Tirs policiers: un mort et un homme entre la vie et la mort près de Lyon (police) #
Un homme est mort et un autre se trouve entre la vie et la mort, touchés par des tirs policiers dans la nuit de jeudi à vendredi près de Lyon, a indiqué le parquet qui a ouvert une enquête pour refus d'obtempérer aggravé.
Les deux policiers ayant fait usage de leurs armes ont été placés en garde à vue et sont actuellement entendus par la police des polices, a indiqué le parquet de Lyon.
Vers 0h05 dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux, tout proche de Lyon, "quatre fonctionnaires de police de patrouille de nuit repéraient un véhicule stationné sur le parking Carrefour de Vénissieux et signalé volé", a précisé le parquet.
Alors que les fonctionnaires s'apprêtaient à le contrôler, le conducteur du véhicule enclenchait la marche arrière puis la marche avant, percutant un policier qui se trouvait projeté sur le capot du véhicule, qui poursuivait sa progression.
Deux fonctionnaires de police, dont celui positionné sur le capot, faisaient usage de leur arme à plusieurs reprises. Le véhicule finissait sa course une centaine de mètres plus loin, a ajouté le parquet dans un communiqué.
Les policiers découvraient dans l'habitacle du véhicule deux hommes très grièvement blessés et leur prodiguaient les premiers secours.
Les pompiers rapidement sur place constataient le décès du passager tandis que le conducteur était transporté à l'hôpital en urgence absolue, selon le parquet. Il se trouve en état de mort cérébrale, selon une source policière
Le fonctionnaire de police percuté, légèrement blessé aux jambes, était également orienté vers l'hôpital pour examen, selon le parquet qui indique que deux enquêtes ont été ouvertes.
La première, confiée à la Sûreté départementale, concerne le recel de vol, le refus d'obtempérer aggravé et les violences avec arme sur agents de la force publique. La seconde, pour violences avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner, a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Selon une source policière, les deux hommes victimes des coups de feu sont connus défavorablement des services de police.
ali-lv/sp
Tirs policiers: un mort et un homme entre la vie et la mort à Vénissieux près de Lyon (police) #
Un homme est mort et un autre se trouve entre la vie et la mort, après avoir été touchés par des tirs de policiers à l'intérieur d'un véhicule, dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue de Lyon, a appris l'AFP de source policière.
Les faits se sont déroulés sur le parking d'un supermarché, jeudi vers minuit, alors que les forces de l'ordre tentaient de contrôler un véhicule à l'arrêt, signalé volé, selon la source policière. Le conducteur - touché à la tête et qui se trouve en état de mort cérébrale - avait démarré en direction d'un policier, qui a fait usage de son arme, dans des circonstances qui restent à établir, selon cette source. Le passager est mort des suites de ses blessures.
ali/lbx/sp
Commissariat attaqué à Vitry-sur-Seine: trois hommes condamnés à de la prison ferme #
Trois hommes âgés de 20 à 32 ans ont été condamnés jeudi à Créteil à trois ou quatre ans de prison ferme, pour avoir participé début août à une attaque "orchestrée" du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), visé par des tirs de mortiers et de cocktails Molotov.
Tous ont été placés sous mandat de dépôt, à l'issue de leur jugement en comparution immédiate. L'un d'entre eux a été condamné par le tribunal de Créteil à quatre ans d'emprisonnement assortis d'un an de sursis.
Le procureur Stéphane Hardouin avait requis deux à quatre ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt, en évoquant des faits "d'une gravité exceptionnelle" qui auraient pu provoquer "la mort ou l'infirmité" des fonctionnaires. Selon le parquet, des messages sur plusieurs groupes de discussion sur l'application Snapchat ont démontré que "l'attaque des agents de police avait été orchestrée par un groupe d'individus".
Interpellés mardi matin, les trois hommes avaient été placés en garde à vue pour violences aggravées.
Mamadou D., né en 1989, avait déjà été condamné à 17 reprises -notamment pour des faits de violences avec arme-, Mohamed B., né en 2001, à deux reprises pour trafic de stupéfiants, tandis que Waël A., né en 1994 et de nationalité tunisienne, présentait un casier judiciaire vierge.
Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, vers 01H00, des personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers et tiré plusieurs dizaines de mortiers d'artifice notamment sur un véhicule de police dans lequel s'étaient réfugiés des agents. Le portail du commissariat avait aussi été "bloqué" durant l'attaque, ont relaté les policiers.
"Un mortier est rentré dans l'habitacle du véhicule (et) a mis feu au siège", avait déclaré un policier blessé aux enquêteurs.
Deux fonctionnaires ont souffert d'acouphènes à la suite de l'attaque et s'étaient vus délivrer deux et quatre jours d'ITT (Incapacité temporaire totale de travail).
Mais dans leur "mémoire collective", les six fonctionnaires attaqués "ont pensé à Viry-Châtillon" (Essonne) en 2016, où deux agents avaient été gravement brûlés quand une quinzaine d'individus avaient incendié deux voitures de police, a rappelé leur avocat Nicolas Forlot, estimant "le stress post-traumatique plus important que les acouphènes".
"Quatorze photos produites au dossier et pas une du siège" brûlé du véhicule, s'est étonné de son côté Me Guillaume Arnaud, avocat d'un des prévenus.
Me Adjalian Blaise, un avocat de la défense, a plaidé le doute raisonnable, estimant qu'il n'y avait pas "d'éléments réels et consistants dans le dossier" et que ces hommes ne pouvaient être inculpés sur la base de leurs seuls pseudonymes sur les réseaux sociaux. Quant à l'ADN, ce "n'est pas la reine des preuves", a-t-il déclaré à l'AFP.
Les enquêteurs de la sûreté territoriale du Val-de-Marne se sont basés notamment sur l'analyse de la téléphonie et des réseaux sociaux pour retrouver les auteurs. Des traces d'ADN appartenant à l'un des prévenus ont été retrouvées sur un mortier et un cocktail Molotov.
ola/lbx/gvy
Commissariat attaqué à Vitry-sur-Seine: trois hommes condamnés à de la prison ferme #
Trois hommes âgés de 20 à 32 ans ont été condamnés jeudi à Créteil à trois ou quatre ans de prison ferme, pour avoir participé début août à une attaque "orchestrée" du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), visé par des tirs de mortiers et de cocktails Molotov.
Tous ont été placés sous mandat de dépôt, à l'issue de leur jugement en comparution immédiate. L'un d'entre eux a été condamné par le tribunal de Créteil à quatre ans d'emprisonnement assortis d'un an de sursis.
Le procureur Stéphane Hardouin avait requis deux à quatre ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt, en évoquant des faits "d'une gravité exceptionnelle" qui auraient pu provoquer "la mort ou l'infirmité" des fonctionnaires. Des messages sur plusieurs groupes de discussion sur l'application Snapchat ont démontré que "l'attaque des agents de police avait été orchestrée par un groupe d'individus", avait assuré le parquet.
Mamadou D., né en 1989, avait déjà été condamné à 17 reprises -notamment pour des faits de violences avec arme-, Mohamed B., né en 2001, à deux reprises pour trafic de stupéfiants, tandis que Waël A., né en 1994, présentait un casier judiciaire vierge.
Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, vers 01H00, des personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers et tiré plusieurs dizaines de mortiers d'artifice notamment sur un véhicule de police dans lequel s'étaient réfugiés des agents. Le portail du commissariat avait aussi été "bloqué" durant l'attaque, ont relaté les policiers.
"Un mortier est rentré dans l'habitacle du véhicule (et) a mis feu au siège", avait déclaré un policier blessé aux enquêteurs.
Deux fonctionnaires ont souffert d'acouphènes à la suite de l'attaque et s'étaient vus délivrer deux et quatre jours d'ITT (Incapacité temporaire totale de travail).
ola/lbx/gvy
Côtes-d'Armor: un couple d'octogénaires retrouvé mort, une enquête ouverte pour féminicide #
Une femme de 86 ans a été retrouvée morte dans sa résidence secondaire à Plédran, près de Saint-Brieuc mercredi, tandis que son époux a succombé plus tard à ses blessures, a annoncé jeudi le parquet de Saint-Brieuc, qui avance l'hypothèse d'un féminicide.
"Les premières constatations et investigations orientent l'enquête vers un féminicide suivi du suicide de l'auteur, thèse au demeurant suggérée par le mari dans un écrit laissé sur les lieux et dans lequel il explique son geste", a indiqué le substitut du procureur Muriel Masson, dans un communiqué.
Les pompiers sont intervenus mercredi en fin d'après-midi au domicile du couple de 86 ans. Dès leur arrivée, ils ont constaté le décès de la femme "ainsi que la présence d'une carabine de calibre 22 LR à proximité du mari", grièvement blessé mais conscient.
Transporté à l'hôpital, le meurtrier présumé a "succombé à ses blessures quelques heures plus tard".
Selon cette même source, "aucun signe n'avait laissé présager ce passage à l'acte. Le couple était a priori en bonne santé et totalement inconnu de l'autorité judiciaire".
Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherches de Saint-Brieuc.
D'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", qui les recense de son côté, a dénombré 113 féminicides en 2021.
adr/mb/hj
En Haute-Vienne, une quinquagénaire a mis huit fois le feu "par ennui" #
Une femme de 55 ans qui avait provoqué "par ennui" huit départs de feu depuis début août à Couzeix (Haute-Vienne) dans la banlieue de Limoges, a été interpellée mardi, a-t-on appris jeudi de source policière.
Inconnue des services de police et de justice, la suspecte a été retrouvée grâce à une bande de vidéo-surveillance, "croisée à une minutieuse enquête de voisinage" des policiers après un ultime départ de feu jeudi dernier, près de l'école de Couzeix, selon un communiqué.
Depuis le 4 août, des incendies "laissant penser à une origine volontaire" avaient été déclenchés au centre-ville, des "haies et autres clôtures de cyprès prenaient feu d'une façon suspecte", selon la police qui parle également d'un "feu important" sur une haie de thuyas de 40 m de long "totalement calcinée".
Interpellée à son domicile dans la foulée, cette quinquagénaire a reconnu être l'auteur des faits, et avoir agi "par ennui, aimant regarder le départ de feu avant de quitter les lieux" et par "stress de regagner son domicile dans un contexte familial difficile, sans aucune préméditation".
Elle a également précisé "n'avoir aucun antécédent psychiatrique, ne connaître aucune des victimes et n'avoir aucun souci avec la municipalité".
Placée sous contrôle judiciaire jusqu'à son procès fixé au 16 décembre prochain, la suspecte est toutefois "dans l'attente d'une expertise psychiatrique prévue début septembre".
bla/ff/hj
Val-de-Marne: quatre policiers condamnés à 6 mois avec sursis pour violences #
Plus de dix ans après les faits, quatre policiers ont été condamnés jeudi par le tribunal de Créteil à six mois de prison avec sursis pour des violences en 2012 sur un homme qui tentait de calmer un différend entre deux personnes, à Vincennes.
Cette peine est légèrement supérieure à celle réclamée fin juin par le parquet, qui avait requis cinq mois d'emprisonnement avec sursis contre ces fonctionnaires, alors membres de la Brigade anti-criminalité (BAC), et aujourd'hui gradés ou retraités. La procureure avait motivé ce quantum en tenant compte de l'ancienneté des faits.
Le tribunal de Créteil a reconnu les policiers coupables de violences volontaires et a retenu les circonstances aggravantes des violences en réunion et avec usage d'arme. Cette condamnation ne sera pas inscrite au bulletin n°2 de leur casier judiciaire.
Un autre des policiers, stagiaire et n'appartenant pas à la BAC en 2012, qui était jugé pour violences sur le frère de la victime, a été relaxé.
Le 17 mars 2012, Brice appelle la police pour les prévenir d'un conflit : un ami, qui s'était vivement disputé avec sa compagne, est menacé par un commerçant qui brandit un couteau. Il passe aussi un coup de fil à son aîné, Franck.
Les deux frères racontent avoir essayé de maîtriser la situation en attendant l'arrivée de policiers, suivis d'une équipe de la BAC en renfort.
Tout a basculé, selon eux, quand l'un des agents a donné "un coup de poing" à leur ami, décrit Franck. "En deux secondes", lui et son frère, 34 et 31 ans, sont menottés.
"On a fait en sorte que mes doigts touchent mes avant-bras", dit encore Franck. Des constatations médicales feront état d'un arrachement osseux et d'une vertèbre cassée. Vingt-et-un jours d'ITT pour Franck, deux pour Brice.
Les quatre policiers condamnés le sont pour les violences commises à l'encontre de Franck.
Ce 17 mars 2012, les frères avaient ensuite été démenottés, sans suite judiciaire.
Pour les policiers, à qui l'accusation reprochait aussi des coups de tonfa et une clef d'étranglement, les deux frères étaient virulents.
L'un des policiers, à qui est reproché d'avoir donné des coups de matraque télescopique, avait affirmé à la barre "ne pas avoir eu l'information" que la situation avait déjà été maîtrisée. Il avait plaidé avoir agi "dans l'urgence" en pensant "intervenir pour des violences sur une femme avec un porteur de couteau".
ola/lbx/dch
Un homme armé en plein centre de Saint-Quentin blessé par la police #
Un quadragénaire armé, qui déambulait en tirant des coups de feu jeudi en plein centre de Saint-Quentin (Aisne), a été très grièvement blessé lors de son interpellation par la police, a indiqué le parquet à l'AFP.
Des témoins ont appelé les forces de l'ordre vers 6h30 pour signaler des coups de feu tirés par un homme seul, armé d'un fusil de chasse, sans cible identifiable selon les premiers éléments.
L'homme, qui n'était pas connu de la justice ni des services de renseignement selon les premières recherches, aurait crié "Allahou Akbar" au moment de tirer, a indiqué la police judiciaire, chargée de l'enquête.
La piste terroriste "n'est pas exclue, mais elle n'est pas privilégiée en l'état des choses", a néanmoins précisé le parquet.
Lors de l'intervention des policiers, l'homme a tiré en leur direction sans les atteindre. Ces derniers ont riposté en tirant à trois reprises, blessant le tireur, a indiqué une source policière.
L'homme, dont le pronostic vital est engagé, a été hospitalisé en urgence, et transféré à l'hôpital d'Amiens (Somme), a précisé le parquet.
cnp-alh/zap/dch
Un homme armé en plein centre de Saint-Quentin blessé par la police #
Un quadragénaire armé déambulant en tirant des coups de feu jeudi en plein centre de Saint-Quentin (Aisne), a été blessé lors de son interpellation par la police, a indiqué le parquet à l'AFP.
Des témoins ont appelé les forces de l'ordre à l'aube pour signaler des coups de feu tirés par un homme seul, armé d'un fusil de chasse, sans cible identifiable selon les premiers éléments.
Lors de l'intervention des policiers, l'homme a tiré en leur direction sans les atteindre, a ajouté le parquet. Ces derniers ont riposté, blessant à l'épaule le forcené, qui a du être hospitalisé en urgence et transféré à l'hôpital d'Amiens (Somme).
L'homme n'était pas connu des services de police selon les premières recherches du parquet. Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances de l'incident.
cnp/dch
Rodéos urbains: 2.200 interpellations et 1.800 engins saisis depuis janvier #
Plus de 2.200 personnes ont été interpellées et 1.800 scooters et motos ont été saisis depuis le début de l'année pour des rodéos urbains, davantage qu'en 2021, a annoncé mercredi le ministre de l'Intérieur en déplacement à Créteil.
Au total, 16.000 opérations de police ont été menées depuis janvier 2022. En 2021, il y avait eu 9.800 contrôles, 1.345 interpellations et 1.200 engins motorisés saisis, a souligné le ministre.
"Ce n'est pas une politique du chiffre c'est l'activité des services de police et de gendarmerie", a-t-il souligné en visite au commissariat de Créteil (Val-de-Marne), et "en même temps que l'on fait la lutte contre les rodéos, on fait la lutte contre les stups et on fait la lutte contre les voitures et motos volées".
Le 8 août, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé une intensification des contrôles dans toute la France contre les personnes effectuant des rodéos urbains.
Depuis cette date, plus de 150 scooters et motos ont été saisis au cours de près de 3.000 opérations de police et de gendarmerie, a précisé le ministre mardi sur Twitter, assurant que dès ce mercredi "chaque commissariat mènerait au moins trois opérations anti-rodéos par jour".
"Depuis hier (mardi), nous avons lancé trois opérations par jour et par circonscription. Il y a 79 circonscriptions, donc cela veut dire que nous ferons 240 opérations tous les jours sur les zones de compétences de la préfecture de police", a ajouté mercredi à Créteil Laurent Nuñez, préfet de police de Paris.
Le 5 août, une enfant de sept ans avait été grièvement blessée par un motard de 18 ans lors d'un rodéo urbain à Pontoise (Val-d'Oise).
A Marseille, un jeune homme de 19 ans est décédé mardi soir à Marseille après avoir perdu le contrôle de sa moto et percuté un poteau alors qu'il faisait un rodéo urbain.
ali/cb/cpy
Commissariat attaqué à Vitry-sur-Seine: trois hommes jugés pour violences #
Trois hommes âgés de 20 à 32 ans seront jugés jeudi pour violences aggravées qu'ils auraient commises lors d'une attaque début août du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), cible de tirs de mortiers et de cocktails Molotov, a indiqué mercredi le parquet de Créteil, sollicité par l'AFP.
Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, vers 01H00, plusieurs personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers. D'autres avaient tiré une quinzaine de mortiers d'artifice contre le commissariat.
L'incident s'était ensuite poursuivi dans les rues alentour, donnant lieu à des scènes comparables à un "véritable guet-apens", selon le parquet de Créteil.
Mardi matin, trois hommes ont été interpellés et placés en garde à vue pour violences aggravées. Ils ont été déférés mercredi soir et seront jugés jeudi en comparution immédiate, a précisé le parquet.
Des éléments objectifs laissent penser à leur participation aux faits, a ajouté le parquet.
Les enquêteurs de la sûreté territoriale du Val-de-Marne, chargés des investigations, se sont basés notamment sur l'analyse de la téléphonie et des réseaux sociaux pour retrouver les auteurs.
Les échanges de messages sur plusieurs groupes de discussion sur l'application Snapchat ont démontré que "l'attaque des agents de police avait été orchestrée par un groupe d'individus", assure le parquet.
Par ailleurs, l'analyse des scellés a permis d'isoler sur un mortier et sur un cocktail Molotov, des traces ADN.
ali/cb/mpm
France: la justice examine des documents sur le massacre à Tadamon en Syrie en 2013 #
La justice française examine des photographies et vidéos d'exactions attribuées au régime syrien à Tadamon, près de Damas, en 2013, qui lui ont été transmises par le ministère français des Affaires étrangères, a indiqué mercredi à l'AFP le parquet national antiterroriste (Pnat).
Lors d'un point presse vendredi, le Quai d'Orsay a annoncé avoir reçu "une importante documentation relative à de possibles crimes commis par les forces du régime syrien".
"Ces documents, constitués notamment de très nombreuses photographies et vidéos, font état d'atrocités commises par les forces pro-régime lors du massacre de Tadamon, à Damas, en 2013. Plusieurs dizaines de civils auraient été tués lors de ces exactions", a précisé le ministère.
Les éléments ont pu être collectés grâce au "travail déterminé de plusieurs défenseurs des droits de l'Homme", a-t-on rappelé, saluant leur "courage".
Selon le Quai d'Orsay, "les faits allégués sont susceptibles d'être constitutifs de crimes internationaux les plus graves, notamment de crimes contre l'humanité et crimes de guerre", crimes pour lesquels la justice française dispose d'une compétence universelle.
Les fichiers ont été transmis au Pnat qui a indiqué les examiner pour déterminer s'ils "s'intègrent dans les enquêtes en cours ou s'ils nécessitent l'ouverture d'une nouvelle enquête".
Plusieurs enquêtes préliminaires et informations judiciaires sur des accusations d'exactions, attribuées au régime syrien ou à des groupes rebelles, sont en cours au pôle crimes contre l'humanité du tribunal judiciaire de Paris.
Fin avril, le quotidien britannique The Guardian et le New Lines Institute à Washington ont publié des articles et des vidéos révélant l'exécution de dizaines de personnes par les forces du régime à al-Tadamon.
Sur l'une des vidéos, filmée en avril 2013, un membre des forces du régime en tenue militaire ordonne à des hommes, yeux bandés et mains attachées, de courir vers un charnier. Les hommes sont exécutés un à un avant de tomber dans la fosse. Les corps ont ensuite été incinérés.
"Après une décennie de crimes commis contre le peuple syrien, la France reste pleinement mobilisée pour que les responsables répondent de leurs actes devant la justice", a dit le Quai d'Orsay, considérant que "la lutte contre l'impunité est une question de justice pour les victimes" et "une condition essentielle pour bâtir une paix durable en Syrie".
Le conflit a fait depuis 2011 environ un demi-million de morts et des millions de déplacés et de réfugiés.
sst-mk/cb/abl/at/mm
Massacre à Tadamon en Syrie en 2013: la justice examine les fichiers transmis au Quai d'Orsay #
Des photographies et vidéos d'exactions attribuées au régime syrien à Tadamon, près de Damas, en 2013, adressées au ministère des Affaires étrangères, sont exploitées par le parquet national antiterroriste (Pnat), a-t-il indiqué mercredi, sollicité par l'AFP.
Lors d'un point presse vendredi, le Quai d'Orsay a annoncé avoir reçu "une importante documentation relative à de possibles crimes commis par les forces du régime syrien".
"Ces documents, constitués notamment de très nombreuses photographies et vidéos, font état d'atrocités commises par les forces pro-régime lors du massacre de Tadamon, à Damas, en 2013. Plusieurs dizaines de civils auraient été tués lors de ces exactions", a précisé le ministère.
Les éléments ont pu être collectés grâce au "travail déterminé de plusieurs défenseurs des droits de l'homme", a-t-on rappelé, saluant leur "courage".
Selon le Quai d'Orsay, "les faits allégués sont susceptibles d'être constitutifs de crimes internationaux les plus graves, notamment de crimes contre l'humanité et crimes de guerre", crimes pour lesquels la justice française dispose d'une compétence universelle.
Les fichiers ont été transmis au Pnat en application de l'article 40 du code de procédure pénale, qui impose à toute autorité ayant connaissance d'un crime ou d'un délit de le signaler à la justice.
Les documents sont actuellement exploités pour déterminer s'ils "s'intègrent dans les enquêtes en cours ou s'ils nécessitent l'ouverture d'une nouvelle enquête", a indiqué le Pnat.
Plusieurs enquêtes préliminaires et informations judiciaires sur des accusations d'exactions, attribuées au régime syrien ou à des groupes rebelles, sont en cours au pôle crimes contre l'humanité du tribunal judiciaire de Paris.
Fin avril, le quotidien britannique The Guardian et le New Lines Institute à Washington ont publié des articles et des vidéos révélant l'exécution de dizaines de personnes par les forces du régime à al-Tadamon.
Sur l'une des vidéos, filmée en avril 2013, un membre des forces du régime en tenue militaire ordonne à des hommes, yeux bandés et mains attachées, de courir vers un charnier. Les hommes sont exécutés un à un avant de tomber dans la fosse. Les corps ont ensuite été incinérés.
"Après une décennie de crimes commis contre le peuple syrien, la France reste pleinement mobilisée pour que les responsables répondent de leurs actes devant la justice", a dit le Quai d'Orsay, considérant que "la lutte contre l'impunité est une question de justice pour les victimes" et "une condition essentielle pour bâtir une paix durable en Syrie".
Le conflit a fait depuis 2011 environ un demi-million de morts et des millions de déplacés et de réfugiés.
sst-mk/cb/abl
Trafic de cannabis: une tonne saisie en région parisienne, cinq personnes interpellées #
Après neuf mois d'investigation, cinq personnes participant à des importations de cannabis depuis l'Espagne ont été interpellées en région parisienne en fin de semaine dernière, et plus d'une tonne a été saisie, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Bordeaux.
La Police judiciaire de Limoges et l'Office Anti-Stupéfiants (OFAST) ont procédé jeudi dernier, en région parisienne, à l'interpellation de cinq personnes lors du déchargement d'un camion venu d'Espagne contenant "une tonne et 47kg de résine de cannabis", a indiqué le parquet dans un communiqué.
Après leur garde à vue, ils ont été mis en examen sous chefs d'accusation "d'importation de stupéfiants en bande organisée, de trafic de stupéfiants et d'association de malfaiteurs", et ont été placés en détention provisoire, selon le parquet.
En novembre 2021, la PJ de Limoges, avec la Sûreté de la Haute-Vienne, avait initié une enquête visant un limougeaud "réputé pour être spécialisé dans le convoyage de produits stupéfiants" et "offrant ses services à différents réseaux", notamment depuis l'Espagne "à destination de clients en région parisienne et dans le nord de la France".
Le parquet de la Juridiction Inter-Régionale (JIRS) du Tribunal judiciaire de Bordeaux s'était ensuite emparé du dossier, et de fil en aiguille, les enquêteurs sont parvenus à identifier le poids-lourd réalisant les convois ainsi que son lieu de destination en région parisienne "où la marchandise était ensuite répartie dans des véhicules de plus petite capacité", est-il écrit dans le communiqué.
Le limougeaud initialement visé par les investigations fait partie des cinq personnes interpellées lors de cette opération.
"Il s'agit là de la plus importante saisie de résine de cannabis réalisée par la Police Judiciaire de Limoges", a précisé le parquet de Bordeaux.
bla/ff/mpm
Les proches d'un Afghan tué en France réclament justice, le tireur recherché #
"On veut la justice!": à Colmar, dans l'est de la France, les proches d'un jeune Afghan tué par balle dimanche lors d'une altercation, ne décolèrent pas, alors que la traque de son tueur présumé se poursuivait mercredi.
En cette matinée pluvieuse, peu de monde déambule dans les rues du quartier Europe, zone populaire de Colmar, situé non loin de l'Allemagne.
Devant une boulangerie, au pied d'un des nombreux immeubles du quartier, à deux pas du drame qui s'est noué dimanche, des voisins ont déposé six grandes photos de Quayyeem Ahmadzai, des bougies et quelques bouquets de fleurs.
Trois jeunes Afghans veillent le portrait, en silence. Parmi eux, Tarakhin Sardarwali, 21 ans, se présente comme un "très proche" de la victime. il n'était pas présent lors du drame, "je suis arrivé 10, 15 minutes après...", confie-t-il, encore affecté.
Tarakhin Sardarwali s'étonne que quatre jours après, "les policiers (n'aient) toujours pas retrouvé le tireur, c'est choquant (...) Il est toujours libre ! On veut qu'ils l'arrêtent !".
"On veut la justice", insiste le jeune homme originaire de la province de Logar, dans l'est de l' Afghanistan , arrivé en France en 2017.
Selon une source proche de l'enquête, au moins deux jeunes, le tireur présumé et un complice, étaient toujours en fuite mercredi. L'un d'eux est encore mineur, âgé de 17 ans, et l'autre est tout juste majeur.
D'après la procureure locale, Catherine Sorita-Minard, les faits se sont déroulés lors d'une altercation entre deux groupes.
Importunée par les bruits d'un scooter, la victime, entourée d'amis, a demandé au conducteur de s'éloigner. Ce dernier l'a alors insulté, avant de revenir "avec plusieurs individus".
Une rixe a éclaté entre les deux groupes et, "alors qu'une partie des protagonistes se dispersait, un coup de feu était tiré par un individu, selon les témoins entendus dans le cadre de l'enquête, en direction de la victime", a précisé la magistrate.
Touché au thorax, Quayyeem Ahmadzai, 27 ans, est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital dans la nuit de dimanche à lundi. L'autopsie, réalisée mercredi, a confirmé qu'il avait été atteint d'une seule balle, a indiqué à l'AFP Catherine Sorita-Minard.
"Je n'ai jamais vu ça", témoigne Djabri, retraité de 66 ans, qui vit à Colmar "depuis 46 ans" et dans le quartier Europe "depuis 16 ans". Dimanche, il dit avoir entendu plusieurs détonations, "deux ou trois. Je croyais que c'étaient des jeunes qui s'amusaient avec des pétards...".
"Et puis j'ai vu un jeune qui courait, qui était devenu fou", manifestement le tireur présumé, "deux copains à lui le suivaient et puis, ils ont commencé à courir" pour prendre la fuite.
"Depuis, on dirait que les gens sont devenus calmes", poursuit Djabri. L'effet peut-être de la présence de policiers de la CRS 8, une unité mobile spécialement créée pour intervenir rapidement sur tout le territoire.
"Il faudrait qu'ils soient là à l'année, pas une semaine, ça devient invivable", assure Djabri, évoquant notamment des "rodéos" de scooters, selon lui, incessants dans certaines rues du quartier.
Évoqué dans un premier temps comme un possible déclencheur à cette rixe mortelle, l'hypothèse d'un "rodéo urbain" a été mise en doute mardi lors d'un point-presse par le maire de Colmar, Eric Straumann (Les Républicains, droite), évoquant plutôt un "différend entre" le tireur et Quayyeem.
Ce dernier, inconnu des services de police, travaillait dans une usine de montage de véhicules Stellantis à Mulhouse (Est), a indiqué à l'AFP Ronald Laventin, responsable syndical sur ce site.
Selon lui, beaucoup de réfugiés syriens et afghans grossissent les rangs des intérimaires dans l'usine.
Quayyeem "était intérimaire et avait été recruté au début de l'été, avec le dernier contingent", selon M. Laventin.
"Il était juste venu pour le week-end pour voir des proches" à Colmar, se désole encore Tarakhin. Selon lui, l'épouse de Quayyeem, restée en Afghanistan avec leurs enfants, "est à l'hôpital" depuis qu'elle a appris la mort de son époux.
A présent, "il faut qu'on envoie le plus vite possible son corps en Afghanistan " pour les funérailles.
dsa-ari/ha/cpy/bat/at
Jeune Afghan tué à Colmar: ses proches réclament "justice", le tireur toujours recherché #
"On veut la justice!" : dans le quartier Europe à Colmar, les proches du jeune Afghan, tué par balle dimanche lors d'une altercation, ne décolèrent pas, alors que la traque de son tueur présumé et d'au moins un autre jeune se poursuivait mercredi, l'un étant encore mineur et l'autre tout juste majeur.
En cette matinée pluvieuse, peu de monde dans les rues de ce quartier populaire de l'ouest de Colmar, classé Reconquête Républicaine depuis 2021. Quelques pavillons, beaucoup d'immeubles et au pied de l'un d'eux, rue de Berlin, une boulangerie, à deux pas du lieu du drame.
Devant le magasin, des voisins ont déposé six grandes photos de Quayyeem Ahmadzai, des bougies et quelques bouquets de fleurs.
Trois jeunes Afghans veillent le portrait en silence. Parmi eux, Tarakhin Sardarwali, 21 ans, se présente comme un "très proche" de la victime. il n'était pas présent lors du drame, "je suis arrivé 10, 15 minutes après...", confie-t-il, visiblement affecté.
Tarakhin Sardarwali s'étonne que quatre jours après, "les policiers (n'aient) toujours pas retrouvé le tireur, c'est choquant (...) Il est toujours libre ! On veut qu'ils l'arrêtent !".
"On veut la justice", insiste le jeune homme originaire de la province de Logar, dans l'est de l'Afghanistan, et arrivé en France en 2017.
Selon une source proche de l'enquête, au moins deux jeunes, le tireur présumé et un complice, étaient toujours en fuite mercredi matin. L'un d'eux est encore mineur, âgé de 17 ans, et l'autre est tout juste majeur.
Selon la procureure de Colmar, Catherine Sorita-Minard, les faits se sont déroulés lors d'une altercation entre deux groupes.
Importunée par les bruits d'un scooter, la victime, entourée d'amis, a demandé au conducteur de s'éloigner. Ce dernier l'a alors insulté, avant de revenir "avec plusieurs individus".
Une rixe a éclaté entre les deux groupes et, "alors qu'une partie des protagonistes se dispersait, un coup de feu était tiré par un individu, selon les témoins entendus dans le cadre de l'enquête, en direction de la victime", a précisé la magistrate.
Touché au thorax, Quayyeem Ahmadzai, 27 ans, est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital dans la nuit de dimanche à lundi. L'autopsie, réalisée mercredi, a confirmé qu'il avait été atteint d'une seule balle, a indiqué à l'AFP Catherine Sorita-Minard.
"Je n'ai jamais vu ça", témoigne Djabri, retraité de 66 ans, Colmarien "depuis 46 ans" et résident du quartier Europe "depuis 16 ans". Ce dimanche, il dit avoir entendu plusieurs détonations, "deux ou trois. Je croyais que c'étaient des jeunes qui s'amusaient" avec des pétards..."
"Et puis j'ai vu un jeune qui courait, qui était devenu fou", manifestement le tireur présumé, "je pense qu'il regrettait (...) Deux copains à lui le suivaient et puis ils ont commencé à courir" pour prendre la fuite, explique ce témoin.
"Depuis, on dirait que les gens sont devenus calmes", poursuit Djabri. L'effet peut-être de la présence de la CRS 8, une unité mobile spécialement créée pour intervenir rapidement sur tout le territoire. Dépêchée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin après le drame, elle a multiplié les contrôles depuis mardi.
"Il faudrait qu'ils soient là à l'année, pas une semaine, ça devient invivable", assure Djabri, évoquant notamment des "rodéos" de scooters selon lui incessants dans certaines rues du quartier.
Évoquée dans un premier temps comme un possible déclencheur à cette rixe mortelle, l'hypothèse d'un "rodéo urbain" a été mise en doute mardi lors d'un point-presse par le maire LR de Colmar, Eric Straumann (LR), évoquant plutôt un "différend" entre le tireur et Quayyeem.
Ce dernier travaillait à l'usine de montage de véhicules Stellantis de Mulhouse (Haut-Rhin), a indiqué à l'AFP Ronald Laventin, responsable syndical CFDT sur ce site.
Selon lui, beaucoup de réfugiés syriens et afghans grossissent les rangs des intérimaires du site mulhousien, "faute d'intérêt pour ces métiers chez les jeunes d'ici".
Quayyeem "était intérimaire et avait été recruté au début de l'été, avec le dernier contingent", selon M. Laventin.
"Il était juste venu pour le week-end pour voir des proches" à Colmar, se désole encore Tarakhin. A présent, "il faut qu'on envoie le plus vite possible son corps en Afghanistan" pour les funérailles.
dsa-ari/ha/mpm
Les proches d'un Afghan tué en France réclament justice, le tireur recherché #
"On veut la justice!": à Colmar, dans l'est de la France, les proches d'un jeune Afghan tué par balle dimanche lors d'une altercation, ne décolèrent pas, alors que la traque de son tueur présumé se poursuivait mercredi.
En cette matinée pluvieuse, peu de monde déambule dans les rues du quartier Europe, zone populaire de Colmar, situé non loin de l'Allemagne.
Devant une boulangerie, au pied d'un des nombreux immeubles du quartier, à deux pas du drame qui s'est noué dimanche, des voisins ont déposé six grandes photos de Quayyeem Ahmadzai, des bougies et quelques bouquets de fleurs.
Trois jeunes Afghans veillent le portrait, en silence. Parmi eux, Tarakhin Sardarwali, 21 ans, se présente comme un "très proche" de la victime. il n'était pas présent lors du drame, "je suis arrivé 10, 15 minutes après...", confie-t-il, encore affecté.
Tarakhin Sardarwali s'étonne que quatre jours après, "les policiers (n'aient) toujours pas retrouvé le tireur, c'est choquant (...) Il est toujours libre ! On veut qu'ils l'arrêtent !".
"On veut la justice", insiste le jeune homme originaire de la province de Logar, dans l'est de l' Afghanistan , arrivé en France en 2017.
Selon une source proche de l'enquête, le tireur présumé et ses potentiels complices étaient toujours en fuite mercredi.
Selon la procureure locale, Catherine Sorita-Minard, les faits se sont déroulés lors d'une altercation entre deux groupes.
Importunée par les bruits d'un scooter, la victime, entourée d'amis, a demandé au conducteur de s'éloigner. Ce dernier l'a alors insulté, avant de revenir "avec plusieurs individus".
Une rixe a éclaté entre les deux groupes et, "alors qu'une partie des protagonistes se dispersait, un coup de feu était tiré par un individu, selon les témoins entendus dans le cadre de l'enquête, en direction de la victime", a précisé la magistrate.
Touché au thorax, Quayyeem Ahmadzai, 27 ans, est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital dans la nuit de dimanche à lundi.
"Je n'ai jamais vu ça", témoigne Djabri, retraité de 66 ans, qui vit à Colmar "depuis 46 ans" et dans le quartier Europe "depuis 16 ans". Dimanche, il dit avoir entendu plusieurs détonations, "deux ou trois. Je croyais que c'étaient des jeunes qui s'amusaient avec des pétards...".
"Et puis j'ai vu un jeune qui courait, qui était devenu fou", manifestement le tireur présumé, "deux copains à lui le suivaient et puis, ils ont commencé à courir" pour prendre la fuite.
"Depuis, on dirait que les gens sont devenus calmes", poursuit Djabri. L'effet peut-être de la présence de policiers de la CRS 8, une unité mobile spécialement créée pour intervenir rapidement sur tout le territoire. Dépêchée après le drame, elle a multiplié les contrôles depuis mardi.
"Il faudrait qu'ils soient là à l'année, pas une semaine, ça devient invivable", assure Djabri, évoquant notamment des "rodéos" de scooters, selon lui, incessants dans certaines rues du quartier.
Évoqué dans un premier temps comme un possible déclencheur à cette rixe mortelle, l'hypothèse d'un "rodéo urbain" a été mise en doute mardi lors d'un point-presse par le maire de Colmar, Eric Straumann (Les Républicains, droite), évoquant plutôt un "différend entre" le tireur et Quayyeem.
Ce dernier, inconnu des services de police, travaillait dans une usine de montage de véhicules Stellantis à Mulhouse (Est), a indiqué à l'AFP Ronald Laventin, responsable syndical sur ce site.
Selon lui, beaucoup de réfugiés syriens et afghans grossissent les rangs des intérimaires dans l'usine.
Quayyeem "était intérimaire et avait été recruté au début de l'été, avec le dernier contingent", selon M. Laventin.
"Il était juste venu pour le week-end pour voir des proches" à Colmar, se désole encore Tarakhin. Selon lui, l'épouse de Quayyeem, restée en Afghanistan avec leurs enfants, "est à l'hôpital" depuis qu'elle a appris la mort de son époux.
A présent, "il faut qu'on envoie le plus vite possible son corps en Afghanistan " pour les funérailles.
dsa-ari/ha/cpy/bat/at
Jeune Afghan tué à Colmar: ses proches réclament "justice", le tireur toujours recherché #
"On veut la justice!" : dans le quartier Europe à Colmar, les proches du jeune Afghan tué par balle dimanche lors d'une altercation, ne décolèrent pas, alors que la traque de son tueur présumé se poursuivait mercredi.
En cette matinée pluvieuse, peu de monde dans les rues de ce quartier populaire de l'ouest de Colmar, classé Reconquête Républicaine depuis 2021. Quelques pavillons, beaucoup d'immeubles et au pied de l'un d'eux, rue de Berlin, une boulangerie, à deux pas du lieu du drame.
Devant le magasin, des voisins ont déposé six grandes photos de Quayyeem Ahmadzai, des bougies et quelques bouquets de fleurs.
Trois jeunes Afghans veillent le portrait en silence. Parmi eux, Tarakhin Sardarwali, 21 ans, se présente comme un "très proche" de la victime. il n'était pas présent lors du drame, "je suis arrivé 10, 15 minutes après...", confie-t-il, visiblement affecté.
Tarakhin Sardarwali s'étonne que quatre jours après, "les policiers (n'aient) toujours pas retrouvé le tireur, c'est choquant (...) Il est toujours libre ! On veut qu'ils l'arrêtent !".
"On veut la justice", insiste le jeune homme originaire de la province de Logar, dans l'est de l'Afghanistan, et arrivé en France en 2017.
Selon une source proche de l'enquête, le tireur présumé et ses potentiels complices étaient toujours en fuite mercredi matin.
Selon la procureur de Colmar, Catherine Sorita-Minard, les faits se sont déroulés lors d'une altercation entre deux groupes.
Importunée par les bruits d'un scooter, la victime, entourée d'amis, a demandé au conducteur de s'éloigner. Ce dernier l'a alors insulté, avant de revenir "avec plusieurs individus".
Une rixe a éclaté entre les deux groupes et, "alors qu'une partie des protagonistes se dispersait, un coup de feu était tiré par un individu, selon les témoins entendus dans le cadre de l'enquête, en direction de la victime", a précisé la magistrate.
Touché au thorax, Quayyeem Ahmadzai, 27 ans, est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital dans la nuit de dimanche à lundi.
"Je n'ai jamais vu ça", témoigne Djabri, retraité de 66 ans, Colmarien "depuis 46 ans" et résident du quartier Europe "depuis 16 ans". Ce dimanche, il dit avoir entendu plusieurs détonations, "deux ou trois. Je croyais que c'étaient des jeunes qui s'amusaient" avec des pétards..."
"Et puis j'ai vu un jeune qui courait, qui était devenu fou", manifestement le tireur présumé, "je pense qu'il regrettait (...) Deux copains à lui le suivaient et puis ils ont commencé à courir" pour prendre la fuite, explique ce témoin.
"Depuis, on dirait que les gens sont devenus calmes", poursuit Djabri. L'effet peut-être de la présence de la CRS 8, une unité mobile spécialement créée pour intervenir rapidement sur tout le territoire. Dépêchée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin après le drame, elle a multiplié les contrôles depuis mardi.
"Il faudrait qu'ils soient là à l'année, pas une semaine, ça devient invivable", assure Djabri, évoquant notamment des "rodéos" de scooters selon lui incessants dans certaines rues du quartier.
Évoqué dans un premier temps comme un possible déclencheur à cette rixe mortelle, l'hypothèse d'un "rodéo urbain" a été mise en doute mardi lors d'un point-presse par le maire LR de Colmar, Eric Straumann (LR), "pas entièrement convaincu" que cet assassinat soit lié à ce "phénomène" et évoquant plutôt un "différend entre" le tireur et Quayyeem.
Ce dernier travaillait à l'usine de montage de véhicules Stellantis de Mulhouse (Haut-Rhin), a indiqué à l'AFP Ronald Laventin, responsable syndical CFDT sur ce site.
Selon lui, beaucoup de réfugiés syriens et afghans grossissent les rangs des intérimaires du site mulhousien, "faute d'intérêt pour ces métiers chez les jeunes d'ici".
Quayyeem "était intérimaire et avait été recruté au début de l'été, avec le dernier contingent", selon M. Laventin. Mardi, "il ne s'est pas présenté à son poste, lors de la reprise de l'activité de l'entreprise. On déplore bien évidemment ce décès".
"Il était juste venu pour le week-end pour voir des proches" à Colmar, se désole encore Tarakhin. Selon lui, l'épouse de Quayyeem, restée en Afghanistan avec leurs enfants, "est à l'hôpital" depuis qu'elle a appris la mort de son époux.
A présent, "il faut qu'on envoie le plus vite possible son corps en Afghanistan" pour les funérailles.
dsa-ari/ha/cpy
Commissariat attaqué à Vitry-sur-Seine: trois hommes en garde à vue #
Trois hommes âgés de 20 à 32 ans sont en garde à vue, soupçonnés d'avoir participé à une attaque "orchestrée" du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), visé par des tirs de mortiers et de cocktails Molotov début août, a indiqué mercredi le parquet de Créteil sollicité par l'AFP.
Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, vers 1H00, plusieurs personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers. D'autres avaient tiré une quinzaine de mortiers d'artifice contre le commissariat.
L'incident s'était ensuite poursuivi dans les rues alentour, donnant lieu à des scènes comparables à un "véritable guet-apens", selon le parquet de Créteil.
Les trois hommes placés en garde à vue pour violences aggravées avaient été interpellés mardi matin. Des éléments objectifs laissent penser à leur participation aux faits, a ajouté le parquet.
Les enquêteurs de la sûreté territoriale du Val-de-Marne, en charge des investigations, se sont basés notamment sur l'analyse de la téléphonie et des réseaux sociaux pour retrouver les auteurs.
Les échanges de messages sur plusieurs groupes de discussion sur l'application Snapchat ont démontré que "l'attaque des agents de police avait été orchestrée par un groupe d'individus", assure le parquet.
Par ailleurs, l'analyse des scellés a permis d'isoler sur un mortier et sur un cocktail Molotov, des traces ADN.
ali/lbx/sp
Féminicide dans les Yvelines : le conjoint écroué après avoir tout avoué #
Un homme qui avait tenté de se suicider et avoué avoir tué sa femme, la semaine dernière dans les Yvelines, a été mis en examen pour homicide sur conjoint et écroué, a indiqué mercredi le parquet de Versailles sollicité par l'AFP.
Jeudi dernier, l'homme de 42 ans avait appelé le Samu en déclarant avoir tué son épouse, du même âge, découverte inerte à ses côtés au domicile du couple. Les secouristes avaient tenté de la réanimer en vain.
Le conjoint avait été placé en garde à vue et conduit à l'hôpital car il était blessé, avait détaillé une source policière à l'AFP. Il se serait lui-même porté des coups à l'arme blanche, a priori à la gorge et au bras, selon une source proche du dossier.
A l'issue de sa garde à vue hospitalière mardi, l'homme a été présenté à la justice, mis en examen et placé en détention provisoire, a déclaré le ministère public, soulignant qu'il avait intégralement reconnu les faits.
L'autopsie a confirmé "de nombreuses plaies par arme blanche" sur le corps de la victime dont "deux coups mortels", a dévoilé une source proche du dossier à l'AFP.
D'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex", qui les recense de son côté, a dénombré 113 féminicides en 2021.
ola/lbx/sp
Sarthe: un quadragénaire condamné à six mois ferme pour deux incendies volontaires #
Un homme de 40 ans poursuivi pour avoir été à l'origine de deux départs de feu, en pleine vague de chaleur il y a quelques jours dans la Sarthe, a été condamné à six mois d'emprisonnement ferme mardi au Mans.
Jugé en comparution immédiate, le prévenu projetait de détruire deux parcelles, un champ et une forêt, dans la soirée du 12 août à la Chapelle d'Aligné, une commune du sud du département, dans un secteur avec des habitations à moins de 200 mètres.
Malgré la sécheresse et grâce à l'intervention rapide des pompiers, les incendies qu'il avait allumés s'étaient limités "à une haie et à un peu d'herbes sèches, le long d'une route", selon le maire de la commune cité par le journal Le Maine Libre.
Repéré par un agriculteur de la commune, qui avait suivi l'incendiaire présumé jusque chez lui, ce dernier avait été interpellé par les gendarmes. A son domicile, les enquêteurs avait retrouvé des allume-feu, un chalumeau et de l'essence.
Aux gendarmes, il aurait expliqué que l'idée de mettre le feu lui serait venue "lorsqu'il regardait la télévision", a relevé la présidente du tribunal. Ressentant une "certaine fascination", le prévenu aurait voulu voir "ce que ça faisait sur le terrain".
Placé en garde à vue, l'homme avait fini par reconnaître être l'auteur des deux feux après trois auditions, selon la présidente du tribunal.
Père de famille, divorcé depuis une quinzaine d'années et travaillant dans la même entreprise depuis 23 ans, le prévenu "a été particulièrement touché par la Covid", a souligné son avocate Me Donya Forghani, qui a demandé au tribunal une expertise psychiatrique.
Le quadragénaire aurait mal vécu le confinement, période durant laquelle il a été hospitalisé pour dépression.
Dans son délibéré, le tribunal l'a condamné à 12 mois de prison, dont six mois avec sursis probatoire pendant deux ans. Etant donné l'absence de casier judiciaire et son insertion sociale et professionnelle, il purgera la peine ferme sous bracelet électronique.
cor-alh-lg/cal
Près de 3.000 opérations anti-rodéos urbains en une semaine #
Plus de 150 scooters et motos ont été saisis depuis une semaine au cours de près de 3.000 opérations de police et de gendarmerie contre les rodéos urbains, a indiqué mardi Gérald Darmanin sur Twitter.
Au total, depuis le 8 août, 14.000 forces de l'ordre ont contrôlé 42.165 personnes, effectué 338 interpellations et saisi 157 véhicules, selon le bilan des opérations cité par le ministre de l'Intérieur, qui avait annoncé une intensification des contrôles, après qu'une fillette eut été grièvement blessée dans le Val-d'Oise début août.
"Dès demain (mercredi), chaque commissariat mènera au moins trois opérations anti-rodéos par jour", a assuré Gérald Darmanin.
Plus de 80 opérations vont être également menées dès mardi soir sur l'ensemble de l'agglomération parisienne, a expliqué la préfecture de police sur Twitter.
Début août, un drame avait remis ce phénomène au centre de l'actualité: une enfant de sept ans avait été grièvement blessée lors d'un rodéo urbain à Pontoise (Val-d'Oise), où le motard de 18 ans avait d'abord pris la fuite avant de se rendre le lendemain au commissariat. Ce jeune homme a été mis en examen et écroué le 8 août.
Présentant un traumatisme crânien, la fillette est sortie du coma, a annoncé lundi l'avocat de la famille.
Auparavant, le 8 juin, lors d'un rodéo urbain à Rennes, un homme de 19 ans était mort après avoir été percuté par une moto.
Une loi de 2018 renforçant la loi contre les rodéos motorisés prévoit des peines pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison pour leurs auteurs.
"Le rodéo est lié au beau temps, l'été notamment dans les zones en bordure de forêts", a indiqué la semaine dernière à l'AFP une commissaire de Seine-et-Marne, lors d'une opération de contrôle. "On n'a pas le droit de les pourchasser pour une raison essentielle, c'est qu'on ne peut pas se permettre de compromettre la sécurité de l'auteur du rodéo qui forcément va prendre des risques pour lui-même et aussi pour les usagers de la route", a-t-elle ajouté.
ali-we/lbx/mpm
Assassinat d'un jeune Afghan à Colmar: la traque des suspects se poursuit #
La traque des auteurs présumés de l'assassinat d'un jeune Afghan de 27 ans dimanche dans une cité de Colmar se poursuivait mardi en fin d'après-midi, ont indiqué les autorités locales.
Les "nombreuses investigations" en cours "permettront de déterminer les circonstances précises de ces faits d'une particulière gravité, d'identifier et d'interpeller les auteurs", a écrit la procureur de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard, dans un communiqué.
"Les forces de l'ordre et la police judiciaire mettent tout en oeuvre pour retrouver le ou les auteurs de ce crime odieux", a insisté sur les lieux mêmes du drame le secrétaire général de la préfecture du Haut-Rhin, Christophe Marot, lors d'un point de presse.
Selon la procureure de Colmar, "les premières investigations révèlent que la victime et des amis étaient importunés par le passage régulier d'un scooter sur le trottoir" et que "la victime demandait au conducteur de s'éloigner pour faire cesser le bruit".
Le conducteur "l'insultait et lui promettait qu'il allait revenir avec du renfort" puis se présentait "un peu plus tard (...) avec plusieurs individus".
"Une rixe éclatait entre les deux groupes" et "alors qu'une partie des protagonistes se dispersait, un coup de feu était tiré par un individu, selon les témoins entendus dans le cadre de l'enquête, en direction de la victime", a précisé la magistrate.
"Blessée au thorax, la victime, un jeune homme né en 1995 en Afghanistan, domicilié à Mulhouse, décédait de ses blessures dans la nuit de dimanche à lundi à 03h40", a-t-elle encore indiqué.
Rappelant que le parquet de Colmar avait ouvert une information judiciaire contre X pour assassinat lundi et qu'un juge d'instruction était désormais saisi de l'enquête, la procureure a souligné que, "comme toujours en pareil cas (...), auditions, exploitation des vidéos disponibles et de la téléphonie, expertises médicales et balistiques" se succédaient dans le cadre de la procédure.
"Les expertises médicales et balistiques permettront notamment de déterminer si la victime a été atteinte d'un ou deux tirs et la nature de l'arme utilisée", a spécifié Mme Sorita-Minard.
Lors du point-presse, le maire LR de Colmar, Eric Straumann (LR), a affirmé n'être "pas entièrement convaincu" que cet assassinat soit lié à "un phénomène de rodéo urbain" évoqué dans un premier temps, parlant plutôt d'"un différend entre deux personnes".
"Ce n'est pas parce que quelqu'un est en scooter qu'il fait un rodéo", a-t-il relevé, saluant "le calme et la modération" de la population du quartier de l'Europe, un quartier dit de reconquête républicaine (QRR) où la sécurité du quotidien est renforcée.
Une marche blanche partie de ce quartier où se sont produits les faits avait rassemblé lundi 165 personnes, selon la police, pour la plupart afghanes.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a par ailleurs dépêché sur place la CRS 8, une unité mobile spécialement créée pour intervenir rapidement sur tout le territoire, "afin de restaurer l'ordre républicain et présenter à la justice les voyous qui veulent imposer leur loi".
Selon Christophe Marot, les 60 CRS de cette unité arrivés dans la nuit de lundi à mardi permettront "d'accentuer" la "lutte contre les rodéos urbains, contre les points de deal" et en faveur de "la sécurité", notamment dans les transports.
ari-ha/cal/swi
Assassinat d'un jeune Afghan à Colmar: la traque des suspects se poursuit #
La traque des auteurs présumés de l'assassinat d'un jeune Afghan de 27 ans dimanche dans une cité de Colmar se poursuivait mardi en fin d'après-midi, ont indiqué les autorités locales.
Les "nombreuses investigations" en cours "permettront de déterminer les circonstances précises de ces faits d'une particulière gravité, d'identifier et d'interpeller les auteurs", a écrit la procureur de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard, dans un communiqué.
"Les forces de l'ordre et la police judiciaire mettent tout en oeuvre pour retrouver le ou les auteurs de ce crime odieux", a insisté sur les lieux mêmes du drame le secrétaire général de la préfecture du Haut-Rhin, Christophe Marot, lors d'un point de presse.
Selon la procureure de Colmar, "les premières investigations révèlent que la victime et des amis étaient importunés par le passage régulier d'un scooter sur le trottoir" et que "la victime demandait au conducteur de s'éloigner pour faire cesser le bruit".
Le conducteur "l'insultait et lui promettait qu'il allait revenir avec du renfort" puis se présentait "un peu plus tard (...) avec plusieurs individus".
"Une rixe éclatait entre les deux groupes" et "alors qu'une partie des protagonistes se dispersait, un coup de feu était tiré par un individu, selon les témoins entendus dans le cadre de l'enquête, en direction de la victime", a précisé la magistrate.
"Blessée au thorax, la victime, un jeune homme né en 1995 en Afghanistan, domicilié à Mulhouse, décédait de ses blessures dans la nuit de dimanche à lundi à 03h40", a-t-elle encore indiqué.
Rappelant que le parquet de Colmar avait ouvert une information judiciaire contre X pour assassinat lundi et qu'un juge d'instruction était désormais saisi de l'enquête, la procureure a souligné que, "comme toujours en pareil cas (...), auditions, exploitation des vidéos disponibles et de la téléphonie, expertises médicales et balistiques" se succédaient dans le cadre de la procédure.
"Les expertises médicales et balistiques permettront notamment de déterminer si la victime a été atteinte d'un ou deux tirs et la nature de l'arme utilisée", a spécifié Mme Sorita-Minard.
Lors du point-presse, le maire LR de Colmar a affirmé n'être "pas entièrement convaincu" que cet assassinat soit lié à "un phénomène de rodéo urbain" évoqué dans un premier temps, parlant plutôt d'"un différend entre deux personnes".
"Ce n'est pas parce que quelqu'un est en scooter qu'il fait un rodéo", a-t-il relevé, saluant "le calme et la modération" de la population du quartier de l'Europe.
Une marche blanche partie de ce quartier de reconquête républicaine où se sont produits les faits avait rassemblé lundi 165 personnes, selon la police, pour la plupart afghanes.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a par ailleurs dépêché sur place la CRS 8, une unité mobile spécialement créée pour intervenir rapidement sur tout le territoire, "afin de restaurer l'ordre républicain et présenter à la justice les voyous qui veulent imposer leur loi".
Selon Christophe Marot, les 60 CRS de cette unité arrivés dans la nuit de lundi à mardi permettront "d'accentuer" la "lutte contre les rodéos urbains, contre les points de deal" et en faveur de "la sécurité", notamment dans les transports.
ari-ha/cal
Fraude en France: un juge et des gendarmes en Israël après l'arrestation de suspects #
Un juge et des gendarmes français sont actuellement en Israël, en observateurs, dans le cadre d'une enquête sur une fraude en France dans laquelle des suspects ont été arrêtés, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
L'arrestation en Israël de plusieurs suspects est en relation avec "une enquête menée par les autorités israéliennes pour blanchiment et fraude fiscale en lien avec une information judiciaire ouverte" par le parquet de Paris le 5 janvier 2021, a précisé cette source à Paris.
Selon des sources proches du dossier en Israël, il s'agit de quatre hommes et d'une femme, tous israéliens. Ils sont soupçonnés d'avoir blanchi une partie de l'argent et converti les sommes en cryptomonnaies.
La police israélienne a arrêté lundi "trois suspects principaux" et "un certain nombre d'autres" soupçonnés d'appartenir à une organisation criminelle qui aurait usurpé la dénomination sociale et le numéro d'identification d'entreprises existantes pour demander le versement d'indemnités en France dans le cadre de la pandémie de Covid-19.
Les fraudeurs auraient ensuite blanchi des "dizaines de millions de shekels en utilisant des mécanismes complexes" de cryptomonnaie.
Les suspects ont été placés en détention pour être interrogés, a précisé la police israélienne.
"Un juge d'instruction ainsi que des enquêteurs sont en Israël" en qualité d'observateurs, a précisé la source judiciaire.
L'information judiciaire en France pour escroqueries et tentatives en bande organisée, blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs concerne "presque 4.000 demandes frauduleuses d'indemnisation du chômage partiel", a-t-elle précisé.
Le préjudice pour l'Etat est estimé à 8,5 millions d'euros, selon un document consulté par l'AFP.
Trois personnes sont mises en examen depuis juin 2021 dans cette affaire, dont un homme de 31 ans qui a été placé en détention provisoire.
L'homme est notamment soupçonné d'avoir ouvert des comptes bancaires et des comptes rebonds en Lituanie sur lesquels étaient versés les fonds publics et les fonds blanchis. Il nie être "l'animateur de cette escroquerie", selon son avocat Me Philippe Ohayon.
"Cette procédure souligne la qualité de la coopération avec les autorités judiciaires israéliennes ainsi que la parfaite coopération policière dans la lutte contre les escroqueries menées depuis Israël à l'encontre de victimes françaises", a estimé la source judiciaire.
"Le crime autour des cryptomonnaies augmente et la police en Israël développe des outils technologiques pour y faire face", a souligné auprès de l'AFP David Katz, chef de l'Unité Cybercriminalité au sein de l'unité anti-corruption de la police, Lahav 433.
"La coopération entre les polices française et israélienne est excellente et se renforce", a-t-il encore souligné.
alv-mk/alh/lbx/hj/thm
Fraude au chômage partiel en France: un juge et des gendarmes en Israël après l'arrestation de suspects #
Un juge d'instruction du tribunal judiciaire de Paris et des gendarmes sont actuellement en Israël, en observateurs, dans le cadre d'une enquête sur une fraude au chômage partiel en France dans laquelle des suspects ont été arrêtés, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
L'arrestation en Israël de plusieurs suspects est en relation avec "une enquête menée par les autorités israéliennes pour blanchiment et fraude fiscale en lien avec une information judiciaire ouverte" par le parquet de Paris au titre de la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) financière le 5 janvier 2021, a précisé cette source à Paris.
Selon des sources proches du dossier en Israël, il s'agit de quatre hommes et d'une femme, tous israéliens. Ils sont soupçonnés d'avoir blanchi une partie de l'argent et converti les sommes en cryptomonnaies.
La police israélienne a arrêté lundi "trois suspects principaux" et "un certain nombre d'autres" soupçonnés d'appartenir à une organisation criminelle qui aurait usurpé la dénomination sociale et le numéro d'identification d'entreprises existantes pour demander le versement d'indemnités en France dans le cadre de la pandémie de Covid-19.
Les fraudeurs auraient ensuite blanchi des "dizaines de millions de shekels en utilisant des mécanismes complexes" de cryptomonnaie.
Les suspects ont été placés en détention pour être interrogés, a précisé la police israélienne.
"Un juge d'instruction de la Junalco ainsi que des enquêteurs de l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) et de la section de recherches de Toulouse en charge des investigations (en France) sont en Israël" en qualité d'observateurs, a précisé la source judiciaire.
L'information judiciaire en France pour escroqueries et tentatives en bande organisée, blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs concerne "presque 4.000 demandes frauduleuses d'indemnisation du chômage partiel", a-t-elle précisé.
Le préjudice pour l'Etat est estimé à 8,5 millions d'euros, selon un document consulté par l'AFP.
Trois personnes sont mises en examen depuis juin 2021 dans cette affaire, dont un homme de 31 ans qui a été placé en détention provisoire.
L'homme est notamment soupçonné d'avoir ouvert des comptes bancaires et des comptes rebonds en Lituanie sur lesquels étaient versés les fonds publics et les fonds blanchis. Il nie être "l'animateur de cette escroquerie", selon son avocat Me Philippe Ohayon.
"Cette procédure souligne la qualité de la coopération entre la Junalco et les autorités judiciaires israéliennes ainsi que la parfaite coopération policière dans la lutte contre les escroqueries menées depuis Israël à l'encontre de victimes françaises", a estimé la source judiciaire.
"Le crime autour des cryptomonnaies augmente et la police en Israël développe des outils technologiques pour y faire face", a souligné auprès de l'AFP David Katz, chef de l'Unité Cybercriminalité au sein de l'unité anti-corruption de la police, Lahav 433. "La coopération entre les polices française et israélienne est excellente et se renforce", a-t-il encore souligné.
Selon les sources proches, "la police israélienne voit avec une extrême sévérité les crimes de fraude contre la France et d'autres pays et s'emploie à lutter contre ces crimes par tous les moyens".
alv-mk/alh/lbx/hj
Rushdie: Charlie Hebdo trouve les religieux trop silencieux #
Le journal satirique Charlie Hebdo s'indigne dans son numéro de mercredi du peu de condamnations de la part de responsables religieux contre l'attentat ayant visé l'écrivain américano-britannique Salman Rushdie, qui fait la Une de l'hebdomadaire.
"On a entendu quelques responsables politiques s'indigner, mais bien peu émanant d'autorités religieuses", écrit dans son éditorial Riss, chef de la rédaction et l'un des rares survivants de l'attentat de janvier 2015 contre Charlie Hebdo.
"Les articles de la presse iranienne félicitant l'auteur de cette tentative d'assassinat ne doivent pas occulter le fait que peu de chefs religieux sunnites et de chefs spirituels des autres religions ont condamné cet attentat", ajoute-t-il.
Une caricature s'étonne entre autres de "l'étrange silence du pape François", qui, assis sur un fauteuil roulant, se plaint de son genou.
Les religions ne sont pas seules critiquées. "Au nom d'un respect du fait religieux, que rien ne justifie qu'on le place au-dessus de toutes les autres manifestations de l'esprit humain, nos sociétés pourtant démocratiques donnent l'impression de se coucher devant la moindre revendication de nature religieuse", regrette Riss.
En Une apparaît le romancier d'origine indienne dans les rues de New York, avec des balafres sur le visage et les yeux. "Salman Rushdie va mieux: il se promène enfin incognito!", commente le caricaturiste Félix.
Charlie Hebdo s'en prend à ceux qui ont signalé initialement qu'on ne connaissait pas les motivations de l'auteur de l'attaque au couteau du 12 août à Chautauqua (États-Unis). Le chroniqueur Yann Diener parle de "stupidité volontaire" et de "passion de l'ignorance".
"Comment peut-on encore proférer de telles âneries? Après janvier et novembre 2015, après Nice, après Bruxelles, après Strasbourg, après Manchester, après Samuel Paty, après l'insupportable litanie des massacres et des exécutions perpétrés à travers le monde au nom de l'islam?", s'interroge le rédacteur en chef Gérard Biard.
Salman Rushdie était menacé de mort par des extrémistes islamistes depuis la parution des "Versets sataniques" en 1989, roman qui avait suscité une "fatwa" de l'ayatollah iranien Rouhollah Khomeiny réclamant son assassinat.
hh/may/cal
Fraude au chômage partiel en France: un juge et des gendarmes en Israël après l'arrestation de suspects #
Un juge d'instruction du tribunal judiciaire de Paris et des gendarmes sont actuellement en Israël, en observateurs, dans le cadre d'une enquête sur une fraude au chômage partiel en France dans laquelle plusieurs suspects ont été arrêtés, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
L'arrestation en Israël de plusieurs suspects est en relation avec "une enquête menée par les autorités israéliennes pour blanchiment et fraude fiscale en lien avec une information judiciaire ouverte" par le parquet de Paris au titre de la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) financière le 5 janvier 2021, a précisé cette source à Paris.
Selon des sources proches du dossier, il s'agit de quatre hommes et une femme, tous israéliens. Ils sont soupçonnés d'avoir blanchi une partie de l'argent et converti les sommes en cryptomonnaies.
La police israélienne a arrêté lundi "trois suspects principaux" et "un certain nombre d'autres" soupçonnés d'appartenir à une organisation criminelle qui aurait usurpé la dénomination sociale et le numéro d'identification d'entreprises existantes pour demander le versement d'indemnités en France dans le cadre de la pandémie de Covid-19.
Les fraudeurs auraient ensuite blanchi des "dizaines de millions de shekels en utilisant des mécanismes complexes" de cryptomonnaie.
Les suspects ont été placés en détention pour être interrogés, a précisé la police israélienne.
"Un juge d'instruction de la Junalco ainsi que des enquêteurs de l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) et de la section de recherches de Toulouse en charge des investigations (en France) sont en Israël" en qualité d'observateurs, a précisé la source judiciaire.
L'information judiciaire en France pour escroqueries et tentatives en bande organisée, blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs concerne "presque 4.000 demandes frauduleuses d'indemnisation du chômage partiel", a-t-elle précisé.
Le préjudice pour l'Etat est estimé à 8,5 millions d'euros, selon un document consulté par l'AFP.
Trois personnes sont mises en examen depuis juin 2021 dans cette affaire, dont un homme de 31 ans qui a été placé en détention provisoire.
L'homme est notamment soupçonné d'avoir ouvert des comptes bancaires et des comptes rebonds en Lituanie sur lesquels étaient versés les fonds publics et les fonds blanchis. Il nie être "l'animateur de cette escroquerie", selon son avocat Me Philippe Ohayon.
"Cette procédure souligne la qualité de la coopération entre la Junalco et les autorités judiciaires israéliennes ainsi que la parfaite coopération policière dans la lutte contre les escroqueries menées depuis Israël à l'encontre de victimes françaises", a estimé la source judiciaire.
alv-mk/alh/lbx/hj
Fentanyl: saisie de 19.500 cachets du très redouté opiacé à Dax #
Les douanes ont annoncé mardi la saisie lors d'un contrôle routier près de Dax (Landes) de 19.500 cachets de fentanyl, un opiacé de synthèse très puissant qui ravage l'Amérique du Nord et dont la présence est redoutée en Europe.
La saisie a été réalisée jeudi dernier au péage de Castets, lors du contrôle d'une voiture avec deux hommes à bord, indiquent les douanes dans un communiqué.
Dans le coffre, les agents découvrent une valise et "sept paquets thermosoudés contenant des cachets de couleurs", pour une masse totale de 8,5 kilos, identifiés plus tard en laboratoire comme du Fentanyl.
Les deux hommes interpellés, ressortissants algérien et tunisien, ont été jugés ce mardi devant le tribunal judiciaire de Dax en comparution immédiate pour trafic de stupéfiants et ont été condamnés à trois ans de prison ferme avec mandat de dépôt à l'audience, a indiqué le parquet de Dax à l'AFP.
Aucune information n'était disponible sur la provenance de la drogue, ni sur sa destination.
En France, la précédente saisie d'ampleur de cet opiacé remontait à 2019. Les douaniers de Dieppe (Seine-Maritime) avaient alors mis la main sur 10 kg de fentanyl.
Cet analgésique, 50 fois plus puissant que l'héroïne et 100 fois plus que la morphine, est au coeur de la crise des opiacés aux Etats-Unis, qui a fait 80.000 morts par overdose l'an passé.
Son surdosage, possible même avec de très petites doses, provoque la mort.
Selon l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), "il n'existe pas actuellement en France de risques d'une crise des opioïdes comparable à celle qui a cours en Amérique du Nord", avec moins de 10 décès par an en 2020 sur le territoire français.
Aux Etats-Unis, la majeure partie du fentanyl illégal est fabriqué par des cartels mexicains, à partir de produits expédiés de Chine.
Un kilogramme de produit pur, acheté pour environ 12.000 dollars (quelque 12.000 euros), peut produire jusqu'à un demi-million de pilules, plus facilement transportables, pouvant valoir jusqu'à 30 dollars (environ 30 euros) l'unité.
cas-dar/lbx/hj
Assassinat d'un jeune Afghan à Colmar: la traque des suspects se poursuit #
La traque des auteurs présumés de l'assassinat d'un jeune Afghan de 27 ans dimanche dans une cité de Colmar se poursuivait mardi après-midi, a indiqué la procureure Catherine Sorita-Minard.
Les "nombreuses investigations" en cours "permettront de déterminer les circonstances précises de ces faits d'une particulière gravité, d'identifier et d'interpeller les auteurs", écrit dans un communiqué la magistrate, laissant entendre que ceux-ci étaient toujours en fuite.
"Les premières investigations révèlent que la victime et des amis étaient importunés par le passage régulier d'un scooter sur le trottoir" et que "la victime demandait au conducteur de s'éloigner pour faire cesser le bruit", a-t-elle poursuivi, confirmant les circonstances de cet assassinat.
Le conducteur "l'insultait et lui promettait qu'il allait revenir avec du renfort" puis se présentait "un peu plus tard (...) avec plusieurs individus".
"Une rixe éclatait entre les deux groupes" et "alors qu'une partie des protagonistes se dispersait, un coup de feu était tiré par un individu, selon les témoins entendus dans le cadre de l'enquête, en direction de la victime", précise la magistrate.
"Blessée au thorax, la victime, un jeune homme né en 1995 en Afghanistan, domicilié à Mulhouse, décédait de ses blessures dans la nuit de dimanche à lundi à 3h40", a-t-elle encore indiqué.
Rappelant que le parquet de Colmar avait ouvert une information judiciaire contre X pour assassinat lundi et qu'une juge d'instruction était désormais saisi de l'enquête, la procureure de Colmar a souligné que "comme toujours en pareil cas (...) auditions, exploitation des vidéos disponibles et de la téléphonie, expertises médicales et balistiques" se succédaient dans le cadre de la préocédure.
"Les expertises médicales et balistiques permettront notamment de déterminer si la victime a été atteinte d'un ou deux tirs, et la nature de l'arme utilisée", a spécifié Catherine Sorita-Minard.
Une marche blanche partie du quartier de reconquête républicaine (QRR) où se sont produits les faits a rassemblé lundi 165 personnes, selon la police, la plupart afghanes.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a par ailleurs dépêché sur place la CRS 8, une unité mobile spécialement créée pour intervenir rapidement sur tout le territoire, "afin de restaurer l'ordre républicain et présenter à la justice les voyous qui veulent imposer leur loi".
ha/hj
Haute-Savoie: un mort dans un accident de planeur #
Un homme d'une cinquantaine d'années est décédé mardi après-midi dans l'accident de son planeur à Gruffy, en Haute-Savoie, a-t-on appris auprès des pompiers.
Les faits se sont déroulés peu avant 14H00 quand la victime s'est écrasée dans une zone boisée pour une raison indéterminée.
Seul à bord, l'homme a été tué sur le coup, ont précisé les pompiers, confirmant une information de France Bleu Pays de Savoie.
L'enquête a été confiée à la gendarmerie.
dfa/cal
Tags "injurieux" sur une église à Rouen, le diocèse porte plainte #
Le diocèse de Rouen a annoncé mardi avoir porté plainte après la découverte de tags "injurieux" sur une église de la ville.
Les faits ont été découverts le 14 août sur l'église Saint-Patrice de Rouen, selon la police. "Les services municipaux sont intervenus ce mardi 16 août pour effacer ces tags", a indiqué le diocèse dans un communiqué.
"La paroisse a porté plainte contre X pour dégradation de bien", a-t-il précisé. Une source policière a confirmé le dépôt de plainte.
Parmi les tags relevés figuraient les inscriptions "fachos, vos parents auraient dû avorter", "+toustes+ PD et gouines", "acab" acronyme de "all cops are bastards" (tous les policiers sont des bâtards) et "antifa", a précisé cette source policière à l'AFP.
"Le diocèse partage l'émotion des fidèles catholiques et des habitants choqués par le caractère injurieux de ces tags et blessés par cet acte de vandalisme, d'autant plus pénible qu'il a été commis deux jours avant la fête de l'Assomption", selon le communiqué du diocèse.
Edifiée au XVIe siècle, l'église Saint-Patrice est classée monument historique depuis 1840, indique encore le diocèse.
clc/lg/hj
Pyrénées-Atlantiques : un pyromane interpellé et placé en hôpital psychiatrique #
Un homme de 40 ans interpellé dimanche pour avoir déclenché deux départs de feu dans une forêt à Anglet, sur la côte basque, a été hospitalisé d'office en service psychiatrique lundi soir, a indiqué mardi le parquet de Bayonne.
"L'enquête est suspendue le temps de son hospitalisation, on ne peut pas l'entendre à ce stade", a expliqué le procureur adjoint de la République de Bayonne, Marc Mariée.
Les policiers avaient été alertés par des passants qui ont aperçu le comportement suspect de l'homme, dimanche en début d'après-midi, en lisière de la forêt de Chiberta, à Anglet.
L'homme était déjà connu des services de police pour avoir agressé un chauffeur de bus quelques jours plus tôt, dans la nuit du 7 au 8 août, à Biarritz, selon le parquet.
"Il avait été interné avant d'être laissé libre vendredi car son état n'était pas jugé préoccupant par les médecins", a indiqué ce mardi le maire d'Anglet, Claude Olive.
L'homme, au casier judiciaire vierge, est convoqué devant le tribunal de Bayonne d'ici la fin de l'année, pour répondre de cette agression, selon le parquet de Bayonne. Il a passé deux jours en garde à vue avant d'être transféré lundi soir à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux.
Dimanche, le maire d'Anglet avait pris un arrêté pour décider de l'internement d'office du pyromane, mais par manque de place à l'hôpital de Bayonne, l'homme avait été maintenu en cellule, "alors même que son état n'était pas du tout compatible", relève le maire.
Le 30 juillet 2020, un incendie d'origine criminelle, pour lequel un adolescent est mis en examen, avait ravagé 167 hectares de cette même forêt, à Anglet. Cinq maisons avaient été détruites dans l'incendie, qui n'a pas fait de victime.
Dans le contexte actuel de sécheresse, le maire d'Anglet avait pris un arrêté d'interdiction d'accès au domaine forestier, le 8 août, levé le dimanche matin même des faits.
cas/tsq/dch
Essonne: un molosse agressif tué par un voisin après avoir blessé quatre personnes #
Un habitant d'un immeuble de Grigny (Essonne) a tué dimanche un chien d'attaque qui s'en prenait à quatre jeunes femmes dans un appartement voisin, a indiqué mardi une source policière à l'AFP.
Dimanche vers 15H00, cet homme entend "des cris de détresse" venant d'un appartement voisin. En entrant, il constate que quatre femmes sont blessées et qu'un chien de type american staffordshire terrier est hors de contrôle, a détaillé la même source.
Ne parvenant pas à le calmer, le voisin saisit un couteau et "égorge l'animal", selon la même source.
Les jeunes femmes, nées en 1999 et 2003, sont blessées pour l'une au bras gauche, pour l'autre à la main droite et au bras gauche, pour la troisième à la lèvre, selon cette source.
La plus grièvement atteinte a été mordue au sein et a un doigt arraché.
Toutes ont été conduites à l'hôpital, sans pronostic vital engagé. L'auteur du coup de couteau n'a pas été blessé par le chien.
L'amstaff "vivait chez la copine du propriétaire" de l'animal, absent au moment des faits, a-t-on précisé de même source.
Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat de Juvisy-sur-Orge, selon une autre source policière.
ola-alh/cb/dch
Paris : braquage d'une boutique de luxe à la voiture-bélier, un homme interpellé #
Un homme, soupçonné d'un braquage à la voiture-bélier contre une boutique de luxe dans la nuit de lundi à mardi à Paris, a été interpellé peu après les faits dans la Seine alors qu'il tentait de fuir la police, a-t-on appris de sources policière et proche du dossier.
Vers 2H00 du matin, le suspect, âgé de 24 ans, fonce avec une voiture contre la vitrine de l'enseigne Valentino, maison de haute couture italienne, rue Saint-Honoré, dans le coeur de la capitale.
Après s'être emparé de plusieurs articles, notamment des sacs à main de luxe, l'homme prend la fuite avec sa voiture, selon une source policière.
Repéré par un équipage de police au niveau de la place de l'Opéra, il est pris en chasse mais refuse de s'arrêter et poursuit sa route jusqu'à la place de la Concorde toute proche, où il abandonne son véhicule, a ajouté la source policière.
Le fuyard plonge alors dans la Seine où il est récupéré par la brigade fluviale avant son placement en garde à vue.
"Le butin est en cours d'évaluation. Sous réserve de vérifications, il aurait été retrouvé intégralement", selon une source proche du dossier.
"Une trentaine de sacs à main", vendus entre 1.000 et 3.000 euros environ selon le site internet de l'enseigne, ont été retrouvés dans la voiture du suspect, selon une deuxième source proche du dossier.
Une enquête a été ouverte, notamment du chef de vol aggravé et refus d'obtempérer, et les investigations ont été confiées au 1er district de la police judiciaire parisienne (1er DPJ), a indiqué le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.
mk-alh/cb/sp