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Début du décompte des voix sur le possible premier syndicat Amazon dans un entrepôt américain #

3/30/2021, 8:05 PM
San Francisco, USA

Le décompte des voix a commencé mardi pour l'élection qui doit déterminer de la création d'un syndicat dans un entrepôt Amazon dans l'Alabama, qui serait une première aux Etats-Unis, mais les résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours au mieux.

Si le oui l'emporte (à la majorité simple des votes exprimés), les 5.800 employés du site de tri et d'emballage de Bessemer seront représentés par le RWDSU, le syndicat national de la distribution qu'un employé a contacté l'été dernier.

L'agence fédérale chargée du droit du travail s'occupe du dépouillement des bulletins envoyés par la poste depuis le 8 février dernier. Le comptage a lieu à huis-clos, en présence d'observateurs d'Amazon et du syndicat, qui peuvent faire valoir des objections à n'importe quel vote dans les 7 jours.

Le RWDSU s'attend à de nombreux bulletins disputés (signature au mauvais endroit, profession incorrecte, etc) et à de nombreux délais juridiques et techniques causés par le géant du commerce en ligne. Celui-ci a fait campagne contre le mouvement de syndicalisation à coup de textos, d'affiches et de réunions d'information hebdomadaires dans l'entrepôt.

"Il est important que tous les employés connaissent les faits concernant les syndicats", a expliqué Heather Knox, une porte-parole d'Amazon contactée par l'AFP lundi. "Si le syndicat l'emporte, cela va affecter tout le monde sur le site".

Les salariés pro-syndicats se plaignent de cadences infernales, du manque de temps pour aller aux toilettes ou pour manger, du manque de protections en matière de sécurité (notamment contre le Covid) et de salaires insuffisants par rapport au travail demandé.

Amazon insiste de son côté sur des revenus qui démarrent à 15 dollars de l'heure (plus du double du salaire minimum dans l'Alabama) et sur les avantages sociaux comme la couverture santé. Le groupe assure que ses employés disposent des pauses nécessaires.

La campagne a été marquée par une communication tendue, des rumeurs sur les tactiques de part et d'autre et des attaques de plus en plus directes sur Twitter la semaine dernière.

"Nous nous attendons à ce qu'Amazon fasse tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher ses travailleurs d'avoir une voix au chapitre. Ils ont montré qu'ils étaient capables de tout", a déclaré Joshua Brewer, le président local du RWDSU, à l'AFP lundi.

Lundi, l'agence fédérale du droit du travail a rejeté une demande d'Amazon, qui exigeait l'installation d'une caméra fixe dans la salle du dépouillement, avec une retransmission en direct chez les deux parties.

juj/vmt/clp/

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MAR 29

Mozambique: Washington "déterminé" à assister le gouvernement contre les jihadistes #

3/29/2021, 9:15 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis "condamnent" l'attaque revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) contre la ville portuaire de Palma au Mozambique et sont "déterminés" à coopérer avec le gouvernement mozambicain pour lutter contre les jihadistes, a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone, John Kirby.

Refusant de préciser de quelle manière l'armée américaine pourrait aider les autorités à reprendre le contrôle de cette ville de 75.000 habitants, M. Kirby a souligné que les attaques des jihadistes "témoignent d'une absence totale de respect pour le bien-être et la sécurité de la population locale, qui souffre terriblement des tactiques brutales et aveugles des terroristes".

L'EI a affirmé contrôler la ville et a revendiqué l'attaque survenue à seulement une dizaine de kilomètres d'un méga-projet gazier de plusieurs milliards d'euros piloté par le groupe français Total.

Les jihadistes ont précisé avoir visé "des casernes militaires et des quartiers généraux du gouvernement", annonçant la mort de dizaines de militaires mozambicains "et de chrétiens, dont des ressortissants d'États croisés".

Selon le gouvernement mozambicain dimanche soir, l'attaque d'ampleur à Palma a fait des dizaines de morts et au moins une centaine de personnes sont toujours portées disparues.

"Je n'ai aucun détail opérationnel à donner, mais nous condamnons les attaques terroristes contre la ville de Palma", a déclaré le porte-parole du ministère américain de la Défense.

"Nous restons déterminés à coopérer avec le gouvernement du Mozambique en matière d'antiterrorisme et de lutte contre l'extrémisme violent, et pour vaincre l'EI", a-t-il conclu.

L'émissaire américain pour la lutte contre l'EI, John Godfrey, a estimé que l'attaque contre Palma semblait bien avoir été menée par l'EI.

"Rien que la pure brutalité des événements sur le terrain là-bas, les assassinats horribles de civils, c'est ce que nous avons vu ailleurs", a indiqué M. Godfrey à des journalistes, à la veille d'une réunion virtuelle de la coalition internationale contre l'EI.

Mais elle montre aussi une "plus grande audace" des jihadistes mozambicains, qui se sont longtemps limités à des attaques éclairs.

Maintenant, ils "essaient de garder le contrôle, au moins pendant quelque temps, de certaines des villes" dont ils s'emparent, a-t-il noté.

Au moins un ressortissant américain a été pris dans les combats et a été évacué sain et sauf, a indiqué l'émissaire américain.

Le commandement de l'armée américaine pour l'Afrique (Africom) a justement annoncé à la mi-mars avoir commencé un programme de formation de deux mois des forces spéciales du Mozambique pour "empêcher la propagation du terrorisme".

Selon le New York Times, Washington envisage de développer son assistance militaire au Mozambique, notamment en matière de logistique et de renseignement.

sl-sct/led

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MAR 29

L'ONU condamne "fermement" les attaques jihadistes à Palma au Mozambique (porte-parole) #

3/29/2021, 5:11 PM
Nations unies, USA

L'ONU condamne "fermement les attaques" attribuées à des groupes jihadistes dans la ville portuaire de Palma au Mozambique, des "actes odieux", a déclaré lundi son porte-parole, Stéphane Dujarric.

"Nous sommes profondément préoccupés par la situation toujours en évolution à Palma, où des attaques armées ont commencé le 24 mars, tuant des dizaines de personnes, dont certaines tentaient de fuir un hôtel où elles s'étaient réfugiées", a-t-il ajouté.

"Nous continuons de nous coordonner étroitement avec les autorités sur le terrain pour fournir une assistance aux personnes touchées par la violence", a ajouté le porte-parole, en soulignant que l'ONU, "solidaire", apportait son "appui au gouvernement mozambicain dans ses efforts pour protéger les civils, rétablir la stabilité et traduire en justice les auteurs de ces actes odieux".

Palma, tombée aux mains de groupes jihadistes après une attaque revendiquée lundi par le groupe Etat islamique, était lundi transformée en ville fantôme tandis que des milliers de civils continuaient à fuir par tous les moyens.

L'EI a affirmé contrôler la ville et revendiqué l'attaque survenue à seulement une dizaine de kilomètres d'un mégaprojet gazier de plusieurs milliards d'euros piloté par le groupe français Total.

prh/rle

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MAR 29

L'ONU condamne "fermement" les attaques jihadistes à Palma au Mozambique (porte-parole) #

3/29/2021, 4:58 PM
Nations unies, USA

L'ONU condamne "fermement les attaques" attribuées à des groupes jihadistes dans la ville portuaire de Palma au Mozambique, a déclaré lundi son porte-parole, Stéphane Dujarric.

"Nous sommes profondément préoccupés par la situation toujours en évolution à Palma, où des attaques armées ont commencé le 24 mars, tuant des dizaines de personnes, dont certaines tentaient de fuir un hôtel où elles s'étaient réfugiées", a-t-il ajouté.

prh/dax

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MAR 29

Birmanie: le chef de l'ONU condamne des violences "absolument inacceptables" #

3/29/2021, 4:57 PM
Nations unies, USA

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé lundi la communauté internationale à une plus grande unité face à la junte au pouvoir en Birmanie après les violences "absolument inacceptables" survenues ce week-end.

"Il est absolument inacceptable de voir des violences d'un tel niveau contre les gens, tant de personnes tuées, et un tel refus obstiné d'accepter la nécessité de libérer tous les prisonniers politiques et de remettre ce pays sur la voie d'une transition démocratique sérieuse", a commenté le chef de l'ONU lors d'une conférence de presse après un sommet virtuel sur l'aide aux pays les plus pauvres.

M. Guterres était interrogé sur la répression des manifestants pro-démocratie qui a fait plus de 100 morts ce week-end en Birmanie, le plus sanglant depuis le coup d'Etat du 1er février, et qu'il a qualifiée "d'absolument terrible".

"Nous avons besoin de plus d'unité (au sein) de la communauté internationale, de plus d'engagement (...) pour faire pression afin de renverser la situation", a plaidé M. Guterres, qui s'est dit "très inquiet" de l'escalade de la violence en Birmanie.

"L'ancien système n'était pas idéal, mais il n'y a aucune comparaison possible avec la situation actuelle", a poursuivi le secrétaire général.

Une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Birmanie est prévue mercredi, à huis clos.

Lundi, il n'était pas acquis que le Conseil arrive à s'entendre sur une nouvelle déclaration à l'issue de sa réunion, qui doit recueillir l'unanimité de ses 15 membres incluant la Chine et la Russie.

Le 10 mars, le Conseil de sécurité avait pour la première fois condamné "fermement la violence contre des manifestants pacifiques, incluant des femmes, des jeunes, et des enfants", dans une déclaration initiée par Londres qui s'en prenait de manière inédite aux militaires.

Malgré des tentatives occidentales, le Conseil avait cependant écarté des mentions évoquant un "coup d'Etat" et la possibilité de sanctions internationales si la répression se prolongeait, en raison de l'opposition de la Chine et de la Russie, mais aussi d'autres membres asiatiques du Conseil comme l'Inde ou le Vietnam.

et/ast/dax

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MAR 29

Birmanie: le chef de l'ONU condamne des violences "absolument inacceptables" #

3/29/2021, 4:21 PM
Nations unies, USA

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné lundi les violences "absolument inacceptables" en Birmanie après le week-end le plus sanglant depuis le coup d'Etat du 1er février, et appelé la communauté internationale à une plus grande unité.

"Il est absolument inacceptable de voir des violences contre les gens d'un tel niveau, tant de personnes tuées", a commenté le chef de l'ONU lors d'une conférence de presse, en réponse à une question sur la répression des manifestants pro-démocratie qui a fait plus de 100 morts. Il a appelé la communauté internationale à "plus d'unité" et "plus d'engagement" pour faire pression sur la junte qui a pris le pouvoir.

et/ast/dax

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MAR 29

Réunion mercredi du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Birmanie (diplomates) #

3/29/2021, 1:39 PM
Nations unies, USA

Le Royaume-Uni a demandé une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU mercredi sur la Birmanie après le week-end le plus sanglant depuis le coup d'Etat du 1er février, a-t-on appris lundi de sources diplomatiques.

Les 15 membres du Conseil de sécurité débuteront leur session, qui se déroulera à huis clos, par un exposé de la situation par l'émissaire de l'ONU, Christine Schraner Burgener, a-t-on précisé de mêmes sources.

Lundi, il n'était pas acquis que le Conseil arrive à s'entendre sur une nouvelle déclaration à l'issue de sa réunion, qui doit recueillir l'unanimité de ses 15 membres incluant la Chine et la Russie.

Le 10 mars, le Conseil de sécurité avait pour la première fois condamné "fermement la violence contre des manifestants pacifiques, incluant des femmes, des jeunes, et des enfants", dans une déclaration initiée par Londres qui s'en prenait de manière inédite aux militaires.

Malgré des tentatives occidentales, le Conseil avait cependant écarté des mentions évoquant un "coup d'Etat" et la possibilité de sanctions internationales si la répression se prolongeait, en raison de l'opposition de la Chine et de la Russie, mais aussi d'autres membres asiatiques du Conseil comme l'Inde ou le Vietnam.

Le 4 février, après seulement deux jours de discussions, un premier texte du Conseil de sécurité de l'ONU, également rédigé par le Royaume-Uni, avait marqué pour la première fois son unité après le coup d'Etat. Il s'était alors borné à évoquer la "profonde préoccupation" du Conseil.

L'ONU a estimé à 107, dont sept enfants, le nombre de morts samedi lors de protestations massives organisées contre la junte qui paradait à la traditionnelle "journée des forces armées", mais s'attend à ce que ce bilan augmente encore. Les médias locaux font état de 114 morts.

prh/rle

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MAR 29

Réunion mercredi du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Birmanie (diplomates) #

3/29/2021, 1:25 PM
Nations unies, USA

Le Royaume-Uni a demandé une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU mercredi sur la Birmanie après le week-end le plus sanglant depuis le coup d'Etat du 1er février, a-t-on appris lundi de sources diplomatiques.

Les 15 membres du Conseil de sécurité débuteront leur session, qui se déroulera à huis clos, par un exposé de la situation par l'émissaire de l'ONU, Christine Schraner Burgener, a-t-on précisé de mêmes sources.

prh/rle

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MAR 28

Birmanie: les violences pourraient être "catastrophiques" pour la jeunesse (Unicef) #

3/28/2021, 9:21 PM
Washington, USA

La répression menée par les forces de sécurité birmanes depuis le coup d'Etat début février pourrait avoir des conséquences "catastrophiques" pour la jeunesse du pays, a mis en garde dimanche la directrice de l'Unicef, Henrietta Fore.

"Je suis horrifiée par cette tuerie sans discrimination, dont des enfants, qui se déroule en Birmanie et par l'incapacité des forces de sécurité à faire preuve de retenue et assurer la sécurité des enfants", a déploré Mme Fore dans un communiqué.

Les Nations unies ont estimé le nombre de morts lors de la répression des manifestations de samedi à 107 personnes - dont sept enfants - mais s'attendent à ce que ce bilan augmente encore. Les médias locaux font état de 114 morts.

"Au delà de l'impact immédiat de la violence, les conséquences à long terme de la crise pour les enfants du pays pourraient être catastrophiques", a-t-elle dit.

La responsable a souligné que des services de santé élémentaires faisaient déjà défaut en Birmanie citant le fait que près d'un million d'enfants n'avaient pas d'accès à des vaccins et cinq millions à de la vitamine A.

"Cette absence d'accès à des soins élémentaires, associée au ralentissement économique qui va pousser plus de gens dans la pauvreté, met en péril toute une génération", a fait valoir Mme Fore.

Depuis le coup d'Etat le 1er février, au moins "35" enfants ont été tués, a indiqué Mme Fore.

wat/bgs/lb/gde

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MAR 27

Manifestations aux Etats-Unis contre les violences anti-Asiatiques #

3/27/2021, 9:50 PM

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à New York contre les violences visant les Asiatiques, dix jours après le meurtre de six femmes d'origine asiatique à Atlanta, dans le sud-est des Etats-Unis.

Des manifestations similaires ont également lieu dans une soixantaine d'autres villes américaines, dont San Francisco, Los Angeles et Chicago.

"La pandémie dure depuis un an et les violences contre les Asiatiques n'ont fait que s'accentuer", a déclaré à l'AFP Judi Chang qui fait partie d'ANSWER, le collectif pacifiste et antiraciste qui appelait à manifester.

Selon elle, l'hostilité grandissante envers les Asiatiques est due à la rhétorique qui présente la Chine comme une menace.

"Tous les Asiatiques que je connais ont été victimes de harcèlement, d'agressions", a-t-elle expliqué à l'AFP au cours de la manifestation organisée à New York. "On nous crache dessus, on nous crie dessus. On nous observe, les gens partent quand nous arrivons quelque part".

Le 16 mars, un homme blanc a tué à Atlanta huit personnes, dont six femmes d'origine asiatique.

Interpellé après avoir ouvert le feu dans trois salons de massage asiatiques, Robert Aaron Long a reconnu les faits et été inculpé de meurtre.

Pendant son interrogatoire, il a nié tout mobile raciste, se présentant comme un "obsédé sexuel" désireux de supprimer "une tentation".

Une manifestation contre les violences dont sont victimes les personnes asiatiques a également eu lieu à Atlanta samedi. "Arrêtez de diaboliser la Chine et les Chinois", était-il écrit sur les panneaux brandis par les protestataires.

Au début de la pandémie de Covid-19 l'année dernière, un certain nombre de responsables politiques américains, dont le président de l'époque Donald Trump, évoquaient un "virus chinois".

"Beaucoup de personnes que je connais en ont été très affectées", a déclaré à l'AFP Irving Lee qui s'était joint à la manifestation dans le quartier de Queens, à New York.

bur-mdo/gde/bds

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