Les Républicains repoussent l'élection de leur président en décembre #
Les Républicains ont reporté l'élection de leur prochain président à début décembre, au lieu de la fin novembre, en l'absence de "candidat naturel" après le renoncement de Laurent Wauquiez à briguer la succession de Christian Jacob.
Le premier tour de l'élection aura lieu par voie électronique du 3 décembre 18H00 au 4 décembre 18H00 et, si aucun candidat n'obtient la majorité des suffrages exprimés, un second tour sera organisé les 10 et 11 décembre, a précisé dans un communiqué Annie Genevard, présidente par intérim du parti, à l'issue de la réunion d'un bureau politique au siège à Paris.
Évoquant les nombreux "travaux de coordination parlementaire" et le "contexte politique général", Mme Genevard a insisté sur le fait que "pour la première fois, la présidence du parti n'est pas sollicitée par de possibles candidats à l'élection présidentielle". Ce qui a poussé le parti à revoir son calendrier électoral.
"Pour la refondation (du parti) et tout le travail qu'il nous reste à faire, on n'est pas à deux semaines près!", a plaisanté le vice-président LR de la région Île-de-France Othman Nasrou.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, seul candidat pressenti, et favori de Christian Jacob - qui a quitté ses fonctions le 1er juillet - a annoncé dimanche qu'il renonçait à briguer la présidence.
Tout comme Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, ou Julien Aubert, battu aux législatives.
Mme Genevard n'exclut pas être candidate mais n'a pas pris de décision. Parmi les autres noms qui circulent figurent ceux des députés Aurélien Pradié et Eric Ciotti, de l'ancienne ministre et maire du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati, ou encore du maire de Cannes et président de l'Association des maires de France David Lisnard.
L'ancien commissaire européen Michel Barnier a fait savoir mardi soir au Figaro qu'il n'écartait pas l'idée de se présenter. "Mais avant de m'engager, je veux être sûr que notre objectif sera collectif", a-t-il fait valoir.
"Je veux être utile à ma famille politique et je suis prêt à participer à la reconstruction du parti. Qu'on ne sous-estime pas ma propre capacité à relever ce défi", a ajouté celui qui fut le négociateur du Brexit.
M. Barnier, qui avait participé à la primaire de LR pour la présidentielle de 2022, a également promis qu'il n'avait "pas de plan de carrière" et ne serait donc "pas candidat à la présidentielle" en 2027.
Le prochain président de LR devra quoi qu'il en soit être en mesure de "rassembler", a prévenu Annie Genevard, et avoir de surcroît "l'énergie pour se tourner vers l'avenir".
Dans Le Parisien paru mardi, elle a dit "abandonner l'idée que le président de LR soit le candidat naturel de la présidentielle" et jugé nécessaire de "repenser" le rôle de son parti, notamment après l'échec cuisant de la dernière présidentielle.
Les candidats potentiels ont jusqu'au 3 octobre à 18H00 pour déposer les parrainages requis auprès de la Haute Autorité du mouvement qui publiera la liste des prétendants le 18 octobre.
Un guide électoral sera rendu public et adressé aux militants à jour de cotisation le 22 juillet.
bla-jmt/or
Les Républicains repoussent l'élection de leur président en décembre #
Les Républicains ont reporté l'élection de leur prochain président à début décembre, au lieu de fin novembre, en l'absence de "candidat naturel" après le renoncement de Laurent Wauquiez à briguer la succession de Christian Jacob.
Le premier tour de l'élection aura lieu par voie électronique du 3 décembre 18H00 au 4 décembre 18H00 et si aucun candidat n'obtient la majorité des suffrages exprimés, un second tour sera organisé les 10 et 11 décembre, a précisé dans un communiqué Annie Genevard, présidente par intérim du parti, à l'issue d'un bureau politique au siège à Paris.
Évoquant les nombreux "travaux de coordination parlementaire" et le "contexte politique général", Mme Genevard a insisté sur le fait que "pour la première fois, la présidence du parti n'est pas sollicitée par de possibles candidats à l'élection présidentielle". Ce qui a poussé le parti à revoir son calendrier électoral.
"Pour la refondation (du parti) et tout le travail qu'il nous reste à faire, on n'est pas à deux semaines près !", a plaisanté le vice-président LR de la région Île-de-France Othman Nasrou.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, seul candidat pressenti, et favori de Christian Jacob -qui a quitté ses fonctions le 1er juillet- a annoncé dimanche qu'il renonçait à briguer la présidence.
Tout comme Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, ou Julien Aubert battu aux législatives.
Mme Genevard n'exclut pas être candidate mais n'a pas pris de décision. Parmi les autres noms qui circulent figurent ceux des députés Aurélien Pradié et Eric Ciotti, de l'ancienne ministre et maire du 7e arrondissement de Paris Rachida Dati, ou encore du maire de Cannes et président de l'Association des maires de France, David Lisnard.
Le prochain président de LR devra être en mesure de "rassembler", a prévenu Annie Genevard, et avoir de surcroît "l'énergie pour se tourner vers l'avenir".
Dans Le Parisien paru mardi, elle a dit "abandonner l'idée que le président de LR soit le candidat naturel de la présidentielle" et jugé nécessaire de "repenser" le rôle de son parti, notamment après l'échec cuisant de la dernière présidentielle
Les candidats potentiels ont jusqu'au 3 octobre 18h00 pour déposer les parrainages requis auprès de la Haute Autorité du mouvement, qui publiera la liste des prétendants le 18 octobre.
Un guide électoral sera rendu public et adressé aux militants à jour de cotisation le 22 juillet.
bla/are/ib/hj
Budget: l'effort de 10 milliards pour les collectivités est "caduque", selon plusieurs associations d'élus #
L'effort de 10 milliards d'euros qu'Emmanuel Macron prévoyait de demander aux collectivités pour financer son programme en cas de réélection est "caduque", ont affirmé à l'AFP plusieurs associations d'élus après une rencontre mardi avec Christophe Béchu.
Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires "nous a dit que les économies de 10 milliards pour les collectivités étaient caduques", ont indiqué deux participants à la réunion, qui ont demandé l'anonymat.
Une troisième source, également présente, a confirmé l'information, précisant que M. Béchu leur avait dit: "Vous pouvez oublier les 10 milliards, car le contexte a changé". Le ministre a évoqué notamment la guerre en Ukraine, la flambée des prix de l'énergie ou encore l'inflation, selon cette source, qui s'attend toutefois à "des discussions serrées pour le budget 2023".
"M. Béchu s'est empressé d'ajouter qu'il y avait un enjeu d'équilibre des finances publiques", a précisé l'une des autres sources. Contacté par l'AFP, le cabinet du ministre n'était pas en mesure de répondre dans l'immédiat.
L'Association des maires de France (AMF) s'était rendue à la réunion avec l'intention de demander "l'abandon de tout prélèvement supplémentaire imposé aux collectivités".
"Les comptes des collectivités sont à l'équilibre et ne pèsent donc pas dans les comptes de la nation. Toute nouvelle ponction pour le redressement des comptes publics, annoncée à hauteur de 10 milliards d'euros pendant la campagne présidentielle, est par principe injustifiée", a-t-elle expliqué dans un communiqué.
Laurent Saint-Martin, à l'époque député de la majorité présidentielle et rapporteur du budget, avait provoqué en mars une levée de bouclier de la part des collectivités en annonçant qu'un effort de dix milliards leur serait demandé.
"Les finances locales font partie des finances publiques. Il est donc de bon ton que l'ensemble des fonctions publiques, l'ensemble des administrations publiques participent à cet effort de réduction de la dépense publique", avait alors expliqué le député.
arz/are/hj
Affaire des tableaux flamands: redressement fiscal confirmé pour Claude Guéant #
La cour administrative d'appel de Paris a confirmé le redressement fiscal de Claude Guéant dans l'affaire de la vente de deux tableaux flamands, aussi liée à l'enquête sur un possible financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
En mars 2008, l'ancien bras droit du président reçoit un virement de 500.000 euros.
Selon un arrêt du 13 juillet de la Cour consulté mardi par l'AFP, M. Guéant a fait l'objet d'un contrôle fiscal en 2011 à sa nomination au ministère de l'Intérieur.
M. Guéant affirme à l'époque que la somme provient de la vente de deux tableaux d'Andries Van Artvelt à un avocat d'affaires malaisien, Siva Rajendram, et est destinée à acheter un appartement.
En 2013, une enquête est ouverte sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy. L'ancien ministre est mis en examen en mars 2015.
La justice se penche alors sur le virement et transmet ses informations à l'administration fiscale. Les enquêteurs pensent que l'argent provient de fonds libyens.
L'administration fiscale décide en 2016 d'un redressement et impose la somme dans la catégorie des bénéfices non commerciaux avec des pénalités pour manoeuvres frauduleuses, affirmant qu'elle a été perçue "en contrepartie d'une prestation dont il a opacifié le circuit de rémunération afin d'en cacher la véritable nature", selon l'arrêt de la cour d'appel.
Selon le magazine Capital, le redressement fiscal a été de 535.000 euros. Sollicité par l'AFP, Bercy n'a pas souhaité commenter de cas individuel.
Principales justifications: les experts estiment que les tableaux valent en 2013 environ 40.000 euros à 50.000 euros, les documents concernant la vente sont douteux et l'acheteur des tableaux avait reçu un virement de 500.000 euros quelques jours avant la vente.
Le 2 juillet 2019, le tribunal administratif de Paris avait annulé le redressement fiscal et déchargé M. Guéant de la cotisation supplémentaire d'impôt ainsi que des pénalités, condamnant l'Etat à verser 1.500 euros à M. Guéant.
La défense avait argué que le délai de prescription était dépassé et contestait les estimations de valeur des tableaux.
Le ministre de l'Action et des comptes publics avait fait appel, affirmant notamment qu'en cas de révélation par une instance devant les tribunaux, les omissions ou insuffisances d'imposition peuvent être "réparées" jusque dix ans après.
La cour d'appel a donné raison au ministre et rétabli cotisations et pénalités pour M. Guéant. Celui-ci peut contester cette décision devant le Conseil d'Etat.
mdz/jbo/dlm
Le chef de LR ne sera pas le "candidat naturel" à la présidentielle, selon Annie Genevard #
Nul ne sait encore qui prétendra à la prochaine direction des Républicains, mais l'actuelle présidente du parti par intérim Annie Genevard dit "abandonner l'idée que le président de LR soit le candidat naturel de la présidentielle", dans un article paru mardi dans Le Parisien.
"Il faut abandonner l'idée que le président de LR soit le candidat naturel de la présidentielle", estime Mme Genevard, deux jours après que le candidat pressenti Laurent Wauquiez a finalement renoncé à briguer la succession de Christian Jacob à la tête du parti.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a déclaré opter pour une "alternative" afin de répondre présent au "rendez-vous du grand choix démocratique de 2027".
Pour Annie Genevard, députée du Doubs, c'est évident : "Le fait que des candidats possibles pour 2027 ne voient pas la présidence de LR comme un passage obligé est un fait politique", observe-t-elle, estimant nécessaire de "repenser" le rôle de son parti, notamment après l'échec cuisant de la dernière présidentielle.
Les Républicains doivent se réunir à Paris mardi après-midi et aborder la question de l'élection de leur prochain chef de file, avec un calendrier électoral attendu à la clé.
Pour lors, les candidats ne se pressent pas au portillon, mais certains noms circulent. Ceux des députés Aurélien Pradié et Eric Ciotti, de l'élue de Paris Rachida Dati ou encore du maire de Cannes David Lisnard, également président de l'Association des maires de France.
Pour sa part, Annie Genevard n'a encore pas pris de décision, mais dit pour autant ne pas exclure sa candidature.
bla/jmt/bow
Présidentielle: Macron le plus dépensier, Lassalle le moins #
Emmanuel Macron est le candidat qui a le plus dépensé lors de la campagne présidentielle avec près de 17 millions d'euros, soit près de 20 fois plus que l'iconoclaste Jean Lassalle, selon les comptes de campagne électorale publiés mardi.
Le président réélu le 24 avril a dépensé 16,7 millions d'euros dans la campagne, exactement comme en 2017, indiquent les comptes de campagne électorale des 12 prétendants à l'Elysée publiés au Journal officiel, tels que déposés fin juin auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques qui doit les éplucher d'ici à la fin de l'année.
M. Macron devance la candidate LR Valérie Pécresse qui a consacré 14,3 millions d'euros pour un seul tour de scrutin, mais sans atteindre la barre des 5% de voix qui lui aurait permis d'obtenir le remboursement de ses frais de campagne. Après sa défaite, elle avait d'ailleurs lancé un appel aux dons pour combler le trou de cinq millions d'euros.
Tous deux devancent le troisième homme de l'élection présidentielle, l'insoumis Jean-Luc Mélenchon qui a déboursé 13,7 millions d'euros.
Battue au second tour par M. Macron, la RN Marine Le Pen a investi 11,5 millions d'euros dans sa campagne. Elle est pratiquement au coude à coude avec le polémiste d'extrême droite Eric Zemmour, arrivé quatrième au premier tour, qui a déboursé près de 11 millions d'euros.
La socialiste Anne Hidalgo, dont le parti avait anticipé un score inférieur à 5%, n'a dépensé que 3,7 millions d'euros. L'écologiste Yannick Jadot, également sous la barre des 5%, a investi 5,2 millions d'euros dans la campagne. Toujours à gauche, le communiste Fabien Roussel a dépensé 4,02 millions d'euros.
La candidat qui a le moins dépensé est Jean Lassalle, qui s'est fait le porte-parole des campagnes lors de la campagne électorale, avec à peine plus de 813.060 euros. Il est suivi de près par le NPA Philippe Poutou (819.686 euros), puis le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (871.410) et la LO Nathalie Arthaud (891.098 euros).
Le plafond des dépenses était établi cette année à 16.851.000 euros pour les candidats présents au premier tour, et 22.509.000 euros pour les candidats qualifiés pour le second tour.
La Commission des comptes de campagne rendra sa décision sur chacun des comptes vers la fin décembre. Jusqu'à présent, elle n'a approuvé qu'un seul compte du premier coup, celui du NPA Olivier Besancenot en 2007. En 2012, il avait rejeté ceux du président sortant Nicolas Sarkozy qui, comme Valérie Pécresse, avait lancé un appel aux dons.
Les remboursements s'élèveront au maximum à 800.423 euros pour les candidats n'ayant pas atteint la barre des 5%; 8.004.225 euros pour les autres candidats présents au premier tour; 10.691.775 euros pour les candidats concourant au second tour.
arz/jmt/tes