Séisme de faible intensité dans l'ouest de la France #
Un séisme de faible intensité a été ressenti dans la nuit de vendredi à samedi dans l'ouest de la France près de Poitiers, a annoncé le Bureau central sismologique français dans un communiqué.
L'épicentre du tremblement de terre de magnitude locale 3,7 survenu samedi à 01H56 locale (23H56 GMT vendredi) se trouvait à 19 km environ à l'ouest de Poitiers (Vienne) et à 27 km à l'est de Parthenay (Deux-Sèvres), selon les données du Laboratoire de détection et de géophysique diffusées par le Bureau central sismologique.
Aucun dégât n'était signalé dans l'immédiat.
"Les cloches sont passées", plaisantait une internaute sur Twitter dans une allusion au week-end de Pâques. "Ca faisait longtemps que j'avais pas bougé un vendredi soir", ironisait un autre dans un apparent clin d'oeil aux mesures de restrictions de sorties dues à la pandémie de Covid-19.
uh/roc
Explosions et incendie sur un chantier près de Lyon, pas de victime #
L'explosion de bouteilles d'acétylène a provoqué un incendie impressionnant sur un chantier vendredi près de Lyon, mais le feu a été rapidement maîtrisé et n'a pas fait de victimes, selon la préfecture.
Le sinistre a touché un immeuble de six étages en construction sur la commune de Vaulx-en-Velin, dans l'agglomération.
Une bouteille d'acétylène entreposée sur le toit a explosé pour une raison indéterminée, déclenchant l'explosion d'une seconde.
Quatre ouvriers travaillaient dans les étages. Mais ils n'ont pas été blessés et ont été évacués par les pompiers, selon la même source, précisant que les flammes ont été rapidement maîtrisées.
Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont montré un épais panache de fumée noire sur plusieurs dizaines de mètres de hauteur, tandis que des témoins racontaient avoir entendu deux grosses déflagrations. Plus aucune émanation de fumée n'était visible vers 17H30, selon un journaliste de l'AFP.
ppy-jeff-ari
Explosions et incendie sur un chantier près de Lyon, pas de victime #
L'explosion de bouteilles de gaz a provoqué un incendie impressionnant sur un chantier vendredi près de Lyon, mais le feu a été rapidement maîtrisé et n'a pas fait de victimes, selon la préfecture.
Le sinistre a touché un immeuble de six étages en construction sur la commune de Vaulx-en-Velin, dans l'agglomération.
Une bouteille de propane entreposée sur le toit a explosé pour une raison indéterminée, déclenchant l'explosion d'une seconde.
Quatre ouvriers travaillaient dans les étages. Mais ils n'ont pas été blessés et ont été évacués par les pompiers, selon la même source, précisant que les flammes ont été rapidement maîtrisées.
Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont montré un épais panache de fumée noire sur plusieurs dizaines de mètres de hauteur, tandis que des témoins racontaient avoir entendu deux grosses déflagrations. Plus aucune émanation de fumée n'était visible vers 17H30, selon un journaliste de l'AFP.
ppy-jeff-ari/ag/bma
Gros incendie sur un chantier en banlieue lyonnaise #
Un gros incendie s'est déclaré sur un chantier d'immeubles vendredi après-midi à Vaulx-en-Velin en banlieue lyonnaise, selon la préfecture.
La présence éventuelle d'ouvriers sur le chantier n'était pas confirmée dans l'immédiat par la préfecture, ni par les pompiers qui se rendaient en nombre sur les lieux.
Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montraient un épais panache de fumée noire sur plusieurs dizaines de mètres de hauteur.
L'incendie se serait déclaré après l'explosion d'une bouteille de gaz, selon une source proche des autorités. Une riveraine jointe au téléphone a indiqué à l'AFP avoir entendu une forte déflagration.
ag-ppy-ari/caz
Vallées sinistrées: les élus impatients, six mois après les promesses Macron #
Six mois après les crues meurtrières qui ont dévasté plusieurs vallées près de Nice et Menton, les élus des Alpes-Maritimes ont reproché à l'Etat de tarder à débloquer les "centaines de millions d'euros" promis par Emmanuel Macron, dans une lettre ouverte au président vendredi.
Dans un courrier pour les six mois anniversaire de la catastrophe qui a fait 10 morts et huit disparus le 2 octobre, le président du conseil départemental Charles-Ange Ginesy et son vice-président, le député LR Eric Ciotti, se plaignent que "26 millions d'euros seulement ont été à ce jour attribués".
"L'impatience gagne! (...) Nous lançons un véritable SOS" et "nous craignons que la bureaucratie paralysante et les considérations budgétaires viennent compromettre l'urgence de la reconstruction", disent-ils: "Certes, la mobilisation de l'Etat est réelle. (...) Mais cette mobilisation tarde à s'exprimer par l'octroi de crédits de la part de l'Etat".
Le 14 octobre, le président Emmanuel Macron, venu sur place, avait promis que l'État mettrait "à coup sûr plusieurs centaines de millions d'euros" pour la reconstruction, et que cela irait "très vite". Auprès d'habitants éprouvés, il avait assuré: "On sera là". Puis, après une tournée en hélicoptère, il s'était engagé à revenir "au plus tard dans un an, pour vérifier et continuer": "Je m'y engage devant vous ce soir", avait-il insisté.
"Je comprends l'impatience, mais on est totalement dans les temps", leur a répondu le préfet à la reconstruction Xavier Pelletier, joint par l'AFP. "C'est plus de 1.400 opérations qui ont été analysées, de la reconstruction de ponts à celle des routes, des réseaux d'adduction d'eau, c'est colossal".
"La dotation de solidarité pour indemniser les collectivités a un agenda clair", a insisté le préfet, regrettant d'avoir dû attendre "jusqu'au dernier moment" car "certaines collectivités ont rendu leurs demandes il y a quinze jours" seulement.
Atout majeur de la Côte d'Azur pour le tourisme, la "petite Suisse niçoise" qu'est la Vésubie, près de Nice, et la vallée de la Roya, aux confins avec l'Italie, ont subi des destruction très importantes. Le minimum vital est rétabli mais le train ne recircule pas partout, le tunnel de Tende desservant l'Italie est toujours impraticable et une partie des sinistrés peinent à imaginer l'avenir.
L'Etat a publié cette semaine les zones à risque désormais inconstructibles. Pour les maisons existantes, la délicate information aux propriétaires pour savoir si leur logement est condamné ou sauvable doit partir "dans les jours qui viennent", selon la préfecture.
clr/ol/or
Triplement des pertes de récoltes liées aux sécheresses en Europe en 50 ans #
Les pertes de récoltes liées aux épisodes de canicules et de sécheresse ont triplé ces cinquante dernières années en Europe, selon une étude qui souligne l'importance de réfléchir à des cultures adaptées au changement climatique.
Dans cette étude publiée récemment dans la revue Environmental Research Letters, les chercheurs se basent sur les données de productions agricoles et sur les événements météorologiques extrêmes (sécheresse, canicule, inondations, vague de froid) dans 28 pays européens (UE actuelle et Royaume-Uni) entre 1961 et 2018.
Les impacts les plus significatifs concernent les sécheresses et les vagues de chaleur: "La gravité des impacts des sécheresses et des canicules sur la production agricole a à peu près triplé ces 50 dernières années", d'une baisse de 2,2% de production sur la période 1964-1990 à une de 7,3% sur la période 1991-2015.
"Même si les rendements des cultures européennes ont augmenté de près de 150% entre 1964-1990 et 1991-2015, nous avons constaté que les sécheresses et les vagues de chaleur ont eu des conséquences plus graves au cours de la période la plus récente pour les différents types de cultures", a commenté l'auteure principale Teresa Bras, de la Nova School of Science and Technology à Lisbonne.
Les chiffres montrent que les sécheresses, de plus en plus fréquentes, sont également de plus en plus intenses: "Les épisodes les plus graves deviennent disproportionnellement plus graves".
Les chercheurs ne s'attendaient pas à ce que ces impacts soient "si graves", a ajouté Jonas Jägermeyr, de l'Institut Goddard d'études spatiales de la Nasa.
Les premières victimes sont les céréales, par opposition aux autres cultures (légumes, vignes, fruits...) qui ont recours beaucoup plus largement à l'irrigation, note l'étude.
"Les céréales, une denrée de base qui occupe près de 65% de la surface cultivée de l'UE et qui est principalement utilisée pour l'alimentation animale, est la culture la plus sévèrement touchée. Nous avons notamment constaté que pour chaque année marquée par un épisode de sécheresse, les pertes de céréales augmentent de 3%", a précisé Teresa Bras.
Alors que ces épisodes extrêmes sont appelés à se multiplier avec le réchauffement de la planète, les auteurs appellent à réfléchir "aux stratégies et priorités dans le but d'améliorer la résilience du système agroalimentaire".
Cela "nécessite un regard nouveau sur des espèces alimentaires plus résistantes", a commenté le Dr Julia Seixas, également de la Nova School à Lisbonne.
Cette question est d'autant plus importante que l'Union européenne est l'un des premiers producteurs et exportateurs de produits agroalimentaires. Ce qui s'y passe peut donc avoir des "répercutions sur le système agroalimentaire mondial", que ce soit sur les prix ou la disponibilité des produits, note l'étude.
Ainsi, la canicule et la sécheresse de 2018 en Europe ont "provoqué une baisse de la production de céréales de 8% par rapport à moyenne des cinq années précédentes, entrainant des pénuries de fourrage pour le bétail et une envolée des prix".
abd/fmp/caz
Lubrizol conteste sa mise en examen: décision le 30 juin #
La décision de la cour d'appel de Paris sur la contestation par la société Lubrizol de sa mise en examen, à la suite de l'incendie survenu à Rouen en 2019, sera connue le 30 juin, a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier.
Selon les mêmes sources, le parquet général s'est opposé à la demande de la société.
Lubrizol a déposé une requête en nullité en août dernier auprès de la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris, pour "dénoncer des irrégularités de procédure dont elle a été victime et solliciter la nullité de divers actes de procédure et de sa mise en examen", selon son mémoire consulté par l'AFP.
La société estime que "les conditions dans lesquelles se sont déroulées la procédure d'inspection diligentée" par la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) à la suite de l'incendie "ont porté une atteinte grave au principe fondamental du droit à un procès équitable et (à ses) intérêts", fait-elle valoir dans sa requête.
Lubrizol estime avoir été mise en examen sur la base de non-conformités qui n'auraient pas été dénoncées, voire rejetées par les inspecteurs de la Dreal juste après l'incendie, avant d'être enregistrées dans un procès-verbal un mois plus tard. Une "irrégularité et une incohérence", estime l'entreprise.
Pour elle, la Dreal a eu "l'intention de caractériser a posteriori et fictivement des non-conformités à l'encontre de Lubrizol France, dans un contexte de pression médiatique particulièrement problématique".
Les avocats des victimes de l'accident - plus de 500 plaintes ont été déposées le contestent, estimant que les inspecteurs de la Dreal ont fait preuve de prudence sur ces "non-conformités" immédiatement après l'incendie, faute d'avoir pu à ce moment-là analyser tous les éléments en leur possession.
En parallèle à l'audience, une dizaine de personnes ont manifesté devant la cour d'appel de Paris pour dénoncer ce "scandale" en déployant des banderoles comme "Lubrizol fuit son procès".
Les associations "Union des victimes de Lubrizol", l'"Association des sinistrés de Lubrizol", France nature environnement ou la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac) avaient appelé à protester.
Le président de la métropole de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a affirmé dans un tweet mardi que "si la chambre de l'instruction accédait à la requête de Lubrizol, ce serait un déni de justice proprement scandaleux."
"La société Lubrizol entend les inquiétudes des parties civiles mais veut faire valoir ses droits", a plaidé Me Bénédicte Graulle, avocate de la société, à l'issue de l'audience.
"On demande depuis l'origine que toute la lumière soit faite sur ce qui s'est passé. Les tentatives de Lubrizol pour empêcher que cela soit le cas sont vaines", a assuré Me François Lafforgue, avocat de la Fenvac, de Générations futures et de la CGT.
"On est satisfaits de l'audience", a abondé le représentant de la CGT Gérald Le Corre, en dénonçant la "théorie du complot" défendue à ses yeux par Lubrizol.
gd-cor-clc/pa/bma