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Guyane: quatre personnes renvoyées en correctionnelle pour dégradation de la préfecture #

3/6/2021, 6:50 PM
Cayenne, FRA

Quatre hommes ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour "destruction ou dégradation volontaire par incendie" de la façade de la préfecture de Cayenne en Guyane en juillet, a-t-on appris auprès du parquet samedi.

"J'ai pris la décision de renvoi devant le tribunal correctionnel (...) suite à une enquête préliminaire de la police. Ils devront répondre de destruction ou dégradation volontaire par incendie devant le tribunal", a indiqué le procureur de Cayenne, Samuel Finielz, à l'AFP.

Les faits ont eu lieu le 21 juillet dernier en marge d'une manifestation d'une centaine de personnes demandant davantage de moyens dans la lutte anti-Covid.

"Des pneus et des palettes de bois brûlaient devant la préfecture. Nous avons été à deux doigts d'un incendie généralisé. C'est un acte inacceptable qui aurait pu avoir des conséquences gravissimes", avait alors relaté le préfet de l'époque, Marc Del Grande, à l'AFP.

Trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue mercredi dans cette affaire. Parmi eux figurent Gilles Beaudi, syndicaliste UTG (Union des travailleurs guyanais, principal syndicat de Guyane) de la mairie de Cayenne, ainsi que Stéphane Palmot et Richard Cimonard, deux militants du collectif des 500 Frères contre la délinquance.

Richard Cimonard avait déjà été condamné pour "violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique" pour avoir projeté à terre en 2018 un policier au cours d'une manifestation.

Selon l'avocat guyanais Alex Leblanc, qui a assisté MM. Cimonard et Palmot en garde à vue mercredi, "les policiers essayaient de savoir si la personne cagoulée (protagoniste du départ de feu, ndlr) était Stéphane Palmot. Monsieur Palmot nie. Monsieur Cimonard dit qu'il n'est pas au courant, qu'il n'a pas vu Palmot. Le troisième non plus".

Mais, de source judiciaire, un quatrième suspect interpellé, pour sa part jeudi, et renvoyé lui aussi en correctionnelle, aurait été "bavard" au cours de sa garde à vue. Pour Me Leblanc, "nous remettons ça en cause. Il était seul, sans avocat, face à la pression des policiers".

L'audience est prévue le 14 octobre.

ff/jk/cal

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MAR 6

Fête clandestine dans le Calvados: les trois gardes à vue levées #

3/6/2021, 6:18 PM
Rennes, FRA

Les trois gardes à vue d'organisateurs d'une fête "qui leur a échappé" à Ernes (Calvados) ont été levées, a indiqué samedi le parquet de Caen à l'AFP, précisant qu'il n'y avait "a priori pas d'infraction délictuelle".

"C'était une fête privée qui a échappé aux organisateurs. Les gardes à vue des trois organisateurs, un mineur de 17 ans et deux personnes âgées d'une vingtaine d'années, ont été levées", a déclaré à l'AFP Amélie Cladière, procureur de la République à Caen. "Ce n'était pas une soirée payante", a-t-elle précisé, soulignant qu'il y avait moins d'une centaine de personnes, sans que l'on puisse déterminer le chiffre précis.

Dans la matinée, le préfet avait communiqué sur cette fête. "La Gendarmerie_14 est intervenue à Ernes pour mettre fin à une fête clandestine. L'organisateur a été interpellé et les participants verbalisés. Une procédure judiciaire est en cours. Face à la #COVID19, l'heure n'est pas au relâchement".

sm-mas/or

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MAR 6

Droits des femmes: plusieurs centaines de manifestants à Nice, Lille et Strasbourg #

3/6/2021, 5:13 PM
Nice, FRA

Plusieurs centaines de personnes, en grande majorité des femmes, ont manifesté samedi à Nice, Lille et Strasbourg, en préambule à la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, ont constaté des journalistes de l'AFP.

A Nice, la mobilisation avait été autorisée malgré le confinement de la ville durant le weekend. Derrière une banderole "Contre les violences sexistes et sexuelles", le cortège s'est élancé en début d'après-midi du centre-ville, sous le soleil, au chant de "Nous sommes fortes, nous sommes fières, des féministes radicales et en colère".

"On sera féministe tant que ce sera nécessaire et aujourd'hui c'est plus que jamais nécessaire", explique Kim, 38 ans qui ne souhaite pas donner son nom.

Tenant une pancarte "Tremble patriarcat", la trentenaire dit vouloir dénoncer "un système organisé qui tue" et évoque les femmes tuées sous les coups d'un homme.

En 2020, 90 femmes ont été tuées par leurs conjoints et ex-conjoints, contre 146 féminicides comptabilisés par le gouvernement en 2019.

"Nous nous battons pour qu'il y ait moins d'inégalités entre les hommes et les femmes dans le travail par exemple, mais aussi contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel ou dans la vie de tous les jours", explique Alexia Dominey, 26 ans, coordinatrice du collectif "Nous Toutes" des Alpes-Maritimes.

Selon l'organisme européen des statistiques Eurostat, "les femmes sont payées, en moyenne, 14,1% de moins que les hommes" dans l'UE (chiffre de 2018).

"La charge mentale est portée presque toujours par les femmes", pointe également la jeune femme.

A Strasbourg, la manifestation était organisée par plusieurs collectifs, notamment le Witch Bloc et Super Momes, qui avaient appelé à une marche "en mixité choisie", fermée aux "hommes cisgenres" (nés et se définissant comme hommes). Plusieurs hommes ont d'ailleurs été écartés par le service d'ordre féminin de la mobilisation.

"On ne naît pas femme, mais on en meurt", "Plus de meufs, moins de keufs", ou "Le Patricarcat au feu, Darmanin au milieu", proclamaient les pancartes brandies par les manifestantes, qui scandaient "Un violeur à l'Intérieur, un complice à la Justice".

"On est mobilisé aujourd'hui pour dire que les chiffres des violences faites aux femmes ne baissent pas, et que les pouvoirs publics ne font pas leur travail", avance Emilie, 31 ans, membre du collectif "Nous Toutes".

"Il y a à peu près 200 femmes victimes de viol tous les jours en France. Si on avait 200 boulangers victimes d'agressions tous les jours, les pouvoirs publics seraient en première ligne", estime-t-elle.

Au sein du cortège, près d'un tiers des manifestantes étaient des militantes du Mouvement des femmes kurdes. Meryem Tekiner, leur porte-parole, a lancé un appel à "l'union des femmes du monde entier, pour la liberté et contre le fascisme".

A Lille, la marche, organisée par le "Collectif 8 mars", regroupant des associations féministes, a réuni entre 800 et 900 manifestants, selon l'estimation de la préfecture. Parmi leurs revendications figuraient la "fin de l'impunité pour les violences sexistes et sexuelles, et l'inceste" et la "PMA pour tou.te.s".

Le 8 mars est célébré depuis plus d'un siècle à travers le monde, journée symbole des luttes et revendications pour le droit des femmes, contre le sexisme et les inégalités face aux hommes.

vxm-est-apz-jpa/bdx/bow

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MAR 6

Calvados: les gendarmes mettent fin à une fête clandestine #

3/6/2021, 10:11 AM
Rennes, FRA

Les gendarmes du Calvados sont intervenus vendredi soir pour mettre fin à une fête clandestine à laquelle participaient une centaine de personnes à Ernes, a-t-on appris samedi de sources concordantes.

La gendarmerie du Calvados "est intervenue à Ernes pour mettre fin à une fête clandestine. L'organisateur a été interpellé et les participants verbalisés. Une procédure judiciaire est en cours. Face à la covid-19, l'heure n'est pas au relâchement", a indiqué le préfet du département sur twitter.

Selon les gendarmes, la fête, qui était payante, a eu lieu dans un gîte à Ernes, village de 300 habitants, et une centaine de personnes y ont participé.

Le parquet de Caen a indiqué à l'AFP qu'une enquête était ouverte et n'était pas en mesure de chiffrer le nombre de participants.

"Nous allons avoir un certain nombre de gardes à vue ce matin", a déclaré à l'AFP Amélie Cladière, procureur de la République de Caen.

Interrogée sur les chefs de l'enquête, la magistrate a indiqué en être "encore sur des suppositions qui sont la base de notre travail".

"La question de savoir si c'était une fête payante fait que nous travaillons sur un éventuel travail dissimulé. Il y aurait la question de la dégradation dans le gîte. Et il y aurait une éventuelle mise en danger d'autrui mais la mise en danger d'autrui est une infraction qui est assez contrainte en terme de qualification: il faut que les personnes aient été exposées à un risque immédiat, c'est une hypothèse pour le moment", a-t-elle précisé.

sm-mas/rhl

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MAR 5

Photographe agressé à Reims: un homme en garde à vue, deux jours après une première mise en examen #

3/5/2021, 7:59 PM
Lille, FRA

Un homme a été placé vendredi en garde à vue dans le cadre de l'enquête menée après l'agression d'un photo-journaliste du journal l'Union samedi, deux jours après la mise en examen du principal suspect, a annoncé le parquet.

L'homme qui s'est présenté au commissariat de Reims en fin d'après-midi a été placé en garde à vue pour "participation à un attroupement armé en vue de commettre des violences ou des dégradations" et "non assistance à personne en péril", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République à Reims, Matthieu Bourrette.

Mercredi, un jeune homme de 21 ans de nationalité algérienne, déjà condamné à huit reprises en 2018 et 2019, avait été mis en examen pour "tentative de meurtre aggravée" et placé en détention provisoire.

Il est soupçonné d'être celui qui a "porté les coups" à la tête, "d'abord avec les poings, ensuite avec l'appareil photo" du journaliste, notamment lorsqu'il était au sol, alors que ce dernier "exerçait son métier, et pour ce motif", dans le quartier sensible de Croix-Rouge, avait expliqué M. Bourrette.

Venu couvrir les apparents préparatifs d'une rixe, le photographe avait été pris à partie par un groupe de 13 individus, alors qu'il se trouvait près de sa voiture floquée du logo du journal.

Christian Lantenois, âgé de 65 ans, restait vendredi dans un "état très préoccupant, toujours sous coma artificiel", a indiqué à l'AFP la rédactrice en chef du quotidien régional, Géraldine Baehr-Pastor.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'est rendu dans l'après-midi dans les locaux du quotidien, après une visite hors presse à la sous-préfecture et à la mairie, portant un message "de soutien et de détermination à ce que l'enquête aboutisse", a-t-elle indiqué.

"Il y a eu deux temps d'échange, très appréciés avec l'ensemble des collaborateurs puis avec la direction" au cours desquels "la question de savoir comment nous pouvons continuer à travailler dans des conditions de sécurité" lui a été posée, a-t-elle détaillé.

"Notre message est que nous ne voulons pas en rester là, et il nous a engagés à remonter des propositions" auprès du gouvernement.

Invité sur France 5 vendredi soir dans l'émission C à Vous, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a dit sa "révolte" "face à cette violence insupportable" et sa "tristesse".

"Pour le reste, cette affaire est une affaire en cours et si dans le parcours de cet homme des dysfonctionnements sont avérés, je prendrai les mesures qui s'imposent", a-t-il ajouté en référence au suspect mis en examen. "Je vais examiner dans les heures qui viennent (...) les éléments qui me seront communiqués par mes services".

bj-cab-jpa/cab/sp

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MAR 5

Photographe agressé à Reims: un homme en garde à vue, deux jours après une première mise en examen #

3/5/2021, 7:13 PM
Lille, FRA

Un homme a été placé vendredi en garde à vue dans le cadre de l'enquête menée après l'agression d'un photo-journaliste du journal l'Union samedi, deux jours après la mise en examen du principal suspect, a annoncé le parquet.

L'homme qui s'est présenté au commissariat de Reims en fin d'après-midi a été placé en garde à vue pour "participation à un attroupement armé en vue de commettre des violences ou des dégradations" et "non assistance à personne en péril", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République à Reims, Matthieu Bourrette.

Mercredi, un jeune homme de 21 ans de nationalité algérienne, déjà condamné à huit reprises en 2018 et 2019, avait été mis en examen pour "tentative de meurtre aggravée" et placé en détention provisoire.

Il est soupçonné d'être celui qui a "porté les coups" à la tête, "d'abord avec les poings, ensuite avec l'appareil photo" du journaliste, notamment lorsqu'il était au sol, alors que ce dernier "exerçait son métier, et pour ce motif", dans le quartier sensible de Croix-Rouge, avait expliqué M. Bourrette.

Venu couvrir les apparents préparatifs d'une rixe, le photographe avait été pris à partie par un groupe de 13 individus, alors qu'il se trouvait près de sa voiture floquée du logo du journal.

Christophe Lantenois, âgé de 65 ans, restait vendredi dans un "état très préoccupant, toujours sous coma artificiel", a indiqué à l'AFP la rédactrice en chef du quotidien régional, Géraldine Baehr-Pastor.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'est rendu dans l'après-midi dans les locaux du quotidien, après une visite hors presse à la sous-préfecture et à la mairie, portant un message "de soutien et de détermination à ce que l'enquête aboutisse", a-t-elle indiqué.

"Il y a eu deux temps d'échange, très appréciés avec l'ensemble des collaborateurs puis avec la direction" au cours desquels "la question de savoir comment nous pouvons continuer à travailler dans des conditions de sécurité" lui a été posée, a-t-elle détaillé.

"Notre message est que nous ne voulons pas en rester là, et il nous a engagés à remonter des propositions" auprès du gouvernement.

Invité sur France 5 vendredi soir dans l'émission C à Vous, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a dit sa "révolte" "face à cette violence insupportable" et sa "tristesse".

"Pour le reste, cette affaire est une affaire en cours et si dans le parcours de cet homme des dysfonctionnements sont avérés, je prendrai les mesures qui s'imposent", a-t-il ajouté en référence au suspect mis en examen. "Je vais examiner dans les heures qui viennent (...) les éléments qui me seront communiqués par mes services".

bj-cab-jpa/cab/swi

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MAR 5

Photographe agressé à Reims: un homme en garde à vue, deux jours après une première mise en examen #

3/5/2021, 6:44 PM
Lille, FRA

Un homme a été placé vendredi en garde à vue dans le cadre de l'enquête menée après l'agression d'un photo-journaliste du journal l'Union samedi, deux jours après la mise en examen du principal suspect, a annoncé le parquet.

L'homme qui s'est présenté au commissariat de Reims en fin d'après-midi a été placé en garde à vue pour "participation à un attroupement armé en vue de commettre des violences ou des dégradations" et "non assistance à personne en péril", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République à Reims, Matthieu Bourrette.

Mercredi, un jeune homme de 21 ans de nationalité algérienne, déjà condamné à huit reprises en 2018 et 2019, avait été mis en examen pour "tentative de meurtre aggravée" et placé en détention provisoire.

Il est soupçonné d'être celui qui a "porté les coups" à la tête, "d'abord avec les poings, ensuite avec l'appareil photo" du journaliste, notamment lorsqu'il était au sol, alors que ce dernier "exerçait son métier, et pour ce motif", dans le quartier sensible de Croix-Rouge, avait expliqué M. Bourrette.

Venu couvrir les apparents préparatifs d'une rixe, le photographe avait été pris à partie par un groupe de 13 individus, alors qu'il se trouvait près de sa voiture floquée du logo du journal.

Christophe Lantenois, âgé de 65 ans, restait vendredi dans un "état très préoccupant, toujours sous coma artificiel", a indiqué à l'AFP la rédactrice en chef du quotidien régional, Géraldine Baehr-Pastor.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'est rendu dans l'après-midi dans les locaux du quotidien, après une visite hors presse à la sous-préfecture et à la mairie, portant un message "de soutien et de détermination à ce que l'enquête aboutisse", a-t-elle indiqué.

"Il y a eu deux temps d'échange, très appréciés avec l'ensemble des collaborateurs puis avec la direction" au cours desquels "la question de savoir comment nous pouvons continuer à travailler dans des conditions de sécurité" lui a été posée, a-t-elle détaillé.

"Notre message est que nous ne voulons pas en rester là, et il nous a engagés à remonter des propositions" auprès du gouvernement.

bj-cab/jpa/sp

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MAR 5

Photographe agressé à Reims: un homme en garde à vue, deux jours après une première mise en examen #

3/5/2021, 5:33 PM
Lille, FRA

Un homme a été placé vendredi en garde à vue dans le cadre de l'enquête menée après l'agression d'un photo-journaliste du journal l'Union samedi, deux jours après la mise en examen du principal suspect, a annoncé le parquet.

L'homme qui s'est présenté au commissariat de Reims en fin d'après-midi a été placé en garde à vue pour "participation à un attroupement armé en vue de commettre des violences ou des dégradations" et "non assistance à personne en péril", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République à Reims, Matthieu Bourrette.

Mercredi, un jeune homme de 21 ans de nationalité algérienne, déjà condamné à huit reprises en 2018 et 2019, avait été mis en examen pour "tentative de meurtre aggravée" et placé en détention provisoire.

Il est soupçonné d'être celui qui a "porté les coups" à la tête, "d'abord avec les poings, ensuite avec l'appareil photo" du journaliste, notamment lorsqu'il était au sol, alors que ce dernier "exerçait son métier, et pour ce motif", dans le quartier sensible de Croix-Rouge, avait expliqué M. Bourrette.

Venu couvrir les apparents préparatifs d'une rixe, le photographe avait été pris à partie par un groupe de 13 individus, alors qu'il se trouvait près de sa voiture floquée du logo du journal.

Christophe Lantenois, âgé de 65 ans, restait vendredi dans un "état très préoccupant, toujours sous coma artificiel", a indiqué à l'AFP la rédactrice en chef du quotidien régional, Géraldine Baehr-Pastor.

bj-cab/sp

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MAR 5

Hôpitaux parisiens: suspension de la grève du nettoyage #

3/5/2021, 5:12 PM
Paris, FRA

Le mouvement de grève qui perturbait depuis lundi le nettoyage de plusieurs établissements de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a été suspendu vendredi, le nouveau prestataire ayant finalement accédé à la demande du personnel de maintenir ses conditions de travail, s'est félicité Force Ouvrière (FO).

"Après cinq jours de grève, avec le soutien des personnels hospitaliers et de leur syndicat FO, la société Challancin, qui a repris le marché, a accepté un compromis et a donné satisfaction aux revendications des salariés. La grève a donc été suspendue dans l'attente de la mise en application de l'accord obtenu", a réagi dans un communiqué la fédération équipement environnement transports services (FEETS) de la centrale.

Le nouveau sous-traitant avait refusé de s'engager "à reprendre le personnel tel que les textes le prévoient" et à "respecter les accords de site négociés", selon le syndicat. La CGT dénonçait elle un employeur tirant "vers le bas l'organisation et les conditions de travail".

Depuis lundi, la tension s'est manifestée dans plusieurs hôpitaux du centre et de l'ouest de la capitale, où le groupe Challancin a repris le marché de bio-nettoyage au 1er mars.

La fédération FO, qui par la voix de son secrétaire général Zaïnil Nizaraly salue le "fort soutien du personnel hospitalier", regrette néanmoins un conflit "dur et intense".

A Necker et à Cochin, les deux hôpitaux où la grève a été la plus forte, le mouvement a concerné respectivement 140 et 80 agents selon FO.

A Cochin, l'AP-HP a ainsi constaté que des poubelles avaient été renversées dans l'entrée et les couloirs et fait valoir un "empêchement de réaliser le service minimum". Necker a pour sa part fait appel à la police pour maintenir les manifestants à l'extérieur.

Dans son communiqué, FEETS-FO déplore la "volonté de dumping social des hôpitaux" et appelle les pouvoirs publics à "encadrer" une sous-traitance à l'origine de la "précarité" dans ce secteur en mettant les salariés du nettoyage au même niveau de garanties sociales que les salariés de l'hôpital.

Contacté, le groupe basé à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) n'avait pas donné suite aux sollicitations de l'AFP.

cd/bfa/sp

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MAR 5

Crise sanitaire: les occupants du théâtre de l'Odéon comptent "rester jusqu'au bout" #

3/5/2021, 4:52 PM
Paris, FRA

Les "Occupants de l'Odéon" à Paris, cette cinquantaine d'acteurs de la culture qui occupe le théâtre depuis 24h, ont déclaré "vouloir rester jusqu'à ce qu'une réunion avec (le premier ministre)Castex soit organisée", alors qu'une centaine de personnes se sont rassemblées vendredi après-midi pour les soutenir.

"On est peu", constate Claude Giordano en englobant d'un regard les manifestants venus réclamer comme les occupants une réouverture des lieux culturels, et des aides financières. "Mais pour un rendez-vous donné le matin même, il y a quand même une mobilisation", relativise ce peintre corporel.

Vivant actuellement du RSA, le sexagénaire, veste de motard et bonnet gris, note toutefois "l'absence de tête d'affiche d'artistes connus ou de politiques".

Des occupants observent la scène de la terrasse ouverte du dernier étage, pendant qu'au 1er, les 5 fenêtres grand ouvertes du bâtiment laissent apparaître ceux qui veulent prendre la parole.

Au micro qui vient d'être installé, un responsable de la CGT spectacle déclare : "Quand on est gentil, on n'obtient rien". Il donne le ton : "On est là pour gagner. Tant que les ministres ne voudront pas discuter, on restera, pacifiquement, jusqu'au bout". Il est rejoint par le député LFI Eric Coquerel pour qui "il n'y a pas de société sans culture !"

"Nous exigeons dans les plus brefs délais une réunion du conseil national des professionnels du spectacle avec le Premier ministre", résume une syndicaliste.

"Il ne se passe rien depuis des mois", explique sur le parvis Benoît Roulet, un joueur de hautbois de 49 ans, emmitouflé dans une parka bleue. "Il faut ce type d'action en dehors des manifestations pour changer les choses, et avec un peu de chance, celle-ci va fonctionner", lance le presque-cinquantenaire dont les spectacles sont "reportés voire annulés sans la moindre indemnisation".

Le directeur du théâtre, Stéphane Braunschweig, se trouve au 3e étage du bâtiment. Il confie à l'AFP que "l'occupation se passe bien pour le moment. Nous pouvons continuer nos répétitions, nous avons des interlocuteurs identifiés avec qui parler". Le responsable qui a "déjà connu une occupation en 2016 qui a duré 4 jours", ajoute : "Je n'irai pas jusqu'à dire que je soutiens cette action, mais je comprends l'inquiétude du monde de la culture. Maintenant, ça se passe entre eux et le gouvernement".

A l'intérieur, Karine Huet, secrétaire générale adjointe du SNAM-CGT, déplore "l'absence de réaction du gouvernement qui joue la montre". Confiante, elle souffle : "Demain à 14h, nous serons plus nombreux".

Les manifestants réclament une réouverture des lieux culturels, un plan d'aide massif de la culture, et la prolongation de l'année blanche accordée aux intermittents d'une année supplémentaire.

str/rh/rhl

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MAR 5

France: appel à la grève des femmes, "premières de corvées" de la crise #

3/5/2021, 3:25 PM
Paris, FRA

"Sans les femmes, le monde s'arrête": des associations et militantes ont appelé lundi à une "grève féministe" et des manifestations dans toute la France à l'occasion du 8 mars pour dénoncer les injustices subies par les femmes, accentuées par la crise sanitaire.

Pour la Journée internationale des droits des femmes, date symbolique officialisée en 1977 par l'ONU, 37 organisations syndicales, féministes et politiques ont lancé un mouvement unitaire pour "mettre fin aux discriminations et aux violences sexistes et sexuelles" subies par celles qu'elles ont rebaptisées les "premières de corvées".

"Le 8 mars, nous serons en grève avec les femmes du monde entier pour refuser toutes et tous ensemble de payer le prix de la crise avec notre travail, notre salaire, notre corps", ont dit lundi ces organisations dont la FSU, la CGT, Solidaires, Osez le féminisme, le Planning familial, ou le Collectif national pour les droits des femmes.

Plusieurs rassemblements seront organisés dans toute la France.

Persistance des écarts de salaire, mise en lumière des métiers à prédominance féminine, conséquences psychologiques du confinement, hausse des violences intrafamiliales: ce 8 mars vient ponctuer la première année d'une crise sanitaire mondiale aux effets sans précédents.

"L'épidémie a mis en lumière que les femmes étaient au front, à travers différentes professions et aussi à la maison", estime Mireille Stivala du syndicat CGT.

Dans un rare communiqué commun, sept grandes organisations syndicales ont réclamé l'ouverture de négociations pour "revaloriser les salaires des métiers à prédominance féminine".

Infirmières, aides-soignantes, aides à domicile, caissières, aides ménagères, garde d'enfants... Si les femmes représentent 70% des personnes en première ligne pendant la crise sanitaire, elles ne sont que 24% parmi les décideurs chargés d'en organiser les réponses, rappelle un sondage commandé par l'association Focus 30, citant des chiffres de l'ONG Care International.

En outre, selon cette enquête, plus d'une femme sur cinq (22%) a "souffert de stress émotionnel ou de problèmes psychologiques" depuis la crise, contre 14% des hommes.

Les femmes ont "tendance à davantage se saisir de l'opportunité du télétravail, comme ça elles n'ont pas à prendre quelqu'un pour garder les enfants après l'école, ça fait une économie. Mais cela peut poser un risque pour l'évaluation professionnelle ou les perspectives de promotion", explique à l'AFP Marie Mercat-Bruns, professeure de droit à Sciences Po Paris et chercheuse sur les questions de discrimination et de genre.

"La grève féministe c'est la grève du travail, dans le sens salarié, mais c'est aussi l'arrêt du travail invisible à la maison, pour dénoncer la charge mentale et les inégalités dans la répartition des tâches", souligne Murielle Guilbert du syndicat Solidaires.

jlo/lum/caz/thm

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MAR 5

Troubles au Sénégal: 14 magasins Auchan "attaqués", dont 10 "pillés" (direction) #

3/5/2021, 3:13 PM
Paris, FRA

Quatorze supermarchés Auchan de Dakar ont été "attaqués", dont dix "pillés", lors des troubles qui secouent le Sénégal depuis l'arrestation du principal opposant au pouvoir, a annoncé vendredi la direction du groupe français, qui assure que ses collaborateurs ont été "mis à l'abri".

"Dakar connaît une agitation sociale forte et hier [jeudi] 14 de nos magasins dans cette ville ont été attaqués et 10 pillés", a déclaré le patron d'Auchan Retail Edgard Bonte, sur son compte LinkedIn.

Il n'a pas précisé le montant du préjudice financier subi par l'enseigne, qui compte 32 magasins et un "drive" au Sénégal, selon son site internet.

Interrogé par l'AFP, un porte-parole a indiqué que les dix magasins pillés avaient été fermés. "Les collaborateurs des magasins attaqués ont été mis à l'abri; heureusement ils vont bien", a-t-il poursuivi. "Pour les autres, on se coordonne avec les autorités sénégalaises."

"Nous n'avons pas d'expatriés, nous sommes un acteur sénégalais au Sénégal", a fait valoir ce porte-parole.

Le groupe n'envisage pas d'avoir recours à de la sécurité privée. "On va regarder avec le gouvernement comment on fait", a-t-il conclu.

Les affrontements entre jeunes et forces de police ainsi que le saccage et le pillage de magasins, en particulier sous enseigne française, ont été déclenchés par l'arrestation d'Ousmane Sonko, troisième de la présidentielle sénégalaise de 2019 et pressenti comme un des principaux concurrents de celle de 2024.

Le Sénégal est pourtant réputé comme un îlot de stabilité en Afrique de l'Ouest.

Les manifestations ont fait au moins un mort jeudi dans le sud du pays. Plusieurs autres décès ont été rapportés, sans être confirmés formellement.

ref-gde/soe/LyS

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MAR 5

8 mars: appel à la grève des femmes, "premières de corvées" de la crise #

3/5/2021, 2:47 PM
Paris, FRA

"Sans les femmes, le monde s'arrête": associations et militantes appellent lundi à une "grève féministe" et des manifestations dans toute la France à l'occasion du 8 mars pour dénoncer les injustices subies par les femmes, accentuées par la crise sanitaire.

Pour la Journée internationale des droits des femmes, date symbolique officialisée en 1977 par l'ONU, 37 organisations syndicales, féministes et politiques ont lancé un mouvement unitaire pour "mettre fin aux discriminations et aux violences sexistes et sexuelles" subies par celles qu'elles ont rebaptisées les "premières de corvées".

"Le 8 mars, nous serons en grève avec les femmes du monde entier pour refuser toutes et tous ensemble de payer le prix de la crise avec notre travail, notre salaire, notre corps", ont dit lundi ces organisations dont la FSU, la CGT, Solidaires, Osez le féminisme, Les Effronté-e-s, le Planning familial, l'Unef ou le Collectif national pour les droits des femmes.

Plusieurs rassemblements seront organisés dans toute la France, notamment à Paris où une manifestation ira de Port-Royal à la place de la République en passant par la Sorbonne pour "dénoncer la précarité étudiante", l'Ile de la Cité pour "interpeller la justice" ou la place du Châtelet pour sensibiliser au statut des intermittentes du spectacle, ont-elles précisé.

Un rassemblement parisien, "festif et féministe", est également prévu dimanche place de la République.

Persistance des écarts de salaire, mise en lumière des métiers à prédominance féminine, conséquences psychologiques du confinement, hausse des violences intrafamiliales: ce 8 mars vient ponctuer la première année d'une crise sanitaire mondiale aux effets sans précédents.

"L'épidémie a mis en lumière que les femmes étaient au front, à travers différentes professions et aussi à la maison", estime Mireille Stivala de la CGT Santé et action sociale.

Dans un rare communiqué commun, sept grandes organisations syndicales ont réclamé l'ouverture de négociations pour "revaloriser les salaires des métiers à prédominance féminine".

Infirmières, aides-soignantes, aides à domicile, caissières, aides ménagères, garde d'enfants... Si les femmes représentent 70% des personnes en première ligne pendant la crise sanitaire, elles ne sont que 24% parmi les décideurs chargés d'en organiser les réponses, rappelle un sondage commandé par l'association Focus 30, citant des chiffres de l'ONG Care International.

En outre, selon cette enquête, plus d'une femme sur cinq (22%) a "souffert de stress émotionnel ou de problèmes psychologiques" depuis la crise, contre 14% des hommes.

Les femmes ont "tendance à davantage se saisir de l'opportunité du télétravail, comme ça elles n'ont pas à prendre quelqu'un pour garder les enfants après l'école, ça fait une économie. Mais cela peut poser un risque pour l'évaluation professionnelle ou les perspectives de promotion", explique à l'AFP Marie Mercat-Bruns, professeure de droit à Sciences Po Paris et chercheuse sur les questions de discrimination et de genre.

Symboliquement, les militantes appellent les femmes à s'arrêter lundi à 15h40, heure théorique où elles cessent d'être rémunérées compte tenu de l'écart de salaires avec les hommes (environ 25%).

"La grève féministe c'est la grève du travail, dans le sens salarié, mais c'est aussi l'arrêt du travail invisible à la maison, pour dénoncer la charge mentale et les inégalités dans la répartition des tâches", souligne Murielle Guilbert de Solidaires.

Considérant qu'"avec la crise sanitaire, les femmes françaises ont été en première ligne", la ministre chargée de l'Égalité Élisabeth Moreno récompensera lundi avec le Premier ministre Jean Castex "18 femmes et 18 associations oeuvrant pour l'égalité en métropole et en Outre-Mer".

Ce prix permettra "d'honorer des héroïnes du quotidien", a fait valoir Mme Moreno dans une déclaration à l'AFP.

La pandémie n'a en tout cas pas empêché ces derniers mois les luttes féministes de réclamer l'individualisation de l'allocation adulte handicapé (AAH), aujourd'hui corrélée aux revenus du conjoint, la PMA pour toutes ou l'allongement du délai légal pour avorter.

Le mouvement #Metoo a aussi pris un nouvel essor avec notamment des témoignages accablants sous le mot-dièse #Metooinceste, poussant le gouvernement à engager des changements dans la loi, ou encore ceux d'étudiantes avec #sciencesporcs.

"La société commence à tendre l'oreille", estime Claire Charlès des Effronté-e-s, "c'est pas le moment de relâcher la pression".

jlo/lum/caz

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MAR 5

Des militants Greenpeace repeignent en vert un avion à Roissy #

3/5/2021, 11:32 AM
Aéroport de Roissy, FRA

Des membres de Greenpeace ont partiellement repeint en vert vendredi un avion Air France stationné à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle à Roissy, en accusant le gouvernement de "greenwashing" sur les enjeux environnementaux autour du trafic aérien, a constaté l'AFP.

La compagnie aérienne et le gestionnaire des aéroports parisiens, le groupe ADP, ont annoncé qu'ils portaient plainte.

Neuf militants de l'ONG, vêtus de jaune ou de blanc, ont escaladé vers 09H00 le grillage du tarmac de l'aéroport et se sont déployés autour d'un avion Boeing 777 de la compagnie Air France, stationné au sol et sans passager à bord.

A l'aide d'un rouleau monté sur une immense perche, ils ont repeint en vert pendant une dizaine de minutes une partie de l'appareil, a constaté l'AFP.

Par cette action, ils entendaient illustrer le "greenwashing" - "écoblanchiment", en français - soit l'utilisation fallacieuse, selon eux, d'arguments faisant état de bonnes pratiques écologiques.

Debout sur une aile, plusieurs militants ont déployés des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "y a-t-il un pilote pour sauver le climat ?" ou "la solution: moins d'avions".

La gendarmerie des transports aériens est rapidement intervenue pour interpeller les activistes. Certains, juchés sur le toit ou l'aile, refusaient de descendre.

"On est là aujourd'hui pour dénoncer le +greenwashing+ du gouvernement sur les enjeux de régulation et de réduction du trafic aérien et le manque d'ambition du projet de loi climat et résilience" qui est "une coquille vide", a déclaré à l'AFP Sarah Fayolle, chargée de campagne transport à Greenpeace France. "Le gouvernement met en avant l'avion vert comme la solution miracle permettant de rendre le secteur compatible avec la crise climatique", a-t-elle ajouté.

Le projet de loi pour le climat, qui reprend certaines propositions de la Convention citoyenne pour le climat, sera débattu à l'Assemblée fin mars et en commission spéciale dès lundi.

Dans un communiqué, Greenpeace a demandé aux députés d'aller plus loin, pour ne pas "continuer comme avant, sans remettre en question un modèle de développement basé sur une croissance du trafic sans limite et intenable pour le climat". L'ONG demande également que l'État soutienne la reconversion des salariés du secteur.

Air France a annoncé en fin de matinée avoir "immédiatement déposé une plainte auprès des services de la Gendarmerie des transports aériens" (GTA). "Cette action enfreint toutes les règles de sûreté de l'aéroport et a causé des dégradations significatives sur l'appareil", a affirmé la compagnie dans une déclaration envoyée à l'AFP.

ADP a également indiqué qu'il allait "porter plainte" après cette "action irresponsable et potentiellement dangereuse" qui "constitue un délit". "La sécurité aérienne n'est pas remise en cause et le trafic aérien continue normalement", a précisé le gestionnaire.

"La transition écologique du transport aérien, dans laquelle Air France est profondément engagée avec des objectifs forts et des réalisations concrètes, mérite d'être menée dans un esprit de dialogue et de responsabilité avec l'ensemble des parties prenantes", a souligné pour sa part la compagnie aérienne.

Le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari avait auparavant évoqué des "poursuites pénales" sur Twitter en réaction à l'opération de Greenpeace.

fan/lbx-tq/soe/cal

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AIR FRANCE-KLM

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MAR 5

Des militants Greenpeace repeignent en vert un avion à Roissy #

3/5/2021, 9:52 AM
Aéroport de Roissy, FRA

Des membres de Greenpeace ont partiellement repeint en vert vendredi un avion Air France stationné à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle à Roissy, en accusant le gouvernement de "greenwashing" sur les enjeux environnementaux autour du trafic aérien, a constaté l'AFP.

Neuf militants de l'ONG, vêtus de jaune ou de blanc, ont escaladé vers 09H00 le grillage du tarmac de l'aéroport et se sont déployés autour d'un avion Boeing 777 de la compagnie Air France, stationné au sol et sans passager à bord.

A l'aide d'un rouleau monté sur une immense perche, ils ont repeint en vert pendant une dizaine de minutes une partie de l'appareil, a constaté l'AFP.

Par cette action, ils entendaient illustrer le "greenwashing" - "écoblanchiment" en français - soit l'utilisation fallacieuse, selon eux, d'arguments faisant état de bonnes pratiques écologiques.

Debout sur une aile, plusieurs militants ont déployés des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "y a-t-il un pilote pour sauver le climat ?" ou "la solution: moins d'avions".

La gendarmerie des transports aériens est rapidement intervenue pour interpeller les activistes. Certains, juchés sur le toit ou l'aile, refusaient de descendre.

"On est là aujourd'hui pour dénoncer le +greenwashing+ du gouvernement sur les enjeux de régulation et de réduction du trafic aérien et le manque d'ambition du projet de loi climat et résilience" qui est "une coquille vide", a déclaré à l'AFP Sarah Fayolle, chargée de campagne transport à Greenpeace France. "Le gouvernement met en avant l'avion vert comme la solution miracle permettant de rendre le secteur compatible avec la crise climatique", a-t-elle ajouté.

Le projet de loi pour le climat, qui reprend certaines propositions de la Convention citoyenne pour le climat, sera débattu à l'Assemblée fin mars et en commission spéciale dès lundi.

Dans un communiqué, Greenpeace a demandé aux députés d'aller plus loin, pour ne pas "continuer comme avant, sans remettre en question un modèle de développement basé sur une croissance du trafic sans limite et intenable pour le climat". L'ONG demande également que l'État soutienne la reconversion des salariés du secteur.

Frappé de plein fouet par les effets de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19, le secteur aérien a vu son trafic s'effondrer, entraînant dans son sillage une crise sociale inédite.

A l'aéroport Charles-de-Gaulle, cette menace pèse sur les quelque 90.000 emplois directs du premier aéroport européen. Une nouvelle mobilisation intersyndicale y est prévue le 18 mars.

fan/lbx/cal

BOEING

AIR FRANCE-KLM

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MAR 5

VIE PRATIQUE: Elus et syndicalistes peuvent circuler dans l'entreprise, mais calmement #

3/5/2021, 7:45 AM
Paris, FRA

Elus du personnel et représentants syndicaux peuvent se déplacer librement dans l'entreprise mais pas pour y semer l'agitation.

Une entreprise peut parfaitement, en cas d'abus ou de débordements, imposer des conditions au libre accès de ces salariés investis d'un mandat représentatif, a déclaré la Cour de cassation.

Selon les juges, la logique de la loi qui permet le libre déplacement dans les locaux est de permettre à ces élus et représentants syndicaux d'accomplir leur mission en rencontrant les autres salariés et sans apporter de gêne au travail.

La Cour a donc validé les interdictions d'accès posées par une entreprise à l'égard des élus et syndicalistes qui participaient à un mouvement de grève agité et bruyant.

Sans que cela remette en cause leur droit de revendication qui peut aller jusqu'à participer à une grève, l'entreprise peut s'opposer à des manifestations dans ses locaux qui prennent la forme d'actions bruyantes avec mégaphone, sifflet ou corne de brume, qui prennent à partie les clients en leur distribuant des tracts ou qui sont destinées à identifier ou intimider le personnel non-gréviste.

Les élus et délégués syndicaux ne peuvent pas utiliser leur droit de libre déplacement pour agir ainsi, ces comportements étant une utilisation abusive de leur droit, a confirmé la Cour de cassation. Elle a donc rejeté l'argument de ceux-ci, qui revendiquaient un droit de déplacement absolu, sans aucune restriction, y compris pour y manifester.

(Cass. Soc, 10.2.2021, G 19-14.021).

or/spi

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MAR 5

8 mars: appel à la grève des femmes, "premières de corvées" de la crise #

3/5/2021, 7:00 AM
Paris, FRA

"Sans les femmes, le monde s'arrête": associations et militantes appellent lundi à une "grève féministe" et des manifestations dans toute la France à l'occasion du 8 mars pour dénoncer les injustices subies par les femmes, accentuées par la crise sanitaire.

Pour la Journée internationale des droits femmes, date symbolique officialisée en 1977 par l'ONU, 37 organisations syndicales, féministes et politiques ont lancé un mouvement unitaire pour "mettre fin aux discriminations et aux violences sexistes et sexuelles" subies par celles qu'elles ont rebaptisées les "premières de corvées".

"Le 8 mars, nous serons en grève avec les femmes du monde entier pour refuser toutes et tous ensemble de payer le prix de la crise avec notre travail, notre salaire, notre corps", ont dit lundi ces organisations dont la FSU, la CGT, Solidaires, Osez le féminisme, Les Effronté-e-s, le Planning familial, l'Unef ou le Collectif national pour les droits des femmes.

Plusieurs rassemblements seront organisés dans toute la France, notamment à Paris où une manifestation ira de Port-Royal à la place de la République en passant par la Sorbonne pour "dénoncer la précarité étudiante", l'Ile de la Cité pour "interpeller la justice" ou la place du Châtelet pour sensibiliser au statut des intermittentes du spectacle, ont-elles précisé.

Un rassemblement parisien, "festif et féministe", est également prévu dimanche place de la République.

Persistance des écarts de salaire, mise en lumière des métiers à prédominance féminine, conséquences psychologiques du confinement, hausse des violences intrafamiliales: ce 8 mars vient ponctuer la première année d'une crise sanitaire mondiale aux effets sans précédents.

"L'épidémie a mis en lumière que les femmes étaient au front, en première ligne à travers différentes professions et aussi à la maison", estime Mireille Stivala de la CGT Santé et action sociale.

Dans un rare communiqué commun, l'ensemble des grandes organisations syndicales, hormis la CFTC, a réclamé mercredi l'ouverture de négociations pour "revaloriser les salaires des métiers à prédominance féminine" et "corriger" l'index de l'égalité professionnelle pour "permettre de supprimer effectivement les écarts de rémunération".

Infirmières, aides-soignantes, aides à domicile, caissières, aides ménagères, garde d'enfants... Si les femmes représentent 70% des personnes en première ligne pendant la crise sanitaire, elles ne sont que 24% parmi les décideurs chargés d'en organiser les réponses, rappelle un sondage commandé par l'association Focus 30, citant des chiffres de l'ONG Care International.

En outre, selon cette enquête, plus d'une femme sur cinq (22%) a "souffert de stress émotionnel ou de problèmes psychologiques" depuis la crise, contre 14% des hommes.

Les femmes ont "tendance à davantage se saisir de l'opportunité du télétravail, comme ça elles n'ont pas à prendre quelqu'un pour garder les enfants après l'école, ça fait une économie. Mais cela peut poser un risque pour l'évaluation professionnelle ou les perspectives de promotion", explique à l'AFP Marie Mercat-Bruns, professeure de droit à Sciences Po Paris et chercheuse sur les questions de discrimination et de genre.

Pour "marquer le coup", les militantes appellent les femmes à s'arrêter lundi à 15h40, heure théorique où elles cessent d'être rémunérées compte tenu de l'écart de salaires avec les hommes (environ 25%).

"La grève féministe c'est la grève du travail, dans le sens salarié, mais c'est aussi l'arrêt du travail invisible à la maison, pour dénoncer la charge mentale et les inégalités dans la répartition des tâches", souligne Murielle Guilbert de Solidaires.

La pandémie n'a en tout cas pas empêché ces derniers mois les luttes féministes de réclamer l'individualisation de l'allocation adulte handicapé (AAH), aujourd'hui corrélée aux revenus du conjoint, la PMA pour toutes ou l'allongement du délai légal pour avorter.

Le mouvement #Metoo a aussi pris un nouvel essor avec notamment des témoignages accablants sous le mot-dièse #Metooinceste, poussant le gouvernement à engager un processus pour changer la loi, ou encore ceux d'étudiantes avec #sciencesporcs.

"La société commence à tendre l'oreille", estime Claire Charlès des Effronté-e-s, "c'est pas le moment de relâcher la pression".

jlo/lum/caz

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MAR 4

Crise sanitaire: les acteurs de la culture manifestent et occupent l'Odéon #

3/4/2021, 9:03 PM
Paris, FRA

Plusieurs milliers de professionnels du monde de la culture ont manifesté jeudi en France, sans attirer les foules, pour de nouveau crier leur ras-le-bol et demander la réouverture des lieux culturels, un an après les premières mesures de fermeture.

A Paris, plusieurs personnes sont entrées à la fin de la manifestation dans le théâtre de l'Odéon pour l'occuper. Ils y étaient toujours vers 22H00 et comptent y rester toute la nuit, selon Karine Huet, secrétaire générale adjointe du SNAM-CGT, qui fait partie des quelque "80 personnes environ qui ont réussi à pénétrer à l'intérieur".

"Nous ne sortirons pas avant qu'un conseil national des professionnels du spectacle soit convoqué avec Roselyne Bachelot et Jean Castex", a-t-elle ajouté.

"Ça fait un an qu'on est bloqué chez nous", regrette Louis-Marie Hippolyte, 34 ans, régisseur lumière dans le théâtre, ayant participé au rassemblement à Grenoble. Depuis la crise sanitaire, il travaille "5 et 10 heures par mois" et vit de l'allocation pour les intermittents du spectacle.

"Ça fait un an qu'on est au point mort", abonde Sabine Grislin, danseuse et trapéziste, devant la préfecture, à Strasbourg. "Les petites structures" ne sont pas assez soutenues, estime cette artiste qui dit avoir la chance de bénéficier "depuis un an de répétitions payées".

"On est en train de crever!", s'emporte Xavier, un quadragénaire dont les dettes s'accumulent, ayant manifesté place de la République à Paris, à l'appel de la CGT Spectacle. "Avant le coronavirus, je gagnais bien ma vie en enchaînant les contrats longs et courts dans l'événementiel, mais depuis l'annulation des festivals, je ne peux que remplir le frigo et je ne peux plus payer mon loyer tous les mois", se désespère-t-il, préférant ne pas donner son nom.

Le gouvernement, qui a fermé fin octobre les théâtres, musées et autres lieux culturels pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, n'a donné aucune date de réouverture, attendant le résultat de plusieurs "concerts-tests" ainsi qu'une expertise sur la situation des intermittents.

A Lyon, où ils étaient plusieurs centaines rassemblés devant la halle Tony Garnier, Antoine Galvani, du Snam-CGT, a estimé que "les promesses d'Emmanuel Macron ne sont pas tenues", alertant notamment sur l'"année blanche" (accordée aux intermittents), censée se terminer "fin août" tandis que les annulations de festivals d'été se succèdent.

"Des concertations avec le ministère se tiennent depuis 3 mois et on est toujours au point zéro", a-t-il dénoncé.

L'année blanche, annoncée en mai, correspond à la prolongation des droits d'indemnisation jusqu'au 31 août 2021 pour les intermittents arrivant en fin de droits entre le 1er mars 2020 et le 31 août 2021.

Les professionnels de la culture réclament sa prolongation jusqu'en août 2022 et surtout, une réouverture des lieux culturels.

bur-str/rh/sp

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MAR 4

Reims: une soixantaine de personnes rendent hommage au photo-journaliste agressé #

3/4/2021, 6:47 PM
Reims, FRA

Une soixantaine de personnes se sont rassemblées jeudi à l'appel de cinq associations d'habitants du quartier prioritaire Croix-Rouge, à Reims, par "solidarité" avec le photo-journaliste du quotidien l'Union qui y a été violemment agressé samedi.

"Nous sommes ici par solidarité avec le journaliste et pour condamner cet acte odieux qui attaque aussi les valeurs de la République", a expliqué à l'AFP Mohamed El-Addaoui devant le parking de la médiathèque Croix-Rouge, théâtre de l'agression.

Christian Lantenois, 65 ans, était venu couvrir des incidents dans ce quartier sensible lorsqu'il a été violemment pris à partie samedi après-midi par une dizaine de personnes, pour l'empêcher de faire son travail, selon le parquet.

Un habitant du quartier de 21 ans a été mis en examen mercredi pour "tentative de meurtre aggravée" et placé en détention provisoire, tandis que le photographe a été placé en coma artificiel, présentant notamment un "traumatisme crânien très sévère" a précisé mercredi le procureur.

Le président de l'Association des travailleurs magrébins de France, sur le quartier depuis 1983, se dit encore choqué par l'agression du journaliste. "On le connait depuis des années", affirme-t-il.

Salah Byar, lui aussi, affirme bien le connaître. Mais au-delà des messages de solidarité, le président du Comité de Défense des locataires de Croix Rouge, un quartier comptant au total 28.000 habitants, veut aussi lancer une alerte.

"Cela fait cinquante ans que j'habite dans le quartier, je l'ai vu se dégrader. Avant, il y avait tout, des terrains de sports, des associations, un bureau de police et de gendarmerie. Tout a disparu. Cela a laissé de l'espace pour les voyous", déplore-t-il.

"On se sent abandonnés par les pouvoirs publics. Je ne vois plus rien de positif ici."

"La violence est de plus en plus jeune et de plus en plus extrême", constate également Rachid Alaoui, du Comité des locataires de la rue Pierre Taittinger. Selon lui, "il faut associer les habitants à la sécurité publique".

Le rassemblement était encadré par une quinzaine de policiers.

chd-cmk/cab/pb

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MAR 4

Chez Sanofi, une "marche funèbre" pour dénoncer les suppressions de postes dans la recherche #

3/4/2021, 5:17 PM
Vitry-sur-Seine, FRA

Sous un ciel assombri de nuages gris, quelque 200 personnes ont participé jeudi à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) à une "marche funèbre" organisée par la CGT de Sanofi pour protester contre les suppressions de postes dans la recherche et développement (R&D) du groupe, a constaté une journaliste de l'AFP.

Transporté dans une camionnette aux couleurs du syndicat, un cercueil noir portait les noms des "sites de R&D fermés ou vendus" ces dernières années, a expliqué au micro Thierry Bodin de la CGT-Sanofi, devant les manifestants. Des "fermetures inacceptables", "accompagnées d'une perte d'expertise scientifique de grande valeur" avec "plus de 3.000 emplois directs supprimés en R&D en douze ans", a-t-il critiqué.

Alors qu'un plan de suppression de 364 postes chez Sanofi-Aventis R&D est en cours de négociation, "c'est clairement le risque de dislocation de la première entreprise pharmaceutique française qui se joue aujourd'hui", a-t-il estimé.

La "santé publique" pour les dirigeants de Sanofi "n'est que prétexte à faire toujours plus de fric", a accusé Pascal Collemine, délégué CGT du groupe, en dénonçant des "actionnaires toujours plus voraces".

Épaulés par des personnalités politiques, agents RATP, salariés d'Air Liquide ou de la recherche publique, certains manifestants avaient revêtu des tenues de deuil noires, quand d'autres portaient des blouses blanches de chercheurs, au dos desquelles était inscrit "Sanofric" ou sur l'une d'entre elles: "Sanofi, l'essentiel c'est la santé financière de nos actionnaires".

Rassemblés devant les installations du groupe à Vitry-sur-Seine, les salariés et leurs soutiens ont défilé le long des bâtiments derrière une banderole disant "Sanofi tue sa recherche, stop au mépris", au son de la "Marche funèbre" de Chopin ou de "L'Internationale". Un défilé ponctué par un lancer de faux billets estampillés "Sanofric".

Parmi les manifestants, Sylvie, chercheuse de 56 ans, "depuis 35 ans" chez Sanofi, "travaille en laboratoire sur le site de Chilly-Mazarin" (Essonne). "J'étais beaucoup plus heureuse au début de ma carrière", confie-t-elle à l'AFP. "Les conditions de travail, la motivation... On comptait moins le temps passé au travail qu'à l'heure actuelle", soupire celle qui a "vu des salariés craquer", "vraiment en détresse". Désormais, la chercheuse espère "partir" avec le plan en négociation "mais il faudra voir les conditions de départ..."

Venue "soutenir les salariés, les emplois et le savoir-faire qu'on doit absolument garder", la députée Mathilde Panot (LFI) s'est insurgée auprès de l'AFP contre "une destruction systématique de sa R&D" par Sanofi qui conduit "la France, le pays de Pasteur", à ne pas avoir son propre vaccin contre le Covid-19.

er/lum/rhl

Sanofi

AIR LIQUIDE

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MAR 4

Un an de crise sanitaire: le ras-le-bol des acteurs de la culture #

3/4/2021, 4:59 PM
Paris, FRA

Plusieurs milliers de professionnels du monde de la culture ont manifesté jeudi en France, sans attirer les foules, pour de nouveau crier leur ras-le-bol et demander la réouverture des lieux culturels, un an après les premières mesures de fermeture.

"Ca fait un an qu'on est bloqué chez nous", regrette Louis-Marie Hippolyte, 34 ans, régisseur lumière dans le théâtre, ayant participé au rassemblement à Grenoble. Depuis la crise sanitaire, il travaille "5 et 10 heures par mois" et vit de l'allocation pour les intermittents du spectacle.

"Ça fait un an qu'on est au point mort", abonde Sabine Grislin, danseuse et trapéziste, devant la préfecture, à Strasbourg. "Les petites structures" ne sont pas assez soutenues, estime cette artiste qui dit avoir la chance de bénéficier "depuis un an de répétitions payées".

"On est en train de crever!", s'emporte Xavier, un quadragénaire dont les dettes s'accumulent, ayant manifesté place de la République à Paris, à l'appel de la CGT Spectacle. "Avant le coronavirus, je gagnais bien ma vie en enchaînant les contrats longs et courts dans l'événementiel, mais depuis l'annulation des festivals, je ne peux que remplir le frigo et je ne peux plus payer mon loyer tous les mois", se désespère-t-il, préférant ne pas donner son nom.

A Paris, des manifestants sont entrés à la fin du parcours dans le théâtre de l'Odéon qu'ils comptent "occuper toute la nuit", explique Karine Huet, secrétaire générale adjointe du SNAM-CGT, qui fait partie des "80 personnes environ qui ont réussi à pénétrer à l'intérieur". "Nous ne sortirons pas avant qu'un conseil national des professionnels du spectacle soit convoqué avec Roselyne Bachelot et Jean Castex", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement, qui a fermé fin octobre les théâtres, musées et autres lieux culturels pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, n'a donné aucune date de réouverture, attendant le résultat de plusieurs "concerts-tests" ainsi qu'une expertise sur la situation des intermittents.

A Lyon, où ils étaient plusieurs centaines rassemblés devant la halle Tony Garnier, Antoine Galvani, du Snam-CGT, a estimé que "les promesses d'Emmanuel Macron ne sont pas tenues", alertant notamment sur l'"année blanche" (accordée aux intermittents), censée se terminer "fin août" tandis que les annulations de festivals d'été se succèdent.

"Des concertations avec le ministère se tiennent depuis 3 mois et on est toujours au point zéro", a-t-il dénoncé.

L'année blanche, annoncée en mai, correspond à la prolongation des droits d'indemnisation jusqu'au 31 août 2021 pour les intermittents arrivant en fin de droits entre le 1er mars 2020 et le 31 août 2021.

Les professionnels de la culture réclament sa prolongation jusqu'en août 2022 et surtout, une réouverture des lieux culturels.

bur-str/rh/nm

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MAR 4

Des salariés d'une filiale de Veolia manifestent contre l'externalisation de la collecte des déchets #

3/4/2021, 4:17 PM
Bobigny, FRA

Près de 200 salariés de l'entreprise TAÏS, filiale de Veolia, ont manifesté jeudi devant le siège du leader de l'eau et des déchets à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) contre le projet "d'externalisation de la collecte des déchets" au profit de sous-traitants, a annoncé la CGT.

"Ce projet a pour but de nous faire changer de convention collective et dépendre de celle du transport au lieu de la convention nationale des activités du déchet", assure à l'AFP Ali Chaligui, délégué CGT chez TAÏS Ile-de-France, filiale de Veolia Propreté.

"On passerait de 16 euros de l'heure à 10 euros et d'une semaine de 35 heures à 39 heures", a-t-il ajouté.

"Notre métier est pénible. On travaille de nuit, on gère des déchets industriels et on veut nous déclasser. il y a encore un an, les éboueurs étaient essentiels et maintenant nous ne le sommes plus", fustige-t-il.

Dans un communiqué, la CGT estime que "Veolia veut augmenter ses profits en utilisant le levier de la régression sociale".

Sollicité par l'AFP, Veolia assure qu'"il n'y aura aucune perte d'emploi".

"Les salariés auront le choix de travailler ou non pour les sous-traitants", ajoute le groupe français.

Selon la CGT, la direction de Veolia espère transférer 151 salariés vers des sous-traitants et a entamé des négociations pour un plan de départ volontaire.

we/lbx/caz

VEOLIA ENVIRONNEMENT

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MAR 4

France: le ras-le-bol du monde de la culture après un an de crise sanitaire #

3/4/2021, 4:12 PM
Paris, FRA

Plusieurs milliers de professionnels du monde de la culture ont manifesté jeudi en France pour crier leur ras-le-bol et demander la réouverture des lieux culturels, un an après les premières mesures de fermeture.

"Ca fait un an qu'on est bloqué chez nous", regrette Louis-Marie Hippolyte, 34 ans, régisseur lumière dans le théâtre, ayant participé au rassemblement à Grenoble (sud-est). Depuis la crise sanitaire, il travaille "5 et 10 heures par mois" et vit de l'allocation pour les intermittents du spectacle.

"Ca fait un an qu'on est au point mort", abonde Sabine Grislin, danseuse et trapéziste, devant la préfecture, à Strasbourg (est). "Les petites structures" ne sont pas assez soutenues, estime cette artiste qui dit avoir la chance de bénéficier "depuis un an de répétitions payées".

"On est en train de crever!", s'emporte Xavier, un quadragénaire dont les dettes s'accumulent, ayant manifesté place de la République à Paris, à l'appel du syndicat CGT Spectacle.

"Avant le coronavirus, je gagnais bien ma vie en enchaînant les contrats longs et courts dans l'événementiel, mais depuis l'annulation des festivals, je ne peux que remplir le frigo et je ne peux plus payer mon loyer tous les mois", se désespère-t-il.

Le gouvernement, qui a fermé fin octobre les théâtres, musées et autres lieux culturels pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, n'a donné aucune date de réouverture, attendant le résultat de plusieurs "concerts-tests" ainsi qu'une expertise sur la situation des intermittents.

bur-str/may/nm/fio

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MAR 4

Un an de crise sanitaire: le ras-le-bol des acteurs de la culture #

3/4/2021, 3:50 PM
Paris, FRA

Plusieurs milliers de professionnels du monde de la culture ont manifesté jeudi en France, sans attirer les foules, pour de nouveau crier leur ras-le-bol et demander la réouverture des lieux culturels, un an après les premières mesures de fermeture.

"Ca fait un an qu'on est bloqué chez nous", regrette Louis-Marie Hippolyte, 34 ans, régisseur lumière dans le théâtre, ayant participé au rassemblement à Grenoble. Depuis la crise sanitaire, il travaille "5 et 10 heures par mois" et vit de l'allocation pour les intermittents du spectacle.

"Ca fait un an qu'on est au point mort", abonde Sabine Grislin, danseuse et trapéziste, devant la préfecture, à Strasbourg. "Les petites structures" ne sont pas assez soutenues, estime cette artiste qui dit avoir la chance de bénéficier "depuis un an de répétitions payées".

"On est en train de crever!", s'emporte Xavier, un quadragénaire dont les dettes s'accumulent, ayant manifesté place de la République à Paris, à l'appel de la CGT Spectacle. "Avant le coronavirus, je gagnais bien ma vie en enchaînant les contrats longs et courts dans l'événementiel, mais depuis l'annulation des festivals, je ne peux que remplir le frigo et je ne peux plus payer mon loyer tous les mois", se désespère-t-il, préférant ne pas donner son nom.

Le gouvernement, qui a fermé fin octobre les théâtres, musées et autres lieux culturels pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, n'a donné aucune date de réouverture, attendant le résultat de plusieurs "concerts-tests" ainsi qu'une expertise sur la situation des intermittents.

A Lyon, où ils étaient plusieurs centaines rassemblés devant la halle Tony Garnier, Antoine Galvani, du Snam-CGT, a estimé que "les promesses d'Emmanuel Macron ne sont pas tenues", alertant notamment sur l'"année blanche" (accordée aux intermittents), censée se terminer "fin août" tandis que les annulations de festivals d'été se succèdent.

"Des concertations avec le ministère se tiennent depuis 3 mois et on est toujours au point zéro", a-t-il dénoncé.

L'année blanche, annoncée en mai, correspond à la prolongation des droits d'indemnisation jusqu'au 31 août 2021 pour les intermittents arrivant en fin de droits entre le 1er mars 2020 et le 31 août 2021.

Les professionnels de la culture réclament sa prolongation jusqu'en août 2022 et surtout, une réouverture des lieux culturels.

bur-str/may/nm

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MAR 4

France: des agriculteurs alertent sur les suicides et les "fermes qui ferment" #

3/4/2021, 2:57 PM
Paris, FRA

Environ 70 agriculteurs français se sont rassemblés jeudi à Paris, entourés de mannequins en combinaison de travail pendus à des arbres, pour témoigner du malaise d'une profession marquée par les suicides et les dépôts de bilan.

Selon les chiffres les plus récents de la sécurité sociale agricole française, 372 suicides d'exploitants agricoles ont été recensés en 2015, soit plus d'un par jour.

Une trentaine de ces mannequins gonflables ont été accrochés jeudi à des arbres de l'esplanade des Invalides, non loin de l'Assemblée nationale.

Des banderoles ont été déployées entre les troncs, affirmant notamment que "l'agriculture française subit un énorme plan social organisé dans le plus grand silence".

Le Salon de l'agriculture (grand rendez-vous annuel du monde agricole) ayant été annulé à cause de la crise sanitaire, la Coordination rurale, deuxième syndicat agricole du pays (plutôt étiqueté à droite) voulait se faire entendre.

Chasuble jaune sur le dos, les militants ont posé devant la presse un genou à terre et poing levé, dans un nuage de fumigènes, jaunes également.

"Genou à terre, cela veut dire que ceux qui sont encore debout pensent à ceux qui ne sont plus là", déclare à l'AFP le président du syndicat Bernard Lannes.

Selon l'organisation, le nombre de suicides s'approche plutôt de deux par jour et celui des dépôts de bilan de 1.500 par an, faute de prix rémunérateurs.

"Deux collègues par jour, c'est insupportable", lâche Dominique Pipet, béret sur la tête et fourche en bois à la main, sur laquelle est placardé le message "Exploité agricole".

A la retraite depuis peu, l'ex-éleveur bovin de la Vienne (ouest) n'a jamais pu se verser de salaire : "Pas de salaire, pas de vacances, on payait nos dettes !".

"On nous a mis sur l'échafaud de la mondialisation", dénonce au mégaphone le maraîcher Sébastien Héraud, également vice-président de la Coordination rurale, qui refuse de "se laisser faire par les écolos bobos urbains qui nous méprisent et veulent nous dicter notre conduite".

myl/ngu/gde/tes/fio

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MAR 4

Genou à terre, des agriculteurs alertent sur les suicides et les "fermes qui ferment" #

3/4/2021, 2:09 PM
Paris, FRA

Ils voulaient marquer les esprits: environ 70 agriculteurs de la Coordination rurale se sont rassemblés jeudi à Paris, entourés de mannequins en combinaison de travail pendus à des arbres, pour témoigner du malaise d'une profession qui vend trop souvent à perte, a constaté une journaliste de l'AFP.

Une trentaine de ces mannequins gonflables ont été accrochés à des arbres de l'esplanade des Invalides, non loin de l'Assemblée nationale.

Des banderoles ont été déployées entre les troncs, affirmant notamment que "l'agriculture française subit un énorme plan social organisé dans le plus grand silence".

En l'absence de salon de l'agriculture à cause de la crise sanitaire de Covid-19, la Coordination rurale, deuxième syndicat agricole derrière l'alliance FNSEA/JA, voulait se faire entendre.

Chasuble jaune sur le dos, les militants ont posé devant la presse un genou à terre et poing levé, dans un nuage de fumigènes, jaunes également.

"Genou à terre, cela veut dire que ceux qui sont encore debout pensent à ceux qui ne sont plus là", déclare à l'AFP le président du syndicat Bernard Lannes.

Selon les chiffres les plus récents de la sécurité sociale agricole MSA, 372 suicides d'exploitants agricoles ont été recensés en 2015, soit plus d'un par jour. Mais ce nombre est largement minoré, selon le syndicat, pour lequel on dénombre plutôt deux suicides chaque jour et 1.500 dépôts de bilan par an, faute de prix rémunérateurs.

"Deux collègues par jour, c'est insupportable", lâche Dominique Pipet, béret sur la tête et fourche en bois à la main, sur laquelle est placardé le message "Exploité agricole".

A la retraite depuis peu, l'ex-éleveur bovin de la Vienne n'a jamais pu se verser de salaire : "Pas de salaire, pas de vacances, on payait nos dettes !".

Il a cédé son exploitation bio à "deux jeunes". "Ils ont besoin d'être courageux car on ne subit que des trahisons politiques", dit-il.

"On nous a mis sur l'échafaud de la mondialisation", dénonce au mégaphone le maraîcher Sébastien Héraud, également vice-président de la Coordination rurale, qui refuse de "se laisser faire par les écolos bobos urbains qui nous méprisent et veulent nous dicter notre conduite".

Parmi les manifestants, le député souverainiste et chef de file de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, écoute.

"La démobilisation nous guette", s'inquiète Emmanuelle Chignat, viticultrice et éleveuse en Dordogne. "On essaie, nos efforts sont concrets mais ça ne s'améliore pas. On ne voit pas le bout du tunnel".

myl/ngu/gde/tes

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MAR 3

Birmanie: La France "appelle à mettre immédiatement un terme à la répression" (Macron) #

3/3/2021, 10:51 PM
Paris, FRA

La "France appelle à mettre immédiatement un terme à la répression en Birmanie, à libérer les personnes détenues et à respecter le choix démocratique du peuple birman" dans les urnes, a affirmé mercredi le président français Emmanuel Macron dans un tweet.

"Nous sommes à vos côtés", a-t-il écrit, ajoutant sa voix au concert de protestations internationales alors qu'au moins 38 manifestants pour la démocratie ont été tués, et plusieurs blessés, mercredi en Birmanie par les forces de sécurité qui continuent à tirer à balles réelles.

ib/dlm/fjb

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MAR 3

Birmanie: La France "appelle à mettre immédiatement un terme à la répression" (tweet de Macron) #

3/3/2021, 10:48 PM

La "France appelle à mettre immédiatement un terme à la répression en Birmanie, à libérer les personnes détenues et à respecter le choix démocratique du peuple birman" dans les urnes, a affirmé mercredi le président français Emmanuel Macron dans un tweet.

"Nous sommes à vos côtés", a-t-il écrit, ajoutant sa voix au concert de protestations internationales alors qu'au moins 38 manifestants pour la démocratie ont été tués, et plusieurs blessés, mercredi en Birmanie par les forces de sécurité qui continuent à tirer à balles réelles.

ib/dlm

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