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France: interpellation de cinq femmes, dont une soupçonnée de projeter une action violente #

4/4/2021, 10:47 AM
Paris, FRA

Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dans le sud de la France, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire.

Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vues venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".

Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente. Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, dont au moins une est mineure, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a indiqué cette source.

D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.

L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.

Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.

Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.

Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.

gd-sm/lbx/sp/at

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APR 4

Cinq femmes interpellées à Béziers dont une soupçonnée de projeter une action violente #

4/4/2021, 10:41 AM
Paris, FRA

Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire, confirmant une information du Point.

Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vue venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".

Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupçonnée de vouloir commettre une action violente.

Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a indiqué la source judiciaire.

De même source, au moins l'une des soeurs est mineure.

D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.

L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.

Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.

Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées aux assises en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.

Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.

gd-sm/lbx/sp

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APR 4

France: interpellation de cinq femmes, dont une soupçonnée de projeter une action violente #

4/4/2021, 10:20 AM
Paris, FRA

Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dans le sud de la France, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire.

Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)sur la base d'éléments laissant craindre une action violence, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vues venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.

Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente, les autres l'ayant été parce qu'elles étaient présentes au domicile.

gd-sm/lbx/at/jhd

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APR 4

Cinq femmes interpellées à Béziers dont une soupçonnée de projeter une action violente #

4/4/2021, 10:18 AM
Paris, FRA

Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire, confirmant une information du Point.

Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vue venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel. Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente, les autres l'ayant été parce qu'elles étaient présentes au domicile.

gd-sm/lbx/sp

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APR 4

Une fête clandestine de 150 personnes interrompue par les gendarmes près d'Aix-en-Provence #

4/4/2021, 9:10 AM
Marseille, FRA

Environ 150 personnes rassemblées pour une fête clandestine dans un hangar désaffecté de Fuveau (Bouches-du-Rhône), près d'Aix-en-Provence, ont été interrompues et certaines verbalisées samedi soir, à la veille d'un nouveau confinement national, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Les gendarmes ont été prévenus en début de soirée, vers 19H00, par des riverains, alertés par une circulation anormale de véhicules vers un bâtiment désaffecté et squatté depuis plusieurs mois.

"A l'arrivée de la patrouille, un volume de 150 personnes était estimé sur les lieux", ajoute la gendarmerie.

Les gendarmes ont bouclé la zone pour interdire l'accès du site aux nouveaux véhicules qui affluaient, et ont verbalisé une quinzaine de personnes "pour non-respect du couvre-feu".

Ensuite, l'électricité sur le site, "assurée par des branchements illégaux", a été coupée par les forces de l'ordre vers 00h30.

"Les fêtards ont passé la nuit dans leurs véhicules ou dans des tentes de fortune installés sur un champ à l'extérieur", a précisé la gendarmerie à l'AFP.

Dimanche matin, les trois accès au site continuaient de faire l'objet de contrôle, les gendarmes étant appuyés par une équipe cynophile de détection de stupéfiants. En fin de matinée dimanche, "plusieurs dizaines d'infraction" aux règles sanitaires ont été relevées.

sm-jp/rhl

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APR 4

Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage à leur domicile #

4/4/2021, 7:20 AM
Paris, FRA

Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche lors d'un cambriolage à leur domicile en région parisienne, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.

Ils dormaient lorsque que quatre personnes se sont introduites par effraction, vers minuit et demi, à leur domicile, à Combs-la-Ville en Seine-et-Marne, et les ont frappés et ligotés avant de repartir avec leur butin, a-t-on ajouté

Mme Tapie est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte. L'épouse de Bernard Tapie, légèrement blessée, a été transportée à l'hôpital. L'homme d'affaires, ancien ministre de la Ville et député, a de son côté refusé d'être conduit à l'hôpital.

Le montant du butin n'a pas été communiqué.

La PJ de Versailles a été saisie de cette enquête pour vol aggravé avec violences et séquestration, a précisé à l'AFP une autre source proche de l'enquête.

sm-sab/lbx/sp

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APR 4

Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage à leur domicile #

4/4/2021, 7:02 AM
Paris, FRA

Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche lors d'un cambriolage à leur domicile en région parisienne, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Ils dormaient lorsque que quatre personnes se sont introduites par effraction à leur domicile, à Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, et les ont frappés et ligotés avant de repartir avec leur butin, a-t-on ajouté.

sm/lbx/sp

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APR 3

Vesoul: deux pompiers pyromanes en garde à vue #

4/3/2021, 5:11 PM
Strasbourg, FRA

Deux pompiers volontaires ont été placés en garde à vue vendredi, soupçonnés d'avoir volontairement mis le feu à treize bâtiments agricoles dans l'agglomération de Vesoul, a-t-on appris samedi auprès du parquet.

Après douze incendies de bâtiments agricoles depuis août 2020, "des éléments ont permis aux enquêteurs de la brigade de recherche de Vesoul d'identifier un suspect qui a été placé sous surveillance", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic.

Les enquêteurs ont ainsi pu, vendredi vers 17H00, "assister en flagrant délit à l'incendie d'un hangar agricole contenant une quarantaine de bottes de paille à Charmoille", a-t-il poursuivi.

Dans la foulée, les deux auteurs ont été interpellés... à la caserne de pompiers de Vesoul. Il s'agit de deux pompiers volontaires de 19 et 20 ans, dans le véhicule desquels ont été retrouvés des jerricans et des briquets.

Leur garde à vue a été prolongée samedi soir et ils seront présentés dimanche à un juge d'instruction "en vue de leur mise en examen pour dégradation volontaire commis avec un moyen dangereux", délit passible de dix ans d'emprisonnement, a indiqué Emmanuel Dupic. Le parquet de Vesoul demandera leur placement en détention provisoire.

"Ces incendies volontaires ont créé une émotion très forte dans le monde agricole avec d'importantes conséquences" et la découverte des présumés auteurs "a crée un émoi très important chez les sapeur pompiers qui se sentent trahis", a souligné le procureur de la République.

as-maj/cbn

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APR 3

Un homme mis en examen pour meurtre sur conjoint au Havre #

4/3/2021, 9:56 AM
Le Havre, FRA

Un homme a été mis en examen vendredi en fin de journée pour meurtre sur conjoint dans un quartier populaire du Havre, des faits survenus la veille alors que leurs cinq enfants étaient à l'école, a-t-on appris samedi auprès du parquet de la ville.

La victime a été "frappée de plusieurs coups de couteau", a précisé à l'AFP le procureur de la République du Havre, Bruno Dieudonné, à un correspondant de l'AFP.

Le drame s'est déroulé jeudi au domicile du couple, situé dans le quartier des Neiges, a indiqué le magistrat, selon lequel le mis en examen, qui a été placé en détention provisoire, "a été assez confus dans ses explications" après son interpellation.

De source policière, le suspect, syrien, est âgé d'environ 45 ans et la victime, de même nationalité, est âgée d'une trentaine d'années.

cor-clc-mcl/sp

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APR 2

Jean Castex renouvelle l'agrément d'Anticor pour agir contre la corruption #

4/2/2021, 9:41 PM
Paris, FRA

Anticor peut continuer sa lutte contre la corruption: alors que l'association craignait que son agrément pour agir en justice ne soit pas reconduit pour des raisons politiques, le Premier ministre a annoncé vendredi son renouvellement, après des mois d'incertitudes.

"Après six mois d'instruction, M. Castex a enfin décidé que l'agrément d'Anticor pouvait être renouvelé. Une victoire pour Anticor", s'est félicitée l'association sur son site internet.

L'agrément avait été accordé à l'association en 2015 puis renouvelé sans difficulté, et expirait officiellement le 15 février. Mais la décision avait été prorogée à vendredi, et Anticor avait exprimé des inquiétudes quant au renouvellement.

"C'est une importante responsabilité que de disposer du droit d'agir en justice au nom de l'intérêt général et cela impose des devoirs et une obligation de transparence", avait souligné le Premier ministre Jean Castex la semaine dernière.

Le dossier, égaré dans un premier temps, était instruit par la Chancellerie depuis le mois d'octobre, sous le contrôle du Premier ministre.

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, qui fait l'objet d'une plainte d'Anticor devant la Cour de justice de la République pour prise illégale d'intérêt, s'était retiré du traitement du dossier.

Le gouvernement avait souhaité proroger le délai d'examen pour obtenir les réponses aux nombreuses questions et précisions adressées ces derniers mois, "parfois sans rapport avec les critères d'attribution de l'agrément", avait regretté Elise Van Beneden, présidente depuis juin 2020 de l'association qui compte 6.000 adhérents.

Parmi ces interrogations figurait l'identité d'un important donateur, que l'association anticorruption, créée en 2002, a refusé de livrer en pointant la protection des données personnelles et un avis en ce sens de la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) le 1er février.

L'identité du donateur a fini par être révélée par la presse: il s'agit de l'homme d'affaires Hervé Vinciguerra qui a fait fortune dans les logiciels de gestions et qui détient des sociétés immatriculées au Luxembourg et à Singapour.

Un versement, réalisé par ce proche d'Arnaud Montebourg quelques jours avant la plainte d'Anticor contre le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler pour "prise illégale d'intérêt" et "trafic d'influence", est apparu pour certains comme un don fléché visant à financer cette procédure.

"Je n'ai jamais influencé les choix d'Anticor dans les dossiers qu'ils menaient", s'est défendu M. Vinciguerra dans L'Obs.

Mais les adversaires d'Anticor accusaient aussi l'association anticorruption de mener un combat partisan, en attaquant la Macronie et la droite.

Elle a ciblé ces dernières années plusieurs proches du président Emmanuel Macron: le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti ou dernièrement le ministre de la Santé Olivier Véran pour "favoritisme" pour la gestion de l'application StopCovid.

Le Premier ministre a souligné vendredi dans son communiqué que l'analyse de la demande de renouvellement de l'agrément avait "relevé un manque de transparence interne sur les dons collectés".

Le texte évoque aussi "une contestation des conditions de renouvellement du Conseil d'administration en juin 2020, dans le cadre d'une action contentieuse portée par une partie des membres de l'association."

Néanmoins, "au regard des réponses faites par l'association", "le Premier ministre a décidé de renouveler l'agrément de l'association Anticor", selon le communiqué.

L'association avait été fondée en 2002 par l'ancien juge anticorruption Eric Halphen et une ancienne élue socialiste, Séverine Tessier, "pour lutter contre la corruption et rétablir l'éthique en politique". Elle est composée de citoyens et d'élus "de toutes les tendances politiques".

Au fil des ans, elle est devenue un acteur, parfois contesté, de la justice financière. Son levier: la plainte avec constitution de partie civile qui permet la saisie quasi automatique d'un juge d'instruction et la relance des investigations quand une enquête a été classée par le parquet.

Anticor est à l'origine de plusieurs enquêtes judiciaires - concernant l'ancien président de l'INA (Institut national de l'audiovisuel) Mathieu Gallet, les sondages de Élysée - et ses plaintes avec constitution de partie civile ont permis de relancer les investigations sur Alexis Kohler ainsi que Richard Ferrand (mais la cour d'appel de Douai a jugé cette dernière affaire prescrite mercredi).

Outre Anticor, deux autres associations bénéficient de cet agrément en matière de corruption, accordé pour trois ans: Sherpa et Transparency international.

mk-gd-jmt/lbx/cbn

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APR 2

Jean Castex renouvelle l'agrément d'Anticor pour agir dans les affaires de corruption #

4/2/2021, 8:58 PM
Paris, FRA

Jean Castex a annoncé vendredi soir dans un communiqué le renouvellement de l'agrément d'Anticor qui permet à l'association d'agir dans des affaires judiciaires de corruption, alors qu'elle redoutait depuis plusieurs mois d'en être privée pour des motifs politiques.

Le Premier ministre a souligné dans son communiqué que l'analyse de la demande de renouvellement de l'agrément a "relevé un manque de transparence interne sur les dons collectés, l'association n'ayant pu justifier le respect de ses propres procédures pour assurer l'information effective des membres de son Conseil d'administration, au moins jusqu'en mai 2020".

Le texte évoque aussi "une contestation des conditions de renouvellement du Conseil d'administration en juin 2020, dans le cadre d'une action contentieuse portée par une partie des membres de l'association."

Néanmoins, "au regard des réponses faites par l'association indiquant son intention de modifier ses statuts pour mieux garantir les conditions de transparence sur son financement, d'une part, et de l'absence de décision de justice à ce jour sur la régularité des décisions contestées" concernant le renouvellement de son conseil d'administration, "le Premier ministre a décidé de renouveler l'agrément de l'association Anticor", selon le communiqué.

"Ce renouvellement réserve la possibilité de procéder à une réévaluation de la situation si de nouveaux éléments devaient le justifier", a insisté le Premier ministre.

"Agrément renouvelé !!!" s'est félicitée dans un tweet la présidente de l'association depuis juin 2020, Elise Van Beneden.

L'agrément, accordé à l'association en 2015 puis renouvelé sans difficulté, expirait officiellement le 15 février et avait été prorogé à vendredi.

Le dossier, égaré dans un premier temps, était instruit par la Chancellerie depuis le mois d'octobre, sous le contrôle du Premier ministre.

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, qui fait l'objet d'une plainte d'Anticor devant la Cour de justice de la République pour prise illégale d'intérêt, s'était retiré du traitement du dossier.

mk-gd-jmt/lbx/cbn

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APR 2

Jean Castex renouvelle l'agrément d'Anticor pour agir dans les affaires de corruption (communiqué) #

4/2/2021, 8:45 PM
Paris, FRA

Jean Castex a annoncé vendredi soir dans un communiqué le renouvellement de l'agrément d'Anticor qui permet à l'association d'agir dans des affaires judiciaires de corruption, alors qu'elle redoutait depuis plusieurs mois d'en être privée pour des motifs politiques.

"Au regard des réponses faites par l'association indiquant son intention de modifier ses statuts pour mieux garantir les conditions de transparence sur son financement, d'une part, et de l'absence de décision de justice à ce jour sur la régularité des décisions contestées" concernant le renouvellement de son conseil d'administration, "le Premier ministre a décidé de renouveler l'agrément de l'association Anticor", selon le communiqué.

gd-jmt-mk/lbx/cbn

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APR 2

Jusqu'à 20 ans de réclusion pour quatre hommes accusés du meurtre de Mathieu Hocquet #

4/2/2021, 7:27 PM
Bourges, FRA

Des peines allant de 12 à 20 ans de réclusion ont été prononcées vendredi aux assises du Cher contre quatre hommes accusés du meurtre du jeune Mathieu Hocquet à Vierzon en 1999, un "cold case" relancé 19 ans plus tard grâce à un renseignement anonyme.

Dans son verdict, la cour a été convaincue de la culpabilité des accusés. Poursuivis pour "enlèvement, séquestration et détention arbitraire suivie de mort", ils encouraient la réclusion à perpétuité.

Bouchaïb Mohib et Driss Belkhouribchia ont été condamnés à 20 ans de réclusion, Samir Berkani à 18 ans (tous trois se disaient innocents) et Cyril Bourguignon à 12 ans.

Les jurés n'ont pas accordé à Cyril Bourguignon le bénéfice d'une loi concernant les repentis et pouvant réduire leur peine. Ce dernier avait reconnu avoir conduit une voiture qui devait servir à enlever la victime.

Des peines de 14 à 25 ans de réclusion avaient été requises par le ministère public.

Le 13 juillet 1999, le corps sans vie de Mathieu Hocquet avait été retrouvé, la tête fracassée, dans une impasse longeant une zone artisanale de Vierzon. L'autopsie avait révélé que le jeune homme avait été massacré, avant de mourir des suites "d'un hématome sous-dural", avait rappelé lundi la présidente Audrey Debeugny.

Les enquêteurs avaient dans un premier temps suivi la piste homosexuelle, puis la piste locale, mais faute de résultat la justice avait prononcé un non-lieu en 2005.

Les quatre accusés, désormais âgés de 41 à 45 ans, ont été arrêtés et mis en examen en 2018, quelques mois après qu'un renseignement anonyme fut parvenu à la police judiciaire d'Orléans. Ce renseignement avait permis à deux juges d'instruction de Bourges de rouvrir l'affaire, comme l'autorise le Code de procédure pénale si des éléments nouveaux apparaissent.

Lors de la deuxième enquête, l'un des suspects a mis en cause les trois autres, en donnant des explications, avant de revenir sur ses déclarations.

L'enquête s'est cette fois orientée vers un mobile crapuleux. Au moment des faits, Mathieu Hocquet, alors âgé de 22 ans, travaillait dans une enseigne de restauration rapide de Vierzon et, selon une hypothèse avancée, aurait été attaqué pour récupérer la recette de l'établissement qui l'employait.

Le procès s'était ouvert lundi devant la cour d'assises du Cher, 22 ans après les faits.

Les avocats de la défense n'excluent pas de faire appel.

cor-lg/db/dch

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APR 2

Un couple d'octogénaires retrouvé morts dans le Var #

4/2/2021, 7:16 PM
Marseille, FRA

Un couple d'octogénaires a été retrouvé morts vendredi à Val, à côté de Brignoles, a-t-on appris auprès du parquet de Draguignan qui évoque la possibilité d'un meurtre de la femme suivi d'un suicide du mari.

"Ce couple n'allait pas bien et ils avaient a priori tous les deux de graves problèmes de santé", explique à l'AFP le procureur de la République de Draguignan, Patrice Cambérou, confirmant une information de France Bleu Provence.

Les premières constatations laissent penser que l'homme de 87 ans aurait tiré plusieurs coups de fusil contre sa femme, avant de retourner l'arme contre lui. Les autopsies devront le confirmer, ajoute le procureur.

L'alerte a été donnée par un infirmier, venu leur prodiguer des soins et qui a trouvé porte close.

En 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France.

san/dch

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APR 2

Des détenus-étudiants équipés en ordinateurs, une première #

4/2/2021, 7:09 PM
Villefranche-sur-Saône, FRA

"Un coup de pouce": pour la première fois en France, des détenus ont reçu des ordinateurs qu'ils vont pouvoir utiliser depuis leurs cellules pour étudier et passer un diplôme.

Neuf des quelque 600 détenus que compte la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône (Rhône), se sont vu remettre vendredi des ordinateurs portables afin de passer un diplôme d'accès aux études universitaires (DAEU), diplôme national équivalent au baccalauréat, délivré par l'Université Grenoble Alpes (UGA).

L'objectif est de permettre à ces détenus volontaires, et sélectionnés en amont, d'étudier depuis leurs cellules, en plus de leurs heures de cours prévues chaque semaine et encadrées par des professeurs.

"Cette expérimentation est une première en France", et va permettre de "faciliter une continuité dans l'apprentissage" ainsi qu'une "certaine autonomie, essentielle à la réinsertion", assure Julien Velten, proviseur au sein de la prison et directeur de l'Unité pédagogique régionale (UPR).

Avec leurs ordinateurs, les prisonniers auront seulement accès à l'interface de l'université afin de s'entraîner en vue de l'examen prévu en juin et en décembre, pour lequel ils doivent valider quatre matières (français, langue vivante, et deux matières aux choix).

Placés en détention provisoire ou condamnés à de courtes peines, les étudiants sont âgés de 21 à 45 ans. La majorité d'entre eux ont déjà des diplômes de niveau inférieur à celui du baccalauréat et pourront accéder aux études universitaires grâce au DAEU.

"J'ai envie d'ouvrir une entreprise de transport. Donc, j'ai besoin de ce diplôme pour accéder aux formations nécessaires", affirme T.A., âgé de 40 ans. "Ces ordinateurs vont nous faciliter la tâche parce que quelques heures de cours par semaine ne suffisent pas pour avoir le diplôme".

Pour R.A., 26 ans, cet ordinateur c'est "un coup de pouce" pour décrocher ce diplôme, un "petit challenge" qu'il s'est fixé. "Je ne pense à ce que je ferai après. Mon but aujourd'hui, c'est surtout d'avancer".

Cette expérimentation intitulée "Sonate en cellule" fait partie d'un projet plus global visant à l'insertion de publics défavorisés dans le système d'enseignement supérieur. Les frais d'inscription sont pris en charge par l'université, et le coût des ordinateurs par le ministère de l'Education.

Pour Stéphanie Pichot, professeur d'histoire géographie auprès des détenus, accéder à ces études est d'abord une manière "de se projeter après la prison et de mieux vivre la détention".

bur/fga/dch

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APR 2

Fête sauvage à Lyon: les organisateurs se rendent à la police #

4/2/2021, 6:44 PM
Lyon, FRA

Les deux organisateurs d'une fête sauvage qui a réuni 300 personnes mardi sur les quais de la Saône à Lyon, se sont rendus vendredi à la police et seront présentés le lendemain au parquet.

"Ils vont dormir en cellule et seront déférés samedi matin au parquet qui les placera sous contrôle judiciaire en attendant leur comparution devant le tribunal", a indiqué leur avocate, Mélanie Sanzari.

Ces deux frères de 22 et 26 ans sont poursuivis pour mise en danger de la vie d'autrui et non respect de l'interdiction des regroupements de plus de six personnes dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, selon le parquet.

Ils ont annoncé qu'Ils se livraient à la police dans un enregistrement audio diffusé par le site d'information culturelle Le Petit Bulletin. "Il est important pour nous d'assumer nos actes et leurs conséquences", a affirmé l'un d'eux, tandis que l'autre dénonçait "un acharnement médiatique".

Leur avocate affirme qu'ils ont été "dépassés par la situation". Ce qui ne devait être qu'un "apéro sonore", annoncé sur un réseau social à l'attention de "quelques copains", se serait transformé malgré eux en "fête géante" du fait de l'affluence sur les quais en cette fin de journée ensoleillée.

"Le but n'était pas de créer une fête clandestine, ni de braver des interdits, ni de faire un pied de nez aux autorités. Il n'y avait aucune visée politique", ajoute Me Sanzari.

Mardi soir, des images montrant des participants jeunes et le plus souvent non masqués, en train de boire et danser sur les quais de Saône, avaient suscité de nombreuses réactions.

Le préfet du Rhône avait saisi le parquet en qualifiant ce rassemblement d'"irresponsable et inacceptable", précisant que les forces de l'ordre n'avaient pas dispersé les fêtards "compte tenu de la proximité de la Saône et du danger qu'aurait créé une intervention".

La fête avait duré une heure environ pour s'achever un peu avant 20H00, au-delà de l'horaire de couvre-feu.

Vendredi, le préfet a interdit l'accès aux quais de la Saône en centre-ville pour un mois.

ari-ppy/fga/cbn

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APR 2

Mutuelles de Bretagne: Anticor en cassation après la victoire judiciaire de Ferrand #

4/2/2021, 6:29 PM
Lille, FRA

L'association anti-corruption Anticor a annoncé vendredi à l'AFP qu'elle formait un pourvoi en cassation après une décision judiciaire mercredi faisant droit au président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, contre lequel elle avait porté plainte.

"Le pourvoi a été régularisé ce vendredi", a indiqué Me Jérôme Karsenti, avocat d'Anticor, après l'arrêt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai qui avait considéré que l'action publique contre M. Ferrand était prescrite.

Dès cette décision, Anticor avait fait savoir qu'elle envisageait de saisir la cour de cassation.

Le parquet général de Douai a pour sa part indiqué à l'AFP de ne pas se pourvoir en cassation. L'arrêt de la chambre sur la prescription était allé contre ses réquisitions, à l'audience du 20 janvier.

La chambre avait estimé que, dans cette affaire ayant valu à M. Ferrand sa mise en examen en 2019 pour prise illégale d'intérêt, la période de prescription prenait effet au plus tard en 2012, une décision qui pourrait ouvrir la voie à la fin des poursuites.

Une décision conforme à la plaidoirie des avocats de M. Ferrand qui réclamaient de constater la prescription de l'action publique, car l'opération immobilière litigieuse à l'origine de l'affaire - la location par les Mutuelles de Bretagne, que dirigeait M. Ferrand, de locaux commerciaux appartenant à sa compagne - avait eu lieu en 2011.

Anticor avait toutefois plaidé une "infraction dissimulée", faisant démarrer la prescription à la date de la révélation de l'affaire en 2017 par le Canard enchaîné et non, comme le soutenait la défense de M. Ferrand, au moment où celui-ci a cessé ses fonctions dans l'entreprise en 2012 avant de devenir député.

L'association estimait que la relation entre M. Ferrand et Mme Doucen n'était pas connue de tous les décideurs de l'opération immobilière.

En matière de prise illégale d'intérêt, la prescription est de trois ans.

L'instruction est actuellement menée par trois juges lillois, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Paris à la suite de la plainte d'Anticor puis dépaysée à Lille en juillet 2018 car un magistrat, vice-président d'Anticor, a provisoirement été présent dans la procédure.

Le procureur de Brest avait ouvert une enquête préliminaire en juin 2017, classée sans suite. Il avait déjà invoqué la prescription s'agissant d'un éventuel délit de prise illégale d'intérêts. Anticor avait alors déposé une seconde plainte avec constitution de partie civile, à Paris.

rl-bj/dch

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APR 2

Trois personnes dont un artiste biélorusse interpellées devant l'Élysée avec un tissu enflammé #

4/2/2021, 6:15 PM
Paris, FRA

Deux personnes interpellées devant l'Elysée jeudi soir parmi lesquelles un artiste biélorusse qui détenait une bouteille avec un tissu préalablement enflammé sur lui, ont écopé d'un rappel à la loi pour une action présentée comme politico-artistique, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Paris.

Ces deux personnes, interpellées avec une troisième jeudi soir devant l'Elysée, avaient été placées en garde à vue pour "violences volontaires avec arme".

Selon les premiers éléments de l'enquête dévoilés par le ministère public, "l'homme s'est présenté jeudi soir devant l'Élysée en tenant à la main une bouteille contenant un liquide (identifié comme n'étant pas un hydrocarbure) et une pièce de tissu préalablement enflammée."

"Devant la présence policière, il a jeté sa bouteille en direction du sol", a précisé la même source.

Selon une source proche du dossier, confirmant une information du Point, il s'agit d'un artiste biélorusse de 33 ans, Alexei Kuzmich.

Il a été déféré pour un rappel à la loi, selon le parquet de Paris.

Sur son compte Instagram, l'artiste assure dans une publication intitulée "Lettre à Macron. Président. France" être venu "accomplir une révolution", dans un pays qui "fraie aujourd'hui avec le fascisme".

L'artiste compare le président français à Alexandre Loukachenko, qui fait l'objet d'un grand mouvement de contestation depuis 2020 qu'il tente d'affaiblir par des arrestations massives, des violences ayant fait au moins quatre morts et de lourdes peines de prison qui continuent de tomber.

Les deux autres personnes avec lui, un homme et une femme, "prenaient des photographies et des vidéos de la scène", a précisé le parquet de Paris.

La femme a aussi fait l'objet d'un rappel à la loi par officier de police judiciaire, selon le parquet de Paris, tandis que l'homme prenant des photographies, a été admis à l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P) et sera reconvoqué ultérieurement.

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.

alh-mk-gd/meh/bow

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APR 2

Agression du metteur en scène français Alain Françon: l'auteur présumé arrêté #

4/2/2021, 5:07 PM
Montpellier, FRA

Un homme, soupçonné d'être l'auteur de l'agression du metteur en scène français Alain Françon le 17 mars à Montpellier (Sud), a été arrêté, reconnaissant en fin de garde à vue s'en être pris au metteur en scène pour un "mauvais regard", a annoncé le parquet.

L'homme de 35 ans environ, déjà condamné à dix ans d'emprisonnement pour une infraction à la législation sur les stupéfiants, devait être présenté vendredi à un juge dans le cadre d'une enquête ouverte pour "tentative de meurtre, commis en état de récidive", a précisé le parquet qui a demandé l'incarcération du suspect.

Le metteur en scène Alain Françon, l'un des plus prolifiques du théâtre français, avait été grièvement blessé à l'arme blanche le 17 mars dans une rue du centre de Montpellier près de l'hôtel où il résidait.

Au lendemain de son agression, la victime avait été entendue et avait déclaré "avoir été doublée par un individu" qui l'avait "bousculée sans un mot" et avoir vu l'homme poursuivre son chemin "à vive allure".

Grâce à "un important travail de recherche de témoignages et d'exploitation des images de vidéo surveillance de la ville", l'enquête s'est dirigée vers "le geste isolé d'un inconnu", précise le parquet.

Interpellé jeudi au pied de son domicile, l'auteur présumé "persistait" au cours de sa garde à vue "à nier toute présence sur les lieux des faits, en fournissant des explications fantaisistes avant d'admettre au cours de sa dernière audition "être l'auteur du coup porté", a ajouté le représentant du parquet, Jacques-Philippe Redon.

Il a aussi expliqué qu'Il était "énervé" et qu'Il aurait agressé le metteur en scène parce que ce dernier l'"aurait mal regardé".

La perquisition de son domicile a permis de retrouver des vêtements et accessoires, dont une sacoche correspondant aux images et témoignages obtenus et contenant des lames de cutter.

Agé de 76 ans, Alain Françon, grand amoureux de Tchekhov et défenseur d'auteurs contemporains, s'était effondré dans une rue du centre, près de l'hôtel où il résidait. Dès le lendemain, ses jours n'étaient plus en danger.

ysp/est/san/pb/fio

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APR 2

Agression du metteur en scène Alain Françon: l'auteur présumé arrêté #

4/2/2021, 4:52 PM
Montpellier, FRA

Un homme, soupçonné d'être l'auteur de l'agression d'Alain Françon le 17 mars à Montpellier, a été arrêté, reconnaissant en fin de garde à vue s'en être pris au metteur en scène pour un "mauvais regard", a annoncé le parquet.

L'homme de 35 ans environ, déjà condamné à dix ans d'emprisonnement pour une infraction à la législation sur les stupéfiants, devait être présenté vendredi à un juge dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "tentative de meurtre, commis en état de récidive", a précisé le parquet qui a requis un mandat de dépôt.

Le metteur en scène Alain Françon, l'un des plus prolifiques du théâtre français, avait été grièvement blessé à l'arme blanche le 17 mars dans une rue du centre de Montpellier près de l'hôtel où il résidait.

Au lendemain de son agression, la victime avait été entendue et avait déclaré "avoir été doublée par un individu" qui l'avait "bousculée sans un mot" et avoir vu l'homme poursuivre son chemin "à vive allure".

Grâce à "un important travail de recherche de témoignages et d'exploitation des images de vidéo surveillance de la ville", l'enquête s'est dirigée vers "le geste isolé d'un inconnu", précise le parquet.

Interpellé jeudi au pied de son domicile, l'auteur présumé "persistait" au cours de sa garde à vue "à nier toute présence sur les lieux des faits, en fournissant des explications fantaisistes avant d'admettre au cours de sa dernière audition "être l'auteur du coup porté", a ajouté le procureur adjoint, Jacques-Philippe Redon.

Il a aussi expliqué qu'Il était "énervé" et qu'Il aurait agressé le metteur en scène parce que ce dernier l'"aurait mal regardé".

La perquisition de son domicile a permis de retrouver des vêtements et accessoires, dont une sacoche correspondant aux images et témoignages obtenus et contenant des lames de cutter.

Agé de 76 ans, Alain Françon, trois fois "moliérisé", grand amoureux de Tchekhov et défenseur d'auteurs contemporains, s'était effondré dans une rue du centre, près de l'hôtel où il résidait. Dès le lendemain, ses jours n'étaient plus en danger.

Survenue en plein jour dans un secteur piéton fréquenté, cette attaque avait créé un vif émoi, le maire socialiste de Montpellier Michaël Delafosse la jugeant "abominable" et la ministre de la Culture Roselyne Bachelot "terrible".

Directeur pendant près de 14 ans du prestigieux Théâtre de la Colline à Paris (1996-2010), il a mis en avant de nombreux auteurs contemporains français comme Michel Vinaver mais surtout le grand dramaturge britannique Edward Bond avec qui il a longtemps collaboré.

Il avait auparavant cofondé et dirigé le Théâtre éclaté d'Annecy (1971-1989), puis le Centre dramatique national (CDN)-Théâtre du Huitième de Lyon (1989-1992) et le CDN de Savoie (1992-1996).

Depuis son départ de La Colline, il a fondé sa propre compagnie, le Théâtre des Nuages de Neige.

ysp/est/san/pb

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APR 2

Mutuelles de Bretagne: Anticor en cassation après la victoire judiciaire de Ferrand #

4/2/2021, 4:52 PM
Lille, FRA

L'association anti-corruption Anticor a annoncé vendredi à l'AFP qu'elle formait un pourvoi en cassation après une décision judiciaire mercredi faisant droit au président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, contre lequel elle avait porté plainte.

"Le pourvoi a été régularisé ce vendredi", a indiqué Me Jérôme Karsenti, avocat d'Anticor, après l'arrêt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai qui avait considéré que l'action publique contre M. Ferrand était prescrite.

Dès cette décision, Anticor avait fait savoir qu'elle envisageait de saisir la cour de cassation. Le parquet général de Douai a jusqu'à mardi pour décider s'il en fait de même, ou non. L'arrêt de la chambre sur la prescription était allé contre ses réquisitions, à l'audience du 20 janvier.

La chambre avait estimé que, dans cette affaire ayant valu à M. Ferrand sa mise en examen en 2019 pour prise illégale d'intérêt, la période de prescription prenait effet au plus tard en 2012, une décision qui pourrait ouvrir la voie à la fin des poursuites.

Une décision conforme à la plaidoirie des avocats de M. Ferrand qui réclamaient de constater la prescription de l'action publique, car l'opération immobilière litigieuse à l'origine de l'affaire - la location par les Mutuelles de Bretagne, que dirigeait M. Ferrand, de locaux commerciaux appartenant à sa compagne - avait eu lieu en 2011.

Anticor avait toutefois plaidé une "infraction dissimulée", faisant démarrer la prescription à la date de la révélation de l'affaire en 2017 par le Canard enchaîné et non, comme le soutenait la défense de M. Ferrand, au moment où celui-ci a cessé ses fonctions dans l'entreprise en 2012 avant de devenir député.

L'association estimait que la relation entre M. Ferrand et Mme Doucen n'était pas connue de tous les décideurs de l'opération immobilière.

En matière de prise illégale d'intérêt, la prescription est de trois ans.

L'instruction est actuellement menée par trois juges lillois, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Paris à la suite de la plainte d'Anticor puis dépaysée à Lille en juillet 2018 car un magistrat, vice-président d'Anticor, a provisoirement été présent dans la procédure.

Le procureur de Brest avait ouvert une enquête préliminaire en juin 2017, classée sans suite. Il avait déjà invoqué la prescription s'agissant d'un éventuel délit de prise illégale d'intérêts. Anticor avait alors déposé une seconde plainte avec constitution de partie civile, à Paris.

rl/cab/dch

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APR 2

Journalistes de RFI assassinés au Mali: une responsable de l'ONU tance l'enquête française #

4/2/2021, 4:49 PM
Paris, FRA

La rapporteuse spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires Agnès Callamard a exprimé mi-janvier sa "vive préoccupation quant à l'absence de justice" dans l'enquête en France sur l'assassinat en 2013 au Mali de deux journalistes de RFI, selon une lettre rendue publique par l'ONU.

Dans cette lettre du 15 janvier, dévoilée par Mediapart et Le Guardian, Mme Callamard s'adresse aux autorités françaises - avant de quitter son poste - pour "exprimer (sa) plus vive préoccupation quant à l'absence de justice rendue quelque sept ans après" l'enlèvement puis l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

"Bien que l'identité des suspects soit connue depuis plusieurs années --et ce malgré l'imposition du secret-défense sur certains aspects importants de l'enquête--, aucun mandat d'arrêt international, en particulier à destination du Mali, n'a été émis", dénonce celle qui a pris très récemment la tête d'Amnesty International.

Pour Mme Callamard, "des zones d'ombre troublantes demeurent", qui selon elle "sont largement le résultat direct de l'absence de coopération de la part des autorités militaires françaises -dans le cadre de la protection du secret défense- et des autorités maliennes".

Elle s'étonne du fait que les autorités françaises comme maliennes "ne soient pas en mesure d'identifier formellement" le commanditaire présumé de l'enlèvement alors même qu'il aurait "participé à la remise en liberté de quatre otages, dont une Française", Sophie Pétronin, "en échange de 200 détenus et une rançon de plusieurs millions d'euros", début octobre 2020.

Il s'agirait du Malien Sedane ag Hita, selon l'association "les Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon".

Dans une réponse le 16 mars, la Mission permanente de la France auprès de l'ONU à Genève a indiqué que ces faits "faisaient toujours l'objet d'une information judiciaire menée par le pôle antiterrorisme du tribunal judiciaire de Paris".

"Des auditions ont régulièrement lieu et les justices malienne et française coopèrent afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire", insiste la mission française.

Concernant un recours trop large au secret défense pointé du doigt par Mme Callamard, la mission assure que "les autorités françaises ont accompli toutes les diligences nécessaires pour procéder à la déclassification d'éléments couverts par le secret de la défense nationale".

"Sous-entendre que cette enquête aurait pu être +enterrée+ par la justice française pour divers motifs apparaît pour le moins fallacieux, et méconnaît la réalité des investigations menées dans cette procédure", s'est défendu le parquet national antiterroriste (Pnat), sollicité par Mediapart.

Le Pnat critique au passage l'ONU, pour laquelle officiait Mme Callamard, qui a laissé "sans réponse à ce jour" deux demandes de coopération judiciaire en 2018 et 2020.

Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, avaient été enlevés lors d'un reportage pour Radio France Internationale (RFI) puis tués le 2 novembre 2013 près de Kidal, quelques mois après l'opération française Serval destinée à contrer des jihadistes menaçant de prendre Bamako.

Le 30 octobre 2020, leurs proches s'étaient dits "toujours sidérés par le quasi-désert informationnel imposé (...) par les autorités politiques successives et par l'armée".

gd/lbx/caz/fio

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APR 2

Journalistes de RFI assassinés au Mali: une responsable de l'ONU tance l'enquête française #

4/2/2021, 4:47 PM
Paris, FRA

La rapporteuse spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires Agnès Callamard a exprimé mi-janvier sa "vive préoccupation quant à l'absence de justice" dans l'enquête en France sur l'assassinat en 2013 au Mali de deux journalistes de RFI, selon une lettre rendue publique par l'ONU.

Dans cette lettre du 15 janvier, dévoilée par Mediapart et Le Guardian, Mme Callamard s'adresse aux autorités françaises - avant de quitter son poste - pour "exprimer (sa) plus vive préoccupation quant à l'absence de justice rendue quelque sept ans après" l'enlèvement puis l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

"Bien que l'identité des suspects soit connue depuis plusieurs années --et ce malgré l'imposition du secret-défense sur certains aspects importants de l'enquête--, aucun mandat d'arrêt international, en particulier à destination du Mali, n'a été émis", dénonce celle qui a pris très récemment la tête d'Amnesty International.

Pour Mme Callamard, "des zones d'ombre troublantes demeurent", qui selon elle "sont largement le résultat direct de l'absence de coopération de la part des autorités militaires françaises -dans le cadre de la protection du secret défense- et des autorités maliennes".

Elle s'étonne du fait que les autorités françaises comme maliennes "ne soient pas en mesure d'identifier formellement" le commanditaire présumé de l'enlèvement alors même qu'il aurait "participé à la remise en liberté de quatre otages, dont une Française", Sophie Pétronin, "en échange de 200 détenus et une rançon de plusieurs millions d'euros", début octobre 2020.

Il s'agirait du Malien Sedane ag Hita, selon l'association "les Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon".

Dans une réponse le 16 mars, la Mission permanente de la France auprès de l'ONU à Genève a indiqué que ces faits "faisaient toujours l'objet d'une information judiciaire menée par le pôle antiterrorisme du tribunal judiciaire de Paris".

"Des auditions ont régulièrement lieu et les justices malienne et française coopèrent afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire", insiste la mission française.

Concernant un recours trop large au secret défense pointé du doigt par Mme Callamard, la mission assure que "les autorités françaises ont accompli toutes les diligences nécessaires pour procéder à la déclassification d'éléments couverts par le secret de la défense nationale".

"Sous-entendre que cette enquête aurait pu être +enterrée+ par la justice française pour divers motifs apparaît pour le moins fallacieux, et méconnaît la réalité des investigations menées dans cette procédure", s'est défendu le parquet national antiterroriste (Pnat), sollicité par Mediapart.

Le Pnat critique au passage l'ONU, pour laquelle officiait Mme Callamard, qui a laissé "sans réponse à ce jour" deux demandes de coopération judiciaire en 2018 et 2020.

Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, avaient été enlevés lors d'un reportage pour Radio France Internationale (RFI) puis tués le 2 novembre 2013 près de Kidal, quelques mois après l'opération française Serval destinée à contrer des jihadistes menaçant de prendre Bamako.

Le 30 octobre 2020, leurs proches s'étaient dits "toujours sidérés par le quasi-désert informationnel imposé (...) par les autorités politiques successives et par l'armée".

gd/lbx/caz

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APR 2

Journalistes de RFI assassinés au Mali: une responsable de l'ONU tance l'enquête française #

4/2/2021, 4:30 PM
Paris, FRA

La rapporteuse spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires Agnès Callamard a exprimé mi-janvier sa "vive préoccupation quant à l'absence de justice" dans l'enquête en France sur l'assassinat en 2013 au Mali de deux journalistes de RFI, selon une lettre rendue publique par l'ONU.

Dans cette lettre du 15 janvier, dévoilée par le média français en ligne Mediapart et Le Guardian, Mme Callamard s'adresse aux autorités françaises - avant de quitter son poste - pour "exprimer (sa) plus vive préoccupation quant à l'absence de justice rendue quelque sept ans après" l'enlèvement puis l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

"Bien que l'identité des suspects soit connue depuis plusieurs années --et ce malgré l'imposition du secret-défense sur certains aspects importants de l'enquête--, aucun mandat d'arrêt international, en particulier à destination du Mali, n'a été émis", dénonce celle qui a pris récemment la tête d'Amnesty International.

Pour Mme Callamard, "des zones d'ombre troublantes demeurent", qui selon elle "sont largement le résultat direct de l'absence de coopération de la part des autorités militaires françaises -dans le cadre de la protection du secret défense- et des autorités maliennes".

Elle s'étonne du fait que les autorités françaises comme maliennes "ne soient pas en mesure d'identifier formellement" le commanditaire présumé de l'enlèvement alors même qu'il aurait "participé à la remise en liberté de quatre otages, dont une Française", Sophie Pétronin, "en échange de 200 détenus et une rançon de plusieurs millions d'euros", début octobre.

Il s'agirait du Malien Sedane ag Hita, selon l'association "les Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon".

Dans une réponse le 16 mars, la Mission permanente de la France auprès de l'ONU à Genève a indiqué que ces faits "faisaient toujours l'objet d'une information judiciaire menée par le pôle antiterrorisme du tribunal judiciaire de Paris".

"Des auditions ont régulièrement lieu et les justices malienne et française coopèrent afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire", insiste la mission française.

Concernant un recours trop large au secret défense pointé du doigt par Mme Callamard, la mission assure que "les autorités françaises ont accompli toutes les diligences nécessaires pour procéder à la déclassification d'éléments couverts par le secret de la défense nationale".

Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, avaient été enlevés lors d'un reportage pour Radio France Internationale (RFI) puis tués le 2 novembre 2013 près de Kidal, quelques mois après l'opération française Serval destinée à contrer des jihadistes menaçant de prendre Bamako.

Le 30 octobre 2020, leurs proches s'étaient dits "toujours sidérés par le quasi-désert informationnel imposé (...) par les autorités politiques successives et par l'armée".

gd/lbx/caz/fio

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APR 2

Aisne: saisie de 50 kilos d'héroïne à Soissons #

4/2/2021, 4:29 PM
Lille, FRA

Les douanes ont interpellé mercredi à Soissons (Aisne) un homme qui transportait 50 kilos d'héroïne, la plus importante saisie rendue publique depuis un an, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

De nationalité française et déjà connu des services de police, l'homme est en garde à vue depuis jeudi, a précisé le parquet de Soissons, confirmant une information du quotidien régional l'Aisne nouvelle.

L'interpellation a eu lieu à Soissons après une poursuite d'une trentaine de kilomètres.

L'homme interpellé est soupçonné d'avoir fait transiter la drogue depuis le Benelux.

L'enquête, entre les mains de la JIRS de Lille depuis jeudi, a été confiée à la police judiciaire.

La quantité saisie est la plus importante rendue publique depuis un an, selon un décompte de l'AFP.

rl/cab/pb

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APR 2

Journalistes de RFI assassinés au Mali: une responsable de l'ONU tance l'enquête française #

4/2/2021, 4:23 PM
Paris, FRA

La rapporteuse spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires Agnès Callamard a exprimé mi-janvier sa "vive préoccupation quant à l'absence de justice" dans l'enquête en France sur l'assassinat en 2013 au Mali de deux journalistes de RFI, selon une lettre rendue publique par l'ONU.

Dans cette lettre du 15 janvier, dévoilée par Mediapart et Le Guardian, Mme Callamard s'adresse aux autorités françaises - avant de quitter son poste - pour "exprimer (sa) plus vive préoccupation quant à l'absence de justice rendue quelque sept ans après" l'enlèvement puis l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

"Bien que l'identité des suspects soit connue depuis plusieurs années --et ce malgré l'imposition du secret-défense sur certains aspects importants de l'enquête--, aucun mandat d'arrêt international, en particulier à destination du Mali, n'a été émis", dénonce celle qui a pris très récemment la tête d'Amnesty International.

Pour Mme Callamard, "des zones d'ombre troublantes demeurent", qui selon elle "sont largement le résultat direct de l'absence de coopération de la part des autorités militaires françaises -dans le cadre de la protection du secret défense- et des autorités maliennes".

Elle s'étonne du fait que les autorités françaises comme maliennes "ne soient pas en mesure d'identifier formellement" le commanditaire présumé de l'enlèvement alors même qu'il aurait "participé à la remise en liberté de quatre otages, dont une Française", Sophie Pétronin, "en échange de 200 détenus et une rançon de plusieurs millions d'euros", début octobre.

Il s'agirait du Malien Sedane ag Hita, selon l'association "les Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon".

Dans une réponse le 16 mars, la Mission permanente de la France auprès de l'ONU à Genève a indiqué que ces faits "faisaient toujours l'objet d'une information judiciaire menée par le pôle antiterrorisme du tribunal judiciaire de Paris".

"Des auditions ont régulièrement lieu et les justices malienne et française coopèrent afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire", insiste la mission française.

Concernant un recours trop large au secret défense pointé du doigt par Mme Callamard, la mission assure que "les autorités françaises ont accompli toutes les diligences nécessaires pour procéder à la déclassification d'éléments couverts par le secret de la défense nationale".

Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, avaient été enlevés lors d'un reportage pour Radio France Internationale (RFI) puis tués le 2 novembre 2013 près de Kidal, quelques mois après l'opération française Serval destinée à contrer des jihadistes menaçant de prendre Bamako.

Le 30 octobre 2020, leurs proches s'étaient dits "toujours sidérés par le quasi-désert informationnel imposé (...) par les autorités politiques successives et par l'armée".

gd/lbx/caz

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APR 2

Rennes: dix personnes mises en examen pour trafic de stupéfiants #

4/2/2021, 4:13 PM
Rennes, FRA

Dix personnes ont été mises en examen à Rennes pour trafic de stupéfiants en bande organisée, a annoncé vendredi le procureur de Rennes.

Les mis en cause, âgés de 21 à 57 ans et d'origine albanaise, ont été mis en examen pour "importation et trafic de produits stupéfiants en bande organisée, association de malfaiteurs et blanchiment de ces infractions", certains en récidive, indique le procureur dans un communiqué.

Six d'entre eux, dont le chef de réseau déjà condamné à une peine de six ans de prison pour des faits similaires, ont été placés en détention provisoire. Les quatre autres sont sous contrôle judiciaire.

A l'origine de cette affaire, un signalement survenu en septembre 2018 concernant "les agissements suspects d'un individu de nationalité albanaise, âgé de 45 ans, ayant des antécédents judiciaires", précise le parquet.

Les premiers éléments de l'enquête ont confirmé "l'existence d'un réseau organisé de trafic de stupéfiants orchestré par des ressortissants albanais implantés sur le territoire national, en lien avec des réseaux locaux".

Une information judiciaire a été ouverte le 30 septembre 2019.

Ce réseau fonctionne "sur un mode clanique, particulièrement difficile à infiltrer", et s'approvisionnait régulièrement en stupéfiants, principalement de l'héroïne, aux Pays-Bas, au moyen de liaisons routières à raison d'une dizaine de kilogrammes par voyage, selon le parquet.

Les suspects utilisaient par ailleurs des téléphones et véhicules dédiés et avaient mis en oeuvre un circuit de blanchiment des fonds issus de la revente des produits stupéfiants.

Dix-sept personnes avaient été placées en garde à vue à l'issue d'opérations organisées les 29 et 30 mars en Ille-et-Vilaine et dans les Alpes-Maritimes.

Des produits stupéfiants ont été retrouvés lors de perquisitions, dont 2,5 kilos d'héroïne, 60 kilos de produits de coupe, plus de 50.000 euros en numéraire ainsi que quatre armes de poing avec leurs munitions.

hdu/db/bow

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APR 2

France: fin de recherches du corps d'Estelle Mouzin, victime présumée de Michel Fourniret #

4/2/2021, 4:00 PM
Charleville-Mézières, FRA

Les enquêteurs français ont conclu vendredi une nouvelle opération qu'ils menaient dans les Ardennes (Nord) pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, que le tueur en série Michel Fourniret a reconnu avoir tuée, a indiqué une source proche du dossier, sans annonce de résultats dans l'immédiat.

Sur les lieux depuis lundi, les enquêteurs sont partis et l'opération est finie, a indiqué cette source. Un journaliste de l'AFP avait constaté plus tôt leur départ d'un site où il s'étaient rendus dans la matinée en lisière de forêt aux abords du village de Rumel, et la levée du dispositif de gendarmerie qui en barrait l'accès.

Michel Fourniret, 78 ans, condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, avait fini par avouer sa responsabilité dans la disparition d'Estelle Mouzin en mars 2020, après avoir été mis en cause par son ex-épouse et complice Monique Olivier.

Le village de Rumel se situe à 4 km de Ville-sur-Lumes où, selon Monique Olivier, son Fourniret avait, dans une maison appartenant à sa soeur, séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, disparue à 9 ans le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes (en grande banlieue parisienne).

Le convoi transportant notamment la juge d'instruction Sabine Kheris avait gagné ce site, exploré pour la première fois, après une longue audition la veille de Monique Olivier.

Extraite de sa prison mercredi pour être conduite sur place, celle-ci y avait été reconduite vendredi, selon l'avocat du père de la fillette, Me Didier Seban.

"Monique Olivier s'explique, elle donne des précisions, on avance pas à pas, pour comprendre ce qui s'est passé après l'enlèvement d'Estelle, et donc on espère que ces précisions seront suffisantes pour pouvoir ensuite aller chercher le corps", avait-il déclaré jeudi soir, avant lui aussi de repartir de la région.

"On a aujourd'hui (...) la vérité de Monique Olivier sur ce qui est arrivé à Estelle", avait-il avancé, exprimant l'espoir "que ce travail énorme des enquêteurs, de la juge d'instruction, ces demandes réitérées depuis plus de quinze ans vont nous permettre de connaître à la fois cette terrible vérité et surtout d'avoir les indications nécessaires" pour trouver le corps de l'enfant.

"De nouvelles fouilles auront lieu, jusqu'à ce que nous ayons pu retrouver Estelle. Maintenant quand, à quel moment, cela dépend du degré de précision des indications", avait-il conclu.

Plusieurs opérations de fouilles ont déjà été menées dans la région ces derniers mois, mais sans percée, notamment en octobre en présence du septuagénaire tueur en série, dont l'état de santé s'est entretemps dégradé.

chd-pb-eva-sm-cab/rl/caz/fio

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APR 2

Ils prostituaient des filles via internet: cinq hommes arrêtés dans les Bouches-du-Rhône #

4/2/2021, 3:38 PM
Marseille, FRA

Cinq jeunes hommes originaires d'un quartier populaire de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), soupçonnés d'avoir prostitué au moins douze jeunes femmes via des petites annonces sur Internet ont été arrêtés et certains écroués, a-t-on appris vendredi auprès d'une source policière.

Âgés de 25 à 33 ans, ils étaient connus pour des faits de délinquance mais jamais pour proxénétisme, précise cette source proche de la police judiciaire de Marseille.

Arrêtés lundi et mis en examen pour proxénétisme aggravé, trois d'entre eux ont été placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire. Une femme, qui a été interpellée avec eux, a été remise en liberté sans poursuite à ce stade.

"Depuis trois à quatre ans, on voit des délinquants multi-cartes dans les cités qu'on voyait pour des vols, du recel, qui se mettent au proxénétisme ?", tente d'analyser cette source.

Ils sont soupçonnés d'avoir, depuis 2017, mis en place un réseau allant de la gestion des photos des prostituées aux annonces sur des sites spécialisés ou grand public. Une "standardiste" prenait les rendez-vous pour organiser des passes dans des hôtels ou des locations ponctuelles et ils assuraient "la sécurité" des jeunes femmes qui se prostituaient de Marseille à Nice mais aussi à Rennes, Strasbourg ou Bordeaux.

L'enquête, menée par la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) de la Direction zonale de la police judiciaire (DZPJ) de Marseille, a permis d'identifier au moins 12 femmes, de 20 à 30 ans, infirmière, étudiante en décrochage, "des filles égarées, en rupture familiale ou à la recherche d'argent" qui ont été "recrutées" dans des bars à chicha, des discothèques, selon la source policière.

alh-san/est/pb

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APR 2

Ils prostituaient des filles via internet: cinq hommes arrêtés dans les Bouches-du-Rhône #

4/2/2021, 3:38 PM
Marseille, FRA

Cinq jeunes hommes originaires d'un quartier populaire de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), soupçonnés d'avoir prostitué au moins douze jeunes femmes via des petites annonces sur Internet ont été arrêtés et certains écroués, a-t-on appris vendredi auprès d'une source policière.

Âgés de 25 à 33 ans, ils étaient connus pour des faits de délinquance mais jamais pour proxénétisme, précise cette source proche de la police judiciaire de Marseille.

Arrêtés lundi et mis en examen pour proxénétisme aggravé, trois d'entre eux ont été placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire. Une femme, qui a été interpellée avec eux, a été remise en liberté sans poursuite à ce stade.

"Depuis trois à quatre ans, on voit des délinquants multi-cartes dans les cités qu'on voyait pour des vols, du recel, qui se mettent au proxénétisme ?", tente d'analyser cette source.

Ils sont soupçonnés d'avoir, depuis 2017, mis en place un réseau allant de la gestion des photos des prostituées aux annonces sur des sites spécialisés ou grand public. Une "standardiste" prenait les rendez-vous pour organiser des passes dans des hôtels ou des locations ponctuelles et ils assuraient "la sécurité" des jeunes femmes qui se prostituaient de Marseille à Nice mais aussi à Rennes, Strasbourg ou Bordeaux.

L'enquête, menée par la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) de la Direction zonale de la police judiciaire (DZPJ) de Marseille, a permis d'identifier au moins 12 femmes, de 20 à 30 ans, infirmière, étudiante en décrochage, "des filles égarées, en rupture familiale ou à la recherche d'argent" qui ont été "recrutées" dans des bars à chicha, des discothèques, selon la source policière.

alh-san/est/pb

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APR 2

Ils prostituaient des filles via internet: cinq hommes arrêtés dans les Bouches-du-Rhône #

4/2/2021, 3:36 PM
Marseille, FRA

Cinq jeunes hommes originaires d'un quartier populaire de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), soupçonnés d'avoir prostitué au moins douze jeunes femmes via des petites annonces sur Internet ont été arrêtés et certains écroués, a-t-on appris vendredi auprès d'une source policière.

Âgés de 25 à 33 ans, ils étaient connus pour des faits de délinquance mais jamais pour proxénétisme, précise cette source proche de la police judiciaire de Marseille.

Arrêtés lundi et mis en examen pour proxénétisme aggravé, trois d'entre eux ont été placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire. Une femme, qui a été interpellée avec eux, a été remise en liberté sans poursuite à ce stade.

"Depuis trois à quatre ans, on voit des délinquants multi-cartes dans les cités qu'on voyait pour des vols, du recel, qui se mettent au proxénétisme ?", tente d'analyser cette source.

Ils sont soupçonnés d'avoir, depuis 2017, mis en place un réseau allant de la gestion des photos des prostituées aux annonces sur des sites spécialisés ou grand public. Une "standardiste" prenait les rendez-vous pour organiser des passes dans des hôtels ou des locations ponctuelles et ils assuraient "la sécurité" des jeunes femmes qui se prostituaient de Marseille à Nice mais aussi à Rennes, Strasbourg ou Bordeaux.

L'enquête, menée par la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) de la Direction zonale de la police judiciaire (DZPJ) de Marseille, a permis d'identifier au moins 12 femmes, de 20 à 30 ans, infirmière, étudiante en décrochage, "des filles égarées, en rupture familiale ou à la recherche d'argent" qui ont été "recrutées" dans des bars à chicha, des discothèques, selon la source policière.

alh-san/est/pb

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APR 2

Ardennes: fin de nouvelles recherches du corps d'Estelle Mouzin, victime présumée de Fourniret #

4/2/2021, 3:36 PM
Charleville-Mézières, FRA

Les enquêteurs ont conclu vendredi une nouvelle opération qu'ils menaient dans les Ardennes pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, que Michel Fourniret a reconnu avoir tuée, a indiqué une source proche du dossier, sans annonce de résultats dans l'immédiat.

Sur les lieux depuis lundi, les enquêteurs sont partis et l'opération est finie, a indiqué cette source. Un journaliste de l'AFP avait constaté plus tôt leur départ d'un site où il s'étaient rendus dans la matinée en lisière de forêt aux abords du village de Rumel, et la levée du dispositif de gendarmerie qui en barrait l'accès.

Le village de Rumel se situe à 4 km de Ville-sur-Lumes, où, selon Monique Olivier, son ex-époux avait, dans une maison appartenant à sa soeur, séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, disparue à 9 ans le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes (Seine-et-Marne).

Le convoi transportant notamment la juge d'instruction Sabine Kheris avait gagné ce site, exploré pour la première fois, après une longue audition la veille de l'ex-épouse du tueur en série, Monique Olivier, à la gendarmerie de Charleville-Mézières.

Extraite de sa prison mercredi pour être conduite sur place, Monique Olivier y avait été reconduite vendredi, selon l'avocat du père de la fillette, Me Didier Seban.

"Monique Olivier s'explique, elle donne des précisions, on avance pas à pas, pour comprendre ce qui s'est passé après l'enlèvement d'Estelle, et donc on espère que ces précisions seront suffisantes pour pouvoir ensuite aller chercher le corps", avait-il déclaré jeudi soir, avant lui aussi de repartir de la région.

"On a aujourd'hui (...) la vérité de Monique Olivier sur ce qui est arrivé à Estelle", avait-il avancé, exprimant l'espoir "que ce travail énorme des enquêteurs, de la juge d'instruction, ces demandes réitérées depuis plus de quinze ans vont nous permettre de connaître à la fois cette terrible vérité et surtout d'avoir les indications nécessaires" pour trouver le corps de l'enfant.

"De nouvelles fouilles auront lieu, jusqu'à ce que nous ayons pu retrouver Estelle. Maintenant quand, à quel moment, cela dépend du degré de précision des indications", avait-il conclu.

Entre lundi et mercredi, les enquêteurs ont mené des fouilles dans une zone marécageuse, située juste à côté de Rumel sur la commune d'Issancourt, où une pelleteuse restait vendredi à l'arrêt.

Plusieurs opérations de fouilles ont déjà été menées dans la région ces derniers mois, mais sans percée, notamment en octobre en présence du septuagénaire tueur en série, dont l'état de santé s'est entretemps dégradé.

chd-pb-eva-sm-cab/rl/caz

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APR 2

France: plainte après le décès d'une femme ayant reçu le vaccin AstraZeneca #

4/2/2021, 3:12 PM
Toulouse, FRA

La famille d'une femme de 38 ans, décédée d'une thrombose après avoir reçu une première dose du vaccin AstraZeneca, a déposé vendredi une plainte contre X auprès du parquet de Toulouse (Sud-Ouest), dans le but "d'obtenir une enquête", a indiqué son avocat à l'AFP.

"C'est une plainte contre X, car on n'a aucun élément contre une personne dénommée, pour homicide involontaire", a souligné Me Étienne Boittin. Cette qualification peut "évoluer au gré des éléments du dossier", a-t-il précisé.

La famille de cette assistante sociale "n'est pas dans une démarche de revendication ou de recherche de responsabilités, elle veut simplement des explications, éclaircissements sur ce qui s'est passé", a-t-il ajouté.

La trentenaire s'était fait vacciner à la mi-mars - dans le cadre de son activité professionnelle dans un institut médico-éducatif avec des personnes handicapées - et ne souffrait pas de problème de santé particulier, selon Me Boittin.

Son état de santé s'est dégradé peu de temps après sa vaccination, nécessitant une hospitalisation à l'hôpital de Toulouse. Elle est décédée le 29 mars d'une thrombose au cerveau.

"L'objectif de cette plainte est d'obtenir des investigations complémentaires, notamment une autopsie dans un cadre médico-légal, avec des éléments nous permettant de savoir si ce vaccin a pu avoir un rôle causal dans la survenance du décès", a affirmé l'avocat de la famille.

Il défend également la famille d'un étudiant en médecine à Nantes (Ouest), mort subitement chez lui d'une thrombose le 18 mars, quelques jours après une injection du vaccin AstraZeneca. Dans son cas, le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire.

L'Agence française du médicament a confirmé le 26 mars l'existence d'un risque "rare" de thrombose atypique associé au vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca, après la survenue de nouveaux cas en France, tout en soulignant que la balance bénéfice/risque restait "favorable".

Le vaccin développé par le laboratoire suédo-britannique et l'université d'Oxford avait été suspendu le 15 mars par plusieurs pays européens, après le signalement de cas de caillots sanguins, parfois mortels.

La France a levé la suspension le 19 mars, après un avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA) le jugeant "sûr et efficace".

mer/cpy/bma/fio

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APR 2

AstraZeneca: plainte contre X à Toulouse, après le décès d'une femme de 38 ans #

4/2/2021, 2:58 PM
Toulouse, FRA

La famille d'une femme de 38 ans, décédée d'une thrombose après avoir reçu une première dose du vaccin AstraZeneca, a déposé vendredi une plainte contre X auprès du parquet de Toulouse, dans le but "d'obtenir une enquête", a indiqué son avocat à l'AFP.

"C'est une plainte contre X, car on n'a aucun élément contre une personne dénommée, pour homicide involontaire", a souligné Me Étienne Boittin. Cette qualification peut "évoluer au gré des éléments du dossier", a-t-il précisé.

La famille de cette assistante sociale "n'est pas dans une démarche de revendication ou de recherche de responsabilités, elle veut simplement des explications, éclaircissements sur ce qui s'est passé", a-t-il ajouté.

La trentenaire s'était fait vacciner à la mi-mars - dans le cadre de son activité professionnelle dans un institut médico-éducatif (IME) avec des personnes handicapées - et ne souffrait pas de problème de santé particulier, selon Me Boittin.

Son état de santé s'est dégradé peu de temps après sa vaccination, nécessitant une hospitalisation au CHU de Toulouse. Elle est décédée le 29 mars d'une thrombose au cerveau.

"L'objectif de cette plainte est d'obtenir des investigations complémentaires, notamment une autopsie dans un cadre médico-légal, avec des éléments nous permettant de savoir si ce vaccin a pu avoir un rôle causal dans la survenance du décès", a affirmé l'avocat de la famille.

Il défend également la famille d'un étudiant en médecine nantais, mort subitement chez lui d'une thrombose le 18 mars, quelques jours après une injection du vaccin AstraZeneca. Dans son cas, le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire.

L'Agence du médicament (ANSM) a confirmé le 26 mars l'existence d'un risque "rare" de thrombose atypique associé au vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca, après la survenue de nouveaux cas en France, tout en soulignant que la balance bénéfice/risque restait "favorable".

Le vaccin développé par le laboratoire suédo-britannique et l'université d'Oxford avait été suspendu le 15 mars par plusieurs pays européens, après le signalement de cas de caillots sanguins, parfois mortels.

La France a levé la suspension le 19 mars, après un avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA) le jugeant "sûr et efficace".

mer/cpy/bma

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APR 2

Fraudes présumées aux aides agricoles: nouvelle enquête en Haute-Corse #

4/2/2021, 2:45 PM
Ajaccio, FRA

Un contrôle antifraude de deux exploitations agricoles à Albertacce (Haute-Corse) a conduit à l'ouverture d'une enquête préliminaire pour des fraudes présumées aux aides agricoles, le couple d'éleveurs étant suspecté de déclarer deux exploitations au lieu d'une, a-t-on appris de sources concordantes.

Ce contrôle, qui a mobilisé depuis mardi l'ensemble des services de l'Etat, a été effectué dans le cadre du Comité opérationnel départemental anti-fraude (Codaf) co-présidé par le préfet de Haute-Corse et le procureur de Bastia.

"Je vous confirme qu'un contrôle Codaf a eu lieu et qu'une enquête préliminaire a été ouverte à la suite de ce contrôle sur d'éventuelles fraudes aux aides agricoles. Les investigations sont en cours et sont conduites par la section de recherche de la gendarmerie de Corse", a indiqué à l'AFP Arnaud Viornery, procureur de la République de Bastia.

"On a constaté qu'il y avait une seule exploitation avec un seul cheptel avec un nombre de têtes qui correspond grosso modo à un cheptel et pas aux deux déclarés", a expliqué une source proche du dossier.

Le procureur a confirmé que "toutes les bêtes déclarées n'(avaie)nt pas été présentées".

Selon le système de déclaration en ligne, Telepac qui répertorie les aides agricoles touchées par les exploitants, ce couple a touché pour la période 2018-2019 58.300 euros et 71.270 euros d'aides agricoles soit un total de près de 130.000 euros. Pour la période 2017-2018, ils ont touché 63.914 et 113.686 euros, soit un total de 177.600 euros.

Dans un communiqué, la FDSEA de Haute-Corse, branche départementale du principal syndicat agricole du pays, a "condamné l'opération de gendarmerie".

"Si les contrôles sont nécessaires à la justification de toute aide publique, il est tout autant nécessaire que ces contrôles soient adaptés aux types d'exploitations" souligne le syndicat jugeant "insupportable que les gendarmes se substituent aux contrôleurs civils pour vérifier la présence d'animaux".

"Comment présenter des animaux tout de suite quand il faut règlementairement 48 heures pour les rassembler", s'interroge-t-il, assurant son soutien à "cette famille d'agriculteurs du Niolu, travailleurs irréprochables (qui) tiennent à bout de bras une région de l'intérieur pour faire croire qu'elle est encore vivante".

La FDSEA, dont l'ex-directeur et l'actuel président sont visés par des enquêtes pour soupçons d'escroquerie aux aides européennes, s'est également dite "prête à toute action syndicale pour que les agressions répétées à notre communauté cessent définitivement".

mc/san/bow

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APR 2

Aux assises de Seine-Saint-Denis, l'homme qui ne voulait pas mourir devant son fils #

4/2/2021, 2:36 PM
Bobigny, FRA

Les pneus glissent sur la moquette, le micro est descendu à hauteur d'enfant. Droit dans son fauteuil roulant, Jimmy C. a raconté vendredi à la cour d'assises de Seine-Saint-Denis la tentative d'assassinat commandité par son ex-compagne, un piège dont il a réchappé vivant mais paraplégique.

Ce samedi 26 août 2017, Amandine S., alors âgée de 30 ans, propose à son ancien conjoint d'aller dîner au restaurant puis de se promener dans la forêt de Bondy voisine avec leur fils de trois ans. Après une relation tumultueuse, le couple s'était séparé avant même la naissance du garçon.

Ce soir fatidique, "je devais aller voir un match de foot chez un ami mais je voulais quand même passer du temps avec mon fils, donc j'ai accepté" l'offre d'Amandine, explique Jimmy, quadragénaire costaud au crâne rasé.

À ce moment-là, il ne sait pas encore qu'il met le pied dans un guet-apens destiné à l'éliminer et qui vaut aujourd'hui à son ex-compagne et six autres personnes - proches, intermédiaires et exécutant - de comparaître devant la cour d'assises à Bobigny jusqu'au 16 avril.

Après un dîner au Courtepaille de Livry-Gargan - "je me demandais pourquoi Livry, car il y en a un à Noisy-le-Grand, près de là où j'habite" -, Amandine prend le volant de la voiture et conduit jusqu'à un cul-de-sac en forêt de Bondy. L'enfant est installé dans une poussette, le trio s'enfonce dans le bois.

Très vite, ils arrivent face à une clôture de chantier bloquant l'accès à une allée en rénovation. Jimmy propose d'aller à droite ou à gauche, pour rester sur les chemins éclairés. Mais Amandine insiste pour qu'ils contournent la barrière et continuent tout droit.

Sur ce chemin plongé dans le noir, un lieu "glauque" selon un enquêteur, Jimmy aperçoit une petite lumière qu'il prend pour celle d'un vélo. Il n'y prête pas particulièrement attention mais, quand ils arrivent à sa hauteur, il réalise qu'un homme lui fait face.

"Il m'a dit +désolé+ et il m'a tiré dessus." Jimmy prend la balle dans le thorax.

Après l'avoir frappé, le tireur s'enfuit. Agonisant, ne parvenant pas à se relever, Jimmy demande à Amandine d'appeler les secours et de mettre leur fils à l'abri, au cas où l'agresseur reviendrait.

"Mon fils était dans la poussette à gauche. Il se soulevait de sa poussette et il appelait +papa, papa+. Je lui répondais en gémissant, j'avais du mal à parler. Je savais que c'était dur mais je ne voulais pas mourir devant lui."

Il s'empare d'une pierre et la presse contre sa plaie en attendant les secours. Les pompiers finissent par arriver et le prennent en charge.

- "Et après ?" demande la présidente.

- "Après, je ne me rappelle plus. J'ai fait trois jours de coma."

Dans le box vitré, les accusés restent prostrés à l'écoute de son récit. Ils ne jettent pas un regard en direction de la victime témoignant à la barre, ses affaires rangées dans un sac à dos pendu aux poignées de son fauteuil roulant.

Devant les enquêteurs, Amandine a reconnu avoir élaboré un plan macabre destiné à éliminer son ex-concubin et avoir pour cela embauché, via des intermédiaires, un tueur à gages pour la somme de 10.000 euros. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

La cour se penchera la semaine prochaine sur les motivations des accusés. La défense de la principale protagoniste argue de violences conjugales et d'une "emprise" de Jimmy sur Amandine pour expliquer cette embuscade.

"C'est pas une vie, le fauteuil, soupire Jimmy. Eux ils vont avoir leur peine mais moi j'ai déjà pris perpète. La seule bonne chose, c'est que j'ai récupéré mon fils."

amd/sab/pga/vk

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APR 2

L'avocat de Jean-Noël Guérini plaide la prescription ou la relaxe #

4/2/2021, 2:06 PM
Marseille, FRA

"Si la prise illégale d'intérêt était retenue, ce ne serait qu'au bénéfice d'une affinité fraternelle et sans preuve" : l'avocat de Jean-Noël Guérini a plaidé vendredi à Marseille la prescription ou la relaxe de son client accusé d'avoir favorisé les affaires de son frère.

"Vous prononcerez la prescription des faits parce qu'elle est acquise. Mais si vous ne le faisiez pas, vous prononcerez la relaxe parce qu'aucune preuve n'a été apportée. La suspicion, ça suffit!", a lancé l'ancien bâtonnier Dominique Mattei en conclusion d'une vibrante plaidoirie d'une heure et demie.

Alors président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini est accusé d'avoir préempté un terrain à La Ciotat sous le prétexte d'y sauvegarder une plante rare, le liseron duveteux, puis de l'avoir revendu à la communauté d'agglomération Garlaban Huveaune Sainte-Baume (GHB) pour favoriser son frère qui en avait besoin pour l'extension d'une décharge.

Pour ces faits, le parquet a requis mercredi quatre ans de prison dont deux ferme, 70.000 euros d'amende et une privation des droits civils et civiques à l'encontre de l'élu.

Évoquant "un dossier confus, touffu et multidirectionnel", Me Mattei a dénoncé le déroulement de l'enquête menée par le premier juge, Charles Duchaine, "un fauve de la loi" qui, "dans une jungle policière" a cherché à tout prix, à coups "de commissions rogatoires acérées", à prouver que son client s'était "gavé de fonds publics".

Mais après 12 ans d'instruction, "effacées" les charges de "favoritisme", la destruction de preuves, l'"association de malfaiteurs infamante et la suspicion de détournement de fonds publics". il ne subsiste de tout cela "qu'une petite fleur crépusculaire : la prise illégale d'intérêt", a-t-il lancé.

Usant de l'anaphore "je n'aime pas...", l'avocat s'est lancé dans une attaque en règle contre ce qu'il considère être les manquements d'une procédure à charge, menée avec une idée préconçue et sans vraiment rechercher la vérité.

Il a dénoncé "l'opportunisme judiciaire détestable" de parties civiles venues réclamer à l'audience une grosse somme d'argent (plus de 14 millions d'euros), ou encore "la symphonie de la suspicion" des procureurs qui ont requis "des peines disproportionnées" en "confondant indices et preuves".

L'avocat a également pointé l'absence à l'audience de témoins-clefs du dossier qui, selon lui, auraient pu apporter un autre éclairage à l'affaire.

"Le procureur ne s'est pas ému de l'absence d'Eugène Caselli", ancien président de la communauté Marseille Provence Métropole (MPM) ou de Bernard Squarcini, ancien patron du renseignement intérieur, présenté comme "la taupe" qui renseignait Jean-Noël Guérini sur le dossier judiciaire, a-t-il dit.

L'avocat s'est également étonné que les membres de la commission permanente du conseil général, qui ont voté la préemption du terrain en 2004 et sa vente en 2006, n'aient pas été interrogés.

"Ces décisions collégiales n'ont donné lieu qu'à une seule mise en examen : mon client", a-t-il souligné, en s'interrogeant sur le fait qu'on n'ait pas cherché à savoir si M. Guérini avait ou non "fait jouer son influence" lors des votes.

Mais le principal argument brandi par l'avocat concerne la décision de la préfecture des Bouches-du-Rhône qui a permis la vente du terrain en prenant en 2006 une déclaration d'utilité publique (DUP) qui a levé le gel pour 10 ans de la parcelle, lié à sa préemption pour un motif environnemental.

Mon client est aujourd'hui "poursuivi parce qu'il a suivi une DUP prise par un préfet (Christian Frémont, décédé en 2014) qui n'a jamais été auditionné", a souligné l'avocat, en ironisant sur le fait que l'accusation devait sans doute considérer que "les services de la préfecture étaient corrompus".

Quant à la prescription des faits (trois ans avant l'ouverture de l'enquête en février 2009), elle ne fait pas de doute pour l'avocat, selon qui le juge Duchaine considérait que l'intention coupable de Jean-Noël Guérini était inscrite dans la délibération de préemption de novembre 2004.

Or, la justice a quant à elle pris en référence la seconde délibération sur la vente du terrain de juin 2006, qui, elle, n'est pas prescrite.

Le procès, au cours duquel 12 prévenus sont jugés, doit se terminer mercredi avec la défense d'Alexandre Guérini. Le jugement sera ensuite mis en délibéré.

pr/mdm/bma

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APR 2

Procès Bouaké : les Français n'avaient "pas l'ordre d'arrêter les pilotes", selon le commandant #

4/2/2021, 1:22 PM
Paris, FRA

Les soldats français n'ont pas arrêté les pilotes qui venaient de bombarder un de leurs camps en 2004 en Côte d'Ivoire car ils n'en avaient pas reçu l'ordre et que ce n'était pas la priorité à l'époque, a déclaré vendredi leur commandant sur place.

Trois pilotes biélorusse et ivoiriens accusés d'avoir mené pour l'armée ivoirienne ce bombardement qui a tué neuf soldats français et blessé une quarantaine d'autres à Bouaké sont jugés depuis lundi en leur absence devant la cour d'assises de Paris.

Entendu vendredi, le commandant des forces françaises à Bouaké à l'époque, le général Patrick Destremau, a expliqué avoir reçu l'ordre de détruire les chasseurs qui avaient bombardé le camp, ce qui a été fait rapidement, mais pas d'arrêter les pilotes.

Le bombardement surprise de l'armée ivoirienne sur la force de paix française, chargée par l'ONU d'éviter un embrasement avec les rebelles du Nord, a fait sortir l'armée française "de sa mission" de paix, et la France a en représailles pris une décision, détruire l'aviation ivoirienne pour protéger ses forces d'autres bombardements éventuels, a-t-il expliqué à la barre.

"Donc nous sommes dans le cadre du combat, il n'y a pas de responsabilité individuelle" et de recherche ou ordre d'arrestation des pilotes, a souligné le général Destremau. Sur le moment, les interpeller n'a "pas de sens", car "la mission est de protéger nos forces".

A l'époque, "personne n'a l'idée qu'on puisse se trouver comme aujourd'hui", plus de 15 ans après, "dans un cadre juridique", a-t-il ajouté.

Juste après avoir bombardé le camp français, les chasseurs ivoiriens ont atterri à l'aéroport proche de Yamoussoukro, utilisé par l'armée ivoirienne mais aussi par les forces françaises, qui auraient pu alors tenter de les interpeller.

Mais aucun ordre n'est venu, a confirmé devant la cour le chef du détachement français sur place à l'époque, le capitaine Franck Bellamy.

"Si on m'avait donné l'ordre d'appréhender les pilotes, bien entendu je ne me serais même pas posé la question", a-t-il ajouté, en précisant qu'il n'était, au moment où les avions ont atterri, pas au courant que ces chasseurs venaient de bombarder un camp français.

Mais "on était là en force d'interposition" et "il n'y avait pas d'ordres clairs", a-t-il regretté.

La cour a également évoqué la question des "boîtes noires", ces enregistreurs de vols qui, si les deux chasseurs ivoiriens en étaient pourvus, auraient pu permettre d'en savoir plus sur les causes toujours obscures de ce bombardement.

Les Français auraient pu tenter de les récupérer sur le tarmac de Yamoussoukro mais le général Destremau a déclaré n'avoir "jamais reçu l'ordre" de le faire, soulignant que la priorité était alors d'éviter de nouvelles attaques et de protéger les ressortissants français et européens menacés par les manifestations à Abidjan.

Personnes n'a depuis mis au jour ces boîtes noires, ou même confirmé leur existence.

Jeudi à la barre, la femme d'un soldat français mort dans le bombardement avait affirmé, à la surprise générale, qu'en 2006, la femme du général Destremau, dont il est aujourd'hui divorcé, lui avait confié que son mari "avait les boîtes noires" des chasseurs.

"Ce qui s'est dit à ce moment-là, je ne sais pas", a juste déclaré le général Destremau, ému et visiblement touché qu'on puisse suggérer qu'il aurait pu cacher des choses dans cette affaire.

Jugés pour assassinats, les trois pilotes accusés encourent la réclusion criminelle à perpétuité. Le procès se poursuit jusqu'au 16 avril.

emd/lbx/caz

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APR 2

Enquête sur les Chemins de fer de la Corse, soupçonnés de "détournement de fonds publics" #

4/2/2021, 1:17 PM
Ajaccio, FRA

Après un rapport accablant sur la gestion par la collectivité de Corse des chemins de fer de l'île (CFC), la chambre régionale des comptes a saisi la justice sur des soupçons de "détournement de fonds publics", a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Elle applique ainsi l'article 40 du code de procédure pénale qui impose à toute autorité ayant connaissance d'un crime ou d'un délit de le signaler à la justice, a indiqué une source proche du dossier.

Contacté par l'AFP, le procureur de la République de Bastia, Arnaud Viornery a confirmé "qu'un article 40 a été adressé au parquet de Bastia qui s'est dessaisi au profit de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille".

Dans son rapport couvrant trois mandatures entre 2010 et 2020 et consulté par l'AFP fin février, la chambre régionale des comptes épinglait la gestion du réseau ferroviaire de l'île par la collectivité de Corse, dénonçant notamment un coût du train corse "six fois supérieur" à la voiture, une productivité insuffisante et des charges excessives.

L'exploitation des chemins de fer de Corse (CFC) a été confiée en 2011 à une société d'économie mixte locale (Seml), via une délégation de service public (DSP) "à la durée injustifiée" avec "une omniprésence de la collectivité", actionnaire majoritaire à 65%, dont le pilotage "ressort insuffisant et coûteux", soulignait la chambre.

"Le coût d'exploitation au voyageur-kilomètre est près de six fois supérieur à celui d'une voiture et trois fois celui des Trains express régionaux" (TER), notait également la cour. Elle ajoutait que "les charges de personnel", qui sont passées de 13,5 millions d'euros en 2010 à 18,4 millions en 2019, "tir(ai)ent le coût d'exploitation".

Dans un courrier daté du 3 février et consulté par l'AFP, Gilles Simeoni, le président autonomiste du conseil exécutif de la Collectivité, avait répondu à la CRC en critiquant ce rapport, dont "nombre de conclusions" sont "contestables" sur la forme et le fond.

mc/san/bow

DSP GROUP

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APR 2

Seine-Saint-Denis: deux adolescents en garde à vue après une rixe qui a fait un blessé grave #

4/2/2021, 12:57 PM
Bobigny, FRA

Deux adolescents de 15 et 16 ans ont été placés en garde à vue vendredi matin, soupçonnés d'être impliqués dans une rixe où un jeune a été gravement blessé jeudi à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris auprès du parquet de Bobigny.

La victime, âgée de 16 ans, est sortie du coma et ses jours ne sont plus en danger, a précisé le parquet.

Jeudi, en fin d'après-midi, elle avait dû être héliportée vers un hôpital après avoir été blessée par un "objet contondant" lors d'un affrontement "entre bandes", selon une source policière.

"C'est une bagarre à la sortie du lycée", avait précisé jeudi soir à l'AFP le maire (DVG) Olivier Klein, qui avait ajouté que le blessé était conscient au moment de son transport par le Samu.

"il y a eu ces derniers jours des tensions à l'intérieur et à l'extérieur du lycée avec des phénomènes de groupes de jeunes", avait-il témoigné.

Ces dernières semaines, l'Île-de-France a été secouée par plusieurs rixes entre mineurs d'une extrême violence, dont deux mortelles en Essonne, qui ont mis un nouveau coup de projecteur sur le phénomène récurrent des rivalités entre bandes de jeunes.

sab/pga/or

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APR 2

Tag sur le domicile du député LREM Houlié, corapporteur sur le "séparatisme" #

4/2/2021, 12:40 PM
Poitiers, FRA

Un tag menaçant, "Mort aux porcs", a été inscrit dans la nuit de jeudi à vendredi sur la façade du domicile à Poitiers du député LREM Sacha Houlié, corapporteur du projet de loi dit "séparatisme", a-t-il annoncé, prévoyant de porter plainte.

"Même à mon domicile, vos méthodes de fachistes ne m'impressionnent pas", a déclaré ce député de la Vienne sur son compte Twitter, avec la photo de l'inscription à la peinture noire, sur la façade de son domicile.

Plusieurs "tags à caractère anarchiste" ont été faits dans la nuit dans la même rue, a par ailleurs indiqué Sacha Houlié à l'AFP mais celui sur sa façade, juste au-dessus de sa boîte aux lettres, le vise particulièrement, a-t-il estimé. il prévoit de porter plainte.

Plusieurs de ses collègues parlementaires, notamment le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand et la ministre chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa, ont tweeté leur soutien au député.

M. Houlié est corapporteur du projet de loi "confortant le respect des principes de la République", voulu par Emmanuel Macron pour lutter contre le "séparatisme". En avril 2018, sa permanence de député avait été vandalisée, dans une vague de tags menaçants, hostiles au gouvernement, aux élus ou à la police, à travers Poitiers.

wig-pbl/bow

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APR 2

Ardennes: Poursuite des recherches pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, victime présumée de Fourniret #

4/2/2021, 12:33 PM
Charleville-Mézières, FRA

Les enquêteurs poursuivaient vendredi dans les Ardennes leurs recherches du corps d'Estelle Mouzin, que Michel Fourniret a reconnu avoir tuée, après une longue audition la veille de l'ex-épouse du tueur en série, Monique Olivier, pour tenter de dégager de nouvelles pistes.

Le convoi transportant notamment la juge d'instruction Sabine Kheris s'est rendu dans la matinée en lisière de forêt aux abords du village de Rumel, un site jusque là non fouillé, dont l'abord a été barré par la gendarmerie, a constaté un journaliste de l'AFP.

Une fourgonnette de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie nationale était toujours sur place en début d'après-midi.

Le village se situe à 4 kms de Ville-sur-Lumes, où, selon Monique Olivier, son ex-époux avait, dans une maison appartenant à sa soeur, séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, disparue à 9 ans le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes (Seine-et-Marne).

La veille, Monique Olivier, extraite de sa prison mercredi pour être conduite sur place, avait été auditionnée jusque tard dans la soirée à la gendarmerie de Charleville-Mézières. Elle avait quitté les lieux vendredi, selon l'avocat du père de la fillette, Me Didier Seban.

"Monique Olivier s'explique, elle donne des précisions, on avance pas à pas, pour comprendre ce qui s'est passé après l'enlèvement d'Estelle, et donc on espère que ces précisions seront suffisantes pour pouvoir ensuite aller chercher le corps", avait-il déclaré jeudi soir, avant lui aussi de repartir de la région.

"On a aujourd'hui (...) la vérité de Monique Olivier sur ce qui est arrivé à Estelle", avait-il avancé, exprimant l'espoir "que ce travail énorme des enquêteurs, de la juge d'instruction, ces demandes réitérées depuis plus de quinze ans vont nous permettre de connaitre à la fois cette terrible vérité et surtout d'avoir les indications nécessaires" pour trouver le corps de l'enfant.

"De nouvelles fouilles auront lieu, jusqu'à ce que nous ayons pu retrouver Estelle. Maintenant quand, à quel moment, cela dépend du degré de précision des indications", avait-il conclu.

Entre lundi et mercredi, les enquêteurs ont mené des fouilles dans une zone marécageuse, située juste à côté de Rumel sur la commune d'Issancourt, où une pelleteuse restait vendredi à l'arrêt.

Plusieurs opérations de fouilles ont déjà été menées dans la région ces derniers mois, mais sans percée, notamment en octobre en présence du septuagénaire tueur en série, dont l'état de santé s'est entretemps dégradé.

chd-pb-eva-cab/rl/caz

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APR 2

Procès Bouaké : les Français n'avaient "pas l'ordre d'arrêter les pilotes", selon le commandant #

4/2/2021, 12:19 PM
Paris, FRA

Les soldats français n'ont pas arrêté les pilotes qui venaient de bombarder un de leurs camps en 2004 en Côte d'Ivoire car ils n'en ont pas reçu l'ordre et que ce n'était pas la priorité à l'époque, a déclaré vendredi leur commandant sur place.

Trois pilotes biélorusse et ivoiriens accusés d'avoir mené pour l'armée ivoirienne ce bombardement qui a tué neuf soldats français et blessé une quarantaine d'autres à Bouaké sont jugés depuis lundi en leur absence devant la cour d'assises de Paris.

Entendu vendredi, le commandant des forces françaises à Bouaké à l'époque, le général Patrick Destremau, a expliqué avoir reçu l'ordre de détruire les chasseurs qui avaient bombardé le camp, ce qui a été fait rapidement, mais pas d'arrêter les pilotes.

Le bombardement surprise de l'armée ivoirienne sur la force de paix française, chargée par l'ONU d'éviter un embrasement avec les rebelles du Nord, a fait sortir l'armée française "de sa mission" de paix, et la France a en représailles pris une décision, détruire l'aviation ivoirienne pour protéger ses forces d'autres bombardements éventuels, a-t-il expliqué à la barre.

"Donc nous sommes dans le cadre du combat, il n'y a pas de responsabilité individuelle" et de recherche ou ordre d'arrestation des pilotes, a-t-il souligné. Sur le moment, les interpeller n'a "pas de sens", car "la mission est de protéger nos forces".

Sur le moment "personne n'a l'idée qu'on puisse se trouver comme aujourd'hui", plus de 15 ans après, "dans un cadre juridique", a-t-il indiqué.

Juste après avoir bombardé le camp français, les chasseurs ivoiriens ont atterri à l'aéroport proche de Yamoussoukro, utilisé par l'armée ivoirienne mais aussi par les forces françaises, qui auraient pu alors tenter de les interpeller.

Mais aucun ordre n'est venu, a confirmé devant la cour le chef du détachement français sur place à l'époque, le capitaine Franck Bellamy.

"Si on m'avait donné l'ordre d'appréhender les pilotes, bien entendu je ne me serais même pas posé la question", a-t-il ajouté, en précisant qu'il n'était, au moment où ils ont atterri, pas au courant que ces chasseurs venaient de bombarder un camp français.

Jugés pour assassinats, les trois pilotes accusés encourent la réclusion criminelle à perpétuité. Le procès se poursuit jusqu'au 16 avril.

emd/mep/bow

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APR 2

Meurtre de Magali Blandin: la mère du mari reste en prison #

4/2/2021, 11:44 AM
Rennes, FRA

Monique Gaillard, 72 ans, mise en examen pour complicité de meurtre de sa belle-fille Magali Blandin, que son fils Jérôme a avoué avoir tuée à coups de batte de baseball, reste en détention, a annoncé vendredi la cour d'appel de Rennes.

La chambre de l'instruction a refusé la libération de cette exploitante agricole à la retraite mise en examen pour "complicité de tentative de meurtre par conjoint" pour un premier projet criminel fin 2020 visant Magali Blandin, mère de famille de 42 ans, et "complicité de meurtre par conjoint".

Elle avait été placée en détention provisoire le 21 mars, de même que son mari Jean Gaillard.

"C'est une première décision que nous devons accepter. Nous allons nous pencher sur une information judiciaire qui va, je l'espère, avancer de façon suffisamment soutenue pour que la phase de détention provisoire de Monique Gaillard ne s'éternise pas, car sa place n'est pas dans une maison d'arrêt", a déclaré à l'AFP son avocate Me Gwendoline Ténier.

La chambre de l'instruction a également ordonné le maintien en détention de Zaza P., le voisin géorgien du mari, mis en examen pour "tentative d'extorsion en bande organisée" et "destruction d'objet concernant un crime pour faire obstacle à la manifestation de la vérité", à savoir la voiture ayant servi à transporter le corps.

A l'audience jeudi, Monique Gaillard s'était effondrée en larmes. Les débats ont porté sur l'existence d'indices graves et concordants, le risque de déperdition de preuves et de concertation frauduleuse.

La justice reproche notamment aux parents d'avoir fourni un alibi à leur fils en se rendant à son domicile et en utilisant son téléphone et son ordinateur pendant qu'il commettait son crime.

"A ce moment-là, Monique Gaillard était en train de faire ses courses, comme l'atteste un ticket de caisse", souligne Me Ténier. "elle n'est pas allée au domicile de son fils et Jérôme Gaillard a déclaré avoir demandé à son père de lui rendre service sans lui en expliquer les raisons", a-t-elle ajouté.

Pour Me William Pineau, avocat de la famille Blandin, Monique Gaillard a "oublié qu'elle est une grand-mère qui aurait dû protéger ses petits-enfants". Comme son mari, "elle est dans le même processus" de fourniture d'alibi pendant "l'exécution du projet criminel", a-t-il ajouté.

Devant les enquêteurs, les beaux-parents ont reconnu avoir eu connaissance des intentions de leur fils à la période de Noël. "Je ne sais pas quelle crédibilité accorder aux informations données par Jérôme Gaillard à cette occasion, et si les parents ont vraiment eu l'impression d'une information sérieuse qui était les prémices d'un passage à l'acte", a réagi Me Ténier.

Quelques semaines auparavant, ils avaient versé 50.000 euros à leur fils pour financer son divorce et l'aider à faire face aux difficultés financières. Mais selon son avocate, Monique Gaillard ignorait que cet argent serait utilisé à des fins criminelles. "Les parents n'ont compris ce qui s'était passé que le 2 mars, lorsqu'ils ont reçu une lettre de menaces des Géorgiens", ajoute-t-elle.

Me Ténier a toutefois reconnu que sa cliente avait d'abord menti. "elle évoque un fils manipulateur, elle est prise entre la crainte qu'il pourrait susciter chez elle et son instinct maternel heurté par le suicide d'un fils dans un contexte similaire", plaide-t-elle.

hdu/aag/or

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APR 2

Val-d'Oise : appel à témoins pour identifier une femme retrouvée égorgée dans un bois #

4/2/2021, 11:40 AM
Pontoise, FRA

Les policiers en charge de l'enquête sur le meurtre d'une jeune femme retrouvée égorgée mercredi dans un bois d'Arnouville (Val-d'Oise) ont lancé un appel à témoins afin d'établir son identité, a indiqué vendredi le parquet de Pontoise dans un communiqué.

Mercredi, en début d'après-midi, une promeneuse avait découvert le cadavre de cette femme, au pied d'un arbre, dans un site relativement fréquenté situé dans une zone agricole à 500 mètres des habitations.

Il s'agit "du corps d'une femme pouvant être de type indo-pakistanais, 20-30 ans, 1,60 m, corpulence forte, cheveux noirs mi-longs, vêtue d'une robe noire plissée, d'une fine ceinture marron et de baskets roses", décrit le procureur, Eric Corbaux.

"Elle était porteuse d'une poche de stomie au niveau du ventre suite à une opération du système digestif", précise-t-il.

Toute personne pouvant permettre aux enquêteurs d'identifier la victime peut appeler le 0 800 33 60 98.

"Les examens médico-légaux ainsi que l'autopsie ont déterminé que la victime a été frappée à la gorge avec une arme tranchante", et n'ont mis en évidence aucune traces de violences sexuelles, ajoute le communiqué du parquet.

Le SRPJ de Versailles a été saisi de l'enquête.

sab/amd/mep/caz

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APR 2

France: trois personnes dont un artiste bélarusse interpellées devant l'Élysée avec un tissu enflammé #

4/2/2021, 11:24 AM
Paris, FRA

Trois personnes, dont un artiste bélarusse qui détenait une bouteille avec un tissu préalablement enflammé sur lui, ont été interpellées devant la présidence de la République en France, puis placées en garde à vue jeudi, pour une action présentée comme politico-artistique, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Les trois personnes ont été placées en garde à vue pour "violences volontaires avec arme", a précisé à l'AFP le parquet de Paris, confirmant une information des journaux Le Point et Le Figaro.

Selon les premiers éléments de l'enquête dévoilés par le ministère public, "un homme s'est présenté jeudi soir devant l'Élysée en tenant à la main une bouteille contenant un liquide (identifié comme n'étant pas un hydrocarbure) et une pièce de tissu préalablement enflammée."

"Devant la présence policière, il a jeté sa bouteille en direction du sol", a précisé la même source.

Selon une source proche du dossier, il s'agit d'un Bélarusse de 33 ans.

Le Point indique qu'il s'agit de l'artiste Alexei Kuzmich.

Sur son compte Instagram, l'artiste assure dans une publication intitulée "Lettre à Macron. Président. France" être venu "accomplir une révolution", dans un pays qui "fraie aujourd'hui avec le fascisme".

L'artiste compare le président français à Alexandre Loukachenko, qui fait l'objet d'un grand mouvement de contestation depuis 2020 qu'il tente d'affaiblir par des arrestations massives, des violences ayant fait au moins quatre morts et de lourdes peines de prison qui continuent de tomber.

Les deux autres personnes, un homme et une femme, également en garde à vue, "prenaient des photographies et des vidéos de la scène", a précisé le parquet de Paris.

L'homme prenant des photographies a été admis à l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, a ajouté le parquet.

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.

alh-mk-gd/pga/vk/dlm

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APR 2

France: trois personnes dont un artiste biélorusse interpellées devant l'Élysée avec un tissu enflammé #

4/2/2021, 11:14 AM
Paris, FRA

Trois personnes, dont un artiste biélorusse qui détenait une bouteille avec un tissu préalablement enflammé sur lui, ont été interpellées devant la présidence de la République en France, puis placées en garde à vue jeudi, pour une action présentée comme politico-artistique, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Les trois personnes ont été placées en garde à vue pour "violences volontaires avec arme", a précisé à l'AFP le parquet de Paris, confirmant une information des journaux Le Point et Le Figaro.

Selon les premiers éléments de l'enquête dévoilés par le ministère public, "un homme s'est présenté jeudi soir devant l'Élysée en tenant à la main une bouteille contenant un liquide (identifié comme n'étant pas un hydrocarbure) et une pièce de tissu préalablement enflammée."

"Devant la présence policière, il a jeté sa bouteille en direction du sol", a précisé la même source.

Selon une source proche du dossier, il s'agit d'un Biélorusse de 33 ans.

Le Point indique qu'il s'agit de l'artiste Alexei Kuzmich.

Sur son compte Instagram, l'artiste assure dans une publication intitulée "Lettre à Macron. Président. France" être venu "accomplir une révolution", dans un pays qui "fraie aujourd'hui avec le fascisme".

L'artiste compare le président français à Alexandre Loukachenko, qui fait l'objet d'un grand mouvement de contestation depuis 2020 qu'il tente d'affaiblir par des arrestations massives, des violences ayant fait au moins quatre morts et de lourdes peines de prison qui continuent de tomber.

Les deux autres personnes, un homme et une femme, également en garde à vue, "prenaient des photographies et des vidéos de la scène", a précisé le parquet de Paris.

L'homme prenant des photographies a été admis à l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, a ajouté le parquet.

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.

alh-mk-gd/pga/vk/dlm

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APR 2

Trois personnes dont un artiste biélorusse interpellées devant l'Élysée avec un tissu enflammé #

4/2/2021, 11:08 AM
Paris, FRA

Trois personnes, dont un artiste biélorusse qui détenait une bouteille avec un tissu préalablement enflammé sur lui, ont été interpellées devant l'Élysée puis placées en garde à vue jeudi, pour une action présentée comme politico-artistique, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Les trois personnes ont été placées en garde à vue pour "violences volontaires avec arme", a précisé à l'AFP le parquet de Paris, confirmant une information du Point et du Figaro.

Selon les premiers éléments de l'enquête dévoilés par le ministère public, "un homme s'est présenté jeudi soir devant l'Élysée en tenant à la main une bouteille contenant un liquide (identifié comme n'étant pas un hydrocarbure) et une pièce de tissu préalablement enflammée."

"Devant la présence policière, il a jeté sa bouteille en direction du sol", a précisé la même source.

Selon une source proche du dossier, il s'agit d'un Biélorusse de 33 ans.

Le Point indique qu'il s'agit de l'artiste Alexei Kuzmich.

Sur son compte Instagram l'artiste assure dans une publication intitulée "Lettre à Macron. Président. France" être venu "accomplir une révolution", dans un pays qui "fraie aujourd'hui avec le fascisme".

L'artiste compare le président français à Alexandre Loukachenko, qui fait l'objet d'un grand mouvement de contestation depuis 2020 qu'il tente d'affaiblir par des arrestations massives, des violences ayant fait au moins quatre morts et de lourdes peines de prison qui continuent de tomber.

Les deux autres personnes, un homme et une femme, également en garde à vue "prenaient des photographies et des vidéos de la scène", a précisé le parquet de Paris.

L'homme prenant des photographies a été admis à l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P), a ajouté le parquet.

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.

alh-mk-gd/pga/vk

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APR 2

Fête sauvage à Lyon: les organisateurs se rendent à la police #

4/2/2021, 11:03 AM
Lyon, FRA

Deux individus se présentant comme les organisateurs de la fête sauvage qui a réuni 300 personnes mardi sur les quais de la Saône à Lyon ont été placés en garde à vue après s'être rendus à la police, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Lyon.

"Deux frères de 26 et 22 ans sont actuellement entendus par la police pour mise en danger de la vie d'autrui et non respect des mesures édictées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire", a indiqué à l'AFP le procureur de la République Nicolas Jacquet, en précisant que les investigations se poursuivaient pour identifier d'éventuels autres organisateurs.

"Nous avons décidé de nous rendre à l'hôtel de police de Lyon ce vendredi 2 avril suite à l'enquête qui a été ouverte par le procureur de la République. Il est important pour nous d'assumer nos actes et leurs conséquences", affirme l'un des deux organisateurs auto-revendiqués dans un enregistrement audio diffusé par le site d'info culturelle Le Petit Bulletin.

Dans ce même extrait de 38 secondes, sur lequel les voix ont été modifiées, son frère dénonce "un acharnement médiatique".

"Notre démarche aujourd'hui est de stopper toute spéculation à notre encontre et nous nous laissons (sic) entre les mains de la Justice. A la suite de cette enquête, nous communiquerons de manière plus précise sur le pourquoi du comment", conclut le message.

Mardi soir, des images montrant des participants jeunes et le plus souvent non masqués en train de boire et danser sur les quais de Saône ensoleillés avaient suscité de nombreuses réactions.

Le préfet du Rhône avait saisi dès mardi soir le parquet, selon l'article 40 du code de procédure pénale, après avoir qualifié dans un tweet le rassemblement d'"irresponsable et inacceptable". Il avait alors précisé que, "compte-tenu de la proximité de la Saône et du danger qu'aurait créé une intervention", les forces de l'ordre s'étaient vu demander de ne pas intervenir.

Alors que la fête, avec musique et boissons, s'achevait un peu avant 20H00, au-delà de l'horaire de couvre-feu, des participants avaient indiqué à un journaliste de l'AFP avoir eu vent de l'événement sur les réseaux sociaux.

Jeudi soir, la préfecture du Rhône a pris un arrêté interdisant la consommation d'alcool dans les parcs et les jardins de la Métropole de Lyon jusqu'au dimanche 2 mai.

ari/fga/or

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APR 2

Trois personnes dont un artiste biélorusse interpellés devant l'Élysée avec un tissu enflammé #

4/2/2021, 10:58 AM
Paris, FRA

Trois personnes, dont un artiste biélorusse qui détenait une bouteille avec un tissu préalablement enflammé sur lui, ont été interpellés devant l'Élysée puis placés en garde à vue jeudi, pour une action présentée comme politico-artistique, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Les trois hommes ont été placés en garde à vue pour "violences volontaires avec arme", a précisé à l'AFP le parquet de Paris, confirmant une information du Point et du Figaro.

Selon les premiers éléments de l'enquête dévoilés par le ministère public, "un homme s'est présenté jeudi soir devant l'Élysée en tenant à la main une bouteille contenant un liquide (identifié comme n'étant pas un hydrocarbure) et une pièce de tissu préalablement enflammée."

"Devant la présence policière, il a jeté sa bouteille en direction du sol", a précisé la même source.

Selon une source proche du dossier, il s'agit d'un Biélorusse de 33 ans.

Le Point indique qu'il s'agit de l'artiste Alexei Kuzmich.

Sur son compte Instagram l'artiste assure dans une publication intitulée "Lettre à Macron. Président. France" être venu "accomplir une révolution", dans un pays qui "fraie aujourd'hui avec le fascisme".

L'artiste compare le président français à Alexandre Loukachenko, qui fait l'objet d'un grand mouvement de contestation depuis 2020 qu'il tente d'affaiblir par des arrestations massives, des violences ayant fait au moins quatre morts et de lourdes peines de prison qui continuent de tomber.

Les deux autres personnes, un homme et une femme, également en garde à vue "prenaient des photographies et des vidéos de la scène", a précisé le parquet de Paris.

L'homme prenant des photographies a été admis à l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P), a ajouté le parquet.

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.

alh-mk-gd/pga/vk

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APR 2

Deux morts dans le Val-d'Oise lors d'une rixe après un vol de moto #

4/2/2021, 10:49 AM
Pontoise, FRA

Deux hommes de 21 et 35 ans ont été tués jeudi soir dans une cité de Pontoise (Val-d'Oise) lors d'une rixe avec des gens du voyage à la suite d'un vol de moto, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Appelés vers 20H20 pour des affrontements au cours desquels plusieurs coups de feu avaient été tirés, les policiers ont découvert dans la cité de Marcouville un homme de 35 ans grièvement blessé, a relaté le parquet de Pontoise dans un communiqué.

Présentant une plaie par balle dans le flanc gauche, la victime est décédée pendant son transport vers l'hôpital.

"Un autre habitant du quartier, âgé de 21 ans, était également retrouvé grièvement blessé, polytraumatisé et immédiatement transporté à l'hôpital pour de multiples fractures", selon le parquet. Il est décédé dans la nuit.

Selon une source policière, trois hommes de la communauté des gens du voyage, un père âgé de 57 ans, son fils et un ami âgés de 23 ans, s'étaient rendus dans cette cité à bord d'un fourgon pour récupérer une moto volée au fils "dans l'après-midi".

"Apercevant la moto montée par le jeune homme de 21 ans", ils "lui auraient foncé dessus délibérément, renversant son conducteur", a détaillé le parquet.

Les trois hommes auraient été ensuite pris à partie par une trentaine de jeunes de la cité. "Une rixe s'ensuivait et l'un des membres de la communauté des gens du voyage aurait sorti une arme de poing, faisant feu à plusieurs reprises", toujours selon le parquet.

Tous les trois ont été arrêtés et placés en garde à vue du chef de meurtres.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Cergy.

alh-sab/mep/or

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APR 2

Meurtre de Magali Blandin: la mère du mari reste en prison #

4/2/2021, 9:48 AM
Rennes, FRA

Monique Gaillard, 72 ans, mise en examen pour complicité dans la mort de sa belle-fille Magali Blandin, que son fils Jérôme a avoué avoir tuée, reste en détention, a annoncé vendredi la chambre de l'instruction de Rennes.

Cette exploitante agricole à la retraite a été mise en examen le 20 mars pour "complicité de tentative de meurtre par conjoint" pour un premier projet criminel fin 2020 visant à éliminer Magali Blandin, mère de famille de 42 ans, ainsi que pour "complicité de meurtre par conjoint". Elle a été placée en détention provisoire, de même que son mari Jean Gaillard, mis en examen des mêmes chefs.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes a également ordonné le maintien en détention de Zaza P., le voisin géorgien du mari. Il est mis en examen pour "tentative d'extorsion en bande organisée" et "destruction d'objet concernant un crime pour faire obstacle à la manifestation de la vérité", à savoir la voiture ayant potentiellement servi à transporter le corps de Magali Blandin.

"C'est une première décision que nous devons accepter. Nous allons nous pencher sur, je l'espère, une information judiciaire qui va avancer de façon suffisamment soutenue pour que la phase de détention provisoire de Monique Gaillard ne s'éternise pas, car sa place n'est pas dans une maison d'arrêt", a déclaré à l'AFP son avocate Me Gwendoline Ténier.

A l'audience jeudi, la mère de Jérôme Gaillard s'était effondrée en larmes. Les débats ont porté sur l'existence d'indices graves et concordants, le risque de déperdition de preuves et de concertation frauduleuse.

"Les parents et leur fils ont été ensemble plus d'un mois après les faits. Si concertation il devait y avoir, elle a déjà eu lieu. Par ailleurs les lieux de vie et les outils de communication ont tous été placés sous scellés", a déclaré Me Ténier.

hdu/db/shu

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APR 2

Dix ans après, la justice rouvre le dossier de la mort d'une gendarme #

4/2/2021, 9:41 AM
Lyon, FRA

La justice a décidé vendredi de rouvrir le dossier d'une gendarme retrouvée morte dans une caserne lyonnaise en 2011, à la demande de sa famille qui n'a jamais cru à la thèse officielle d'un suicide pour raisons personnelles.

Le 26 janvier, le parquet général avait requis devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Lyon la reprise d'une information judiciaire pour "harcèlement" et "homicide involontaire".

"On est rassurés parce qu'on avait très peur d'un refus. On attend maintenant une enquête en toute indépendance, en toute transparence", s'est félicitée Hassina Sakhri, l'une des soeurs de la défunte.

"Que justice soit faite", a lancé à ses côtés Zineb Harzallah, une amie de la famille qui a rassemblé de nouveaux témoignages ces dernières années. Ils ont nourri la requête déposée par les avocats William Bourdon et Vincent Brengarth.

"C'est une décision extrêmement rare, à la mesure du caractère dramatique du dossier et de ses zones d'ombre persistantes. Et un premier pas vers la manifestation de la vérité", a salué ce dernier.

Myriam Sakhri, âgée de 32 ans et d'origine algérienne, a été retrouvée le 24 septembre 2011 dans son appartement de fonction, une balle dans le ventre et son arme de service à ses pieds.

La version qui prévaut depuis une décennie veut qu'elle se soit suicidée après avoir appris qu'elle devrait comparaître devant un tribunal pour deux affaires liées à l'exercice de sa profession.

La gendarme, affectée au Centre d'opérations et de renseignements (Corg) de la gendarmerie du Rhône, service chargé de répondre aux appels du public, se plaignait cependant depuis des mois d'être harcelée par des collègues et sa hiérarchie.

Elle avait contacté une association de défense des militaires et engagé un avocat pour porter plainte, à la suite de quoi une enquête interne avait été ouverte, dont elle attendait les conclusions.

À sa mort, un mot retrouvé à ses côtés, écrit de sa main - "Merci à G. le connard!" - désignait le colonel qui commandait à l'époque la gendarmerie du Rhône.

Après un premier classement de l'affaire, sa famille avait porté plainte, déclenchant l'ouverture d'une information judiciaire en 2012.

Celle-ci a débouché sur un non-lieu en 2013, confirmé en appel en 2014 puis par la Cour de cassation en 2015, les magistrats écartant tout harcèlement et rendant la jeune femme, au contraire, responsable de la dégradation de ses relations de travail.

Pour la famille et ses avocats, les nouveaux témoignages transmis à la justice démontrent que la jeune femme était devenue "la bête noire" du Corg en dénonçant les propos racistes de certains collègues.

Ils éclairent aussi le rôle joué par le colonel G. - devenu général depuis - dans la dénonciation des faits pour lesquels la gendarme devait être jugée en correctionnelle, destinés à la "salir" selon certains.

Les proches dénoncent enfin la partialité des investigations menées par l'IGGN, avant et après le décès, des témoins faisant état d'interrogatoires biaisés et de "pressions".

"Nous ne commentons pas les affaires judiciaires en cours mais nous restons à la disposition des magistrats", a réagi vendredi la gendarmerie nationale auprès de l'AFP.

ppy-alh/ari/shu

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APR 2

Agression du metteur en scène Alain Françon: une interpellation à Montpellier #

4/2/2021, 8:55 AM
Montpellier, FRA

Un homme a été arrêté jeudi dans l'enquête menée après l'agression à Montpellier du metteur en scène Alain Françon, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.

Aucun autre détail sur cette arrestation, révélée par Midi Libre, n'a été donné dans l'immédiat.

Le metteur en scène Alain Françon, l'un des plus prolifiques du théâtre français, a été grièvement blessé à l'arme blanche au niveau du cou mercredi 17 mars à Montpellier, dans des circonstances floues.

Agé de 76 ans, Alain Françon s'était effondré dans une rue du centre, près de l'hôtel où il résidait. L'enquête est menée par la police judiciaire de Montpellier.

L'homme de théâtre, qui donnait depuis la mi-février des cours à l'Ecole nationale supérieure d'art dramatique de Montpellier, n'avait pas donné lors de son audition d'éléments probants sur l'auteur, les circonstances de l'agression ou un possible mobile.

Survenue en plein jour dans un secteur piéton fréquenté, cette attaque avait créé un vif émoi, le maire socialiste de Montpellier Michaël Delafosse la jugeant "abominable" et la ministre de la Culture Roselyne Bachelot "terrible".

Né en 1945 à Saint-Etienne, Alain Françon, trois fois "moliérisé", grand amoureux de Tchekhov et défenseur d'auteurs contemporains, a monté plus de 100 pièces en plus d'un demi-siècle.

Directeur pendant près de 14 ans du prestigieux Théâtre de la Colline à Paris (1996-2010), il a mis en avant de nombreux auteurs contemporains français comme Michel Vinaver mais surtout le grand dramaturge britannique Edward Bond avec qui il a longtemps collaboré.

Il avait auparavant cofondé et dirigé le Théâtre éclaté d'Annecy (1971-1989), puis le Centre dramatique national (CDN)-Théâtre du Huitième de Lyon (1989-1992) et le CDN de Savoie (1992-1996).

Depuis son départ de La Colline, il a fondé sa propre compagnie, le Théâtre des Nuages de Neige, et met en scène des oeuvres de ses auteurs favoris: Thomas Bernhard, Anton Tchekhov ou Samuel Beckett.

ysp/mdm/or

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APR 2

"En avant, cherche!": à Draguignan, premier rôle aux chiens de combat #

4/2/2021, 7:56 AM
Draguignan, FRA

Dans un hangar des écoles militaires de Draguignan, des hommes entraînés pour les combats en zone urbaine progressent lentement, le fusil pointé pour se couvrir mutuellement. Un ordre tombe: "En avant, cherche!", et Prita, jeune femelle malinois, jaillit: "Ca fait l'effet d'une grenade!".

Comme l'engin explosif, on va demander au chien "de détourner l'attention pour surprendre l'ennemi ou l'intercepter", explique l'adjudant chef Alexandre qui commente la manoeuvre sur une passerelle. Un comparse joue le rôle de l'adversaire, le bras sous un manchon protecteur rembourré que le chien happe de ses crocs, et l'exercice se poursuit.

Une cinquantaine de maîtres-chien de différents régiments, de la police, de la gendarmerie, de la sûreté ferroviaire et même de la force locale de sécurité du centre de recherche nucléaire de Cadarache sont réunis pour la journée dans ce camp militaire et assistent à des exercices de démonstration réciproque, point d'orgue d'une semaine de préparation opérationnelle.

En tout, 22 chiens ont fait le déplacement. Certains reniflent, d'autres attaquent. Tous accompagnent et apportent une plus-value différente selon le dressage: trouver de la drogue, des explosifs dissimulés, s'interposer, disperser des gens, faire l'éclaireur équipé d'une caméra.

"Le chien est une arme. Il peut tuer s'il le faut et actuellement, en raison de considérations stratégiques, on réapprend à durcir l'intensité du combat et à nous aguerrir", explique le lieutenant-colonel Philippe.

Arnaud Descrimes, 42 ans, agent de la sûreté ferroviaire à Cannes, utilise son chien en "frappe muselée". Autrement dit, il laisse la muselière et ne l'ôte que rarement: "Deux fois en 17 ans de carrière!", dit-il. "Un chien maintient à distance une quinzaine de personnes", décrit-il, intéressé de voir comment travaillent les autres administrations.

Sur le site du camp de la Vaugine, à la sortie de Draguignan, une succession de maquettes grandeur nature dont une partie labyrinthe et un compartiment pour l'entraînement nocturne forment comme un décor de cinéma.

Des conteneurs métalliques posés au sol matérialisent de fausses rues et de faux carrefours pour entraîner les groupes d'assaut dans leur phase de déplacement. Derrière une végétation provençale, une rangée de murs au crépi rose est là pour apprendre et parfaire ses appuis et sa couverture.

Quand vient le tour de la police municipale de Fréjus, la démonstration part sur un scénario d'individu très agressif. Le maître aboie presque plus fort que le chien contre cet adversaire imaginaire, un collègue équipé d'un gilet pare-balles, et face au refus d'obtempérer, une balayette du pied droit met l'homme à terre pour être menotté.

C'est une journée d'échanges et, pour les chiens, l'occasion de s'exercer dans un autre cadre. Nala, toute jeune chienne, accompagne Sven, 43 ans, policier municipal à La Trinité près de Nice, qui l'entraîne à trouver de la drogue. "Tu grattes, tu grattes", encourage-t-il avant de la récompenser d'un boudin à mordiller et d'un sonore "Ahaha".

A la base du binôme homme-chien, il y a toujours un travail de passionné qui séduit aussi des femmes. Elles sont ainsi cinq maîtres-chiens au 1er régiment de chasseurs d'Afrique de Canjuers.

Le caporal Mylène, jeune engagée de 25 ans aussi blonde que le pelage de son chien est foncé, enchaîne les heures de dressage avec son berger allemand, Nidane. "Passer sa journée avec un chien, on ne peut pas vraiment appeler ça du travail", dit la jeune femme, en partance pour une mission à Mayotte.

Pour travailler leur motivation, tout y passe: le boudin, la balle, le câlin, quelque chose à manger. Simba, 1 an et demi, le chien du sergent François, 22 ans, marche au gruyère et aux saucisses apéritifs. "Nos chiens peuvent aussi être médaillés", dit le jeune chef de l'unité cynotechnique des écoles militaires de Draguignan. Les plus valeureux ont droit aux même honneurs militaires, même si à ce jour aucun héros canin n'a encore reçu la Légion d'honneur.

clr/mdm/or

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APR 2

Chlordécone: des avocats contestent la prescription et portent plainte à la CJR #

4/2/2021, 7:54 AM
Paris, FRA

Des avocats ont contesté jeudi auprès des juges d'instruction chargés d'une enquête sur l'empoisonnement des Antilles au chlordécone la possible prescription des faits et entendent déposer une plainte à la Cour de la justice de la République (CJR), a appris l'AFP vendredi auprès d'eux.

Me Rachid Madid et Olivier Tabone, avocats de l'Association médicale de sauvegarde de l'environnement et de la santé (Amses), ont confirmé à l'AFP l'information de Libération selon laquelle ils ont déposé un mémoire auprès des juges afin de contester l'analyse juridique de ces derniers sur la question de la prescription, en se basant sur des "points de procédure, de jurisprudence et d'évolution du droit" en la matière.

Ils ont également demandé que soit retenue l'infraction d'"homicide involontaire".

"Nous avons reçu un accueil très favorable" de la part des juges, ont estimé les avocats.

Dans ce dossier instruit depuis maintenant 14 ans par le pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris, les juges d'instruction ont signifié mi-janvier à plusieurs parties civiles leur analyse selon laquelle les faits seraient dans leur grande majorité prescrits.

Selon le compte-rendu de certaines de ces parties civiles à la presse, les juges d'instruction ont également fait savoir que des preuves avaient disparu.

L'analyse a été récemment appuyée par le procureur de Paris dans un entretien au quotidien France Antilles : "la grande majorité des faits dénoncés était déjà prescrite" dès le dépôt des plaintes en 2006 pour empoisonnement au chlordécone en Guadeloupe et en Martinique, a assuré mi-mars Rémy Heitz.

En 2006, plusieurs associations martiniquaises et guadeloupéenne avaient déposé trois plaintes pour empoisonnement, mise en danger de la vie d'autrui et administration de substance nuisible.

Une nouvelle grande mobilisation est prévue le 10 avril en Martinique pour dénoncer un possible non lieu, dans ce dossier qui a déjà fait l'objet de grandes mobilisations aux Antilles.

Les deux avocats ont également annoncé leur intention de déposer une plainte vendredi contre plusieurs anciens ministres auprès de la Cour de justice de la République (CJR), seule habilitée à juger les actes des membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions.

Ils leur reprochent d'avoir "prolongé l'autorisation d'utilisation du chlordécone" et signé des arrêtés, notamment en 2005, qui autorisaient des résidus de chlordécone dans l'alimentation avec des seuils tolérables" d'après eux bien trop élevés.

Le chlordécone, un pesticide interdit en France en 1990 mais qui a continué à être autorisé dans les champs de bananes de Martinique et de Guadeloupe par dérogation ministérielle jusqu'en 1993, a provoqué une pollution importante et durable des deux îles.

Plus de 90% de la population adulte en Guadeloupe et Martinique est contaminée par le chlordécone, selon Santé publique France, et les populations antillaises présentent un taux d'incidence du cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde.

gd/mep/shu

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APR 2

Dix ans après, la justice rouvre le dossier de la mort d'une gendarme #

4/2/2021, 7:36 AM
Lyon, FRA

La justice a décidé vendredi de rouvrir le dossier d'une gendarme retrouvée morte dans une caserne lyonnaise en 2011, à la demande de sa famille qui n'a jamais cru à la thèse officielle d'un suicide pour raisons personnelles.

Le 26 janvier, le parquet général avait requis devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Lyon la réouverture d'une information judiciaire pour "harcèlement" et "homicide involontaire".

La jeune femme de 32 ans avait été retrouvée le 24 septembre 2011 dans son appartement de fonction, une balle dans le ventre et son arme de service à ses pieds.

La version qui prévaut depuis une décennie veut qu'elle se soit suicidée après avoir appris qu'elle devrait comparaître devant un tribunal pour deux affaires liées à l'exercice de sa profession.

Myriam Sakhri se plaignait cependant depuis des mois d'être harcelée par des collègues et sa hiérarchie.

Un mot retrouvé à ses côtés, écrit de sa main et rédigé en ces termes: "Merci à G. le connard!", désignait le colonel qui commandait à l'époque la gendarmerie du Rhône. La militaire y travaillait au sein du Centre d'opérations et de renseignements (Corg), service chargé de répondre aux appels du public.

Après un premier classement de l'affaire, sa famille avait porté plainte, déclenchant l'ouverture d'une information judiciaire en 2012.

Celle-ci a débouché sur un non-lieu en 2013, confirmé en appel en 2014 puis par la Cour de cassation en 2015, les magistrats écartant tout harcèlement et rendant la jeune femme responsable de la dégradation de ses relations de travail.

En novembre dernier, les proches de la défunte ont transmis à la justice de nouvelles attestations de témoins éclairant l'affaire d'un jour nouveau, ainsi que le rôle joué par le colonel G. - devenu général depuis - dans la dénonciation des faits pour lesquels la gendarme devait être jugée en correctionnelle.

Pour les avocats de la famille, ces nouveaux éléments attestent de la réalité du harcèlement raciste dont se plaignait la militaire, ainsi que de la partialité des investigations initiales menées par l'Inspection générale de la gendarmerie nationale.

ppy/ag/shu

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APR 2

Chlordécone: des avocats contestent la prescription et portent plainte à la CJR #

4/2/2021, 7:26 AM
Paris, FRA

Des avocats ont contesté jeudi auprès des juges d'instruction chargés d'une enquête sur l'empoisonnement des Antilles au chlordécone la possible prescription des faits et entendent déposer une plainte à la Cour de la justice de la République (CJR), a appris l'AFP vendredi auprès d'eux.

Me Rachid Madid et Olivier Tabone, avocats de l'Association médicale de sauvegarde de l'environnement et de la santé (Amses), ont confirmé à l'AFP l'information de Libération selon laquelle ils ont déposé un mémoire auprès des juges afin de contester l'analyse juridique de ces derniers sur la question de la prescription, en se basant sur des "points de procédure, de jurisprudence et d'évolution du droit" en la matière.

Ils ont également demandé que soit retenue l'infraction d'"homicide involontaire".

"Nous avons reçu un accueil très favorable" de la part des juges, ont estimé les avocats.

Dans ce dossier instruit depuis maintenant 14 ans par le pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris, les juges d'instruction ont signifié mi-janvier à plusieurs parties civiles leur analyse selon laquelle les faits seraient dans leur grande majorité prescrits.

Les deux avocats ont également annoncé leur intention de déposer une plainte vendredi contre plusieurs anciens ministres auprès de la Cour de justice de la République (CJR), seule habilitée à juger les actes des membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions.

Ils leur reprochent d'avoir "prolongé l'autorisation d'utilisation du chlordécone" et signé des arrêtés, notamment en 2005, qui autorisaient des résidus de chlordécone dans l'alimentation avec des seuils tolérables" d'après eux bien trop élevés.

Le chlordécone, un pesticide interdit en France en 1990 mais qui a continué à être autorisé dans les champs de bananes de Martinique et de Guadeloupe par dérogation ministérielle jusqu'en 1993, a provoqué une pollution importante et durable des deux îles.

Plus de 90% de la population adulte en Guadeloupe et Martinique est contaminée par le chlordécone, selon Santé publique France, et les populations antillaises présentent un taux d'incidence du cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde.

gd/mep/or

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APR 2

Deux morts dans le Val-d'Oise lors d'une rixe après un vol de moto #

4/2/2021, 6:32 AM
Paris, FRA

Deux hommes ont été tués jeudi soir à Pontoise (Val-d'Oise) lors d'une rixe avec des gens du voyage à la suite d'un vol de moto, a-t-on appris vendredi de source policière.

Trois hommes de la communauté des gens du voyage, un père âgé de 57 ans, son fils et un ami âgés de 23 ans, sont venus dans la soirée dans la cité Marcouville pour récupérer une moto volée au fils "dans l'après-midi", selon la source policière.

Une fois repérée avec un homme à son guidon, ils l'ont percutée avec leur utilitaire. La victime, 20 ans, est décédée dans la nuit, a-t-on ajouté de même source.

Plusieurs jeunes du quartier, en colère, se sont rassemblés pour s'en prendre au trio qui a riposté avec une arme de poing, tuant un deuxième homme de 34 ans. Trois autres jeunes ont été blessés lors de la bagarre.

Le père, le fils et son ami ont été arrêtés par la police dans leur fourgon alors qu'ils prenaient la fuite.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Cergy-Pontoise.

alh/mep/or

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APR 1

Seine-Saint-Denis: un adolescent grièvement blessé dans une rixe entre bandes #

4/1/2021, 6:33 PM
Bobigny, FRA

Un adolescent a été grièvement blessé dans une rixe entre bandes rivales survenue jeudi en fin d'après-midi à Clichy-sous-Bois, ont indiqué à l'AFP une source policière et le parquet.

"Un mineur âgé de 16 ans se trouve en urgence absolue suite à un affrontement entre bandes rivales survenu à Clichy-sous-Bois", a déclaré à l'AFP le parquet de Bobigny, qui a indiqué ne pas posséder davantage d'informations dans l'immédiat.

D'après une source policière, qui a également fait état d'une "rixe entre bandes", le jeune homme a été blessé par un "objet contondant" et transporté par hélicoptère à l'hôpital. Les faits se sont produits vers 17h00.

"C'est une bagarre à la sortie du lycée", a précisé à l'AFP le maire (DVG) Olivier Klein, qui a ajouté que le blessé était conscient au moment de son transport par le Samu.

"il y a eu ces derniers jours des tensions à l'intérieur et à l'extérieur du lycée avec des phénomènes de groupes de jeunes", a-t-il témoigné.

Ces dernières semaines, l'Île-de-France a été secouée par plusieurs rixes entre mineurs d'une extrême violence, dont deux mortelles en Essonne, qui ont mis un nouveau coup de projecteur sur le phénomène récurrent des rivalités entre bandes de jeunes.

amd/meh/sp

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APR 1

Le corps d'une femme égorgée retrouvé dans un bois du Val d'Oise #

4/1/2021, 6:19 PM
Paris, FRA

Le corps d'une jeune femme égorgée a été retrouvé mercredi dans un bois d'Arnouville (Val-d'Oise), a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête confirmant une information du Parisien.

C'est un promeneur qui a découvert le corps de la victime, a-t-on ajouté de même source, en confirmant qu'elle avait été égorgée.

L'identité de la jeune femme n'était pas encore connue, aucun papier d'identité n'ayant été retrouvé sur place.

Aucune interpellation n'a eu lieu pour l'heure, a indiqué jeudi soir à l'AFP le parquet de Pontoise, qui n'a pas donné davantage de détails sur les circonstances de la mort de la jeune femme, "âgée de 20 à 30 ans".

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de Versailles.

sm-amd/meh/sp

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APR 1

Bayonne: un viol élucidé 12 ans après grâce à l'ADN #

4/1/2021, 6:17 PM
Bayonne, FRA

Deux hommes soupçonnés d'avoir violé et roué de coups une femme aux abords d'une discothèque de Bayonne en 2009 ont été mis en examen 12 ans après les faits, une affaire récemment élucidée grâce à un rapprochement d'ADN, a-t-on appris jeudi auprès de la police judiciaire.

Ces deux pères de famille, l'un âgé de 19 ans au moment des faits en 2009 et le second de dix ans son aîné, ont été mis en examen en début de semaine des chefs de viols et de violences en réunion ayant entraîné une infirmité permanente.

L'un a été placé en détention provisoire et l'autre incarcéré provisoirement dans l'attente d'un débat différé devant le juge des libertés et de la détention.

La victime, alors âgée d'une quarantaine d'années, avait été "violée à plusieurs reprises" et "rouée de coups", à la sortie d'une discothèque de Bayonne, au petit matin du 3 octobre 2009, selon le commissaire-divisionnaire Stéphane Lapeyre, chef de l'antenne de Bayonne de la PJ.

Cette nuit-là, la jeune femme avait été abordée par deux hommes, alcoolisés, à proximité de l'établissement dont elle avait été refoulée. Les videurs venaient de faire usage de gaz lacrymogène pour disperser un attroupement.

"Elle était incommodée, et ils lui ont proposé de la ramener chez elle", a relaté à l'AFP le chef de la PJ à Bayonne.

Elle avait en réalité été conduite à l'abri des regards, sur les bords de la rivière proche, la Nive, où violée et rouée de coups, elle avait été laissée "inconsciente pendant près de deux heures". Son visage portait trace d'"une douzaine de fractures", selon le commissaire Lapeyre.

Pendant des années, de nombreuses auditions et investigations techniques - vidéoprotection, prélèvements - sont diligentées, sans rien donner. Mais l'affaire rebondit il y a quelques mois lorsque l'aîné des deux hommes est placé en garde à vue dans une affaire de violences intra-familiales.

Son ADN est prélevé et saisi dans le fichier national des empreintes génétiques (Fnaeg). Et, surprise, il correspond avec des traces génétiques "non résolues", celles relevées douze ans plus tôt sur la victime.

De là, la police judiciaire de Bayonne saisie fin 2017 a poursuivi les investigations pour identifier des complices. Et interpellé lundi et mardi quatre personnes, deux personnes qui seront mises hors de cause et les deux auteurs présumés. "Ils ont reconnu leur participation aux faits en donnant des éléments assez précis", selon Stéphane Lapeyre.

Ce dénouement "montre que des années après (...), les auteurs ne sont pas à l'abri d'être identifiés par les services de police et de justice et que les victimes, restées longtemps dans le silence et l'ignorance, ont enfin une source d'espoir", a souligné le procureur de Bayonne Jérôme Bourrier, joint par l'AFP.

sm-cas-nal/cbn

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APR 1

Cancer du col de l'utérus: non-lieu requis dans l'enquête sur le vaccin Gardasil #

4/1/2021, 6:17 PM
Paris, FRA

Le parquet de Paris a requis un non-lieu dans l'enquête sur le vaccin contre le cancer du col de l'utérus Gardasil, a indiqué jeudi le ministère public, sollicité par l'AFP.

Ces réquisitions, rendues le 22 janvier, étaient attendues, aucune mise en examen n'ayant été prononcée au cours des investigations.

Il appartient désormais au juge d'instruction de décider ou non de prononcer un non-lieu dans cette affaire.

"Il est très regrettable que n'aient pas été analysés à notre sens convenablement les effets secondaires graves et permanents subis par nos clientes ni le lien de causalité entre la vaccination et ces pathologies dans les réquisitions", ont déclaré à l'AFP Me Rachel Lindon et Me Capucine de Rohan Chabot, qui défendent 10 plaignantes dans ce dossier.

"Si le juge d'instruction suit le réquisitoire définitif du parquet, nous entendons résister et contester ce non-lieu devant la chambre de l'instruction", a pour sa part assuré Jean-Christophe Coubris, avocat de Marie-Océane Bourguignon, une jeune femme qui avait symbolisé en 2013 le combat judiciaire contre ce vaccin développé et commercialisé par le groupe américain Merck.

Marie-Océane Bourguignon avait décrit un calvaire après la prise du vaccin: de puissants vertiges, des symptômes proches de la sclérose en plaques, jusqu'à une attaque qui l'avait laissée sur un fauteuil roulant. Son état s'était ensuite stabilisé.

Elle avait été la première à déposer une plainte en 2013, mais celle-ci avait été classée en octobre 2015 par le parquet de Paris, au motif qu'il n'y avait pas de lien direct entre ce vaccin et des pathologies du système nerveux.

La jeune Landaise avait dans la foulée déposé une plainte avec constitution de partie civile afin d'obtenir la reprise d'investigations par un magistrat instructeur.

Une information judiciaire avait alors été ouverte en avril 2016 pour "atteinte involontaire à l'intégrité de la vie humaine" et "tromperie aggravée", selon des sources concordantes.

Le 27 novembre 2018, la société MSD Vaccins, entité qui exploite les vaccins du groupe Merck en France, était entendue par la juge d'instruction et placée sous le statut de témoin assisté, moins incriminant que celui de mis en examen.

edy/mk/meh/sp

Merck

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APR 1

Seine-Saint-Denis: un adolescent grièvement blessé dans une rixe #

4/1/2021, 5:52 PM
Bobigny, FRA

Un adolescent a été grièvement blessé dans une rixe survenue jeudi en fin d'après-midi à Clichy-sous-Bois, ont indiqué à l'AFP une source policière et le maire de cette ville de Seine-Saint-Denis.

Le jeune homme, dont le pronostic vital est engagé, a été blessé par un "objet contondant" et transporté par hélicoptère à l'hôpital, selon la source policière. Les faits se sont produits vers 17h00.

"C'est une bagarre à la sortie du lycée", a précisé à l'AFP le maire (DVG) Olivier Klein, qui a ajouté que le blessé était conscient au moment de son transport par le Samu.

"il y a eu ces derniers jours des tensions à l'intérieur et à l'extérieur du lycée avec des phénomènes de groupes de jeunes", a-t-il déclaré, en indiquant ne pas avoir plus de détails dans l'immédiat sur les circonstances exactes de la rixe.

Ces dernières semaines, l'Île-de-France a été secouée par plusieurs rixes entre mineurs d'une extrême violence, dont deux mortelles en Essonne, qui ont mis un nouveau coup de projecteur sur le phénomène récurrent des rivalités entre bandes de jeunes.

amd/meh/sp

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APR 1

Affaire Narumi: le Chilien Nicolas Zepeda conteste son renvoi devant les assises #

Le Chilien Nicolas Zepeda, soupçonné d'avoir assassiné en 2016 à Besançon Narumi Kurosaki, une étudiante japonaise de 21 ans dont le corps n'a jamais été retrouvé, a contesté jeudi devant la justice son renvoi devant les assises.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Besançon, qui a examiné le dossier lors d'une audience à huis clos, rendra sa décision le 11 mai prochain, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.

Nicolas Zepeda, défendu par Me Jacqueline Laffont, a réaffirmé "qu'il n'était absolument pas à l'origine de la mort de Narumi Kurosaki", expliquant que "c'était assez fréquent au Japon que des jeunes disparaissent ou se suicident", a précisé cette même source.

La défense a ainsi soutenu que son renvoi devant les assises était "injustifié".

L'avocat général a au contraire estimé que "des indices très nombreux et concordants montraient l'implication de M. Zepeda dans la mort de Narumi", selon la source judiciaire.

Le magistrat a requis la confirmation de l'ordonnance de mise en accusation du Chilien de 29 ans pour l'assassinat de l'étudiante japonaise.

En janvier, le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, avait demandé le renvoi du suspect devant la cour d'assises du Doubs en s'appuyant sur "énormément de données techniques" (téléphonie, géolocalisation du véhicule de location du suspect, achats par carte bancaire...) et sur "des témoignages de proches" du suspect venant mettre en défaut sa version.

Nicolas Zepeda encourt la réclusion criminelle à perpétuité à l'issue d'un procès qui doit se tenir dans un délai d'un an après le renvoi définitif devant la cour d'assises.

Issue d'une famille modeste, Narumi Kurosaki a disparu en décembre 2016. Nicolas Zepeda, a reconnu avoir passé une partie de la nuit du 4 au 5 décembre 2016 avec elle dans la chambre du campus de Besançon où elle résidait, mais affirme l'avoir quittée en parfaite santé.

Cette nuit-là, plusieurs étudiants avaient entendu "des hurlements de terreur, des cris" mais personne n'avait prévenu la police.

Malgré d'importantes recherches, son corps n'a jamais été retrouvé.

as/maj/pb

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APR 1

Oise: CRS en renfort à Creil après deux nuits d'échauffourées dans un quartier prioritaire #

4/1/2021, 4:44 PM
Lille, FRA

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé jeudi l'envoi d'un renfort de 60 CRS à Creil, dans l'Oise, après deux nuits d'échauffourées dans un quartier prioritaire, au cours desquelles deux policiers ont été légèrement blessés, selon des sources policières.

"Je condamne les violences commises contre nos policiers à Creil. J'annonce un renfort de 60 CRS à compter de ce soir pour faire respecter l'ordre républicain ainsi que l'affectation de 8 policiers supplémentaires à Creil dès le mois de mai", a tweeté M. Darmanin.

Cette annonce fait suite à deux nuits marquées par des violences contre la police impliquant quelques dizaines de jeunes habitants dans le quartier prioritaire des Hauts-de-Creil, selon des sources policières.

La police a été la cible de tirs de mortier dans la nuit de mardi à mercredi, après être intervenue pour disperser un rassemblement autour d'un barbecue-rodéo, et une policière a été très légèrement blessée au poignet, a détaillé une source policière

Dans la nuit de mercredi à jeudi, les policiers ont à nouveau été pris à partie par une quarantaine de jeunes, ciblés "par des tirs de mortier, jets de pierre et de cocktails molotov". Les incidents se sont déroulés, sporadiquement, entre 20H et 1H30, a-t-elle précisé.

Dans un autre secteur du quartier, un policier par ailleurs été légèrement blessé à la jambe en chutant après avoir été frappé par un homme en cours d'interpellation, suspecté d'avoir participé plus tôt à une tentative de guet-apens, selon cette source policière.

"La plupart" des participants "sont connus des services de police pour trafic de drogue", "ils ne supportent pas notre présence et revendiquent le territoire", a-t-elle affirmé.

sm-cab/bow

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APR 1

Au procès Guérini, des prévenus dépeints en victimes par leurs avocats #

Acteurs ou victimes du système Guérini? Les avocats de hauts fonctionnaires du département des Bouches-du-Rhône et de la Métropole accusés d'avoir détruit des preuves ou faussé des marchés publics, ont défendu jeudi à Marseille la probité de leurs clients qui auraient agi sous pression.

Neuf fonctionnaires territoriaux, élus ou dirigeants de sociétés comparaissent depuis le 15 mars pour leur participation présumée au "système Guérini" aux côtés de l'ancien patron des Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini et de son frère Alexandre, entrepreneur dans les déchets.

Parmi eux, Rémy Bargès, ex-chef de cabinet de Jean-Noël Guérini au conseil général, est accusé d'avoir ordonné le changement des ordinateurs de la garde rapprochée de l'élu, dont les disques durs seront ensuite détruits, après la parution dans la presse des premières informations sur l'enquête visant les frères Guérini.

Alexandre Karabadjakian, directeur général adjoint du service propreté de la métropole Marseille Provence (MPM) est soupçonné d'avoir faussé des procédures d'appel d'offre sous la férule d'Alexandre Guérini.

Une peine d'un an avec sursis a été requise mercredi contre les deux hommes avec une amende de 10.000 euros pour le second.

Jeudi, la défense de Rémy Bargès a plaidé "sa relaxe et sa réhabilitation" et celle d'Alexandre Karabadjakian une relaxe partielle des faits reprochés.

Promis à un bel avenir, Rémy Bargès, licencié pour "perte de confiance", a eu du mal à retrouver un emploi. Au chômage, il s'est vu proposer une formation de conducteur de bus avant d'essayer de rebondir comme attaché parlementaire des députés Marie-Arlette Carlotti puis François-Michel Lambert et de jouer les sherpas de l'ex-maire de Marseille Michèle Rubirola aux dernières municipales.

"Blacklisté, il a connu les regards qui se détournent, les têtes qui se baissent, les portes qui se ferment", a assuré son avocat Olivier Lantelme.

Alexandre Karabadjakian était un homme brisé, aux abois, avec des enfants harcelés et un frère contraint de changer de nom, ont témoigné ses avocats Mes Serge Tavitian et Christophe Bass.

Dans les deux affaires, la "probité" des prévenus a été brandie par les avocats selon lesquels seule la pression médiatique pour Bargès et celle d'Alexandre Guérini sur Karabajakian expliquent les faits reprochés.

"Rémy Bargès n'a jamais eu l'intention de soustraire des informations à la justice. Il voulait protéger l'institution, son président, être loyal à l'équipe", a justifié Me Lantelme selon qui son client dirigeait "un cabinet blanc", distinct du "cabinet noir" de la garde rapprochée du président.

Pour Me Christophe Bass, les actes et propos de Michel Karabajakian montrent sa résistance permanente aux injonctions d'Alexandre Guérini. Mais il était "isolé", sans soutien hiérarchique, "pris dans un piège tendu comme un guet-apens", a-t-il plaidé.

Le procès se poursuit vendredi avec la défense de Jean-Noël Guérini.

pr/mdm/pb

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APR 1

Affaire Zecler: rejet du recours de SOS racisme contre l'aide financière accordée aux policiers #

Le recours de l'association SOS Racisme contre la prise en charge par l'Etat des frais de justice des policiers poursuivis pour avoir frappé le producteur noir Michel Zecler a été rejeté mercredi par le tribunal administratif, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier et auprès de l'association.

Statuant en référé, le tribunal administratif de Paris a estimé, selon cette source, que SOS Racisme n'avait "pas d'intérêt à agir", en soulignant que l'attribution de "la protection fonctionnelle" concernait "l'employeur et l'employé", en l'occurrence le préfet de police de Paris, Didier Lallement, et les policiers mis en cause.

Le recours n'étant ainsi pas jugé recevable, le tribunal n'a pas eu à se prononcer sur le fond.

"L'Etat, appuyé par la justice administrative, explique que ces actes ne sont pas susceptibles d'être contestés. A part une association qui se serait montée pour contester la protection fonctionnelle, personne n'a donc intérêt à agir. C'est un problème", a réagi auprès de l'AFP Dominique Sopo, président de SOS Racisme.

"On continue à dire qu'il y a un rapport direct entre la protection fonctionnelle de personnes qui se sont comportées de la sorte et mises en examen pour agression raciste et l'objet de notre association", a poursuivi M. Sopo.

SOS Racisme avait saisi fin janvier le tribunal administratif de Paris, estimant que l'attribution de cette aide était "une décision aberrante" du préfet.

Quatre policiers ont été mis en examen le 30 novembre et trois d'entre eux, soupçonnés d'avoir porté les coups, l'ont été pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique", avec plusieurs circonstances aggravantes dont celle de racisme.

Les images du passage à tabac du producteur de musique avaient soulevé une vague d'indignation jusqu'au sommet de l'Etat, Emmanuel Macron évoquant une "agression inacceptable" et des "images qui nous font honte".

sm-meh/tib/sp

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APR 1

Un homme arrêté pour meurtre sur conjoint au Havre #

4/1/2021, 2:05 PM
Le Havre, FRA

Un homme a été arrêté jeudi pour le meurtre de son épouse, dans un quartier populaire du Havre, alors que leurs cinq enfants étaient à l'école, a-t-on appris auprès du parquet de la ville.

La victime "est décédée après avoir été poignardée par son conjoint" jeudi à son domicile situé dans le quartier des neiges, a précisé le procureur de la République du Havre Bruno Dieudonné, interrogé par un correspondant de l'AFP.

De source policière, le suspect, syrien, est âgé d'environ 45 ans et la victime, de même nationalité, est âgée d'une trentaine d'années.

cor-clc/mas/caz

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APR 1

Lille: enquête judiciaire après un contrôle de police dans un quartier populaire #

4/1/2021, 1:36 PM
Lille, FRA

Le parquet de Lille a ouvert une enquête pour violences par personne dépositaire de l'autorité publique, après la diffusion sur Internet d'une vidéo montrant une intervention policière dans un quartier populaire de la ville, a-t-il indiqué jeudi.

Elle est confiée au service départemental de déontologie, discipline, application et méthode de la direction départementale de la sécurité publique du Nord, a-t-il précisé, confirmant des informations de la presse locale.

Sur la vidéo, présentée comme tournée lundi, on peut voir huit policiers intervenir sur une place, où sont présents notamment des femmes et des enfants, avec poussettes, vélos et trottinettes. Il fait jour.

Sans que le dialogue entre policiers et habitants ne soit audible, on voit un policier repousser un des membres du groupe. Le ton semble alors monter et l'un des policiers attrape d'une main l'une des femmes, sans que l'on distingue si c'est par les cheveux ou par le haut de ses vêtements dans son dos. Puis un autre utilise une bombe lacrymogène contre une autre femme qui intervient.

On peut voir ensuite deux des policiers lancer "viens, viens", sans que l'on puisse dire à qui ils s'adressent précisément.

"C'est avec stupeur que les élu.e.s du Groupe Lille Verte ont découvert les images filmées par les riverains d'une intervention de la police nationale dans la quartier populaire de la Briqueterie, lundi soir à 19h30 à Lille Sud, alors que la vertu pédagogique des contrôles avait été mise en avant par le Ministère de l'Intérieur", a réagi jeudi le groupe d'opposition au conseil municipal.

"Nous ne pouvons pas ne pas remarquer qu'une fois encore, c'est grâce aux images diffusées par des citoyens que les faits ont pu être dénoncés et qu'une enquête a pu être ouverte. Ce sont des images très violentes et graves qui apparaissent sur ces vidéos", affirme l'élue Mélissa Camara, citée dans le communiqué.

jpa/cab/pb

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APR 1

Classement de l'enquête contre Francis Lalanne qui avait appelé à "mettre l'Etat hors d'état de nuire" #

4/1/2021, 11:32 AM
Reims, FRA

Le parquet de Paris a classé sans suite une enquête ouverte fin janvier contre le chanteur Francis Lalanne qui avait appelé "à mettre l'Etat hors d'état de nuire", a-t-on appris auprès de son avocat.

A la suite d'une tribune publiée sur le site en ligne "France soir" le 22 janvier, le parquet avait ouvert une enquête pour "provocation à la commission d'atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation", confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) qui avait entendu le chanteur le 5 février.

Dans cette tribune intitulée "J'appelle", ce dernier assurait qu'"il faut à présent mettre l'État hors d'état de nuire au peuple français" et demandait la "destitution" du chef de l'État, Emmanuel Macron.

"Le chef de l'État et son gouvernement s'essuient les pieds sur le Droit Républicain comme sur un paillasson" et "il faut à présent mettre en demeure les structures de l'État de faire cesser le trouble manifestement illicite infligé à la Nation par son gouvernement", affirmait encore l'artiste.

"Le gouvernement est en train de commettre insidieusement un coup d'État au nom de la Covid ; et s'apprête à instituer la tyrannie comme un avatar de la République, à l'insu du peuple français", argumentait-il aussi.

Le parquet a jugé l'infraction insuffisamment caractérisée, selon Me Emmanuel Ludot, pour qui "cette décision est logique". "Le parquet ne veut pas mettre d'huile sur le feu. Je fais un parallèle avec Corine Masiero. C'est la même démarche: un cri d'alarme sur la situation actuelle des artistes et des intermittents du spectacle", a-t-il ajouté auprès de l'AFP.

Francis Lalanne, plusieurs fois candidat à des élections dans le passé sous bannière écologiste, est un soutien du mouvement des "gilets jaunes". Il avait conduit une liste "Alliance jaune" lors des élections européennes de mai 2019, obtenant 0,54% des voix.

chd-rl/jpa/shu

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APR 1

France: un échange de 1,2 million d'euros contre 70 kg de cocaïne surpris en flagrant délit #

4/1/2021, 11:06 AM
Marseille, FRA

Les gendarmes français ont réussi mercredi à surprendre en flagrant délit un trafiquant de drogue et un routier lituanien en pleine transaction, échangeant 70 kg de cocaïne contre 1,2 million d'euros en liquide.

Les enquêteurs avaient dans leur viseur ce "grossiste" depuis un an et demi. Vendredi dernier, ils ont repéré le camion d'un routier lituanien en provenance des Pays-Bas rentrant en France, a raconté jeudi le colonel Dominique Lambert lors d'une conférence de presse organisée à Marseille (sud-est).

Ils le suivaient depuis un certain temps et avaient identifié qu'en marge de son parcours de livraison, il faisait des crochets bien rodés pour livrer de la drogue dans la région de Tarascon (sud-est).

Dans la nuit de mardi à mercredi, alors qu'il était garé dans une zone d'activités de Beaucaire (sud), peu avant 06H00, "la tête de réseau est venue voir le chauffeur et on a assisté en direct à la transaction", a poursuivi le colonel.

Le chauffeur a immédiatement été interpellé avec 1,25 million d'euros et le grossiste avec 60 pains de cocaïne. L'opération délicate a mobilisé quelque 300 gendarmes.

Au même moment, six autres personnes étaient interpellées et placées en garde à vue dans la région, dont la compagne de la tête de réseau.

Des perquisitions ont également permis de trouver dans le plancher d'un véhicule deux millions d'euros supplémentaires, conditionnés sous vide, la 3e plus importante découverte en valeur pour un "chien stup" en France.

Le chiffre d'affaires de ce trafiquant, qui n'a pas d'antécédent judiciaire dans le trafic de drogue, est estimé à 1,5 million d'euros par mois. Sa marchandise était revendue dans le sud de la France.

san/mdm/shu/cac

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APR 1

France: vingt ans de prison pour un père qui planifiait le rapt et viol de sa fille #

Un détenu quadragénaire a été condamné à 20 ans de prison en France pour avoir planifié le kidnapping et le viol de sa propre fillette de 9 ans, depuis la prison où il était détenu pour viol, a indiqué jeudi le parquet de Saintes (ouest).

Cette même peine avait été requise au tribunal correctionnel contre le prévenu, qui était jugé mercredi à huis clos pour association de malfaiteurs en vue d'un acte criminel, tentative d'enlèvement d'une mineure de moins de 15 ans, détention et diffusion d'images à caractère pédopornographique.

Son coprévenu, âgé de 44 ans, a été condamné à dix ans de prison, conformément aux réquisitions. Il avait été en contact avec le détenu via un réseau social pédopornographique du darknet, et avait été arrêté à Bordeaux (sud-ouest), en novembre 2018, alors qu'il se rendait en Charente-Maritime pour mettre le plan à exécution.

A l'origine de l'affaire, selon une source proche du dossier, un agent spécialisé de la police judiciaire de Lyon (sud-est) avait réalisé une "cyberpatrouille" en s'infiltrant sur le darknet, et était tombé sur le projet du détenu, qui purgeait une peine pour viols sur mineurs commis sur des membres de sa famille --mais pas sa fille.

Interpellé, son complice était porteur de matériel pour faire subir à l'enfant des actes de torture et barbarie. L'homme avait déjà été condamné pour détention d'images pédopornographiques.

"Les peines maximum ont été prononcées. C'est une décision rare en correctionnelle", a déclaré jeudi à l'AFP l'avocate de l'enfant, Me Vanessa Chaleix. Le procureur de Saintes Nicolas Septe a précisé que les personnalités des prévenus étaient "décrites comme très inquiétantes par les experts".

Les deux hommes ont également été condamnés solidairement à verser 15.000 euros de dommages et intérêts à la fillette, et 10.000 euros à sa mère, chez qui elle demeure, a précisé l'avocate.

olg-pbl/shu/cac

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