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237 migrants secourus au large de la Libye par SOS Méditerranée #

2/4/2021, 4:24 PM
Marseille, FRA

L'équipe de l'Ocean Viking, navire de secours en mer, est venue en aide jeudi lors de deux sauvetages à 237 migrants tentant de gagner l'Europe, en détresse au large de la Libye, a annoncé l'ONG SOS Méditerranée.

Lors d'un premier sauvetage jeudi matin, 121 personnes à bord d'un canot pneumatique surchargé et en détresse ont été secourues. Plusieurs étaient "passées par dessus bord" selon l'ONG. 19 femmes et deux enfants en bas âge figurent parmi ces rescapés.

Leur canot se trouvait "dans les eaux internationales, à 30 milles nautiques (environ 56 km) au large d'Al Khoms, en Libye", selon SOS Méditerranée.

Quelques heures plus tard, l'équipe de SOS Méditerranée a secouru un second canot en détresse, avec à son bord 116 personnes. Parmi l'ensemble des rescapés, souligne SOS Méditerranée, 101 sont des mineurs, en grande majorité non-accompagnés.

L'Ocean Viking a repris la mer mi-janvier depuis Marseille, dans le sud de la France, après avoir passé cinq mois bloqué à quai en Italie où les autorités lui ont imposé des travaux à bord. C'est actuellement le seul navire de secours d'une ONG dans la région.

Dès son retour en mer, l'Ocean Viking avait secouru 374 migrants tentant la traversée vers l'Europe, dont une femme enceinte de huit mois qui a pu être évacuée par les gardes-côtes italiens. Le bateau de SOS Méditerranée était ensuite reparti du port d'Augusta (Sicile) mardi, a indiqué l'ONG à l'AFP.

Les candidats à l'exil venus de divers pays partent pour l'essentiel de Tunisie et de Libye pour rejoindre l'Europe via l'Italie, dont les côtes sont les plus proches. Au total, plus de 1.200 migrants ont péri en 2020 en Méditerranée dont la grande majorité sur cette route centrale, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Les navires des ONG, tels l'Ocean Viking, sauvent des vies mais sont aussi accusés depuis plusieurs années de faire le jeu des passeurs au large de la Libye, où les trafiquants d'êtres humains n'investissent plus dans des navires de haute mer capables de gagner les côtes italiennes, mais se contentent de bateaux pneumatiques, qu'ils surchargent de migrants et dont parfois ils récupèrent le moteur une fois franchie la limite des eaux territoriales libyennes, en laissant à un migrant un numéro de téléphone à appeler pour demander du secours.

L'UE s'est divisée sur la manière de gérer le problème depuis que la crise des migrants clandestins a débuté en 2015, lorsque plus d'un million d'entre eux sont arrivés sur les côtes européennes.

jp/mdm/bow/thm

VIKING

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FEB 4

Accusé de "contestation de crime contre l'humanité", Eric Zemmour relaxé #

2/4/2021, 4:06 PM
Paris, FRA

Le polémiste Eric Zemmour, jugé à Paris pour "contestation de crime contre l'humanité" après avoir soutenu que le maréchal Pétain avait "sauvé" les Juifs français, a été relaxé jeudi.

Eric Zemmour, déjà condamné pour incitation à la haine raciale fin septembre, avait tenu ces propos le 21 octobre 2019 sur la chaîne d'info CNews, dont il est un des piliers.

La tribunal de Paris a expliqué la relaxe par des propos prononcés "à brûle-pourpoint lors d'un débat sur la guerre en Syrie".

Tout en reconnaissant toutefois qu'ils contiennent "la négation de la participation (de Pétain) à la politique d'extermination des juifs menée par le régime nazi".

Le parquet avait requis, en décembre, 10.000 euros d'amende à l'encontre du polémiste controversé.

"Que ceux qui instrumentalisent la Shoah pour des bas règlements de comptes politiques osent se regarder en face", ont commenté ses avocats, Olivier Pardo et Laurence Dauxin-Nedelec.

Héros de la Première guerre mondiale, le maréchal Philippe Pétain a dirigé le régime de Vichy (10 juillet 1940-20 août 1944), collaborant avec les autorités nazies.

Quelques 25% des juifs vivant en France - soit 76.000 personnes - ont été déportés pendant la Seconde guerre mondiale, pour la plupart de nationalités étrangères.

ra/tib/nm/thm

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FEB 4

237 migrants secourus au large de la Libye par SOS Méditerranée #

2/4/2021, 3:13 PM
Marseille, FRA

L'équipe de l'Ocean Viking, navire de secours en mer, est venue en aide jeudi lors de deux sauvetages à 237 migrants tentant de gagner l'Europe, en détresse au large de la Libye, a annoncé l'ONG SOS Méditerranée.

Lors d'un premier sauvetage jeudi matin, 121 personnes à bord d'un canot pneumatique surchargé et en détresse ont été secourues. Plusieurs étaient "passées par dessus bord" selon l'ONG. 19 femmes et deux enfants en bas âge figurent parmi ces rescapés.

Leur canot se trouvait "dans les eaux internationales, à 30 milles nautiques (environ 56 km) au large d'Al Khoms, en Libye", selon SOS Méditerranée.

Quelques heures plus tard, l'équipe de SOS Méditerranée a secouru un second canot en détresse, avec à son bord 116 personnes. Parmi l'ensemble des rescapés, souligne SOS Méditerranée, 101 sont des mineurs, en grande majorité non-accompagnés.

L'Ocean Viking a repris la mer mi-janvier depuis Marseille, dans le sud de la France, après avoir passé cinq mois bloqué à quai en Italie où les autorités lui ont imposé des travaux à bord. C'est actuellement le seul navire de secours d'une ONG dans la région.

Dès son retour en mer, l'Ocean Viking avait secouru 374 migrants tentant la traversée vers l'Europe, dont une femme enceinte de huit mois qui a pu être évacuée par les gardes-côtes italiens. Le bateau de SOS Méditerranée était ensuite reparti du port d'Augusta (Sicile) mardi, a indiqué l'ONG à l'AFP.

Les candidats à l'exil venus de divers pays partent pour l'essentiel de Tunisie et de Libye pour rejoindre l'Europe via l'Italie, dont les côtes sont les plus proches. Au total, plus de 1.200 migrants ont péri en 2020 en Méditerranée dont la grande majorité sur cette route centrale, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

jp/mdm/bow

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FEB 4

Accusé de "contestation de crime contre l'humanité", Eric Zemmour relaxé #

2/4/2021, 2:51 PM
Paris, FRA

Le polémiste Eric Zemmour, jugé à Paris pour "contestation de crime contre l'humanité" après avoir soutenu que le maréchal Pétain avait "sauvé" les Juifs français, a été relaxé jeudi.

Eric Zemmour, déjà condamné pour incitation à la haine raciale fin septembre, avait tenu ces propos le 21 octobre 2019 face à Bernard-Henri Lévy sur la chaîne d'info CNews dont il est un des piliers.

La 17e chambre du tribunal de Paris a expliqué la relaxe par des propos prononcés "à brûle-pourpoint lors d'un débat sur la guerre en Syrie".

Tout en reconnaissant toutefois qu'ils contiennent "la négation de la participation (de Pétain) à la politique d'extermination des juifs menée par le régime nazi".

Le parquet avait requis, en décembre, 10.000 euros d'amende à l'encontre du polémiste controversé.

"C'est avec satisfaction que nous prenons acte de la décision du tribunal qui relaxe Eric Zemmour de l'ignominie de la procédure engagée à son encontre", a déclaré Olivier Pardo, qui défend le chroniqueur de CNews avec Laurence Dauxin-Nedelec.

"Que ceux qui instrumentalisent la Shoah pour des bas règlements de comptes politiques osent se regarder en face", ont-ils ajouté.

"Nous sommes extrêmement déçus par la décision du tribunal, nous considérons que le droit n'a pas été dit", a annoncé Stéphane Lilti, avocat de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui a prévu de faire appel.

Ces derniers s'étaient constitués partie civile aux côtés de l'association "J'accuse", la Licra, SOS Racisme et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap).

"Nous allons immédiatement faire appel", a également affirmé Sabrina Goldman, avocate de la Licra, qui dénonce un jugement "qui reconnaît le caractère négationniste des propos" et qui se fonde sur le contexte "alors qu'il avait confirmé, voire aggravé, ses propos durant son audience".

"Je tiens à répéter ce que j'ai dit, les chiffres parlent d'eux-mêmes : en France, 40% des Juifs étrangers qui ont été exterminés et 90% des Juifs français qui ont survécu", avait soutenu le polémiste à la barre.

ra/tib/nm

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FEB 4

121 migrants secourus au large de la Libye par SOS Méditerranée #

2/4/2021, 2:17 PM
Marseille, FRA

L'équipe de l'Ocean Viking, navire de secours en mer, est venue en aide à un canot pneumatique surchargé jeudi matin en détresse au large de la Libye, recueillant à son bord 121 personnes, a indiqué l'ONG SOS Méditerranée sur Twitter.

Parmi les personnes secourues, plusieurs étaient "passées par dessus bord" selon l'ONG. 19 femmes et deux enfants en bas âge figurent parmi les rescapés.

Leur canot se trouvait "dans les eaux internationales, à 30 milles nautiques (environ 56 km) au large d'Al Khoms, en Libye", selon SOS Méditerranée.

L'Ocean Viking a repris la mer mi-janvier depuis Marseille, dans le sud de la France, après avoir passé cinq mois bloqué à quai en Italie où les autorités lui ont imposé des travaux à bord. C'est actuellement le seul navire de secours d'une ONG dans la région.

Dès son retour en mer, l'Ocean Viking avait secouru 374 migrants tentant la traversée vers l'Europe, dont une femme enceinte de huit mois qui a pu être évacuée par les gardes-côtes italiens. Le bateau de SOS Méditerranée était ensuite reparti du port d'Augusta (Sicile) mardi, a indiqué l'ONG à l'AFP.

Les candidats à l'exil venus de divers pays partent pour l'essentiel de Tunisie et de Libye pour rejoindre l'Europe via l'Italie, dont les côtes sont les plus proches. Au total, plus de 1.200 migrants ont péri en 2020 en Méditerranée dont la grande majorité sur cette route centrale, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Les navires des ONG, tels l'Ocean Viking, sauvent des vies mais sont aussi accusés depuis plusieurs années de faire le jeu des passeurs au large de la Libye, où les trafiquants d'êtres humains n'investissent plus dans des navires de haute mer capables de gagner les côtes italiennes, mais se contentent de bateaux pneumatiques, qu'ils surchargent de migrants et dont parfois ils récupèrent le moteur une fois franchie la limite des eaux territoriales libyennes, en laissant à un migrant un numéro de téléphone à appeler pour demander du secours.

L'UE s'est divisée sur la manière de gérer le problème depuis que la crise des migrants clandestins a débuté en 2015, lorsque plus d'un million d'entre eux sont arrivés sur les côtes européennes.

jp/mdm/mpm/thm

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FEB 4

Crimes de guerre: les précédentes condamnations de la CPI #

2/4/2021, 2:06 PM
Paris, FRA

La condamnation jeudi de Dominic Ongwen, un ancien enfant soldat ougandais devenu chef de guerre, est la cinquième prononcée par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre. Voici un rappel des quatre précédentes.

- 2012: Thomas Lubanga -

En juillet 2012, l'ex-chef de guerre congolais Thomas Lubanga, arrêté en 2006, est devenu le premier condamné dans l'histoire de la CPI, entrée en fonction en 2003.

Il a été condamné à 14 ans de prison pour l'enrôlement d'enfants-soldats dans le conflit communautaire qui a ravagé au début des années 2000 la région de l'Ituri, dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC). Sa peine a été confirmée en appel.

Transféré en décembre 2015 de La Haye, siège de la CPI, vers Kinshasa pour purger la fin de sa peine, il a été libéré en mars 2020.

- 2014: Germain Katanga -

Livré en 2007 à la CPI, Germain Katanga, surnommé Simba ("Lion" en swahili) pour sa férocité, a été condamné en mars 2014 à 12 ans de prison pour complicité de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans l'attaque d'un village en Ituri qui avait fait environ 200 morts en 2003.

Transféré à Kinshasa en décembre 2015, il était censé sortir de prison début 2016, après une réduction de peine notamment pour bonne conduite. Mais les autorités congolaises l'ont maintenu en détention, annonçant de nouvelles poursuites contre lui pour "crime de guerre, crime contre l'humanité et participation à un mouvement insurrectionnel".

Il a finalement été libéré en mars 2020, un jour après Thomas Lubanga, alors que son nouveau procès était en cours.

- 2016: Ahmad Al Faqi Al Mahdi -

En septembre 2016, le jihadiste malien Ahmad al Faqi al Mahdi a été condamné à neuf ans de prison pour avoir "dirigé intentionnellement des attaques" contre la porte de la mosquée Sidi Yahia et neuf des mausolées de Tombouctou, classés au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.

Il était membre d'Ansar Dine, l'un des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé le nord du Mali pendant environ dix mois en 2012, avant d'être en grande partie chassés par une intervention internationale déclenchée en janvier 2013 par la France.

- 2019: Bosco Ntaganda -

En novembre 2019, l'ex-chef de guerre congolais Bosco Ntaganda, surnommmé "Terminator", a été condamné à 30 ans de prison ferme, la peine la plus lourde jamais prononcée par la CPI.

Il avait été reconnu coupable en juillet de 18 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, dont des crimes sexuels, massacres, persécutions et transfert forcé de la population civile en RDC au début des années 2000.

Il avait annoncé son intention de faire appel.

ang/cds/sba

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FEB 4

Crimes de guerre: les précédentes condamnations de la CPI #

2/4/2021, 2:00 PM
Paris, FRA

La condamnation jeudi de Dominic Ongwen, un ancien enfant soldat ougandais devenu chef de guerre, est la cinquième prononcée par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre. Voici un rappel des quatre précédentes.

- 2012: Thomas Lubanga -

En juillet 2012, l'ex-chef de guerre congolais Thomas Lubanga, arrêté en 2006, est devenu le premier condamné dans l'histoire de la CPI, entrée en fonction en 2003.

Il a été condamné à 14 ans de prison pour l'enrôlement d'enfants-soldats dans le conflit communautaire qui a ravagé au début des années 2000 la région de l'Ituri, dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC). Sa peine a été confirmée en appel.

Transféré en décembre 2015 de La Haye, siège de la CPI, vers Kinshasa pour purger la fin de sa peine, il a été libéré en mars 2020.

- 2014: Germain Katanga -

Livré en 2007 à la CPI, Germain Katanga, surnommé Simba ("Lion" en swahili) pour sa férocité, a été condamné en mars 2014 à 12 ans de prison pour complicité de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans l'attaque d'un village en Ituri qui avait fait environ 200 morts en 2003.

Transféré à Kinshasa en décembre 2015, il était censé sortir de prison début 2016, après une réduction de peine notamment pour bonne conduite. Mais les autorités congolaises l'ont maintenu en détention, annonçant de nouvelles poursuites contre lui pour "crime de guerre, crime contre l'humanité et participation à un mouvement insurrectionnel".

Il a finalement été libéré en mars 2020, un jour après Thomas Lubanga, alors que son nouveau procès était en cours.

- 2016: Ahmad Al Faqi Al Mahdi -

En septembre 2016, le jihadiste malien Ahmad al Faqi al Mahdi a été condamné à neuf ans de prison pour avoir "dirigé intentionnellement des attaques" contre la porte de la mosquée Sidi Yahia et neuf des mausolées de Tombouctou, classés au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.

Il était membre d'Ansar Dine, l'un des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé le nord du Mali pendant environ dix mois en 2012, avant d'être en grande partie chassés par une intervention internationale déclenchée en janvier 2013 par la France.

- 2019: Bosco Ntaganda -

En novembre 2019, l'ex-chef de guerre congolais Bosco Ntaganda, surnommmé "Terminator", a été condamné à 30 ans de prison ferme, la peine la plus lourde jamais prononcée par la CPI.

Il avait été reconnu coupable en juillet de 18 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, dont des crimes sexuels, massacres, persécutions et transfert forcé de la population civile en RDC au début des années 2000.

Il avait annoncé son intention de faire appel.

ang/cds/sba

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FEB 4

121 migrants secourus au large de la Libye par SOS Méditerranée #

2/4/2021, 1:54 PM
Marseille, FRA

L'équipe de l'Ocean Viking, navire de secours en mer, est venue en aide à un canot pneumatique surchargé jeudi matin en détresse au large de la Libye, recueillant à son bord 121 personnes, a indiqué l'ONG SOS Méditerranée sur Twitter.

Parmi les personnes secourues, plusieurs étaient "passées par dessus bord" selon l'ONG. 19 femmes et deux enfants en bas âge figurent parmi les rescapés.

Leur canot se trouvait "dans les eaux internationales, à 30 milles nautiques (environ 56 km) au large d'Al Khoms, en Libye", selon SOS Méditerranée.

L'Ocean Viking a repris la mer mi-janvier depuis Marseille après avoir passé cinq mois bloqué à quai en Italie où les autorités lui ont imposé des travaux à bord. C'est actuellement le seul navire de secours d'une ONG dans la région.

Dès son retour en mer, l'Ocean Viking avait secouru 374 migrants tentant la traversée vers l'Europe, dont une femme enceinte de huit mois qui a pu être évacuée par les gardes-côtes italiens. Le bateau de SOS Méditerranée était ensuite reparti du port d'Augusta (Sicile) mardi, a indiqué l'ONG à l'AFP.

Les candidats à l'exil venus de divers pays partent pour l'essentiel de Tunisie et de Libye pour rejoindre l'Europe via l'Italie, dont les côtes sont les plus proches. Au total, plus de 1.200 migrants ont péri en 2020 en Méditerranée dont la grande majorité sur cette route centrale, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

jp/mdm/mpm

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FEB 4

Le premier centre d'hébergement d'urgence pour jeunes migrants isolés ouvre à Paris #

2/4/2021, 12:57 PM
Paris, FRA

Les autorités ont inauguré jeudi à Paris le premier centre d'hébergement d'urgence dédié aux jeunes migrants qui attendent que la justice reconnaisse ou non leur statut de mineurs isolés étrangers, une "grande avancée" dans la prise en charge des "plus vulnérables", estime la Ville.

Le sort de ces jeunes, déterminés majeurs par les départements franciliens mais qui ont déposé des recours pour faire valoir leur minorité et obtenir une prise en charge par l'Aide sociale à l'enfance, fait l'objet d'un bras de fer depuis des années entre Paris, l'État et les ONG qui les défendent.

Depuis le 20 décembre, 24 sont hébergés dans le centre inauguré officiellement jeudi dans le XVe arrondissement de Paris. L'ancien bâtiment de bureaux, qui peut accueillir 40 personnes, est mis à disposition par la ville jusqu'à la mi-2022.

"Cela faisait deux ans que nous demandions à l'État (qui finance le fonctionnement du centre) l'ouverture de lieux adaptés pour prendre en charge les jeunes les plus vulnérables" en recours devant un juge des enfants, a déclaré Dominique Versini, adjointe à la maire de Paris en charge de la protection de l'enfance, lors d'une visite.

"C'est une première et la ville de Paris est prête à continuer" à ouvrir ce type de centres, a-t-elle poursuivi, évoquant une "grande avancée" pour ces personnes qui dépendent autrement du numéro d'urgence 115 dédié aux sans-abri, souvent saturé.

Le lieu "répond à un besoin aigu en Ile-de-France et à Paris en particulier, pour la mise à l'abri et la prise en compte sociale d'un public spécifique", s'est félicitée Magali Charbonneau, de la préfecture d'Ile-de-France.

Le centre offre "un cadre accueillant et sécurisant" qui permet aux jeunes "de pouvoir enfin se poser" et poursuivre, la plupart du temps, une scolarité, a expliqué le directeur des lieux pour la Fondation Armée du salut, Louis Ngwabije.

Bakary, un Sénégalais qui affirme avoir "bientôt 17 ans", est l'un des seuls à ne pas aller à l'école.

Il garde "espoir que sa situation se débloque": "Quand je suis arrivé en 2020, on m'a dit que je n'avais pas assez de preuves pour ma minorité, parce que j'avais perdu mes documents en traversant la Méditerranée. Mais maintenant on a fait venir des documents du pays".

En attendant, il a un toit sur la tête, remercie-t-il, après avoir connu la rue pendant le premier confinement puis trois mises à l'abri dans des gymnases parisiens.

"C'est bien qu'ils aient ouvert un lieu, mais ça ne correspond absolument pas à l'ampleur du problème", s'est inquiétée Corinne Torre, responsable en France de Médecins sans frontières (MSF), une des ONG militant depuis des années pour que ces jeunes bénéficient tous de la "présomption de minorité" le temps du recours, qui dure un an en moyenne, et qu'ils soient hébergés.

"On demande un vrai dispositif avec un accompagnement pluridisciplinaire", notamment médical, demande MSF.

En 2020, environ 5.000 jeunes migrants ont vu leur âge évalué à Paris, où 30% d'entre eux sont reconnus mineurs.

sha/ide

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FEB 4

Le premier centre d'hébergement d'urgence pour jeunes migrants isolés ouvre à Paris #

2/4/2021, 12:23 PM
Paris, FRA

Les autorités ont inauguré jeudi à Paris le premier centre d'hébergement d'urgence dédié aux jeunes migrants qui attendent que la justice reconnaisse ou non leur statut de mineurs isolés étrangers, une "grande avancée" dans la prise en charge des "plus vulnérables", estime la Ville.

Le sort de ces jeunes, déterminés majeurs par les départements franciliens mais qui ont déposé des recours pour faire valoir leur minorité et obtenir une prise en charge par l'Aide sociale à l'enfance, fait l'objet d'un bras de fer depuis des années entre Paris, l'Etat et les ONG qui les défendent.

Depuis le 20 décembre, 24 d'entre eux sont hébergés dans le centre qui a été inauguré officiellement, jeudi, dans le XVe arrondissement de Paris. L'ancien bâtiment de bureaux, qui peut accueillir 40 personnes, est mis à disposition par la ville de Paris jusqu'à la mi-2022 par la ville.

"Cela faisait deux ans que nous demandions à l'Etat (qui finance le fonctionnement du centre) l'ouverture de lieux adaptés pour prendre en charge les jeunes les plus vulnérables" en recours devant un juge des enfants, a déclaré Dominique Versini, adjointe de la maire de Paris en charge de la protection de l'enfance, lors d'une visite.

"C'est une première et la ville de Paris est prête à continuer" à ouvrir ce type de centres, a-t-elle poursuivi, évoquant une "grande avancée" pour ces personnes qui dépendent autrement du numéro d'urgence 115 dédié aux sans-abri, souvent saturé.

Le lieu "répond à un besoin aigu en Ile-de-France et à Paris en particulier, pour la mise à l'abri et la prise en compte sociale d'un public spécifique", s'est également félicitée Magali Charbonneau, de la préfecture de la région Ile-de-France.

Le centre offre "un cadre accueillant et sécurisant" qui permet aux jeunes "de pouvoir enfin se poser" et poursuivre, la plupart du temps, une scolarité, explique pour sa part Louis Ngwabije, le directeur des lieux pour la Fondation Armée du salut.

"C'est bien qu'ils aient ouvert un lieu, mais ça ne correspond absolument pas à l'ampleur du problème", s'est inquiétée Corinne Torre, responsable en France de Médecins sans frontières (MSF), une des ONG qui milite depuis des années pour que ces jeunes bénéficient tous de la "présomption de minorité" le temps du recours, qui dure un an en moyenne, et qu'ils soient hébergés.

"On demande un vrai dispositif avec un accompagnement pluridisciplinaire", notamment médical, demande MSF.

En 2020, environ 5.000 jeunes migrants ont vu leur âge évalué à Paris, où 30% d'entre eux sont reconnus mineurs.

sha/lbx/ide

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FEB 3

Migrants: l'éloignement des journalistes lors des évacuations validé par le Conseil d'Etat #

2/3/2021, 4:31 PM
Paris, FRA

Les périmètres de sécurité mis en place par la police lors des évacuations de camps de migrants, qui ont pour conséquence de tenir à distance les journalistes, ne portent pas une atteinte excessive à la liberté de la presse, a jugé mercredi le Conseil d'Etat.

Le juge des référés, qui statue seul selon une procédure d'urgence, a ainsi débouté deux journalistes qui se plaignaient de ne pas avoir pu pénétrer à cinq reprises, les 29 et 30 décembre, dans les périmètres de sécurité entourant des opérations d'évacuation dans les régions de Calais et de Dunkerque.

"La protection de l'ordre public l'a emporté sur la liberté d'informer", a regretté Me Vincent Brengarth, avocat du Syndicat national des journalistes (SNJ) intervenu en soutien des deux reporters.

"C'est d'autant plus choquant qu'on sait qu'il y a des violations répétées des droits humains" dans ces campements, "et que le droit à l'information devrait donc y être renforcé", a-t-il ajouté.

L'un des requérants, Louis Witter, avait diffusé sur son compte Twitter des photos, devenues virales, montrant à Grande-Synthe (Pas-de-Calais) une personne en combinaison de protection lacérant une tente de migrant. Des photos prises selon lui lors d'un moment d'inattention des policiers.

Ce photoreporter et son confrère Simon Hamy avaient d'abord saisi un juge des référés du tribunal administratif de Lille. Mais celui-ci avait rejeté leur recours le 5 janvier, le jugeant dénué de caractère d'urgence. Les journalistes avaient donc fait appel devant la plus haute juridiction administrative.

"Il n'apparaît pas que ces mesures" de police "aient jusqu'à présent excédé ce qui était nécessaire pour assurer la sécurité des opérations et aient porté une atteinte grave et manifestement illégale à l'exercice par les journalistes de leur profession", conclut le Conseil d'Etat dans sa décision consultée par l'AFP.

Le ministère de l'Intérieur avait fait valoir que "ces mesures d'éloignement visent à faciliter l'exécution matérielle de leur mission par les forces de l'ordre, à assurer le respect de la dignité due aux personnes évacuées, et à prévenir les atteintes aux tiers que de telles opérations pourraient engendrer".

L'administration affirme que ces évacuations sont destinées à faire cesser des occupations irrégulières de terrains en exécution d'expulsions ordonnées par la justice ainsi qu'à offrir une mise à l'abri des migrants et une aide administrative.

Selon les associations, très critiques de ces opérations, environ un millier de migrants sont actuellement entre Calais et Grande-Synthe, exposés à des expulsions quasi quotidiennes de leurs campements de fortune.

bl/mk/ctx/dch

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FEB 3

France: un lot d'objets nazis retiré d'une vente aux enchères #

2/3/2021, 11:30 AM
Toulouse, FRA

La justice française a décidé mercredi de saisir un lot d'objets nazis qui devaient être proposés jeudi lors d'une vente aux enchères dans le Sud-Ouest de la France, a appris l'AFP auprès du parquet de Rodez.

"C'est dans la logique judiciaire de saisir l'objet d'une infraction", a réagi l'avocat du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), David Kaminski, à l'origine du signalement de cette vente à la justice, estimant qu'elle constituait une apologie du nazisme.

Plusieurs dizaines de pièces sont visées dans ce signalement, notamment un buste en bronze d'Hitler et divers objets estampillés IIIe Reich, boucle de ceinture, broche argentée, plaques émaillées.

"Les commissaires priseurs et le propriétaire des lots litigieux ne reconnaissent aucune intention de participer à l'apologie de crime de guerre ou contre l'humanité", a expliqué à l'AFP le procureur de Rodez, Olivier Naboulet.

Le collectionneur qui vendait ces objets est un simple "amateur de pièces militaires de toutes origines", a-t-il précisé.

Le Crif a pris le relais d'un lanceur d'alerte qui a mis en échec plusieurs ventes de ce type, notamment dans le Sud-Ouest, à Pamiers et Agen, selon Me Kaminski.

Plusieurs signalement pour des ventes similaires en France "sont en cours", souligne l'avocat.

"On saisit les parquets de toutes les villes de France quand on constate que des ventes doivent avoir lieu. C'est important, le fait de vendre des objets de l'Allemagne nazie, c'est une forme d'apologie de crime contre l'humanité, on espère que les objets vont être saisis", a encore déclaré Me Kaminski.

ap-hj/cpy/it/lch/thm

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FEB 3

Rodez: un lot d'objets nazis retiré d'une vente aux enchères #

2/3/2021, 10:08 AM
Toulouse, FRA

Le procureur de la République de Rodez a décidé mercredi de saisir un lot d'objets nazis qui devaient être proposés jeudi lors d'une vente aux enchères dans la préfecture aveyronnaise, a-t-il indiqué à l'AFP.

"C'est dans la logique judiciaire de saisir l'objet d'une infraction", a réagi l'avocat du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Me David Kaminski à l'origine du signalement de cette vente à la justice, estimant qu'elle constituait une apologie du nazisme.

Plusieurs dizaines de pièces sont visées dans ce signalement, notamment un buste en bronze d'Hitler et divers objets estampillés 3e Reich, boucle de ceinture, broche argentée, plaques émaillées.

Le CRIF a pris le relais d'un lanceur d'alerte qui a mis en échec plusieurs ventes de ce type, notamment dans le sud-ouest, à Pamiers (Ariège) et Agen, selon l'avocat du CRIF, David Kaminski, qui souligne que plusieurs signalement pour des ventes similaires "sont en cours".

"On saisit les parquets de toutes les villes de France quand on constate que des ventes doivent avoir lieu. C'est important, le fait de vendre des objets de l'Allemagne nazie, c'est une forme d'apologie de crime contre l'humanité, on espère que les objets vont être saisis", a encore déclaré Me Kaminski.

Selon le procureur de la République de Rodez, Olivier Naboulet, "les commissaires priseurs et le propriétaire des lots litigieux ne reconnaissent aucune intention de participer à l'apologie de crime de guerre ou contre l'humanité".

Le collectionneur qui vendait ces objets est un simple "amateur de pièces militaires de toutes origines", a-t-il précisé.

ap-hj/cpy/it

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FEB 3

L'armée de l'Air et de l'Espace au défi de conserver "agilité et puissance" (général Lavigne) #

2/3/2021, 7:30 AM
Paris, FRA

Rapports de force internationaux durcis, liberté d'action aérienne menacée: l'armée de l'Air et de l'Espace doit conserver "agilité et puissance" pour assumer ses missions, explique à l'AFP son chef d'état-major, le général Philippe Lavigne, en dévoilant sa vision stratégique.

Q: Comment l'armée de l'Air et l'Espace compte-t-elle rester à la hauteur dans un contexte mondial de plus en plus compétitif et imprévisible ?

R: Nous constatons une désinhibition de l'emploi de la force, l'augmentation de niveau dans le déni d'accès avec les systèmes sol-air, des chasseurs de dernière génération... Un grand risque pèse sur notre liberté d'action. Nous devons maintenir notre supériorité aérienne pour pouvoir accomplir les missions confiées par nos plus hautes autorités: Sahel, Levant, Méditerranée, démonstrations de puissance, police du ciel, permanence de la dissuasion...

Cela demande des équipements modernes, de qualité. Les Rafale F3-R, avec leur radar AESA, nous offrent une très bonne détection, l'allonge du nouveau missile air-air Meteor offre une supériorité sur nos adversaires. Nous préparons le quatrième standard du Rafale, qui sera la première brique du système de combat aérien du futur (SCAF), avec une connectivité accrue.

Nous avons aussi besoin de l'espace. C'est une pièce maîtresse dans le domaine de l'imagerie et de l'écoute électro-magnétique. Il faut des moyens satellitaires capables de nous aider à voir puis fusionner plus vite l'information. Comme aux échecs, il y a des opportunités qu'il faut saisir le premier en décidant plus vite que son adversaire.

Mais le rapport de force n'est pas seulement technologique, il se fait également en terme de masse. La Loi de programmation prévoit 129 Rafale en 2025. Dans un contexte de compétition de plus en plus féroce, nous pourrions être confrontés à la haute intensité. Or, plus vous avez de S400 (système russe de défense anti-aérienne), plus vos risques d'attrition augmentent. Sans un nombre suffisant d'appareils, très rapidement, vous allez vous replier sur la défense de votre territoire afin d'assurer l'essentiel: la défense aérienne et la dissuasion.

Q: Comment adaptez-vous votre préparation opérationnelle à cette nouvelle donne?

R: Nous entraînons nos équipages dans un environnement le plus réaliste possible. Les Forces aériennes stratégiques (composante nucléaire aéroportée) ont récemment projeté des Rafale jusqu'à Djibouti et à leur arrivée, des Mirage 2000-5 ont cherché à les intercepter.

Nous menons aussi des projections de puissance, complexes à réaliser, comme la mission Skyros (du 20 janvier au 5 février, ndlr). Ces longues missions sont un défi pour les pilotes: après 10 heures de vol et une certaine fatigue, il faut se battre. C'est aussi un défi logistique, avec plusieurs escales à un rythme soutenu dans des pays "Rafale": l'Inde, les Emirats, l'Egypte et la Grèce. Cette mission participe d'une montée en puissance vers 2023, pour démontrer que nous sommes capables de projeter 20 Rafale avec une dizaine de ravitailleurs en 48 heures à l'autre bout du monde.

Il s'agit avant tout d'affirmer l'importance de la liberté d'action et de circulation dans l'espace aérien. L'objectif est de démontrer à ceux qui nous regardent de quoi nous sommes capables.

Q: Quels sont les enjeux en matière de ressources humaines?

R: Il n'y a pas de supériorité opérationnelle sans qualité et quantité d'aviatrices et d'aviateurs. Nous en recruterons 3.000 cette année après 3.000 l'an dernier. La montée en puissance se poursuit dans l'aviation de transport avec l'arrivée de l'A400M, dans le transport stratégique avec les nouveaux ravitailleurs Phénix. Il y a également de nouveaux besoins dans le renseignement et les drones, dans le spatial...

Certaines spécialités sont en tension après un nombre important de départs imposés par les réformes précédentes: mécaniciens, personnels chargés des systèmes d'information et de communication aéronautique, commandos qui assurent la protection cruciale des bases aériennes... Nous devons également produire plus d'heures de vol.

Il y avait une très grande attractivité de l'aéronautique civile, certaine de nos pépites rejoignaient le secteur privé. Mais la crise provoquée par la pandémie a un peu changé la donne. Nous avons aussi offert à des aviateurs partis de revenir. Et nous avons proposé à certains pilotes de l'aviation civile de nous rejoindre.

dab/dla/fz/pb

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FEB 2

Séparatisme: LR présente son contre-projet pour "éradiquer l'islamisme" #

2/2/2021, 12:11 PM
Paris, FRA

Les députés LR ont dévoilé mardi leur contre-projet pour "éradiquer l'islamisme radical", plaidant pour une réforme constitutionnelle et des mesures fermes sur l'immigration et la radicalisation.

"La lutte contre l'islamisme radical est un défi de tous les jours qui ne peut se satisfaire de reniements et de renoncements", a affirmé le patron des députés LR Damien Abad lors d'une conférence de presse, en critiquant durement les "angles morts" du projet de loi sur le séparatisme débattu à l'Assemblée.

Regrettant que ce texte "lacunaire" ne traite "pas de l'immigration" ni "du volet de la radicalisation" et de sa prévention dans les universités, hôpitaux et prisons, M. Abad a promis de "challenger le gouvernement pied à pied, amendement par amendement".

"Nous ne pouvons pas voter en l'état un texte aussi faible et insuffisant", a-t-il ajouté.

Mais pour agir "nous ne pourrons pas faire l'économie d'une réforme de la constitution", a affirmé la vice-présidente de l'Assemblée Annie Genevard.

Il s'agit notamment d'inscrire dans l'article 1er que "nul individu ou groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s'exonérer de la règle commune", et de modifier l'article 4 pour affirmer que partis et groupements politiques "doivent respecter les principes de la souveraineté nationale, de la démocratie et de la laïcité".

Autres mesures: interdire le port du voile pour les mineures dans l'espace public, sanctionner plus durement les incitations à l'excision de mineures, et interdire "les signes religieux ostentatoires" pour les accompagnants de sorties scolaires.

Jugeant la question de l'immigration "centrale" sur l'insécurité et le terrorisme, les députés LR plaident pour une réforme afin de "mettre fin à toute immigration clandestine".

Expulsion des jihadistes et des fichés S, rétablissement des contrôles aléatoires aux frontières, plafonds annuels d'immigration inscrits dans la Constitution... ils veulent aussi "encadrer" le droit du sol pour les enfants nés de parents étrangers en France (qui serait soumis à une demande explicite, et conditionné à une dure de séjour de 10 ans au lieu de 5).

"Il faut au moins diviser par deux l'immigration" et instaurer "un moratoire total sur l'immigration familiale", a assuré le député Eric Ciotti, souhaitant "qu'on ne subisse pas le scénario décrit par Houellebecq" dans son livre "Soumission".

Sur les prisons, le document propose de "créer 20.000 places" supplémentaires, d'expulser les étrangers condamnés à 3 ans ferme ou plus, et de maintenir les jihadistes dans des centres de sûreté fermés à leur libération "tant qu'ils constituent une menace pour la société".

Enfin ils demandent de créer un "délit d'entrave à la fonction d'enseignant" - un amendement LR déjà adopté en commission - et de "repenser le Service national universel" pour en faire un "service à la nation obligatoire de 4 à 6 mois".

Les députés LR ont aussi mis en garde contre une "loi de déséquilibre" qui "sur certains aspects apparaît liberticide", notamment sur "la liberté d'enseignement, de culte" voire d'association.

"La droite est le parti des libertés" et il ne faut pas "que la lutte contre l'islamisme radical aboutisse à un affaiblissement de la liberté pour les Français sans entraver celle des islamistes", a ajouté M. Abad.

cg/grd/el/caz

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FEB 2

Séparatisme: LR présente son contre-projet pour "éradiquer l'islamisme" #

2/2/2021, 10:00 AM
Paris, FRA

Les députés LR ont dévoilé mardi leur contre-projet pour "éradiquer l'islamisme radical", plaidant pour une réforme constitutionnelle et des mesures fermes sur l'immigration et la radicalisation.

Le document d'une trentaine de pages propose "des solutions concrètes et opérationnelles" afin de "combattre le terrorisme" et de "lutter sans faillir contre le communautarisme islamiste qui gangrène des quartiers entiers", affirme le président des députés LR Damien Abad en préambule du texte.

Il se veut un "contre-projet" au projet de loi contre le "séparatisme" examiné à l'Assemblée, que les LR jugent "lacunaire" car "il ne traite pas de l'immigration" ni "du volet de la radicalisation" et de sa prévention dans les universités, hôpitaux et prisons.

Constatant que "les obstacles constitutionnels sont nombreux" sur le sujet, les députés LR appellent à une "réforme constitutionnelle" pour redonner "des marges de manoeuvre" aux pouvoirs publics.

Cela suppose d'inscrire dans l'article 1er que "nul individu ou groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s'exonérer de la règle commune", et de modifier l'article 4 pour affirmer que partis et groupements politiques "doivent respecter les principes de la souveraineté nationale, de la démocratie et de la laïcité".

Autres mesures: interdire le port du voile pour les mineures dans l'espace public, sanctionner plus durement les incitations à l'excision de mineures, et interdire "les signes religieux ostentatoires" pour les accompagnants de sorties scolaires.

Jugeant la question de l'immigration "centrale" sur l'insécurité et le terrorisme, les députés LR plaident pour une réforme afin de "mettre fin à toute immigration clandestine".

Expulsion des jihadistes et des fichés S, rétablissement des contrôles aléatoires aux frontières, plafonds annuels d'immigration inscrits dans la Constitution... ils veulent aussi "encadrer" le droit du sol pour rétablir la "manifestation de volonté" des enfants nés de parents étrangers en France, et allonger de 5 à 10 ans la durée obligatoire de leur présence sur le territoire.

Sur les prisons, le document propose de "créer 20.000 places" supplémentaires, d'expulser les étrangers condamnés à 3 ans ferme ou plus, et de maintenir les jihadistes dans des centres de sûreté fermés à leur libération "tant qu'ils constituent une menace pour la société".

Enfin ils demandent de créer un "délit d'entrave à la fonction d'enseignant" et de "repenser le Service national universel" pour en faire un "service à la nation obligatoire de 4 à 6 mois".

cg/vm/caz

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FEB 1

France: un Algérien, dont l'expulsion était annulée, "arbitrairement enfermé" deux mois #

2/1/2021, 5:33 PM
Paris, FRA

Un ressortissant algérien a été "arbitrairement enfermé" en centre de rétention pendant 56 jours près de Paris alors que sa procédure d'expulsion avait été annulée en justice, ont alerté lundi plusieurs associations d'aide aux migrants, qui dénoncent un "acharnement de l'administration".

"Monsieur B." a été placé le 2 novembre 2020 dans le centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, accolé à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, dans l'attente de son expulsion, après avoir reçu une obligation de quitter le territoire français de la préfecture de Seine-Saint-Denis.

Le 7 décembre, cette mesure a été annulée par le tribunal administratif de Melun, ce qui aurait dû conduire à sa remise en liberté "la rétention ne pouvant légalement se justifier que pour exécuter la mesure d'éloignement", écrit dans un communiqué l'Observatoire de l'enfermement des étrangers, qui regroupe des associations comme La Cimade ou le Syndicat des avocats de France.

"Pourtant, Monsieur B. subira 56 jours de rétention supplémentaires, jusqu'à sa libération le 31 janvier, à l'expiration du délai maximal prévu par la loi", soit 90 jours, une détention "manifestement illégale", poursuit l'OEE.

Son maintien en rétention découle de deux appels successifs, de la préfecture de Seine-Saint-Denis et de la Cour d'appel de Paris, de décisions de justice qui "ne respectent pas les textes", s'inquiète auprès de l'AFP David Rohi, responsable de la rétention à La Cimade, une association d'aide aux clandestins, redoutant des "privations de liberté arbitraires".

Preuve que le maintien en rétention était abusif, juge La Cimade, le ressortissant algérien libéré dimanche a depuis été convoqué par la même préfecture "pour se voir délivrer une autorisation provisoire de séjour".

En 2020, le nombre d'expulsions d'étrangers en situation irrégulière a chuté de 51% sous l'effet des restrictions liées à la pandémie du Covid-19.

sha/pa/pid/thm

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FEB 1

Un Algérien, dont l'expulsion était annulée, "arbitrairement enfermé" #

2/1/2021, 5:27 PM
Paris, FRA

Un ressortissant algérien a été "arbitrairement enfermé" en centre de rétention pendant 56 jours près de Paris alors que sa procédure d'expulsion avait été annulée en justice, ont alerté lundi plusieurs associations d'aide aux migrants, qui dénoncent un "acharnement de l'administration".

"Monsieur B." a été placé le 2 novembre 2020 dans le centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, accolé à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, dans l'attente de son expulsion, après avoir reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF) de la préfecture de Seine-Saint-Denis.

Le 7 décembre, cette mesure a été annulée par le tribunal administratif de Melun, ce qui aurait dû conduire à sa remise en liberté "la rétention ne pouvant légalement se justifier que pour exécuter la mesure d'éloignement", écrit dans un communiqué l'Observatoire de l'enfermement des étrangers (OEE), qui regroupe des associations comme La Cimade ou le Syndicat des avocats de France.

"Pourtant, Monsieur B. subira 56 jours de rétention supplémentaires, jusqu'à sa libération le 31 janvier, à l'expiration du délai maximal prévu par la loi", soit 90 jours, une détention "manifestement illégale", poursuit l'OEE.

"C'est le résultat d'un acharnement de l'administration et de la justice qui pose, au-delà de sa situation personnelle, de graves questions quant aux dérives d'une politique de recours systématique à la rétention administrative", dénonce-t-il.

Son maintien en rétention découle de deux appels successifs, de la préfecture de Seine-Saint-Denis et de la Cour d'appel de Paris, de décisions de justice qui "ne respectent pas les textes", s'inquiète auprès de l'AFP David Rohi, responsable de la rétention à La Cimade.

"On n'a jamais vu ça et sur le fond c'est grave: on craint que ce genre de décision ne fasse jurisprudence. Cela voudrait dire que n'importe qui devrait désormais rester en rétention le temps que les différentes juridictions fassent appel, et ça peut être long", explique-t-il, redoutant des "privations de liberté arbitraires".

Preuve que le maintien en rétention était abusif, juge La Cimade, le ressortissant algérien libéré dimanche a depuis été convoqué par la même préfecture du 93 "pour se voir délivrer une autorisation provisoire de séjour".

En 2020, le nombre d'expulsions d'étrangers en situation irrégulière a chuté de 51% sous l'effet des restrictions liées à la pandémie du Covid-19.

sha/pa/rhl

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FEB 1

Déradicalisation: une étude salue les résultats du programme Pairs #

2/1/2021, 4:41 PM

Des dizaines de condamnés pour terrorisme pris en charge et aucune récidive: des programmes de déradicalisation expérimentés depuis quatre ans par le gouvernement affichent des résultats "rassurants", selon une étude d'un centre de recherche parue lundi.

Les programmes personnalisés de désengagement et de réinsertion des jihadistes mis en place par le gouvernement depuis quatre ans (RIVE, puis PAIRS) sont-ils un succès? Après avoir étudié leurs résultats, Marc Hecker, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri), se garde de donner une réponses définitive.

Mais dans l'étude qu'il a menée d'août 2019 à octobre 2020, il souligne que ces deux dispositifs en milieu ouvert affichent jusqu'ici "un résultat rassurant": "parmi les dizaines de condamnés pour faits de terrorisme suivis", "aucun n'a récidivé".

Ce bilan permet de nuancer la situation dans un pays qui "s'est engagé tardivement" dans la déradicalisation, un sujet qui "pâtit d'une mauvaise réputation tenace", des tentatives peu concluantes d'avant 2016 ayant donné lieu à des "dérives", souligne-t-il.

RIVE (Recherche et intervention sur les violences extrémistes) a été mis en place en 2016 et a pris en charge 22 personnes. PAIRS (Programmes d'accompagnement individualisé et de réaffiliation sociale) lui a succédé en 2018 et en a jusqu'ici encadré 120.

Ces dispositifs accompagnent individuellement en milieu ouvert des "radicalisés" qui nécessitent un accompagnement renforcé mais pas - ou plus - une incarcération, donc pas ceux considérés comme particulièrement dangereux.

Désormais installé à Paris, Marseille, Lyon et Lille, PAIRS est un discret programme pluridisciplinaire et modulable encadré par des travailleurs sociaux, des conseillers en insertion professionnelle, des psychologues et des médiateurs du fait religieux.

Sur les 64 détenus pour des actes de terrorisme en lien avec la mouvance islamiste (TIS) pris en charge par PAIRS, "seul un est retourné en détention", mais "pour des faits de délinquance", non pour du terrorisme, note M. Hecker.

Quant aux détenus de droit commun susceptibles d'être considérés comme présentant un risque important de radicalisation violente (DCSR) passés par PAIRS, neuf ont été réincarcérés", et "pour des raisons généralement davantage liées à leur passé délinquant qu'à la radicalisation".

"La conclusion de cette étude est encourageante et incite à poursuivre" et améliorer ce type de dispositifs, souligne M. Hecker, à l'heure où la remise en liberté des détenus pour des affaires liées au terrorisme inquiète dans l'opinion.

Plus de 500 détenus "TIS" et plus de 1.110 "DCSR" sont actuellement incarcérés dans les établissements pénitentiaires français, selon l'administration pénitentiaire.

emd/lbx/it

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