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Le policier soupçonné du meurtre d'une Londonienne présenté à la justice #

3/13/2021, 1:16 PM
Londres, GBR

Un policier inculpé pour l'enlèvement et le meurtre d'une jeune londonienne qui rentrait chez elle, affaire qui suscite une vive émotion au Royaume-Uni, a été présenté à la justice samedi et maintenu en détention.

Membre de l'unité de la police de Londres chargée de la protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens a été inculpé vendredi soir pour enlèvement et meurtre.

Lors d'une brève audience samedi matin, un juge l'a maintenu en détention. Il doit être présenté à la Cour de l'Old Bailey à Londres mardi prochain.

Le policier de 48 ans avait été arrêté mardi soir dans le Kent (sud-est de l'Angleterre), où il vit et où le corps de la victime avait été découvert mercredi dans un bois, avant que son identification formelle ne soit confirmée vendredi.

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu vers 21h30 le 3 mars.

L'affaire a soulevé une vive émotion au Royaume-Uni. Jeudi, une députée, Jess Phillips, avait lu devant la Chambre des communes les noms des 118 femmes victimes de meurtre l'an dernier dans le pays.

Dans un tweet jeudi, le Premier ministre Boris Johnson s'était dit "choqué et attristé" par cette affaire, et avait appelé à "travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

Les organisatrices d'une manifestation en hommage à la jeune femme, ont renoncé à maintenir l'événement prévu samedi à Londres face au refus de la police en raison des règles anticoronavirus.

"Faute d'engagement constructif de la part de la Metropolitan police, nous ne pouvons pas de bonne foi laisser l'événement de ce soir se tenir", a déclaré samedi matin dans un communiqué sur Twitter le mouvement "Reclaim these streets".

A la place, le mouvement s'est fixé pour objectif de recueillir 320.000 livres sterling (372.000 euros) pour des causes en faveur des femmes, correspondant à l'amende de 10.000 livres sterling (11.600 euros) encourue par les organisatrices multipliée par le nombre d'endroits où des événements devaient se tenir.

Le mouvement avait saisi vendredi la justice pour contester le refus de la police de Londres de laisser l'événement se tenir, en vain.

La police a remercié dans un communiqué les organisatrices d'avoir annulé l'événement, assurant que c'était la "bonne chose à faire" en raison de la pandémie. Celle-ci a fait plus de 125.000 morts au Royaume-Uni, pays le plus durement touché en Europe.

spe/lb

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MAR 13

La manifestation en hommage à une jeune londonienne tuée annulée #

3/13/2021, 9:02 AM
Londres, GBR

Les organisatrices d'une manifestation en hommage à Sarah Everard, une jeune londonienne enlevée et tuée alors qu'elle rentrait chez elle, ont renoncé à maintenir l'événement prévu samedi à Londres face au refus de la police en raison des règles anticoronavirus.

"Faute d'engagement constructif de la part de la Metropolitan police, nous ne pouvons pas de bonne foi laisser l'événement de ce soir se tenir", a déclaré samedi matin dans un communiqué sur Twitter le mouvement "Reclaim these streets".

A la place, le mouvement s'est fixé pour objectif de recueillir 320.000 livres sterling (372.000 euros) pour des causes en faveur des femmes, correspondant à l'amende de 10.000 livres sterling (11.600 euros) encourue par les organisatrices multipliée par le nombre d'endroits où des événements devaient se tenir.

Le mouvement avait saisi vendredi la justice pour contester le refus de la police de Londres de laisser l'événement se tenir, en vain.

Un policier de 48 ans membre de l'unité de la police de Londres chargée de la protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens, a été inculpé vendredi soir pour enlèvement et meurtre.

Cette responsable marketing de 33 ans avait disparu dans la soirée du 3 mars alors qu'elle rentrait à pied chez elle dans le sud de la capitale.

Wayne Couzens, qui doit être présenté à la justice samedi, avait été arrêté mardi soir dans le Kent (sud-est de l'Angleterre), où il vit et où le corps de la victime avait été découvert mercredi dans un bois. Son identification formelle a été confirmée vendredi.

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu vers 21h30 le 3 mars.

L'affaire a soulevé une vive émotion au Royaume-Uni. Jeudi, une députée, Jess Phillips, avait lu devant la Chambre des communes les noms des 118 femmes victimes de meurtre l'an dernier dans le pays.

Dans un tweet jeudi, le Premier ministre Boris Johnson s'était dit "choqué et attristé" par cette affaire, et avait appelé à "travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

spe/pz

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MAR 13

Le corps d'une Londonienne disparue identifié, un policier inculpé #

3/13/2021, 12:51 AM
Londres, GBR

Un policier a été inculpé d'enlèvement et de meurtre vendredi à Londres après l'identification du corps d'une jeune femme disparue depuis le 3 mars, une affaire qui suscite une vive émotion au Royaume-Uni.

La police métropolitaine de Londres a annoncé qu'un agent de son unité de protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens, 48 ans, avait été inculpé pour la mort de Sarah Everard. Cette responsable marketing de 33 ans avait disparu dans la soirée du 3 mars alors qu'elle rentrait à pied chez elle dans le sud de la capitale.

Le parquet a confirmé dans un communiqué que le suspect avait été inculpé "pour enlèvement et meurtre".

Wayne Couzens, qui sera présenté à un juge samedi, avait été arrêté mardi soir dans le Kent (sud-est de l'Angleterre), où il vit et où le corps de la victime avait été découvert mercredi dans un bois. Ce corps a été formellement identifié vendredi.

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu vers 21h30 le 3 mars.

Dans un tweet jeudi, le Premier ministre Boris Johnson s'était dit "choqué et attristé" par cette affaire, et avait appelé à "travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

- Soupçonné d'exhibition sexuelle -

Le policier inculpé pour le meurtre est également soupçonné d'exhibition sexuelle. Saisie, la police des polices (IOPC) a indiqué jeudi qu'elle déterminerait si les forces de l'ordre avaient traité de manière "appropriée" ces faits, qui auraient eu lieu le 28 février, quelques jours avant la disparition de Sarah Everard, dans un fast-food londonien.

Citée dans un communiqué de la police, la famille de la victime a décrit une jeune femme "forte", "enjouée et belle", "gentille et attentionnée".

Wayne Couzens avait rejoint la police londonienne en septembre 2018. Il faisait partie depuis février 2020 d'une unité armée et en uniforme chargée de protéger les ambassades et autres représentations diplomatiques, a précisé la police.

Le suspect a dû recevoir des soins à l'hôpital à deux reprises pour une blessure subie alors qu'il se trouvait seul dans sa cellule de garde à vue, a indiqué la police.

L'affaire a soulevé une vive émotion au Royaume-Uni. Jeudi, une députée, Jess Phillips, avait lu devant la Chambre des communes les noms des 118 femmes victimes de meurtre l'an dernier dans le pays.

Des associations ont appelé à plusieurs veilles samedi à la mémoire de Sarah Everard. Mais la police a averti que ces rassemblements seraient illégaux en raison des restrictions sanitaires, et que les organisatrices risquaient une amende de 10.000 livres Sterling (11.600 euros).

Les organisatrices ont saisi la justice, mais un juge a refusé vendredi de se prononcer. Le mouvement "Reclaim These Streets", qui a appelé à ces rassemblements, a affirmé être en discussion avec la police pour "confirmer comment l'événement pourrait se tenir d'une manière qui soit proportionnée et sûre".

De son côté, la police londonienne a souligné dans un communiqué que son message aux personnes qui voudraient participer était de "rester chez soi" ou de trouver une "manière alternative sûre" d'exprimer son point de vue.

S'il "comprend totalement la force" de l'émotion suscitée par cette affaire, Boris Johnson a appelé la population à respecter les règles face à la pandémie, a déclaré vendredi son porte-parole.

Confiné depuis plus de deux mois, le Royaume-Uni commence à peine à assouplir très progressivement certaines restrictions. Le coronavirus y a fait plus de 125.000 morts, le plus lourd bilan en Europe.

spe-jj/lpt/roc/uh

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MAR 13

Le corps d'une Londonienne disparue identifié, un policier inculpé #

3/13/2021, 12:11 AM
Londres, GBR

Un policier a été inculpé d'enlèvement et de meurtre vendredi à Londres après l'identification du corps d'une jeune femme disparue depuis le 3 mars, une affaire qui suscite une vive émotion au Royaume-Uni.

La police métropolitaine de Londres a annoncé qu'un agent de son unité de protection des représentations diplomatiques, Wayne Couzens, 48 ans, avait été inculpé pour la mort de Sarah Everard. Cette responsable marketing de 33 ans avait disparu dans la soirée du 3 mars alors qu'elle rentrait à pied chez elle dans le sud de la capitale.

Le parquet a confirmé dans un communiqué que le suspect avait été inculpé "pour enlèvement et meurtre".

Wayne Couzens, qui sera présenté à un juge samedi, avait été arrêté mardi soir dans le Kent (sud-est de l'Angleterre), où il vit et où le corps de la victime avait été découvert mercredi dans un bois. Ce corps a été formellement identifié vendredi.

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu vers 21h30 le 3 mars.

Dans un tweet jeudi, le Premier ministre Boris Johnson s'était dit "choqué et attristé" par cette affaire, et avait appelé à "travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

- Soupçonné d'exhibition sexuelle -

Le policier inculpé pour le meurtre est également soupçonné d'exhibition sexuelle. Saisie, la police des polices (IOPC) a indiqué jeudi qu'elle déterminerait si les forces de l'ordre avaient traité de manière "appropriée" ces faits, qui auraient eu lieu le 28 février, quelques jours avant la disparition de Sarah Everard, dans un fast-food londonien.

Citée dans un communiqué de la police, la famille de la victime a décrit une jeune femme "forte", "enjouée et belle", "gentille et attentionnée".

Wayne Couzens avait rejoint la police londonienne en septembre 2018. Il faisait partie depuis février 2020 d'une unité armée et en uniforme chargée de protéger les ambassades et autres représentations diplomatiques, a précisé la police.

Le suspect a dû recevoir des soins à l'hôpital à deux reprises pour une blessure subie alors qu'il se trouvait seul dans sa cellule de garde à vue, a indiqué la police.

L'affaire a soulevé une vive émotion au Royaume-Uni. Jeudi, une députée, Jess Phillips, avait lu devant la Chambre des communes les noms des 118 femmes victimes de meurtre l'an dernier dans le pays.

Des associations ont appelé à plusieurs veilles samedi à la mémoire de Sarah Everard. Mais la police a averti que ces rassemblements seraient illégaux en raison des restrictions sanitaires, et que les organisatrices risquaient une amende de 10.000 livres Sterling (11.600 euros).

Les organisatrices ont saisi la justice, mais un juge a refusé vendredi de se prononcer. Le mouvement "Reclaim These Streets", qui a appelé à ces rassemblements, a affirmé être en discussion avec la police pour "confirmer comment l'événement pourrait se tenir d'une manière qui soit proportionnée et sûre".

De son côté, la police londonienne a souligné dans un communiqué que son message aux personnes qui voudraient participer était de "rester chez soi" ou de trouver une "manière alternative sûre" d'exprimer son point de vue.

S'il "comprend totalement la force" de l'émotion suscitée par cette affaire, Boris Johnson a appelé la population à respecter les règles face à la pandémie, a déclaré vendredi son porte-parole.

Confiné depuis plus de deux mois, le Royaume-Uni commence à peine à assouplir très progressivement certaines restrictions. Le coronavirus y a fait plus de 125.000 morts, le plus lourd bilan en Europe.

spe-jj/lpt/roc/uh

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MAR 12

La police britannique confirme avoir retrouvé le corps d'une Londonienne disparue #

3/12/2021, 8:28 PM
Londres, GBR

La police britannique a confirmé vendredi que le corps retrouvé dans l'enquête sur la disparition d'une Londonienne qui suscite une vive émotion au Royaume-Uni est bien celui de Sarah Everard, 33 ans.

Dans cette affaire, un suspect, un policier d'une quarantaine d'années appartenant à une unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques, a été arrêté mardi et se trouvait toujours en garde à vue vendredi, soupçonné de meurtre.

"Le corps a été retrouvé et une identification formelle effectuée. Je peux confirmer qu'il s'agit du corps de Sarah Everard", a annoncé le commissaire adjoint Nick Ephgrave, lors d'une brève déclaration devant Scotland Yard. La découverte avait été faite dans un bois du Kent (sud-est de l'Angleterre).

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu vers 21h30 le 3 mars.

Sa disparition et les recherches qui ont suivi ont choqué et ému de nombreuses femmes s'identifiant à la trentenaire.

Dans un tweet jeudi, le Premier ministre Boris Johnson s'était dit "choqué et attristé" par cette affaire, et avait appelé à "travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

Le policier accusé de meurtre a dû recevoir des soins à l'hôpital pour une blessure subie alors qu'il se trouvait seul dans sa cellule, a indiqué la police.

Il est également soupçonné d'exhibition sexuelle. Saisie, la police des polices (IOPC) a indiqué jeudi qu'elle déterminerait si les forces de l'ordre avaient traité de manière "appropriée" ces faits, qui auraient eu lieu le 28 février, quelques jours avant la disparition de Sarah Everard, dans un fast-food londonien.

Dans un communiqué de la police, la famille de Sarah a décrit une jeune femme "forte", "enjouée et belle", "gentille et attentionnée", et appelé le public à fournir toute information susceptible d'aider l'enquête.

Contestant la lecture des règles en vigueur contre le coronavirus faite par la police, qui refuse que se tienne le rassemblement, les organisatrices ont saisi la justice vendredi, sans obtenir gain de cause.

Le juge a refusé de se prononcer sur la question du droit de se rassembler selon les règles en vigueur pour lutter contre la pandémie, en vertu desquelles la police a rappelé aux organisatrices qu'elles risquent une amende de 10.000 livres sterling (11.600 euros).

Dans un tweet vendredi soir après le jugement, le mouvement "Reclaim These Streets" a affirmé être en discussion avec la police pour "confirmer comment l'événement peut se tenir d'une manière qui soit proportionnée et sûre, notre priorité numéro 1".

De son côté, la police londonienne a souligné dans un communiqué que son message aux personnes qui voudraient participer était de "rester chez soi" ou de trouver une "manière alternative sûre" d'exprimer son point de vue.

S'il "comprend totalement la force" de l'émotion suscitée par cette affaire, Boris Johnson a appelé la population à respecter les règles face à la pandémie, a déclaré vendredi son porte-parole.

Confiné depuis plus de deux mois, le Royaume-Uni commence à peine à assouplir très progressivement certaines restrictions. Le coronavirus y a fait plus de 125.000 morts, le plus lourd bilan en Europe.

spe/lpt

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MAR 12

L'enquête britannique sur le naufrage du Bugaled Breizh prévue en octobre #

3/12/2021, 3:48 PM
Londres, GBR

L'enquête de la justice britannique sur le naufrage du chalutier français Bugaled Breizh qui avait fait cinq morts va se tenir en octobre à Londres, a annoncé vendredi le juge chargé de l'affaire.

Deux à trois semaines d'audience sont prévues à partir du début du mois d'octobre, a expliqué Nigel Lickley lors d'une audience à Londres, à laquelle les familles de victimes ont pu assister par visio-conférence.

Il a assuré qu'il mènerait une "enquête complète, rigoureuse et juste", présentant ses condoléances aux proches des marins disparus.

Le Bugaled Breizh avait sombré en quelques secondes le 15 janvier 2004 au sud-ouest de l'Angleterre, emportant par le fond les cinq marins qui se trouvaient à bord.

La justice française a définitivement mis fin à son enquête dans cette affaire en juin 2016, incapable de trancher entre l'hypothèse d'un accident de pêche et celle d'un naufrage provoqué par un sous-marin qui aurait accroché un des câbles du chalutier breton.

Mais une procédure avait été lancée devant la justice britannique, à Truro, en Cornouailles (sud-ouest de l'Angleterre) --deux corps ayant été repêchés par les Anglais--, relançant les espoirs des proches des victimes quant à un dénouement de l'affaire.

La procédure a été ajournée l'année dernière en raison notamment de la crise sanitaire, avant d'être transférée à un juge de la cour de l'Old Bailey à Londres.

Le lendemain du drame, un exercice de l'Otan, impliquant les marines de plusieurs pays, devait se tenir non loin de la zone du naufrage. Cependant, sans une levée du "secret défense" entourant ces manoeuvres, impossible de valider ou d'infirmer cette piste.

Vendredi, le juge britannique a indiqué que le ministère britannique de la Défense a affirmé qu'"aucun sous-marin non-allié" ne se trouvait dans la zone lors du naufrage.

S'adressant à lui Thierry Lemétayer, fils de l'un des pêcheurs disparus, Georges Lemétayer, a souligné le souhait des familles que soient pris en compte tous les avis des experts avant que le dossier n'arrive devant un jury.

"Je voulais dire notre reconnaissance envers la justice britannique", a-t-il déclaré, remerciant le ministère de la Défense pour sa participation à l'audience.

Avocat représentant le ministère, Edward Pleeth a convenu que les éléments au sujet de la présence de sous-marins devaient être évoqués, mais "principalement pour dissiper les suspicions du public".

Ministère de la Défense et Royal Navy ont démenti toute implication de la part d'un sous-marin britannique.

csp-spe/gmo/mr

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MAR 12

La police britannique confirme avoir retrouvé le corps d'une Londonienne disparue #

3/12/2021, 2:43 PM
Londres, GBR

La police britannique a confirmé vendredi que le corps retrouvé dans l'enquête sur la disparition d'une Londonienne qui suscite une vive émotion au Royaume-Uni est bien celui de Sarah Everard, 33 ans.

Dans cette affaire, un suspect, un policier d'une quarantaine d'années appartenant à une unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques, a été arrêté mardi et se trouvait toujours en garde à vue vendredi, soupçonné de meurtre.

"Le corps a été retrouvé et une identification formelle effectuée. Je peux confirmer qu'il s'agit du corps de Sarah Everard", a annoncé le commissaire adjoint Nick Ephgrave, lors d'une brève déclaration devant Scotland Yard. La découverte avait été effectuée dans un bois du Kent (sud-est de l'Angleterre).

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et rentrait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu, vers 21h30, le 3 mars.

La disparition de Sarah et les recherches qui ont suivi ont choqué et ému de nombreuses femmes s'identifiant à la trentenaire.

Dans un tweet jeudi, le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit "choqué et attristé" par cette affaire: "nous devons travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

Le policier accusé de meurtre a dû recevoir des soins à l'hôpital pour une blessure subie alors qu'il se trouvait seul dans sa cellule, a indiqué la police.

Il est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle. Saisie, la police des polices (IOPC) a indiqué jeudi qu'elle examinerait si les forces de l'ordre avaient traité de manière "appropriée" ces faits, qui auraient eu lieu le 28 février, quelques jours avant la disparition de Sarah Everard, dans un fast-food londonien.

Dans un communiqué de la police, la famille de Sarah a décrit une jeune femme "forte", "enjouée et belle", "gentille et attentionnée", et appelé le public à fournir toute information susceptible d'aider l'enquête.

Face à l'interdiction formulée par la police en raison des restrictions en vigueur contre le coronavirus, les organisateurs d'une manifestation en hommage à la jeune femme ont annoncé avoir saisi la justice dans l'espoir que celle-ci permette la tenue de l'événement prévu samedi.

S'il "comprend totalement la force" de l'émotion suscitée par cette affaire, Boris Johnson a appelé la population à observer les règles face à la pandémie, a déclaré vendredi son porte-parole.

spe/mpa/sg

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MAR 12

L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe "victime de torture" (ONG) #

3/12/2021, 10:15 AM
Londres, GBR

L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe souffre de grave stress post-traumatique après avoir subi des "mauvais traitements" durant sa privation de liberté en Iran, et doit donc être reconnue par Londres comme "victime de torture", a plaidé vendredi une ONG ayant fait procéder à son évaluation médicale.

Condamnée en 2016 à cinq ans de prison pour sédition, ce qu'elle nie, Nazanin Zaghari-Ratcliffe a été libérée au bout de sa peine, le 7 mars, du bracelet électronique qu'elle portait depuis un an en raison de la pandémie.

Mais elle est de nouveau convoquée devant un tribunal iranien dimanche, ce qui a anéanti l'espoir de son mari et de sa fille Gabriella de son retour rapide à Londres, où ils vivent.

Selon ce rapport médical, commandé par l'ONG Redress et remis au chef de la diplomatie britannique, la binationale de 42 ans souffre de stress post-traumatique "grave et chronique", de dépression sévère et de trouble obsessionnel compulsif.

Cela s'explique par "son mauvais traitement" durant son emprisonnement, dont plus de huit mois à l'isolement, puis son assignation à résidence, ainsi qu'à "l'incertitude judiciaire continue" concernant son affaire et à la séparation de sa famille.

Elle a également développé des problèmes physiques durant son incarcération, comme des grosseurs dans la poitrine et des douleurs "qui n'ont pas été évalués ou soignés de manière adéquate", précise le document rédigé par le Conseil international pour la réhabilitation des victimes de la torture (IRCT) à la suite d'un examen médical virtuel réalisé fin octobre dernier, dont les conclusions ont été transmises à l'AFP.

Il conclut à la nécessité "urgente" pour l'ex-prisonnière de pouvoir bénéficier d'un traitement médical et psychiatrique au Royaume-Uni, dans un "environnement qui n'est pas menaçant".

En conséquence, Redress, qui accompagne la famille depuis le début de l'affaire, a exhorté le gouvernement britannique dans un communiqué à "reconnaître publiquement Nazanin Zaghari-Ratcliffe comme une victime de torture".

Interrogé par l'AFP, le ministère britannique des Affaires étrangères a estimé que l'Iran continuait de soumettre la quadragénaire à "une épreuve cruelle et intolérable", assurant qu'il continuerait à faire tout son possible pour lui permettre de retourner "de manière permanente auprès de sa famille".

Mercredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a demandé lors d'un appel avec le président iranien Hassan Rohani la "libération immédiate" de tous les binationaux britannico-iraniens détenus et le retour de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, employée par la fondation Thomson Reuters.

mpa/gmo/slb

THOMSON REUTERS CORPORATION

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MAR 12

L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe "victime de torture" (ONG) #

3/12/2021, 9:45 AM
Londres, GBR

L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe souffre de grave stress post-traumatique après avoir subi des "mauvais traitements" durant sa privation de liberté en Iran et doit donc être reconnue par Londres comme "victime de torture", a plaidé vendredi une ONG ayant fait procéder à son évaluation médicale.

Condamnée en 2016 à cinq ans de prison pour sédition, ce qu'elle nie, Nazanin Zaghari-Ratcliffe a été libérée au bout de sa peine, le 7 mars, du bracelet électronique qu'elle portait depuis un an en raison de la pandémie.

Mais elle est de nouveau convoquée devant un tribunal iranien dimanche, ce qui a anéanti l'espoir de son mari et de sa fille Gabriella de son retour rapide à Londres, où ils vivent.

Selon ce rapport médical, commandé par l'ONG Redress et remis au chef de la diplomatie britannique, la binationale de 42 ans souffre de stress post-traumatique "grave et chronique", de dépression sévère et de trouble obsessionnel compulsif.

Cela s'explique par "son mauvais traitement" durant son emprisonnement, dont plus de huit mois à l'isolement, puis son assignation à résidence, ainsi qu'à "l'incertitude judiciaire continue" concernant son affaire et à la séparation de sa famille.

Elle a également développé des problèmes physiques durant son incarcération, comme des grosseurs dans la poitrine et des douleurs "qui n'ont pas été évalués ou soignés de manière adéquate", précise le document rédigé par le Conseil international pour la réhabilitation des victimes de la torture (IRCT) à la suite d'un examen médical virtuel réalisé fin octobre dernier, dont les conclusions ont été transmises à l'AFP.

Il conclut à la nécessité "urgente" pour l'ex-prisonnière de pouvoir bénéficier d'un traitement médical et psychiatrique au Royaume-Uni, dans un "environnement qui n'est pas menaçant".

En conséquence, Redress, qui accompagne la famille depuis le début de l'affaire, a exhorté le gouvernement britannique dans un communiqué à "reconnaître publiquement Nazanin Zaghari-Ratcliffe comme une victime de torture".

Mercredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a demandé lors d'un appel avec le président iranien Hassan Rohani la "libération immédiate" de tous les binationaux britannico-iraniens détenus et le retour de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, employée par la fondation Thomson Reuters.

mpa/gmo/mba

THOMSON REUTERS CORPORATION

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MAR 11

Boris Johnson "choqué" par la disparition d'une Londonienne, qui émeut les Britanniques #

3/11/2021, 8:14 PM
Londres, GBR

Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit jeudi "choqué" et "profondément attristé" par la disparition d'une Londonienne alors qu'elle rentrait chez elle, qui a provoqué une forte émotion et entraîné de nombreux témoignages de femmes sur les menaces vécues au quotidien.

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et retournait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu, vers 21h30, le 3 mars.

Fait rarissime, un policier d'une quarantaine d'années appartenant à une unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté mardi. Des restes humains ont été retrouvés mais n'ont pu encore être identifiés.

Initialement soupçonné d'enlèvement, ce policier est désormais accusé de meurtre, et sa garde à vue a été prolongée, a indiqué la police dans un communiqué jeudi soir.

"Je suis choqué et profondément attristé par les développements de l'enquête sur Sarah Everard", a déclaré dans un tweet Boris Johnson. "Nous devons travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

Le policier accusé de meurtre a dû recevoir des soins à l'hôpital pour une blessure subie alors qu'il se trouvait seul dans sa cellule, a indiqué la police.

Il est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle. Saisie, la police des polices (IOPC) a indiqué jeudi qu'elle examinerait si les forces de l'ordre avaient traité de manière "appropriée" ces faits, qui auraient eu lieu le 28 février, quelques jours avant la disparition de Sarah, dans un fast-food londonien.

Egalement arrêtée, une femme d'une trentaine d'années soupçonnée de complicité a été remise en liberté sous condition, selon la police.

A la suite de la disparition, un important dispositif de recherches a été déployé. Des restes humains ont été trouvés près de la ville d'Ashford, au sud-est de Londres, avait révélé mercredi soir la cheffe de Scotland Yard, Cressida Dick.

Mais la police n'est pour l'instant "pas en mesure de (les) identifier", a-t-elle indiqué, ajoutant que "cela pourrait prendre un temps considérable".

Dans le communiqué de la police, la famille de Sarah a décrit une jeune femme "forte", "enjouée et belle", "gentille et attentionnée", et appelé le public à fournir toute information susceptible d'aider l'enquête.

La disparition de Sarah et les recherches qui ont suivi ont choqué et ému de nombreuses femmes s'identifiant à la trentenaire.

"Beaucoup de femmes ont partagé leurs histoires et leurs inquiétudes en ligne depuis la disparition de Sarah. Elles sont si puissantes parce que toutes les femmes peuvent s'y retrouver", a déclaré sur Twitter la ministre de l'Intérieur Priti Patel.

"Chaque femme devrait se sentir en sécurité lorsqu'elle arpente nos rues, sans craindre d'être agressée ou violentée", a-t-elle ajouté.

Selon un sondage YouGov pour UN Women UK, 80% des femmes de tous âges rapportent avoir été victimes de harcèlement dans des lieux publics, 97% des femmes âgées de 18 à 24 indiquant avoir été victime de harcèlement sexuel.

cdu-mpa/fjb

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MAR 11

Boris Johnson "choqué" par la disparition d'une Londonienne, qui émeut les Britanniques #

3/11/2021, 6:31 PM
Londres, GBR

Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit jeudi "choqué" et "profondément attristé" par la disparition d'une Londonienne alors qu'elle rentrait chez elle, qui a provoqué une forte émotion et entraîné de nombreux témoignages de femmes sur les menaces vécues au quotidien.

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et retournait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu, vers 21h30, le 3 mars.

Fait rarissime, un policier d'une quarantaine d'années appartenant à une unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté mardi.

Initialement soupçonné d'enlèvement, il est désormais accusé de meurtre, et sa garde à vue a été prolongée, a indiqué la police dans un communiqué jeudi soir. Des restes humains ont été retrouvés mais n'ont pu encore être identifiés.

"Je suis choqué et profondément attristé par les développements de l'enquête sur Sarah Everard", a déclaré dans un tweet Boris Johnson. "Nous devons travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

Le policier accusé de meurtre est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle.

Egalement arrêtée, une femme d'une trentaine d'années soupçonnée de complicité a été remise en liberté sous condition, selon la police.

A la suite de la disparition, un important dispositif de recherches a été déployé. Des restes humains ont été trouvés près de la ville d'Ashford, au sud-est de Londres, avait révélé mercredi soir la cheffe de Scotland Yard, Cressida Dick.

Mais la police n'est pour l'instant "pas en mesure de (les) identifier", a-t-elle indiqué, ajoutant que "cela pourrait prendre un temps considérable".

Dans le communiqué de la police, la famille de Sarah a décrit une jeune femme "forte", "enjouée et belle", "gentille et attentionnée", et appelé le public à fournir toute information susceptible d'aider l'enquête.

La disparition de Sarah et les recherches qui ont suivi ont choqué et ému de nombreuses femmes s'identifiant à la trentenaire.

"Beaucoup de femmes ont partagé leurs histoires et leurs inquiétudes en ligne depuis la disparition de Sarah. Elles sont si puissantes parce que toutes les femmes peuvent s'y retrouver", a déclaré sur Twitter la ministre de l'Intérieur Priti Patel.

"Chaque femme devrait se sentir en sécurité lorsqu'elle arpente nos rues, sans craindre d'être agressée ou violentée", a-t-elle ajouté.

Selon un sondage YouGov pour UN Women UK, 80% des femmes de tous âges rapportent avoir été victimes de harcèlement dans des lieux publics, 97% des femmes âgées de 18 à 24 indiquant avoir été victime de harcèlement sexuel.

cdu-mpa/fjb

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MAR 11

Boris Johnson "choqué" par la disparition d'une Londonienne, qui émeut les Britanniques #

3/11/2021, 11:17 AM
Londres, GBR

Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit jeudi "choqué" et "profondément attristé" par la disparition d'une Londonienne alors qu'elle rentrait chez elle, qui a provoqué une forte émotion et entraîné de nombreux témoignages de femmes sur les menaces vécues au quotidien.

Sarah Everard, 33 ans, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et retournait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu, vers 21h30, le 3 mars.

Fait rarissime, un policier d'une quarantaine d'années appartenant à une unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté.

Initialement soupçonné, dans cette affaire, pour enlèvement, il est désormais accusé de meurtre. Des restes humains ont été retrouvés mais n'ont pu encore être identifiés.

"Je suis choqué et profondément attristé par les développements de l'enquête sur Sarah Everard", a déclaré dans un tweet Boris Johnson. "Nous devons travailler rapidement pour trouver toutes les réponses à cet horrible crime".

Arrêté mardi soir, le policier accusé de meurtre est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle. Une femme d'une trentaine d'années a également été arrêtée, soupçonnée de complicité.

A la suite de la disparition, un important dispositif de recherches a été déployé. Des restes humains ont été trouvés près de la ville d'Ashford, au Sud-Est de Londres, a révélé mercredi soir la cheffe de Scotland Yard Cressida Dick.

Mais la police n'est pour l'instant "pas en mesure de (les) identifier", a-t-elle indiqué, ajoutant que "cela pourrait prendre un temps considérable".

La disparition de Sarah et les recherches qui ont suivi ont choqué et ému de nombreuses femmes s'identifiant à la trentenaire.

"Beaucoup de femmes ont partagé leurs histoires et leurs inquiétudes en ligne depuis la disparition de Sarah. Elles sont si puissantes parce que toutes les femmes peuvent s'y retrouver", a déclaré sur Twitter la ministre de l'Intérieur Priti Patel.

"Chaque femme devrait se sentir en sécurité lorsqu'elle arpente nos rues, sans craindre d'être agressée ou violentée", a-t-elle ajouté.

Selon un sondage YouGov pour UN Women UK, 80% des femmes de tous âges rapportent avoir été victimes de harcèlement dans des lieux publics, 97% des femmes âgées de 18 à 24 indiquant avoir été victime de harcèlement sexuel.

cdu/gmo/ode

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MAR 11

Harcèlement, agressions: la disparition d'une Londonienne libère la parole des femmes #

3/11/2021, 10:47 AM
Londres, GBR

La disparition d'une Londonienne de 33 ans qui rentrait chez elle a libéré la parole des femmes britanniques, qui ont partagé par centaines sur les réseaux sociaux des expériences de harcèlement et de menaces venant d'hommes.

Sarah Everard, une jeune cadre dans le marketing, avait rendu visite à des amis à Clapham, dans le sud de Londres, et retournait chez elle à Brixton, à environ 50 minutes de marche, lorsqu'elle a disparu, vers 21H30, le 3 mars.

Ajoutant au choc, un policier d'une unité d'élite de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté pour meurtre et des restes humains ont été retrouvés. L'agent est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle.

La disparition de Sarah et les recherches qui ont suivi ont provoqué une forte émotion au Royaume-Uni. Le Premier ministre Boris Johnson s'est dit "choqué et profondément attristé": "Nous devons travailler vite pour trouver toutes les réponses à ce crime terrifiant".

L'affaire a déclenché sur les réseaux sociaux une vague de réactions de femmes s'identifiant à la trentenaire.

"Si ce qui est arrivé à Sarah Everard a touché tant de femmes c'est parce que nous faisons les mêmes calculs qu'elle faisait tous les jours. Nous empruntons la voie la plus longue et la mieux éclairée, repoussons la peur pour la voix qui dit: +Ne sois pas idiote, tu as parfaitement le droit de rentrer seule à la maison la nuit et d'être en sécurité+", a tweeté Kate McCann, journaliste politique sur la chaîne Sky, un message relayé plus de 16.000 fois.

"Chacune de mes amies s'est sentie en insécurité à un moment quand elle rentrait chez elle", a aussi écrit Karen Morrison, journaliste à la BBC, partageant une capture d'écran WhatsApp où l'une de ses amies raconte les "milliers de livres sterling" dépensés en taxis dans sa vie "juste pour ne pas me faire violer et tuer".

Un sondage YouGov pour UN Women UK, qui dépend de l'ONU, révèle l'étendue du problème: 80% des femmes de tous âges rapportent avoir été victimes de harcèlement dans des lieux publics, 97% des femmes âgées de 18 à 24 ans indiquant avoir été victimes de harcèlement sexuel.

- "Pas votre faute" -

Claire Barnett, directrice exécutive de UN Women UK, a jugé que cela représentait une véritable "crise des droits humains". "Continuer à dire que ce problème est trop difficile à résoudre ne suffit pas. Il faut le résoudre maintenant", a-t-elle déclaré, citée par le journal The Guardian.

La cheffe de la police de Londres, Cressida Dick, a souligné qu'il était "heureusement incroyablement rare qu'une femme soit enlevée dans nos rues". "Mais je comprends parfaitement que malgré cela, les Londoniennes et le grand public - en particulier les habitantes du quartier où Sarah a disparu - seront inquiètes", a-t-elle concédé mercredi, annonçant des patrouilles supplémentaires dans cette zone.

Le débat a aussi déclenché des appels à cesser de culpabiliser les femmes et éduquer les hommes.

"Pour toutes les femmes qui envoient des textos à leurs amis pour leur faire savoir qu'elles sont rentrées saines et sauves, qui portent des chaussures plates la nuit pour pouvoir courir si elles en ont besoin, qui ont leurs clés en main prêtes à l'emploi, ce n'est pas de votre faute", a tweeté Anna Yearley, codirectrice de l'ONG de défense des droits humains Reprieve.

"En tant que filles, on nous dit: +ne portez pas quelque chose de trop court+ (...) On nous dit: +Ne vous enivrez pas trop, vous serez trop vulnérable+. (...) Quand allons-nous commencer à dire aux garçons et aux hommes de ne pas attaquer les femmes?", a interrogé la députée travailliste Alex Davies-Jones sur Twitter.

Stuart Edwards, un homme qui vit près du lieu où a disparu Sarah Everard, a demandé dans un tweet devenu viral ce qu'il pouvait faire pour que les femmes se sentent plus en sécurité, déclenchant plus d'un millier de suggestions comme le fait de garder ses distances pour ne pas que les femmes se sentent suivies ou menacées.

Un appel à un rassemblement samedi soir à Clapham "pour toutes les femmes menacées dans nos rues" a été lancé.

pau/gmo/mba

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MAR 10

Royaume-Uni : un policier soupçonné du meurtre d'une jeune femme disparue #

3/10/2021, 8:59 PM
Londres, GBR

Un agent de l'unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté pour meurtre après la disparition d'une jeune femme, qui a entraîné des recherches et permis la découverte de restes humains, a annoncé mercredi Scotland Yard.

Cadre âgée de 33 ans, Sarah Everard n'a plus donné signe de vie depuis qu'elle a quitté le 3 mars dans la soirée l'appartement d'amis dans le quartier londonien de Clapham, pour rentrer chez elle dans le quartier de Brixton, à environ 50 minutes de marche.

Elle a été aperçue pour la dernière fois par une caméra de surveillance dans une rue à 21H30 ce soir-là.

Le suspect, âgé d'une quarantaine d'années, fait partie d'une unité spécialisée, dans laquelle il était chargé d'effectuer des patrouilles autour de locaux diplomatiques, a précisé la police de Londres dans un communiqué.

Arrêté mardi soir, initialement pour enlèvement, il est désormais aussi soupçonné de "meurtre", selon la même source. Il est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle.

Une femme d'une trentaine d'années a également été arrêtée, soupçonnée de complicité.

Un important dispositif de recherches a été déployé. La police effectuant des fouilles près de la ville d'Ashford, au Sud-Est de Londres, a trouvé des restes humains mercredi soir, a révélé la cheffe de Scotland Yard, Cressida Dick.

"Nous ne sommes pas en mesure d'identifier" ces restes et "cela pourrait nous prendre un temps considérable", a-t-elle indiqué.

L'arrestation du policier est "un événement grave", a souligné mercredi matin Nick Ephgrave, le commissaire adjoint de la police de Londres, qualifiant de "choquant et troublant" le fait que le mis en cause soit un agent en exercice.

Il n'était pas en service le soir de la disparition de la jeune femme, a précisé M. Ephgrave.

Créée en 2015, l'unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques constitue la plus grande unité de police armée du Royaume-Uni. Elle est chargée de diverses missions, impliquant notamment la protection de personnes très en vue et de sites emblématiques.

L'arrestation de l'un de ses agents a déclenché la saisine automatique de l'organisme chargé de traiter les plaintes relatives au maintien de l'ordre en Angleterre et au Pays de Galles.

Le maire travailliste de Londres Sadiq Khan a déclaré être conscient que les gens seraient "choqués et inquiets" par les développements de cette affaire.

"Je sais à quel point le public sera inquiet à l'annonce de l'arrestation d'un officier de police en service", a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant qu'il était "juste que l'affaire ait été transmise à l'organisme de surveillance de la police pour une enquête indépendante".

spe-cdu/mm

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MAR 10

Royaume-Uni : un policier soupçonné du meurtre d'une jeune femme disparue #

3/10/2021, 8:16 PM
Londres, GBR

Un agent de l'unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté pour meurtre après la disparition d'une jeune femme il y a une semaine, qui a entraîné d'intenses recherches, a annoncé mercredi Scotland Yard.

Cadre âgée de 33 ans, Sarah Everard n'a plus donné signe de vie depuis qu'elle a quitté le 3 mars dans la soirée l'appartement d'amis dans le quartier londonien de Clapham, pour rentrer chez elle dans le quartier de Brixton, à environ 50 minutes de marche.

Elle a été aperçue pour la dernière fois par une caméra de surveillance à 21H30 ce soir-là.

Le suspect, âgé d'une quarantaine d'années, fait partie d'une unité spécialisée, dans laquelle il était chargé d'effectuer des patrouilles autour de locaux diplomatiques, a précisé la police de Londres dans un communiqué.

Arrêté mardi soir, initialement pour enlèvement, il est désormais aussi soupçonné de "meurtre", selon la même source. Il est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle.

Une femme d'une trentaine d'années a également été arrêtée, soupçonnée de complicité.

Un important dispositif de recherches a été déployé, la police effectuant mercredi des fouilles notamment à Londres ainsi que dans un bois de la région du Kent (Sud-Ouest).

L'arrestation du policier est "un événement grave", a souligné mercredi matin Nick Ephgrave, le commissaire adjoint de la police de Londres, qualifiant de "choquant et troublant" le fait que le mis en cause soit un agent en exercice.

Il n'était pas en service le soir de la disparition de la jeune femme, a précisé M. Ephgrave.

Créée en 2015, l'unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques constitue la plus grande unité de police armée du Royaume-Uni. Elle est chargée de diverses missions, impliquant notamment la protection de personnes très en vue et de sites emblématiques.

L'arrestation de l'un de ses agents a déclenché la saisine automatique de l'organisme chargé de traiter les plaintes relatives au maintien de l'ordre en Angleterre et au Pays de Galles.

Le maire travailliste de Londres Sadiq Khan a déclaré être conscient que les gens seraient "choqués et inquiets" par les développements de cette affaire.

"Je sais à quel point le public sera inquiet à l'annonce de l'arrestation d'un officier de police en service", a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant qu'il était "juste que l'affaire ait été transmise à l'organisme de surveillance de la police pour une enquête indépendante".

spe-cdu/mm

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MAR 10

Royaume-Uni : un policier soupçonné du meurtre d'une jeune femme disparue #

3/10/2021, 4:24 PM

Un agent de l'unité de la police de Londres chargée de protéger les représentations diplomatiques a été arrêté pour meurtre après la disparition d'une jeune femme il y a une semaine, qui a entraîné d'intenses recherches, a annoncé mercredi Scotland Yard.

Cadre âgée de 33 ans, Sarah Everard n'a plus donné signe de vie depuis qu'elle a quitté le 3 mars dans la soirée l'appartement d'amis dans le quartier londonien de Clapham, pour rentrer chez elle dans le quartier de Brixton, à environ 50 minutes de marche.

Elle a été aperçue pour la dernière fois par une caméra de surveillance à 21H30 ce soir-là.

Le suspect, âgé d'une quarantaine d'années, fait partie d'une unité spécialisée, dans laquelle il était chargé d'effectuer des patrouilles autour de locaux diplomatiques, a précisé la police de Londres dans un communiqué.

Arrêté mardi soir, initialement pour enlèvement, il est désormais aussi soupçonné de "meurtre", selon la même source. Il est également soupçonné de faits distincts d'exhibition sexuelle.

Une femme d'une trentaine d'années a également été arrêtée, soupçonnée de complicité.

Un important dispositif de recherches a été déployé, la police effectuant mercredi des fouilles notamment à Londres ainsi que dans un bois de la région du Kent (sud-ouest).

L'arrestation du policier est "un évènement grave", a souligné mercredi matin Nick Ephgrave, le commissaire adjoint de la police de Londres, qualifiant de "choquant et troublant" le fait que le mis en cause soit un agent en exercice.

Il n'était pas en service le soir de la disparition de la jeune femme, a précisé M. Ephgrave.

spe/gmo/bds

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