Immigration : le tour de chauffe agité de Darmanin #
A peine sorti de la polémique sur le Stade de France, Gérald Darmanin laboure depuis le début de l'été le terrain de l'immigration, préparant le débat annoncé à l'automne, quitte à essuyer quelques revers.
Le chaos de la finale de la Ligue des champions fin mai, qu'il avait imputé à tort aux seuls supporters anglais, aurait pu fragiliser les grandes ambitions du ministre de l'Intérieur.
Mais la séquence, que la majorité présidentielle a traînée comme un boulet tout au long de la campagne des législatives, se solde finalement en juin par sa confortable élection dans le Nord et un portefeuille élargi début juillet aux Outre-mer, une première depuis dix ans.
Gérald Darmanin bénéficie même, quelques jours plus tard, d'un non-lieu - attendu - dans l'enquête pour viol qui le vise depuis 2017.
L'orage passé, il impose dans l'opinion le thème de l'immigration au moment où le ministre de l'Economie Bruno le Maire, l'un de ses rivaux désignés pour la course à l'Elysée en 2027, attrape la lumière avec l'examen du projet de loi sur le pouvoir d'achat.
Dans un premier entretien accordé au Monde, le 9 juillet, le ministre de l'Intérieur annonce sa volonté de supprimer les verrous qui empêchent l'expulsion des étrangers condamnés par la justice, avant d'assumer, plus tard sur BFMTV, "une forme de double peine".
"Il a le côté très Sarko de +j'ai confiance et puis j'y vais et on verra+", expliquait au printemps à l'AFP un cadre de la majorité, juste avant le remaniement. Puis d'ajouter : "Il est très cyclique. C'est quand il est dans une phase de très grande confiance qu'il est le plus en danger".
Au risque de se prendre les pieds dans le tapis.
Le 24 juillet, il annonce sur Twitter l'arrestation d'un "délinquant étranger" après l'agression de policiers à Lyon, "totalement mis hors de cause" dans la foulée par le parquet.
L'offensive se poursuit deux jours plus tard, sur RTL, avec l'annonce d'un projet de loi immigration "à la rentrée de septembre".
Le 29 juillet, il signe lui-même l'arrêté d'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen, accusé d'avoir tenu des propos antisémites, sexistes, homophobes et complotistes, remontant pour certains à plus de 20 ans et qui n'ont jamais fait l'objet d'une condamnation pénale.
Il a finalement dû rentrer dans le rang : la Première ministre Elisabeth Borne lui a imposé un "grand débat" sur l'immigration en octobre repoussant de facto l'examen du texte et le tribunal administratif de Paris a ordonné la suspension de l'expulsion du prédicateur.
Concernant l'imam, l'issue de son recours devant le Conseil d'Etat - qui doit l'examiner le 28 août - pourrait renforcer ou affaiblir sa position, selon la décision des magistrats, à l'orée de la rentrée.
Son activisme pourrait-il gêner le gouvernement ? "Je ne pense pas, répond à l'AFP le politologue Bruno Cautrès, chercheur CNRS au CEVIPOF. On le laisse faire, parce qu'on sait que c'est son thème, son style, que les Français l'identifient comme ça, quitte à temporiser si le pas de côté devient trop important par rapport à la ligne".
Du côté des oppositions, l'agitation et les déconvenues du ministre suscitent critiques et sarcasmes.
"Frustré de ne pas exister (...) lorsqu'on parle de pouvoir d'achat", Gérald Darmanin "sature les ondes médiatiques avec un discours sécuritaire et répressif", dénonce le député de La France insoumise David Guiraud .
A droite, le député LR Aurélien Pradié cingle un ministre qui "a toujours cette facilité à montrer ses muscles et au final à reculer".
"Gérald Darmanin est obsédé par sa carrière et le fait de se positionner pour 2027, c'est ça son projet", ironise la députée Nupes-EELV Sandrine Rousseau. "Il utilise l'immigration et la sécurité pour faire en sorte qu'en 2027 il soit incontournable", donc "qu'on ralentisse ses ambitions ne me semble pas être un problème majeur", a-t-elle ajouté.
Quand on l'interroge sur ses envies d'Elysée, l'ex-LR botte en touche : "avant l'heure, c'est pas l'heure", répète Gérald Darmanin, revendiquant sans cesse le "bon sens populaire" de sa grand-mère.
ggy-alh/lbx/dch
Guyane: le renforcement des contrôles a empêché la sortie d'une tonne de cocaine depuis début juillet #
Le renforcement des contrôles de passagers à l'aéroport de Cayenne a permis d'empêcher la sortie d'une tonne de cocaïne vers l'Hexagone depuis le 1er juillet, a estimé jeudi le préfet de Cayenne, Thierry Quéfellec.
Depuis le 1er juillet, trois opérations de contrôles renforcés ont eu lieu et ont permis de "saisir ou d'empêcher d'embarquer une tonne de cocaïne", a déclaré le préfet, lors d'un point de presse sur l'insécurité.
Selon la préfecture, "17 à 20%" des près de 600 passagers contrôlés lors de ces opérations d'envergures transportaient de la cocaïne.
Début juin, les forces de l'ordre en Guyane ont mis en place une nouvelle stratégie de lutte contre le trafic de cocaïne, en contrôlant l'ensemble des passagers de l'aéroport de Cayenne en partance pour l'Hexagone.
A chaque fois, les passagers sont prévenus du contrôle la veille, par SMS. "Une stratégie qui dissuade les passeurs, également appelés mules, de se présenter à l'embarquement", a affirmé le préfet qui souhaite "casser la logistique des trafiquants et créer une incertitude dans leur mode de gestion".
En Guyane, l'aéroport Felix-Eboué est la principale porte de sortie vers l'Hexagone et dessert les aéroports parisiens de Roissy et Orly.
Selon le préfet Thierry Queffelec, 20% de la cocaïne consommée dans l'Hexagone provient de Guyane, plaque tournante du trafic.
gr/alc/roc
Perpignan: une femme tue son père et se défenestre #
Une femme de 28 ans s'en est prise à ses parents à coups de couteau jeudi à Perpignan, tuant son père et blessant sa mère avant de se défenestrer, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Une enquête a été ouverte pour "meurtre" et "tentative de meurtre", a confirmé le parquet des Pyrénées-Orientales à l'AFP.
Peu avant midi jeudi, la fille des victimes, au cours d'une crise vraisemblablement liée à des antécédents psychiatriques, a porté plusieurs coups de couteau à ses parents, blessant mortellement son père âgé de 70 ans et infligeant des blessures à sa mère de 66 ans, dont le pronostic vital n'est pas engagé, selon une source proche de l'enquête.
Elle s'est ensuite jetée par la fenêtre depuis le deuxième étage de cet appartement du centre de Perpignan, où se trouvait également son fils de deux mois, apprend-on de même source.
Blessée, elle a été évacuée vers l'hôpital de Perpignan, tout comme sa mère et son fils, lui aussi blessé.
L'arme du crime, un couteau, a été retrouvée sur place et saisie par les policiers.
Le compagnon de la mère de famille a été entendu par les policiers, qui ont pu établir qu'il ne se trouvait pas dans le logement au moment des faits.
fby/ap/vk
Féminicide dans les Yvelines, un homme se dénonce #
Un homme menaçant de se suicider a appelé le SAMU et avoué avoir tué son épouse, ensuite retrouvée inconsciente et déclarée morte, lors de l'intervention de la police dans un appartement de Vélizy-Villacoublay (Yvelines), a appris jeudi l'AFP de source policière.
Le SAMU a tenté de réanimer cette femme en vain, et l'homme a été placé en garde à vue et conduit à l'hôpital, lui-même étant blessé, a détaillé la même source policière.
La victime et le suspect sont tous les deux âgés de 42 ans, a précisé le parquet de Versailles, sollicité par l'AFP.
Le corps de la femme était lardé de coups à l'arme blanche. L'homme lui-même se serait porté des coups à l'arme blanche, a priori à la gorge et au bras, selon une source proche du dossier.
L'autopsie devra déterminer l'heure du décès, le nombre de coups portés et si les plaies sont dues à autre chose qu'une arme blanche, a détaillé le ministère public.
Une enquête a été ouverte pour "meurtre sur conjoint" et confiée au commissariat de Versailles.
D'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", qui les recense de son côté, a dénombré 113 féminicides en 2021.
ola/lbx/it
Féminicide dans les Yvelines, le conjoint avoue avoir tué #
La police est intervenue jeudi dans un appartement de Vélizy-Villacoublay (Yvelines), pour un homme menaçant de se suicider, qui a avoué avoir tué son épouse, retrouvée inconsciente sur place puis déclarée morte, a appris l'AFP de source policière.
Le SAMU a tenté de réanimer cette femme en vain, a détaillé la même source, et le suspect a été placé en garde à vue et conduit à l'hôpital, lui-même étant blessé.
La victime et le suspect sont tous les deux âgés de 42 ans, a précisé le parquet de Versailles, sollicité par l'AFP.
Le corps de la victime était lardé de coups à l'arme blanche. L'homme lui-même se serait porté des coups à l'arme blanche, a priori à la gorge et au bras, selon une source proche du dossier.
L'autopsie devra déterminer l'heure du décès, le nombre de coups portés et si les plaies sont dues à autre chose qu'une arme blanche, a détaillé le ministère public.
Une enquête a été ouverte pour "meurtre sur conjoint" et confiée au commissariat de Versailles.
D'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", qui les recense de son côté, a dénombré 113 féminicides en 2021.
ola/lbx/it
Corse: un homme, inconnu des autorités, tué par balles à Venzolasca #
Un homme de 38 ans, inconnu des services de police et de gendarmerie, a été découvert tué par balles mercredi soir sur une piste à Venzolasca (Haute-Corse), a-t-on appris auprès du procureur de Bastia.
Les secours ont découvert cet homme en arrêt cardio-respiratoire à 21H50, avait indiqué mercredi soir à l'AFP Arnaud Viornery, le procureur de la République de Bastia qui s'est rendu sur place.
"Le cadavre de cet homme de 38 ans" a été "découvert par un élu local, parti à sa recherche en début de soirée à la suite d'un appel téléphonique de la compagne du défunt qui s'inquiétait de ne pas le voir revenir de son footing", a précisé jeudi dans un communiqué de presse le procureur.
La victime qui "n'était pas connue des services de police et de gendarmerie", a été retrouvée "sur un chemin de campagne, portant des traces de plaies par arme à feu", a-t-il ajouté.
La victime est un entrepreneur spécialisé dans le terrassement du village, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
A 22H40, un véhicule a été retrouvé incendié à Canale di Verde, à 40 km au sud de Venzolasca, sans que l'on sache pour l'heure s'il y a un lien entre les deux événements, a également indiqué mercredi soir le magistrat.
Une enquête a été ouverte pour "assassinat" par le parquet qui l'a confiée en co-saisine à la section de recherche de la gendarmerie de Corse et à la brigade de recherche de Bastia.
ag-mc/est/rhl
Corse: un homme tué par balles à Venzolasca #
Un homme a été découvert tué par balles mercredi soir sur une piste à Venzolasca (Haute-Corse), a-t-on appris auprès du procureur de Bastia.
Les secours ont découvert cet homme en arrêt cardio-respiratoire à 21H50, a indiqué à l'AFP Arnaud Viornery, le procureur de la République de Bastia qui s'est rendu sur place.
"La personne était visiblement morte lorsque les secours ont été appelés", a ajouté le procureur sans autre précision sur l'identité ou l'éventuel passé judiciaire de cet homme.
La victime serait un entrepreneur spécialisé dans le terrassement du village, âgé d'une quarantaine d'années, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
A 22H40, un véhicule a été retrouvé incendié à Canale di Verde, à 40 km au sud de Venzolasca, sans que l'on sache pour l'heure s'il y a un lien entre les deux événements, a également indiqué le magistrat.
Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire par le parquet qui l'a confiée en co-saisine à la section de recherche de la gendarmerie de Corse et à la brigade de recherche de Bastia.
ag-mc/mlb
Lot-et-Garonne: une jeune femme tuée à coups de couteau, son compagnon se défenestre #
Une jeune femme, le corps lacéré d'une vingtaine de coups de couteau, a été découverte mercredi après l'intervention des pompiers qui se portaient au secours de son compagnon tombé du 2e étage d'un immeuble de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), a-t-on appris de source policière et auprès du parquet d'Agen.
La thèse du féminicide suivi de la tentative de suicide de l'auteur présumé est privilégiée même si toutes les pistes restent ouvertes à ce stade des investigations, selon la même source.
Vers 01H50 dans la nuit de mardi à mercredi, un témoin a fait appel aux pompiers pour signaler qu'un jeune homme venait de chuter d'un immeuble.
Grièvement blessé, le jeune homme de 25 ans a été évacué en état d'urgence absolue par hélicoptère au centre hospitalier Pellegrin de Bordeaux, où il a été opéré dans la journée. Il se trouve en coma artificiel et son état est depuis "stabilisé", a précisé le parquet d'Agen.
A l'arrivée des secours et des fonctionnaires de police, la porte d'entrée de l'immeuble était verrouillée. Les pompiers ont accédé à l'appartement du second étage en utilisant la grande échelle.
Après inspection du logement, le corps de la jeune femme, compagne de l'homme blessé, a été découvert sans vie gisant sur un lit. Selon le parquet d'Agen, "elle a reçu une vingtaine de coups de couteaux dont 7 plaies profondes".
"Son autopsie sera pratiquée jeudi à l'institut médico-légal de Bordeaux" et l'examen de la dépouille "devra permettre de déterminer quels coups de couteau lui ont été fatals", a indiqué le parquet.
Une enquête criminelle a été ouverte, confiée à l'antenne agenaise de la police judiciaire de Bordeaux.
Originaire de Martigues dans les Bouches-du-Rhône, le couple décrit comme sans histoires par les voisins, s'était installé dans ce logement il y a deux mois.
La jeune femme était serveuse et son compagnon cuisinier pour le compte d'un grand hôtel-restaurant du secteur de Villeneuve-sur-Lot.
cor-nal/mpm
Adolescente prostituée à Compiègne: cinq personnes mises en examen #
Une information judiciaire a été ouverte et cinq personnes mises en examen pour proxénétisme en bande organisée, après la dénonciation par une adolescente de 15 ans à Compiègne (Oise) de faits de séquestration et prostitution forcée, a annoncé le parquet de Senlis.
Trois hommes de 20, 23 et 25 ans et une femme âgée de 21 ans, interpellés samedi, et un quatrième individu de 23 ans interpellé lundi, ont tous été mis en examen pour "proxénétisme aggravé par la minorité de la victime et commis en bande organisée", indique le parquet de Senlis dans un communiqué.
L'adolescente avait réussi samedi a contacter la police par l'intermédiaire d'un ami, permettant l'interpellation "sur place" des quatre premiers mis en cause, rappelle le parquet.
Elle avait alors "indiqué aux enquêteurs qu'Elle était placée auprès de la direction départementale de la solidarité de la Marne, qu'Elle avait fugué puis avait été approchée par plusieurs individus, notamment par ces quatre personnes interpellées, afin qu'Elle se prostitue sous leur contrôle", précise-t-il.
Ces quatre mis en cause, comme le dernier individu interpellé lundi, ont tous "contesté leur implication dans les faits considérés", poursuit le parquet.
Ils ont été placés en détention provisoire, mais l'un d'eux, qui a demandé un délai pour préparer sa défense devant le juge des libertés, verra sa situation examinée dans quelques jours.
Originaire des environs de Reims, l'adolescente "placée en foyer par un juge des enfants de Châlons-en-Champagne depuis environ deux ans" aurait "fugué depuis le mois de mai", avait déclaré dimanche la procureure de Compiègne, Marie-Céline Lawrysz, avant que l'affaire ne soit reprise par le pôle criminel de Senlis.
"Elle dit qu'Elle s'est prostituée d'abord sur Paris, puis aurait voulu échapper à ses proxénètes parisiens, et aurait été prise en charge par un homme qui l'aurait emmenée sur Amiens, où Elle se serait prostituée également, avant d'arriver à Compiègne", avait ajouté Mme Lawrysz.
Le commissariat de Compiègne et la police judiciaire de Creil ont été co-saisis de cette enquête.
eva/mpm
Aya Nakamura et son compagnon convoqués devant la justice pour violences réciproques sur conjoint #
La chanteuse Aya Nakamura et son compagnon seront jugés fin novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences réciproques, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche de l'enquête, confirmant une information de TF1/LCI.
L'artiste franco-malienne de 27 ans et son compagnon Vladimir Boudnikoff avaient été placés en garde à vue au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), dans la nuit de samedi à dimanche, précise le parquet.
Samedi, Aya Nakamura a quitté le domicile après une dispute, avant d'y revenir accompagnée de deux amis, selon une source proche de l'enquête. La chanteuse et le producteur ont par la suite fait appel à la police.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups, il n'y a pas eu d'étranglement, on est plus sur des dégradations d'objets", a indiqué cette source, précisant qu'ils ont été légèrement blessés.
Le couple, qui a eu récemment un enfant, est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences par conjoint avec ITT de moins de huit jours" fin novembre.
Artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Son deuxième album, "Nakamura" (2018), a changé la vie de cette artiste née à Bamako (Mali), qui a grandi à Aulnay-sous-bois, en banlieue parisienne.
we-meh/lbx/rhl
Une trentaine de sénateurs socialistes plaident pour la légalisation du cannabis #
Une trentaine de membres du groupe socialiste au Sénat dont leur président Patrick Kanner plaident pour la légalisation du cannabis et annoncent une concertation en vue du dépôt d'une proposition de loi face à une situation qu'ils jugent "intenable", mercredi dans une tribune au Monde.
Un rapport de l'Assemblée nationale publié en mai 2021 estimait que près de 18 millions de Français en avaient déjà consommé et qu'un 1,5 million en consomme régulièrement.
"Que nous le voulions ou non, il s'agit d'un sujet de société dont les pouvoirs publics doivent se saisir", jugent les 31 signataires de la tribune initiée par le sénateur Gilbert-Luc Devinaz et signée également par l'ancienne ministre Laurence Rossignol.
"Sans minimiser l'impact sanitaire de la consommation du cannabis, nous considérons, à l'instar des politiques publiques existantes pour le tabac et l'alcool ou encore les jeux d'argent, que la légalisation donnera les moyens d'agir plus efficacement pour protéger davantage nos concitoyens et notamment notre jeunesse", écrivent-ils.
Ils y voient de nombreux bénéfices comme "contrôler la qualité sanitaire des produits consommés", "freiner grandement les trafics au bénéfice des zones sinistrées", "développer des plans de prévention de grande ampleur, financés par la taxation des produits et par le redéploiement des moyens de répression".
A leurs yeux, "à terme, de nouvelles recettes fiscales devraient être tirées du commerce du cannabis et des économies réalisées en matière de justice et de police", ce qui permettrait de mobiliser "d'importantes ressources aussi bien pour la prévention que pour la réinsertion et le développement économique".
Ils annoncent "entamer une démarche de concertation large pour déposer dans les mois à venir une proposition de loi pour répondre à cet enjeu", concluant: "l'opinion publique est prête, il faut que le législateur agisse".
Début 2019, près d'un Français sur deux (45%) se disait favorable à une légalisation, selon une enquête de l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT).
Face à une opinion très partagée et un tabou qui a sauté à l'international - l'Uruguay, le Canada et une quinzaine d'Etats américains autorisent l'usage récréatif du cannabis -, la classe politique s'interroge, tous partis confondus. Certains maires de droite se sont dits en faveur de la légalisation, comme Arnaud Robinet à Reims ou Boris Ravignon à Charleville-Mézières.
L'exécutif reste rétif: le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin y est farouchement opposé et a fait de la lutte contre les trafics une priorité de son action, avec le soutien d'Emmanuel Macron.
bap/ib/vk
Val-d'Oise: un homme retrouvé mort dans une mare de sang au milieu des champs #
Le corps d'un homme de 27 ans a été retrouvé mercredi matin dans un bain de sang en plein champs à Neuville-sur-Oise (Val-d'Oise), a appris l'AFP auprès du parquet de Pontoise et de source policière.
Initialement appelées pour une personne en état d'ébriété, les forces de l'ordre ont retrouvé mercredi vers 6H00, le corps d'un homme, baignant dans une mare de sang.
Le crâne ouvert, son corps gisait rue du Cimetière à Neuville-sur-Oise, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Paris.
La victime, qui résidait dans la commune, a reçu plusieurs coups au niveau de la tête. L'autopsie déterminera si ce sont des coups de poing ou portés avec un objet contondant, a expliqué le parquet.
Deux pierres tachées de sang ont été également retrouvées à proximité du corps, d'après une source policière.
Le jeune homme présentait également des hématomes au niveau des mains et des avant-bras, selon cette même source.
Aucune interpellation n'a eu lieu à ce stade de l'enquête ouverte pour "homicide volontaire" et confiée à la police judiciaire de Versailles, a précisé le parquet.
meh-we/lbx/abl
Aya Nakamura et son compagnon convoqués devant la justice pour violences réciproques sur conjoint #
La chanteuse Aya Nakamura et son compagnon seront jugés fin novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences réciproques, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche de l'enquête, confirmant une information de TF1/LCI.
L'artiste française de 27 ans et son compagnon Vladimir Boudnikoff avaient été placés dans la nuit de samedi à dimanche en garde à vue au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), précise le parquet.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le couple a fait appel aux policiers à la suite d'une dispute qui était devenue houleuse.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups, il n'y a pas eu d'étranglement, on est plus sur des dégradations d'objets", a indiqué cette source, précisant qu'ils ont été légèrement blessés.
Le couple, qui a eu récemment un enfant, est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences par conjoint avec ITT de moins 8 jours" fin novembre.
Artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Son deuxième album, "Nakamura" (2018), a changé la vie de cette artiste née à Bamako (Mali), qui a grandi à Aulnay-sous-bois, en banlieue parisienne.
we-meh/rhl
Aya Nakamura et son compagnon convoqués devant la justice pour violences réciproques sur conjoint #
La chanteuse Aya Nakamura et son compagnon seront jugés fin novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences réciproques, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche de l'enquête, confirmant une information de TF1/LCI.
L'artiste française de 27 ans et son compagnon Vladimir Boudnikoff avaient été placés dans la nuit de samedi à dimanche en garde à vue au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), précise le parquet.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le couple a fait appel aux policiers à la suite d'une dispute qui était devenue houleuse.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups, il n'y a pas eu d'étranglement, on est plus sur des dégradations d'objets", a indiqué cette source, précisant qu'ils ont été légèrement blessés.
Le couple, qui a eu récemment un enfant, est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences par conjoint avec ITT de moins 8 jours" fin novembre.
Artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Son deuxième album, "Nakamura" (2018), a changé la vie de cette artiste née à Bamako (Mali), qui a grandi à Aulnay-sous-bois, en banlieue parisienne.
we-meh/rhl
Aya Nakamura et son compagnon convoqués devant la justice pour violences réciproques sur conjoint #
La chanteuse Aya Nakamura et son compagnon seront jugés fin novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences réciproques, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche de l'enquête, confirmant une information de TF1/LCI.
L'artiste française de 27 ans et son compagnon Vladimir Boudnikoff avaient été placés dans la nuit de samedi à dimanche en garde à vue au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), précise le parquet.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le couple a fait appel aux policiers à la suite d'une dispute qui était devenue houleuse.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups, il n'y a pas eu d'étranglement, on est plus sur des dégradations d'objets", a indiqué cette source, précisant qu'ils ont été légèrement blessés.
Le couple, qui a eu récemment un enfant, est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences par conjoint avec ITT de moins 8 jours" fin novembre.
Artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Son deuxième album, "Nakamura" (2018), a changé la vie de cette artiste née à Bamako (Mali), qui a grandi à Aulnay-sous-bois, en banlieue parisienne.
we-meh/rhl
Imam: le Conseil d'Etat examinera le 26 août un recours du ministère de l'Intérieur #
Le Conseil d'Etat examinera le 26 août un recours déposé par le ministère de l'Intérieur contre la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen vers le Maroc, réclamée par Gérald Darmanin.
L'audience du Conseil d'Etat se déroulera à 11H00 devant le juge des référés.
Le ministre de l'Intérieur avait annoncé le 28 juillet l'expulsion d'un prédicateur du Nord, Hassan Iquioussen, réputé proche des Frères musulmans, pour des appels à la haine et à la violence contre la communauté juive notamment.
Mais, le 5 août, le tribunal administratif de Paris avait suspendu la demande du ministre de l'Intérieur en estimant que cette expulsion porterait une "atteinte disproportionnée" à la "vie privée et familiale" de l'imam, né en France, mais de nationalité marocaine.
Le ministère de l'Intérieur avait immédiatement annoncé qu'il ferait appel.
Dans son jugement, le tribunal administratif de Paris avait admis que les propos de l'imam lors d'une conférence en 2018 selon lesquels un homme ne devait pas laisser sa femme sortir seule du foyer constituaient bien "des actes de provocation (...) à la discrimination envers les femmes".
Mais, ajoutait le tribunal, ce seul motif "ne (peut) justifier la mesure d'expulsion sans porter une atteinte grave et manifestement disproportionnée à son droit à mener une vie privée et familiale normale".
Le tribunal a notamment rappelé que l'imam de 57 ans était "né en France où il réside depuis sa naissance avec son épouse et ses cinq enfants français et ses quinze petits-enfants français". Il estimait également que les pièces du dossier n'établissaient pas que l'imam ait "réitéré des propos antisémites postérieurement à 2014", ni qu'il ait encouragé "son auditoire au séparatisme".
Le ministre de l'Intérieur avait fait valoir sur son compte Twitter que l'expulsion de l'imam était justifiée par le fait que "ce prédicateur tient depuis des années un discours haineux à l'encontre des valeurs de la France contraire à nos principes de laïcité et d'égalité entre les femmes et les hommes".
"Il sera expulsé du territoire français", avait soutenu M. Darmanin, qui a par ailleurs indiqué lundi que l'imam était fiché S (pour Sûreté de l'Etat) "depuis 18 mois" par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
aje-alh/lbx/rhl
Une jeune femme découverte tuée à coups de couteau, un homme se défenestre #
Une jeune femme, le corps lacéré de coups de couteau, a été découvert mercredi après l'intervention des pompiers qui se portaient au secours d'un homme tombé du 2e étage d'un immeuble de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), a-t-on appris de source policière.
La thèse du féminicide suivi de la tentative de suicide de l'auteur présumé est privilégiée même si toutes les pistes restent ouvertes à ce stade des investigations, selon la même source.
Vers 1h50 dans la nuit de mardi à mercredi, un témoin a fait appel aux pompiers pour signaler qu'un jeune homme venait de chuter d'un immeuble.
Grièvement blessé, le jeune homme de 25 ans a été évacué en état d'urgence absolue par hélicoptère au centre hospitalier Pellegrin de Bordeaux.
A l'arrivée des secours et des fonctionnaires de police, la porte d'entrée de l'immeuble était verrouillée. Les pompiers ont accédé à l'appartement du second étage via la grande échelle.
Après inspection du logement, le corps d'une jeune fille de 22 ans a été découvert sans vie gisant sur un lit, lacéré de plusieurs coups de couteaux. Il s'agit de la compagne de la victime de la défenestration.
Une enquête criminelle a été ouverte, confiée à l'antenne agenaise du SRPJ.
Originaire des Bouches-du-Rhône, le couple décrit comme sans histoires par les voisins, s'était installé dans ce logement il y a deux mois.
La jeune femme était serveuse et son compagnon cuisinier pour le compte d'un grand hôtel restaurant du Villeneuvois.
cor/ff/abl
Alpes-Maritimes: plus de 600 kg de pollen de cannabis cachés sous de la laine de mouton #
Plus de 600 kilos de pollen de cannabis ont été découverts au milieu d'un chargement de laine de mouton transporté par camion espagnol se dirigeant vers l'Italie, ont annoncé mercredi les services des douanes dans un communiqué.
La saisie des 612 kg de pollen de pollen a été réalisée au péage autoroutier de La Turbie (Alpes-Maritimes), le 27 juillet. Lors de ce contrôle, les douaniers de la brigade de Menton ont découvert que de la drogue était cachée dans des ballots de laine en vrac, chargement officiel du camion intercepté.
Les 129 ballots de laine de mouton étaient destinés à une filature située en Italie, selon le document de transport du camion.
Déjà connu pour des faits similaires s'étant déroulés en 2014 dans une autre région, le chauffeur, de nationalité espagnole, a été placé en détention provisoire dans le cadre de l'ouverture d'une enquête judiciaire pour "trafic de stupéfiants".
Le pollen de cannabis, matière plus fine que la résine ou l'herbe de cannabis, présente aussi un taux de THC (la substance active du cannabis) plus élevé. La valeur de ce chargement représente selon les calculs des douanes de plus de 6,120 millions d'euros "sur le marché illicite des stupéfiants".
Selon la direction régionale des douanes, 1,2 tonne de stupéfiants ont été saisis en 2021 par les douaniers dans les Alpes-Maritimes. Avec cette nouvelle saisie, le bilan 2022, à fin juillet, atteint déjà celui de l'an passé.
Au niveau national, la douane française a saisi en 2021 plus de 115 tonnes de produits stupéfiants, ce qui représente environ 75% du total des saisies réalisées en France.
vxm/est/abl
Un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle par un tir de policier après avoir brandi un couteau, a-t-on appris du parquet de Bobigny et de sources policières.
"Un policier de la police aux frontières (PAF) a fait usage de son arme à l'encontre d'un individu a priori SDF qui était en possession d'une arme blanche", indique le parquet de Bobigny, qui est présent sur place.
Les faits se sont déroulés au terminal 2F vers 8H20, "un SDF importunait des agents de sécurité et la police aux frontières (PAF) a été appelée en renfort pour le faire évacuer", selon une source aéroportuaire.
L'homme s'est éloigné, tout en les invectivant, puis se retourne et sort un couteau. Un des policiers a alors fait usage de son arme, selon des sources policières.
"Faisant preuve de sang-froid, les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle", a informé la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
Un photographe de l'AFP, témoin de la scène, a expliqué qu'un homme "de grande taille a brandi un objet qui ressemblait à un couteau vers la police. Une sommation a été faite mais il s'est avancé et un policier a tiré. Un seul coup a été tiré", indique le témoin.
La victime a été mise sur un brancard et évacuée dans une zone non accessible aux passagers, selon le récit du photographe.
Deux enquêtes de flagrance ont été ouvertes, l'une pour "homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique" et confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Une deuxième pour "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique" et confiée à la PAF de Roissy, ajoute le parquet de Bobigny.
we-alh/cb/dch
France: un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à Roissy-Charles-de-Gaulle, l'un des deux principaux aéroports de Paris, par un policier devant lequel il avait brandi un couteau, a-t-on appris de sources aéroportuaire et policière.
"Les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle", indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
Les faits se sont déroulés au terminal 2F vers 8H20 (06H20 GMT), "un sans-abri importunait des agents de sécurité et la police aux frontières (PAF) a été appelé en renfort pour le faire évacuer", indique une source aéroportuaire.
L'homme s'est éloigné, tout en les invectivant, puis se retourne et sort un couteau. Un des policiers a alors ouvert le feu sur lui, selon des sources policières.
Un photographe de l'AFP, témoin de la scène, a expliqué qu'"un homme de grande taille a brandi un objet qui ressemblait à un couteau vers la police. Une sommation a été faite mais il s'est avancé et un policier a tiré. Un seul coup a été tiré", indique le témoin.
La victime a été mise sur un brancard et évacuée dans une zone non accessible aux passagers, précise le photographe.
we-alh/cb/it/emd
Un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle par un tir de policier après avoir brandi un couteau, a-t-on appris de sources aéroportuaire et policière.
"Faisant preuve de sang-froid, les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle", indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
Les faits se sont déroulés au terminal 2F vers 8H20, "un SDF importunait des agents de sécurité et la police aux frontières (PAF) a été appelé en renfort pour le faire évacuer", indique une source aéroportuaire.
L'homme s'est éloigné, tout en les invectivant, puis se retourne et sort un couteau. Un des policiers a alors fait usage de son arme, selon des sources policières.
Un photographe de l'AFP, témoin de la scène, a expliqué qu'"un homme de couleur de grande taille a brandi un objet qui ressemblait à un couteau vers la police. Une sommation a été faite mais il s'est avancé et un policier a tiré. Un seul coup a été tiré", indique le témoin.
La victime a été mise sur un brancard et évacuée dans une zone non accessible aux passagers, précise le photographe.
we-alh/cb/it
France: un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle, près de la capitale française Paris, par un tir de policier après avoir brandi un couteau, a-t-on appris de sources aéroportuaire et policière.
"Les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle", indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
we-alh/cb/dch/emd
Un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle par un tir de policier après avoir brandi un couteau, a-t-on appris de sources aéroportuaire et policière.
"Faisant preuve de sang-froid, les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle", indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
we-alh/cb/dch
Hauts-de-Seine: enquête ouverte après deux viols dans un hôpital #
Des enquêteurs du commissariat de Nanterre sont à la recherche d'un homme soupçonné des viols de deux femmes, perpétrés au sein d'un hôpital des Hauts-de-Seine, à l'ouest de Paris, a appris mardi l'AFP de sources concordantes.
Ces deux femmes sont âgées de 68 et 77 ans, a indiqué une source policière.
Elles ont été violées par une même personne, dans la matinée du 27 juillet, à trente minutes d'intervalle, au sein de l'hôpital Max-Fourestier à Nanterre, a ajouté une source proche de l'enquête.
D'après ces sources, le suspect, en fuite, était étranger au centre hospitalier.
L'hôpital de Nanterre a indiqué à l'AFP avoir réagi dès que le premier viol lui a été signalé, notamment grâce à une "immédiate" mobilisation des forces de police pour "lancer des recherches et intensifier les contrôles au sein de l'établissement".
Une "analyse de la vidéosurveillance" a aussi "permis d'obtenir des images de l'individu", a précisé l'hôpital dans un communiqué.
L'établissement a assuré avoir également mis en place "des mesures complémentaires de sécurité", comme "un renforcement des contrôles à l'entrée de l'hôpital" et "des rondes plus fréquentes des agents de sécurité".
Depuis ces deux viols, "des consignes ont également été données à l'encadrement pour sensibiliser les équipes à la sécurisation des services de soins, notamment de nuit", a encore fait valoir l'hôpital, "afin de limiter les risques d'intrusion" en son sein.
clw/cb/swi
Brexit: le capitaine du chalutier britannique Cornelis a trouvé un accord avec la justice #
Le capitaine du chalutier britannique Le Cornelis, immobilisé au Havre (nord-ouest de la France) en octobre 2021 lors de tensions post-Brexit sur la pêche entre la France et le Royaume-Uni, a trouvé un accord sur une peine d'amende avec sursis avec la justice française, a annoncé mardi cette dernière.
Appelé à comparaître pour "pêche maritime non autorisée dans les eaux maritimes ou salées françaises par un navire tiers à l'Union européenne", le capitaine du navire, Jondy Ward, avait demandé à comparaître le 12 juillet "dans le cadre d'une procédure sur reconnaissance préalable de culpabilité", a précisé à la presse le procureur-adjoint du tribunal judiciaire du Havre, Cyrille Fournier.
"Le président du tribunal a homologué la peine de 2.000 euros d'amende intégralement assortie du sursis sur laquelle le prévenu et le parquet avaient trouvé un accord", a-t-il ajouté.
Construit en 1985, le Cornelis Gert Jan, un chalutier de près de 36 mètres de long pour huit mètres de large, avait été dérouté en octobre 2021, soupçonné d'avoir pêché plus de deux tonnes de coquilles Saint-Jacques sans licence valide.
Immobilisé dans le port du Havre pendant plusieurs jours dans le cadre d'un durcissement des contrôles par les autorités françaises dans la Manche, alors que la France était en conflit avec le Royaume-Uni sur les licences de pêche post-Brexit, il avait finalement pu larguer les amarres après une semaine sans avoir à payer de caution.
mac/mb/mpm/mba
Brexit: le capitaine du chalutier britannique Cornelis a trouvé un accord avec la justice #
Le capitaine du chalutier britannique Le Cornelis, immobilisé au Havre en octobre 2021 lors de tensions post-Brexit sur la pêche entre la France et la Grande-Bretagne, a trouvé un accord sur une peine d'amende avec sursis avec la justice, a-t-on appris du parquet mardi.
Appelé à comparaître pour "pêche maritime non autorisée dans les eaux maritimes ou salées françaises par un navire tiers à l'Union européenne", le capitaine du navire, Jondy Ward, avait demandé à comparaître le 12 juillet "dans le cadre d'une procédure sur reconnaissance préalable de culpabilité", a précisé à la presse le procureur-adjoint du tribunal judiciaire du Havre Cyrille Fournier.
"Le président du Tribunal a homologué la peine de 2.000 euros d'amende intégralement assortie du sursis sur laquelle le prévenu et le parquet avaient trouvé un accord", a-t-il ajouté.
Construit en 1985, le Cornelis Gert Jan, un chalutier de près de 36 mètres de long pour huit mètres de large, avait été dérouté en octobre 2021, soupçonné d'avoir pêché plus de deux tonnes de coquilles Saint-Jacques sans licence valide.
Immobilisé dans le port du Havre pendant plusieurs jours dans le cadre d'un durcissement des contrôles par les autorités françaises dans la Manche, alors que la France était en conflit avec le Royaume-Uni sur les licences de pêche post-Brexit, il avait finalement pu larguer les amarres après une semaine sans avoir à payer de caution.
mac/mb/mpm
Adolescente prostituée à Compiègne: une 5e personne en garde à vue #
Une cinquième personne a été placée lundi en garde à vue à Compiègne (Oise) dans le cadre de l'enquête ouverte après la dénonciation par une adolescente de 15 ans de faits de séquestration et prostitution forcée, a-t-on appris mardi auprès du parquet.
L'homme placé en garde à vue lundi a "déjà été condamné pour des faits similaires" selon la procureure de Compiègne, Marie-Céline Lawrysz.
Mais pour son avocat, Me Antoine Ory, cet homme de 24 ans "n'a pas de lien avec les quatre autres personnes interpellées samedi" dans ce dossier.
Les cinq gardés à vue, quatre hommes et une femme, tous majeurs, doivent être déférés mercredi à Senlis en vue de leur mise en examen pour proxénétisme aggravé par la minorité de la victime ou en bande organisée, a indiqué Mme Lawrysz.
Samedi, trois hommes et une femme avaient été placés en garde à vue après que cette adolescente de tout juste 15 ans eut réussi à contacter la police.
Elle avait "appelé un ami, lequel aurait appelé le 17 pour dénoncer des faits de prostitution et de séquestration", avait relaté la procureure dimanche.
Originaire des environs de Reims, l'adolescente "placée en foyer par un juge des enfants de Châlons-en-Champagne depuis environ deux ans" aurait "fugué depuis le mois de mai", avait-elle poursuivi.
"Elle dit qu'Elle s'est prostituée d'abord sur Paris, puis aurait voulu échapper à ses proxénètes parisiens, et aurait été prise en charge par un homme qui l'aurait emmenée sur Amiens, où Elle se serait prostituée également, avant d'arriver à Compiègne", avait ajouté Mme Lawrysz.
A Compiègne, elle se serait prostituée de son plein gré au départ, avant que la situation ne s'envenime.
Le commissariat de Compiègne et la police judiciaire de Creil ont été co-saisis de cette enquête.
bj/zap/mpm
Trafic de drogue: neuf membres présumés du réseau "Caliweed" mis en examen à Paris #
Neuf personnes soupçonnées d'appartenir au réseau de trafic de drogues en Ile-de-France baptisé "Caliweed" ont été mises en examen fin juin à Paris, a-t-on appris mardi de source judiciaire confirmant une information du Parisien.
Huit d'entre elles ont été placées en détention provisoire et la dernière sous contrôle judiciaire, selon la même source.
Elles auraient participé, depuis un an environ, à un trafic de drogue en région parisienne, mais aussi dans l'Oise, l'Eure et le Loiret, dirigé depuis le Maroc par un homme surnommé "Vivi" ou "le Gros" pour un chiffre d'affaires mensuel estimé à un 1,3 million d'euros, selon le quotidien.
Le recrutement des "livreurs" se déroulait sur Snapchat ou Telegram.
Une partie du réseau Caliweed avait été démantelé il y a deux ans, mais semble donc perdurer. Vingt personnes avaient été condamnées fin juin à Créteil à des peines allant de 12 mois jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.
Parmi eux, un détenu considéré comme le chef d'une autre branche du réseau Caliweed, Djamel S., alias Zinzin, qui vendait herbe et résine de cannabis sur Snapchat et Whatsapp.
Le réseau "Caliweed" a bâti son succès sur des menus disponibles sur WhatsApp, du cannabis importé d'Espagne ou de Californie et emballé dans de "jolies boîtes" estampillées "Caliweed" ou "Haribeuh", des "goodies" (T-shirts, "space cakes", sucettes...) offerts à chaque commande, et livrés en toute discrétion.
Il avait notamment bénéficié de la promotion faite sur les réseaux sociaux du rappeur Mister You, condamné en appel pour ces faits en 2021 à 24 mois de prison aménageable.
jpa/cb/dch
Attentat de la rue des Rosiers: un hommage national, 40 ans plus tard #
Un hommage national a été rendu mardi aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, dans le quartier juif de Paris il y a 40 ans, en présence pour la première fois d'un membre du gouvernement.
De son côté, Emmanuel Macron a tweeté : "Le 9 août 1982, rue des Rosiers à Paris, le restaurant Jo Goldenberg est la cible d'un attentat antisémite. 6 personnes y laissent la vie. 22 sont blessées. 40 ans après, nous n'oublions pas".
L'explosion d'une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg avait été suivie d'une fusillade dans le quartier juif historique du Marais.
L'attentat a depuis été attribué au Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d'Abou Nidal, groupe palestinien dissident de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
"Le cauchemar a débuté ce jour funeste et ne me quitte plus", a témoigné lors de la cérémonie Guy Ariel Benarousse, victime de l'attentat.
"Un hommage national, c'est bien et vous m'en voyez ravi. Mais il est temps que mon pays la France, et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat puissent comparaître devant un juge", a-t-il affirmé.
Très émue, la soeur d'André Hezkia Niego, victime de l'attentat, a raconté la "profonde douleur" de son quotidien depuis la perte de son grand frère.
"Les mêmes questions demeurent: pourquoi cet acte antisémite? Qui sont les terroristes? Autant de questions sans réelles réponses", a regretté Jacqueline Niego.
Présent lors de l'hommage, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a reconnu que "la soif de justice qu'éprouvent les victimes n'a pas été étanchée".
"Je sais que notre justice, en lien avec nos diplomates, est extrêmement mobilisée pour que toute la lumière soit faite sur ce lâche attentat", a précisé M. Dupond-Moretti.
"Quarante ans plus tard, un triste constat s'impose: l'antisémitisme, cette bête immonde, n'est pas morte; elle rampe, plus ou moins masquée", a-t-il affirmé.
Le ministre, ainsi que des élus, ambassadeurs et représentants des institutions juives, se sont ensuite recueillis devant la plaque commémorative de la rue des Rosiers en y déposant tour à tour des gerbes de fleurs, avant d'observer une minute de silence.
Le seul suspect aux mains de la justice française, un Palestinien naturalisé Norvégien de 63 ans, Walid Abdulrahman Abou Zayed, extradé en décembre 2020 par la Norvège, clame toujours son innocence, ses avocats dénonçant la recherche "d'un coupable à tout prix".
Les juges antiterroristes français le soupçonnent d'être l'un des tireurs. Ils pensent avoir identifié trois autres suspects, deux localisés en Jordanie, dont le cerveau présumé de l'attentat, et un troisième en Cisjordanie, mais la Jordanie a refusé à plusieurs reprises leur extradition.
"40 ans après ce massacre antisémite, justice n'est pas encore rendue et les responsables sont encore en liberté. N'oublions jamais les ravages de l'antisémitisme et de l'antisionisme", a tweeté le député LR Eric Ciotti.
A gauche, la sénatrice Esther Benbassa a déploré un acte "impuni à ce jour", au-dessus d'une photo en noir et blanc du célèbre restaurant après l'attentat.
aco-vl/cb/cg/dch
Hommage à Paris aux humanitaires français d'Acted, leur guide et leur chauffeur nigériens assassinés au Niger en 2020 #
Un hommage a été rendu mardi à Paris aux six humanitaires d'Acted et Impact, à leur guide et leur chauffeur nigériens assassinés il y a deux ans au Niger.
"Voilà deux ans que l'impensé est entré dans nos vies, deux ans que nos enfants se sont envolés pour toujours. Le temps s'est arrêté, puis a changé de sens", a dit la mère d'une des victimes face à une petite foule réunie sur une place du Champs de Mars, près de la Tour Eiffel.
La soeur d'une jeune femme assassinée se "demande sans cesse comment une telle barbarie a pu croiser votre chemin".
Sur une table recouverte d'un tissu aux motifs africains de couleur bleue, des bougies et des roses blanches ont été posées autour des photos encadrées des huit victimes.
Les six humanitaires - quatre femmes et deux hommes - âgés de 25 à 31 ans, ainsi que leur chauffeur et leur guide nigériens, 50 ans tous les deux, ont été assassinés alors qu'ils visitaient la réserve de girafes de Kouré, à l'est de Niamey, le 9 août 2020.
L'attaque a été revendiquée par le groupe État islamique (EI) au Sahel. L'armée française a tué le commanditaire de cette attaque, le chef du groupe EI au Sahel Adnan Abou Walid al-Sahraoui en aout 2021, puis l'un des assaillants en décembre 2021. Onze suspects sont incarcérés au Niger.
"L'engagement n'a pas de prix, mais a un coût. Il y a deux ans, le coût a été exorbitant, effrayant", a estimé Frédéric Roussel, cofondateur d'Acted, rappelant que cet hommage était également dédié aux 1.700 humanitaires qui ont perdu la vie depuis 2003 dans le cadre de leur engagement.
"Pourquoi continuer ? Nous continuons parce qu'il est de notre honneur de représenter l'humanité qui va bien pour aider l'humanité qui va très mal", a poursuivi M. Roussel.
"Le temps n'efface ni la douleur ni le souvenir ni la culpabilité de ne pas avoir pu les protéger", a ajouté le confondateur d'Acted.
Après une minute de silence, ont été diffusés des extraits de l'hommage rendu mardi dans plus de 40 pays où interviennent les ONG Acted et Impact.
Puis les roses ont été distribuées pour que chacun pose une fleur devant le visage souriant des victimes, avant un moment de recueillement empreint d'émotion.
En octobre, une école "construite pour leur rendre hommage et poursuivre leur engagement humanitaire" sera ouverte à Niamey, ont annoncé les deux ONG.
mk/cb/dch
Attentat de la rue des Rosiers à Paris: un hommage national, 40 ans plus tard #
Un hommage national a été rendu mardi aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, dans le quartier juif historique de Paris il y a 40 ans, en présence pour la première fois d'un membre du gouvernement français.
Au total, six personnes avaient été tuées et 22 blessées, le 9 août 1982, dans l'explosion d'une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg puis dans une fusillade dans le quartier parisien du Marais.
L'attentat a depuis été attribué au Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d'Abou Nidal, groupe palestinien dissident de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Extradé en décembre 2020 par la Norvège, Walid Abdulrahman Abou Zayed, ce Palestinien naturalisé Norvégien de 63 ans, est depuis inculpé d'assassinats et de tentatives d'assassinats et en détention provisoire.
Les juges antiterroristes français le soupçonnent d'être l'un des auteurs de l'attentat.
"Le cauchemar a débuté ce jour funeste et ne me quitte plus", a témoigné lors de la cérémonie Guy Ariel Benarousse, victime de l'attentat.
"Un hommage national, c'est bien et vous m'en voyez ravi. Mais il est temps que mon pays la France, et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat, puissent comparaître devant un juge", a-t-il affirmé.
Très émue, la soeur d'André Hezkia Niego, victime de l'attentat, a raconté la "profonde douleur" de son quotidien depuis la perte de son grand frère.
"Les mêmes questions demeurent: pourquoi cet acte antisémite ? Qui sont les terroristes ? Autant de questions sans réelles réponses", a regretté Jacqueline Niego.
Présent lors de l'hommage, le ministre français de la Justice Eric Dupond-Moretti a reconnu que "la soif de justice qu'éprouvent les victimes n'a pas été étanchée".
"Je sais que notre justice, en lien avec nos diplomates, est extrêmement mobilisée pour que toute la lumière soit faite sur ce lâche attentat", a précisé M. Dupond-Moretti.
"Quarante ans plus tard, un triste constat s'impose: l'antisémitisme, cette bête immonde, n'est pas morte; elle rampe, plus ou moins masquée", a-t-il affirmé.
Le ministre, ainsi que des élus, ambassadeurs et représentant des institutions juives, se sont ensuite recueillis devant la plaque commémorative de la rue des Rosiers en y déposant tour à tour des gerbes de fleurs, avant d'observer une minute de silence.
aco/cb/dch/bat
Paris: un homme mis en examen pour meurtre après une rixe en juillet #
Un homme, soupçonné d'avoir tué un homme lors d'une rixe à Paris en juillet, a été mis en examen lundi pour meurtre et violences volontaires aggravées, et placé en détention provisoire, a-t-on appris mardi de source judiciaire, confirmant une information du Parisien.
Selon le quotidien, les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire ont identifié le suspect à la faveur notamment d'une autre rixe survenue dans le même quartier vendredi.
Il s'agit, selon le journal, d'un homme âgé de 30 ans de nationalité somalienne en règle sur le territoire français, qui clame son innocence.
Dans la nuit du 8 au 9 juillet dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, un différend avait éclaté entre trois personnes. L'un d'eux avait agressé les deux autres avec un objet tranchant, avait relaté une source policière.
Malgré l'intervention des secours, l'homme le plus sérieusement touché est décédé sur place. Selon une source proche de l'enquête, la victime était de nationalité érythréenne.
La seconde victime, plus légèrement blessée, avait été conduite à l'hôpital.
jpa/alh/aco/abl
Hauts-de-Seine: enquête ouverte après deux viols dans un hôpital #
Des enquêteurs du commissariat de Nanterre sont à la recherche d'un homme soupçonné des viols de deux femmes, perpétrés au sein d'un hôpital des Hauts-de-Seine, à l'ouest de Paris, a appris mardi l'AFP de sources concordantes.
Ces deux femmes sont âgées de 68 et 77 ans, a indiqué une source policière.
Elles ont été violées par une même personne, dans la matinée du 27 juillet, à trente minutes d'intervalle, au sein de l'hôpital Max-Fourestier à Nanterre, a ajouté une source proche de l'enquête.
D'après ces sources, le suspect, en fuite, était étranger au centre hospitalier.
Contacté, l'établissement n'était pas joignable dans l'immédiat.
clw/cb/dch
Attentat de la rue des Rosiers: un hommage national, 40 ans plus tard #
Un hommage national a été rendu mardi aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, dans le quartier juif de Paris il y a 40 ans, en présence pour la première fois d'un membre du gouvernement.
Au total, six personnes avaient été tuées et 22 blessées le 9 août 1982 dans l'explosion d'une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg puis dans une fusillade dans le quartier juif historique du Marais.
L'attentat a depuis été attribué au Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d'Abou Nidal, groupe palestinien dissident de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
"Le cauchemar a débuté ce jour funeste et ne me quitte plus", a témoigné lors de la cérémonie Guy Ariel Benarousse, victime de l'attentat.
"Un hommage national, c'est bien et vous m'en voyez ravi. Mais il est temps que mon pays la France, et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat, puissent comparaître devant un juge", a-t-il affirmé.
Très émue, la soeur d'André Hezkia Niego, victime de l'attentat, a raconté la "profonde douleur" de son quotidien depuis la perte de son grand frère.
"Les mêmes questions demeurent: pourquoi cet acte antisémite ? Qui sont les terroristes ? Autant de questions sans réelles réponses", a regretté Jacqueline Niego.
Présent lors de l'hommage, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a reconnu que "la soif de justice qu'éprouvent les victimes n'a pas été étanchée".
"Je sais que notre justice, en lien avec nos diplomates, est extrêmement mobilisée pour que toute la lumière soit faite sur ce lâche attentat", a précisé M. Dupond-Moretti.
"Quarante ans plus tard, un triste constat s'impose : l'antisémitisme, cette bête immonde, n'est pas morte ; elle rampe, plus ou moins masquée", a-t-il affirmé
Le ministre, ainsi que des élus, ambassadeurs et représentant des institutions juives, se sont ensuite recueillis devant la plaque commémorative de la rue des Rosiers en y déposant tour à tour des gerbes de fleurs, avant d'observer une minute de silence.
aco/cb/dch
Femme enceinte tuée: le mari et sa deuxième compagne écroués #
L'homme soupçonné d'avoir tué son épouse enceinte de huit mois mercredi à Montargis (Loiret), ainsi que sa deuxième compagne ont été tous deux mis en examen et écroués pour meurtre et acte de torture, a annoncé mardi le parquet d'Orléans.
Le compagnon de la victime, âgé de 35 ans et de nationalité sénégalaise, a été mis en examen pour "meurtre précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime en l'espèce acte de torture et barbarie" et "violences habituelles", a indiqué à l'AFP Christian Magret, vice-procureur d'Orléans.
Présente sur les lieux du crime, la deuxième compagne du meurtrier présumé, enceinte, a elle aussi été mise en examen pour meurtre et actes de torture et de barbarie, ainsi que pour "violences habituelles", selon cette même source.
Les deux suspects ont été placés sous mandat de dépôt criminel.
La victime, âgée de 31 ans et enceinte de huit mois, est décédée mercredi à l'hôpital de Montargis, après avoir été retrouvée inconsciente à son domicile.
Selon le parquet d'Orléans, citant vendredi les premiers éléments de l'autopsie, "la cause de sa mort est un traumatisme crânien grave (...) Certaines des blessures constatées s'apparentent à des actes de torture et de barbarie. Les nombreuses lésions sont d'âges différents (...) et ont été constatées sur l'ensemble du corps".
La petite fille portée par la victime était "quasiment à terme" et "viable" et "son décès semble lié à celui de la mère", selon cette même source.
Lors de leur intervention, les policiers avaient constaté que l'appartement était "insalubre". Les trois enfants du couple âgés de 2, 3 et 5 ans, comme celui de la seconde compagne, âgé de 3 ans, présentaient un "aspect rachitique" et un "état de saleté".
Les quatre enfants ont été placés auprès de l'aide sociale à l'enfance.
Lors de ses auditions, l'époux a admis une dispute avec la victime, "mais il a nié toute intention homicide", selon le magistrat, précisant qu'aucun "signe avant-coureur de violence" n'avait été "porté à la connaissance (...) de toutes les autorités qui sont à même de signaler la situation".
adr/mas/npk
Près de 14 tonnes de tabac de contrebande saisies dans le Nord et le Pas-de-Calais #
Les douanes ont annoncé mardi avoir saisi près de 14 tonnes de tabac de contrebande entre le 2 et le 4 août dans le Nord et le Pas-de-Calais, pour une valeur marchande estimée à 6,95 millions d'euros.
Des agents de la brigade de Dunkerque (Nord) ont d'abord découvert le 2 août près de 8 tonnes de tabac dissimulés dans un poids lourd à l'embarquement d'un ferry à Loon-Plage en partance pour l'Irlande, selon un communiqué.
Le même jour, un autre poids lourd à destination du Royaume-Uni était intercepté par les agents des douanes du Tunnel sous la Manche, dans le Pas-de-Calais, avec 1,6 tonne de tabac à bord.
Enfin, le 4 août, la brigade de Dunkerque a saisi 4,4 tonnes de tabac dans un conteneur du port en provenance de Singapour et en direction du Royaume-Uni.
Plus de 400 tonnes de tabac de contrebande ont été saisies en France en 2021, un chiffre en hausse de 41% sur un an. Ces saisies "sont dans une dynamique à la hausse" en 2022, selon le communiqué des douanes.
zap/eva/abl
Imam Iquioussen: Pradié (LR) plaide pour une "Cour de sûreté" #
Le secrétaire général des Républicains Aurélien Pradié a plaidé mardi pour créer une "Cour de sûreté" dans les dossiers de terrorisme, alors que la justice administrative a suspendu vendredi en urgence l'expulsion de l'imam Iquioussen vers le Maroc.
"Je fais partie de ceux qui pensent que nous devons installer dans notre pays une Cour de sûreté de la République dont la mission sera de traiter en urgence des décisions d'expulsions de celles et ceux qui menacent la sécurité sur notre territoire", a indiqué M. Pradié sur Europe 1.
Critiquant le rôle "des juges qui aujourd'hui ont pris une ampleur trop importante dans notre pays", il a estimé qu'il faut non "pas proposer des lois cosmétiques qui ne fonctionneront pas", mais "réorganiser le système".
Dans cette "lutte contre les haines et le terrorisme", "il faut nous réarmer. C'est une nécessité absolue pour la défense de nos valeurs", a justifié le député du Lot, qui réserve par ailleurs pour la rentrée une possible décision de candidature à la présidence de LR.
M. Pradié n'a pas précisé davantage les prérogatives qu'aurait selon lui cette Cour de sûreté.
Il a estimé à propos du cas de l'imam Iquioussen que le ministre de l'Intérieur "Gérald Darmanin s'est pris les pieds dans le tapis" et que cette affaire "démontre toute son impuissance depuis des années", où ses "grandes paroles" ont abouti à de "très faibles actes".
Ce n'est pas la première fois que l'idée d'une telle Cour apparaît dans le débat à droite.
Au printemps 2021, Guillaume Peltier, alors numéro deux des Républicains, s'était attiré les foudres des ténors du parti en souhaitant le rétablissement d'une Cour de sûreté - juridiction créée par le général de Gaulle en 1963 et supprimée après l'élection de François Mitterrand - qui pourrait placer en rétention, sans possibilité d'appel, dans les dossiers de terrorisme. M. Peltier avait finalement été démis de ses fonctions.
Au Rassemblement national, Marine Le Pen a pendant la campagne présidentielle réclamé une "législation d'exception", avec une Cour de sûreté de l'Etat ou une "mise au ban" de l'islamisme, mais en promettant qu'elle serait "conforme à l'Etat de droit" et "n'affectera(it) aucunement les libertés publiques".
Le ministère de l'Intérieur a fait appel devant le Conseil d'Etat de la décision de suspendre l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen.
Ce prédicateur est accusé par les autorités françaises d'avoir tenu des propos antisémites, homophobes et "anti-femmes", lors de prêches ou de conférences, il y a près de 20 ans pour certains.
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Retards de paiement: plus d'amendes au premier semestre mais pour un montant moindre #
La DGCCRF a annoncé mardi avoir dressé 138 procédures d'amende administrative pour un montant total d'environ 13,8 millions d'euros au premier semestre 2022 pour non respect des délais de paiement par des entreprises, un nombre d'infractions en hausse par rapport à 2021 même si la somme cumulée recule.
"Ces procédures consistent en 75 décisions de sanction déjà notifiées aux entreprises contrôlées (pour un montant total d'amendes de près de 9,5 millions d'euros) et 63 procédures de sanction en cours (pour un montant, non encore définitif, de plus de 4,3 millions d'euros)", détaille dans un communiqué la Répression des fraudes en précisant que ces contrôles ont été réalisés en 2021.
Un an plus tôt, la DGCCRF avait collecté 16,3 millions au travers de 95 procédures, sur des contrôles réalisés en 2020.
Pour expliquer cette différence, l'institution indique qu'en raison du Covid-19 qui a fragilisé les entreprises à partir de mars 2020, elle a été conciliante avec les entreprises fautives.
Certaines sanctions déjà annoncées cet hiver sont particulièrement lourdes, comme celle du brasseur Heineken (1,8 million d'euros) ou du groupe pharmaceutique Ipsen Pharma (1,29 millions d'euros).
Dans les mois à venir, la DGCCRF annonce qu'elle va cibler ses efforts sur les grandes entreprises et celles de taille intermédiaire, notamment celles ayant bénéficié jusqu'au 20 juin d'un prêt garanti par l'Etat dans le cadre des mesures d'aides économiques liées au Covid et qui n'ont pas encore été contrôlées.
La Répression des fraudes indique également être particulièrement vigilante sur les "tensions dans le secteur du transport routier de marchandises".
Depuis 2009, la loi plafonne les délais de paiement contractuels interentreprises, qui ne peuvent dépasser 60 jours à compter de la date de la facture, ou 45 jours à partir de la fin de mois, même si "des délais spécifiques (sont) prévus pour certains produits ou services", selon l'instance.
Les amendes, alourdies en 2016, peuvent aller jusqu'à 2 millions d'euros pour une personne morale et 75.000 pour une personne physique. Elles peuvent être doublées en cas de récidive dans les deux ans.
En juin, l'Observatoire des délais de paiement a rappelé que seulement 41% des entreprises, dont 75% des PME, payaient leurs factures à l'heure.
Depuis l'entrée en vigueur des sanctions administratives en 2014, 1.579 entreprises au total ont été notifiées par la DGCCRF, pour un montant d'amendes cumulées de 126 millions d'euros, rappelle le communiqué.
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