L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe "victime de torture" (ONG) #
L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe souffre de grave stress post-traumatique après avoir subi des "mauvais traitements" durant sa privation de liberté en Iran, et doit donc être reconnue par Londres comme "victime de torture", a plaidé vendredi une ONG ayant fait procéder à son évaluation médicale.
Condamnée en 2016 à cinq ans de prison pour sédition, ce qu'elle nie, Nazanin Zaghari-Ratcliffe a été libérée au bout de sa peine, le 7 mars, du bracelet électronique qu'elle portait depuis un an en raison de la pandémie.
Mais elle est de nouveau convoquée devant un tribunal iranien dimanche, ce qui a anéanti l'espoir de son mari et de sa fille Gabriella de son retour rapide à Londres, où ils vivent.
Selon ce rapport médical, commandé par l'ONG Redress et remis au chef de la diplomatie britannique, la binationale de 42 ans souffre de stress post-traumatique "grave et chronique", de dépression sévère et de trouble obsessionnel compulsif.
Cela s'explique par "son mauvais traitement" durant son emprisonnement, dont plus de huit mois à l'isolement, puis son assignation à résidence, ainsi qu'à "l'incertitude judiciaire continue" concernant son affaire et à la séparation de sa famille.
Elle a également développé des problèmes physiques durant son incarcération, comme des grosseurs dans la poitrine et des douleurs "qui n'ont pas été évalués ou soignés de manière adéquate", précise le document rédigé par le Conseil international pour la réhabilitation des victimes de la torture (IRCT) à la suite d'un examen médical virtuel réalisé fin octobre dernier, dont les conclusions ont été transmises à l'AFP.
Il conclut à la nécessité "urgente" pour l'ex-prisonnière de pouvoir bénéficier d'un traitement médical et psychiatrique au Royaume-Uni, dans un "environnement qui n'est pas menaçant".
En conséquence, Redress, qui accompagne la famille depuis le début de l'affaire, a exhorté le gouvernement britannique dans un communiqué à "reconnaître publiquement Nazanin Zaghari-Ratcliffe comme une victime de torture".
Interrogé par l'AFP, le ministère britannique des Affaires étrangères a estimé que l'Iran continuait de soumettre la quadragénaire à "une épreuve cruelle et intolérable", assurant qu'il continuerait à faire tout son possible pour lui permettre de retourner "de manière permanente auprès de sa famille".
Mercredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a demandé lors d'un appel avec le président iranien Hassan Rohani la "libération immédiate" de tous les binationaux britannico-iraniens détenus et le retour de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, employée par la fondation Thomson Reuters.
mpa/gmo/slb
L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe "victime de torture" (ONG) #
L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe souffre de grave stress post-traumatique après avoir subi des "mauvais traitements" durant sa privation de liberté en Iran et doit donc être reconnue par Londres comme "victime de torture", a plaidé vendredi une ONG ayant fait procéder à son évaluation médicale.
Condamnée en 2016 à cinq ans de prison pour sédition, ce qu'elle nie, Nazanin Zaghari-Ratcliffe a été libérée au bout de sa peine, le 7 mars, du bracelet électronique qu'elle portait depuis un an en raison de la pandémie.
Mais elle est de nouveau convoquée devant un tribunal iranien dimanche, ce qui a anéanti l'espoir de son mari et de sa fille Gabriella de son retour rapide à Londres, où ils vivent.
Selon ce rapport médical, commandé par l'ONG Redress et remis au chef de la diplomatie britannique, la binationale de 42 ans souffre de stress post-traumatique "grave et chronique", de dépression sévère et de trouble obsessionnel compulsif.
Cela s'explique par "son mauvais traitement" durant son emprisonnement, dont plus de huit mois à l'isolement, puis son assignation à résidence, ainsi qu'à "l'incertitude judiciaire continue" concernant son affaire et à la séparation de sa famille.
Elle a également développé des problèmes physiques durant son incarcération, comme des grosseurs dans la poitrine et des douleurs "qui n'ont pas été évalués ou soignés de manière adéquate", précise le document rédigé par le Conseil international pour la réhabilitation des victimes de la torture (IRCT) à la suite d'un examen médical virtuel réalisé fin octobre dernier, dont les conclusions ont été transmises à l'AFP.
Il conclut à la nécessité "urgente" pour l'ex-prisonnière de pouvoir bénéficier d'un traitement médical et psychiatrique au Royaume-Uni, dans un "environnement qui n'est pas menaçant".
En conséquence, Redress, qui accompagne la famille depuis le début de l'affaire, a exhorté le gouvernement britannique dans un communiqué à "reconnaître publiquement Nazanin Zaghari-Ratcliffe comme une victime de torture".
Mercredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a demandé lors d'un appel avec le président iranien Hassan Rohani la "libération immédiate" de tous les binationaux britannico-iraniens détenus et le retour de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, employée par la fondation Thomson Reuters.
mpa/gmo/mba
Boris Johnson "choqué" par la disparition d'une Londonienne, qui émeut les Britanniques #
Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit jeudi "choqué" et "profondément attristé" par la disparition d'une Londonienne alors qu'elle rentrait chez elle, qui a provoqué une forte émotion et entraîné de nombreux témoignages de femmes sur les menaces vécues au quotidien.
Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et retournait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu, vers 21h30, le 3 mars.
Fait rarissime, un policier d'une quarantaine d'années appartenant à une unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté mardi. Des restes humains ont été retrouvés mais n'ont pu encore être identifiés.
Initialement soupçonné d'enlèvement, ce policier est désormais accusé de meurtre, et sa garde à vue a été prolongée, a indiqué la police dans un communiqué jeudi soir.
"Je suis choqué et profondément attristé par les développements de l'enquête sur Sarah Everard", a déclaré dans un tweet Boris Johnson. "Nous devons travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".
Le policier accusé de meurtre a dû recevoir des soins à l'hôpital pour une blessure subie alors qu'il se trouvait seul dans sa cellule, a indiqué la police.
Il est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle. Saisie, la police des polices (IOPC) a indiqué jeudi qu'elle examinerait si les forces de l'ordre avaient traité de manière "appropriée" ces faits, qui auraient eu lieu le 28 février, quelques jours avant la disparition de Sarah, dans un fast-food londonien.
Egalement arrêtée, une femme d'une trentaine d'années soupçonnée de complicité a été remise en liberté sous condition, selon la police.
A la suite de la disparition, un important dispositif de recherches a été déployé. Des restes humains ont été trouvés près de la ville d'Ashford, au sud-est de Londres, avait révélé mercredi soir la cheffe de Scotland Yard, Cressida Dick.
Mais la police n'est pour l'instant "pas en mesure de (les) identifier", a-t-elle indiqué, ajoutant que "cela pourrait prendre un temps considérable".
Dans le communiqué de la police, la famille de Sarah a décrit une jeune femme "forte", "enjouée et belle", "gentille et attentionnée", et appelé le public à fournir toute information susceptible d'aider l'enquête.
La disparition de Sarah et les recherches qui ont suivi ont choqué et ému de nombreuses femmes s'identifiant à la trentenaire.
"Beaucoup de femmes ont partagé leurs histoires et leurs inquiétudes en ligne depuis la disparition de Sarah. Elles sont si puissantes parce que toutes les femmes peuvent s'y retrouver", a déclaré sur Twitter la ministre de l'Intérieur Priti Patel.
"Chaque femme devrait se sentir en sécurité lorsqu'elle arpente nos rues, sans craindre d'être agressée ou violentée", a-t-elle ajouté.
Selon un sondage YouGov pour UN Women UK, 80% des femmes de tous âges rapportent avoir été victimes de harcèlement dans des lieux publics, 97% des femmes âgées de 18 à 24 indiquant avoir été victime de harcèlement sexuel.
cdu-mpa/fjb
Boris Johnson "choqué" par la disparition d'une Londonienne, qui émeut les Britanniques #
Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit jeudi "choqué" et "profondément attristé" par la disparition d'une Londonienne alors qu'elle rentrait chez elle, qui a provoqué une forte émotion et entraîné de nombreux témoignages de femmes sur les menaces vécues au quotidien.
Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et retournait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu, vers 21h30, le 3 mars.
Fait rarissime, un policier d'une quarantaine d'années appartenant à une unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté mardi.
Initialement soupçonné d'enlèvement, il est désormais accusé de meurtre, et sa garde à vue a été prolongée, a indiqué la police dans un communiqué jeudi soir. Des restes humains ont été retrouvés mais n'ont pu encore être identifiés.
"Je suis choqué et profondément attristé par les développements de l'enquête sur Sarah Everard", a déclaré dans un tweet Boris Johnson. "Nous devons travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".
Le policier accusé de meurtre est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle.
Egalement arrêtée, une femme d'une trentaine d'années soupçonnée de complicité a été remise en liberté sous condition, selon la police.
A la suite de la disparition, un important dispositif de recherches a été déployé. Des restes humains ont été trouvés près de la ville d'Ashford, au sud-est de Londres, avait révélé mercredi soir la cheffe de Scotland Yard, Cressida Dick.
Mais la police n'est pour l'instant "pas en mesure de (les) identifier", a-t-elle indiqué, ajoutant que "cela pourrait prendre un temps considérable".
Dans le communiqué de la police, la famille de Sarah a décrit une jeune femme "forte", "enjouée et belle", "gentille et attentionnée", et appelé le public à fournir toute information susceptible d'aider l'enquête.
La disparition de Sarah et les recherches qui ont suivi ont choqué et ému de nombreuses femmes s'identifiant à la trentenaire.
"Beaucoup de femmes ont partagé leurs histoires et leurs inquiétudes en ligne depuis la disparition de Sarah. Elles sont si puissantes parce que toutes les femmes peuvent s'y retrouver", a déclaré sur Twitter la ministre de l'Intérieur Priti Patel.
"Chaque femme devrait se sentir en sécurité lorsqu'elle arpente nos rues, sans craindre d'être agressée ou violentée", a-t-elle ajouté.
Selon un sondage YouGov pour UN Women UK, 80% des femmes de tous âges rapportent avoir été victimes de harcèlement dans des lieux publics, 97% des femmes âgées de 18 à 24 indiquant avoir été victime de harcèlement sexuel.
cdu-mpa/fjb
Boris Johnson "choqué" par la disparition d'une Londonienne, qui émeut les Britanniques #
Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit jeudi "choqué" et "profondément attristé" par la disparition d'une Londonienne alors qu'elle rentrait chez elle, qui a provoqué une forte émotion et entraîné de nombreux témoignages de femmes sur les menaces vécues au quotidien.
Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et retournait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu, vers 21h30, le 3 mars.
Fait rarissime, un policier d'une quarantaine d'années appartenant à une unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté.
Initialement soupçonné, dans cette affaire, pour enlèvement, il est désormais accusé de meurtre. Des restes humains ont été retrouvés mais n'ont pu encore être identifiés.
"Je suis choqué et profondément attristé par les développements de l'enquête sur Sarah Everard", a déclaré dans un tweet Boris Johnson. "Nous devons travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".
Arrêté mardi soir, le policier accusé de meurtre est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle. Une femme d'une trentaine d'années a également été arrêtée, soupçonnée de complicité.
A la suite de la disparition, un important dispositif de recherches a été déployé. Des restes humains ont été trouvés près de la ville d'Ashford, au Sud-Est de Londres, a révélé mercredi soir la cheffe de Scotland Yard Cressida Dick.
Mais la police n'est pour l'instant "pas en mesure de (les) identifier", a-t-elle indiqué, ajoutant que "cela pourrait prendre un temps considérable".
La disparition de Sarah et les recherches qui ont suivi ont choqué et ému de nombreuses femmes s'identifiant à la trentenaire.
"Beaucoup de femmes ont partagé leurs histoires et leurs inquiétudes en ligne depuis la disparition de Sarah. Elles sont si puissantes parce que toutes les femmes peuvent s'y retrouver", a déclaré sur Twitter la ministre de l'Intérieur Priti Patel.
"Chaque femme devrait se sentir en sécurité lorsqu'elle arpente nos rues, sans craindre d'être agressée ou violentée", a-t-elle ajouté.
Selon un sondage YouGov pour UN Women UK, 80% des femmes de tous âges rapportent avoir été victimes de harcèlement dans des lieux publics, 97% des femmes âgées de 18 à 24 indiquant avoir été victime de harcèlement sexuel.
cdu/gmo/ode
Harcèlement, agressions: la disparition d'une Londonienne libère la parole des femmes #
La disparition d'une Londonienne de 33 ans qui rentrait chez elle a libéré la parole des femmes britanniques, qui ont partagé par centaines sur les réseaux sociaux des expériences de harcèlement et de menaces venant d'hommes.
Sarah Everard, une jeune cadre dans le marketing, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et retournait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu, vers 21H30, le 3 mars.
Ajoutant au choc, un policier d'une unité d'élite de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté pour meurtre et des restes humains ont été retrouvés. L'agent est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle.
La disparition de Sarah et les recherches qui ont suivi ont provoqué une forte émotion au Royaume-Uni. Le Premier ministre Boris Johnson s'est dit "choqué et profondément attristé": "Nous devons travailler vite pour trouver toutes les réponses à ce crime terrifiant".
L'affaire a déclenché sur les réseaux sociaux une vague de réactions de femmes s'identifiant à la trentenaire.
"Si ce qui est arrivé à Sarah Everard a touché tant de femmes c'est parce que nous faisons les mêmes calculs qu'elle faisait tous les jours. Nous empruntons la voie la plus longue et la mieux éclairée, repoussons la peur pour la voix qui dit: +Ne sois pas idiote, tu as parfaitement le droit de rentrer seule à la maison la nuit et d'être en sécurité+", a tweeté Kate McCann, journaliste politique sur la chaîne Sky, un message relayé plus de 16.000 fois.
"Chacune de mes amies s'est sentie en insécurité à un moment quand elle rentrait chez elle", a aussi écrit Karen Morrison, journaliste à la BBC, partageant une capture d'écran WhatsApp où l'une de ses amies raconte les "milliers de livres sterling" dépensés en taxis dans sa vie "juste pour ne pas me faire violer et tuer".
Un sondage YouGov pour UN Women UK, qui dépend de l'ONU, révèle l'étendue du problème: 80% des femmes de tous âges rapportent avoir été victimes de harcèlement dans des lieux publics, 97% des femmes âgées de 18 à 24 ans indiquant avoir été victimes de harcèlement sexuel.
Claire Barnett, directrice exécutive de UN Women UK, a jugé que cela représentait une véritable "crise des droits humains". "Continuer à dire que ce problème est trop difficile à résoudre ne suffit pas. Il faut le résoudre maintenant", a-t-elle déclaré, citée par le journal The Guardian.
La cheffe de la police de Londres, Cressida Dick, a souligné qu'il était "heureusement incroyablement rare qu'une femme soit enlevée dans nos rues". "Mais je comprends parfaitement que malgré cela, les Londoniennes et le grand public - en particulier les habitantes du quartier où Sarah a disparu - seront inquiètes", a-t-elle concédé mercredi, annonçant des patrouilles supplémentaires dans cette zone.
Le débat a aussi déclenché des appels à cesser de culpabiliser les femmes et éduquer les hommes.
"Pour toutes les femmes qui envoient des textos à leurs amis pour leur faire savoir qu'elles sont rentrées saines et sauves, qui portent des chaussures plates la nuit pour pouvoir courir si elles en ont besoin, qui ont leurs clés en main prêtes à l'emploi, ce n'est pas de votre faute", a tweeté Anna Yearley, codirectrice de l'ONG de défense des droits humains Reprieve.
"En tant que filles, on nous dit: +ne portez pas quelque chose de trop court+ (...) On nous dit: +Ne vous enivrez pas trop, vous serez trop vulnérable+. (...) Quand allons-nous commencer à dire aux garçons et aux hommes de ne pas attaquer les femmes?", a interrogé la députée travailliste Alex Davies-Jones sur Twitter.
Stuart Edwards, un homme qui vit près du lieu où a disparu Sarah Everard, a demandé dans un tweet devenu viral ce qu'il pouvait faire pour que les femmes se sentent plus en sécurité, déclenchant plus d'un millier de suggestions comme le fait de garder ses distances pour ne pas que les femmes se sentent suivies ou menacées.
Un appel à un rassemblement samedi soir à Clapham "pour toutes les femmes menacées dans nos rues" a été lancé.
pau/gmo/mba
Royaume-Uni : un policier soupçonné du meurtre d'une jeune femme disparue #
Un agent de l'unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté pour meurtre après la disparition d'une jeune femme, qui a entraîné des recherches et permis la découverte de restes humains, a annoncé mercredi Scotland Yard.
Cadre âgée de 33 ans, Sarah Everard n'a plus donné signe de vie depuis qu'elle a quitté le 3 mars dans la soirée l'appartement d'amis dans le quartier londonien de Clapham, pour rentrer chez elle dans le quartier de Brixton, à environ 50 minutes de marche.
Elle a été aperçue pour la dernière fois par une caméra de surveillance dans une rue à 21H30 ce soir-là.
Le suspect, âgé d'une quarantaine d'années, fait partie d'une unité spécialisée, dans laquelle il était chargé d'effectuer des patrouilles autour de locaux diplomatiques, a précisé la police de Londres dans un communiqué.
Arrêté mardi soir, initialement pour enlèvement, il est désormais aussi soupçonné de "meurtre", selon la même source. Il est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle.
Une femme d'une trentaine d'années a également été arrêtée, soupçonnée de complicité.
Un important dispositif de recherches a été déployé. La police effectuant des fouilles près de la ville d'Ashford, au Sud-Est de Londres, a trouvé des restes humains mercredi soir, a révélé la cheffe de Scotland Yard, Cressida Dick.
"Nous ne sommes pas en mesure d'identifier" ces restes et "cela pourrait nous prendre un temps considérable", a-t-elle indiqué.
L'arrestation du policier est "un événement grave", a souligné mercredi matin Nick Ephgrave, le commissaire adjoint de la police de Londres, qualifiant de "choquant et troublant" le fait que le mis en cause soit un agent en exercice.
Il n'était pas en service le soir de la disparition de la jeune femme, a précisé M. Ephgrave.
Créée en 2015, l'unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques constitue la plus grande unité de police armée du Royaume-Uni. Elle est chargée de diverses missions, impliquant notamment la protection de personnes très en vue et de sites emblématiques.
L'arrestation de l'un de ses agents a déclenché la saisine automatique de l'organisme chargé de traiter les plaintes relatives au maintien de l'ordre en Angleterre et au Pays de Galles.
Le maire travailliste de Londres Sadiq Khan a déclaré être conscient que les gens seraient "choqués et inquiets" par les développements de cette affaire.
"Je sais à quel point le public sera inquiet à l'annonce de l'arrestation d'un officier de police en service", a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant qu'il était "juste que l'affaire ait été transmise à l'organisme de surveillance de la police pour une enquête indépendante".
spe-cdu/mm
Royaume-Uni : un policier soupçonné du meurtre d'une jeune femme disparue #
Un agent de l'unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté pour meurtre après la disparition d'une jeune femme il y a une semaine, qui a entraîné d'intenses recherches, a annoncé mercredi Scotland Yard.
Cadre âgée de 33 ans, Sarah Everard n'a plus donné signe de vie depuis qu'elle a quitté le 3 mars dans la soirée l'appartement d'amis dans le quartier londonien de Clapham, pour rentrer chez elle dans le quartier de Brixton, à environ 50 minutes de marche.
Elle a été aperçue pour la dernière fois par une caméra de surveillance à 21H30 ce soir-là.
Le suspect, âgé d'une quarantaine d'années, fait partie d'une unité spécialisée, dans laquelle il était chargé d'effectuer des patrouilles autour de locaux diplomatiques, a précisé la police de Londres dans un communiqué.
Arrêté mardi soir, initialement pour enlèvement, il est désormais aussi soupçonné de "meurtre", selon la même source. Il est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle.
Une femme d'une trentaine d'années a également été arrêtée, soupçonnée de complicité.
Un important dispositif de recherches a été déployé, la police effectuant mercredi des fouilles notamment à Londres ainsi que dans un bois de la région du Kent (Sud-Ouest).
L'arrestation du policier est "un événement grave", a souligné mercredi matin Nick Ephgrave, le commissaire adjoint de la police de Londres, qualifiant de "choquant et troublant" le fait que le mis en cause soit un agent en exercice.
Il n'était pas en service le soir de la disparition de la jeune femme, a précisé M. Ephgrave.
Créée en 2015, l'unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques constitue la plus grande unité de police armée du Royaume-Uni. Elle est chargée de diverses missions, impliquant notamment la protection de personnes très en vue et de sites emblématiques.
L'arrestation de l'un de ses agents a déclenché la saisine automatique de l'organisme chargé de traiter les plaintes relatives au maintien de l'ordre en Angleterre et au Pays de Galles.
Le maire travailliste de Londres Sadiq Khan a déclaré être conscient que les gens seraient "choqués et inquiets" par les développements de cette affaire.
"Je sais à quel point le public sera inquiet à l'annonce de l'arrestation d'un officier de police en service", a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant qu'il était "juste que l'affaire ait été transmise à l'organisme de surveillance de la police pour une enquête indépendante".
spe-cdu/mm
Royaume-Uni : un policier soupçonné du meurtre d'une jeune femme disparue #
Un agent de l'unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté pour meurtre après la disparition d'une jeune femme il y a une semaine, qui a entraîné d'intenses recherches, a annoncé mercredi Scotland Yard.
Cadre âgée de 33 ans, Sarah Everard n'a plus donné signe de vie depuis qu'elle a quitté le 3 mars dans la soirée l'appartement d'amis dans le quartier londonien de Clapham, pour rentrer chez elle dans le quartier de Brixton, à environ 50 minutes de marche.
Elle a été aperçue pour la dernière fois par une caméra de surveillance à 21H30 ce soir-là.
Le suspect, âgé d'une quarantaine d'années, fait partie d'une unité spécialisée, dans laquelle il était chargé d'effectuer des patrouilles autour de locaux diplomatiques, a précisé la police de Londres dans un communiqué.
Arrêté mardi soir, initialement pour enlèvement, il est désormais aussi soupçonné de "meurtre", selon la même source. Il est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle.
Une femme d'une trentaine d'années a également été arrêtée, soupçonnée de complicité.
Un important dispositif de recherches a été déployé, la police effectuant mercredi des fouilles notamment à Londres ainsi que dans un bois de la région du Kent (sud-ouest).
L'arrestation du policier est "un évènement grave", a souligné mercredi matin Nick Ephgrave, le commissaire adjoint de la police de Londres, qualifiant de "choquant et troublant" le fait que le mis en cause soit un agent en exercice.
Il n'était pas en service le soir de la disparition de la jeune femme, a précisé M. Ephgrave.
spe/gmo/bds
Royaume-Uni: la chaîne chinoise CGTN épinglée pour atteinte à la vie privée et partialité #
Le régulateur britannique des médias a épinglé la chaîne chinoise d'informations en anglais CGTN pour atteinte à la vie privée et partialité, peu après avoir provoqué la colère de Pékin en lui interdisant d'émettre.
Dans un contexte de vives tensions entre le Royaume-Uni et la Chine, la chaîne publique a été condamnée lundi, dans deux affaires, à deux amendes totalisant 225.000 livres (environ 260.000 euros).
Le régulateur britannique, l'Ofcom, reproche tout d'abord à CGTN d'avoir manqué à ses obligations d'impartialité dans sa couverture des manifestations pro-démocratie à Hong Kong en 2019.
Elle accuse également la chaîne d'avoir porté atteinte à la vie privée du journaliste Peter Humphrey lors de la couverture de son arrestation en Chine.
Travaillant en tant qu'enquêteur privé pour le compte du géant pharmaceutique GlaxoSmithKline, il avait été arrêté puis condamné, en août 2014, à deux ans de prison pour violations des lois chinoises sur la vie privée.
Après sa libération et son expulsion en 2015, il avait accusé CGTN devant l'Ofcom d'avoir diffusé ses aveux forcés à la télévision.
Dans deux autres décisions, l'Ofcom a jugé CGTN coupable de traitement injuste et d'atteinte à la vie privée de deux plaignants et doit encore statuer sur d'éventuelles pénalités.
La première concerne Simon Cheng, ancien employé du consulat du Royaume-Uni à Hong Kong, qui avait disparu en 2019. Il avait affirmé avoir été torturé par la police secrète chinoise.
CGTN avait diffusé une vidéo de la police montrant un homme présenté comme Simon Cheng qui semble avouer des contacts avec des prostituées, accusation qu'il a démentie, affirmant avoir été forcé à faire ces déclarations.
La deuxième décision concerne Gui Minhai, un Chinois naturalisé Suédois qui publiait dans une maison d'édition de Hong Kong des livres au contenu salace sur les dirigeants chinois. Il a été condamné l'an dernier à 10 ans de prison par un tribunal chinois pour avoir "illégalement diffusé à l'étranger des informations classées", son entourage dénonçant des poursuites politiques.
L'Ofcom reproche à CGTN la diffusion d'images non floutées de lui et d'avoir traité son affaire de manière injuste.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a dénoncé mardi devant la presse une "mauvaise décision" qui reflète de "forts préjugés idéologiques contre la Chine".
"C'est de la répression politique pure et simple. C'est absurde et ridicule", a-t-il déclaré, défendant "l'objectivité" et "l'impartialité" de CGTN.
"La Chine se réserve le droit d'apporter une juste et nécessaire réponse complémentaire", a conclu Zhao Lijian.
Début février, l'Ofcom avait retiré la licence de diffusion de CGTN, justifiant cette décision par le fait qu'elle est assujettie au Parti communiste chinois.
En vertu d'une convention européenne qui s'applique également sur le sol britannique, la chaîne va toutefois pouvoir reprendre sa diffusion au Royaume-Uni en se prévalant d'une décision annoncée mercredi dernier par le régulateur français de l'audiovisuel (CSA).
Après le retrait en février par l'Ofcom de la licence de CGTN, la Chine a interdit la diffusion de la chaîne britannique BBC World News sur son territoire.
Ces décisions interviennent dans un contexte de tensions entre Londres et Pékin, alimentées notamment par la répression contre le camp pro-démocratie à Hong Kong, les accusations américaines d'espionnage visant l'équipementier de télécommunications Huawei ou le sort de la minorité musulmane des Ouïghours.
gmo-lxc-ehl/bar/lch