McDonald's annonce rouvrir certains restaurants en Ukraine #
McDonald's a annoncé jeudi avoir décidé de rouvrir progressivement certains de ses restaurants en Ukraine, à Kiev et dans l'ouest du pays, qui avaient fermé le 24 février lors de l'invasion du pays par l'armée russe.
"Nous avons décidé de mettre en place un plan progressif de réouverture de certains restaurants à Kiev et dans l'ouest de l'Ukraine, où d'autres entreprises ont rouvert en toute sécurité", a annoncé le géant américain de la restauration rapide, dans une lettre du directeur général Paul Pomroy, transmise aux salariés et publiée jeudi.
Le groupe indique avoir pris cette décision "après de longues consultations et discussions avec des responsables ukrainiens, des fournisseurs et des spécialistes de la sécurité, et compte tenu de la demande de retour au travail de nos employés".
"Nous avons longuement parlé à nos employés qui ont exprimé un fort désir de retourner au travail et de voir nos restaurants en Ukraine rouvrir, là où il est sûr et responsable de le faire", précise le patron de McDo.
"Ces derniers mois, la conviction que cela soutiendrait un petit mais important sentiment de normalité s'est renforcée. Et les responsables ukrainiens ont indiqué que les entreprises qui reprennent leurs activités soutiendront l'économie locale et le peuple ukrainien", a-t-il ajouté.
La décision a été saluée sur Facebook par le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba: "Mac revient".
"Le retour d'une grande entreprise américaine est avant tout un signal pour les entreprises internationales quant à la possibilité de travailler en Ukraine, malgré la guerre", a-t-il déclaré.
"Ce sont des lieux de travail, des impôts pour le budget de l'Ukraine et la survie de notre économie en période d'agression russe. C'est aussi une partie du redressement de l'Ukraine", a encore souligné M. Kuleba.
Les équipes de McDonald's vont ainsi, "au cours des prochains mois", commencer à travailler avec les fournisseurs, mais aussi préparer les magasins, "ramener les équipes et les employés des restaurants sur place".
Elles travailleront également à "mettre en oeuvre des procédures et des protocoles améliorés pour assurer la sécurité de notre personnel et clients".
Les marges de l'enseigne de restauration rapide avaient été entamées au deuxième trimestre par les fermetures de restaurants en Ukraine, mais aussi en Russie.
Le bénéfice net du groupe avait chuté de 46% à 1,2 milliard de dollars.
jul/vmt/eb
Ukraine: le chef de l'ONU met en garde contre une "catastrophe" à Zaporijjia #
Le secrétaire général de l'ONU a mis en garde jeudi contre un risque de "catastrophe" à la centrale de Zaporijjia, quelques heures avant une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur ce site nucléaire que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement d'avoir bombardé.
"Malheureusement, au lieu d'une désescalade, des incidents encore plus inquiétants ont été rapportés ces derniers jours, incidents qui s'ils se poursuivent pourraient conduire à une catastrophe", a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué, se disant "gravement préoccupé par la situation dans et autour de la centrale".
"Il faut être clair, tout dommage subi par Zaporijjia ou toute autre site nucléaire en Ukraine, ou n'importe où ailleurs, pourrait provoquer des conséquences catastrophiques non seulement aux alentours mais pour la région et au-delà. C'est totalement inacceptable", a-t-il insisté.
Des bombardements ont continué dans la nuit de mercredi à jeudi sur la ligne de front en Ukraine, y compris non loin de la centrale située au sud-est de l'Ukraine et occupée par les troupes russes.
Moscou et Kiev s'accusent mutuellement d'avoir bombardé la centrale la semaine dernière, sans qu'il soit possible de vérifier ces déclarations de source indépendante.
"J'ai demandé à tous de faire preuve de bon sens et de raison, et à ne pas conduire d'actions qui pourraient mettre en danger l'intégrité physique et la sécurité de la centrale nucléaire, la plus grande d'Europe", a ajouté le secrétaire général de l'ONU, appelant à "cesser immédiatement" toute activité militaire près de la centrale et à ne pas la "viser".
"Le site ne doit pas être utilisé dans le cadre d'opérations militaires", a-t-il encore insisté, appelant à la création d'un "périmètre démilitarisé pour assurer la sécurité de la zone".
Ces déclarations interviennent alors que le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit en urgence jeudi après-midi pour discuter de la situation, à la demande de la Russie.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué que son directeur général, Rafael Grossi, informerait le Conseil de sécurité de l'ONU "de la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires" à la centrale, ainsi que de ses "efforts pour convenir d'une mission d'experts de l'AIEA sur le site dès que possible".
abd/led
Des économistes appellent Washington à dégeler les avoirs afghans #
Plus de 70 économistes ont appelé l'administration Biden, dans une lettre ouverte publiée mercredi, à débloquer les 7 milliards de dollars d'avoirs de la Banque centrale d'Afghanistan gelés aux Etats-Unis depuis la prise de pouvoir des talibans.
"Nous sommes profondément préoccupés par l'effet cumulatif des catastrophes économique et humanitaire en Afghanistan actuellement, et en particulier par le rôle que jouent les politiques américaines dans leur déroulement", écrivent les 71 auteurs de la lettre, dont l'Américain Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie en 2001, ou encore l'ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis.
"Nous écrivons aujourd'hui pour vous exhorter à agir immédiatement afin de faire face à cette crise, avant tout en permettant à la banque centrale d'Afghanistan (...) de récupérer ses réserves internationales", poursuivent-ils, affirmant que ce gel n'est pas justifié.
Après la prise du pouvoir par les talibans en août 2021, Washington avait saisi en février 7 milliards de dollars de réserves de la Banque centrale afghane déposés aux Etats-Unis.
Avec la suspension également de l'aide internationale, qui portait le pays à bout de bras, l'Afghanistan est depuis plongé dans une grave crise financière et humanitaire, et voit son chômage exploser.
"70% des ménages afghans sont incapables de répondre à leurs besoins essentiels", écrivent les signataires de la lettre ouverte, tandis que "quelque 22,8 millions de personnes -- plus de la moitié de la population -- font face à une insécurité alimentaire aiguë et trois millions d'enfants risquent la malnutrition".
"Le gouvernement des talibans a commis des choses atroces", déclarent les économistes, citant notamment le traitement des femmes, des filles et des minorités ethniques.
"Cependant, il est à la fois moralement condamnable, et politiquement et économiquement irresponsable, d'imposer une punition collective à un peuple entier pour les actions d'un gouvernement qu'il n'a pas choisi", lancent-ils.
Des négociations ont eu lieu fin juin entre Washington et les talibans sur le déblocage de fonds après un tremblement de terre ayant fait plus de 1.000 morts dans l'est du pays.
Joe Biden souhaitait que la moitié des 7 milliards soit réservée à l'indemnisation des familles de victimes des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis et l'autre moitié à de l'aide humanitaire à l'Afghanistan, mais versée de manière à ce que l'argent ne tombe pas aux mains des talibans.
Mais selon les économistes, l'offre de Washington n'est pas satisfaisante car "les 7 milliards appartiennent dans leur entièreté au peuple afghan".
"Rendre moins que le montant total sape le rétablissement d'une économie dévastée", soulignent-ils.
rle/vmt/vgr
Ukraine: réunion jeudi du Conseil de sécurité de l'ONU sur la centrale de Zaporijjia #
Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra jeudi une réunion d'urgence pour débattre de la situation à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir bombardée, a-t-on appris mercredi de sources diplomatiques.
Une source au sein de la présidence chinoise du Conseil de sécurité, dirigé en août par Pékin, a précisé à l'AFP que la réunion aurait lieu le 11 août à 15H00 (19H00 GMT).
Une seconde source diplomatique au siège des Nations unies à New York a ajouté que les 15 pays membres du Conseil se retrouveraient jeudi après-midi, à la demande de la Russie, qui y dispose d'un droit de veto, comme les quatre autres membres permanents (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni).
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué dans un communiqué que son directeur général, Rafael Grossi, informerait le Conseil de sécurité "de la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires" à la centrale, ainsi que de ses "efforts pour convenir d'une mission d'experts de l'AIEA sur le site dès que possible".
M. Grossi a qualifié la situation du complexe d'"extrêmement grave".
L'AIEA a déclaré que son rapport détaillerait la manière dont les bombardements sur le site la semaine dernière "ont violé pratiquement tous les sept piliers indispensables de la sûreté et de la sécurité nucléaires" que M. Grossi avait décrits au début du conflit.
Des bombardements ont causé la mort d'au moins 14 personnes dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre de l'Ukraine, près de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, dont l'occupation par la Russie inquiète la communauté internationale.
Le groupe des pays les plus industrialisés du G7 a accusé mercredi Moscou de "mettre en danger" la région autour de Zaporijjia et demandé la restitution de la centrale à l'Ukraine.
Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir bombardé le complexe.
abd-nr/dax/mm/blb
Ukraine: réunion jeudi du Conseil de sécurité de l'ONU sur la centrale de Zaporijjia #
Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra jeudi une réunion d'urgence pour débattre de la situation à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir bombardée, a-t-on appris mercredi de sources diplomatiques.
Une source au sein de la présidence chinoise du Conseil de sécurité, dirigé en août par Pékin, a précisé à l'AFP que la réunion aurait lieu le 11 août à 15H00 (19H00 GMT).
Une seconde source diplomatique au siège des Nations unies à New York a ajouté que les 15 pays membres du Conseil se retrouveraient jeudi après-midi, à la demande de la Russie, qui y dispose d'un droit de veto, comme les quatre autres membres permanents (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni).
Des bombardements ont causé la mort d'au moins 14 personnes dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre de l'Ukraine, près de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, dont l'occupation par la Russie inquiète la communauté internationale.
Le groupe des pays les plus industrialisés du G7 a accusé mercredi Moscou de "mettre en danger" la région autour de Zaporijjia et demandé la restitution de la centrale à l'Ukraine.
Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir bombardé le complexe.
abd-nr/dax
Washington annonce avoir tué quatre miliciens shebab en Somalie #
L'armée américaine a annoncé mercredi avoir mené une frappe aérienne dans le centre de la Somalie, au cours de laquelle quatre miliciens du groupe islamiste shebab ont été tués.
La frappe a eu lieu mardi près de Beledweyne, à 350 km au nord de la capitale Mogadiscio, après une attaque des shebab affiliés à Al-Qaïda contre des soldats somaliens, a indiqué le commandement militaire américain en Afrique (Africom) dans un communiqué.
Selon l'évaluation initiale, "la frappe a tué quatre terroristes shebab et aucun civil n'a été blessé ou tué", assure le communiqué.
Les shebab mènent une insurrection contre l'Etat somalien depuis plus de dix ans. Chassés des principales villes du pays, dont Mogadiscio en 2011, ils restent implantés dans de vastes zones rurales. Ces derniers mois, ils ont intensifié leurs attaques.
En mai, le président américain Joe Biden a décidé de rétablir une présence militaire en Somalie pour y combattre les jihadistes shebab, approuvant une demande du Pentagone qui jugeait trop risqué et peu efficace le système de rotations décidé par Donald Trump à la fin de son mandat.
sl/
Washington débloque 89 millions de dollars pour déminer l'Ukraine #
Les Etats-Unis ont annoncé mardi qu'ils allaient consacrer 89 millions de dollars pour aider l'Ukraine à détruire les mines antipersonnelles, posées selon eux volontairement par les soldats russes dans des zones habitées du nord du pays avant de s'en retirer en mars.
Cette enveloppe, qui servira à financer une centaine d'équipes de démineurs appartenant à des ONG ou des sociétés privées spécialisées, représente "une aide d'urgence à l'Ukraine pour se débarrasser des mines antipersonnelles et d'autres vestiges explosifs de la guerre", a déclaré à la presse un responsable du département d'Etat, qui finance ce programme.
"Les forces russes ont utilisé les munitions explosives d'une manière irresponsable et brutale, faisant des victimes civiles, endommageant gravement des infrastructures civiles et contaminant une grande partie du territoire ukrainien avec des explosifs et des mines antipersonnelles", a affirmé ce responsable ayant requis l'anonymat.
Citant les autorités ukrainiennes, le responsable américain a précisé que lorsque les forces russes s'étaient retirées du nord de l'Ukraine, "elles ont caché des objets piégés et des bombes artisanales dans des lieux de stockage de produits alimentaires, des coffres de voiture, des machines à laver, des embrasures de porte, des lits d'hôpitaux et même dans les corps des victimes de l'invasion".
Il a donné l'exemple d'une famille de Boutcha, une localité proche de Kiev où des atrocités ont été révélées après le départ des troupes russes, qui a trouvé une bombe dans le piano de leur fille de 10 ans.
"Cet usage épouvantable des bombes antipersonnelles par les forces russes fait penser à la tactique du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, où les terroristes de l'EI cherchaient à faire autant de victimes civiles que possible pour que les gens aient peur de rentrer chez eux", a-t-il ajouté.
Le gouvernement ukrainien a déjà désamorcé 160.000 explosifs depuis la fin mars, mais il estime que 5 millions de personnes vivent actuellement dans des zones infestées d'explosifs et de mines antipersonnelles, selon le responsable du département d'Etat.
Cette enveloppe de 89 millions de dollars est destinée exclusivement aux mines terrestres, et non aux mines marines posées par les forces ukrainiennes dans la mer Noire pour se prémunir d'un assaut amphibie russe, qui gênent les exportations de céréales ukrainiennes, a-t-il souligné.
Les fonds ne seront pas alloués au gouvernement ukrainien pour qu'il finance les opérations, mais serviront à employer, former et équiper directement des spécialistes de sociétés privées et d'ONG, a-t-il expliqué, citant notamment le Mines advisory group ou encore la société du New Jersey Tetra Tech EC.
Le responsable américain a souligné qu'ils élimineraient toutes les mines, quelle que soit leur provenance, mais il a cité un récent rapport de l'ONG Human Rights Watch selon lequel l'Ukraine, pays signataire du traité international d'interdiction des mines antipersonnelles, "parait respecter ses obligations".
sl/ube
Les États-Unis mettent fin à des mesures migratoires contestées de Trump #
Le ministère américain de la Sécurité intérieure a annoncé lundi soir mettre fin à une politique de l'ère Trump consistant à renvoyer au Mexique les demandeurs d'asile pendant l'examen de leurs dossiers par les tribunaux.
Cette annonce est intervenue quelques heures après qu'un juge eut levé une injonction qui empêchait l'administration du président américain Joe Biden d'abroger les "Protocoles de protection des migrants" (PPM), une mesure surnommée "Rester au Mexique" (Remain in Mexico).
Très critiquée par les associations de défense des droits civiques, "Rester au Mexique" avait été mise en oeuvre en 2019, sous la présidence de Donald Trump qui avait fait de la lutte contre l'immigration illégale un des marqueurs de sa politique.
La mesure sera abolie "de manière rapide et ordonnée", a écrit le ministère dans un communiqué.
Les "PPM présentent des défauts endémiques, imposent des coûts humains injustifiables et détournent des ressources et du personnel d'autres efforts prioritaires visant à sécuriser notre frontière", a justifié le ministère.
Peu après son entrée en fonction, M. Biden avait tenté d'y mettre un terme pour une approche se voulant plus humaine de l'immigration. Mais des États gouvernés par les républicains, dont le Texas, avaient contesté en justice la décision et obtenu gain de cause.
Le gouvernement a alors retravaillé le projet et saisi la Cour suprême qui, le 30 juin, a finalement validé l'annulation du décret migratoire par l'administration de Joe Biden.
Depuis le début de cette politique, en janvier 2019, jusqu'à sa suspension initiale sous Biden, au moins 70.000 personnes ont été envoyées au Mexique, selon l'American Immigration Council.
L'organisation de défense des droits humains Human Rights First, basée à New York et Washington, a affirmé qu'avaient été recensés 1.544 cas de meurtres, de viols, de tortures, d'enlèvements et autres agressions de personnes renvoyées dans le cadre de "Rester au Mexique" entre janvier 2019 et 2021, et que plusieurs personnes, dont au moins un enfant, étaient mortes.
L'administration Trump prônait une "tolérance zéro" nécessaire, selon elle, pour endiguer l'immigration illégale aux États-Unis.
Entre décembre 2021 et juin 2022, alors que les Protocoles étaient revenus en vigueur, 9.563 personnes ont été inscrites dans ce programme, dont la plupart ne venaient pas du Mexique mais du Nicaragua.
Pendant le mandat de Biden, plus de 200.000 personnes tentant d'entrer illégalement dans le pays ont été refoulées à la frontière chaque mois, soit en vertu des PPM, soit en vertu d'une politique distincte, liée à la pandémie de Covid-19, bloquant les personnes à la frontière.
bur-lb/jg/jhd
Les États-Unis mettent fin à des mesures migratoires contestées de Trump #
Le ministère américain de la Sécurité intérieure a annoncé lundi soir mettre fin à une politique de l'ère Trump consistant à renvoyer au Mexique les demandeurs d'asile pendant l'examen de leurs dossiers par les tribunaux.
Cette annonce est intervenue quelques heures après qu'un juge eut levé une injonction qui empêchait l'administration du président américain Joe Biden d'abroger les "Protocoles de protection des migrants" (PPM), une mesure surnommée "Rester au Mexique" (Remain in Mexico).
Très critiquée par les associations de défense des droits civiques, "Rester au Mexique" avait été mise en oeuvre en 2019, sous la présidence de Donald Trump qui avait fait de la lutte contre l'immigration illégale un des marqueurs de sa politique.
La mesure sera abolie "de manière rapide et ordonnée", a écrit le ministère dans un communiqué.
Les "PPM présentent des défauts endémiques, imposent des coûts humains injustifiables et détournent des ressources et du personnel d'autres efforts prioritaires visant à sécuriser notre frontière", a justifié le ministère.
Peu après son entrée en fonction, M. Biden avait tenté d'y mettre un terme pour une approche se voulant plus humaine de l'immigration. Mais des États gouvernés par les républicains, dont le Texas, avaient contesté en justice la décision et obtenu gain de cause.
Le gouvernement a alors retravaillé le projet et saisi la Cour suprême qui, le 30 juin, a finalement validé l'annulation du décret migratoire par l'administration de Joe Biden.
Depuis le début de cette politique, en janvier 2019, jusqu'à sa suspension initiale sous Biden, au moins 70.000 personnes ont été renvoyées au Mexique, selon l'American Immigration Council.
Pendant le mandat de Biden, plus de 200.000 personnes tentant d'entrer illégalement dans le pays ont été arrêtées à la frontière chaque mois et renvoyées, soit en vertu du PPM, soit en vertu d'une politique distincte, liée à la pandémie de Covid-19, bloquant les personnes à la frontière.
bur-lb/jg/jhd
Aide d'urgence pour l'Ukraine: l'ONU augmente son appel, à 4,3 milliards de dollars #
Les Nations unies ont annoncé lundi une augmentation majeure de leur appel d'urgence pour l'aide humanitaire à l'Ukraine, estimant les besoins à 4,3 milliards de dollars entre mars et la fin de l'année.
"Les besoins financiers ont augmenté de 2,25 milliards (estimés en avril, NDLR) à 4,3 milliards", a déclaré lors d'un point presse Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
L'appel aux dons d'avril couvrait la période allant de mars à août mais a été étendu jusqu'à la fin de l'année "en raison de l'aggravation de la situation" et de l'arrivée du froid qui se profile, a-t-il noté.
"Plus d'un quart de la population ukrainienne, 17,7 millions d'hommes, de femmes et d'enfants, auront besoin d'une aide humanitaire dans les mois qui viennent, soit environ 2 millions de plus que l'estimation d'avril", a-t-il insisté.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, 11,7 millions de personnes ont bénéficié en Ukraine d'aide humanitaire au moins une fois entre fin février et fin juillet. Et après cinq mois de guerre, "les besoins continuent de grandir", a-t-il estimé dans son rapport d'évaluation des besoins publié lundi.
"Des millions de personnes à travers le pays ont subi des mois d'hostilités intenses sans accès adéquat à la nourriture, l'eau, les soins de santé, l'éducation et d'autres services essentiels", a-t-il ajouté.
Depuis le premier appel d'urgence lancé par l'ONU, 2,38 milliards de dollars ont déjà été récoltés, un soutien "sans précédent", a commenté Stéphane Dujarric.
Ce nouvel appel aux dons qui court jusqu'à décembre est en principe le dernier. Mais "lors de l'hiver qui arrive, la situation pourrait encore se détériorer", a-t-il noté.
abd/led
Le Pentagone annonce une nouvelle aide militaire d'un milliard de dollars à l'Ukraine #
Le Pentagone a annoncé lundi une nouvelle aide militaire à l'Ukraine d'un montant d'un milliard de dollars, qui comprend notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d'artillerie de précision Himars.
Cette nouvelle tranche d'aide prévoit aussi l'envoi de missiles supplémentaires de courte et moyenne portée pour les systèmes de défense anti-aérienne Nasams, ainsi que de missiles anti-chars Javelin, a précisé le ministère américain de la Défense dans un communiqué.
Kiev va également recevoir 75.000 obus de 155 mm, destinés aux systèmes d'artillerie occidentaux dont les forces ukrainiennes sont désormais équipées et une cinquantaine de véhicules blindés médicalisés.
Il s'agit de "capacités cruciales pour aider les Ukrainiens à repousser l'offensive russe dans l'est et à s'adapter aux évolutions en cours dans le sud et ailleurs", a déclaré à la presse le numéro trois du Pentagone, Colin Kahl, en référence à la contre-offensive lancée par Kiev dans la région de Kherson, dans le sud.
M. Kahl, secrétaire à la Défense adjoint chargé des questions politiques, a refusé de préciser combien de missiles de précision pour les Himars figuraient dans cette nouvelle tranche d'aide à Kiev. Il a cependant noté que l'armée ukrainienne en avait reçu "des centaines" ces dernières semaines.
Il a noté que les deux systèmes de défense anti-aérienne Nasams (National Advanced Surface-to-Air Missile Systems), qui figuraient dans la précédente tranche d'aide militaire à Kiev annoncée début juillet, n'arriveraient en Ukraine que "dans les prochains mois".
Les missiles destinés à ces systèmes, qui figurent dans la nouvelle tranche annoncée lundi, devraient "arriver en même temps" que leurs systèmes de lancement, a-t-il ajouté, alors que l'Ukraine réclame depuis des mois une meilleure protection anti-aérienne.
Cette nouvelle aide porte à 9,8 milliards de dollars le montant total de l'assistance militaire des Etats-Unis à l'Ukraine depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden, et 9,1 milliards depuis le début de la guerre, a-t-il souligné.
Dans un communiqué séparé, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est félicité lundi de cet ensemble de mesures "calibrées pour faire la différence" sur le terrain et indiqué que les Etats-Unis continueraient de se concerter avec l'Ukraine afin de renforcer la position de ce pays "sur la table des négociations".
La Russie a envahi l'Ukraine le 24 février, plongeant le pays dans un conflit sans précédent et provoquant le déplacement de millions d'Ukrainiens et des destructions massives d'infrastructures.
De son côté, la Banque mondiale a annoncé lundi une aide supplémentaire de 4,5 milliards de dollars pour l'Ukraine, grâce à des fonds apportés par les Etats-Unis, afin d'aider le gouvernement à faire face aux "besoins urgents engendrés par la guerre".
Cette aide supplémentaire doit notamment permettre au gouvernement et aux autorités locales d'assurer les dépenses sociales, de retraite ou de santé, précise la Banque mondiale dans un communiqué. Cela porte à près de 13 milliards de dollars le montant total de l'aide financière d'urgence apportée à l'Ukraine par l'institution internationale basée à Washington.
sl-lb/iba
Les Etats-Unis veulent saisir au Kazakhstan l'Airbus d'un oligarque russe #
Les autorités américaines ont annoncé lundi qu'elles voulaient saisir au Kazakhstan l'Airbus A319 de l'oligarque et parlementaire russe Andreï Skotch, visé par des sanctions américaines et européennes dans la foulée du déclenchement par Moscou de la guerre en Ukraine.
La justice américaine a obtenu un "mandat" pour la "saisie" de cet Airbus A319-100 privé appartenant à M. Skotch, un membre de la Douma accusé d'être "lié au crime organisé" et soumis à une batterie de sanctions de Washington et de Bruxelles.
Le communiqué du ministère de la Justice, de la police fédérale (FBI) et du ministère du Commerce, précise que l'avion se trouve au Kazakhstan depuis début mars et évalue l'appareil à "plus de 90 millions de dollars".
Washington a publié une photo et l'immatriculation de l'aéronef.
"Nous continuerons à utiliser tous les outils juridiques à notre disposition pour faire appliquer nos lois contre le blanchiment et poursuivre ceux qui cherchent à se servir du système financier américain pour violer les sanctions et y échapper", a martelé le puissant procureur fédéral de Manhattan, Damian Williams.
M. Skotch est accusé depuis 2018 par le Trésor américain d'avoir "des liens de longue date avec des groupes russes du crime organisé".
Le ministre américain de la Justice Merrick Garland a mis sur pied en mars une cellule juridique et financière consacrée à la poursuite des "oligarques russes corrompus". Baptisée "KleptoCapture", cette "task force" compte plus de dix procureurs, pénalistes et experts en matière de sécurité nationale, ainsi que des enquêteurs du FBI, des services fiscaux et postaux.
La cellule travaille depuis le palais de justice de Manhattan, à New York, le plus important parquet fédéral des Etats-Unis.
La mégapole de la côte Est, poumon financier mondial, est aussi le repaire de nombreux hommes d'affaires russes, qui contrôlent notamment d'immenses appartements autour de Central Park valant chacun des dizaines de millions de dollars.
"Une oligarchie se définit comme une forme de gouvernement où un petit groupe exerce le contrôle pour ses propres intérêts égoïstes et corrompus. Leurs membres en Russie ont longtemps dissimulé leurs activités illégales en se servant du dollar américain", a dénoncé un directeur du FBI, Michael Driscoll.
Fin juin, le Trésor américain et ses gouvernements alliés (Allemagne, Australie, Canada, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Union européenne) -- réunis au sein de la "task force" Repo chargée de traquer le patrimoine d'élites russes (yachts, avions, voitures, biens immobiliers...) -- avaient gelé plus de 330 milliards de dollars d'avoirs russes depuis le début du conflit en Ukraine fin février.
nr/led
Ukraine: près de 80.000 soldats russes tués ou blessés (Pentagone) #
Près de 80.000 soldats russes ont été tués ou blessés depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, a déclaré lundi le numéro trois du Pentagone, Colin Kahl, soulignant que les objectifs annoncés par le président russe Vladimir Poutine n'ont pas encore été atteints.
"Les Russes ont probablement perdu 70.000 ou 80.000 soldats en moins de six mois", a déclaré à la presse M. Kahl, secrétaire à la Défense adjoint chargé des questions politiques, notant que ce chiffre recouvre les morts et les blessés.
Les forces russes ont aussi perdu "3.000 ou 4.000" véhicules blindés, et pourraient manquer de missiles guidés de précision, notamment des missiles air-sol et mer-sol, a-t-il ajouté.
"C'est tout à fait remarquable vu que les Russes n'ont atteint aucun des objectifs de Vladimir Poutine au début de la guerre", a poursuivi le responsable américain.
"Ils ont légèrement progressé dans l'est, quoique très peu ces dernières semaines", a-t-il noté. "Mais cela s'est fait à un coût extraordinaire pour l'armée russe à cause de la qualité de l'armée ukrainienne et de l'aide internationale qu'elle a reçue".
M. Kahl a reconnu que les forces ukrainiennes avaient elles aussi subi de lourdes pertes, sans les chiffrer.
Kiev a fait état d'au moins 10.000 morts et 30.000 blessés dans ses troupes.
Selon une source militaire ayant requis l'anonymat, l'armée ukrainienne, qui était forte de 170.000 soldats d'active et 100.000 réservistes au début de la guerre le 24 février, s'est renforcée pour atteindre 300.000 à 350.000 militaires.
Avant l'invasion de l'Ukraine le 24 février, quelque 150.000 à 200.000 soldats russes étaient déployés aux frontières de l'Ukraine, selon les estimations occidentales.
sl/led
Washington sanctionne le "mélangeur" de cryptomonnaies Tornado #
Les États-Unis ont imposé lundi des sanctions financières à l'encontre du "mélangeur de cryptomonnaies" Tornado Cash, accusé d'avoir été utilisé pour blanchir plus de 7 milliards de dollars de monnaie virtuelle depuis 2019, y compris en lien avec la Corée du Nord.
Le Trésor américain "sanctionne Tornado Cash, un mélangeur de devises virtuelles qui blanchit l'argent issu des cybercrimes, y compris ceux commis contre des victimes aux États-Unis", a déclaré le sous-secrétaire au Trésor pour le terrorisme et le renseignement financier Brian Nelson, dans un communiqué.
Parmi les 7 milliards de dollars de monnaie virtuelle que la plateforme aurait blanchi, selon le Trésor, on compte "plus 455 millions de dollars volés par le groupe Lazarus, un groupe de piratage parrainé par l'État de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et qui a été sanctionné par les États-Unis en 2019, dans le cadre du plus grand vol de monnaie virtuelle connu à ce jour".
Les autorités américaines avaient accusé mi-avril le groupe Lazarus et APT38 -des hackeurs "associés" au régime reclus-, d'être responsables du vol de 620 millions de dollars en ethereum, qui avait suivi le piratage du jeu vidéo Axie Infinity fin mars.
Tornado Cash est l'un des principaux "mélangeurs" de cryptomonnaies, qui permettent aux utilisateurs de cacher leurs mouvements de devises comme le bitcoin ou l'ethereum en les mélangeant aux transferts d'autres utilisateurs.
Selon les autorités américaines, ce type de services ne sont pas illégaux en soi mais sont fréquemment utilisés pour déplacer des fonds illicites.
Elles soulignent en outre que d'autres "mélangeurs" ainsi que des technologies d'anonymisation au sein de l'écosystème des cryptomonnaies figurent dans leur viseur.
"Bien qu'il affirme publiquement le contraire, Tornado Cash a échoué à plusieurs reprises à imposer des contrôles efficaces conçus pour l'empêcher de blanchir des fonds pour des cyberacteurs malveillants et sans dispositif en place pour faire face à ses risques", relève Brian Nelson.
C'est la deuxième fois que Washington impose des sanctions financières à l'encontre d'un mélangeur de cryptomonnaies, après celles visant, en mai, Blender.io, accusé lui aussi d'implication dans le blanchiment d'argent virtuel par la Corée du Nord.
"Les États-Unis continueront de mener des actions contre les mélangeurs qui blanchissent de la monnaie virtuelle pour les criminels et ceux qui les assistent", a commenté le secrétaire d'État Antony Blinken dans un communiqué.
Les sanctions du Trésor américain prévoient le gel des éventuels avoirs aux États-Unis des personnes ou entités ciblées, et empêchent toute transaction avec des ressortissants américains.
jul/rle/vmt/cm
Le Pentagone annonce une nouvelle aide militaire d'un milliard de dollars à l'Ukraine #
Le Pentagone a annoncé lundi une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, pour un montant d'un milliard de dollars, qui comprend notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d'artillerie de précision Himars.
Cette nouvelle tranche d'aide prévoit aussi l'envoi de missiles supplémentaires de courte et moyenne portée pour les systèmes de défense anti-aérienne NASAMS, ainsi que de missiles anti-chars Javelin, a précisé le ministère américain de la Défense dans un communiqué.
Kiev va également recevoir 75.000 obus de 155 mm, destinés aux systèmes d'artillerie occidentaux dont les forces ukrainiennes sont désormais équipées et une cinquantaine de véhicules blindés médicalisés.
Cette nouvelle aide porte à 9,8 milliards de dollars le montant total de l'assistance militaire des Etats-Unis à l'Ukraine depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden, a précisé le Pentagone.
Dans un communiqué séparé, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est félicité lundi de cet ensemble de mesures "calibrées pour faire la différence" sur le terrain et indiqué que les Etats-Unis continueraient de se concerter avec l'Ukraine afin de renforcer la position de ce pays "sur la table des négociations".
La Russie a envahi l'Ukraine le 24 février dernier plongeant le pays dans un conflit sans précédent et provoquant le déplacement de millions d'Ukrainiens et des destructions massives d'infrastructures.
De son côté, la Banque mondiale a annoncé lundi une aide supplémentaire de 4,5 milliards de dollars pour l'Ukraine, grâce à des fonds apportés par les États-Unis, afin d'aider le gouvernement à faire face aux "besoins urgents engendrés par la guerre".
Cette aide supplémentaire doit notamment permettre au gouvernement et aux autorités locales d'assurer les dépenses sociales, de retraite ou de santé, précise la Banque mondiale dans un communiqué. Cela porte à près de 13 milliards de dollars le montant total de l'aide financière d'urgence apportée à l'Ukraine par l'institution internationale basée à Washington.
sl-lb/ube
Ukraine: nouvelle aide de 4,5 milliards de dollars de la Banque mondiale #
La Banque mondiale a annoncé lundi une aide supplémentaire de 4,5 milliards de dollars pour l'Ukraine, grâce à des fonds apportés par les États-Unis, afin d'aider le gouvernement à faire face aux "besoins urgents engendrés par la guerre".
Cette aide supplémentaire doit notamment permettre au gouvernement et aux autorités locales d'assurer des dépenses sociales, de retraite ou de santé, précise la Banque mondiale dans un communiqué.
L'aide sera versée par tranches au gouvernement ukrainien, avec un premier versement de 3 milliards de dollars ce mois, a précisé le département américain au Trésor, dans un communiqué distinct.
"L'Ukraine a besoin de services gouvernementaux continus, notamment en matière de santé, d'éducation et de protection sociale, pour prévenir une nouvelle détérioration des conditions de vie et de la pauvreté", a déclaré le président de la Banque mondiale David Malpass, cité dans le communiqué.
"Nous sommes reconnaissants aux États-Unis et à nos partenaires pour leur soutien continu (...) et pour la généreuse subvention qui soutiendra grandement le peuple ukrainien", a-t-il ajouté.
Cela porte à près de 13 milliards de dollars le montant total de l'aide financière d'urgence mobilisée pour l'Ukraine par l'institution, dont plus de 6,3 milliards avaient été versés à fin-juillet.
"Cette aide économique est essentielle pour soutenir le peuple ukrainien alors qu'il défend sa démocratie face à la guerre russe", a commenté la secrétaire américaine au Trésor de Joe Biden, Janet Yellen, citée dans le communiqué.
Le Pentagone américain a, de son côté, annoncé lundi également, une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, pour un montant d'un milliard de dollars.
L'Ukraine a été envahie par la Russie le 24 février. La guerre a plongé le pays dans une profonde récession et a conduit des millions d'Ukrainiens à se déplacer.
jul/vmt/LyS
Le Pentagone annonce une nouvelle tranche d'aide militaire d'un milliard de dollars à l'Ukraine #
Le Pentagone a annoncé lundi une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, pour un montant d'un milliard de dollars, qui comprend notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d'artillerie de précision Himars.
Cette nouvelle tranche d'aide prévoit aussi l'envoi de missiles supplémentaires de courte et moyenne portée pour les systèmes de défense anti-aérienne NASAMS, ainsi que de missiles anti-chars Javelin, a précisé le ministère américain de la Défense dans un communiqué.
sl/ube
Ukraine: nouvelle aide de 4,5 milliards de dollars de la Banque mondiale #
La Banque mondiale a annoncé lundi une aide supplémentaire de 4,5 milliards de dollars pour l'Ukraine, grâce à des fonds apportés par les États-Unis, afin d'aider le gouvernement à faire face aux "besoins urgents engendrés par la guerre".
Cette aide supplémentaire doit notamment permettre au gouvernement et aux autorités locales d'assurer les dépenses sociales, de retraite ou de santé, précise la Banque mondiale dans un communiqué. Cela porte à près de 13 milliards de dollars le montant total de l'aide financière d'urgence apportée à l'Ukraine par l'institution.
jul/vmt/LyS
Washington sanctionne le "mélangeur" de cryptomonnaies Tornado #
Les États-Unis ont imposé lundi des sanctions financières à l'encontre du "mélangeur de cryptomonnaies" Tornado Cash, accusé d'avoir été utilisé pour blanchir plus de 7 milliards de dollars de monnaie virtuelle depuis 2019, y compris en lien avec la Corée du Nord.
"Le Trésor sanctionne Tornado Cash, un mélangeur de devises virtuelles qui blanchit l'argent issu des cybercrimes, y compris ceux commis contre des victimes aux États-Unis", a déclaré le sous-secrétaire au Trésor pour le terrorisme et le renseignement financier Brian Nelson, dans un communiqué.
Le "mélangeur" a été, selon Washington, utilisé pour blanchir plus de 7 milliards de dollars de monnaie virtuelle depuis sa création en 2019.
"Cela comprend plus de 455 millions de dollars volés par le groupe Lazarus, un groupe de piratage parrainé par l'État de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et qui a été sanctionné par les États-Unis en 2019, dans le cadre du plus grand vol de monnaie virtuelle connu à ce jour", précise le Trésor.
Les autorités américaines avaient accusé mi-avril le groupe Lazarus et APT38, des hackeurs "associés" au régime reclus, d'être responsables du vol de 620 millions de dollars en ethereum, une cryptomonnaie, qui a suivi le piratage du jeu vidéo Axie Infinity fin mars.
"Bien qu'il affirme publiquement le contraire, Tornado Cash a échoué à plusieurs reprises à imposer des contrôles efficaces conçus pour l'empêcher de blanchir des fonds pour des cyberacteurs malveillants et sans mesures de base pour faire face à ses risques", relève également Brian Nelson.
C'est la deuxième fois que Washington impose des sanctions financières à l'encontre d'un mélangeur de cryptomonnaies, après celles visant, en mai, Blender.io, accusé lui aussi d'implication dans le blanchiment d'argent virtuel par la Corée du Nord.
"Les États-Unis continueront de poursuivre les actions contre les mélangeurs qui blanchissent la monnaie virtuelle pour les criminels et ceux qui les assistent", a commenté le secrétaire d'État Antony Blinken dans un communiqué.
Les sanctions du Trésor américain prévoient le gel des éventuels avoirs aux États-Unis des personnes ou entités ciblées, et empêchent toute transaction avec des ressortissants américains.
jul/rle/LyS