Canal de Suez: Sissi sur place après le retour du trafic maritime #
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a promis mardi que son pays allait se doter d'équipements adéquats afin d'éviter une répétition de l'incident ayant bloqué le canal de Suez, lors d'une visite à Ismaïlia, sur la voie d'eau stratégique.
Cette déclaration survient au lendemain de la remise à flot de l'Ever Given, un immense porte-conteneur qui s'était retrouvé coincé en travers du canal le 23 mars, bloquant le trafic maritime pendant près d'une semaine.
"Nous allons acquérir tous les équipements nécessaires pour le canal" pour éviter des incidents similaires, a assuré M. Sissi lors de sa visite à Ismaïlia, siège de l'Autorité du canal de Suez (SCA).
"La crise a montré à quel point le canal est important pour le monde", a ajouté le président qui avait qualifié lundi de "réussite" égyptienne les opérations de dégagement du géant des mers.
Après sept journées de blocage, les équipes techniques du canal ont finalement réussi à remettre à flot le navire lundi après-midi. Et les premiers navires ont pu commencer à circuler dans le canal autour de 18H00 (16H00 GMT) lundi soir.
Mardi matin, selon des sites de visualisation du trafic maritime, certains navires circulant dans le canal --signe d'un retour à la normale-- étaient d'une taille similaire à l'Ever Given, soit plus de 200.000 tonnes et 400 mètres de long.
Mais des dizaines de navires restaient en attente aux deux extrémités du canal, de quelque 190 km de long, qui relie la Méditerranée à la mer Rouge et concentre environ 10% du commerce mondial.
Au total, 422 navires, chargés de marchandises, de pétrole ou encore de bétail, étaient restés bloqués.
Parmi eux, 113 ont traversé le canal dans la nuit entre 18H00 (16H00 GMT) lundi et 08H00 (06H00 GMT) mardi, a déclaré mardi l'amiral Osama Rabie, président de la SCA, lors d'une conférence devant M. Sissi.
Le gigantesque embouteillage devrait prendre trois ou quatre jours à se résorber, selon les autorités.
"Pour les passages la nuit, ils devraient être très prudents et ne les autoriser que pour les petits et moyens navires, pas les grands pétroliers, ni les porte-conteneurs géants", estime Jean-Marie Miossec professeur à l'université Paul-Valéry de Montpellier (sud-est de la France) et spécialiste du transport maritime.
Lundi après-midi, l'amiral Osama Rabie avait "proclamé la reprise du trafic", levant les inquiétudes qui pesaient depuis mardi sur le commerce maritime international.
Le navire géant battant pavillon panaméen et exploité par le taïwanais Evergreen Marine Corporation s'était retrouvé bloqué après avoir éperonné la rive est de la voie navigable.
Les opérations de dégagement ont nécessité plus d'une dizaine de remorqueurs, ainsi que des dragues pour creuser le sous-sol du canal, malgré la nature rocheuse du terrain.
"Entre 180 et 200 personnes ont travaillé sans relâche 24h sur 24h" sur place et jusqu'à "2.000 ouvriers" qui ont fourni des "services extérieurs", a dit à l'AFP un responsable de la SCA sous couvert de l'anonymat.
"Le facteur déterminant est que nous avons creusé plus profondément sous la proue du navire et élargit pour former un bassin d'eau dessous" à environ 12m, a-t-il révélé. Ailleurs, les équipes de sauvetage ont creusé jusqu'à 18 mètres.
Des vents violents et une tempête de sable avaient d'abord été mis en cause dans le blocage, avant que M. Rabie n'évoque la possibilité d'"erreurs, humaine ou technique".
Chaque jour d'immobilisation a entraîné, selon l'assureur Allianz, des pertes de six à 10 milliards de dollars.
La valeur totale des biens bloqués ou devant emprunter une autre route a différé selon les estimations, oscillant entre trois et plus de 9 milliards de dollars.
Selon la SCA, l'Egypte a perdu entre 12 et 15 millions de dollars par jour de fermeture du canal, emprunté par près de 19.000 navires en 2020.
bur-emp/vl
Suez: reprise du trafic à la faveur d'une remise à flot de l'Ever Given (Autorité du canal) #
L'Autorité du canal de Suez (SCA) a annoncé lundi la "reprise du trafic" sur cette voie maritime majeure, obstruée depuis près d'une semaine par un porte-conteneurs géant, l'Ever Given, remis à flot.
"L'amiral Ossama Rabie, président de l'Autorité du canal de Suez, a proclamé la reprise du trafic sur le canal" qui voit passer environ 10% du commerce maritime international, a annoncé en milieu d'après-midi la SCA dans un communiqué.
Lundi matin à l'aube, le navire de 400 mètres de long et de plus de 220.000 tonnes, battant pavillon panaméen, avait commencé à bouger, après la libération de sa poupe, immobilisée jusqu'alors sur la rive ouest du canal.
Les manoeuvres se sont poursuivies à l'aide de plusieurs remorqueurs, jusqu'à ce que le navire se retrouve de nouveau brièvement coincé en travers du canal, selon des sites de visualisation du trafic maritime et des témoins sur place.
Peu après 15H15 (13H15 GMT), le navire s'était enfin retrouvé dans le sens de la circulation au milieu du canal, avec sa poupe et sa proue libérées.
La remise à flot du navire a été saluée par de nombreux coups de klaxons des bateaux alentours, alors que le navire commençait à remonter lentement vers le nord du canal, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des images de chaînes de télévision locales ont montré le bateau en train d'avancer.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi n'avait pas attendu la fin du renflouement pour se féliciter plus tôt dans la journée d'une opération "réussie", le célèbre canal étant une importante source de revenus pour le pays.
Selon la revue spécialisée britannique Lloyd's List, le blocage a créé un embouteillage de 425 navires, qui attendaient lundi de pouvoir franchir cette voie essentielle au commerce maritime reliant la mer Rouge à la Méditerranée.
Il faudra "trois jours et demi environ" pour tout résorber, a prévenu Ossama Rabie, président de l'Autorité du canal (SCA), sur la chaîne locale Sadaa al-Balad.
mon-emp/mdz
Suez: reprise du trafic à la faveur d'une remise à flot de l'Ever Given (Autorité du canal) #
L'Autorité du canal de Suez (SCA) a annoncé lundi la "reprise du trafic" dans cette voie maritime majeure obstruée depuis près d'une semaine par un porte-conteneur géant, l'Ever Given, qui se trouvait encore en travers du canal quelques minutes seulement auparavant.
"L'amiral Osama Rabie, président de l'Autorité du canal de Suez, a proclamé la reprise du trafic de navigation dans le canal", a annoncé en milieu d'après-midi la SCA dans un communiqué.
mon-emp/gk
Canal de Suez: Sissi se félicite d'une opération "réussie" #
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s'est félicité lundi de l'opération "réussie" de dégagement du porte-conteneurs Ever Given, coincé en travers du canal de Suez depuis mardi.
"Aujourd'hui, les Egyptiens ont réussi à mettre fin à la crise du navire qui s'est échoué dans le canal de Suez, malgré l'énorme complexité technique qui a entouré ce processus", a tweeté M. Sissi lundi, après que l'Autorité du canal a annoncé que le navire avait été remis à 80% dans la "bonne direction".
En dépit du tweet victorieux du président, l'Autorité du canal n'a toujours pas annoncé officiellement lundi à la mi-journée la fin de l'opération de renflouement du navire.
Selon une journaliste de l'AFP, le navire était toujours immobile lundi peu avant midi (10H00 GMT).
Et, d'après les sites de visualisation du trafic maritime, l'Ever Given se trouvait toujours partiellement en travers du canal de Suez lundi matin.
Pour M. Sissi, "les Egyptiens ont prouvé aujourd'hui qu'ils étaient toujours la hauteur", soulignant que le canal de Suez, inauguré en 1869, avait été creusé par "leurs grands-parents à la force de leurs corps".
Le premier mouvement du bateau depuis près d'une semaine, annoncé tôt lundi matin, augure d'une sortie de crise proche après cet incident, qui occasionne depuis mardi des milliards de dollars de pertes.
Selon la revue spécialisée britannique Lloyd's List, 425 navires attendaient lundi matin de pouvoir franchir ce goulot d'étranglement, qui concentre 10% du commerce maritime mondial.
Le président de l'Autorité du canal de Suez (SCA) Ossama Rabie a estimé sur une chaîne locale de télévision que le trafic maritime devrait mettre "3,5 jours" à s'écouler après la fin de l'incident.
mon-hha-emp/elm
Canal de Suez: Sissi se félicite d'une opération "réussie" #
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s'est félicité lundi de l'opération "réussie" de dégagement du porte-conteneurs Ever Given, coincé en travers du canal de Suez depuis mardi.
"Aujourd'hui, les Egyptiens ont réussi à mettre fin à la crise du navire qui s'est échoué dans le canal de Suez, malgré l'énorme complexité technique qui a entouré ce processus", a tweeté M. Sissi lundi, après que l'Autorité du canal a annoncé que le navire avait été remis à 80% dans la "bonne direction".
mon-emp/elm
Canal de Suez: le trafic mettra "3,5 jours" à s'écouler après la fin de l'incident (chef de l'Autorité) #
Le trafic maritime, soit plus de 400 navires en attente de pouvoir passer le canal de Suez, mettra "3,5 jours" à s'écouler après la fin de l'incident, a indiqué le chef de l'Autorité du canal sur une chaîne locale de télévision.
Selon l'amiral Osama Rabie, "le canal va fonctionner 24 heures sur 24, immédiatement après le renflouement du navire". Il faudra "trois jours et demi environ" pour que les navires en attente "traversent le canal", a dit le responsable égyptien à la chaîne Sadaa al-Balad, sans préciser quand l'incident serait terminé.
mon-emp/elm
Navire géant en travers du canal de Suez: ce que l'on sait #
Le porte-conteneurs géant Ever Given obstrue le canal de Suez, l'une des voies navigables les plus fréquentées au monde, depuis bientôt une semaine.
Lundi, une issue positive semblait toutefois se dessiner, l'Autorité du Canal (SCA) affirmant qu'il avait été remis à 80% dans la "bonne direction".
Ce que l'on sait sur cet incident au long cours.
Le navire, de 400 mètres de longueur et de 220.000 tonnes, a dévié de sa trajectoire mardi dernier.
L'Ever Given --59 mètres de large et une soixantaine de haut avec son chargement-- s'est alors mis en travers dans le sud du canal, près de la ville de Suez, bloquant toute navigation entre la Méditerranée et la mer Rouge.
Alors que des vents violents combinés à une tempête de sable avaient d'abord été évoqués pour expliquer l'incident, le chef de l'Autorité du canal de Suez (SCA), l'amiral Ossama Rabie a par la suite affirmé que ces conditions météorologiques extrêmes n'étaient pas la seule raison de l'échouement.
"D'autres erreurs, humaine ou technique, ont aussi pu entrer en jeu", a-t-il déclaré samedi.
Concernant les 25 membres d'équipage, ils sont sortis indemnes de l'incident, selon Bernhard Schulte Shipmanagement (BSM), la compagnie basée à Singapour qui assure la gestion technique du navire. Et il n'y a eu aucune pollution ni dommage sur la cargaison d'une capacité de plus de 20.000 boîtes (EVP ou TEU).
Le canal voit passer, selon les experts, près de 10% du commerce maritime international. Près de 19.000 navires ont emprunté le canal en 2020, selon la SCA.
Inauguré en 1869, le canal a depuis connu plusieurs phases d'agrandissement et de modernisation. Son percement a réduit drastiquement les distances entre l'Asie et l'Europe: 6.000 km de moins entre Singapour et Rotterdam par exemple.
Le canal a déjà été obstrué par le passé, notamment pendant la crise de Suez en 1956 lorsque des navires ont été coulés par les autorités égyptiennes.
Du fait de cet incident, plus de 400 bateaux --dont des cargos transportant du bétail et du pétrole iranien-- étaient coincés aux deux extrémités du canal lundi, selon le chef de la SCA.
Le blocage entraîne d'importants retards dans les livraisons de pétrole et d'autres produits, avec une répercussion sur les cours de l'or noir, qui ont grimpé en fin de semaine dernière. Mais, selon des experts, les stocks sont suffisants et d'autres sources d'approvisionnement existent.
De premiers effets concrets se sont font sentir: la Syrie a indiqué samedi qu'elle avait commencé à rationner la distribution de carburants, face au retard de livraison d'une cargaison.
De son côté, la SCA a souligné que l'Egypte perdait entre 12 et 14 millions de dollars (10 à 11,8 millions d'euros) par jour de fermeture, tandis que la revue spécialisée Lloyd's list estime que le porte-conteneurs bloque chaque jour l'équivalent d'environ 8,1 milliards d'euros de marchandises.
Selon un rapport de l'assureur Allianz, chaque jour de blocage pourrait "coûter entre six et 10 milliards de dollars au commerce mondial".
Plusieurs géants du transport maritime, comme l'armateur danois Maersk ou le Français CMA CGM ont choisi de dérouter certains navires par le Cap de Bonne-Espérance --détour pouvant atteindre 9.000 km--, soit au moins sept jours de navigation en plus.
La SCA a annoncé jeudi que le trafic maritime était "temporairement suspendu", la société mandatée pour le "sauvetage" du navire évoquant "des jours voire des semaines".
Une première opération de renflouement menée vendredi avait échoué. Le lendemain, M. Rabie a affirmé que le navire avait "bougé de 30 degrés sur la droite et la gauche" pour la première fois, un "bon indicateur" selon lui.
Mais l'évolution la plus significative est intervenue lundi en début de matinée, lorsque l'amiral Rabie a annoncé que le navire avait été remis "à 80% dans la bonne direction".
"Les manoeuvres de renflouement vont reprendre quand le débit de l'eau augmentera à nouveau à partir de 11H30 locales (09H30 GMT)", d'après la SCA.
Peu auparavant, l'entreprise japonaise propriétaire du navire, avait fait savoir que le navire géant avait "tourné" mais ne "flottait pas" encore.
Une fois l'incident terminé, il faudra compter trois jours et demi pour que le trafic se résorbe, a ensuite précisé le patron de la SCA.
burs-fz/hha/hj/gk
Le porte-conteneurs Ever Given remis à 80% dans la "bonne direction" (Autorité du canal) #
Le porte-conteneurs Ever Given, qui obstrue le canal de Suez depuis près d'une semaine, perturbant le trafic maritime mondial, a été remis à 80% dans la "bonne direction", a indiqué l'Autorité du canal (SCA) dans un communiqué.
"Le positionnement du navire a été rétabli à 80% dans la bonne direction", a estimé Ossama Rabie, président de la SCA, cité dans le communiqué, avant d'ajouter: "Et l'arrière du navire s'est éloigné de 102 mètres de la rive alors qu'il était à quatre mètres seulement".
Dans le communiqué, l'amiral Rabie a annoncé le début du renflouement du navire "avec succès".
"Les manoeuvres de renflouement vont reprendre quand le débit de l'eau augmentera à nouveau à partir de 11H30 locales (09H30 GMT)", a-t-il précisé, ajoutant que l'eau devait atteindre le niveau suffisant "afin de renflouer totalement le navire de façon à la repositionner au milieu de la voie d'eau".
Sans donner de précision sur la remise en service de la voie navigable, le responsable égyptien a affirmé que la navigation reprendrait "dès la fin des opérations de renflouement total du navire, qui sera ensuite dirigé vers la zone d'attente" pour dégager le canal.
La poupe du navire de 400 mètres de longueur et de plus de 200.000 tonnes s'est éloigné de la rive ouest du canal, montraient lundi au petit matin les sites de visualisation du trafic maritime Vesselfinder et Myshiptracking. Ce qu'avait confirmé à l'AFP une source sous couvert d'anonymat au canal de Suez.
Selon ce responsable du canal, "les équipes sur place ont procédé à des vérifications techniques et elles se sont assurées que le moteur du navire fonctionnait".
Peu avant, un porte-parole de Shoei Kisen, l'entreprise japonaise propriétaire du navire, avait fait savoir que le navire géant avait "tourné" mais ne "flottait pas" encore.
La cause de l'incident, survenu le 23 mars, n'était pas encore précisée lundi. L'amiral Rabie a évoqué une possible "erreur humaine" lors d'une conférence de presse samedi. Auparavant, des vents violents combinés à une tempête de sable, avaient été pointés du doigt par différentes sources.
mon/emp/elm
Le porte-conteneurs Ever Given remis à 80% dans la "bonne direction" (Autorité du canal) #
Le porte-conteneurs Ever Given, qui obstrue le canal de Suez depuis près d'une semaine, a été remis à 80% dans la "bonne direction", a indiqué l'Autorité du canal (SCA) dans un communiqué.
"Le positionnement du navire a été rétabli à 80% dans la bonne direction", a estimé Ossama Rabie, président la SCA, cité dans le communiqué, avant d'ajouter: "Et l'arrière du navire s'est éloigné de 102 mètres de la rive alors qu'il était à quatre mètres seulement".
mon/emp/elm
Canal de Suez: la course contre la montre pour débloquer l'Ever Given continue #
Les autorités égyptiennes ont mené dimanche sans succès des opérations pour tenter de dégager le canal de Suez bloqué depuis six jours par un gigantesque porte-conteneurs, perturbant l'ensemble du commerce maritime et occasionnant chaque jour des milliards de dollars de pertes.
En fin de soirée dimanche, le fournisseur de services maritimes Leth Agencies affirmait dans un tweet que l'opération était reportée "jusqu'à ce que la puissance des remorqueurs soit suffisante".
Le remorqueur néerlandais Alp Guard est arrivé sur place dans la soirée et l'italien Carlo Magna "arrivera lundi matin" selon Leth Agencies, qui ajoute que "la prochaine tentative devrait avoir lieu lundi soir".
Toutefois, de son côté, l'Autorité du canal de Suez (SCA) n'a annoncé aucun report, se bornant à dire dans un communiqué en début de soirée que "les opérations ont été intensifiées autour de la proue du navire".
Les espoirs reposaient dimanche sur une marée haute dans la soirée qui devait faciliter la tâche des sauveteurs.
L'Ever Given --près de 220.000 tonnes-- est coincé depuis mardi en diagonale du canal, bloquant complètement cette voie d'eau d'environ 300 mètres de largeur parmi les plus fréquentées au monde.
Le canal de Suez, long de quelque 190 km, voit passer environ 10% du commerce maritime international et chaque journée d'indisponibilité entraîne d'importants retards et coûts.
Une douzaine de remorqueurs, ainsi que des dragues pour aspirer le sable sous le navire dont l'étrave est encastrée dans la rive, sont mobilisés.
Le porte-parole de la (SCA) George Safwat précisait dimanche matin que quelque 27.000 m3 de sable avaient déjà été dégagés, à 18 mètres de profondeur.
Mais les autorités reconnaissent rencontrer des difficultés, notamment en raison de la nature "rocheuse" du sol.
Selon Ihab Talaat el-Bannane, ancien amiral égyptien, "l'accident s'est produit dans la partie du canal où le sol est rocheux et qui avait d'ailleurs été le plus difficile à creuser".
La Russie a offert dimanche son aide à l'Egypte, après plusieurs autres pays dont les Etats-Unis.
Le porte-conteneurs battant pavillon panaméen était entouré dimanche matin de quelques remorqueurs, selon un journaliste de l'AFP. Haut d'une soixantaine de mètres avec son chargement, il domine les champs et les palmiers alentours.
Les environs étaient placés sous haute surveillance, avec des agents de sécurité du canal mais aussi des militaires et des policiers.
Selon la presse d'Etat égyptienne, le président Abdel Fattah al-Sissi a ordonné des "préparations" pour alléger le navire de ses conteneurs.
Cette dernière solution, qui pourrait prendre des semaines, sera retenue si le dragage devient inefficace. "A un moment donné, les spécialistes du sol vont devoir arrêter le creusement pour ne pas provoquer un effondrement du sol au-dessus du navire", selon l'amiral el-Bannane.
L'amiral Ossama Rabie, président de la SCA, s'était montré optimiste samedi soir. Selon lui, le navire a "bougé de 30 degrés sur la droite et la gauche" pour la première fois, "un bon indicateur".
Au total, 369 bateaux étaient coincés en fin d'après-midi aux extrémités et au milieu du passage reliant la mer Rouge à la mer Méditerranée, a indiqué M. Rabie dimanche à la chaîne télévisée Al-Arabiya.
Des images tournées par un journaliste de l'AFP montrent des dizaines de navires ancrés dans le golfe de Suez.
L'assureur Allianz a estimé vendredi que chaque jour d'immobilisation pourrait coûter entre six et 10 milliards de dollars au commerce mondial.
Et les premières conséquences se font déjà sentir: la Syrie a indiqué samedi avoir commencé à rationner les carburants, face au retard de livraison d'une cargaison de pétrole.
Onze navires partis de Roumanie et transportant 130.000 moutons sont aussi affectés.
La valeur totale des biens bloqués ou devant emprunter une autre route diffère selon les estimations, oscillant entre trois milliards de dollars et 9,6 milliards.
Les cours du pétrole ont connu de brusques hausses depuis le début de l'incident.
Les autorités du canal ont affirmé que l'Egypte perdait entre 12 et 14 millions de dollars par jour de fermeture. Près de 19.000 navires ont emprunté le canal en 2020, selon la SCA.
En attendant la reprise du trafic, plusieurs acteurs du transport maritime international comme Maersk ou CMA CGM ont décidé de dérouter certains navires et de passer par le cap de Bonne-Espérance, autour du continent africain. Cela représente un détour de 6.000 km entre Singapour et Rotterdam par exemple.
"Le groupe a décidé de dérouter deux de ses navires à destination de l'Asie via le cap de Bonne-Espérance et étudie d'autres alternatives pour ses clients, le déploiement de solutions aériennes ou encore ferroviaires", a expliqué l'armateur français dimanche à l'AFP.
Trente-deux navires appartenant à Maersk ou à ses partenaires seront affectés d'ici la fin du weekend, a indiqué le géant danois du transport maritime.
Alors que les vents violents combinés à une tempête de sable avaient d'abord été pointés du doigt pour expliquer l'incident, M. Rabie a évoqué samedi une possible "erreur humaine" parmi les raisons de l'échouement.
bur-emp/ahe
Canal de Suez: course contre la montre pour débloquer l'Ever Given #
Les autorités égyptiennes ont poursuivi dimanche les opérations pour tenter de dégager le canal de Suez bloqué depuis six jours par un gigantesque porte-conteneurs, perturbant l'ensemble du commerce maritime et occasionnant chaque jour des milliards de dollars de pertes.
Si le navire de 400 mètres de longueur a résisté aux dernières tentatives de renflouement, une marée haute attendue en soirée pourrait faciliter la tâche des sauveteurs.
De nouvelles opérations ont été menées pour renflouer l'Ever Given --près de 220.000 tonnes-- coincé depuis mardi en diagonale du canal, bloquant complètement cette voie d'eau d'environ 300 mètres de largeur parmi les plus fréquentées au monde.
Le canal de Suez, long de quelque 190 km, voit passer environ 10% du commerce maritime international et chaque journée d'indisponibilité entraîne d'importants retards et coûts.
Une douzaine de remorqueurs, ainsi que des dragues pour aspirer le sable sous le navire dont l'étrave est encastrée dans la rive, sont mobilisés.
Le porte-parole de l'Autorité égyptienne du canal de Suez (SCA) George Safwat précisait samedi matin que quelque 27.000 m3 de sable avaient déjà été dégagés, à 18 mètres de profondeur.
Mais les autorités reconnaissent rencontrer des difficultés, notamment en raison de la nature "rocheuse" du sol.
Selon Ihab Talaat el-Bannane, ancien amiral égyptien, "l'accident s'est produit dans la partie du canal où le sol est rocheux et qui avait d'ailleurs été le plus difficile à creuser".
La Russie a offert dimanche son aide à l'Egypte, après plusieurs autres pays dont les Etats-Unis.
Le porte-conteneurs battant pavillon panaméen était entouré dimanche matin de quelques remorqueurs, selon un journaliste de l'AFP. Haut d'une soixantaine de mètres avec son chargement, il domine les champs et les palmiers alentours.
Les environs étaient placés sous haute surveillance, avec des agents de sécurité du canal mais aussi des militaires et des policiers.
Plusieurs autres remorqueurs étrangers et égyptiens faisaient route vers les lieux de l'incident.
Selon la presse d'Etat égyptienne, le président Abdel Fattah al-Sissi a ordonné des "préparations" pour alléger le navire de ses conteneurs.
Cette dernière solution, qui pourrait prendre des semaines, sera retenue si le dragage devient inefficace. "A un moment donné, les spécialistes du sol vont devoir arrêter le creusement pour ne pas provoquer un effondrement du sol au-dessus du navire", selon l'amiral el-Bannane.
L'amiral Ossama Rabie, président de la SCA, s'était montré optimiste samedi soir. Selon lui, le navire a "bougé de 30 degrés sur la droite et la gauche" pour la première fois, "un bon indicateur".
"Des sources proches de l'opération de sauvetage m'ont dit ce matin (...) qu'ils espéraient que le navire puisse être débloqué dans 24 à 48 heures", a tweeté dimanche Richard Meade, rédacteur en chef de la revue spécialisée dans le transport maritime Lloyd's List.
Au total, 369 bateaux étaient coincés en fin d'après-midi aux extrémités et au milieu du passage reliant la mer Rouge à la mer Méditerranée, a indiqué M. Rabie dimanche à la chaîne télévisée Al-Arabiya.
Des images tournées par un journaliste de l'AFP montrent des dizaines de navires ancrés dans le golfe de Suez.
L'assureur Allianz a estimé vendredi que chaque jour d'immobilisation pourrait coûter entre six et 10 milliards de dollars au commerce mondial.
Et les premières conséquences se font déjà sentir: la Syrie a indiqué samedi avoir commencé à rationner les carburants, face au retard de livraison d'une cargaison de pétrole.
Onze navires partis de Roumanie et transportant 130.000 moutons sont aussi affectés.
La valeur totale des biens bloqués ou devant emprunter une autre route diffère selon les estimations, oscillant entre trois milliards de dollars et 9,6 milliards.
Les cours du pétrole ont connu de brusques hausses depuis le début de l'incident.
Les autorités du canal ont affirmé que l'Egypte perdait entre 12 et 14 millions de dollars par jour de fermeture. Près de 19.000 navires ont emprunté le canal en 2020, selon la SCA.
En attendant la reprise du trafic, plusieurs acteurs du transport maritime international comme Maersk ou CMA CGM ont décidé de dérouter certains navires et de passer par le cap de Bonne-Espérance, autour du continent africain. Cela représente un détour de 6.000 km entre Singapour et Rotterdam par exemple.
"Le groupe a décidé de dérouter deux de ses navires à destination de l'Asie via le cap de Bonne-Espérance et étudie d'autres alternatives pour ses clients, le déploiement de solutions aériennes ou encore ferroviaires", a expliqué l'armateur français dimanche à l'AFP.
Trente-deux navires appartenant à Maersk ou à ses partenaires seront affectés d'ici la fin du weekend, a indiqué le géant danois du transport maritime.
Alors que les vents violents combinés à une tempête de sable avaient d'abord été pointés du doigt pour expliquer l'incident, M. Rabie a évoqué samedi une possible "erreur humaine" parmi les raisons de l'échouement.
bur-emp/elm
Canal de Suez: course contre la montre pour débloquer l'Ever Given #
Les autorités égyptiennes sont engagées dimanche dans une course contre la montre, au sixième jour de blocage du canal de Suez par un porte-conteneurs de 400 mètres de longueur qui perturbe l'ensemble du commerce maritime et occasionne chaque jour des milliards de dollars de pertes.
Si le navire géant a résisté aux dernières tentatives de renflouement, une marée haute attendue en soirée pourrait faciliter la tâche des sauveteurs.
De nouvelles opérations sont en cours pour renflouer l'Ever Given --près de 220.000 tonnes-- coincé depuis mardi en diagonale du canal, bloquant complètement cette voie d'eau d'environ 300 mètres de largeur parmi les plus fréquentées au monde.
Le canal de Suez, long de quelque 190 km, voit passer environ 10% du commerce maritime international et chaque journée d'indisponibilité entraîne d'importants retards et coûts aux acteurs du secteur.
Une douzaine de remorqueurs, ainsi que des dragues pour aspirer le sable sous le navire dont l'étrave est encastrée dans la rive, sont mobilisés.
Selon le porte-parole de l'Autorité égyptienne du canal de Suez (SCA), George Safwat, quelque 27.000 mètres cubes de sable ont déjà été dégagés, à 18 mètres de profondeur.
Le porte-conteneurs battant pavillon panaméen était entouré dimanche matin de quelques remorqueurs, selon un journaliste de l'AFP. Haut d'une soixantaine de mètres avec son chargement, il domine les champs et les palmiers alentours.
Les environs étaient placés sous haute surveillance, avec des agents de sécurité du canal mais aussi des militaires et des policiers.
Deux dragues qui se trouvaient en mer Rouge faisaient route vers le mastodonte immobilisé: l'Italienne Carlo Magno et la Néerlandaise Alp Guard, selon des sites de visualisation du trafic maritime. Et deux autres remorqueurs égyptiens doivent être mis en service, selon la SCA.
Selon la presse d'Etat égyptienne, le président Abdel Fattah al-Sissi a ordonné des "préparations" pour alléger le navire de ses conteneurs, en cas d'insuccès des manoeuvres de déblocage.
L'amiral Ossama Rabie, président de la SCA, s'est montré optimiste samedi. Selon lui, le navire a "bougé de 30 degrés sur la droite et la gauche" pour la première fois, "un bon indicateur" de l'évolution des efforts.
"Des sources proches de l'opération de sauvetage m'ont dit ce matin que l'optimisme dans l'équipe d'experts était en hausse et ils espéraient que le navire puisse être débloqué dans 24 à 48 heures", a tweeté dimanche Richard Meade, rédacteur en chef de la revue spécialisée dans le transport maritime Lloyd's List.
Désormais, 369 bateaux sont coincés aux deux extrémités du passage reliant la mer Rouge à la mer Méditerranée, a indiqué M. Rabie dimanche à la chaîne télévisée Al-Arabiya.
L'assureur Allianz a estimé vendredi que chaque jour d'immobilisation pourrait coûter entre six et 10 milliards de dollars au commerce mondial.
Et les premières conséquences se font déjà sentir: la Syrie a indiqué samedi avoir commencé à rationner les carburants, face au retard de livraison d'une cargaison de pétrole.
En outre, onze cargos de bétail partis de Roumanie sont également bloqués. L'organisation Animals International évoque un danger de mort pour les 130.000 animaux.
Selon le journal d'Etat Al-Ahram, le ministère égyptien de l'Agriculture a envoyé trois équipes vétérinaires.
La valeur totale des biens bloqués ou devant emprunter une autre route diffère selon les estimations: de trois milliards de dollars selon Jonathan Owens, expert en logistique à l'université britannique de Salford, à 9,6 milliards selon Lloyd's List.
Les cours du pétrole ont connu de brusques hausses depuis le début de l'incident.
Les autorités du canal ont affirmé que l'Egypte perdait entre 12 et 14 millions de dollars par jour de fermeture. Près de 19.000 navires ont emprunté le canal en 2020, selon la SCA.
En attendant la reprise du trafic, plusieurs acteurs du transport maritime international comme Maersk ou l'armateur français CMA CGM ont décidé de dérouter certains navires et de passer par le cap de Bonne-Espérance, autour du continent africain. Cela représente un détour de 6.000 km entre Singapour et Rotterdam par exemple.
"Le groupe a décidé de dérouter deux de ses navires à destination de l'Asie via le cap de Bonne-Espérance et étudie d'autres alternatives pour ses clients, le déploiement de solutions aériennes ou encore ferroviaires", a expliqué l'armateur français dimanche à l'AFP.
Trente-deux navires appartenant à Maersk ou à ses partenaires seront affectés d'ici la fin du weekend, a indiqué le géant danois du transport maritime.
Alors que les vents violents combinés à une tempête de sable avaient d'abord été pointés du doigt pour expliquer l'incident, M. Rabie a évoqué samedi une possible "erreur humaine" parmi les raisons de l'échouement.
bur-emp/elm
Canal de Suez: optimisme de mise mais efforts de déblocage encore vains #
Le porte-conteneurs de 400 mètres de long immobilisé en travers du canal de Suez pour la sixième journée consécutive dimanche a résisté aux dernières tentatives de renflouement, mais une marée haute attendue en soirée pourrait faciliter la tâche des sauveteurs.
De nouvelles opérations se préparent pour renflouer l'Ever Given --plus de 220.000 tonnes-- coincé depuis mardi en diagonale du canal, bloquant complètement cette voie d'eau d'environ 300 mètres de large parmi les plus fréquentées du monde.
Le canal de Suez voit passer quelque 10% du commerce maritime international, et chaque journée de blocage entraîne d'importants retards et coûts aux acteurs du secteur.
Si une tentative de renflouement a échoué vendredi, une partie des espoirs repose désormais sur une marrée haute attendue en soirée et qui pourrait aider les équipes de sauvetage.
Une douzaine de remorqueurs et de dragues sont mobilisés pour aspirer le sable sous le navire dont l'étrave est encastrée dans la rive. Selon le porte-parole de l'Autorité égyptienne du canal de Suez (SCA), George Safwat, quelque 27.000 mètres cubes de sable ont déjà été dégagés, à 18 mètres de profondeur.
Le porte-conteneurs était entouré dimanche matin de quelques remorqueurs, selon un journaliste de l'AFP. Haut d'une soixantaine de mètres avec son chargement, il domine les champs et les palmiers alentours.
Les environs étaient placés sous haute surveillance de la sécurité du canal, mais aussi de militaires et des policiers.
Deux nouvelles dragues, actuellement dans la mer Rouge, sont en route: l'Italienne Carlo Magno et la Néerlandaise Alp Guard, selon des sites de visualisation du trafic maritime. Et deux autres remorqueurs égyptiens doivent être mis en service, selon la SCA.
L'amiral Ossama Rabie, le président de la SCA, se veut optimiste. Il a affirmé samedi à une télévision égyptienne que le navire avait "bougé de 30 degrés sur la droite et la gauche" pour la première fois, "un bon indicateur" de l'évolution des efforts.
"Des sources proches de l'opération de sauvetage m'ont dit ce matin que l'optimisme dans l'équipe d'experts était en hausse et ils espéraient que le navire puisse être débloqué dans 24 à 48 heures", a tweeté dimanche Richard Meade, le rédacteur en chef de la revue spécialisée Lloyd's list.
En attendant, l'Ever Given bloque plus de 300 bateaux coincés aux deux extrémités du passage reliant la mer Rouge à la mer Méditerranée, selon M. Rabie samedi.
Selon un rapport de l'assureur Allianz publié vendredi, chaque jour d'immobilisation pourrait coûter entre six et 10 milliards de dollars au commerce mondial.
Et les premiers effets concrets se font sentir: la Syrie a indiqué samedi qu'elle avait commencé à rationner la distribution de carburants, face au retard de livraison d'une cargaison de pétrole.
En outre, 11 cargos de bétail partis de Roumanie sont également bloqués. L'organisation Animals International évoque un danger de mort pour les 130.000 animaux.
Selon le journal d'Etat Al-Ahram, le ministère égyptien de l'Agriculture a envoyé trois équipes vétérinaires pour examiner les animaux.
La valeur totale des biens bloqués ou devant emprunter une autre route diffère selon les estimations: de trois milliards de dollars par jour selon Jonathan Owens, expert en logistique à l'université britannique de Salford, à 9,6 milliards selon Lloyd's List, revue britannique sur le transport maritime.
Les autorités du canal ont de leur côté souligné que l'Egypte perdait entre 12 et 14 millions de dollars par jour de fermeture. Près de 19.000 navires ont emprunté le canal en 2020, selon la SCA.
En attendant la reprise du trafic, plusieurs acteurs du transport maritime international comme Maersk ou l'armateur français CMA CGM ont décidé de dérouter certains de leurs navires et de passer par le Cap de Bonne-Espérance, soit un détour de 9.000 kilomètres et au moins sept jours supplémentaires de navigation autour du continent africain.
"Le groupe a décidé de dérouter deux de ses navires à destination de l'Asie via le Cap de Bonne-Espérance et étudie d'autres alternatives pour ses clients, le déploiement de solutions aériennes ou encore ferroviaires via la Route de la soie", a expliqué l'armateur français dimanche matin à l'AFP.
Alors que les vents violents combinés à une tempête de sable avaient d'abord été pointés du doigt pour expliquer l'incident, M. Rabie a évoqué samedi une possible "erreur humaine" parmi les raisons de l'échouement.
bur-emp/vg
Navire géant en travers du canal de Suez: ce que l'on sait #
Un porte-conteneurs géant, l'Ever Given, s'est retrouvé en travers du canal de Suez mardi lors d'une tempête de sable, et obstrue depuis l'une des voies navigables les plus fréquentées du monde.
Le navire de 400 mètres de long et de plus de 220.000 tonnes a dévié de sa trajectoire mardi.
L'Ever Given --59 mètres de large et une soixantaine de haut avec son chargement-- s'est alors mis en travers dans le sud du canal, près de la ville de Suez, bloquant toute navigation entre la Méditerranée et la mer Rouge.
Alors que des vents violents combinés à une tempête de sable avaient d'abord été pointés du doigt pour expliquer l'incident, les conditions météorologiques n'étaient pas la seule raison de l'échouement, a affirmé samedi le chef de l'Autorité du canal de Suez (SCA), l'amiral Ossama Rabie.
"D'autres erreurs, humaine ou technique, ont aussi pu entrer en jeu", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Suez.
Selon Bernhard Schulte Shipmanagement (BSM), la compagnie basée à Singapour qui assure la gestion technique du navire, les 25 membres d'équipage sont sains et saufs. Et il n'y a eu aucune pollution ni dommage sur la cargaison d'une capacité de plus de 20.000 boîtes (EVP ou TEU).
Le canal voit passer, selon les experts, près de 10% du commerce maritime international. Près de 19.000 navires ont emprunté le canal en 2020, selon la SCA.
Inauguré en 1869, le canal a depuis connu plusieurs phases d'agrandissement et de modernisation. Son percement a réduit drastiquement les distances entre l'Asie et l'Europe: 6.000 km de moins entre Singapour et Rotterdam par exemple.
Le canal a déjà été obstrué par le passé, notamment pendant la crise de Suez en 1956 lorsque des navires ont été coulés par les autorités égyptiennes.
Plus de 300 bateaux --dont des cargos transportant du bétail vivant-- étaient coincés aux deux extrémités du canal samedi soir, a précisé M. Rabie.
Le blocage entraîne d'importants retards dans les livraisons de pétrole et d'autres produits, avec une répercussion sur les cours de l'or noir, en hausse vendredi.
Les premiers effets concrets se font sentir: la Syrie a notamment indiqué samedi qu'elle avait commencé à rationner la distribution de carburants, face au retard de livraison d'une cargaison.
De son côté, la SCA a souligné que l'Egypte perdait entre 12 et 14 millions de dollars (10 à 11,8 millions d'euros) par jour de fermeture, tandis que la revue spécialisée Lloyd's list estime que le porte-conteneurs bloque chaque jour l'équivalent d'environ 8,1 milliards d'euros de marchandises.
Selon un rapport de l'assureur Allianz, chaque jour de blocage pourrait "coûter entre six et 10 milliards de dollars au commerce mondial".
Afin d'atténuer les pertes, le géant du transport maritime Maersk et l'allemand Hapag-Lloyd ont indiqué qu'ils envisageaient de dérouter leurs navires pour passer par le Cap de Bonne-Espérance, un détour de 9.000 kilomètres autour du continent africain.
La SCA avait annoncé jeudi que le trafic maritime était "temporairement suspendu", la société mandatée pour le "sauvetage" du navire évoquant "des jours voire des semaines" avant sa reprise.
Une opération de renflouement menée vendredi a échoué. Toutefois, M. Rabie a affirmé samedi que le navire avait "bougé de 30 degrés sur la droite et la gauche" pour la première fois, un "bon indicateur" de l'évolution des efforts pour dégager le navire.
En somme, il faudrait retirer de 15.000 à 20.000 mètres cubes de sable et atteindre une profondeur de 12 à 16 mètres pour remettre en circulation le navire, ont expliqué les autorités égyptiennes.
"Nous pouvons terminer aujourd'hui ou demain, en fonction de la réaction du navire face aux marées", a également ajouté M. Rabie samedi.
Une marée haute prévue dimanche soir avec un important coefficient pourrait aider à débloquer navire.
burs-fz/hha/emp/vg
Canal de Suez: une "erreur humaine" pourrait être à l'origine de l'échouement #
Une "erreur humaine" pourrait être à l'origine de l'échouement du porte-conteneurs, a affirmé samedi le chef de l'Autorité égyptienne du canal de Suez, au moment où les efforts se multiplient pour renflouer le navire bloquant cette voie maritime parmi les plus fréquentées du monde.
L'Ever Given, un porte-conteneurs de plus de 220.000 tonnes et de 400 mètres de long, est coincé depuis mardi dans le sud du canal, à quelques kilomètres de la ville de Suez, et bloque cette voie stratégique qui voit passer environ 10% du commerce maritime international, selon des experts.
Plus de 300 bateaux sont actuellement coincés aux deux extrémités du canal reliant la mer Rouge à la mer Méditerranée, a déclaré Ossama Rabie, le chef de l'Autorité égyptienne du canal de Suez (SCA).
Alors que des vents violents combinés à une tempête de sable avaient d'abord été pointés du doigt pour expliquer l'incident, il a affirmé que les conditions météorologiques n'étaient pas la seule raison de l'échouement.
"D'autres erreurs, humaine ou technique, ont aussi pu entrer en jeu", a affirmé M. Rabie lors d'une conférence de presse à Suez.
Le blocage entraîne d'importants retards dans les livraisons de pétrole et d'autres produits, avec une répercussion sur les cours de l'or noir, en hausse vendredi.
M. Rabie a estimé que l'Egypte perdait entre 12 et 14 millions de dollars pour chaque jour de fermeture du canal, tandis que la revue spécialisée Lloyd's list estime que le porte-conteneurs bloque chaque jour l'équivalent d'environ 9,6 milliards de dollars (8,1 milliards d'euros) de marchandises.
Les responsabilités pourraient être difficiles à établir. Le fait que "la propriété et l'exploitation (du bateau) soient séparées entre plusieurs compétences juridiques et frontières nationales" rend difficile la désignation de responsables, notait vendredi Laleh Khalili, professeure à l'université Queen Mary de Londres, dans les colonnes du Washington Post.
Les efforts se multiplient depuis mercredi pour remettre à flot le mastodonte, mais une opération de renflouement menée vendredi a échoué.
"Nous pouvons terminer aujourd'hui ou demain, en fonction de la réaction du navire face aux marées. Nous avons mis en place d'autres scénarios de secours", a ajouté M. Rabie, précisant que 14 remorqueurs étaient mobilisés.
Peter Berdowski, le directeur de Royal Boskalis --la maison-mère de la société néerlandaise Smit Salvage mandatée par l'exploitant du navire pour la remise à flot de l'Ever Given-- a pour sa part évoqué un renflouement possible "en début de semaine prochaine".
Si cela ne suffit pas, il faudra procéder à l'enlèvement de conteneurs pour alléger le navire, a prévenu M. Berdowski, interrogé sur la télévision publique néerlandaise.
Une option qui aurait pour conséquence "un très grand retard" pour la reprise du trafic, selon Nick Sloane, spécialiste du renflouement de navires.
"Le plus rapide serait d'utiliser les dragues et de dégager le sable", estime-t-il. "Ce n'est pas une opération rapide (...) Ca va prendre des semaines, pas des jours", ajoute-t-il.
L'Ever Given "n'est pas uniquement échoué sur le sable en superficie, il s'est également coincé dans la berge", a expliqué à l'AFP Plamen Natzkoff, expert chez VesselsValue.
Le propriétaire du navire s'est montré plus confiant. Yukito Higaki, président de la compagnie japonaise Shoei Kisen, a dit vendredi espérer un déblocage du navire samedi soir.
Une importante marée haute prévue "dimanche soir" pourrait "être d'une grande aide", a indiqué M. Natzkoff. "S'ils ne parviennent pas à le débloquer lors de cette marée haute, la prochaine n'aura pas lieu avant deux semaines."
En attendant, le géant du transport maritime Maersk et l'allemand Hapag-Lloyd ont indiqué jeudi qu'ils envisageaient de dérouter leurs navires et de passer par le Cap de Bonne-Espérance, soit un détour de 9.000 kilomètres et au moins sept jours supplémentaires autour du continent africain.
Les autorités syriennes --qui attendent notamment une cargaison de pétrole venue d'Iran et retardée par le blocage-- ont annoncé qu'elles "rationnaient" la distribution de carburant pour éviter toute pénurie dans le pays en guerre et confronté à une grave crise économique.
Onze cargos partis de Roumanie et transportant du bétail vivant sont actuellement affectés selon les autorités sanitaires à Bucarest. L'organisation Animals International évoque un danger de mort pour les 130.000 animaux.
Près de 19.000 navires ont emprunté le canal en 2020, selon la SCA, soit une moyenne de 51,5 navires par jour.
bur-oho/vg/mdz
Canal de Suez: une "erreur humaine" pourrait être à l'origine de l'échouement #
Une "erreur humaine" pourrait être à l'origine de l'échouement du porte-conteneurs, a affirmé samedi le chef de l'Autorité égyptienne du canal de Suez, au moment où les efforts se multiplient pour renflouer le navire bloquant cette voie maritime parmi les plus fréquentées du monde.
L'Ever Given, un porte-conteneurs de plus de 220.000 tonnes et de 400 mètres de long, est coincé dans le sud du canal, à quelques kilomètres de la ville de Suez, depuis mardi et bloque cette voie stratégique qui voit passer environ 10% du commerce maritime international, selon des experts.
Quelque 300 bateaux sont actuellement coincés aux deux extrémités du canal reliant la mer Rouge à la mer Méditerranée, a déclaré Ossama Rabie, le chef de l'Autorité égyptienne du canal de Suez (SCA).
Alors que des vents violents combinés à une tempête de sable avaient d'abord été pointés du doigt pour expliquer l'incident, il a affirmé que les conditions météorologiques n'étaient pas la seule raison de l'échouement.
"D'autres erreurs, humaine ou technique, ont aussi pu entrer en jeu", a affirmé M. Rabie lors d'une conférence de presse à Suez.
Le blocage entraîne d'importants retards dans les livraisons de pétrole et d'autres produits, avec une répercussion sur les cours de l'or noir, en hausse vendredi.
M. Rabie a estimé que l'Egypte perdait entre 12 et 14 millions de dollars pour chaque jour de fermeture du canal, tandis que la revue spécialisée Lloyd's list estime que le porte-conteneurs coincé bloque chaque jour l'équivalent d'environ 9,6 milliards de dollars (8,1 milliards d'euros) de marchandises.
Les efforts se multiplient depuis mercredi pour renflouer le mastodonte. Des excavateurs creusent la berge et des dragues aspirent depuis vendredi le sable sous le navire, pour faciliter le travail des remorqueurs.
"Nous pouvons terminer aujourd'hui ou demain, en fonction de la réaction du navire face aux marées. Nous avons mis en place d'autres scénarios de secours", a ajouté M. Rabie.
La maison-mère de la société néerlandaise mandatée par l'exploitant du navire pour la remise à flot de l'Ever Given a pour sa part évoqué un renflouement possible "en début de semaine prochaine".
"Avec les navires que nous aurons sur place d'ici là, les sols que nous avons déjà pu draguer et la marée haute, cela sera, espérons-le, suffisant pour pouvoir dégager le navire en début de semaine prochaine", a indiqué Peter Berdowski, le directeur exécutif de Royal Boskalis, maison-mère de Smit Salvage.
Si cela ne suffit pas, il faudra procéder à l'enlèvement de conteneurs pour alléger le navire, a prévenu M. Berdowski, interrogé sur la télévision publique néerlandaise.
Une option qui aurait pour conséquence "un très grand retard" pour la reprise du trafic, selon Nick Sloane, spécialiste renommé du renflouement de navires.
"Le plus rapide serait d'utiliser les dragues et de dégager le sable (...) pour permettre au navire de flotter à nouveau", estime celui qui était en charge du sauvetage du Costa Concordia, qui avait fait naufrage en 2012 au large de la Toscane.
"Ce n'est pas une opération rapide", ajoute-t-il. "Ca va prendre des semaines, pas des jours."
Car l'Ever Given "n'est pas uniquement échoué sur le sable en superficie, il s'est également coincé dans la berge", a expliqué à l'AFP Plamen Natzkoff, expert chez VesselsValue.
Le propriétaire du navire s'est montré plus confiant. Yukito Higaki, président de la compagnie japonaise Shoei Kisen, a dit vendredi espérer un déblocage du navire samedi soir, selon la presse japonaise.
Une opération de renflouement menée vendredi a échoué, selon la Bernhard Schulte Shipmanagement (BSM), compagnie basée à Singapour qui assure la gestion technique du navire.
Une importante marée haute prévue "dimanche soir" pourrait "être d'une grande aide", a indiqué M. Natzkoff. "S'ils ne parviennent pas à le débloquer lors de cette marée haute, la prochaine n'aura pas lieu avant deux semaines."
Le géant du transport maritime Maersk et l'allemand Hapag-Lloyd ont indiqué jeudi qu'ils envisageaient de dérouter leurs navires et de passer par le Cap de Bonne-Espérance, soit un détour de 9.000 kilomètres et au moins sept jours supplémentaires autour du continent africain.
Près de 19.000 navires ont emprunté le canal en 2020, selon la SCA, soit une moyenne de 51,5 navires par jour.
bur-oho/vg/mdz
Canal de Suez: les rafales ne sont pas "la principale raison" de l'échouement #
Le chef de l'Autorité égyptienne du canal de Suez a déclaré samedi que les fortes rafales de vent n'étaient pas la principale raison de l'échouement du navire, alors que les opérations se poursuivent pour libérer le porte-conteneurs qui bloque la navigation depuis mardi.
"Les fortes rafales de vent et les facteurs météorologiques ne sont pas les seules raisons principales de l'échouement du navire, d'autres erreurs, humaines ou techniques, ont aussi pu entrer en jeu", a déclaré Ossama Rabie lors d'une conférence de presse à Suez.
"L'enquête mettra en évidence tous ces facteurs", a-t-il déclaré, ajoutant: "le type de sol auquel nous avons affaire est très difficile à gérer".
"Je ne peux pas décider exactement (du calendrier). Nous pouvons terminer aujourd'hui ou demain, en fonction de la réaction du navire face aux marées. Nous avons mis en place d'autres scénarios de secours", a affirmé le responsable, précisant que l'échouement du navire n'avait pas fait de victimes ni généré de pollution.
Selon M. Rabie, les hélices du bateau ont pu être mises en route vendredi matin, mais pas à leur vitesse maximale, avant d'être bloquées à nouveau en raison des marées, ce qui a poussé les équipes de sauvetage à continuer à excaver et à draguer le sable pendant la nuit.
Le responsable a estimé que l'Egypte perdait entre 12 et 14 millions de dollars pour chaque jour de fermeture du canal.
L'Egypte a reçu plusieurs propositions d'aide internationale. M. Rabie a remercié les Etats-Unis pour leur proposition ainsi que la Chine et les Emirats arabes unis.
bur/sc/mdz
Canal de Suez: les fortes rafales pas la principale raison de l'échouement du navire (responsable égyptien) #
Le chef de l'Autorité égyptienne du canal de Suez a déclaré samedi que les fortes rafales de vent n'étaient pas la principale raison de l'échouement du navire, alors que les opérations se poursuivent pour libérer le porte-conteneurs bloquant la navigation depuis mardi.
"Les fortes rafales de vent et les facteurs météorologiques ne sont pas les seules raisons principales de l'échouement du navire, d'autres erreurs, humaines ou techniques, ont aussi pu entrer en jeu", a déclaré Osama Rabie lors d'une conférence de presse à Suez.
bur/bfi/mdz
Canal de Suez: espoirs pour remettre à flot le navire prochainement #
Le porte-conteneur géant en travers du canal de Suez pourrait être remis à flot "en début de semaine prochaine", a déclaré la maison-mère de la société néerlandaise mandatée pour aider à libérer cette voie stratégique reliant la mer Rouge à la mer Méditerranée, où plus de 200 navires attendent de passer.
Le propriétaire du porte-conteneurs a dit de son côté avoir bon espoir que le navire soit même débloqué dès samedi soir, alors que d'autres sources ont précédemment évoqué des jours, voire des semaines.
L'incident survenu mardi en Egypte a été provoqué par des vents violents combinés à une tempête de sable, selon différentes sources.
Depuis mercredi, l'Autorité égyptienne du canal de Suez (SCA) déploie des efforts pour dégager l'Ever Given, un navire de plus de 220.000 tonnes et d'une longueur équivalente à quatre terrains de football, coincé dans le sud du canal, à quelques kilomètres de la ville de Suez.
"Avec les navires que nous aurons sur place d'ici là, les sols que nous avons déjà pu draguer et la marée haute, cela sera, espérons-le, suffisant pour pouvoir dégager le navire en début de semaine prochaine", a indiqué Peter Berdowski, le directeur exécutif de Royal Boskalis, maison-mère de la société Smit Salvage.
Si cela ne suffit pas, il faudra procéder à l'enlèvement de conteneurs pour alléger le navire, a prévenu M. Berdowski, qui était interrogé sur la télévision publique néerlandaise vendredi soir.
Le propriétaire du navire s'est déclaré encore plus confiant. "Nous sommes en train d'éliminer les sédiments, avec des outils de dragage supplémentaires", a déclaré Yukito Higaki, le président de la compagnie japonaise Shoei Kisen, selon la presse japonaise samedi.
Il a dit espérer un déblocage du navire pour "demain (samedi) soir", c'est-à-dire dans la nuit de samedi à dimanche au Japon.
Jeudi, Smit Salvage, mandatée par l'exploitant du navire Evergreen Marine Corp, avait évoqué "des jours voire des semaines" pour assurer le déblocage du navire et la reprise du trafic sur le canal qui voit passer 10% du commerce maritime international, selon des experts.
L'Ever Given "n'est pas uniquement échoué sur le sable en superficie, il s'est également coincé à l'intérieur de la berge", a expliqué à l'AFP Plamen Natzkoff, expert chez VesselsValue.
Des excavateurs ont commencé à creuser la berge mercredi et des dragues à aspirer le sable sous le navire vendredi, pour faciliter le travail des remorqueurs.
Une opération menée vendredi avec l'aide de remorqueurs avait échoué, selon la Bernhard Schulte Shipmanagement (BSM), compagnie basée à Singapour qui assure la gestion technique du navire. "Deux remorqueurs (égyptiens) supplémentaires de 220 à 240 tonnes" doivent arriver d'ici dimanche pour une nouvelle tentative, a-t-elle ajouté.
D'après la revue spécialisée Lloyd's List, plus de 200 navires étaient bloqués vendredi aux deux extrémités et dans la zone d'attente située au milieu du canal, entraînant d'importants retards dans les livraisons de pétrole et d'autres produits, avec une brève répercussion sur les cours de l'or noir.
Selon Lloyd's list, le porte-conteneurs coincé bloque chaque jour l'équivalent d'environ 9,6 milliards de dollars (8,1 milliards d'euros) de marchandises.
Le géant du transport maritime Maersk et l'allemand Hapag-Lloyd ont indiqué jeudi qu'ils envisageaient de dérouter leurs navires et de passer par le Cap de Bonne-Espérance, soit un détour de 9.000 kilomètres et au moins sept jours supplémentaires autour du continent africain.
Dans un communiqué, l'amiral Ossama Rabie, président de la CSA, a expliqué vendredi soir que "les manoeuvres de remorquage nécessitent la conjoncture de plusieurs facteurs (...) dont le plus important est la direction des vents et des marées", parlant de "processus technique complexe".
Une importante marée haute prévue "dimanche soir" pourrait "être d'une grande aide" pour les équipes techniques cherchant à débloquer le navire, a indiqué M. Natzkoff.
"S'ils ne parviennent pas à le débloquer lors de cette marée haute, la prochaine n'aura pas lieu avant deux semaines", a-t-il dit à l'AFP.
Près de 19.000 navires ont emprunté le canal en 2020, selon la SCA, soit une moyenne de 51,5 navires par jour.
Selon un rapport de l'assureur Allianz Global Corporate & Specialty sur la sécurité maritime, "le canal de Suez présente un excellent bilan de sécurité dans l'ensemble, les incidents de navigation étant extrêmement rares - au total, 75 incidents de navigation ont été signalés au cours de la dernière décennie".
bur-oho/vl/bfi