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Le fils d'un Britannique détenu en Inde, dont le sort serait lié à la princesse Latifa, en appelle à Boris Johnson #

2/27/2021, 10:36 AM
Londres, GBR

Le fils d'un homme d'affaires britannique emprisonné en Inde a appelé samedi le Premier ministre britannique Boris Johnson à intervenir en faveur de son père, qui affirme avoir été échangé avec la princesse Latifa, fille de l'émir de Dubaï dont elle se dit l'"otage".

"J'espère qu'il prendra en compte qu'il est un citoyen britannique, et un citoyen britannique sous sa protection en tant que Premier ministre de notre pays", a déclaré Alaric Michel, 26 ans, à la chaîne Sky News.

Son père Christian Michel, 59 ans, est accusé d'être impliqué dans un scandale de corruption lié à un contrat de défense en Inde, et a été extradé en décembre 2018 de Dubaï, où il travaillait, en Inde.

Selon ses avocats, il aurait été échangé par les autorités indiennes contre la princesse Latifa, dont le bateau avait été arraisonné en mars 2018 par la marine indienne après sa fuite de Dubaï, où elle disait avoir été "torturée". Elle avait été ramenée ensuite dans la riche cité-Etat du Golfe.

Dans des vidéos tournées en 2019 et diffusées la semaine dernière par des médias britanniques, la princesse Latifa, 35 ans, dit être retenue en "otage" dans une "villa transformée en prison" et craindre pour sa vie. Londres comme l'ONU ont demandé des preuves de vie.

Vendredi, le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies a appelé à la libération immédiate de Christian Michel, estimant qu'il était détenu arbitrairement.

Ce groupe de travail se dit notamment préoccupé par les dires du détenu, qui n'ont été "contestés par aucun des gouvernements", que son extradition constituait "un échange de facto" pour le retour aux Emirats d'une personnalité de premier plan en mars 2018.

New Dehli a répondu samedi de façon indirecte. Sans rien dire de la princesse, le gouvernement indien a simplement souligné que l'extradition de M. Michel et son arrestation en Inde s'étaient déroulées "dans le cadre des procédures normales" prévue par le traité d'extradition entre les deux pays et par les lois indiennes.

"Je pense que c'est bien que nous ayons finalement un soutien vocal et physique de l'ONU", a estimé Alaric Michel, "parce que si vous avez l'appui de l'ONU, cela montre qu'il y a clairement quelque chose qui ne va pas".

Il a dit s'inquiéter pour la santé de son père, détenu dans des conditions difficiles à New Delhi.

Christian Michel est accusé d'être impliqué dans le versement de pots de vins à des responsables indiens pour la vente en 2010 de 12 hélicoptères de la société anglo-italienne AgustaWestland pour 556 millions d'euros.

mpa/ia

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FEB 26

Disculpé, l'ex-Premier ministre écossais accuse sa successeure d'avoir enfreint le code de conduite #

2/26/2021, 6:41 PM
Édimbourg, GBR

L'ancien Premier ministre écossais Alex Salmond a accusé vendredi sa successeure Nicola Sturgeon d'avoir enfreint le code de conduite ministériel dans une affaire d'accusations d'agressions sexuelles dont il est finalement ressorti innocenté.

A un peu plus de deux mois des élections qui se présentent bien pour les indépendantistes du SNP, qui militent pour un nouveau référendum, cette affaire agite la politique écossaise.

Finalement acquitté par la justice après une enquête interne jugée "illégale" et "entachée de partialité apparente" par un tribunal, Alex Salmond a témoigné vendredi devant une commission parlementaire.

L'ancien Premier ministre écossais et ex-dirigeant du parti indépendantiste SNP accuse sa successeure, Nicola Sturgeon, d'avoir trompé le Parlement sur son rôle dans l'enquête et des proches de celle-ci d'avoir voulu le faire "emprisonner".

"Je n'ai aucun doute quant au fait que la Première ministre a enfreint le code de conduite ministériel, mais ce n'est pas à moi de dire quelles devraient être les conséquences", a déclaré Alex Salmond lors d'une audition marathon de plusieurs heures.

Il accuse aussi le parquet écossais, dont il a appelé le chef à démissionner, d'avoir oeuvré avec le gouvernement contre lui.

La Première ministre rejette en bloc ces accusations qui, si elles étaient prouvées, risqueraient de la pousser à la démission.

"Ces événements jettent une lumière sur un gouvernement dont les actions ne sont plus conformes aux principes d'ouverture, de responsabilité et de transparence, qui sont les principes fondamentaux sur lesquels le Parlement écossais a été fondé", a déclaré Alex Salmond devant la commission parlementaire.

"L'Ecosse n'a pas failli, mais sa direction a failli", a-t-il ajouté, soulignant que les deux ans et demi de cette affaire ont été pour lui un "cauchemar".

Il a aussi accusé le gouvernement d'avoir délibérément caché des documents "gênants" et a affirmé que le plus haut fonctionnaire du pays, et "vraisemblablement" Nicola Sturgeon elle-même, auraient ignoré l'avis des conseillers juridiques en persistant dans une affaire qu'ils ne pouvaient pas gagner.

Agé de 66 ans, Alex Salmond a été acquitté en mars 2020 par un tribunal écossais de 13 accusations d'agressions sexuelles et tentatives de viol contre neuf femmes entre juin 2008 et novembre 2014.

Nicola Sturgeon, 50 ans, a balayé les accusations de son ancien mentor, assurant qu'il n'y avait "pas la moindre preuve" et dénonçant des "théories du complot".

En 2019, le gouvernement écossais avait admis avoir mal géré l'enquête interne sur les plaintes portées à l'encontre de M. Salmond par deux femmes, et avait alors accepté de lui verser plus de 500.000 livres (577.000 euros) pour couvrir ses frais de justice.

Alex Salmond a longtemps été l'homme fort de l'Écosse, dirigeant pendant 20 ans le SNP, dont il a fait le plus grand parti local. En 2014, il avait toutefois jeté l'éponge après la victoire du "non" lors du référendum sur l'indépendance.

Depuis sa retraite politique, l'ex-dirigeant anime un talk show controversé sur la chaîne de télévision d'information en anglais RT (ex-Russia Today), financée par l'Etat russe.

spe/mpa/avz

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FEB 26

Blanchi, l'ex-Premier ministre écossais étrille les "défaillances" du gouvernement da sa successeure #

2/26/2021, 5:14 PM
Édimbourg, GBR

L'ancien Premier ministre écossais Alex Salmond a étrillé vendredi les "défaillances" du gouvernement de sa successeure Nicola Strurgeon, dont il accuse des proches d'avoir voulu l'écarter de la vie publique.

A un peu plus de deux mois des élections qui se présentent bien pour les indépendantistes du SNP, qui militent pour un nouveau référendum, cette affaire agite la politique écossaise.

Finalement blanchi par la justice après avoir été accusé de harcèlement et agressions sexuelles, après une enquête interne jugée "illégale" et "entachée de partialité apparente" par un tribunal, Alex Salmond a témoigné vendredi devant une commission parlementaire.

L'ancien Premier ministre écossais et chef du parti indépendantiste SNP Alex Salmond accuse sa successeure, Nicola Sturgeon, d'avoir trompé le Parlement sur son rôle dans l'enquête et ses proches d'avoir voulu le faire "emprisonner". Il accuse aussi le parquet écossais d'avoir oeuvré avec le gouvernement contre lui.

La Première ministre rejette en bloc ces accusations, qui si elles étaient prouvées, pourraient la pousser à la démission.

"Ces événements jettent une lumière sur un gouvernement dont les actions ne sont plus conformes aux principes d'ouverture, de responsabilité et de transparence, qui sont les principes fondamentaux sur lesquels le Parlement écossais a été fondé", a déclaré Alex Salmond devant une commission parlementaire.

"L'Ecosse n'a pas failli, mais sa direction a failli", a-t-il ajouté, soulignant que les deux ans et demi de cette affaire ont été pour lui un "cauchemar".

Il a aussi accusé le gouvernement d'avoir délibérément caché des documents "gênants" et a affirmé que le plus haut fonctionnaire du pays et "vraisemblablement" Mme Sturgeon elle-même auraient ignoré l'avis des conseillers juridiques en persistant dans une affaire qu'ils ne pouvaient pas gagner.

Agé de 66 ans, M. Salmond a été acquitté en mars 2020 par un tribunal écossais de 13 accusations d'agressions sexuelles et tentatives de viol contre neuf femmes entre juin 2008 et novembre 2014.

Nicola Sturgeon, 50 ans, a balayé les accusations de son ancien mentor, assurant qu'il n'y avait "pas la moindre preuve" et dénonçant des "théories du complot".

En 2019, le gouvernement écossais avait admis avoir mal géré l'enquête interne sur les plaintes portées à l'encontre de M. Salmond par deux femmes, et avait alors accepté de lui verser plus de 500.000 livres (579.000 euros) pour couvrir ses frais de justice.

Alex Salmond a longtemps été l'homme fort de l'Écosse, dirigeant pendant 20 ans le SNP, dont il a fait le plus grand parti local. En 2014, il avait toutefois jeté l'éponge après la victoire du "non" lors du référendum sur l'indépendance.

Depuis sa retraite politique, l'ex-dirigeant anime un talk show controversé sur la chaîne de télévision d'information en anglais RT (ex-Russia Today), financée par l'Etat russe.

spe/gmo/mr

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FEB 26

Blanchi par la justice, l'ex-Premier ministre écossais étrille sa successeure #

2/26/2021, 2:48 PM
Édimbourg, GBR

L'ancien Premier ministre écossais Alex Salmond a étrillé vendredi les "défaillances" du gouvernement de sa successeure Nicola Strurgeon, qu'il accuse d'avoir ourdi un complot pour l'écarter de la vie publique en orchestrant des plaintes d'agressions sexuelles, dont il a finalement été blanchi.

A un peu plus de deux mois des élections qui se présentent bien pour les indépendantistes du SNP, qui militent pour un nouveau référendum, cette affaire agite le landerneau politique écossais.

L'ancien Premier ministre écossais et chef du parti indépendantiste SNP Alex Salmond accuse sa successeure, Nicola Sturgeon, d'avoir délibérément trompé le Parlement afin de le faire "emprisonner".

La Première ministre rejette en bloc ces accusations, qui si elles étaient prouvées, pourraient la pousser à la démission.

"Ces événements jettent une lumière sur un gouvernement dont les actions ne sont plus conformes aux principes d'ouverture, de responsabilité et de transparence, qui sont les principes fondamentaux sur lesquels le Parlement écossais a été fondé", a déclaré Alex Salmond devant une commission parlementaire censée faire la lumière dont a été menée l'enquête.

"L'Ecosse n'a pas failli, mais sa direction a failli", a-t-il ajouté, soulignant que les deux ans et demi de cette affaire ont été pour lui un "cauchemar".

Agé de 66 ans, M. Salmond a été acquitté en mars 2020 par un tribunal écossais de 13 accusations d'agressions sexuelles et tentatives de viol contre neuf femmes entre juin 2008 et novembre 2014.

Nicola Sturgeon, 50 ans, a balayé les accusations de son ancien mentor, assurant qu'il n'y avait "pas la moindre preuve" et dénonçant des "théories du complot".

En 2019, le gouvernement écossais avait admis avoir mal géré l'enquête interne sur les plaintes portées à l'encontre de M. Salmond par deux femmes, et avait alors accepté de lui verser plus de 500.000 livres (579.000 euros) pour couvrir ses frais de justice.

Alex Salmond a longtemps été l'homme fort de l'Écosse, dirigeant pendant 20 ans le SNP, dont il a fait le plus grand parti local. En 2014, il avait toutefois jeté l'éponge après la victoire du "non" lors du référendum sur l'indépendance.

Depuis sa retraite politique, l'ex-dirigeant anime un talk show controversé sur la chaîne de télévision d'information en anglais RT (ex-Russia Today), financée par l'Etat russe.

spe/gmo/mr

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FEB 25

En Ecosse, les indépendantistes secoués par une vive querelle au sommet #

2/25/2021, 4:45 PM
Londres, GBR

A deux mois et demi des élections locales en Ecosse, les indépendantistes, grands favoris, sont secoués par une vive querelle qui pourrait affaiblir leur combat pour un nouveau référendum.

L'ancien Premier ministre écossais et chef du parti indépendantiste SNP Alex Salmond accuse sa successeure, Nicola Sturgeon, d'avoir délibérément trompé le Parlement afin de le faire "emprisonner" pour des accusations d'agressions sexuelles, rejetées l'année dernière par la justice écossaise.

-Comment l'affaire a-t-elle commencé ?

La scission entre les deux figures indépendantistes a débuté lorsque deux fonctionnaires ont accusé en 2018 Alex Salmond d'agressions sexuelles.

Ces allégations arrivaient peu de temps après que la Première ministre avait demandé au gouvernement, dans la lignée du mouvement #MeToo, de modifier sa façon de traiter les accusations de harcèlement sexuel: une manoeuvre qui était selon Alex Salmond destinée à le piéger.

Le responsable de l'enquête diligentée par le gouvernement ayant eu des contacts antérieurs avec les victimes présumées, un tribunal avait conclu que celle-ci était "illégale" et "entachée de partialité apparente".

-Où en sont les accusations d'agressions sexuelles ?

Après l'échec de cette enquête interne, Alex Salmond avait été arrêté en janvier 2019 pour une tentative de viol et plusieurs faits d'agressions sexuelles supposément commises sur neuf femmes lorsqu'il était Premier ministre.

Innocenté lors d'un procès en mars 2020, l'ex-dirigeant écossais avait alors affirmé que ces allégations étaient "des inventions délibérées à des fins politiques", ajoutant mystérieusement que "certaines informations" seraient "révélées au grand jour".

-Qu'est-ce que Salmond affirme désormais ?

Le parlement écossais mène actuellement deux enquêtes: une sur la façon dont le gouvernement avait initialement traité les plaintes et une autre visant à déterminer si Nicola Sturgeon avait interféré dans l'enquête ou menti au Parlement.

Cette semaine, Alex Salmond a affirmé qu'il y avait eu "un effort délibéré, prolongé, malveillant et concerté entre toute une série d'individus au sein du gouvernement écossais et du SNP pour nuire à (sa) réputation, allant même jusqu'à (le) faire emprisonner".

L'enquête examine notamment un SMS de Peter Murrell, mari de Mme Sturgeon et cadre du SNP, dans lequel il semblait vouloir faire pression sur la police pour qu'elle prenne des mesures contre M. Salmond, après que les poursuites internes se sont effondrées.

- Où en est l'affaire ?

Le parquet écossais a depuis forcé le Parlement à retirer de son site certaines accusations formulées par écrit par M. Salmond, notamment les paragraphes où il affirmait que Nicola Sturgeon avait violé le code ministériel en faisant une "fausse" déclaration devant les élus.

La comparution de l'ex-dirigeant initialement prévue mercredi a été annulée, le temps qu'il contacte un avocat.

Ces accusations ont conduit jeudi à une séance enflammée au Parlement écossais, Nicola Sturgeon accusant Ruth Davidson, ex-dirigeante du Parti conservateur écossais, de répandre des "théories du complot dangereuses et quelque peu fantaisistes" après que cette dernière a remis en question les agissements du parquet écossais.

- Nicolas Sturgeon risque-t-elle sa place ?

La menace la plus concrète pour la Première ministre écossaise est l'accusation d'avoir induit le Parlement en erreur à propos d'une réunion, lors de laquelle elle aurait été informée pour la première fois des accusations à l'encontre de son prédécesseur.

Nicola Sturgeon avait d'abord déclaré au Parlement qu'elle n'avait appris les allégations visant Alex Salmond que quelques jours plus tard, avant d'affirmer avoir "oublié" cette réunion.

S'il est avéré qu'elle a enfreint le code parlementaire, elle sera soumise à d'énormes pressions pour démissionner.

-Quelles conséquences pour l'Écosse ?

Cette querelle intervient alors que Nicola Sturgeon fait pression auprès du gouvernement central britannique pour obtenir un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Écosse, après l'échec de celui organisé en 2014.

La dirigeante indépendantiste espère qu'une victoire éclatante du SNP aux élections locales de mai lui confèrera la légitimité nécessaire pour faire plier le gouvernement de Boris Johnson, qui se refuse pour l'instant à organiser un tel scrutin.

Mais ces querelles internes pourraient entacher et mettre à mal ce projet, bien que le soutien à l'indépendance de la province britannique atteigne des records sur fond de Brexit (rejeté à 62% par les Ecossais) et de critiques visant la gestion de la pandémie par Londres.

jwp-cdu/gmo/avz

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FEB 25

La princesse Latifa demande au Royaume-Uni d'enquêter sur l'enlèvement de sa soeur #

2/25/2021, 11:56 AM
Londres, GBR

La princesse Latifa, qui dit être retenue en "otage" par son père, le souverain de Dubaï, a appelé la police britannique à enquêter à nouveau sur l'enlèvement de sa soeur aînée en 2000 à Cambridge, dans une lettre datée de 2018 dévoilée jeudi par la BBC.

"Tout ce que je vous demande, s'il vous plaît, c'est de prêter attention à son affaire parce que cela pourrait lui permettre de retrouver la liberté", écrit la princesse Latifa dans cette lettre manuscrite, transmise mercredi à la police du Cambridgeshire par des amis.

Sa soeur aînée, la princesse Shamsa, avait tenté de fuir son père Mohammed ben Rached al-Maktoum, souverain de Dubaï et Premier ministre des Emirats arabes unis, en août 2000 pendant qu'elle était en vacances en Angleterre.

Selon le récit de Latifa, la jeune fille a été retrouvée après deux mois de fuite, "droguée", ramenée à Dubaï et "enfermée". Aujourd'hui âgée de 39 ans, elle n'a pas été revue depuis.

Dans des vidéos tournées en 2019 et diffusées la semaine dernière par des médias britanniques, la princesse Latifa, 35 ans, disait être elle-même retenue en "otage" dans une "villa transformée en prison" et craindre pour sa vie.

Sa lettre à la police britannique, antidatée en février 2018, avant une tentative d'évasion de Dubaï, aurait été écrite en 2019, selon la BBC.

Dans une déclaration transmise à l'AFP, la police du Cambridgeshire a confirmé avoir reçu cette lettre et indiqué qu'elle serait "examinée" dans le cadre d'un "réexamen en cours" de l'enquête sur la disparition de la princesse Shamsa, de même que les vidéos diffusées par la BBC.

"C'est une affaire complexe et grave", dont il serait "inopportun" de dévoiler des "détails", a ajouté un porte-parole.

En mars 2020, la police britannique avait indiqué qu'elle réexaminerait cette enquête, à la suite d'une décision de la justice britannique selon laquelle l'émir de Dubaï avait commandité l'enlèvement de deux de ses filles.

La justice britannique s'était prononcée dans le cadre d'une procédure opposant l'émir de Dubaï à la princesse Haya de Jordanie, sa sixième épouse, qui avait créé la sensation en 2019 en s'enfuyant à Londres avec leurs deux enfants.

En 2018, la princesse Latifa avait tenté de s'évader de la riche cité-Etat du Golfe avant d'y être reconduite manu militari.

Des proches disent ne plus avoir de ses nouvelles depuis plusieurs mois, et Londres comme l'ONU ont demandé des preuves de vie.

L'ambassade des Emirats arabes unis à Londres a affirmé que la princesse était "prise en charge chez elle".

mpa/gmo/at

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FEB 25

Distanciation et darknet, les achats de drogue britanniques sous confinement à la loupe #

2/25/2021, 12:00 AM

Hausse de la consommation, des achats sur le darknet et des dealers qui s'efforcent de respecter les gestes barrière: une étude britannique publiée jeudi brosse le tableau des achats de stupéfiants pendant le premier confinement au Royaume-Uni.

Réalisée par l'association spécialisée Release, l'étude effectuée grâce aux 2.621 réponses recueillies en ligne entre le 9 avril et le 17 septembre 2020 porte à ce stade sur le premier des trois confinements qu'a connus le Royaume-Uni depuis le début de la pandémie et sa levée progressive.

Le cannabis représente 70% des achats, la cocaïne 9%. 43% des répondants ont indiqué que leur consommation avait augmenté pendant le confinement, elle est restée stable chez 36% et a diminué chez 21% des consommateurs qui ont répondu.

"Au début du confinement, beaucoup pensaient que le marché des drogues serait gravement affecté par les fermetures de frontières et la consigne de rester chez soi", relève Judith Alrdige, auteure principale de l'étude.

Mais "la majorité des usagers n'ont pas eu de problème à trouver ni un fournisseur ni le produit stupéfiant qu'ils recherchaient".

En revanche, des difficultés à cet égard sont apparues lors de l'assouplissement et de la levée du confinement, où des hausses des prix ont été rapportées, ce qui semble traduire "des difficultés d'approvisionnement qui commencent à avoir un effet sur le marché", souligne-t-elle.

Un acheteur sur dix a indiqué s'approvisionner sur le darknet - partie obscure du web non référencée par les moteurs de recherche - un mode d'achat auquel 13% d'entre eux ont affirmé recourir pour la première fois.

Il apparaît également que la majorité des dealers appliquaient les mesures de distanciation. "Nous avons aussi vu des revendeurs adopter les mesures similaires à celles adoptées par les commerces légaux pour empêcher la transmission du virus", explique Laura Garius, co-auteure de l'étude.

Certains acceptaient ainsi virements ou paiements par PayPal, d'autres encore désinfectaient l'argent.

Ainsi pendant le premier confinement, 62% des dealers observaient la distanciation, 38% portaient des gants, 31% un masque et 30% utilisaient un emballage séparé.

De manière plus inquiétante, il ressort de cette étude que le confinement a également vu augmenter overdoses, partage des seringues pour les injections et difficultés de sevrage.

spe/gmo/ode

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