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Ligier devrait créer 100 nouveaux emplois avec le soutien de l'Etat #

3/5/2021, 9:31 PM
Abrest, FRA

Le constructeur de voiturettes Ligier devrait créer 100 emplois supplémentaires d'ici 2023 avec le soutien du plan de relance, a indiqué le ministre de l'Economie Bruno Le Maire vendredi.

Un soutien financier étatique de 3,4 millions d'euros doit intervenir dans le cadre d'un plan stratégique d'un total de 20 millions d'euros, qui prévoit le développement d'un nouveau véhicule sans permis 100% électrique, la dépollution de ses moteurs thermiques et la modernisation de son outil productif.

"Ca va donner un coup de booster spectaculaire à la production de Ligier ici à Vichy, et ça va créer des emplois", a souligné Bruno Le Maire, en visite vendredi chez l'entreprise à Abrest, près de Vichy (Allier). "L'idée est d'avoir 100 emplois industriels d'ici deux ans chez Ligier."

Ligier compte plus de 400 salariés répartis sur deux sites de production en France, à Abrest ainsi qu'à Boufféré (Vendée).

Le groupe a récemment été racheté par le fonds d'investissement Edify (ex-Somfy Participations) aux côtés du dirigeant de l'entreprise François Ligier.

"Notre plan d'investissements engagés sur trois ans, de 2021 à 2023, s'élève à 20 millions d'euros", a indiqué M. Ligier vendredi à l'AFP.

Le programme répond à "trois objectifs : la mutation de nos véhicules vers la motorisation électrique, une réduction des émissions polluantes pour ceux qui conserveront un moteur thermique et une modernisation de l'outil de production", a détaillé le dirigeant du constructeur automobile auvergnat.

"À cet horizon, notre effectif devrait atteindre 450 CDI, soit 500 personnes en comptant intérimaires et apprentis, contre 400 aujourd'hui", a précisé François Ligier.

L'entreprise -avec ses marques Ligier et Microcar- revendique la place de "co-leader sur le marché européen des véhicules sans permis pour les particuliers et des véhicules utilitaires légers, principalement électriques". Elle dispose d'un réseau de 550 points de vente répartis dans 11 pays européens.

boc-tsz-sbo/ak/esp

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MAR 5

Diesel: Rodez sous le choc, Bosch supprime 750 postes #

3/5/2021, 7:28 PM
Rodez, FRA

"Coup de massue" dans l'Aveyron: Bosch a annoncé vendredi qu'il allait supprimer 750 emplois dans son usine de Rodez d'ici 2025, un séisme dans ce bassin d'emploi où l'équipementier automobile allemand était le premier employeur privé.

"On va réduire les équipes dans les années à venir, d'ici 2025, à 500 personnes", a déclaré le président de Bosch pour la France et le Benelux, Heiko Carrie, jugeant la mesure "indispensable" dans le contexte actuel de chute des vente des véhicules à moteur diesel.

Les 1.250 salariés de l'usine Bosch de Rodez fabriquent des injecteurs et des bougies pour véhicules diesel, dont la demande a considérablement diminué.

"La volonté est d'éviter les départs contraints" par le biais de retraites anticipées et de départs volontaires, avance le dirigeant.

La réduction des effectifs débutera dès 2021. A la fin de l'année, le nombre de salariés baissera à 1.100, prévoit Heiko Carrie.

Cette restructuration, assure le patron de Bosch France, "donne une vraie perspective pour le site et une stabilité nécessaire pour les années à venir. (...) On n'est plus dans une logique de fermeture du site".

Dans un communiqué, la direction de Bosch pointe que "la part du diesel en Europe a considérablement diminué ces dix dernières années. En France, les immatriculations de véhicules neufs particuliers équipés d'un moteur diesel ont diminué de plus de la moitié, passant de 73% en 2012 à environ seulement 34% aujourd'hui".

A son apogée au début des années 2000, l'usine a compté jusqu'à 2.400 salariés. Aussi, la perspective 500 emplois à l'horizon 2025 a du mal à passer.

- "Difficile à avaler" -

"Nous sommes en colère. Indirectement, ils nous annoncent la fin du site. Pour sauver le site à moyen terme, il faudrait des investissements, mais il n'y a rien", a réagi Vanessa Negre, secrétaire CGT, syndicat majoritaire chez Bosch à Rodez.

Elle se montre dubitative sur l'absence de licenciements. "S'il n'y a pas 700 volontaires, il y aura un PSE derrière". Et elle voit mal les salariés se porter volontaires, s'ils n'ont pas une alternative professionnelle.

Pour le délégué SUD Cédric Belledent, "cette annonce est un véritable coup de massue, un couteau dans le dos! On fera tout pour éviter ce drame. Autant de suppressions d'emplois, on ne s'y attendait pas et c'est difficile à avaler".

"Une usine à 500 employés, ce n'est pas acceptable: cela veut aussi dire que si dans cinq ou six ans, le marché connaît encore des difficultés, le couperet tombera", dit le syndicaliste, en référence à la garantie sur le maintien des 500 emploi qui court seulement jusqu'en 2027.

"N'oublions pas que la baisse du marché du diesel est la résultante de politiques qui n'ont jamais pris en considération les pertes d'emplois", ajoute Cédric Belledent.

De son côté, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire souligne que "la fermeture du site est désormais écartée (...) grâce à la mobilisation de tous, au premier rang desquels les salariés".

Il appelle Bosch à éviter des "départs contraints" et à "compenser la perte d'emplois industriels", par exemple en accompagnant des "partenaires extérieurs qui pourraient s'installer sur le site pour y créer de nouvelles activités".

En revanche, le maire de Rodez Christian Teyssèdre juge ce plan social "inacceptable" et l'attitude de Bosch "scandaleuse". "Ils ont gagné des millions d'euros ici depuis 50 ans, ils nous ont menés en bateau depuis trois ans", a-t-il déclaré.

Pour la présidente PS de la région d'Occitanie Carole Delga, "la décision du groupe allemand, présent depuis près de 60 ans à Rodez, est un véritable coup dur". Elle estime que "les actions engagées par Bosch pour relancer et maintenir l'activité n'ont pas été à la hauteur".

Présente dans l'automobile, l'électronique et l'énergie, Bosch dispose de neuf usines en France où elle emploie environ 6.000 salariés. Dans le monde, elle compte près de 400.000 salariés.

En décembre, Bosch a annoncé l'arrêt fin 2021 d'une ligne de production de colonnes de direction à assistance électrique, qui emploie 75 salariés sur son site de Vendôme (Loir-et-Cher), qui compte 500 salariés.

cor-ap/cpy/dmc/LyS

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MAR 5

Diesel: Rodez sous le choc, Bosch supprime 750 postes #

3/5/2021, 7:28 PM
Rodez, FRA

"Coup de massue" dans l'Aveyron: Bosch a annoncé vendredi qu'il allait supprimer 750 emplois dans son usine de Rodez d'ici 2025, un séisme dans ce bassin d'emploi où l'équipementier automobile allemand était le premier employeur privé.

"On va réduire les équipes dans les années à venir, d'ici 2025, à 500 personnes", a déclaré le président de Bosch pour la France et le Benelux, Heiko Carrie, jugeant la mesure "indispensable" dans le contexte actuel de chute des vente des véhicules à moteur diesel.

Les 1.250 salariés de l'usine Bosch de Rodez fabriquent des injecteurs et des bougies pour véhicules diesel, dont la demande a considérablement diminué.

"La volonté est d'éviter les départs contraints" par le biais de retraites anticipées et de départs volontaires, avance le dirigeant.

La réduction des effectifs débutera dès 2021. A la fin de l'année, le nombre de salariés baissera à 1.100, prévoit Heiko Carrie.

Cette restructuration, assure le patron de Bosch France, "donne une vraie perspective pour le site et une stabilité nécessaire pour les années à venir. (...) On n'est plus dans une logique de fermeture du site".

Dans un communiqué, la direction de Bosch pointe que "la part du diesel en Europe a considérablement diminué ces dix dernières années. En France, les immatriculations de véhicules neufs particuliers équipés d'un moteur diesel ont diminué de plus de la moitié, passant de 73% en 2012 à environ seulement 34% aujourd'hui".

A son apogée au début des années 2000, l'usine a compté jusqu'à 2.400 salariés. Aussi, la perspective 500 emplois à l'horizon 2025 a du mal à passer.

- "Difficile à avaler" -

"Nous sommes en colère. Indirectement, ils nous annoncent la fin du site. Pour sauver le site à moyen terme, il faudrait des investissements, mais il n'y a rien", a réagi Vanessa Negre, secrétaire CGT, syndicat majoritaire chez Bosch à Rodez.

Elle se montre dubitative sur l'absence de licenciements. "S'il n'y a pas 700 volontaires, il y aura un PSE derrière". Et elle voit mal les salariés se porter volontaires, s'ils n'ont pas une alternative professionnelle.

Pour le délégué SUD Cédric Belledent, "cette annonce est un véritable coup de massue, un couteau dans le dos! On fera tout pour éviter ce drame. Autant de suppressions d'emplois, on ne s'y attendait pas et c'est difficile à avaler".

"Une usine à 500 employés, ce n'est pas acceptable: cela veut aussi dire que si dans cinq ou six ans, le marché connaît encore des difficultés, le couperet tombera", dit le syndicaliste, en référence à la garantie sur le maintien des 500 emploi qui court seulement jusqu'en 2027.

"N'oublions pas que la baisse du marché du diesel est la résultante de politiques qui n'ont jamais pris en considération les pertes d'emplois", ajoute Cédric Belledent.

De son côté, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire souligne que "la fermeture du site est désormais écartée (...) grâce à la mobilisation de tous, au premier rang desquels les salariés".

Il appelle Bosch à éviter des "départs contraints" et à "compenser la perte d'emplois industriels", par exemple en accompagnant des "partenaires extérieurs qui pourraient s'installer sur le site pour y créer de nouvelles activités".

En revanche, le maire de Rodez Christian Teyssèdre juge ce plan social "inacceptable" et l'attitude de Bosch "scandaleuse". "Ils ont gagné des millions d'euros ici depuis 50 ans, ils nous ont menés en bateau depuis trois ans", a-t-il déclaré.

Pour la présidente PS de la région d'Occitanie Carole Delga, "la décision du groupe allemand, présent depuis près de 60 ans à Rodez, est un véritable coup dur". Elle estime que "les actions engagées par Bosch pour relancer et maintenir l'activité n'ont pas été à la hauteur".

Présente dans l'automobile, l'électronique et l'énergie, Bosch dispose de neuf usines en France où elle emploie environ 6.000 salariés. Dans le monde, elle compte près de 400.000 salariés.

En décembre, Bosch a annoncé l'arrêt fin 2021 d'une ligne de production de colonnes de direction à assistance électrique, qui emploie 75 salariés sur son site de Vendôme (Loir-et-Cher), qui compte 500 salariés.

cor-ap/cpy/dmc/LyS

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MAR 5

Diesel: Rodez sous le choc, Bosch supprime 750 postes #

3/5/2021, 3:43 PM
Rodez, FRA

"Coup de massue" dans l'Aveyron: Bosch a annoncé vendredi qu'il allait supprimer 750 emplois dans son usine de Rodez d'ici 2025, un séisme dans ce bassin d'emploi où l'équipementier automobile allemand était le 1er employeur privé.

"On va réduire les équipes dans les années à venir, d'ici 2025, à 500 personnes", a déclaré le président de Bosch pour la France et le Benelux, Heiko Carrie, jugeant la mesure "indispensable" dans le contexte actuel de chute des vente des véhicules à moteur diesel.

Les 1.250 salariés de l'usine Bosch de Rodez fabriquent des injecteurs et des bougies pour véhicules diesel, dont la demande a considérablement diminué.

"La volonté est d'éviter les départs contraints" par le biais de retraites anticipées et de départs volontaires, avance le dirigeant.

La réduction des effectifs débutera dès 2021. A la fin de l'année, le nombre de salariés baissera à 1.100, prévoit Heiko Carrie.

Cette restructuration, assure le patron de Bosch France, "donne une vraie perspective pour le site et une stabilité nécessaire pour les années à venir. (...) On n'est plus dans une logique de fermeture du site".

Dans un communiqué, la direction de Bosch pointe que "la part du diesel en Europe a considérablement diminué ces dix dernières années. En France, les immatriculations de véhicules neufs particuliers équipés d'un moteur diesel ont diminué de plus de la moitié, passant de 73% en 2012 à environ seulement 34% aujourd'hui".

A son apogée au début des années 2000, l'usine a compté jusqu'à 2.400 salariés. Aussi, la perspective 500 emplois à l'horizon 2025 a du mal à passer.

- "Difficile à avaler" -

"Nous sommes en colère. Indirectement, ils nous annoncent la fin du site. Pour sauver le site à moyen terme, il faudrait des investissements, mais il n'y a rien", a réagi Vanessa Negre, secrétaire CGT, syndicat majoritaire chez Bosch à Rodez.

Elle se montre dubitative sur l'absence de licenciements. "S'il n'y a pas 700 volontaires, il y aura un PSE derrière". Et elle voit mal les salariés se porter volontaires, s'ils n'ont pas une alternative professionnelle.

Pour le délégué SUD Cédric Belledent, "cette annonce est un véritable coup de massue, un couteau dans le dos! On fera tout pour éviter ce drame. Autant de suppressions d'emplois, on ne s'y attendait pas et c'est difficile à avaler".

"Une usine à 500 employés, ce n'est pas acceptable: cela veut aussi dire que si dans cinq ou six ans, le marché connaît encore des difficultés, le couperet tombera", dit le syndicaliste, en référence à la garantie sur le maintien des 500 emploi qui court seulement jusqu'en 2027.

"N'oublions pas que la baisse du marché du diesel est la résultante de politiques qui n'ont jamais pris en considération les pertes d'emplois", ajoute Cédric Belledent.

Pour la présidente PS de la région d'Occitanie Carole Delga, "la décision du groupe allemand, présent depuis près de 60 ans à Rodez, est un véritable coup dur". Elle estime que "les actions engagées par Bosch pour relancer et maintenir l'activité n'ont pas été à la hauteur".

Présente dans l'automobile, l'électronique et l'énergie, Bosch dispose de neuf usines en France où elle emploie environ 6.000 salariés. Dans le monde, elle compte près de 400.000 salariés.

En décembre, Bosch a annoncé l'arrêt fin 2021 d'une ligne de production de colonnes de direction à assistance électrique, qui emploie 75 salariés sur son site de Vendôme (Loir-et-Cher), qui compte 500 salariés.

cor-ap/cpy/oaa

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MAR 5

Jeux vidéo: Octave Klaba (fondateur OVHCloud) candidat à la reprise de Blade/Shadow #

3/5/2021, 3:13 PM
Paris, FRA

Octave Klaba, le fondateur du groupe français de cloud OVHcloud, va déposer une offre de reprise de la start-up française de jeu vidéo en ligne Blade/Shadow, une vedette de la tech française qui vient de déposer son bilan, a-t-il annoncé vendredi.

"A travers Jezby Ventures (NDLR la société d'investissement personnelle d'Octave Klaba) je ferai une offre de reprise" de Blade/Shadow, a-t-il indiqué vendredi sur Twitter.

L'entreprise Blade propose une offre de +cloud gaming+ baptisée Shadow, qui permet d'accéder à distance à un ordinateur haut de gamme pouvant faire tourner des jeux vidéos avec une qualité élevée. Les joueurs payent un abonnement pour accéder à leur ordinateur dans le +cloud+, et peuvent y installer eux-mêmes des jeux et des applications.

La société qui a levé 108 millions d'euros depuis sa création compte 138 salariés en France et 25 dans ses deux filiales étrangères, dont l'une aux Etats-Unis, selon les chiffres publiés par Octave Klaba.

Elle était en 2020 membre du Next 40, le club des start-up françaises les plus prometteuses, avant de passer en 2021 dans celui du French Tech 120, un peu moins exigeant.

Dans sa déclaration, Octave Klaba explique qu'il veut reprendre la société avec l'objectif notamment "de développer une alternative européenne à Office365 / G-Suite", les services d'outils de bureautique de Microsoft et de Google.

Selon les chiffres publiés par l'iconoclaste entrepreneur, Blade/Shadow a vu son nombre d'utilisateurs progresser à 97.000 en 2020 (67.000 en 2019), mais son chiffre d'affaires consolidé a baissé à 17 millions d'euros (contre 20 millions en 2019).

Le besoin de financement identifié est de 30-35 millions d'euros, selon la note publiée par Octave Klaba.

"Cela fait deux mois que Jezby travaille sur ce dossier", avec aujourd'hui "une équipe de douze personnes à plein temps", a indiqué un porte-parole de Jesby.

Octave Klaba via Jezby a déjà acquis une brique de son projet de service bureautique européen avec Hubic, un service de stockage de fichiers en ligne.

Quant au service de jeux en ligne, il "continuera" et continuera de s'améliorer, a-t-il précisé. "Il faut repenser le modèle industriel" de Blade, a-t-il ajouté.

Le +cloud gaming+ a selon les experts le potentiel de remplacer à terme les consoles de jeu, grâce au développement de centres informatiques géants et à l'accès du grand public au très haut débit.

Mais les projets les plus ambitieux semblent traverser un trou d'air. Le service Stadia de Google a raté selon Bloomberg les objectifs initiaux du géant du web, tandis qu'Amazon tarde à étendre l'accès à son service Luna annoncé en septembre, et dont le patron est parti en février.

lby/jub/ico/eb

MICROSOFT

GOOGLE

TWITTER

AMAZON.COM

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MAR 5

Diesel: Bosch va supprimer 750 postes dans son usine de Rodez (direction) #

3/5/2021, 2:33 PM
Rodez, FRA

L'équipementier automobile allemand Bosch va supprimer 750 emplois sur 1.250 dans son usine de Rodez d'ici 2025, une décision liée à la chute des ventes des véhicules à moteur diesel, a annoncé le groupe vendredi.

"On va réduire les équipes dans les années à venir, d'ici 2025, à 500 personnes", a déclaré le président de Bosch pour la France et le Benelux, Heiko Carrie, jugeant la mesure "indispensable" dans le contexte actuel.

"La volonté est d'éviter les départs contraints" par le biais de retraites anticipées et de départs volontaires, selon lui.

Premier employeur privé du département de l'Aveyron, l'usine Bosch de Rodez fabrique des injecteurs et des bougies pour véhicules diesel, dont la demande a considérablement diminué, du fait de la chute des ventes de véhicules diesel.

Les effectifs seront réduits dès 2021. A la fin de l'année, le nombre de salarié baissera à 1.100, prévoit Heiko Carrie.

Cette restructuration, assure le patron de Bosch France, "donne une vraie perspective pour le site et une stabilité nécessaire pour les années à venir. (...) On n'est plus dans une logique de fermeture du site".

La part du diesel en Europe a beaucoup diminué ces dix dernières années. En France, les immatriculations de véhicules neufs particuliers équipés d'un moteur diesel ont diminué de plus de la moitié, passant de 73% en 2012 à environ seulement 34% aujourd'hui.

"Un redressement n'est pas attendu. Et les réflexions actuelles sur la future législation européenne en matière d'émissions augmentent l'incertitude", ajoute la direction de Bosch dans un communiqué.

Présente dans l'automobile, l'électronique et l'énergie, la multinationale allemande Bosch dispose de neuf usines en France et emploie 6.600 salariés en France.

En décembre, Bosch a annoncé l'arrêt fin 2021 d'une ligne de production de colonnes de direction à assistance électrique, qui emploie 75 salariés sur son site de Vendôme (Loir-et-Cher), qui compte 500 salariés.

cor-ap/cpy/oaa

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MAR 5

Bosch va supprimer 750 postes dans son usine de Rodez (direction) #

3/5/2021, 2:20 PM
Rodez, FRA

L'équipementier automobile allemand Bosch va supprimer 750 emplois sur 1.250 dans son usine de Rodez d'ici 2025, une décision liée à la chute des ventes des véhicules à moteur diesel, a annoncé le groupe vendredi.

"On va réduire les équipes dans les années à venir, d'ici 2025, à 500 personnes", a déclaré le président de Bosch pour la France et le Benelux, Heiko Carrie, jugeant la mesure "indispensable" dans le contexte actuel. "La volonté est d'éviter les départs contraints" par le biais de retraites anticipées et de départs volontaires, selon lui.

cor-ap/cpy/bow

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MAR 5

Lancement du premier "écosystème territorial hydrogène" à Auxerre #

3/5/2021, 12:04 PM
Dijon, FRA

Le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a lancé vendredi à Auxerre le premier "écosystème territorial hydrogène" de France, associant une unité de production de ce carburant non polluant et divers utilisateurs, dont des trains.

Le coup d'envoi du projet a été donné par la formalisation d'une commande - la première en France - de trains fonctionnant à l'hydrogène pour un montant de 51,9 millions d'euros.

"Nous préparons les transitions de ces 20-30 prochaines années (...). L'enjeu, c'est la massification de la production d'hydrogène décarboné", a déclaré M. Djebbari lors de la signature du bon de commande à Alstom de trois TER bi-mode hydrogène (électrique et H2) pouvant atteindre une vitesse maximale de 160 kilomètres/heure avec 220 passagers et une autonomie de 400 à 600 km.

La Bourgogne-Franche-Comté devient ainsi la première région de France à officialiser une commande de trains à hydrogène.

Ces rames doivent effectuer leurs premiers essais en 2023 pour une entrée en exploitation un an à un an et demi plus tard, selon la région.

"Les potentiels sont considérables. D'ici à 2030, plusieurs centaines de rames pourraient parcourir nos territoires", a ajouté M. Djebbari.

Trois autres régions se sont déclarées prêtes à expérimenter le train à hydrogène: Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est et Occitanie.

En Bourgogne-Franche-Comté, les trains H2 relieront Auxerre à Laroche-Migennes pour y remplacer les TER diesel. Ce carburant fournit encore 25% de l'énergie consommée par les trains régionaux et est responsable de 75% de leurs émissions de CO2.

"C'est un événement historique, c'est la première fois qu'on touche du doigt ce rêve de faire marcher des trains à hydrogène" (qui roulent déjà en Allemagne), a estimé Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, dans un discours retransmis par vidéo.

"La France rejoint le cercle des pays fondateurs du train à hydrogène", s'est pour sa part félicité Henri Poupart-Lafarge, son homologue d'Alstom, cité dans un communiqué.

A Auxerre, la venue du train à hydrogène s'accompagne de l'installation, d'ici à la fin de l'année, d'un écosytème complet qui comprendra un centre de production de cette énergie verte, réalisé par Hynamics, filiale du groupe EDF. L'hydrogène sera produit entièrement à base de sources renouvelables.

Le site alimentera non seulement des trains mais également, d'ici à la fin 2021, cinq bus à hydrogène ainsi que, à terme, des véhicules utilitaires de flottes privées et publiques, des équipementiers locaux voire de la navigation fluviale.

"Il y a encore plein de champs d'application", a lancé le secrétaire d'Etat au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne, également conseiller départemental de l'Yonne.

lv/fga/bow

EDF - ELECTRICITE DE FRANCE

ALSTOM

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MAR 5

Ligier devrait créer 100 nouveaux emplois avec le soutien de l'Etat (Le Maire) #

3/5/2021, 11:42 AM
Abrest, FRA

Le constructeur de voiturettes Ligier devrait créer 100 emplois supplémentaires d'ici 2023 avec le soutien du plan de relance, a indiqué le ministre de l'Economie Bruno Le Maire vendredi.

Un soutien financier étatique de 3,4 millions d'euros doit intervenir dans le cadre d'un plan stratégique d'un total de 120 millions d'euros, qui prévoit le développement d'un nouveau véhicule sans permis 100% électrique, la dépollution de ses moteurs thermiques et la modernisation de son outil productif.

"Ca va donner un coup de booster spectaculaire à la production de Ligier ici à Vichy, et ça va créer des emplois", a souligné Bruno Le Maire, en visite vendredi chez l'entreprise à Abrest, près de Vichy (Allier). "L'idée est d'avoir 100 emplois industriels d'ici deux ans chez Ligier."

Ligier compte plus de 400 salariés répartis sur deux sites de production en France, à Abrest ainsi qu'à Boufféré (Vendée).

Le groupe a récemment été racheté par le fonds d'investissement Edify (ex-Somfy Participations) aux côtés du dirigeant de l'entreprise François Ligier.

L'entreprise -avec ses marques Ligier et Microcar- revendique la place de "coleader sur le marché européen des véhicules sans permis pour les particuliers et des véhicules utilitaires légers, principalement électriques". Elle dispose d'un réseau de 550 points de vente répartis dans 11 pays européens.

boc-tsz/soe/spi

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MAR 5

Séduites par le zéro déchet, les Françaises se mettent aux culottes menstruelles #

3/5/2021, 6:00 AM
Paris, FRA

"Le déclic pour moi a été la question des déchets", raconte Nathalie, 46 ans, qui a aussi équipé de culottes menstruelles ses filles adolescentes. Très récent en France, ce marché est déjà envahi de produits de piètre qualité.

C'est seulement en 2018 - soit plusieurs années après ses débuts aux Etats-Unis - qu'est arrivé en France ce sous-vêtement conçu pour absorber le sang des règles tout au long d'une journée, lavable en machine et coûtant une trentaine d'euros en moyenne.

Cette année-là, lorsque les fondatrices de la marque Réjeanne lancent en France une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule, elles vendent "800 culottes en 24 heures, et 7.500 en 49 jours!", racontent à l'AFP Alexandra Rychner et Wye-Peygn Morter, toutes deux d'anciennes avocates.

"On a compris qu'on avait vu juste. Des poubelles qui débordent de protections tous les mois, ce n'était plus possible. Et il y a aussi le fait que depuis qu'on a nos règles, on nous donne des produits jetables dont on ne connaît pas la composition", mettent-elles en avant.

En 2018 puis en 2020, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait demandé aux fabricants de serviettes et tampons hygiéniques d'"améliorer la qualité de leurs produits afin d'éliminer ou de réduire au maximum la présence de substances chimiques" comme les pesticides, même si leur concentration est inférieure aux seuils sanitaires.

Pour la culotte de règles Réjeanne - produite à plus de 150.000 exemplaires -, l'assemblage ultra-absorbant "de quelques millimètres seulement, sans ajout de produits toxiques ou inutiles", a été élaboré avec des experts en tissu et est protégé par un brevet.

"Tout est fabriqué en France, nous travaillons avec les anciennes couturières des marques de lingerie Lejaby et Chantelle, car l'idée était de faire une culotte technique mais aussi esthétique", indiquent les deux dirigeantes qui se fournissent en fil de coton "Gots", une certification biologique particulièrement exigeante.

- Plus à l'aise pour le sport -

"Nos certifications sont celles exigées pour les peaux des bébés", renchérit Capucine Mercier, à la tête de Plim.

Cette autre marque pionnière "connaît une croissance forte de 25% par an. On travaille avec 5 ateliers et on est en train de doubler ce nombre car on ouvre des marchés nouveaux", indique sa fondatrice.

Le marché mondial des culottes menstruelles, majoritairement vendues en ligne, devrait croître de 15,8% par an d'ici à 2030, selon une étude du cabinet britannique Future Market Insights publiée en janvier.

"Le déclic pour moi a été la question des déchets, mais c'est aussi très agréable à porter. Même si c'est un investissement au départ, ça en vaut largement la peine", raconte Nathalie, la maman de deux filles de 11 et 14 ans. "Je préfère qu'elles mettent ça plutôt que des tampons, elles sont aussi plus à l'aise pour faire du sport", met-elle en avant.

En France, avec la moitié des femmes en âge d'avoir leurs règles, le marché potentiel est énorme.

Sans oublier les économies réalisées par rapport au coût des protections jetables: aucune donnée n'est disponible pour l'Hexagone, mais une enquête menée en Grande-Bretagne en 2015 l'avait évalué à plus de 20.000 euros dans la vie d'une femme (en incluant anti-douleurs et sous-vêtements tachés à racheter).

"Aujourd'hui, la concurrence est forte en raison de la demande. Et il y a aussi des arnaques, des culottes qui n'absorbent pas ou vendues 20 euros les cinq. Mais il va y avoir un écrémage", estime la patronne de Plim, alors que les produits de plus d'une cinquantaine de marques sont actuellement disponibles à l'achat sur internet depuis la France.

"Beaucoup de monde joue sur la vague de la culotte menstruelle, et il y a des pratiques discutables voire illégales", confirme Wye-Peygn Morter pour Réjeanne, en citant des publicités trompeuses, et du faux "Made in France".

"Comme pour tout marché prospère, les déceptions fleurissent", prévenait il y a un an le magazine 60 Millions de consommateurs, se basant sur des retours critiques d'utilisatrices, et rappelant les précautions d'usage pour "repérer les plateformes douteuses".

kd/ico/sp

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MAR 4

OPA sur Suez: Veolia débouté dans un volet judiciaire #

3/4/2021, 7:46 PM
Paris, FRA

Suez a marqué un point jeudi dans sa guerre judiciaire avec Veolia, dans un dossier concernant un montage juridique destiné à contrecarrer le projet de son grand rival pour le racheter.

Veolia, lancé dans une OPA sur son rival, dénonce la mise en place en septembre par Suez d'une fondation de droit néerlandais destinée à chapeauter ses activités Eau France afin d'en empêcher la cession.

Le tribunal de commerce de Nanterre avait pris une ordonnance le 19 novembre, à la suite d'un recours de Veolia, en urgence et dans l'attente d'un débat contradictoire, pour interdire à Suez de rendre irrévocable cette fondation jusqu'à la tenue de la prochaine assemblée générale des actionnaires du groupe.

Dans une nouvelle décision jeudi, consultée par l'AFP, le tribunal "rétracte" cette décision, après la tenue du débat contradictoire.

Le dispositif de la fondation "demeure, au moment de la requête et de l'ordonnance contestée, une menace dont la mise en oeuvre immédiate ou, à tout le moins à court terme, n'est pas suffisamment établie pour solliciter des mesures urgentes destinées à suspendre cette irrévocabilité", justifie le tribunal.

Veolia est condamné à payer à Suez 30.000 euros et à chacun de ses comités sociaux 2.000 euros.

Suez a pris "acte de cette décision de justice favorable".

"La création de la fondation a été voulue pour protéger les intérêts des actionnaires, des salariés, des clients et autres parties prenantes. Elle l'a fait depuis 5 mois et cet outil, respectueux des dispositions légales, a déjà permis une amélioration des termes de l'offre de Veolia", indique le groupe.

"Cette fondation néerlandaise, par son existence protège l'intérêt social et patrimonial du groupe Suez", se félicite dans un communiqué l'intersyndicale du géant de l'eau.

Celle-ci demande au conseil d'administration de Suez "de rendre cette Fondation irrévocable dans les plus brefs délais si aucune négociation ne débute entre Suez et Veolia ou si au cours de ces négociations l'entièreté du périmètre des activités en France n'est pas conservée".

D'autres conditions portant sur le maintien de l'emploi et des garanties sociales, l'autonomie et l'indépendance de Suez ou encore une vraie concurrence en France et en dehors sont également assorties.

Veolia n'a pas réagi dans l'immédiat.

Le géant de l'eau et des déchets a acquis 29,9% de Suez auprès d'Engie, et lancé une OPA sur le reste des actions. Cette bataille entre les deux groupes est émaillée de nombreux recours en justice.

cho-cd/sr

VEOLIA ENVIRONNEMENT

ENGIE

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MAR 4

OPA sur Suez: Veolia débouté dans un volet judiciaire #

3/4/2021, 5:24 PM
Paris, FRA

Suez a marqué un point jeudi dans sa guerre judiciaire avec Veolia, dans un dossier concernant un montage juridique destiné à contrecarrer le projet de son grand rival pour le racheter.

Veolia, lancé dans une OPA sur son rival, dénonce la mise en place en septembre par Suez d'une fondation de droit néerlandais destinée à chapeauter ses activités Eau France afin d'en empêcher la cession.

Le tribunal de commerce de Nanterre avait pris une ordonnance le 19 novembre, à la suite d'un recours de Veolia, en urgence et dans l'attente d'un débat contradictoire, pour interdire à Suez de rendre irrévocable cette fondation jusqu'à la tenue de la prochaine assemblée générale des actionnaires du groupe.

Dans une nouvelle décision jeudi, consultée par l'AFP, le tribunal "rétracte" cette décision, après la tenue du débat contradictoire.

Le dispositif de la fondation "demeure, au moment de la requête et de l'ordonnance contestée, une menace dont la mise en oeuvre immédiate ou, à tout le moins à court terme, n'est pas suffisamment établie pour solliciter des mesures urgentes destinées à suspendre cette irrévocabilité", justifie le tribunal.

Veolia est condamné à payer à Suez 30.000 euros et à chacun de ses comités sociaux 2.000 euros.

Suez a pris "acte de cette décision de justice favorable".

"La création de la fondation a été voulue pour protéger les intérêts des actionnaires, des salariés, des clients et autres parties prenantes. Elle l'a fait depuis 5 mois et cet outil, respectueux des dispositions légales, a déjà permis une amélioration des termes de l'offre de Veolia", indique le groupe.

Veolia n'a pas réagi dans l'immédiat.

Le géant de l'eau et des déchets a acquis 29,9% de Suez auprès d'Engie, et lancé une OPA sur le reste des actions. Cette bataille entre les deux groupes est émaillée de nombreux recours en justice.

cho/soe/sr

VEOLIA ENVIRONNEMENT

ENGIE

Suez

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MAR 4

Chez Sanofi, une "marche funèbre" pour dénoncer les suppressions de postes dans la recherche #

3/4/2021, 5:17 PM
Vitry-sur-Seine, FRA

Sous un ciel assombri de nuages gris, quelque 200 personnes ont participé jeudi à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) à une "marche funèbre" organisée par la CGT de Sanofi pour protester contre les suppressions de postes dans la recherche et développement (R&D) du groupe, a constaté une journaliste de l'AFP.

Transporté dans une camionnette aux couleurs du syndicat, un cercueil noir portait les noms des "sites de R&D fermés ou vendus" ces dernières années, a expliqué au micro Thierry Bodin de la CGT-Sanofi, devant les manifestants. Des "fermetures inacceptables", "accompagnées d'une perte d'expertise scientifique de grande valeur" avec "plus de 3.000 emplois directs supprimés en R&D en douze ans", a-t-il critiqué.

Alors qu'un plan de suppression de 364 postes chez Sanofi-Aventis R&D est en cours de négociation, "c'est clairement le risque de dislocation de la première entreprise pharmaceutique française qui se joue aujourd'hui", a-t-il estimé.

La "santé publique" pour les dirigeants de Sanofi "n'est que prétexte à faire toujours plus de fric", a accusé Pascal Collemine, délégué CGT du groupe, en dénonçant des "actionnaires toujours plus voraces".

Épaulés par des personnalités politiques, agents RATP, salariés d'Air Liquide ou de la recherche publique, certains manifestants avaient revêtu des tenues de deuil noires, quand d'autres portaient des blouses blanches de chercheurs, au dos desquelles était inscrit "Sanofric" ou sur l'une d'entre elles: "Sanofi, l'essentiel c'est la santé financière de nos actionnaires".

Rassemblés devant les installations du groupe à Vitry-sur-Seine, les salariés et leurs soutiens ont défilé le long des bâtiments derrière une banderole disant "Sanofi tue sa recherche, stop au mépris", au son de la "Marche funèbre" de Chopin ou de "L'Internationale". Un défilé ponctué par un lancer de faux billets estampillés "Sanofric".

Parmi les manifestants, Sylvie, chercheuse de 56 ans, "depuis 35 ans" chez Sanofi, "travaille en laboratoire sur le site de Chilly-Mazarin" (Essonne). "J'étais beaucoup plus heureuse au début de ma carrière", confie-t-elle à l'AFP. "Les conditions de travail, la motivation... On comptait moins le temps passé au travail qu'à l'heure actuelle", soupire celle qui a "vu des salariés craquer", "vraiment en détresse". Désormais, la chercheuse espère "partir" avec le plan en négociation "mais il faudra voir les conditions de départ..."

Venue "soutenir les salariés, les emplois et le savoir-faire qu'on doit absolument garder", la députée Mathilde Panot (LFI) s'est insurgée auprès de l'AFP contre "une destruction systématique de sa R&D" par Sanofi qui conduit "la France, le pays de Pasteur", à ne pas avoir son propre vaccin contre le Covid-19.

er/lum/rhl

Sanofi

AIR LIQUIDE

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MAR 4

Malgré la crise, Airbus en passe d'échapper aux licenciements #

3/4/2021, 2:47 PM
Paris, FRA

Airbus est en passe d'éviter tout licenciement pour les 15.000 emplois qu'il supprime pour s'adapter à la crise historique du secteur aéronautique provoquée par la pandémie, grâce aux départs volontaires et aux aides des États.

L'avionneur, qui a réduit de près de 40% ses cadences de production d'avions commerciaux face à l'effondrement du trafic aérien et ses conséquences durables pour les compagnies aériennes, ne prévoit pas de licenciements en France, en Allemagne ni au Royaume-Uni, pays les plus touchés par les suppressions d'emplois.

"Grâce à l'efficacité de toutes les mesures sociales déployées jusqu'à présent, Airbus ne voit pas la nécessité de procéder à des licenciements forcés en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, en attendant le déploiement réussi des mesures de mobilité interne en cours", explique le groupe dans une déclaration transmise à l'AFP.

Airbus, qui comptait 131.349 salariés au 31 décembre, avait annoncé fin juin la suppression de 5.100 postes en Allemagne, 5.000 en France, 1.700 au Royaume-Uni, 900 en Espagne et 1.300 sur ses autres sites dans le monde.

La situation n'est pas encore tranchée en Espagne, où "le processus social a débuté plus tard". "Les efforts se poursuivent pour atteindre les objectifs du plan d'adaptation dans ce pays", ajoute l'avionneur européen.

Le grand concurrent Boeing, qui fait par ailleurs face aux déboires de son 737 MAX, a de son côté prévu de supprimer 30.000 emplois en deux ans.

Les suppressions de postes au sein d'Airbus touchent quasi exclusivement la branche commerciale du groupe, qui employait près de 78.500 personnes fin 2020.

L'annonce a été faite mercredi lors d'un comité d'entreprise européen au cours duquel Airbus a "confirmé aux partenaires sociaux que son plan d'adaptation au Covid-19 serait formellement conclu au plus tard à l'été 2021". Il précise qu'il "continuera d'évaluer au cours des prochaines semaines les dernières mesures à mettre en oeuvre".

Si le syndicat Force ouvrière affirmait dès le mois d'octobre qu'il n'y aurait pas de licenciements en France, le président exécutif du groupe Guillaume Faury s'était jusqu'ici refusé à s'engager sur ce point.

- Kurzarbeit et APLD -

En Allemagne, c'est un "grand soulagement", "les menaces de licenciements sont écartées" et "à la place, des solutions intelligentes ont été trouvées", s'est félicité dans un communiqué Daniel Friedrich, responsable du syndicat IG Metall pour la région de Hambourg (nord)

Départs volontaires, chômage partiel, reconversions: pour y parvenir, l'entreprise et les syndicats ont déployé tout un arsenal de mesures.

En Allemagne, l'accord d'entreprise prévoit que les mesures de chômage partiel soient prolongées jusqu'à la fin de 2021. Pour la suite, un dispositif sur la sauvegarde des sites et des emplois permettra de réduire le temps de travail pour une partie ou la totalité des salariés d'une usine.

Comme en Allemagne avec le "Kurzarbeit", le dispositif français d'activité partielle de longue durée (APLD) mis en place par l'État a permis de sauvegarder une part importante des emplois. Au début du processus, Guillaume Faury tablait sur la préservation de 1.500 emplois en Allemagne et plus de 1.000 en France grâce à ces dispositifs.

L'investissement accru des États pour accélérer le développement de l'avion décarboné a également permis de préserver des compétences en matière de recherche-développement.

En France par exemple, dans le cadre de son plan de soutien au secteur aéronautique le gouvernement a alloué 1,5 milliard d'euros d'ici à 2022 pour financer les recherches en ce sens.

L'avionneur a enregistré en 2020 une perte nette de 1,1 milliard d'euros - quand Boeing perdait de son côté 11,9 milliards de dollars - pour un chiffre d'affaires en recul de 29%. Il a provisionné 1,2 milliard d'euros pour financer son plan de restructuration.

Alors que le trafic ne devrait retrouver son niveau de 2019 qu'entre 2023 et 2025, l'avionneur européen prévoit de livrer en 2021 le "même nombre d'avions commerciaux qu'en 2020" et une remontée des cadences de production de ses monocouloirs A320 de 40 à 45 avions par mois d'ici à la fin de l'année.

Le groupe Airbus comptait fin 2019 49.000 salariés en France, 45.500 en Allemagne, 12.500 en Espagne, 11.000 au Royaume-Uni et plus de 15.000 dans le reste du monde.

mra/tq/aue/LyS

AIRBUS GROUP

BOEING

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MAR 4

Airbus: pas de licenciements prévus en France, en Allemagne et au Royaume-Uni (officiel) #

3/4/2021, 1:02 PM
Paris, FRA

Airbus ne prévoit pas de licenciements en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, pays les plus touchés par le plan de 15.000 suppressions de postes mis en place pour s'adapter à la crise provoquée par le Covid-19, a affirmé jeudi l'avionneur.

"Grâce à l'efficacité de toutes les mesures sociales déployées jusqu'à présent, Airbus ne voit pas la nécessité de procéder à des licenciements forcés en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, en attendant le déploiement réussi des mesures de mobilité interne en cours", précise Airbus dans une déclaration transmise à l'AFP.

Le groupe, qui comptait 131.349 salariés au 31 décembre, avait annoncé fin juin la suppression de 5.100 postes en Allemagne, 5.000 en France, 1.700 au Royaume-Uni, 900 en Espagne et 1.300 sur ses autres sites dans le monde.

La situation n'est pas encore tranchée en Espagne, où "le processus social a débuté plus tard". "Les efforts se poursuivent pour atteindre les objectifs du plan d'adaptation dans ce pays", ajoute l'avionneur européen.

L'effondrement du trafic aérien et ses conséquences durables pour les compagnies aériennes ont conduit le groupe à réduire ses cadences de production d'avions commerciaux de près de 40%.

Le recours aux départs volontaires et les aides des Etats pour le chômage partiel ou encore pour soutenir la recherche et le développement en vue d'une aviation décarbonée ont permis d'éviter les départs contraints.

L'annonce a été faite mercredi lors d'un comité d'entreprise européen au cours duquel Airbus a "confirmé aux partenaires sociaux que son plan d'adaptation au Covid-19 serait formellement conclu au plus tard à l'été 2021". Il précise qu'il "continuera d'évaluer au cours des prochaines semaines les dernières mesures à mettre en oeuvre".

Si le syndicat Force ouvrière affirmait dès le mois d'octobre qu'il n'y aurait pas de licenciement en France, le président exécutif du groupe Guillaume Faury s'était jusqu'ici refusé à s'engager sur ce point.

En Allemagne, "les menaces de licenciement sont écartées" et "à la place, des solutions intelligentes ont été trouvées", s'est félicité dans un communiqué Daniel Friedrich, responsable du syndicat IG Metall pour la région de Hambourg (nord).

mra/ak/LyS

AIRBUS GROUP

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MAR 4

Airbus: pas de licenciements prévus en France, en Allemagne et au Royaume-Uni (officiel) #

3/4/2021, 12:16 PM
Paris, FRA

Airbus ne prévoit pas de licenciements secs en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, pays les plus touchés par le plan de 15.000 suppressions de postes mis en place pour s'adapter à la crise provoquée par le Covid-19, a affirmé jeudi l'avionneur.

Cette annonce reste sujette au "déploiement réussi des mesures de mobilité interne en cours", précise Airbus dans une déclaration transmise à l'AFP. La situation n'est pas encore tranchée en Espagne où "le processus social a débuté plus tard".

mra/mch/spi

AIRBUS GROUP

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MAR 3

Comptoir des Cotonniers veut supprimer 217 postes en France (syndicat) #

3/3/2021, 6:38 PM
Paris, FRA

Comptoir des Cotonniers, marque détenue par le géant japonais de l'habillement Fast Retailing, s'apprête à fermer 74 points de vente en France et à y supprimer 217 postes, assure mercredi la CGT dans un communiqué, la direction précisant que Princesse Tam Tam, autre marque du groupe, est également concerné.

"Malgré les très bons résultats de Fast Retailing monde, la direction de Comptoir des Cotonniers souhaite fermer 74 magasins dont la totalité des boutiques implantées dans les Printemps et Galeries Lafayette: 40% des effectifs sont concernés par le plan social (soit 217 postes supprimés à cette date)", précise la fédération Commerce Services du seul syndicat présent dans l'entreprise.

Dans un communiqué, la direction de l'entreprise a, elle, indiqué avoir présenté le 8 février dernier aux instances représentatives du personnel de Comptoir des Cotonniers, mais aussi de Princesse Tam Tam, "un plan consistant à fermer en France, entre 2021 et 2022, 24 magasins Comptoir des Cotonniers et 7 magasins Princesse Tam Tam, ainsi que l'ensemble des corners/points de vente en grands magasins". Soit cinquante points de vente pour la première marque, et une vingtaine pour la seconde.

Selon la déléguée syndicale CGT Nathalie Michel, la direction a fixé la fin des négociations au 11 mai. De même source, la marque Comptoir des Cotonniers, fondée en 1995 dans la région toulousaine et rachetée en 2005 par Fast Retailing, est présente dans plusieurs régions du monde, mais majoritairement en France, où elle emploie 517 personnes et exploite 191 points de vente.

Une source proche du dossier a précisé à l'AFP que 68 emplois étaient aussi menacés au sein de Princesse Tam Tam, ce que la direction n'a pas confirmé. Les syndicats n'étaient pas joignables sur ce sujet mercredi soir.

"Les marques Comptoir des Cotonniers et Princesse Tam Tam connaissent des difficultés depuis plusieurs années et malgré les efforts déjà réalisés, la situation n'a cessé de s'aggraver", déclare de son côté la direction dans son communiqué. "Toutes deux sont très fortement impactées par la crise du marché de l'habillement et ont été fortement touchées par les bouleversements sociaux et sociétaux à répétition de ces dernières années".

Mi-janvier, le mastodonte japonais du prêt-à-porter, très implanté en Asie, a confirmé ses prévisions pour son exercice 2020-2021 commencé le 1er septembre et table sur un bénéfice net annuel de 1,3 milliard d'euros, en progression de 82,6%.

Ses grands rivaux mondiaux comme l'Espagnol Inditex (Zara) et le Suédois H&M souffrent davantage en raison de leur plus grande implantation en Europe, où des restrictions plus dures face au Covid-19 sont appliquées.

cd-cda/pn/LyS

HENNES & MAURITZ

FAST RETAILING

INDITEX - ZARA

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MAR 3

SFR vise jusqu'à 1.700 départs volontaires à l'horizon 2025 #

3/3/2021, 5:24 PM
Paris, FRA

Bras de fer social en vue? SFR prévoit jusqu'à 1.700 départs volontaires courant 2021, soit 11% de ses effectifs, dans le cadre d'un plan stratégique annoncé mercredi et visant à "conforter sa position" de deuxième opérateur télécoms français derrière Orange, mais les syndicats l'accusent de jouer sur "l'effet d'aubaine du Covid".

Selon la CFDT, interrogée par l'AFP, "400 départs" sont prévus "sur la base du volontariat dans les boutiques ainsi que 1.300 sur les autres fonctions de l'entreprise".

Ces départs "sur la base exclusive du volontariat" seront combinés à un "grand plan de recrutement de 1.000 jeunes diplômés sur quatre ans", ainsi qu'à un renforcement de la politique d'apprentissage et de formation de l'entreprise, a indiqué dans un communiqué la direction de SFR.

"Pour y parvenir des négociations sont engagées dès à présent avec les partenaires sociaux", ajoute l'entreprise, filiale du groupe Altice France (également présent dans les médias avec BFMTV ou RMC).

Ce troisième plan social depuis 2012 répond, selon la direction, à la baisse de fréquentation dans les boutiques - elle a chuté de 30% en raison notamment de la crise sanitaire - et à la "progression continue" des achats en ligne.

SFR invoque aussi un environnement de marché où les revenus du numérique sont "captés par d'autres acteurs" comme les géants du streaming vidéo tels Netflix, les tarifs sont "toujours très bas" et la fiscalité "extrêmement lourde", alors que les investissements dans les réseaux représentent entre 2,5 et 3 milliards d'euros par an.

"L'objectif, c'est d'opérer aujourd'hui une transformation nécessaire, pour ne pas avoir à la subir violemment plus tard", a fait valoir Grégory Rabuel, directeur général de SFR, dans un entretien avec Les Echos.

- "Massacre social en période de croissance" -

A côté de ce volet social, SFR se fixe plusieurs objectifs stratégiques, notamment dans le domaine de la fibre où il vise le raccordement "de plus de 90% des foyers français en 2025" et la conquête de "5 millions de nouveaux clients".

Côté téléphonie mobile, outre la densification du réseau 4G, SFR ambitionne de couvrir "98% des villes de plus de 10.000 habitants en 5G" sur la bande de fréquences 3.5 GHz. Il entend également "être leader du marché en nombre de clients 5G", sans donner toutefois d'objectif chiffré.

Et sur le lucratif segment des entreprises, où il est loin derrière Orange, SFR vise "100% de croissance sur le parc de PME clientes" à ses offres.

Abdelkader Choukrane, délégué syndical central Unsa (premier syndicat dans l'entreprise), a indiqué à l'AFP être en "opposition frontale" avec tout "plan social" qu'il estime "injustifié au vu des très bons résultats du groupe".

SFR, qui compte environ 15.000 salariés, avait augmenté son chiffre d'affaires de 2,4% à 10,6 milliards d'euros l'an dernier.

"C'est un secteur qui contrairement à beaucoup d'autres se porte très bien", a ajouté M. Choukrane, évoquant un "massacre social en période de croissance", tout en accusant le groupe de jouer sur "l'effet d'aubaine du Covid".

Interrogé sur les recrutements prévus parallèlement aux départs volontaires, M. Choukrane évoque "un effet d'affichage", rappelant que lors du dernier plan social en 2017, "5.000 emplois ont déjà été supprimés avec des promesses d'embauches jamais tenues".

Cette annonce intervient dans un climat social qui s'est déjà dégradé autour de la question du télétravail massif. Début février, les syndicats de SFR étaient montés au créneau contre leur direction qu'ils accusent de bafouer les droits des salariés, sous prétexte de crise sanitaire et en dépit des directives gouvernementales.

La direction de SFR avait assuré à l'AFP avoir "négocié et conclu un accord collectif avec les organisations syndicales pour accompagner dans les meilleures conditions les situations de télétravail".

ls-yk/soe/sp

ALTICE

NETFLIX

Orange

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MAR 3

Comptoir des Cotonniers veut supprimer 217 postes en France (syndicat) #

3/3/2021, 4:52 PM
Paris, FRA

Comptoir des Cotonniers, marque détenue par le géant japonais de l'habillement Fast Retailing, comme Uniqlo, s'apprête à fermer 74 magasins en France et à y supprimer 217 postes, assure mercredi la CGT dans un communiqué dénonçant "la brutalité" de ce plan de sauvegarde de l'emploi.

"Malgré les très bons résultats de Fast Retailing monde, la direction de Comptoir des Cotonniers souhaite fermer 74 magasins dont la totalité des boutiques implantées dans les Printemps et Galeries Lafayette: 40% des effectifs sont concernés par le plan social (soit 217 postes supprimés à cette date)", précise la fédération Commerce Services du seul syndicat présent dans l'entreprise.

Sollicitée, la direction n'a pas donné suite.

Selon la déléguée syndicale CGT Nathalie Michel, cette annonce a été faite le 8 février lors d'un réunion extraordinaire du comité social et économique et la direction a fixé la fin des négociations au 11 mai.

De même source, la marque Comptoir des Cotonniers, fondée en 1995 dans la région toulousaine et rachetée en 2005 par Fast Retailing, est présente dans plusieurs régions du monde, mais majoritairement en France, où elle emploie 517 personnes et exploite 191 points de vente.

Mi-janvier, le mastodonte japonais du prêt-à-porter, très implanté en Asie, a confirmé ses prévisions pour son exercice 2020-2021 commencé le 1er septembre et table sur un bénéfice net annuel de 1,3 milliard d'euros, en progression de 82,6%.

Ses grands rivaux mondiaux comme l'Espagnol Inditex (Zara) et le Suédois H&M souffrent davantage en raison de leur plus grande implantation en Europe, où des restrictions plus dures face au Covid-19 sont appliquées.

cd/lum/LyS

FAST RETAILING

INDITEX - ZARA

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MAR 3

France: SFR (télécoms) prévoit jusqu'à 1.700 départs volontaires en 2021 #

3/3/2021, 4:07 PM
Paris, FRA

L'opérateur privé de télécommunications français SFR prévoit jusqu'à 1.700 départs volontaires courant 2021 (11% de ses effectifs) dans le cadre d'un plan stratégique visant à conforter sa position de 2e opérateur télécoms national à l'horizon 2025, a-t-on appris mercredi de source syndicale et auprès de la direction.

Selon le syndicat CFDT, interrogé par l'AFP, "400 départs volontaires sont prévus sur la base du volontariat dans les boutiques ainsi que 1.300 sur les autres fonctions de l'entreprise".

Ces départs "sur la base exclusive du volontariat" seront combinés à un "grand plan de recrutement de 1.000 jeunes diplômés sur quatre ans", ainsi qu'à un renforcement de la politique d'apprentissage et de formation de l'entreprise, a indiqué dans un communiqué la direction.

"Pour y parvenir des négociations sont engagées dès à présent avec les partenaires sociaux", a-t-elle ajouté.

Ce plan répond notamment à la baisse de fréquentation dans les boutiques --elle a chuté de 30% en raison notamment de la crise sanitaire-- et à la "progression continue" des achats en ligne.

A côté de ce volet social, SFR se fixe plusieurs objectifs stratégiques, notamment dans le domaine de la fibre où il vise le raccordement "de plus de 90% des foyers français en 2025" ainsi que la conquête de "5 millions de nouveaux clients".

Parallèlement à la densification du réseau 4G, SFR ambitionne également de couvrir "98% des villes de plus de 10.000 habitants en 5G" sur la bande de fréquences 3.5 GHz. Il entend également "être leader du marché en nombre de clients 5G", sans donner toutefois d'objectif chiffré.

Sur l'exercice 2020, SFR, qui compte environ 15.000 salariés, avait augmenté son chiffre d'affaires de 2,4% à 10,6 milliards d'euros. L'opérateur est une filiale du groupe Altice France, également présent dans les médias via notamment la chaîne d'information BFMTV ou la radio RMC.

ls-yk/soe/nm/fio

ALTICE

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MAR 3

SFR prévoit jusqu'à 1.700 départs volontaires en 2021, soit 11% des effectifs #

3/3/2021, 3:57 PM
Paris, FRA

SFR prévoit jusqu'à 1.700 départs volontaires courant 2021, soit 11% de ses effectifs, dans le cadre d'un plan stratégique visant à conforter sa position de deuxième opérateur télécoms français à l'horizon 2025, a-t-on appris mercredi de source syndicale et auprès de la direction.

Selon la CFDT, interrogée par l'AFP, "400 départs volontaires sont prévus sur la base du volontariat dans les boutiques ainsi que 1.300 sur les autres fonctions de l'entreprise".

Ces départs "sur la base exclusive du volontariat" seront combinés à un "grand plan de recrutement de 1.000 jeunes diplômés sur quatre ans", ainsi qu'à un renforcement de la politique d'apprentissage et de formation de l'entreprise, a indiqué dans un communiqué la direction.

"Pour y parvenir des négociations sont engagées dès à présent avec les partenaires sociaux", a-t-elle ajouté.

Ce plan répond notamment à la baisse de fréquentation dans les boutiques --elle a chuté de 30% en raison notamment de la crise sanitaire-- et à la "progression continue" des achats en ligne.

A côté de ce volet social, SFR se fixe plusieurs objectifs stratégiques, notamment dans le domaine de la fibre où il vise le raccordement "de plus de 90% des foyers français en 2025" ainsi que la conquête de "5 millions de nouveaux clients".

Parallèlement à la densification du réseau 4G, SFR ambitionne également de couvrir "98% des villes de plus de 10.000 habitants en 5G" sur la bande de fréquences 3.5 GHz. Il entend également "être leader du marché en nombre de clients 5G", sans donner toutefois d'objectif chiffré.

Sur le lucratif segment entreprise, où il est loin derrière son concurrent Orange, SFR vise "100% de croissance sur le parc de PME clientes" à ses offres.

Sur l'exercice 2020, SFR, qui compte environ 15.000 salariés, avait augmenté son chiffre d'affaires de 2,4% à 10,6 milliards d'euros. L'opérateur est une filiale du groupe Altice France, également présent dans les médias (BFMTV, RMC...)

ls-yk/soe/nm

ALTICE

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MAR 3

Trains à hydrogène: une première commande officialisée vendredi à Auxerre #

3/3/2021, 3:50 PM

Une première commande de trains à hydrogène, pour un montant de 51,9 millions d'euros, sera officialisée vendredi à Auxerre, en présence du ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, a-t-on appris mercredi auprès de la région Bourgogne-Franche-Comté.

La signature par la région d'un bon de commande pour l'achat auprès d'Alstom de trois TER à hydrogène s'inscrit dans le cadre de la création du "premier écosystème en France autour de l'hydrogène", a précisé à l'AFP son premier vice-président chargé des Transports Michel Neugnot.

Parmi les quatre régions qui se sont déclarées prêtes à expérimenter le train à hydrogène (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie), la Bourgogne-Franche-Comté est "la seule à avoir un écosystème territorial complet", a-t-il fait valoir.

Un centre de production d'hydrogène, installé à Auxerre, alimentera en effet "non seulement le train à hydrogène, mais également des bus, des bennes à ordure et possiblement du transport par voie d'eau et des entreprises locales faisant du fret", a ajouté M. Neugnot.

"On est dans la pluridisciplinarité" qui va de la production d'hydrogène aux transports, en passant par l'industriel, a-t-il souligné.

Les travaux de la station de production d'hydrogène doivent démarrer "cette année". La mise en service des bus à hydrogène (cinq à terme) est prévue pour "la fin de l'année" et les tests des trains H2 "en 2022-23" pour une entrée en exploitation "un an à un an et demi plus tard", a ajouté le vice-président.

Les trois rames TER de type H2, déjà en service en Allemagne, doivent circuler sur les lignes Avallon-Auxerre et Corbigny-Clamecy-Auxerre, mais aussi entre Auxerre et Dijon.

L'écosystème doit son implantation à Auxerre par le fait que la commune avait compté parmi les quatre villes françaises retenues pour un appel à projet européen pour le développement de l'hydrogène.

En octobre, le ministre Djebbari avait débloqué des fonds supplémentaires de quatre millions d'euros par région partenaire de manière à accélérer et boucler le premier tour d'expérimentation sur le train à hydrogène que doivent mener Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie, avec une commande prévue d'un total de 14 rames de TER, représentant un investissement cumulé de 300 millions d'euros.

En septembre dernier, le gouvernement avait annoncé un plan de sept milliards d'euros d'ici à 2030 pour faire du pays un grand acteur de l'hydrogène.

Garantis "à zéro émission", les transports à hydrogène émettent uniquement de la vapeur d'eau et de l'eau condensée.

lv/fga/LyS

ALSTOM

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