Ukraine: craintes d'une "catastrophe" à Zaporijjia, Poutine d'accord pour une mission de l'AIEA #
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure".
Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en visite en Ukraine, a demandé à la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien cette centrale que son armée occupe depuis début mars, et qui est devenue la cible ces dernières semaines de frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Plus tôt dans la journée, l'opérateur des centrales ukrainiennes Energoatom avait dit redouter un tel scénario, affirmant que les militaires russes étaient en train de chercher des approvisionnements pour des générateurs au diesel qui seraient activés après l'arrêt des réacteurs et avaient limité l'accès du personnel aux installations.
"Bien évidemment, l'électricité de Zaporijjia est une électricité ukrainienne (...) ce principe doit être pleinement respecté", a martelé M. Guterres en marge d'un déplacement à Odessa, le grand port ukrainien sur la mer Noire, après avoir été la veille à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine.
"Le bombardement systématique (...) du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia crée un danger de catastrophe de grande envergure qui pourrait conduire à la contamination radioactive de vastes territoires", a de son côté mis en garde vendredi le président russe à l'occasion d'une conversation téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron.
MM. Poutine et Macron ont dans ce contexte "relevé l'importance d'envoyer dans les plus brefs délais une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique à la centrale nucléaire, qui pourra évaluer la situation sur place", a informé le Kremlin, soulignant que "la partie russe a confirmé être prête à fournir toute l'assistance nécessaire aux inspecteurs" de l'AIEA.
Le chef de l'Etat russe a en outre accepté que ces derniers passent "par l'Ukraine" et non par la Russie, ce qu'il exigeait auparavant, a précisé la présidence française.
Dans un communiqué, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, s'est "félicité des récentes déclarations indiquant que l'Ukraine et la Russie soutenaient l'objectif de l'AIEA d'envoyer une mission" à Zaporijjia.
Cette organisation "est en consultation active avec toutes les parties" pour y dépêcher "dès que possible" une équipe que M. Grossi "dirigera lui-même", selon ce texte diffusé dans la soirée.
"Dans cette situation hautement volatile et fragile, il est d'une importance vitale qu'aucune nouvelle action ne soit entreprise qui pourrait mettre davantage en danger (...) l'une des plus grandes centrales nucléaires du monde", a insisté le patron de l'AIEA.
"Le rétablissement d'une sécurité totale" sur ce site "pourra commencer après que la mission aura commencé son travail", a quant à lui commenté dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Un diplomate a expliqué le même jour à l'AFP que les Occidentaux s'inquiétaient surtout du maintien du refroidissement par eau des réacteurs nucléaires, plus que de l'impact d'un tir, car ils sont conçus "pour résister" au "pire".
La veille à Lviv, où il a rencontré M. Zelensky et le président turc Recep Tayyip Erdogan, le secrétaire général des Nations unies avait estimé que "tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide" et exhorté à "démilitariser la centrale".
Vendredi, c'est le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui a appelé sur les Russes à "se retirer" de ce site et à "immédiatement en rendre le contrôle total à son propriétaire légitime, l'Ukraine".
La visite de M. Guterres a été marquée par un autre sujet qui préoccupe la planète: les exportations de céréales ukrainiennes.
Bloquées après l'invasion russe, ce qui a fait planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale, elles ont repris à la suite d'un accord entre Moscou et Kiev en juillet.
M. Guterres est attendu samedi à Istanbul pour visiter le Centre de coordination conjointe (CCC), chargé de superviser cet accord international pour permettre les exportations de céréales depuis l'Ukraine, accord "dont la Turquie est un élément clé", a-t-il dit.
La Russie, qui réclame en échange la levée des restrictions sur ses propres ventes à l'étranger de produits agricoles et d'engrais, touchées par les sanctions occidentales, déplore quant à elle "les obstacles qui demeurent" -pour reprendre les termes qu'a utilisés M. Poutine vendredi- dans ce domaine.
Des allégations que la France a d'ailleurs aussitôt rejetées, jugeant qu'il y a de la part de Moscou "une volonté d'instrumentaliser politiquement cette question".
Parallèlement, le géant Gazprom avertissait que les livraisons de gaz russe à l'Europe par le gazoduc Nord Stream 1 seraient interrompues du 31 août au 2 septembre pour des raisons de "maintenance", au risque de raviver la peur d'une pénurie en Europe, où la Russie est accusée de chantage énergétique.
Concernant les opérations militaires en Ukraine, le Pentagone, qui a annoncé vendredi une nouvelle tranche d'aide militaire d'un montant de 775 millions de dollars à ce pays, a noté un "manque total de progrès sur le champ de bataille" des troupes russes.
"Nous n'avons pas constaté de reprise de territoires" par les forces ukrainiennes, "mais nous constatons un net affaiblissement des positions russes à plusieurs endroits", a encore dit une responsable du département américain de la Défense.
Dans l'est de l'Ukraine, les bombardements russes se sont toutefois poursuivis vendredi, faisant au moins cinq morts et dix blessés dans plusieurs localités de la région de Donetsk, l'une des deux provinces du Donbass, un bassin industriel qui est l'objectif stratégique prioritaire de Moscou.
Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d'Ukraine, a en outre fait l'objet de nouvelles frappes dont le bilan est d'au 15 morts.
Et plus de 21.000 personnes ont été évacuées en dix jours des territoires occupés, dont plus de 9.000 de la région de Zaporijjia et plus 8.000 de la région de Kherson, a annoncé la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
burx-emd-bds/blb/nzg/roc
Ukraine: craintes d'une "catastrophe" à Zaporijjia, Poutine d'accord pour une mission de l'AIEA #
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure".
Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en visite en Ukraine, a demandé à la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien cette centrale que son armée occupe depuis début mars, et qui est devenue la cible ces dernières semaines de frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Plus tôt dans la journée, l'opérateur des centrales ukrainiennes Energoatom avait dit redouter un tel scénario, affirmant que les militaires russes étaient en train de chercher des approvisionnements pour des générateurs au diesel qui seraient activés après l'arrêt des réacteurs et avaient limité l'accès du personnel aux installations.
"Bien évidemment, l'électricité de Zaporijjia est une électricité ukrainienne (...) ce principe doit être pleinement respecté", a martelé M. Guterres en marge d'un déplacement à Odessa, le grand port ukrainien sur la mer Noire, après avoir été la veille à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine.
"Le bombardement systématique (...) du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia crée un danger de catastrophe de grande envergure qui pourrait conduire à la contamination radioactive de vastes territoires", a de son côté mis en garde vendredi le président russe à l'occasion d'une conversation téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron.
MM. Poutine et Macron ont dans ce contexte "relevé l'importance d'envoyer dans les plus brefs délais une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique à la centrale nucléaire, qui pourra évaluer la situation sur place", a informé le Kremlin, soulignant que "la partie russe a confirmé être prête à fournir toute l'assistance nécessaire aux inspecteurs" de l'AIEA.
Le chef de l'Etat russe a en outre accepté que ces derniers passent "par l'Ukraine" et non par la Russie, ce qu'il exigeait auparavant, a précisé la présidence française.
Dans un communiqué, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, s'est "félicité des récentes déclarations indiquant que l'Ukraine et la Russie soutenaient l'objectif de l'AIEA d'envoyer une mission" à Zaporijjia.
Cette organisation "est en consultation active avec toutes les parties" pour y dépêcher "dès que possible" une équipe que M. Grossi "dirigera lui-même", selon ce texte diffusé dans la soirée.
"Dans cette situation hautement volatile et fragile, il est d'une importance vitale qu'aucune nouvelle action ne soit entreprise qui pourrait mettre davantage en danger (...) l'une des plus grandes centrales nucléaires du monde", a insisté le patron de l'AIEA.
"Le rétablissement d'une sécurité totale" sur ce site "pourra commencer après que la mission aura commencé son travail", a quant à lui commenté dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Un diplomate a expliqué le même jour à l'AFP que les Occidentaux s'inquiétaient surtout du maintien du refroidissement par eau des réacteurs nucléaires, plus que de l'impact d'un tir, car ils sont conçus "pour résister" au "pire".
La veille à Lviv, où il a rencontré M. Zelensky et le président turc Recep Tayyip Erdogan, le secrétaire général des Nations unies avait estimé que "tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide" et exhorté à "démilitariser la centrale".
Vendredi, c'est le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui a appelé sur les Russes à "se retirer" de ce site et à "immédiatement en rendre le contrôle total à son propriétaire légitime, l'Ukraine".
La visite de M. Guterres a été marquée par un autre sujet qui préoccupe la planète: les exportations de céréales ukrainiennes.
Bloquées après l'invasion russe, ce qui a fait planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale, elles ont repris à la suite d'un accord entre Moscou et Kiev en juillet.
M. Guterres est attendu samedi à Istanbul pour visiter le Centre de coordination conjointe (CCC), chargé de superviser cet accord international pour permettre les exportations de céréales depuis l'Ukraine, accord "dont la Turquie est un élément clé", a-t-il dit.
La Russie, qui réclame en échange la levée des restrictions sur ses propres ventes à l'étranger de produits agricoles et d'engrais, touchées par les sanctions occidentales, déplore quant à elle "les obstacles qui demeurent" -pour reprendre les termes qu'a utilisés M. Poutine vendredi- dans ce domaine.
Des allégations que la France a d'ailleurs aussitôt rejetées, jugeant qu'il y a de la part de Moscou "une volonté d'instrumentaliser politiquement cette question".
Parallèlement, le géant Gazprom avertissait que les livraisons de gaz russe à l'Europe par le gazoduc Nord Stream 1 seraient interrompues du 31 août au 2 septembre pour des raisons de "maintenance", au risque de raviver la peur d'une pénurie en Europe, où la Russie est accusée de chantage énergétique.
Concernant les opérations militaires en Ukraine, le Pentagone, qui a annoncé vendredi une nouvelle tranche d'aide militaire d'un montant de 775 millions de dollars à ce pays, a noté un "manque total de progrès sur le champ de bataille" des troupes russes.
"Nous n'avons pas constaté de reprise de territoires" par les forces ukrainiennes, "mais nous constatons un net affaiblissement des positions russes à plusieurs endroits", a encore dit une responsable du département américain de la Défense.
Dans l'est de l'Ukraine, les bombardements russes se sont toutefois poursuivis vendredi, faisant au moins cinq morts et dix blessés dans plusieurs localités de la région de Donetsk, l'une des deux provinces du Donbass, un bassin industriel qui est l'objectif stratégique prioritaire de Moscou.
Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d'Ukraine, a en outre fait l'objet de nouvelles frappes dont le bilan est d'au 15 morts.
Et plus de 21.000 personnes ont été évacuées en dix jours des territoires occupés, dont plus de 9.000 de la région de Zaporijjia et plus 8.000 de la région de Kherson, a annoncé la Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
burx-emd-bds/blb/nzg/roc
Ukraine : Poutine accepte une mission internationale à la centrale nucléaire de Zaporijjia #
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure".
Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en visite en Ukraine, a demandé à la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien cette centrale que son armée occupe depuis début mars et devenue la cible ces dernières semaines de frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Plus tôt dans la journée, l'opérateur des centrales ukrainiennes Energoatom avait dit redouter un tel scénario, affirmant que les militaires russes étaient en train de chercher des approvisionnements pour des générateurs au diesel qui seraient activés après l'arrêt des réacteurs et avaient limité l'accès du personnel aux installations.
"Bien évidemment, l'électricité de Zaporijjia est une électricité ukrainienne (...) ce principe doit être pleinement respecté", a martelé M. Guterres en marge d'un déplacement à Odessa, le grand port ukrainien sur la mer Noire, après avoir été la veille à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine.
"Le bombardement systématique (...) du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia crée un danger de catastrophe de grande envergure qui pourrait conduire à la contamination radioactive de vastes territoires", a de son côté mis en garde vendredi le président russe à l'occasion d'une conversation téléphonique avec son homologue français.
MM. Poutine et Macron ont dans ce contexte "relevé l'importance d'envoyer dans les plus brefs délais une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique à la centrale nucléaire, qui pourra évaluer la situation sur place", a informé le Kremlin, soulignant que "la partie russe a confirmé être prête à fournir toute l'assistance nécessaire aux inspecteurs" de l'AIEA.
Le chef de l'Etat russe a en outre accepté que ces derniers passent "par l'Ukraine" et non par la Russie, ce qu'il exigeait auparavant, a précisé la présidence française.
Dans un communiqué, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, s'est "félicité des récentes déclarations indiquant que l'Ukraine et la Russie soutenaient l'objectif de l'AIEA d'envoyer une mission" à la centrale de Zaporijjia, dans le sud.
Cette organisation "est en consultation active avec toutes les parties" pour y dépêcher "dès que possible" une équipe que M. Grossi "dirigera lui-même", selon ce texte diffusé dans la soirée.
"Dans cette situation hautement volatile et fragile, il est d'une importance vitale qu'aucune nouvelle action ne soit entreprise qui pourrait mettre davantage en danger (...) l'une des plus grandes centrales nucléaires du monde", a insisté le patron de l'AIEA.
"Le rétablissement d'une sécurité totale" sur ce site "pourra commencer après que la mission aura commencé son travail", a quant à lui commenté dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Un diplomate a expliqué le même jour à l'AFP que les Occidentaux s'inquiétaient surtout du maintien du refroidissement par eau des réacteurs nucléaires, plus que de l'impact d'un tir, car ils sont conçus "pour résister" au "pire".
La veille à Lviv, où il a rencontré M. Zelensky et le président turc Recep Tayyip Erdogan, le secrétaire général des Nations unies avait estimé que "tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide" et exhorté à "démilitariser la centrale".
Vendredi, c'est le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui a appelé sur les Russes à "se retirer" de ce site et à "immédiatement en rendre le contrôle total à son propriétaire légitime, l'Ukraine", tandis M. Macron dénonçait "l'attaque brutale" lancée le 24 février contre l'Ukraine.
La visite de M. Guterres a été marquée par un autre sujet qui préoccupe la planète : les exportations de céréales ukrainiennes.
Bloquées après l'invasion russe, ce qui a fait planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale, elles ont repris à la suite de la conclusion en juillet d'un accord entre Moscou et Kiev.
M. Guterres a promis jeudi que l'ONU allait s'efforcer d'"intensifier" avant l'arrivée de l'hiver ces exportations.
La Russie, qui réclame en échange la levée des restrictions sur ses propres ventes à l'étranger de produits agricoles et d'engrais, touchées par les sanctions occidentales, déplore quant à elle "les obstacles qui demeurent" -pour reprendre les termes qu'a utilisés M. Poutine vendredi- dans ce domaine.
Des allégations que la France a d'ailleurs aussitôt rejetées, jugeant qu'il y a de la part de Moscou "une volonté d'instrumentaliser politiquement cette question".
Parallèlement, le géant Gazprom avertissait que les livraisons de gaz russe à l'Europe par le gazoduc Nord Stream 1 seraient interrompues du 31 août au 2 septembre pour des raisons de "maintenance", au risque de raviver la peur d'une pénurie en Europe, où la Russie est accusée de chantage énergétique.
Concernant les opérations militaires en Ukraine, le Pentagone, qui a annoncé vendredi une nouvelle tranche d'aide militaire d'un montant de 775 millions de dollars à ce pays, a noté un "manque total de progrès sur le champ de bataille" des troupes russes.
"Nous n'avons pas constaté de reprise de territoires" par les forces ukrainiennes, "mais nous constatons un net affaiblissement des positions russes à plusieurs endroits", a encore dit une responsable du département américain de la Défense.
Dans l'est de l'Ukraine, les bombardements russes se sont toutefois poursuivis vendredi, faisant au moins cinq morts et dix blessés dans plusieurs localités de la région de Donetsk, l'une des deux provinces du Donbass, un bassin industriel qui est l'objectif stratégique prioritaire de Moscou.
Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d'Ukraine, a en outre fait l'objet de nouvelles frappes dont le bilan est d'au moins un mort.
burx-emd-bds/blb
Ukraine : Poutine accepte une mission internationale à la centrale nucléaire de Zaporijjia #
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure".
Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en visite en Ukraine, a demandé à la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien cette centrale que son armée occupe depuis début mars et devenue la cible ces dernières semaines de frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Plus tôt dans la journée, l'opérateur des centrales ukrainiennes Energoatom avait dit redouter un tel scénario, affirmant que les militaires russes étaient en train de chercher des approvisionnements pour des générateurs au diesel qui seraient activés après l'arrêt des réacteurs et avaient limité l'accès du personnel aux installations.
"Bien évidemment, l'électricité de Zaporijjia est une électricité ukrainienne (...) ce principe doit être pleinement respecté", a martelé M. Guterres en marge d'un déplacement à Odessa, le grand port ukrainien sur la mer Noire, après avoir été la veille à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine.
"Le bombardement systématique (...) du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia crée un danger de catastrophe de grande envergure qui pourrait conduire à la contamination radioactive de vastes territoires", a de son côté mis en garde vendredi le président russe à l'occasion d'une conversation téléphonique avec son homologue français.
MM. Poutine et Macron ont dans ce contexte "relevé l'importance d'envoyer dans les plus brefs délais une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique à la centrale nucléaire, qui pourra évaluer la situation sur place", a informé le Kremlin, soulignant que "la partie russe a confirmé être prête à fournir toute l'assistance nécessaire aux inspecteurs" de l'AIEA.
Le chef de l'Etat russe a en outre accepté que ces derniers passent "par l'Ukraine" et non par la Russie, ce qu'il exigeait auparavant, a précisé la présidence française.
Dans un communiqué, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, s'est "félicité des récentes déclarations indiquant que l'Ukraine et la Russie soutenaient l'objectif de l'AIEA d'envoyer une mission" à la centrale de Zaporijjia, dans le sud.
Cette organisation "est en consultation active avec toutes les parties" pour y dépêcher "dès que possible" une équipe que M. Grossi "dirigera lui-même", selon ce texte diffusé dans la soirée.
"Dans cette situation hautement volatile et fragile, il est d'une importance vitale qu'aucune nouvelle action ne soit entreprise qui pourrait mettre davantage en danger la sûreté et la sécurité de l'une des plus grandes centrales nucléaires du monde", a insisté le patron de l'AIEA.
Un diplomate a expliqué le même jour à l'AFP que les Occidentaux s'inquiétaient surtout du maintien du refroidissement par eau des réacteurs nucléaires, plus que de l'impact d'un tir, car ils sont conçus "pour résister" au "pire".
La veille à Lviv, où il a rencontré les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan, le secrétaire général des Nations unies avait estimé que "tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide" et exhorté à "démilitariser la centrale".
Vendredi, c'est le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui a appelé sur les Russes à "se retirer" de ce site et à "immédiatement en rendre le contrôle total à son propriétaire légitime, l'Ukraine", tandis M. Macron dénonçait "l'attaque brutale" lancée le 24 février contre l'Ukraine.
La visite de M. Guterres a été marquée par un autre sujet qui préoccupe la planète : les exportations de céréales ukrainiennes.
Bloquées après l'invasion russe, ce qui a fait planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale, elles ont repris à la suite de la conclusion en juillet d'un accord entre Moscou et Kiev.
M. Guterres a promis jeudi que l'ONU allait s'efforcer d'"intensifier" avant l'arrivée de l'hiver ces exportations.
La Russie, qui réclame en échange la levée des restrictions sur ses propres ventes à l'étranger de produits agricoles et d'engrais, touchées par les sanctions occidentales, déplore quant à elle "les obstacles qui demeurent" -pour reprendre les termes qu'a utilisés M. Poutine vendredi- dans ce domaine.
Des allégations que la France a d'ailleurs aussitôt rejetées, jugeant qu'il y a de la part de Moscou "une volonté d'instrumentaliser politiquement cette question".
Parallèlement, le géant Gazprom avertissait que les livraisons de gaz russe à l'Europe par le gazoduc Nord Stream 1 seraient interrompues du 31 août au 2 septembre pour des raisons de "maintenance", au risque de raviver la peur d'une pénurie en Europe, où la Russie est accusée de chantage énergétique.
Concernant les opérations militaires en Ukraine, le Pentagone, qui a annoncé vendredi une nouvelle tranche d'aide militaire d'un montant de 775 millions de dollars à ce pays, a noté un "manque total de progrès sur le champ de bataille" des troupes russes.
"Nous n'avons pas constaté de reprise de territoires" par les forces ukrainiennes, "mais nous constatons un net affaiblissement des positions russes à plusieurs endroits", a encore dit une responsable du département américain de la Défense.
Dans l'est de l'Ukraine, les bombardements russes se sont toutefois poursuivis vendredi, faisant au moins cinq morts et dix blessés dans plusieurs localités de la région de Donetsk, l'une des deux provinces du Donbass, un bassin industriel qui est l'objectif stratégique prioritaire de Moscou.
Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d'Ukraine, a en outre fait l'objet de nouvelles frappes dont le bilan est d'au moins un mort.
burx-emd-bds/blb
Ukraine : Poutine accepte une mission internationale à la centrale nucléaire de Zaporijjia #
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure".
Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en visite en Ukraine, a demandé à la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien cette centrale située dans le sud du pays que son armée occupe depuis début mars et devenue la cible ces dernières semaines de frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Plus tôt dans la journée, l'opérateur des centrales ukrainiennes Energoatom avait dit redouter un tel scénario, affirmant que les militaires russes étaient en train de chercher des approvisionnements pour des générateurs au diesel qui seraient activés après l'arrêt des réacteurs et avaient limité l'accès du personnel aux installations.
"Bien évidemment, l'électricité de Zaporijjia est une électricité ukrainienne (...) ce principe doit être pleinement respecté", a déclaré M. Guterres au cours d'une conférence de presse en marge d'un déplacement à Odessa, le grand port ukrainien sur la mer Noire, après avoir été la veille à Lviv, dans l'ouest de ce pays.
"Le bombardement systématique (...) du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia crée un danger de catastrophe de grande envergure qui pourrait conduire à la contamination radioactive de vastes territoires", a de son côté mis en garde vendredi le président russe à l'occasion d'une conversation téléphonique avec son homologue français.
MM. Poutine et Macron ont dans ce contexte "relevé l'importance d'envoyer dans les plus brefs délais une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique à la centrale nucléaire, qui pourra évaluer la situation sur place", a informé le Kremlin, soulignant que "la partie russe a confirmé être prête à fournir toute l'assistance nécessaire aux inspecteurs" de l'AIEA.
Le chef de l'Etat russe a en outre accepté que cette équipe internationale "passe par l'Ukraine" et non par la Russie, ce qu'il exigeait auparavant, a précisé la présidence française.
Un diplomate a néanmoins déclaré le même jour à l'AFP que les Occidentaux s'inquiétaient surtout du maintien du refroidissement par eau des réacteurs nucléaires, plus que de l'impact d'un tir sur cette centrale "construite pour résister" aux pires impacts, "même au crash d'un avion de ligne".
La veille à Lviv, où il a rencontré les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan, le secrétaire général des Nations unies avait estimé que "tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide" et exhorté à "démilitariser la centrale".
Vendredi, c'est le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui a appelé sur Twitter les Russes à "se retirer" de ce site et à "immédiatement en rendre le contrôle total à son propriétaire légitime, l'Ukraine".
La visite de M. Guterres a été marquée par un autre sujet qui inquiète au niveau mondial : les exportations de céréales ukrainiennes.
Bloquées après l'invasion russe du 24 février, ce qui a fait planer le spectre d'une crise alimentaire planétaire, elles ont repris après la conclusion en juillet d'un accord entre Moscou et Kiev, avec la médiation du chef de l'Etat turc.
M. Guterres a promis jeudi que l'ONU allait s'efforcer d'"intensifier" avant l'arrivée de l'hiver ces exportations notamment cruciales pour de nombreux pays d'Afrique, l'Ukraine en étant un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux.
La Russie, qui réclame en échange la levée des restrictions sur ses propres ventes à l'étranger de produits agricoles et d'engrais, touchées par les sanctions occidentales, déplore pour sa part "les obstacles qui demeurent" -pour reprendre les termes qu'a utilisés M. Poutine vendredi- dans ce domaine.
Des allégations que la France a d'ailleurs aussitôt rejetées, jugeant qu'il y a de la part de Moscou "une volonté d'instrumentaliser politiquement cette question".
Parallèlement, le géant Gazprom avertissait que les livraisons de gaz russe à l'Europe par le gazoduc Nord Stream 1 seraient interrompues du 31 août au 2 septembre, pour des raisons de "maintenance", au risque de raviver la peur d'une pénurie en Europe, où la Russie est accusée de chantage énergétique.
Concernant les opérations militaires en Ukraine, le Pentagone, qui a annoncé vendredi une nouvelle tranche d'aide militaire d'un montant de 775 millions de dollars à ce pays, a noté un "manque total de progrès sur le champ de bataille" des troupes russes.
"Nous n'avons pas constaté de reprise de territoires" par les forces ukrainiennes, "mais nous constatons un affaiblissement net des positions russes à plusieurs endroits", a encore dit une responsable du département américain de la Défense.
Dans l'est de l'Ukraine, les bombardements russes se sont toutefois poursuivis vendredi, faisant au moins cinq morts et dix blessés dans plusieurs localités de la région de Donetsk, l'une des deux provinces du Donbass, un bassin industriel qui est l'objectif stratégique prioritaire de Moscou, a annoncé son gouverneur, Pavlo Kyrylenko.
Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d'Ukraine, a en outre fait l'objet de nouvelles frappes qui ont fait au moins un mort selon les autorités locales.
burx-emd-bds/at
Ukraine : Poutine accepte une mission internationale à la centrale nucléaire de Zaporijjia #
Vladimir Poutine a accepté vendredi que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une "catastrophe de grande envergure".
Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en visite en Ukraine, a demandé à la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien cette centrale située dans le sud du pays que son armée occupe depuis début mars et devenue la cible ces dernières semaines de frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Plus tôt dans la journée, l'opérateur des centrales ukrainiennes Energoatom avait dit redouter un tel scénario, affirmant que les militaires russes étaient en train de chercher des approvisionnements pour des générateurs au diesel qui seraient activés après l'arrêt des réacteurs et avaient limité l'accès du personnel aux installations.
"Bien évidemment, l'électricité de Zaporijjia est une électricité ukrainienne (...) ce principe doit être pleinement respecté", a déclaré M. Guterres au cours d'une conférence de presse en marge d'un déplacement à Odessa, le grand port ukrainien sur la mer Noire, après avoir été la veille à Lviv, dans l'ouest de ce pays.
"Le bombardement systématique (...) du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia crée un danger de catastrophe de grande envergure qui pourrait conduire à la contamination radioactive de vastes territoires", a de son côté mis en garde vendredi le président russe à l'occasion d'une conversation téléphonique avec son homologue français.
MM. Poutine et Macron ont dans ce contexte "relevé l'importance d'envoyer dans les plus brefs délais une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique à la centrale nucléaire, qui pourra évaluer la situation sur place", a informé le Kremlin, soulignant que "la partie russe a confirmé être prête à fournir toute l'assistance nécessaire aux inspecteurs" de l'AIEA.
Le chef de l'Etat russe a en outre accepté que cette mission internationale "passe par l'Ukraine" et non par la Russie, ce qu'il exigeait auparavant, a précisé la présidence française.
Un diplomate a néanmoins déclaré le même jour à l'AFP que les Occidentaux s'inquiétaient surtout du maintien du refroidissement par eau des réacteurs nucléaires, plus que de l'impact d'un tir sur cette centrale "construite pour résister" aux pires impacts, "même au crash d'un avion de ligne".
La veille à Lviv, où il a rencontré les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan, le secrétaire général des Nations unies avait dit redouter un "nouveau Tchernobyl", estimant que "tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide" et exhortant à "démilitariser la centrale".
La visite en Ukraine de M. Guterres a été marquée par un autre sujet qui inquiète au niveau mondial : les exportations de céréales ukrainiennes.
Bloquées après l'invasion russe du 24 février, ce qui a fait planer le spectre d'une crise alimentaire planétaire, elles ont repris après la conclusion en juillet d'un accord entre Moscou et Kiev, avec la médiation du chef de l'Etat turc.
M. Guterres a promis jeudi que l'ONU allait s'efforcer d'"intensifier" avant l'arrivée de l'hiver ces exportations notamment cruciales pour de nombreux pays d'Afrique, l'Ukraine en étant un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux.
La Russie, qui réclame en échange la levée des restrictions sur ses propres ventes à l'étranger de produits agricoles et d'engrais, touchées par les sanctions occidentales, déplore pour sa part "les obstacles qui demeurent" -pour reprendre les termes qu'a utilisés M. Poutine vendredi- dans ce domaine.
Des allégations que la France a d'ailleurs aussitôt rejetées, jugeant qu'il y a de la part de Moscou "une volonté d'instrumentaliser politiquement cette question".
Parallèlement, le géant Gazprom avertissait que les livraisons de gaz russe à l'Europe par le gazoduc Nord Stream 1 seraient interrompues du 31 août au 2 septembre, pour des raisons de "maintenance", au risque de raviver la peur d'une pénurie en Europe, où la Russie est accusée de chantage énergétique.
Concernant les opérations militaires en Ukraine, le Pentagone, qui a annoncé vendredi une nouvelle tranche d'aide militaire d'un montant de 775 millions de dollars à ce pays, a noté un "manque total de progrès sur le champ de bataille" des troupes russes.
"Nous n'avons pas constaté de reprise de territoires" par les forces ukrainiennes, "mais nous constatons un affaiblissement net des positions russes à plusieurs endroits", a encore dit une responsable du département américain de la Défense.
Dans l'est de l'Ukraine, les bombardements russes se sont toutefois poursuivis vendredi, faisant au moins cinq morts et dix blessés dans plusieurs localités de la région de Donetsk, l'une des deux provinces du Donbass, un bassin industriel qui est l'objectif stratégique prioritaire de Moscou, a annoncé son gouverneur, Pavlo Kyrylenko.
Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d'Ukraine, a en outre fait l'objet de nouvelles frappes qui ont fait au moins un mort selon les autorités locales.
burx-emd-bds/at
Ukraine: Guterres demande à Moscou de ne pas isoler la centrale nucléaire de Zaporijia #
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a demandé vendredi à la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien la centrale nucléaire de Zaporijjia, qu'elle contrôle et que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de menacer avec leurs bombardements.
Dans l'est, les combats se poursuivent notamment dans le Donbass, objectif stratégique prioritaire de Moscou que ses forces continuent de pilonner et où 5 morts ont été recensés ces dernières 24 heures dans la seule province de Donetsk, selon les autorités ukrainiennes.
M. Guterres a poursuivi vendredi à Odessa, le grand port du sud ukrainien, sa visite dans le pays qui l'avait d'abord mené la veille à Lviv (ouest).
Il y a demandé à la Russie de ne pas couper du réseau électrique ukrainien la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par les troupes russes depuis début mars et dont la sécurité inquiète car elle est proche du front de la guerre.
"Bien évidemment, l'électricité de Zaporijjia est une électricité ukrainienne (...) ce principe doit être pleinement respecté", a déclaré M. Guterres lors d'une conférence de presse en marge d'une visite au port d'Odessa.
Plus tôt vendredi, l'opérateur des centrales ukrainiennes Energoatom avait dit craindre que la Russie ne coupe la centrale du réseau électrique ukrainien.
Selon Energoatom, les militaires russes sont en train de chercher des approvisionnements pour des générateurs au diesel qui seraient activés après l'arrêt des réacteurs et ont limité l'accès du personnel au site.
Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement ces dernières semaines de bombardements qui ont ciblé cette centrale nucléaire située dans le sud de l'Ukraine, faisant resurgir le spectre d'une catastrophe majeure en Europe, 36 ans après celle de Tchernobyl, également en Ukraine.
Un diplomate occidental a indiqué vendredi à l'AFP que les Occidentaux s'inquiétaient surtout du maintien du refroidissement par eau des réacteurs nucléaires, plus que de l'impact d'un tir sur cette centrale "construite pour résister" aux pires impacts, "même au crash d'un avion de ligne".
Jeudi à Lviv, où il a rencontré les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan, avait dit craindre un "nouveau Tchernobyl", estimant que "tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide".
"Gravement préoccupé", il avait appelé à démilitariser la centrale pour éviter qu'elle ne soit utilisée "pour quelque opération militaire que ce soit".
Jeudi, l'armée russe avait fermement démenti avoir déployé des "armes lourdes" dans et autour de la centrale, comme Kiev l'en a accusé.
L'administration d'occupation prorusse de la région de Zaporijjia avait elle accusé les forces ukrainiennes d'avoir bombardé la ville d'Energodar, proche de la centrale.
La visite de M. Guterres a été marquée par un autre sujet qui inquiète au niveau mondial: les exportations de céréales ukrainiennes.
Bloquées après l'invasion russe du 24 février dernier, ce qui a fait planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale, elles ont repris après la conclusion en juillet d'un accord entre Moscou et Kiev, avec la médiation de M. Erdogan.
Lors d'une conférence de presse conjointe avec MM. Zelensky et Erdogan, M. Guterres a promis jeudi que son organisation allait s'efforcer "d'intensifier" les exportations de céréales ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver.
Elles sont notamment cruciales pour l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays d'Afrique, l'Ukraine étant un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux de céréales.
Fruit de l'accord de juillet, 25 navires transportant "plus de 600.000 tonnes de produits agricoles ukrainiens" ont transité depuis cette semaine par le "corridor céréalier" depuis les ports d'Odessa, Pivdenny et Tchornomorsk, selon Kiev.
M. Guterres s'est félicité d'un "début de stabilisation" sur les marchés agricoles depuis l'accord.
Mais "il y a encore un long chemin avant que cela ne se traduise dans la vie quotidienne des gens, dans leur boulangerie et sur les marchés", a-t-il nuancé, pointant du doigt les "chaînes d'approvisionnement perturbées" et les "coûts de l'énergie et du transport inacceptables".
Après Odessa, M. Guterres prévoit d'aller en Turquie pour visiter le Centre de coordination conjointe (CCC) qui supervise l'application de l'accord de juillet.
Dans l'est, des bombardements russes ont fait au moins cinq morts et dix blessés dans plusieurs localités de la région de Donetsk, l'une des deux provinces du Donbass, a annoncé son gouverneur, Pavlo Kyrylenko, sur les réseau sociaux.
L'artillerie russe a avancé lentement ces dernières semaines dans le Donbass, une région qui était déjà avant le conflit actuel, depuis 2014, en partie aux mains de séparatistes prorusses, et que Moscou, qui en a fait sa priorité stratégique, entend conquérir totalement.
Des bombardements ont par ailleurs frappé tôt vendredi Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d'Ukraine, et fait au moins un mort selon les autorités locales. Au moins 12 autres personnes avaient trouvé la mort de la même manière dans la région ces deux derniers jours, selon elles.
burx-emd/at
Guterres demande que Moscou ne coupe pas la centrale de Zaporijjia du réseau ukrainien #
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé vendredi à la Russie de ne pas couper la centrale nucléaire de Zaporijjia, qu'elle contrôle, du réseau ukrainien, au moment où Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de dangereux bombardements du site.
"Bien évidemment, l'électricité de Zaporijjia est une électricité ukrainienne (...) ce principe doit être pleinement respecté", a déclaré M. Guterres lors d'une conférence de presse en marge d'une visite dans le port d'Odessa.
L'opérateur des centrales ukrainiennes Energoatom a dit craindre vendredi que la Russie ne coupe la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et qu'elle contrôle depuis mars, du réseau électrique ukrainien.
"Il y a des informations selon lesquelles les occupants russes prévoient d'arrêter le fonctionnement des réacteurs et de les couper des lignes d'approvisionement du système d'énergie ukrainien", a indiqué Energoatom sur Telegram.
Selon l'opérateur ukrainien, les militaires russes sont en train de chercher des approvisionnements pour des générateurs au diesel qui seraient activés après l'arrêt des réacteurs et ont limité l'accès du personnel au site.
Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement ces dernières semaines de bombardements qui ont ciblé cette centrale nucléaire située dans le sud de l'Ukraine, faisant resurgir le spectre d'une catastrophe majeure en Europe.
M. Guterres avait estimé jeudi que "tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide" et appelé à démilitariser le territoire de la centrale.
js-pop/at
Guterres demande que Moscou ne coupe pas la centrale de Zaporijjia du réseau ukrainien #
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé vendredi à la Russie de ne pas couper la centrale nucléaire de Zaporijjia, qu'elle contrôle, du réseau ukrainien, au moment où Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de dangereux bombardements du site.
"Bien évidemment, l'électricité de Zaporijjia est une électricité ukrainienne (...) ce principe doit être pleinement respecté", a déclaré M. Guterres lors d'une visite dans le port d'Odessa, après que l'opérateur des centrales ukrainiennes Energoatom a dit craindre que la Russie ne coupe Zaporijjia.
js-pop/at
Ukraine: Guterres attendu à Odessa, nouveaux bombardements dans le Donbass #
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est attendu vendredi à Odessa, grand port du sud de l'Ukraine, après avoir promis la veille de tout faire pour intensifier le récent déblocage des exportations de céréales ukrainiennes.
Dans l'est, les combats se poursuivent notamment dans le Donbass, objectif stratégique prioritaire de Moscou que ses forces continuent de pilonner et où 5 morts ont été recensés ces dernières 24 heures dans la seule province de Donetsk, selon les autorités ukrainiennes.
A Odessa, M. Guterres poursuivra sa visite en Ukraine, entamée mercredi soir et marquée jeudi par une rencontre à Lviv (ouest) avec les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan, consacrée notamment à l'épineuse question des exportations de céréales ukrainiennes.
Lors d'une conférence de presse conjointe avec MM. Zelensky et Erdogan, M. Guterres a promis que l'ONU allait s'efforcer d'"intensifier" la reprise de ces exportations avant l'arrivée de l'hiver.
Bloquées après l'invasion russe du 24 février dernier, ce qui a fait planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale, elles ont repris après la conclusion en juillet d'un accord entre Moscou et Kiev, avec la médiation de M. Erdogan.
Elles sont notamment cruciales pour l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays d'Afrique, l'Ukraine étant un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux de céréales.
Fruit de l'accord de juillet, 25 navires transportant "plus de 600.000 tonnes de produits agricoles ukrainiens" ont transité depuis cette semaine par le "corridor céréalier" depuis les ports d'Odessa, Pivdenny et Tchornomorsk, selon Kiev.
M. Guterres s'est félicité d'un "début de stabilisation" sur les marchés agricoles depuis l'accord.
Mais "il y a encore un long chemin avant que cela ne se traduise dans la vie quotidienne des gens, dans leur boulangerie et sur les marchés", a-t-il nuancé, pointant du doigt les "chaînes d'approvisionnement perturbées" et les "coûts de l'énergie et du transport inacceptables".
M. Zelensky a de son côté souligné lors de la conférence de presse conjointe le "besoin mondial d'augmenter le nombre des navires exportant sans risques des produits agricoles ukrainiens". "Notre Etat est prêt à être et sera le garant de la sécurité alimentaire mondiale", a-t-il souligné.
Après Odessa, M. Guterres prévoit d'aller en Turquie pour visiter le Centre de coordination conjointe (CCC) qui supervise l'application de l'accord de juillet.
Dans l'est, des bombardements russes ont fait au moins cinq morts et dix blessés dans plusieurs localités de la région de Donetsk, l'une des deux provinces du Donbass, a annoncé son gouverneur, Pavlo Kyrylenko, sur les réseau sociaux.
L'artillerie russe a avancé lentement ces dernières semaines dans le Donbass, une région qui était déjà avant le conflit actuel, depuis 2014, en partie aux mains de séparatistes prorusses, et que Moscou entend conquérir totalement.
Des bombardements ont par ailleurs frappé tôt vendredi Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d'Ukraine, et fait au moins un mort selon les autorités locales. Au moins 12 autres personnes avaient trouvé la mort de la même manière dans la région ces deux derniers jours, selon elles.
Autre sujet d'inquiétudes ces derniers jours, la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijia (sud), la plus grande d'Europe.
Occupée par les forces russes depuis début mars, elle est la proie depuis fin juillet de bombardements dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Le risque d'un accident nucléaire provoqué par un tir sur la centrale nourrit les inquiétudes des responsables internationaux.
Jeudi à Lviv, M. Guterres a averti que tout dégât y serait un "suicide", et M. Erdogan a dit craindre un "nouveau Tchernobyl", en référence à l'explosion le 26 avril 1986 du réacteur numéro 4 de la centrale, également située en Ukraine et d'où s'était échappé un nuage radioactif qui s'était propagé dans toute l'Europe.
"Gravement préoccupé" par cette situation, Guterres a appelé à démilitariser la centrale pour éviter qu'elle ne soit utilisée "pour quelque opération militaire que ce soit".
Jeudi, l'armée russe avait fermement démenti avoir déployé des "armes lourdes" dans et autour de la centrale, comme Kiev l'en a accusé.
Jeudi soir, un responsable de l'administration d'occupation prorusse de la région de Zaporijjia, Vladimir Rogov, a accusé les forces ukrainiennes d'avoir bombardé Energodar, la ville proche de la centrale nucléaire.
En Russie, deux villages ont été évacués jeudi à cause d'un incendie qui s'est déclaré dans un dépôt de munitions situé près de la frontière avec l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales.
Cet incendie intervient quelques jours après des explosions sur une base militaire et un dépôt de munitions situés en Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par Moscou. La Russie a reconnu dans ce dernier cas qu'il s'agissait d'un "sabotage".
burx-emd/pz
Vitali Kim, un gouverneur ukrainien qui n'a pas perdu le sens de l'humour #
Viltali Kim a un sens de l'humour très particulier. Peut-être est-ce là un prérequis pour son poste de gouverneur de la région de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, où les combats avec la Russie pourraient reprendre de plus belle.
Des missiles déchirent régulièrement le ciel nocturne de Mykolaïv, où l'approvisionnement en eau est coupé et où le bureau de M. Kim n'est plus qu'un trou béant, réduit en cendres par une frappe russe au début de la guerre.
Il plaisante aujourd'hui en assurant qu'il a réchappé à ce bombardement, qui a fait 37 morts en mars, uniquement parce qu'il avait raté son réveil à une période où il passait son temps à publier des nouvelles déprimantes sur les réseaux sociaux.
Ses vidéos dans lesquelles il se félicite d'un blindé russe capturé ou riant à des blagues sur Moscou ont fait de lui une personnalité phare ces derniers mois.
Cet homme de 41 ans entré seulement en 2019 en politique tente simplement de créer des moments de légèreté, alors que l'Ukraine traverse la pire menace existentielle qu'elle ait connue depuis son indépendance.
"Il y a différentes manières de gérer la situation. C'est mon style, ce qui ne veut pas dire que c'est facile", explique Vitali Kim à l'AFP, tout en insistant: il "aime" son travail.
A l'image du président Volodymyr Zelensky, M. Kim a troqué depuis le début de la guerre son costume-cravate pour un treillis militaire.
S'adressant aux journalistes mercredi, il portait un t-shirt noir à l'effigie du "Predator", le monstre du film de science-fiction éponyme, avec une inscription incongrue: "Département de patrouille de la police".
Devant le bâtiment détruit de son administration, où les murs sont encore couverts de traces de sang, il explique sa philosophie du leadership par l'humour.
"J'ai pris la décision de faire en sorte que notre ennemi ait l'air stupide et insensé. Nombreux sont ceux qui avaient besoin de ça pour ne pas avoir peur", dit-il.
Si les Ukrainiens n'ont aujourd'hui "plus vraiment besoin" de ces notes humoristiques pour garder le moral, contrairement aux premiers temps de l'invasion, le style de Vitali Kim est resté car il est apprécié.
Son sens de l'humour semble s'aligner avec l'attitude générale adoptée par les Ukrainiens -- le président Volodymyr Zelensky est lui-même un ancien comédien -- après six mois de violences paraissant sans fin.
Quand des explosions en Crimée ont ravagé à deux reprises des bases militaires russes, les responsables ukrainiens n'ont pas manqué d'ironiser, sans pour autant reconnaître leur responsabilité alors que tous les regards se tournaient vers Kiev.
Vitali Kim revendique aussi la paternité du terme "orcs", référence aux créatures violentes et barbares du monde de l'heroïc fantasy, utilisé en Ukraine pour désigner les soldats russes de manière insultante.
"Ils étaient vraiment comme eux parce qu'ils ont perdu la tête. La propagande en Russie, depuis des dizaines d'années, a modifié leur pensée", croit-il savoir: "Même eux ne comprennent pas ce qu'ils font".
Le gouverneur n'est pour autant pas un simple amateur de blagues. Interrogé sur la contre-offensive menée par les forces ukrainiennes dans le sud de l'Ukraine, son visage se fige.
Il se contente de dire que la situation sur le front est "bonne", mais que planifier une telle opération "n'est pas simple" et que l'Ukraine est engagée dans une "défense active".
"Le terme de +contre-offensive+ est très général. C'est en cours, c'est tout", ajoute-t-il.
Derrière son apparence enjouée semble se cacher un autre homme, occupé à construire des plans d'urgence pour toute éventualité. Vitali Kim affirme que les gens prennent souvent sa légèreté pour de la faiblesse.
"Ce n'est pas vrai car je peux sourire, mais je peux aussi détruire", lance-t-il.
jts/pop/tbm/adc
Ukraine: endommager la centrale de Zaporijjia serait "un suicide", avertit l'ONU #
Le secrétaire général de l'ONU a averti jeudi que tout dégât à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit craindre un "nouveau Tchernobyl", lors d'une rencontre à Lviv avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Nous devons dire les choses telles qu'elles sont: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré Antonio Guterres, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe.
Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, M. Guterres a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit".
M. Guterres poursuit sa visite vendredi à Odessa, port ukrainien crucial pour la reprise des exportations des céréales bloquées par la guerre.
De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien de la Turquie à l'Ukraine et s'est alarmé du danger d'un "nouveau Tchernobyl", en référence au plus important accident nucléaire civil.
Le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl avait explosé le 26 avril 1986, dégageant un nuage radioactif qui s'est propagé sur toute l'Europe.
"Alors qu'on poursuit nos efforts pour une solution, nous avons été et continuons d'être du côté de nos amis ukrainiens", a affirmé M. Erdogan avant d'ajouter qu'il ne veut pas d'un "nouveau Tchernobyl".
Occupée depuis début mars, cette centrale dans le sud du pays est la proie depuis fin juillet de bombardements dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Jeudi soir un responsable de l'administration d'occupation prorusse de la région de Zaporijjia, Vladimir Rogov, a accusé les forces ukrainiennes d'avoir bombardé Energodar, la ville proche de la centrale nucléaire.
Le président Zelensky a estimé jeudi que la visite à Lviv de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan était un "message puissant de soutien" pour son pays.
Il a exclu toute négociation de paix avec Moscou sans le retrait préalable des troupes russes du territoire de l'Ukraine.
"Des gens qui tuent, violent, frappent nos villes civiles avec des missiles de croisière chaque jour ne peuvent pas vouloir la paix. Ils devraient d'abord quitter notre territoire, ensuite on verra", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse à Lviv, disant "ne pas faire confiance à la Russie".
Dans la matinée, l'armée russe a assuré n'avoir pas déployé d'"armes lourdes" dans et autour de la centrale de Zaporijjia, contrairement à ce qu'affirme Kiev.
De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a annoncé sur Twitter que le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, lui a dit être "prêt" à se rendre à la centrale à la tête d'une délégation.
La veille, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, avait jugé "urgent" une telle inspection de l'AIEA.
Pendant ce temps, deux villages russes ont été évacués jeudi à cause d'un incendie qui s'est déclaré dans un dépôt de munitions situé près de la frontière avec l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales.
Cet incendie intervient quelques jours après des explosions sur une base militaire et un dépôt de munitions situés en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, la Russie reconnaissant dans ce dernier cas un acte de "sabotage".
Les combats se poursuivent par ailleurs dans la région de Kharkiv (nord-est), où les Ukrainiens ont accusé les Russes d'avoir bombardé des quartiers d'habitation, y faisant six morts jeudi, après 13 la veille au soir, et des dizaines de blessés au total.
Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, cette cité, la deuxième plus grande d'Ukraine, est régulièrement pilonnée par les soldats russes, qui n'ont jamais réussi à s'en emparer. Des centaines de civils ont été tués dans cette région, selon les autorités.
Dans le sud, une personne est morte et deux autres ont été blessées après une frappe à Mykolaïv, a annoncé son maire, Oleksandr Senkevytch.
La rencontre Zelensky-Erdogan-Guterres intervient sur fond de multiplication des tractations pour permettre la reprise des exportations de céréales d'Ukraine, un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux.
M. Guterres a promis jeudi que son organisation allait s'efforcer d'"intensifier" les exportations de céréales ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, celles-ci étant cruciales pour l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays d'Afrique.
Elles ont été bloquées pendant plusieurs mois à la suite de l'invasion russe, faisant planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale.
En juillet, un accord signé par la Russie et l'Ukraine et validé par les Nations unies et la Turquie, a permis de reprendre ces exportations.
M. Erdogan, qui se pose en médiateur sur ce sujet, est allé début août en parler en Russie avec le président Vladimir Poutine.
Un premier navire humanitaire affrété par l'ONU, chargé de 23.000 tonnes de blé, a quitté mardi l'Ukraine, en direction de l'Ethiopie.
Jeudi, un bâtiment chargé de céréales a appareillé, le 25e depuis la signature de l'accord, ont annoncé les autorités portuaires ukrainiennes.
Un navire russe transportant des céréales ukrainiennes volées est toutefois arrivé en Syrie, a affirmé jeudi l'ambassade d'Ukraine au Liban, après que plusieurs céréaliers ont fait polémique en accostant dans le pays en guerre.
burx-emd-bds/ial/blb/dth/roc
Ukraine: endommager la centrale de Zaporijjia serait "un suicide", avertit l'ONU #
Le secrétaire général de l'ONU a averti jeudi que tout dégât à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit craindre un "nouveau Tchernobyl", lors d'une rencontre à Lviv avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Nous devons dire les choses telles qu'elles sont: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré Antonio Guterres, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe.
Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, il a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit".
De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien de la Turquie à l'Ukraine et s'est alarmé du danger d'un "nouveau Tchernobyl", en référence au plus important accident nucléaire civil.
Le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl avait explosé le 26 avril 1986, dégageant un nuage radioactif qui s'est propagé sur toute l'Europe.
"Alors qu'on poursuit nos efforts pour une solution, nous avons été et continuons d'être du côté de nos amis ukrainiens", a affirmé M. Erdogan avant d'ajouter qu'il ne veut pas d'un "nouveau Tchernobyl".
Occupée depuis début mars, cette centrale dans le sud du pays est la proie depuis fin juillet de bombardements dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Jeudi soir un responsable de l'administration d'occupation prorusse de la région de Zaporijjia, Vladimir Rogov, a accusé les forces ukrainiennes d'avoir bombardé Energodar, la ville proche de la centrale nucléaire.
"Energodar est sous le feu. A 22H50 (locale, ndlr), les militants de Zelensky ont effectué un tir nourri d'artillerie lourde (...) Pour le moment, au moins sept projectiles d'artillerie lourde sont tombés dans la région d'Energodar", a-t-il déclaré sur Telegram.
Le président Zelensky a estimé jeudi que la visite à Lviv de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan était un "message puissant de soutien" pour son pays.
Il a exclu toute négociation de paix avec Moscou sans le retrait préalable des troupes russes du territoire de l'Ukraine.
"Des gens qui tuent, violent, frappent nos villes civiles avec des missiles de croisière chaque jour ne peuvent pas vouloir la paix. Ils devraient d'abord quitter notre territoire, ensuite on verra", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse à Lviv, disant "ne pas faire confiance à la Russie".
Dans la matinée, l'armée russe a assuré n'avoir pas déployé d'"armes lourdes" dans et autour de la centrale de Zaporijjia, contrairement à ce qu'affirme Kiev.
De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a annoncé sur Twitter que le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, lui a dit être "prêt" à se rendre à la centrale à la tête d'une délégation.
La veille, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, avait jugé "urgent" une telle inspection de l'AIEA.
Pendant ce temps, deux villages russes ont été évacués jeudi à cause d'un incendie qui s'est déclaré dans un dépôt de munitions situé près de la frontière avec l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales.
"Un dépôt de munitions a pris feu près du village de Timonovo", situé à moins de 50 km de la frontière ukrainienne dans la province de Belgorod, a déclaré dans un communiqué le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.
Cet incendie intervient quelques jours après des explosions sur une base militaire et un dépôt de munitions situés en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, la Russie reconnaissant dans ce dernier cas un acte de "sabotage".
Les combats se poursuivent par ailleurs dans la région de Kharkiv (nord-est), où les Ukrainiens ont accusé les Russes d'avoir bombardé des quartiers d'habitation, y faisant six morts jeudi, après 13 la veille au soir, et des dizaines de blessés au total.
Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, cette cité, la deuxième plus grande d'Ukraine, est régulièrement pilonnée par les soldats russes, qui n'ont jamais réussi à s'en emparer. Des centaines de civils ont été tués dans cette région, selon les autorités.
Dans le sud, une personne est morte et deux autres ont été blessées après une frappe à Mykolaïv, a annoncé son maire, Oleksandr Senkevytch.
La rencontre Zelensky-Erdogan-Guterres intervient sur fond de multiplication des tractations pour permettre la reprise des exportations de céréales d'Ukraine, un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux.
M. Guterres a promis jeudi que son organisation allait s'efforcer d'"intensifier" les exportations de céréales ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, celles-ci étant cruciales pour l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays d'Afrique.
Elles ont été bloquées pendant plusieurs mois à la suite de l'invasion russe, faisant planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale.
En juillet, un accord signé par la Russie et l'Ukraine et validé par les Nations unies et la Turquie, a permis de reprendre ces exportations.
M. Erdogan, qui se pose en médiateur sur ce sujet, est allé début août en parler en Russie avec le président Vladimir Poutine.
Un premier navire humanitaire affrété par l'ONU, chargé de 23.000 tonnes de blé, a quitté mardi l'Ukraine, en direction de l'Ethiopie.
Jeudi, un bâtiment chargé de céréales a appareillé, le 25e depuis la signature de l'accord, ont annoncé les autorités portuaires ukrainiennes.
Un navire russe transportant des céréales ukrainiennes volées est toutefois arrivé en Syrie, a affirmé jeudi l'ambassade d'Ukraine au Liban, après que plusieurs céréaliers ont fait polémique en accostant dans le pays en guerre.
burx-emd-bds/ial/blb
Ukraine: endommager la centrale de Zaporijjia serait "un suicide", avertit l'ONU #
Le secrétaire général de l'ONU a averti jeudi que tout dégât à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit craindre un "nouveau Tchernobyl", lors d'une rencontre à Lviv avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Nous devons dire les choses telles qu'elles sont: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré Antonio Guterres, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe.
Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, il a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit".
De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien de la Turquie à l'Ukraine et s'est alarmé du danger d'un "nouveau Tchernobyl", en référence au plus important accident nucléaire civil.
Le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl avait explosé le 26 avril 1986, dégageant un nuage radioactif qui s'est propagé sur toute l'Europe.
"Alors qu'on poursuit nos efforts pour une solution, nous avons été et continuons d'être du côté de nos amis ukrainiens", a affirmé M. Erdogan avant d'ajouter qu'il ne veut pas d'un "nouveau Tchernobyl".
Occupée depuis début mars, cette centrale dans le sud du pays est la proie depuis fin juillet de bombardements dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Le président Zelensky a estimé jeudi que la visite à Lviv de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan était un "message puissant de soutien" pour son pays.
Il a exclu toute négociation de paix avec Moscou sans le retrait préalable des troupes russes du territoire de l'Ukraine.
"Des gens qui tuent, violent, frappent nos villes civiles avec des missiles de croisière chaque jour ne peuvent pas vouloir la paix. Ils devraient d'abord quitter notre territoire, ensuite on verra", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse à Lviv, disant "ne pas faire confiance à la Russie".
Dans la matinée, l'armée russe a assuré n'avoir pas déployé d'"armes lourdes" dans et autour de la centrale de Zaporijjia, contrairement à ce qu'affirme Kiev.
De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a annoncé sur Twitter que le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, lui a dit être "prêt" à se rendre à la centrale à la tête d'une délégation.
La veille, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, avait jugé "urgent" une telle inspection de l'AIEA.
Pendant ce temps, deux villages russes ont été évacués jeudi à cause d'un incendie qui s'est déclaré dans un dépôt de munitions situé près de la frontière avec l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales.
"Un dépôt de munitions a pris feu près du village de Timonovo", situé à moins de 50 km de la frontière ukrainienne dans la province de Belgorod, a déclaré dans un communiqué le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.
Cet incendie intervient quelques jours après des explosions sur une base militaire et un dépôt de munitions situés en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, la Russie reconnaissant dans ce dernier cas un acte de "sabotage".
Les combats se poursuivent par ailleurs dans la région de Kharkiv (nord-est), où les Ukrainiens ont accusé les Russes d'avoir bombardé des quartiers d'habitation, y faisant six morts jeudi, après 13 la veille au soir, et des dizaines de blessés au total.
Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, cette cité, la deuxième plus grande d'Ukraine, est régulièrement pilonnée par les soldats russes, qui n'ont jamais réussi à s'en emparer. Des centaines de civils ont été tués dans cette région, selon les autorités.
Dans le sud, une personne est morte et deux autres ont été blessées après une frappe à Mykolaïv, a annoncé son maire, Oleksandr Senkevytch.
La rencontre Zelensky-Erdogan-Guterres intervient sur fond de multiplication des tractations pour permettre la reprise des exportations de céréales d'Ukraine, un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux.
M. Guterres a promis jeudi que son organisation allait s'efforcer d'"intensifier" les exportations de céréales ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, celles-ci étant cruciales pour l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays d'Afrique.
Elles ont été bloquées pendant plusieurs mois à la suite de l'invasion russe, faisant planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale.
En juillet, un accord signé par la Russie et l'Ukraine et validé par les Nations unies et la Turquie, a permis de reprendre ces exportations.
M. Erdogan, qui se pose en médiateur sur ce sujet, est allé début août en parler en Russie avec le président Vladimir Poutine.
Un premier navire humanitaire affrété par l'ONU, chargé de 23.000 tonnes de blé, a quitté mardi l'Ukraine, en direction de l'Ethiopie.
Jeudi, un bâtiment chargé de céréales a appareillé, le 25e depuis la signature de l'accord, ont annoncé les autorités portuaires ukrainiennes.
Un navire russe transportant des céréales ukrainiennes volées est toutefois arrivé en Syrie, a affirmé jeudi l'ambassade d'Ukraine au Liban, après que plusieurs céréaliers ont fait polémique en accostant dans le pays en guerre.
burx-emd-bds/ial/blb
Ukraine: endommager la centrale de Zaporijjia serait "un suicide", avertit l'ONU #
Le secrétaire général de l'ONU a averti jeudi que tout dégât à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit craindre un "nouveau Tchernobyl", lors d'une rencontre à Lviv avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Nous devons dire les choses telles qu'elles sont: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré Antonio Guterres, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe.
Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, il a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit".
De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien de la Turquie à l'Ukraine et s'est alarmé du danger d'un "nouveau Tchernobyl", en référence au plus important accident nucléaire civil.
Le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl avait explosé le 26 avril 1986, dégageant un nuage radioactif qui s'est propagé sur toute l'Europe.
"Alors qu'on poursuit nos efforts pour une solution, nous avons été et continuons d'être du côté de nos amis ukrainiens", a affirmé M. Erdogan avant d'ajouter qu'il ne veut pas d'un "nouveau Tchernobyl".
Occupée depuis début mars, cette centrale dans le sud du pays est la proie depuis fin juillet de bombardements dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Le président Zelensky a estimé jeudi que la visite à Lviv de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan était un "message puissant de soutien" pour son pays.
Il a exclu toute négociation de paix avec Moscou sans le retrait préalable des troupes russes du territoire de l'Ukraine.
"Des gens qui tuent, violent, frappent nos villes civiles avec des missiles de croisière chaque jour ne peuvent pas vouloir la paix. Ils devraient d'abord quitter notre territoire, ensuite on verra", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse à Lviv, disant "ne pas faire confiance à la Russie".
Dans la matinée, l'armée russe a assuré n'avoir pas déployé d'"armes lourdes" dans et autour de la centrale de Zaporijjia, contrairement à ce qu'affirme Kiev.
L'Ukraine reproche également à la Russie d'utiliser la centrale comme base de tir sur les positions ukrainiennes, ce que Moscou dément.
A l'inverse, la Russie dit que les militaires ukrainiens veulent tirer avec leur artillerie sur la centrale pour ensuite l'accuser d'avoir causé un accident nucléaire.
De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a annoncé sur Twitter que le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, lui a dit être "prêt" à se rendre à la centrale à la tête d'une délégation.
La veille, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, avait jugé "urgent" une telle inspection de l'AIEA.
Les combats se poursuivent pendant ce temps dans la région de Kharkiv (nord-est), où les Ukrainiens ont accusé les Russes d'avoir bombardé des quartiers d'habitation, y faisant six morts jeudi, après 13 la veille au soir, et des dizaines de blessés au total.
"La nuit dernière et ce matin ont été les moments les plus tragiques à Kharkiv depuis le début de la guerre", a déclaré son maire Igor Terekhov, signalant que vendredi serait une journée de deuil en hommage aux victimes.
Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, cette cité, la deuxième plus grande d'Ukraine, est régulièrement pilonnée par les soldats russes, qui n'ont jamais réussi à s'en emparer. Des centaines de civils ont été tués dans cette région, selon les autorités.
Dans le sud, une personne est morte et deux autres ont été blessées après une frappe à Mykolaïv, a annoncé son maire, Oleksandr Senkevytch.
La rencontre Zelensky-Erdogan-Guterres intervient sur fond de multiplication des tractations pour permettre la reprise des exportations de céréales d'Ukraine, un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux.
M. Guterres a promis jeudi que son organisation allait s'efforcer "d'intensifier" les exportations de céréales ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, celles-ci étant cruciales pour l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays d'Afrique.
Elles ont été bloquées pendant plusieurs mois à la suite de l'invasion russe, faisant planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale.
En juillet, un accord signé par la Russie et l'Ukraine et validé par les Nations unies et la Turquie, a permis de reprendre ces exportations.
M. Erdogan, qui se pose en médiateur sur ce sujet, est allé début août en parler en Russie avec le président Vladimir Poutine.
Un premier navire humanitaire affrété par l'ONU, chargé de 23.000 tonnes de blé, a quitté mardi l'Ukraine, en direction de l'Ethiopie.
Jeudi, un bâtiment chargé de céréales a appareillé, le 25e depuis la signature de l'accord, ont annoncé les autorités portuaires ukrainiennes.
Au total, "plus de 600.000 tonnes de produits agricoles ukrainiens" ont depuis transité par le "corridor céréalier" à partir des ports d'Odessa, de Pivdenny et de Tchornomorsk, ont-elles ajouté.
Un navire russe transportant des céréales ukrainiennes volées est toutefois arrivé en Syrie, a affirmé jeudi l'ambassade d'Ukraine au Liban, après que plusieurs céréaliers ont fait polémique en accostant dans le pays en guerre.
burx-emd-bds/ial/blb
Pas de paix avec la Russie avant le retrait des troupes (Zelensky) #
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exclu jeudi toute négociation de paix avec Moscou sans le retrait préalable des troupes russes du territoire de l'Ukraine.
"Des gens qui tuent, violent, frappent nos villes civiles avec des missiles de croisière chaque jour ne peuvent pas vouloir la paix. Ils devraient d'abord quitter notre territoire, ensuite on verra", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse à Lviv, disant "ne pas faire confiance à la Russie".
dg-pop/blb
Erdogan affirme son soutien à l'Ukraine et s'alarme du danger d'un "nouveau Tchernobyl" #
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé jeudi le soutien d'Ankara à Kiev et s'est alarmé du risque d'une catastrophe de centrale nucléaire lors sa première visite en Ukraine depuis l'invasion russe.
"Alors qu'on poursuit nos efforts pour une solution, nous avons été et continuons à être du côté de nos amis ukrainiens", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse commune avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres à Lviv, en Ukraine.
"Nous sommes inquiets. Nous ne voulons pas vivre un nouveau Tchernobyl", a aussi déclaré le chef de l'Etat turc en référence à la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie.
M. Erdogan a précisé que la question de l'échange de prisonniers entre l'Ukraine et la Russie a aussi été débattue lors du sommet.
"Je veux préciser que c'est un sujet important pour nous. (...). Nous allons continuer à avoir des discussions à ce sujet avec M. Poutine", a-t-il affirmé.
Le président turc avait rencontré pour la dernière fois son homologue russe, Vladimir Poutine, le 5 août, à Sotchi, en Russie.
Tout en condamnant rapidement l'offensive russe, la Turquie a opté pour la neutralité entre les deux pays et ne s'est pas jointe aux sanctions occidentales contre Moscou.
Ankara fournit également à l'Ukraine ses fameux drones de combats Bayraktar-TB2 à l'efficacité prouvée face aux chars russes.
bg/thm
Ukraine: endommager la centrale nucléaire de Zaporijjia serait un "suicide" (Guterres) #
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a averti jeudi que tout dégât porté à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de bombarder le site.
"Nous devons le dire tel que c'est: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré M. Guterres lors d'une visite à Lviv, dans l'Ouest de l'Ukraine, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe.
Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, il a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit".
"Un accord est nécessaire de toute urgence pour rétablir Zaporijjia en tant qu'infrastructure purement civile et pour assurer la sécurité de la région", a encore dit M. Guterres.
Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement des bombardements qui ont ciblé cette centrale nucléaire située dans le sud de l'Ukraine et occupée depuis mars par les troupes russes, faisant resurgir le spectre d'une catastrophe majeure en Europe.
L'Ukraine accuse depuis des semaines Moscou de stocker des armes lourdes dans la centrale de Zaporijjia et de l'utiliser comme base de frappes sur les positions ukrainiennes. Elle assure aussi que les forces russes tirent sur la centrale qu'ils occupent dans le but d'accuser Kiev de ces bombardements.
Moscou a démenti jeudi avoir déployé des armes lourdes dans la centrale et dit n'y avoir que des unités assurant la sécurité. La Russie accuse en retour Kiev de préparer une "provocation retentissante" sur place à l'occasion de la visite en Ukraine du secrétaire général de l'ONU.
Elle avait précédemment évoqué des attaques de drones ukrainiens sur la centrale, qui avaient provoqué des incendies.
Pour garantir la sécurité du site et permettre une mission d'inspection, Antonio Guterres et les Etats-Unis ont appelé jeudi dernier à la mise en place d'une zone démilitarisée autour de la centrale, demande de longue date de l'Ukraine.
bur-pop/thm
Ukraine: l'ONU veut "intensifier" les exportations de céréales avant l'hiver #
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a promis jeudi que son organisation allait s'efforcer "d'intensifier" les exportations de céréales ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, celles-ci étant cruciales pour l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays d'Afrique.
"Nous ferons de notre mieux pour intensifier nos opérations afin de faire face aux difficultés de l'hiver à venir", a déclaré M. Guterres à l'issue d'une rencontre trilatérale à Lviv, dans l'Ouest de l'Ukraine, avec les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan.
Au total, 25 navires chargés de céréales ont jusqu'à présent quitté les ports ukrainiens depuis la signature d'un accord par Kiev et Moscou sous égide de l'ONU et de la Turquie.
Le blocus de ces exportations pendant des mois après l'invasion russe avait provoqué une flambée des prix alimentaires et fait craindre une famine dans certains pays.
Il n'y a pas de solution à la crise alimentaire mondiale sans garantir le plein accès mondial aux produits alimentaires ukrainiens et aux aliments et engrais russes", a souligné M. Guterres jeudi.
Il s'est félicité d'un "début de stabilisation" des marchés dans ce secteur depuis l'accord entre la Russie et l'Ukraine, deux des plus gros exportateurs mondiaux de céréales.
"Ne nous faisons pas d'illusion: il y a encore un long chemin avant que cela ne se traduise dans la vie quotidienne des gens, dans leur boulangerie et sur les marchés", a-t-il nuancé, pointant du doigt les "chaînes d'approvisionnement perturbées" et les "coûts de l'énergie et du transport inacceptables".
bur-pop/thm
Ukraine: endommager la centrale nucléaire de Zaporijjia serait un "suicide" (Guterres) #
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a averti jeudi que tout dégât porté à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine serait un "suicide", alors que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de bombarder le site.
"Nous devons le dire tel que c'est: tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré M. Guterres lors d'une visite à Lviv, dans l'Ouest de l'Ukraine, appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe.
bur-pop/thm
Ukraine: l'ONU veut "intensifier" les exportations de céréales avant l'hiver #
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a promis jeudi que son organisation allait s'efforcer "d'intensifier" les exportations de céréales ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, celles-ci étant cruciales pour l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays d'Afrique.
"Nous ferons de notre mieux pour intensifier nos opérations afin de faire face aux difficultés de l'hiver à venir", a déclaré M. Guterres à l'issue d'une rencontre trilatérale à Lviv, dans l'Ouest de l'Ukraine, avec les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan.
bur-pop/thm
Ukraine : rencontre Zelensky-Erdogan-Guterres, inquiétudes sur la centrale de Zaporijjia #
Les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres se sont retrouvés jeudi à Lviv pour discuter du récent accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes, et de la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dont le sort inquiète le monde.
Le président Zelensky a estimé jeudi que la visite à Lviv de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan était un "message puissant de soutien" pour son pays.
Dans la matinée, l'armée russe a assuré n'avoir pas déployé d'"armes lourdes" dans et autour de la centrale de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, la plus grande d'Europe.
L'Ukraine, qui évoque la présence d'"armes lourdes" russes, reproche également à la Russie d'utiliser la centrale comme base de tir sur les positions ukrainiennes, ce que Moscou dément.
A l'inverse, la Russie dit que les militaires ukrainiens veulent tirer avec leur artillerie sur la centrale pour ensuite l'accuser d'avoir causé un accident nucléaire.
Occupée depuis début mars, la centrale est la proie depuis fin juillet de bombardements dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
L'ONU doit "assurer la sécurité de ce site stratégique, sa démilitarisation et sa libération complète des troupes russes", a estimé dans l'après-midi M. Zelensky, dénonçant la "terreur délibérée" provoquée par la Russie, qui "peut avoir des conséquences catastrophiques majeures pour le monde entier".
De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a annoncé sur Twitter que le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, lui a dit être prêt à se rendre à la centrale de Zaporijjia à la tête d'une délégation.
"Il m'a fait savoir qu'il était prêt, à l'invitation de l'Ukraine, à mener une délégation de l'AIEA à la centrale nucléaire de Zaporijjia", a souligné M. Kouleba.
La veille, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, avait jugé "urgent" une telle inspection de l'AIEA.
Les combats se poursuivent pendant ce temps dans la région de Kharkiv (nord-est), où les Ukrainiens ont accusé les Russes d'avoir bombardé des quartiers d'habitation, y faisant six morts jeudi, après 13 la veille au soir, et des dizaines de blessés au total.
"La nuit dernière et ce matin ont été les moments les plus tragiques à Kharkiv depuis le début de la guerre", a déclaré son maire Igor Terekhov, signalant que vendredi serait une journée de deuil en hommage aux victimes
Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, cette cité, la deuxième plus grande d'Ukraine, est régulièrement pilonnée par les soldats russes, qui n'ont jamais réussi à s'en emparer. Des centaines de civils ont été tués dans cette région, selon les autorités.
Dans le sud, une personne et morte et deux autres ont été blessées et hospitalisées après une frappe à Mykolaïv, a annoncé son maire, Oleksandr Senkevytch.
Sur le front diplomatique, Antonio Guterres se trouve en Ukraine depuis mercredi, avait annoncé le président ukrainien.
"Nous travaillerons ensemble pour parvenir aux résultats nécessaires pour l'Ukraine", avait ajouté M. Zelensky qui réclame plus d'aide financière et matérielle pour son pays et des sanctions plus sévères envers Moscou.
La rencontre Zelensky-Erdogan-Guterres intervient sur fond de multiplication des tractations pour permettre la reprise des exportations de céréales d'Ukraine, un de leurs principaux producteurs et exportateurs mondiaux.
Elles ont été bloquées pendant plusieurs mois à la suite de l'invasion russe, faisant planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale.
En juillet, un accord signé par la Russie et l'Ukraine et validé par les Nations unies et la Turquie, a permis de recommencer ces exportations.
M. Erdogan, qui se pose en médiateur sur ce sujet, est allé début août en parler en Russie avec le président Vladimir Poutine.
Un premier navire humanitaire affrété par l'ONU, chargé de 23.000 tonnes de blé, a à cet égard quitté mardi l'Ukraine - en direction de l'Ethiopie -.
Jeudi, un bâtiment chargé de céréales a appareillé de ce pays, le 25e depuis la signature de l'accord, ont annoncé les autorités portuaires ukrainiennes.
Au total, "plus de 600.000 tonnes de produits agricoles ukrainiens" ont depuis transité par le "corridor céréalier" à partir des ports d'Odessa, de Pivdenny et de Tchornomorsk, ont-elles ajouté.
Un navire russe transportant des céréales ukrainiennes volées est toutefois arrivé en Syrie, a affirmé jeudi l'ambassade d'Ukraine au Liban, après que plusieurs céréaliers ont fait polémique en accostant dans le pays en guerre.
L'Ukraine accuse régulièrement la Russie de piller des entrepôts de céréales après l'invasion de son territoire.
Vendredi, M. Guterres prévoit d'aller à Odessa, puis en Turquie pour visiter le Centre de coordination conjointe (CCC) qui supervise l'application de l'accord.
La Russie a par ailleurs annoncé avoir déployé jeudi des avions équipés de missiles hypersoniques dernier cri à Kaliningrad, une enclave russe entourée de pays de l'Otan où le conflit en Ukraine a exacerbé les tensions.
burx-emd-bds/ial/thm
La visite d'Erdogan en Ukraine est un "message puissant de soutien" (Zelensky) #
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que la visite à Lviv de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan était un "message puissant de soutien" pour son pays, confronté à une invasion russe.
"La visite du président de la Turquie en Ukraine est un message puissant de soutien venant d'un pays aussi important", a indiqué sur Telegram M. Zelensky, disant avoir discuté avec son homologue des exportations de céréales et de la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
bur-pop/tbm/thm
Ukraine : six morts dans le nord-est avant la rencontre Zelensky-Erdogan-Guterres #
Les forces russes ont continué à bombarder jeudi matin le nord-est de l'Ukraine, tuant au moins six personnes, quelques heures avant une rencontre entre les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
A Lviv, dans l'ouest du territoire ukrainien, les trois hommes doivent notamment discuter du récent accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes, du "besoin d'une solution politique" au conflit et de la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, a précisé le porte-parole des Nations unies Stephane Dujarric.
Dans la matinée, l'armée russe a assuré n'avoir pas déployé d'"armes lourdes" dans et autour de cette centrale du sud de l'Ukraine, la plus grande d'Europe, dont le sort inquiète. Occupée depuis début mars, elle est la proie depuis fin juillet de bombardements dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
L'ONU doit "assurer la sécurité de ce site stratégique, sa démilitarisation et sa libération complète des troupes russes", a pour sa part estimé dans l'après-midi M. Zelensky, dénonçant la "terreur délibérée" provoquée par la Russie, qui "peut avoir des conséquences catastrophiques majeures pour le monde entier".
Les combats se poursuivent pendant ce temps dans la région de Kharkiv (nord-est), où les Ukrainiens ont accusé les Russes d'avoir bombardé des quartiers d'habitation, y faisant six morts jeudi, après 13 la veille au soir, et des dizaines de blessés au total.
"La nuit dernière et ce matin ont été les moments les plus tragiques à Kharkiv depuis le début de la guerre", a déclaré son maire Igor Terekhov, signalant que vendredi serait une journée de deuil en hommage aux victimes
Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, cette cité, la deuxième plus grande d'Ukraine, est régulièrement pilonnée par les soldats russes, qui n'ont jamais réussi à s'en emparer. Des centaines de civils ont été tués dans cette région, selon les autorités.
Dans le sud, une personne et morte et deux autres ont été blessées et hospitalisées après une frappe à Mykolaïv, a annoncé son maire, Oleksandr Senkevytch.
Sur le front diplomatique, Antonio Guterres est arrivé mercredi en Ukraine, a déclaré dans la soirée M. Zelensky.
"Nous travaillerons ensemble pour parvenir aux résultats nécessaires pour l'Ukraine", a ajouté le président ukrainien, qui réclame plus d'aide financière et matérielle pour son pays et des sanctions plus sévères envers Moscou.
La rencontre Zelensky-Erdogan-Guterres intervient sur fond de multiplication des tractations pour permettre la reprise des exportations de céréales d'Ukraine, un de leurs principaux producteurs et exportateurs mondiaux.
Elles ont été totalement bloquées pendant plusieurs mois à la suite de l'invasion russe, faisant planer le spectre d'une crise alimentaire mondiale.
En juillet, un accord signé par la Russie et l'Ukraine et validé par les Nations unies et la Turquie, a permis de recommencer ces exportations.
M. Erdogan, qui se pose en médiateur sur ce sujet, est allé début août en parler en Russie avec le président Vladimir Poutine.
Un premier navire humanitaire affrété par l'ONU, chargé de 23.000 tonnes de blé, a à cet égard quitté mardi l'Ukraine - en direction de l'Ethiopie -.
Jeudi, un bâtiment chargé de céréales a appareillé de ce pays, le 25e depuis la signature de l'accord, ont annoncé les autorités portuaires ukrainiennes.
Au total, "plus de 600.000 tonnes de produits agricoles ukrainiens" ont depuis transité par le "corridor céréalier" à partir des ports d'Odessa, de Pivdenny et de Tchornomorsk, ont-elles ajouté.
Vendredi, M. Guterres prévoit d'aller à Odessa, puis en Turquie pour visiter le Centre de coordination conjointe (CCC) qui supervise l'application de l'accord.
Dans le sud, la situation restait tendue autour de la centrale de Zaporijjia.
Jeudi, l'armée russe a martelé que "seules des unités assurant la sécurité" se trouvaient là-bas.
L'Ukraine, qui évoque de son côté la présence d'"armes lourdes" russes, reproche également à la Russie d'utiliser la centrale comme base de tir sur les positions ukrainiennes, ce que Moscou dément.
A l'inverse, la Russie dit que les militaires ukrainiens veulent tirer avec leur artillerie sur la centrale pour ensuite l'accuser d'avoir causé un accident nucléaire, alors que "les forces armées russes prennent toutes les mesures nécessaires" pour y assurer la sécurité.
Il y a une semaine, M. Guterres et les Etats-Unis avaient appelé à la mise en place d'une zone démilitarisée autour du site pour garantir sa sécurité.
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a qunt à lui jugé mercredi "urgent" que "toutes les forces russes" s'en retirent et qu'une "inspection" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) y ait lieu.
La Russie a par ailleurs annoncé avoir déployé jeudi des avions équipés de missiles hypersoniques dernier cri à Kaliningrad, une enclave russe entourée de pays de l'Otan où le conflit en Ukraine a exacerbé les tensions.
burx-emd-bds
Ukraine: Zelensky appelle l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia #
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie et visée par plusieurs bombardements, en recevant le secrétaire général Antonio Guterres.
M. Zelensky a dénoncé sur Telegram la "terreur délibérée" provoquée par la Russie, qui "peut avoir des conséquences catastrophiques majeures pour le monde entier".
"L'ONU doit donc assurer la sécurité de ce site stratégique, sa démilitarisation et sa libération complète des troupes russes", a-t-il ajouté.
Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement des bombardements qui ont ciblé la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), la plus grande d'Europe, sous contrôle de l'armée russe depuis mars, faisant resurgir le spectre d'une catastrophe majeure en Europe.
L'Ukraine accuse depuis des semaines Moscou de stocker des armes lourdes dans la centrale de Zaporijjia et de l'utiliser comme base de frappes sur les positions ukrainiennes. Elle assure aussi que les forces russes tirent sur la centrale qu'ils occupent dans le but d'accuser Kiev de ces bombardements.
Moscou a démenti jeudi avoir déployé des armes lourdes dans la centrale et dit n'y avoir que des unités assurant la sécurité. La Russie accuse en retour Kiev de préparer une "provocation retentissante" sur place à l'occasion de la visite en Ukraine du secrétaire général de l'ONU.
Pour garantir la sécurité du site et permettre une mission d'inspection, Antonio Guterres et les Etats-Unis ont appelé jeudi dernier à la mise en place d'une zone démilitarisée autour de la centrale, demande de longue date de l'Ukraine.
bur-pop/tbm/thm
Ukraine: Zelensky appelle l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia #
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi l'ONU à "assurer la sécurité" de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie et visée par plusieurs bombardements, en recevant le secrétaire général Antonio Guterres.
M. Zelensky a dénoncé sur Telegram la "terreur délibérée" provoquée par la Russie, qui "peut avoir des conséquences catastrophiques majeures pour le monde entier". "L'ONU doit donc assurer la sécurité de ce site stratégique, sa démilitarisation et sa libération complète des troupes russes", a-t-il ajouté.
bur-pop/tbm/thm
Un 25e navire chargé de céréales a quitté l'Ukraine #
Un 25e navire chargé de céréales a quitté jeudi l'Ukraine depuis la signature d'un accord avec les Nations Unies et la Turquie ayant permis de lever le blocus de la Russie, ont annoncé jeudi les autorités ukrainiennes, un signe que ce "corridor sécurisé" semble fonctionner.
"Le cargo I MARIA est parti du port de Tchornomorsk, 33.000 tonnes de maïs étaient chargées à bord. Le cargo est en route pour l'Afrique du Nord, il arrivera en Egypte dans quelques jours", ont indiqué sur Facebook les autorités portuaires ukrainiennes.
"Plus de 600.000 tonnes de produits agricoles ukrainiens ont transité par le 'corridor céréalier' (...). 25 navires transportant des produits ukrainiens ont quitté les ports d'Odessa, de Pivdenny et de Tchornomorsk", ont-elles ajouté.
Les exportations de céréales d'Ukraine, un des principaux producteurs et exportateurs au monde, ont été bloquées pendant plusieurs mois en raison de l'invasion russe, faisant craindre une crise alimentaire mondiale.
En juillet, un accord signé par la Russie et l'Ukraine, et validé par les Nations Unies et la Turquie, a permis la reprise des exportations.
Les navires doivent emprunter un couloir sécurisé pour circuler en mer Noire puis être inspectés par le Centre de coordination conjointe (CCC) avant d'être autorisés à franchir le détroit du Bosphore.
Le premier navire à quitter l'Ukraine dans le cadre de cet accord, le Razoni, avait pris la mer le 1er août. Il a fallu cinq jours pour qu'un second cargo parte mais le rythme de départ des bateaux a depuis accéléré.
Mardi, le premier navire humanitaire affrété par l'ONU pour transporter des céréales ukrainiennes a quitté mardi le port de Pivdenny avec 23.000 tonnes de blé.
Il doit être débarqué à Djibouti puis livré en Ethiopie, en proie à la sécheresse et dont la région rebelle du Tigré traverse actuellement "la pire catastrophe (humanitaire) dans le monde", selon le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
tbm/thm
Ukraine: 5 morts dans le nord-est avant la rencontre Zelensky-Erdogan-Guterres #
Les forces russes ont continué à bombarder jeudi matin le nord-est de l'Ukraine, tuant au moins 5 personnes selon Kiev, quelques heures avant une rencontre entre les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres dans l'ouest du pays.
A Lviv, les trois hommes doivent notamment discuter du récent accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes, "du besoin d'une solution politique" au conflit et de la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, a précisé le porte-parole de l'ONU Stephane Dujarric.
Jeudi matin, l'armée russe a assuré jeudi n'avoir pas déployé "d'armes lourdes" dans et autour de la centrale nucléaire, la plus grande d'Europe, située dans le sud et dont le sort inquiète. Occupée depuis début mars par l'armée russe, elle est visée par des bombardements dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.
Les combats se poursuivent pendant ce temps dans la région de Kharkiv (nord-est), où les autorités ont accusé les forces russes d'avoir bombardé des quartiers résidentiels et tué 5 personnes jeudi matin, après 7 mercredi soir.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, des bombardements russes sur des immeubles résidentiels ont fait trois morts et 18 blessés à Kharkiv, et deux autres morts dans la ville de Krasnograd, à environ 80 km au sud, selon les services de secours et le gouverneur de la région, Oleg Sinegoubov.
La veille au soir, selon Kiev, un missile russe a touché un immeuble résidentiel de trois étages de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine. Son maire, Igor Terekhov, y a recensé "sept morts et dix-sept blessés". M. Zelensky avait dénoncé plus tôt une "attaque ignoble et cynique".
Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, Kharkiv est régulièrement pilonnée par l'armée russe, qui n'a jamais réussi à s'en emparer. Des centaines de civils ont été tués dans cette région, selon les autorités.
Sur le front diplomatique, Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est arrivé mercredi en Ukraine, a annoncé dans la soirée M. Zelensky.
"Nous travaillerons ensemble pour parvenir aux résultats nécessaires pour l'Ukraine", a ajouté le président ukrainien, qui réclame plus d'aide financière et matérielle pour son pays et des sanctions plus sévères envers Moscou.
La rencontre Zelensky-Erdogen-Guterres intervient alors que les tractations se multiplient, avec la Turquie en médiateur entre la Russie et l'Ukraine, pour permettre l'exportation de céréales malgré le conflit.
Début août, le chef de l'Etat turc est allé évoquer le sujet avec le président russe Vladimir Poutine à Sotchi (Russie), sur les rives de la mer Noire.
Vendredi, M. Guterres prévoit d'aller à Odessa, un des trois ports utilisés dans le cadre de l'accord d'exportation de céréales, puis en Turquie pour visiter le Centre de coordination conjointe (CCC) chargé de superviser cet accord.
Selon les Nations Unies, entre le 1er et le 15 août, 21 vraquiers ont été autorisés à prendre la mer. Ils transportaient au total 563.317 tonnes de matières premières agricoles, dont 451.481 tonnes de maïs.
Mais le premier navire humanitaire affrété par l'ONU, chargé de 23.000 tonnes de blé, a quitté l'Ukraine seulement mardi en direction de l'Ethiopie dans le cadre de cet accord conclu en juillet sous l'égide de l'ONU avec une médiation turque.
L'Ukraine et la Russie comptent parmi les plus gros exportateurs mondiaux de céréales, qui connaissent une flambée des cours depuis l'invasion russe le 24 février.
Selon le Programme alimentaire mondial, un nombre record de 345 millions de personnes dans 82 pays sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, tandis que jusqu'à 50 millions de personnes dans 45 pays risquent de sombrer dans la famine sans aide humanitaire.
Dans le sud, la situation restait tendue autour de Zaporijjia.
Jeudi, l'armée russe a assuré jeudi n'avoir pas déployé "d'armes lourdes" dans et autour de la centrale nucléaire, comme Kiev l'en accuse. "Seules des unités assurant la sécurité se trouvent là-bas", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
L'Ukraine accuse également Moscou d'utiliser la centrale comme base de tir sur les positions ukrainiennes, ce que la Russie dément.
Moscou accuse de son côté Kiev de vouloir tirer avec son artillerie sur la centrale pour ensuite accuser la Russie d'avoir causé un accident nucléaire.
"Les forces armées russes prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a ajouté le ministère russe, en accusant Kiev de vouloir préparer jeudi "une provocation retentissante" sur place à l'occasion de la visite d'Antonio Guterres en Ukraine.
Jeudi dernier, M. Guterres et les Etats-Unis avaient appelé à la mise en place d'une zone démilitarisée autour de la centrale pour garantir la sécurité du site et permettre une mission d'inspection.
Depuis fin juillet, la Russie et l'Ukraine se rejettent la responsabilité de plusieurs bombardements qui ont touché la centrale nucléaire.
L'Ukraine doit se préparer à "tous les scénarios", a averti mercredi le ministre ukrainien de l'Intérieur.
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a jugé mercredi "urgent" qu'une "inspection" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ait lieu à la centrale.
L'occupation du site par les soldats russes "constitue une grave menace pour sa sécurité et augmente les risques d'accident ou d'incident nucléaire (...) Il est urgent d'autoriser une inspection de l'AIEA et d'obtenir le retrait de toutes les forces russes", a estimé M. Stoltenberg, lors d'une conférence de presse en Belgique.
burx-emd/pz
Ukraine: quatre morts dans de nouvelles frappes russes sur Kharkiv et sa région #
Quatre personnes ont été tuées et 20 blessées jeudi matin dans des frappes russes ayant touché Kharkiv et une autre ville proche, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités régionales, au lendemain de frappes ayant fait sept morts.
"Autour de 04H30 (01H30 GMT), l'ennemi a lancé huit missiles de la ville de Belgorod (en Russie) vers Kharkiv", a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région, Oleg Sinegoubov, indiquant que ces missiles s'étaient abattus sur plusieurs quartiers de la ville.
"Dans le quartier de Slobidsky, un des missiles a touché un immeuble résidentiel. Le bâtiment est partiellement détruit. Selon les données préliminaires, deux personnes sont mortes, 18 ont été blessées dont deux enfants", a-t-il indiqué.
Il a ajouté qu'une attaque de missiles avait aussi touché la ville de Krasnograd vers 04H00, environ 80 kilomètres au sud de Kharkiv, faisant deux autres morts.
"Plusieurs immeubles résidentiels ont été détruits, plus de 10 bâtiments endommagés. Deux civils ont été tués, deux blessés dont un enfant de 12 ans", a-t-il indiqué.
Ces frappes interviennent alors que le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le président turc Recep Tayyip Erdogan et l'ukrainien Volodymyr Zelensky doivent se rencontrer jeudi à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine.
Mercredi soir, sept personnes selon un bilan actualisé avaient déjà été tuées dans un bombardement russe sur Kharkiv.
Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière avec la Russie dans le nord-est de l'Ukraine, Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, est régulièrement pilonnée par l'armée russe depuis le début de l'invasion fin février, mais les troupes de Moscou n'ont jamais réussi à prendre la ville.
Des centaines de civils ont été tués dans la région de Kharkiv depuis le début de la guerre, selon le décompte des autorités.
tbm/pz
Ukraine: Guterres et Erdogan rencontrent Zelensky, au moins 7 morts à Kharkiv #
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres doit rencontrer jeudi les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, presque six mois après son invasion par la Russie, dont une frappe mercredi à Kharkiv a fait au moins sept morts.
Les trois hommes discuteront du récent accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes mais aussi "du besoin d'une solution politique à ce conflit", a précisé le porte-parole de l'ONU Stephane Dujarric. "Je n'ai aucun doute (sur le fait) que la question de la centrale nucléaire (de Zaporijjia) et d'autres seront également abordées".
Dans sa traditionnelle déclaration du soir, M. Zelensky a indiqué mercredi que M. Guterres était "déjà arrivé en Ukraine. Nous travaillerons ensemble pour parvenir aux résultats nécessaires pour l'Ukraine".
Le secrétaire général doit également s'entretenir en bilatéral avec M. Zelensky. Il a ensuite prévu de se rendre vendredi à Odessa, un des trois ports utilisés dans le cadre de l'accord d'exportation de céréales, avant de se rendre en Turquie pour visiter le Centre de coordination conjointe (CCC) chargé de superviser cet accord.
Selon les Nations Unies, entre le 1er et le 15 août, 21 vraquiers ont été autorisés à prendre la mer. Ils transportaient au total 563.317 tonnes de matières premières agricoles, dont 451.481 tonnes de maïs.
Mais le premier navire humanitaire affrété par l'ONU, chargé de 23.000 tonnes de blé, a quitté l'Ukraine seulement mardi en direction de l'Ethiopie dans le cadre de cet accord conclu en juillet sous l'égide de l'ONU et grâce à une médiation turque.
L'Ukraine et la Russie comptent parmi les plus gros exportateurs mondiaux de céréales, qui connaissent une flambée des cours depuis l'invasion russe le 24 février.
Selon le Programme alimentaire mondial, un nombre record de 345 millions de personnes dans 82 pays sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, tandis que jusqu'à 50 millions de personnes dans 45 pays risquent de sombrer dans la famine sans aide humanitaire.
Le président ukrainien a poursuivi sa mobilisation tous azimuts sur le front diplomatique.
"La diplomatie dans l'intérêt de notre pays a été très active ces derniers jours", a relevé Volodymyr Zelensky mercredi soir, rapportant la tenue d'une cérémonie dans la journée pour accueillir les nouveaux ambassadeurs d'Espagne, de Belgique, du Kirghizstan et de Roumanie.
"Cinquante-cinq missions diplomatiques ont déjà repris leur travail", a-t-il souligné.
Il cherche à obtenir de l'aide financière et matérielle pour son pays et plaide aussi pour des sanctions plus sévères envers Moscou.
Sur le terrain, les combats se poursuivent et font de nouvelles victimes civiles comme à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, où selon les autorités du pays un missile a touché mercredi un immeuble résidentiel de trois étages pendant un bombardement russe provoquant "un puissant incendie".
"A ce stade, il y a sept morts et dix-sept blessés", a indiqué Igor Terekhov, maire de Kharkiv, revoyant à la hausse le précédent bilan de six morts et seize blessés.
M. Zelensky avait dénoncé plus tôt une "attaque ignoble et cynique".
Nouvelles frappes signalées dans la nuit de mercredi à jeudi: selon M. Terekhov, au moins cinq attaques de missiles ont eu lieu à partir de 04H32 locales contre plusieurs quartiers. Un "très gros incendie" sévit dans un bâtiment administratif, a-t-il précisé.
Le gouverneur régional Oleg Sinegoubov a rapporté "plusieurs incendies" du fait de ces frappes, qui ont fait au moins cinq blessés dont un enfant.
Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, Kharkiv est régulièrement pilonnée par l'armée russe mais elle n'a jamais réussi à s'en emparer. Des centaines de civils ont été tués dans cette région, selon les autorités.
La situation restait tendue autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée depuis début mars par l'armée russe et visée par des bombardements répétés. Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement de ces bombardements.
Des frappes ont atterri une fois près d'un bâtiment de stockage radioactif et, une autre fois, ont provoqué l'arrêt automatique d'un réacteur.
L'Ukraine doit se préparer à "tous les scénarios", a averti mercredi le ministre ukrainien de l'Intérieur.
"Personne ne pouvait prévoir que les troupes russes allaient tirer sur des réacteurs nucléaires à l'aide de chars. C'était du jamais vu", a accusé Denys Monastyrsky lors d'un déplacement à Zaporijjia, ville située à une cinquantaine de kilomètres à vol d'oiseau de cette installation.
"Nous devons nous préparer à tous les scénarios possibles", a-t-il prévenu, accusant la Russie d'être un "Etat terroriste (...) Tant que la Russie contrôle la centrale nucléaire de Zaporijjia, il y a de gros risques".
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a jugé mercredi "urgent" qu'une "inspection" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ait lieu à la centrale.
L'occupation du site par les soldats russes "constitue une grave menace pour sa sécurité et augmente les risques d'accident ou d'incident nucléaire (...) Il est urgent d'autoriser une inspection de l'AIEA et d'obtenir le retrait de toutes les forces russes", a estimé M. Stoltenberg, lors d'une conférence de presse en Belgique.
L'opérateur public ukrainien Energoatom a dénoncé une cyberattaque russe "sans précédent" contre son site mardi, en précisant toutefois que son fonctionnement n'avait pas été perturbé.
burx-elm/dth
Ukraine: Guterres et Erdogan rencontrent Zelensky, au moins 7 morts à Kharkiv #
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres doit rencontrer jeudi les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, pour discuter de la situation dans le pays presque six mois après son invasion par la Russie dont une frappe mercredi à Kharkiv a fait au moins sept morts.
Les trois hommes discuteront du récent accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes mais aussi "du besoin d'une solution politique à ce conflit", a précisé le porte-parole de l'ONU Stephane Dujarric. "Je n'ai aucun doute (sur le fait) que la question de la centrale nucléaire (de Zaporijjia) et d'autres seront également abordées".
Dans sa traditionnelle déclaration du soir, M. Zelensky a indiqué mercredi que M. Guterres était "déjà arrivé en Ukraine. Nous travaillerons ensemble pour parvenir aux résultats nécessaires pour l'Ukraine".
Le secrétaire général doit également s'entretenir en bilatéral avec M. Zelensky. Il a ensuite prévu de se rendre vendredi à Odessa, un des trois ports utilisés dans le cadre de l'accord d'exportation de céréales, avant de se rendre en Turquie pour visiter le Centre de coordination conjointe (CCC) chargé de superviser cet accord.
Selon les Nations Unies, entre le 1er et le 15 août, 21 vraquiers ont été autorisés à prendre la mer. Ils transportaient au total 563.317 tonnes de matières premières agricoles, dont 451.481 tonnes de maïs.
Mais le premier navire humanitaire affrété par l'ONU, chargé de 23.000 tonnes de blé, a quitté l'Ukraine seulement mardi en direction de l'Ethiopie dans le cadre de cet accord conclu en juillet sous l'égide de l'ONU et grâce à une médiation turque.
L'Ukraine et la Russie comptent parmi les plus gros exportateurs mondiaux de céréales, qui connaissent une flambée des cours depuis l'invasion russe le 24 février.
Selon le Programme alimentaire mondial, un nombre record de 345 millions de personnes dans 82 pays sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, tandis que jusqu'à 50 millions de personnes dans 45 pays risquent de sombrer dans la famine sans aide humanitaire.
Le président ukrainien a poursuivi sa mobilisation tous azimuts sur le front diplomatique.
"La diplomatie dans l'intérêt de notre pays a été très active ces derniers jours", a relevé Volodymyr Zelensky mercredi soir, rapportant la tenue d'une cérémonie dans la journée pour accueillir les nouveaux ambassadeurs d'Espagne, de Belgique, du Kirghizstan et de Roumanie.
"Cinquante-cinq missions diplomatiques ont déjà repris leur travail", a-t-il souligné.
Il cherche à obtenir de l'aide financière et matérielle pour son pays et plaide aussi pour des sanctions plus sévères envers Moscou.
Sur le terrain, les combats se poursuivent et font de nouvelles victimes civiles comme à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, où selon les autorités du pays un missile a touché mercredi un immeuble résidentiel de trois étages pendant un bombardement russe provoquant "un puissant incendie".
"A ce stade, il y a sept morts et dix-sept blessés", a indiqué Igor Terekhov, maire de Kharkiv, revoyant à la hausse le précédent bilan de six morts et seize blessés.
M. Zelensky avait dénoncé plus tôt une "attaque ignoble et cynique".
Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, Kharkiv est régulièrement pilonnée par l'armée russe mais elle n'a jamais réussi à s'en emparer. Des centaines de civils ont été tués dans cette région, selon les autorités.
La situation restait tendue autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée depuis début mars par l'armée russe et visée par des bombardements répétés. Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement de ces bombardements.
Des frappes ont atterri une fois près d'un bâtiment de stockage radioactif et, une autre fois, ont provoqué l'arrêt automatique d'un réacteur.
L'Ukraine doit se préparer à "tous les scénarios", a averti mercredi le ministre ukrainien de l'Intérieur.
"Personne ne pouvait prévoir que les troupes russes allaient tirer sur des réacteurs nucléaires à l'aide de chars. C'était du jamais vu", a accusé Denys Monastyrsky lors d'un déplacement à Zaporijjia, ville située à une cinquantaine de kilomètres à vol d'oiseau de cette installation.
"Nous devons nous préparer à tous les scénarios possibles", a-t-il prévenu, accusant la Russie d'être un "Etat terroriste (...) Tant que la Russie contrôle la centrale nucléaire de Zaporijjia, il y a de gros risques".
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a jugé mercredi "urgent" qu'une "inspection" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ait lieu à la centrale.
L'occupation du site par les soldats russes "constitue une grave menace pour sa sécurité et augmente les risques d'accident ou d'incident nucléaire (...) Il est urgent d'autoriser une inspection de l'AIEA et d'obtenir le retrait de toutes les forces russes", a estimé M. Stoltenberg, lors d'une conférence de presse en Belgique.
L'opérateur public ukrainien Energoatom a dénoncé une cyberattaque russe "sans précédent" contre son site mardi, en précisant toutefois que son fonctionnement n'avait pas été perturbé.
burx-elm/dth
Ukraine: six morts et seize blessés dans une frappe russe sur Kharkiv #
Au moins six personnes ont été tuées et seize blessées mercredi dans un bombardement russe sur Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, ont annoncé les autorités locales, le président Volodymyr Zelensky dénonçant une "attaque ignoble et cynique".
Le maire de Kharkiv, Igor Terekhov, avait dans un premier temps évoqué sur Telegram un bilan de trois morts et dix blessés, avant que le gouverneur régional Oleg Sinegoubov ne le revoit à la hausse.
"Malheureusement, le nombre de morts et de blessés à la suite du bombardement (...) a augmenté : six personnes sont mortes, seize ont été blessées", a indiqué M. Sinegoubov sur Telegram.
"Il y un puissant incendie sur les lieux de la frappe dans un immeuble d'habitation", a ajouté Igor Terekhov.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui évoqué un immeuble d'habitation "totalement détruit" dans la frappe. "Une attaque ignoble et cynique sur les civils qui n'a aucune justification et démontre l'impuissance de l'agresseur", a-t-il écrit sur Telegram. "Nous ne pardonnerons pas, nous nous vengerons".
Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe dans le nord-est de l'Ukraine, la ville de Kharkiv est régulièrement pilonnée par l'armée russe depuis le début de l'invasion fin février, mais les troupes de Moscou n'ont jamais réussi à prendre la cité.
Des centaines de civils ont été tués dans la région de Kharkiv depuis le début de la guerre, selon le décompte des autorités.
Les forces russes concentrent actuellement leur offensive sur l'Est et le Sud de l'Ukraine.
bur-pop/mm
Ukraine: trois morts et dix blessés dans une frappe russe sur Kharkiv (maire) #
Au moins trois personnes ont été tuées et dix blessées mercredi dans un bombardement russe sur Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, a annoncé son maire, en précisant que la frappe avait provoqué un incendie.
"A l'heure actuelle, les informations font état de trois morts et dix blessés", a indiqué Igor Terekhov sur Telegram. "il y un puissant incendie sur les lieux de la frappe dans un immeuble d'habitation", a-t-il ajouté.
Située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe dans le nord-est de l'Ukraine, la ville de Kharkiv est régulièrement pilonnée par l'armée russe depuis le début de l'invasion fin février, mais les troupes de Moscou n'ont jamais réussi à prendre la cité.
Des centaines de civils ont été tués dans la région de Kharkiv depuis le début de la guerre, selon le décompte des autorités.
Les forces russes concentrent actuellement leur offensive sur l'Est et le Sud de l'Ukraine.
bur-pop/mm
Ukraine: trois morts et 10 blessés dans une frappe russe sur Kharkiv (maire) #
Au moins trois personnes ont été tuées et 10 blessées mercredi dans un bombardement russe sur Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, a annoncé son maire, en précisant que la frappe avait provoqué un incendie.
"A l'heure actuelle, les informations font état de trois morts et 10 blessés", a indiqué Igor Terekhov sur Telegram. "il y un puissant incendie sur les lieux de la frappe dans un immeuble d'habitation", a-t-il ajouté.
bur-pop/mba
Nucléaire: "nous devons nous préparer à tous les scénarios" (ministre ukrainien) #
L'Ukraine doit se préparer à "tous les scénarios" à la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les troupes russes et visée par des bombardements répétés, a averti mercredi le ministre ukrainien de l'Intérieur.
Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement de ces bombardements, qui ont ciblé la plus grande centrale nucléaire d'Europe, sous contrôle de l'armée russe depuis mars, faisant resurgir le spectre d'une catastrophe majeure en Europe.
"Personne ne pouvait prévoir que les troupes russes allaient tirer sur des réacteurs nucléaires à l'aide de chars. C'était du jamais vu", a accusé Denys Monastyrsky lors d'un déplacement à Zaporijjia, ville du Sud située à une cinquantaine de kilomètres à vol d'oiseau de cette installation.
Après avoir assisté à des exercices de premiers secours en cas d'accident nucléaire, il a déclaré : "nous devons nous préparer à tous les scénarios possibles", accusant la Russie d'être un "Etat terroriste (...) Tant que la Russie contrôle la centrale nucléaire de Zaporijjia, il y a de gros risques".
Des dizaines de secouristes ukrainiens ont participé à cet exercice sous une chaleur de plomb, ont constaté des journalistes de l'AFP mercredi. Equipés de masques à gaz et de vêtements protecteurs avec des dosimètres, ils se sont entrainés à évacuer des blessés et nettoyer des véhicules contaminés.
Le patron l'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom, Petro Kotine, a estimé que jusqu'à 500 soldats russes, ainsi qu'une cinquantaine de véhicules militaires dont des blindés et des chars se trouvent à la centrale.
"Le pire, c'est que ces deux ou trois dernières semaines, ils ont placé ces véhicules dans la salle des machines des unité 1 et 2", où l'électricité est produite, a affirmé M. Kotine, qui est l'ex-directeur de cette installation.
L'Ukraine accuse depuis des semaines Moscou de stocker des armes lourdes dans la centrale de Zaporijjia et de l'utiliser comme base de frappes sur les positions ukrainiennes. Elle assure aussi que les forces russes tirent sur la centrale qu'ils occupent dans le but d'accuser Kiev de ces bombardements.
La Russie affirme pour sa part que Kiev a visé à plusieurs reprises, y compris à l'aide de drones, la centrale nucléaire, provoquant des incendies.
Il était impossible de vérifier ces informations de façon indépendante.
sv-ant/pop/mm
L'Ukraine menace de démanteler un pont reliant la Russie continentale à la Crimée #
L'Ukraine a menacé mercredi de démanteler le pont de Kertch, construit à grands frais par Moscou pour connecter la Russie à la péninsule annexée de Crimée, où ont eu lieu plusieurs explosions sur des bases militaires russes.
"Ce pont est une structure illégale et l'Ukraine n'a pas donné sa permission pour sa construction. Il porte préjudice à l'écologie de la péninsule et doit donc être démantelé. Peu importe comment: volontairement ou non", a écrit sur Telegram le conseiller de la présidence ukrainienne Mikhaïlo Podoliak.
Le pont de Kertch, qui avait été inauguré par le président russe Vladimir Poutine en mai 2018, a représenté un chantier colossal de deux ans coûteux pour bâtir les 19 kilomètres reliant la Russie continentale à la Crimée et désenclaver la péninsule quatre ans après son annexion par Moscou.
Cette menace voilée de M. Podoliak intervient après une série d'explosions survenues en Crimée, que la Russie utilise comme base arrière logistique pour son invasion de l'Ukraine lancée le 24 février.
Mardi, une attaque a visé un dépôt de munition sur une base militaire située près de Djankoï, dans le nord de la Crimée, Moscou évoquant un "acte de sabotage" sans pour autant en désigner les responsables.
Une semaine auparavant, des explosions étaient survenues sur l'aérodrome militaire russe de Saki, dans l'ouest de la péninsule, faisant un mort et plusieurs blessés.
Si l'Ukraine n'a pas reconnu sa responsabilité dans ces attaques, ses responsables n'ont pas manqué d'ironiser en suggérant que ces incidents étaient dus à des cigarettes mal éteintes ou à un piètre respect des normes anti-incendies.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait lui assuré que Kiev "n'abandonnera jamais" son intention de reprendre la Crimée à la Russie.
bur-pop/emp
En Ukraine, bataille pour le charbon malgré la guerre #
Quand les armées ukrainienne et russe se battent violemment pour le contrôle de l'est de l'Ukraine, des mineurs continuent non loin leur bataille dans les entrailles de la terre pour livrer du charbon à leur pays.
Après l'échec des troupes russes dans leur assaut sur Kiev, la capitale ukrainienne, les combats se sont concentrés depuis avril sur l'est industriel et le sud agricole du pays.
Près de Pavlograd, ville du centre-est de l'Ukraine, 4.000 ouvriers travaillent dans la mine dite des "Héros du cosmos", fondée il y a 43 ans lorsque le pays faisait encore partie de l'URSS.
Quelque 800 employés ont été mobilisés dans l'armée ukrainienne, alors que la guerre avec la Russie entrera bientôt dans son septième mois et que le front n'est qu'à 150 kilomètres.
Mais la production de la mine n'en a pas souffert, insistent les responsables. "Chacun est à sa place mais nous sommes avec eux par l'esprit", déclare Oleksandre Oksen, un chef de puits de 42 ans.
De l'extérieur, l'installation a des airs de campus universitaire. Les feuilles des saules ondulent, de l'eau jaillit à côté d'un jeu d'échecs géant dont les pièces arrivent à hauteur de taille.
Mais à 370 mètres de profondeur, dans une cage d'ascenseur gémissante toute la descente, la situation est tout autre.
La chaleur est étouffante, l'air saturé de poussières. Une légende raconte que la mine héberge un fantôme qui aide les ouvriers.
Mais même ici, la guerre les hante.
Les mineurs devant rendre leur téléphone au début de chaque quart de travail, ils ignorent les dernières informations - y compris d'éventuels bombardements qui pourraient frapper leurs familles et amis - jusqu'à leur retour à la surface six heures plus tard.
"En quittant la mine, la première chose qu'ils font est de décrocher le téléphone et d'appeler", explique Vassyl, le directeur de la mine, qui a demandé que son nom de famille ne soit pas dévoilé.
Après avoir plongé dans les tunnels, les travailleurs sont transportés en wagon sur 3,6 kilomètres avant de parcourir à pied un tunnel étroit, dans lequel des cages en métal rouillé retiennent les parois rocheuses.
Dans la galerie, un tapis roulant amène le charbon vers des chariots qui le transportent vers un ascenseur, puis vers la surface où il est livré aux centrales électriques.
Les galeries sont elles de plus en plus étroites à mesure qu'on s'enfonce, jusqu'à ne plus mesurer qu'un mètre de haut. Au fond, le dos voûté, Volodymyr Palienko, 33 ans, tente de réparer une machine métallique récoltant le charbon depuis la terre.
"Ce qui se passe dans notre pays affecte tout le monde", dit-il, car "tout le monde a des amis et des connaissances qui sont impliqués" dans la guerre.
jts/ant/tbm/emd