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Evacuation de la ZAD du Carnet dans l'estuaire de la Loire (préfecture) #

3/23/2021, 7:25 AM
Frossay, FRA

La préfecture de Loire-Atlantique a annoncé mardi matin l'évacuation de la ZAD du Carnet, occupée depuis fin août par des manifestants hostiles à un projet dédié aux énergies renouvelables.

"Les unités de gendarmerie interviennent dans le cadre des règles habituelles de maintien de l'ordre sur ce type d'opération", indique la préfecture dans un communiqué, précisant que les personnes présentes pouvaient quitter la zone avant l'intervention des gendarmes.

Cette évacuation fait suite à deux décisions du tribunal judiciaire, une du 5 février à la demande du Grand port maritime de Nantes-Saint Nazaire et la seconde du 12 février après une requête du conseil départemental de Loire-Atlantique, demandant aux personnes qui occupent "illégalement le site du Carnet" de quitter les lieux.

Une conférence de presse est prévue en fin de matinée à la préfecture de Loire-Atlantique à Nantes.

Les opposants, regroupés dans "Stop Carnet", estiment que ce projet menace la faune, la flore et les zones humides du site.

"Ils vont remblayer l'intégralité des 110 hectares, ils vont tout détruire, la faune et la flore, les zones humides", s'inquiète Yoann Morice, qui a lancé il y a quelques mois le collectif "Stop Carnet" à l'origine d'un weekend de manifestation sur le site fin août.

faa-mas/gvy/bow

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MAR 23

Génocide au Rwanda: le sort incertain de l'enquête sur l'ex-gendarme de l'Elysée Paul Barril #

3/23/2021, 5:45 AM
Paris, FRA

La justice française a-t-elle trop tardé ? Vingt-sept ans après le génocide des Tutsi au Rwanda, l'état de santé de l'ex-capitaine Paul Barril, 74 ans, rend incertaine sa mise en examen, au désespoir des parties civiles qui réclament un procès pour celui qu'elles accusent de complicité du régime génocidaire.

L'ex-gendarme de l'Elysée sous François Mitterrand, reconverti dans les années 1980 dans la sécurité de chefs d'Etat africains, n'a été entendu pour la première fois qu'en mai 2020 par une juge d'instruction du pôle crimes contre l'humanité du tribunal de Paris, après huit ans d'investigations.

L'enquête avait été ouverte après une plainte pour complicité de génocide déposée en 2013 par l'association Survie, la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et la Ligue des droits de l'Homme (LDH).

Au coeur des accusations des trois ONG: la présence de Paul Barril au Rwanda en plein génocide et la signature d'un contrat de formation militaire et de conseil le 28 mai 1994 avec le gouvernement intérimaire rwandais (GIR), alors qu'un embargo international avait été imposé par l'ONU.

Derrière ces activités, les associations soupçonnent aussi le président François Mitterrand ou le gouvernement d'Edouard Balladur d'avoir potentiellement utilisé le capitaine Barril au service d'une "stratégie indirecte" de la France pour soutenir le régime rwandais face aux rebelles, une accusation objet de vives controverses depuis plus de vingt-cinq ans.

Paul Barril, qui a eu maille à partir avec la justice dans d'autres affaires comme celles des écoutes de l'Elysée ou des Irlandais de Vincennes au début des années 1980, a contesté avoir signé ce contrat de 3 millions de dollars, partiellement exécuté et payé.

Selon des sources concordantes, une expertise graphologique a toutefois conclu en novembre que la signature sur le contrat était bien la sienne.

Les 28 et 29 mai 2020, le septuagénaire, atteint de la maladie de Parkinson, a été interrogé par la juge d'instruction comme "témoin assisté", statut intermédiaire entre simple témoin et mis en examen.

Devant la magistrate, l'ex-numéro 2 du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) a raconté s'être rendu au Rwanda en mai 1994, avec plusieurs hommes recrutés via sa société Secrets, pour enquêter sur l'attentat contre l'avion du président hutu Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994, à la demande de la veuve de ce dernier, Agathe Kanziga.

Cet attentat a déclenché les massacres au cours desquels environ 800.000 personnes, essentiellement de la minorité tutsi, ont été tuées en trois mois.

Paul Barril a affirmé s'être rendu également au Rwanda pour "faire du renseignement" pour le compte de la France et être reparti en y laissant quatre hommes pour exécuter un "audit des forces spéciales rwandaises". Des photos retrouvées en perquisition chez ses ex-mercenaires les montrent toutefois armés, parfois lourdement, laissant penser qu'ils formaient des militaires rwandais voire combattaient à leurs côtés.

Cinq mois après cette audition, la magistrate a demandé au parquet un réquisitoire supplétif pour élargir ses investigations à des soupçons d'"association de malfaiteurs" en vue de commettre un génocide, une infraction plus simple à poursuivre car elle n'exige que la démonstration d'"actes préparatoires" aux crimes.

Cette nouvelle étape laissait augurer une possible mise en examen de M. Barril.

Toutefois, un rapport médical est venu doucher les espoirs des parties civiles de le voir un jour jugé aux assises.

Dans une expertise du 22 décembre 2020 dont l'AFP a eu connaissance, le neurologue indique que la maladie du capitaine est "parvenue à son niveau le plus élevé", ce qui ne lui permet "plus de soutenir ni audition ni confrontation".

Pour Me Eric Plouvier, qui défend l'association Survie, c'est ainsi une "pièce de choix" qui disparaît. Depuis le début de l'enquête, l'avocat a déjà réclamé trois fois (2014, 2018 et 2019) l'audition de Paul Barril.

"Les lenteurs de l'instruction constituent non seulement un déni de justice mais aussi une faute lourde du service public de la justice qui n'a pas réalisé les diligences normales, ce qui aurait permis d'éviter un dépérissement des preuves mais aussi des personnes", regrette l'avocat.

"Après tant d'années de latence et d'inertie, il est permis d'espérer que l'instruction reprenne un cours plus actif permettant de faire la lumière sur les agissements et responsabilités de Barril et de son équipe dans le déroulement du génocide au Rwanda", déclarent ses confrères de la FIDH, Mes Patrick Baudouin et Clémence Bectarte.

"Il n'appartient pas aux parties civiles de se constituer en juges", réagit Me Hélène Clamagirand, qui défend Paul Barril, en soulignant que les ONG ont porté plainte des années après le génocide. "On ne peut pas reprocher à une personne déjà âgée à l'époque de subir les affres du temps".

Les investigations ne sont toutefois pas terminées.

Selon une source proche du dossier, plus d'une demi-douzaine de personnes, dont la veuve du président Habyarimana et cinq anciens mercenaires qui avaient accompagné M. Barril au Rwanda, ont été entendues en novembre et décembre.

Pour l'instant, "la justice s'est arrêtée au plafond de verre que constitue le début d'une entrée dans les sphères du pouvoir" français, regrette Me Plouvier, alors que Paul Barril affirme qu'il tenait informé le sommet de l'Etat de ses activités, via le conseiller de l'Elysée François de Grossouvre (qui s'est suicidé le 7 avril 1994), le général Philippe Rondot ou le ministre de la Coopération d'alors, Michel Roussin.

edy-bl/lbx/blb/am

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MAR 22

Grève des conducteurs du réseau de transports en commun lillois après une agression #

3/22/2021, 9:47 PM
Lille, FRA

Aucun bus du réseau de transports en commun de la métropole de Lille, Ilevia, ne circulait lundi matin, hormis les bus scolaires, en raison d'une grève des conducteurs après une agression samedi, a-t-on appris de sources concordantes.

"En raison d'un mouvement social spontané, aucun bus ne circule actuellement sur le réseau. Le métro et le tramway quant à eux circulent normalement", a indiqué le service communication d'Ilevia.

"Les conducteurs ont exercé leur droit de retrait après l'agression à l'eau de javel samedi d'un collègue qui rentrait au dépôt avec un bus de service", a précisé à l'AFP Mohamed Farhi, secrétaire CGT d'Ilevia.

"Deux personnes à scooter ont projeté de la javel sur lui, par la fenêtre, qui était ouverte. Il avait heureusement des lunettes de soleil, qui l'ont un peu protégé. Mais les agressions verbales et physiques de conducteurs et de contrôleurs se multiplient. Nous demandons des engagements forts de notre direction, que cette agression ne semble pas avoir émue", a ajouté M. Farhi, avant une rencontre avec cette dernière.

Mais "aucun accord n'a encore été trouvé" après ce rendez-vous, a indiqué dans la soirée la direction, qui prévoit de nouvelles "perturbations" mardi.

Assurant "entendre l'émotion des collaborateurs", elle "dénonce fermement tout acte d'agression envers" les agents Ilevia ou les voyageurs.

Dans son communiqué, elle "réaffirme sa volonté de déployer un maximum de dispositifs pour permettre aux agents d'exercer leurs fonctions dans les meilleures conditions de sécurité, dans le cadre des prérogatives qui sont les siennes. C'est une priorité".

rl/cbn

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MAR 22

Procès du saccage de l'Arc de Triomphe: "C'était l'hystérie totale", racontent les prévenus #

3/22/2021, 8:21 PM
Paris, FRA

Ils voulaient manifester "pacifiquement", prendre "des photos", se "protéger" du gaz lacrymogène. Au procès du saccage de l'Arc de Triomphe pendant une manifestation de "gilets jaunes" en 2018, des jeunes sans histoires ont tenté d'expliquer lundi comment ils ont été "entraînés" dans "l'hystérie totale".

Dans la grande salle d'audience du tribunal judiciaire de Paris, ils sont sept, debout et alignés face à la présidente, l'air de ne pas en mener large. Ils ne sont pas les "principaux responsables" - jamais identifiés - des "scènes de désolation" qui ont fait le tour des médias, rappelle la présidente Sonia Lumbroso.

Ils encourent cependant jusqu'à 10 ans d'emprisonnement notamment pour dégradations aggravées et vols.

Le tribunal commence par "retracer" le fil de ce 1er décembre 2018, acte 3 des manifestations de "gilets jaunes". Les centaines de véhicules brûlées, les commerces pillés... Et puis l'Arc de Triomphe, pris d'assaut par les manifestants dans un brouillard de gaz lacrymogène.

A l'écran défilent les photos "extrêmement choquantes" de ce qu'a subi ce "symbole" parisien.

Les piliers du monument historique sont couverts de tags, parfois jusqu'à 5 mètres de hauteur. La présidente les lit d'un ton désabusé: "On a coupé des têtes pour moins que ça", "vive le vent, vive le vent, vive le vandalisme". Elle "passe" ensuite sur les inscriptions "pas trop polies" visant le président Emmanuel Macron - qui apparaissent cependant à l'écran, déclenchant des rires étouffés dans la salle bien remplie.

"L'Arc de Triomphe, quand même", dira-t-elle plusieurs fois.

Viennent ensuite les photos de l'intérieur, "complètement saccagé". Le sol est "tapissé de verre brisé", un "tableau jeté au sol", "une maquette de l'Arc de Triomphe éventrée", "un buste tagué" de points rouges au niveau de yeux... "Un champ de ruines", résume-t-elle, et des dégâts estimés à un million d'euros.

Alors, ce qui est reproché aux prévenus en face d'elle paraît parfois un peu dérisoire.

A la barre, s'avance Valentin N., Breton de 25 ans en veste en velours marron.

Il n'a pas de casier judiciaire comme la plupart de ses co-prévenus (dont deux femmes, absentes à l'audience mais représentées).

"J'ai de la sympathie pour les +gilets jaunes+", dit-il d'emblée. Venu place de l'Etoile "voir ce qu'il se passait", "prendre des photos", il raconte avoir été pris dans "le mouvement de panique" et s'être retrouvé à l'intérieur. il monte sur le toit du monument comme d'autres manifestants, "par curiosité".

Dans la boutique de souvenirs dévastée, Valentin N. a ramassé "machinalement" quatre cartes postales. "Deux de l'Arc de Triomphe et deux de la Tour Eiffel" - précise la présidente. C'est pour ce vol qu'il est jugé.

Mehdi B., livreur de 26 ans à l'époque, était venu manifester. "Pacifiquement", précise-t-il. "Bien entendu", répond la présidente.

"Vous voyez que les choses dégénèrent, vous ne vous dites pas +ça va trop loin, je m'en vais+?", lui demande-t-elle.

"A ce moment-là c'était déjà trop tard, les CRS ne nous laissaient pas quitter la place de l'Etoile", répond celui qui maintient comme d'autres qu'il est entré dans le monument pour se "protéger" du gaz lacrymogène. "C'était un instinct de survie", explique-t-il.

Il comparaît simplement pour être entré dans le monument et pour avoir menti sur son identité au moment de son arrestation.

Un autre est là pour avoir tenté de fracasser une porte à coups d'extincteur. Il avait 18 ans, rappelle la présidente qui tente par tous les moyens de comprendre "pourquoi". Melvyn A. est inaudible, peine à s'expliquer. "C'était l'hystérie totale", "j'ai été entraîné", "ça m'est monté à la tête", répète celui qui ne connaissait "rien de rien" aux "gilets jaunes" avant.

Arrive Hamza C., 21 ans à l'époque. Son ADN a été trouvé sur une statue en partie détruite dans le monument.

"Ca peut être un postillon?", avance-t-il. "C'est a priori un ADN de contact donc c'est la peau", répond impassible la présidente.

"Je me suis baladé un peu", reconnaît-il. Mais "quand je suis arrivé, tout était déjà cassé".

L'interrogatoire des prévenus se poursuit mardi, le procès est prévu jusqu'à vendredi.

mdh/tib/or

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MAR 22

Florence Porcel veut que PPDA soit "jugé pour ses actes" #

3/22/2021, 7:18 PM
Paris, FRA

L'écrivaine Florence Porcel, qui accuse de viols l'ex-star de TF1 Patrick Poivre d'Arvor, ce qu'il rejette catégoriquement, s'est exprimée pour la première fois depuis la révélation de sa plainte et souhaite, dans des entretiens au Parisien et au magazine Elle, qu'il "réponde de ses actes" devant la justice.

Le mois dernier, le quotidien Le Parisien avait révélé le dépôt de la plainte de l'écrivaine contre l'ancien présentateur vedette de JT, lui reprochant un rapport sexuel non consenti en 2004 et de lui avoir imposé une fellation en 2009.

Le parquet de Nanterre avait confirmé dans la foulée à l'AFP avoir ouvert une enquête préliminaire.

Si PPDA avait pris aussitôt la parole pour rejeter ces accusations "mensongères", qu'il avait qualifiées par l'entremise de son avocat puis sur le plateau de l'émission "Quotidien" de "dénonciation calomnieuse", Florence Porcel ne s'était pas encore exprimée publiquement sur cette affaire.

Dans un entretien accordé au Parisien, et mis en ligne lundi, elle dit ne pas vouloir réagir aux déclarations de PPDA et faire confiance à la justice. "L'enquête permettra d'établir les faits", assure-t-elle, disant souhaiter que "Patrick Poivre d'Arvor soit jugé pour ses actes".

"Cet homme m'a volé ma vie sentimentale, amoureuse, sexuelle. (...) Je veux qu'il arrête de faire des victimes. Et qu'il réponde de ses actes devant une cour d'assises", a-t-elle confié également dans un entretien à elle, publié le même jour sur le site de l'hebdomadaire.

Interrogée sur les témoignages d'autres femmes évoqués ces dernières semaines dans la presse, elle a également confié à Elle qu'elle aimerait "que l'enquête prouve que cet homme était dans un système entier de prédation, installé depuis des décennies, peut-être couvert par sa hiérarchie".

Le parquet de Nanterre, qui dirige l'enquête pour viol visant l'ancien présentateur du journal télévisé de TF1, avait indiqué mardi avoir reçu deux autres témoignages de faits "pouvant être qualifiés de viols", confirmant des informations du journal Le Monde.

De son côté, le célèbre journaliste a nié en bloc les accusations de l'écrivaine, "absurdes et surtout mensongères" selon lui, se disant le mois dernier "révolté par la manière dont on cherche à l'instrumentaliser pour assurer la promotion d'un roman". "Jamais je n'ai consenti, accepté une relation qui ne serait pas consentie, qui serait forcée que ce soit sentimentale ou sexuelle", avait-il également assuré dans l'émission "Quotidien".

fpo/may/mpm

TF1 - TELEVISION FRANCAISE 1

JAPAN TOBACCO

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MAR 22

Recel de grands crus en France: six interpellations dans la communauté asiatique #

3/22/2021, 7:13 PM
Bordeaux, FRA

Six personnes d'origine chinoise ont été interpellées la sermaine dernière en région parisienne, lors du démantèlement d'un réseau de recel de grands crus, qui a permis la saisie d'un millier de bouteilles, d'une valeur d'environ 200.000 euros, a annoncé la gendarmerie lundi.

Lors de l'opération, 1.070 bouteilles volées ou d'origine douteuse ont été saisies, de très grands crus (Petrus, Château Yquem, Romanée-Conti, Rothschild, Cheval blanc, magnum Angelus...), ainsi que plus de 118.000 euros en espèce.

"Incidemment", 180.000 masques anti-Covid non-homologués ont été saisis, précise la gendarmerie dans un communiqué.

L'importante opération, impliquant une centaine de gendarmes, a abouti mardi aux interpellations, et à des perquisitions dans 15 lieux, à Paris et dans sa grande couronne, dont des commerces et restaurants de la communauté asiatique, ainsi que dans une propriété viticole du Libournais (sud-ouest de la France).

Cinq personnes, Chinois d'origine, naturalisés pour certains, ont été inculpées vendredi pour recel en bande organisée, vol en bande organisée, blanchiment aggravé, association de malfaiteurs. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire, avec interdiction de sortie du territoire et versement d'une caution. Une sixième a été laissée libre.

L'opération est l'aboutissement d'une enquête de plusieurs mois qui a permis d'identifier une filière de recel, avec des commerçants et restaurateurs qui écoulaient les bouteilles en restaurants (avant leur fermeture liée au Covid), auprès de particuliers, ou à l'exportation.

Certains avaient investi dans une propriété viticole en Gironde, à la gestion de laquelle deux des suspects étaient associés, a précisé à l'AFP le colonel Jean-Baptiste Félicité, commandant la section de recherche de Bordeaux.

Une autre opération a abouti en janvier aux interpellations et mises en examen de sept personnes, dont un ressortissant Chinois, négociant, après un vol de grand crus pour 800.000 euros de butin en septembre 2020 sur l'agglomération bordelaise. Selon les services d'enquête, le vol de grands crus y est un phénomène prégnant, avec des préjudices qui deviennent plus importants.

pbl/swi/cls

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MAR 22

Décès d'une femme à Perpignan: garde à vue prolongée pour son ex-conjoint #

3/22/2021, 7:12 PM
Perpignan, FRA

La garde à vue d'un homme, dont l'ex-conjointe est décédée dimanche après avoir été gravement brûlée dans l'incendie de son appartement à Perpignan, a été prolongée, a-t-on appris lundi soir auprès du parquet.

L'autopsie de la victime, une femme de 55 ans, aura lieu mardi, selon la même source qui évoque "très peu d'éléments objectifs nouveaux à ce stade".

"De toute façon, une décision concernant les suites judiciaires données à cette affaire sera prise ce mardi", a indiqué le parquet.

Connu des services de police, notamment pour des faits de violences conjugales, l'ex-conjoint de 54 ans avait été interpellé dimanche après-midi par la police municipale à proximité de l'appartement incendié.

L'enquête de voisinage a permis d'établir qu'il avait quitté précipitamment les lieux après le départ du sinistre.

Dans cette affaire, le parquet de Perpignan a ouvert une enquête pour meurtre sur conjoint et incendie criminel et saisi la police judiciaire.

La victime a été gravement brûlée et intoxiquée dans l'incendie de son logement dans la nuit de samedi à dimanche aux alentours de minuit. Évacuée par les secours, elle est morte à l'hôpital.

En 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France, un chiffre au plus bas depuis la mise en place de statistiques il y a 15 ans.

cor-mer/bow

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MAR 22

A son procès, Réda Kriket nie à nouveau tout projet d'attentat jihadiste #

3/22/2021, 7:12 PM
Paris, FRA

"C'était vraiment pas pour faire un attentat": jugé cinq ans après la découverte d'un arsenal de guerre inédit près de Paris, Réda Kriket est resté évasif lundi sur ces armes, se contentant de nier une nouvelle fois tout projet d'attaque terroriste.

Dans l'appartement que cet ex-délinquant de 39 ans louait sous un faux nom à Argenteuil (Val-d'Oise), les enquêteurs avaient découvert le 24 mars 2016, deux jours après les attentats de Bruxelles, un arsenal "d'une ampleur inédite".

Cinq fusils d'assaut, sept armes de poing, un pistolet-mitrailleur, de nombreuses munitions, des explosifs artisanaux, dont du TATP, une substance prisée du groupe Etat islamique (EI), et 11.000 billes d'acier avaient été notamment saisis.

Devant la cour d'assises spéciale, qui le juge depuis le 8 mars avec six autres accusés, Réda Kriket estime qu'avec cette découverte les policiers "se sont trop vite félicités", en déclarant "devant les médias (avoir) déjoué un attentat".

"Ils avaient une idée en tête. J'avais été condamné pour +terro+, donc ça ne peut être qu'une histoire de +terro+. (...) OK le matériel est très suspect, surtout en 2016, mais si on cherche vraiment on s'apercevra que ça peut être autre chose", avance l'accusé, dont les propos sont souvent inaudibles.

Réda Kriket était alors recherché en Belgique, soupçonné de participation à un groupe terroriste, un dossier dans lequel il a été condamné en son absence en juillet 2015 à dix ans d'emprisonnement.

Des faits qu'il conteste également, assurant que "dans cette histoire là", il n'a fait "que receler" des bijoux volés.

"En cavale", Réda Kriket rentre alors en France, utilise de fausses identités et loue à partir d'août 2015 l'appartement d'Argenteuil, objet de nombreux questionnements de la cour.

Est-ce lui qui a acheté le coffre-fort dans lequel a été trouvé l'arsenal, veut savoir le président, Laurent Raviot.

"Je ne veux pas répondre à cette question, je n'y ai jamais répondu", le coupe Réda Kriket, montrant de premiers signes d'irritation après plusieurs heures d'interrogatoire. "Pour être sincère, je suis presque à saturation des questions", ajoute-t-il, menaçant de se rasseoir.

"Bon, on se passera de vos explications sur le coffre", déplore le magistrat, passant aux nombreux profils ADN identifiés dans la planque, dont ceux de deux hommes présents avec lui dans le box, Anis Bahri et Abderrahmane Ameuroud.

Selon l'accusation, ils constituaient avec Réda Kriket le "coeur idéologique et opérationnel" de cette "cellule d'Argenteuil", soupçonnée d'avoir été mandatée depuis la Syrie par l'Etat islamique.

Face à l'insistance de la cour, Réda Kriket martèle, après avoir regardé chacun de ses coaccusés: "Hormis Anis (Bahri) qui est passé à un moment donné, personne ici n'est venu dans l'appartement".

Et quant aux armes, ils n'ont "rien à voir": "une partie a été dérobée par moi, une partie a été achetée par moi", assure Réda Kriket.

A qui? "Je ne peux pas entrer dans les détails", élude-t-il. Où ont-elles été achetées? "Pas de détails". Comment sont-elles arrivées jusqu'à Argenteuil, insiste le président.

Réda Kriket se borne à répéter, comme il l'a fait tout au long de l'instruction, que ce n'était "pas pour faire un attentat".

Il évoque, restant vague, le braquage d'un "dépôt", un dernier "gros coup" qui devait lui rapporter "une grosse somme d'argent".

Mais ses explications laissent autant dubitative la cour que les représentantes de l'accusation: au vu de ses antécédents judiciaires, et de ses condamnations surtout pour des cambriolages aux "butins" plutôt maigres, il n'a pas le profil d'un braqueur aguerri.

Compte tenu aussi de ses convictions religieuses, "contradictoires" avec un passage à l'acte délinquant.

En mettant "bout à bout" plusieurs éléments du dossier - une condamnation par défaut en Belgique pour terrorisme, une suspicion de départ en Syrie fin 2014-début 2015, et la découverte de cet arsenal quelques mois après les attentats du 13-Novembre 2015 à Paris, le président Laurent Raviot lance: "vous comprenez qu'il peut y avoir soupçon de projet d'attentat?".

Et Réda Kriket de rétorquer: "En 2016, tout ce que je faisais, c'était pour l'argent".

Le procès est prévu jusqu'au 9 avril.

asl/tib/sp

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MAR 22

Réseau parisien de recel de grands crus: six interpellations dans la communauté asiatique #

3/22/2021, 7:01 PM
Bordeaux, FRA

Six personnes d'origine chinoise ont été interpellées la sermaine dernière en région parisienne, lors du démantèlement d'un réseau de recel de grands crus, qui a permis la saisie d'un millier de bouteilles, d'une valeur d'environ 200.000 euros, a annoncé la gendarmerie lundi.

Mardi dernier, une importante opération impliquant une centaine de gendarmes a abouti aux interpellations, et à des perquisitions dans 15 lieux, à Paris et dans sa grande couronne, dont des commerces et restaurants de la communauté asiatique, ainsi que dans une propriété viticole du Libournais (Gironde), a précisé la gendarmerie dans un communiqué.

Lors de l'opération, 1.070 bouteilles volées ou d'origine douteuse ont été saisies, de très grands crus (Petrus, Château Yquem, Romanée-Conti, Rothschild, Cheval blanc, magnum Angelus...), d'une valeur totale d'environ 200.000 euros, ainsi que plus de 118.000 euros en espèce. "Incidemment", 180.000 masques anti-Covid non-homologués ont été saisis, précise la gendarmerie.

A l'issue des gardes à vue, cinq personnes, Chinois d'origine, naturalisés pour certains, ont été mises en examen vendredi pour recel en bande organisée, vol en bande organisée, blanchiment aggravé, association de malfaiteurs. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire, avec interdiction de sortie du territoire et versement d'une caution. Une sixième a été laissée libre.

L'opération est l'aboutissement d'une enquête de plusieurs mois, et le prolongement d'un coup de filet conjoint police-gendarmerie en décembre, principalement en Gironde et Dordogne, qui avait abouti à la mise en examen de 14 personnes et l'incarcération de sept d'entre elles.

L'enquête a ensuite permis d'identifier une filière de recel, avec des commerçants et restaurateurs qui écoulaient les bouteilles en restaurants (avant leur fermeture liée au Covid), auprès de particuliers, ou à l'exportation.

Certains avaient investi dans une propriété viticole en Gironde, à la gestion de laquelle deux des suspects étaient associés, a précisé à l'AFP le colonel Jean-Baptiste Félicité, commandant la section de recherche de Bordeaux.

A la genèse de cette affaire, une série de vols dans des entrepôts et chez des négociants sur la métropole bordelaise à l'automne 2019, portant sur un préjudice de plus de 5 millions d'euros. Police et gendarmerie avaient été co-saisies par un juge d'instruction bordelais en 2020.

Une autre opération, de police cette fois, a abouti en janvier aux interpellations et mises en examen de sept personnes, dont un ressortissant Chinois, négociant, après un vol de grand crus pour 800.000 euros de butin en septembre 2020 sur l'agglomération bordelaise. Selon les services d'enquête, le vol de grands crus y est un phénomène prégnant, avec des préjudices qui deviennent plus importants.

pbl/swi

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MAR 22

Cinq personnes en garde à vue après l'agression d'un enseignant de primaire dans l'Aisne #

3/22/2021, 6:54 PM
Lille, FRA

Cinq personnes, membres d'une même famille, ont été placées en garde à vue lundi, soupçonnées d'avoir agressé un enseignant d'une école primaire de Laon (Aisne), a-t-on appris de source judiciaire.

Les faits se sont produits lundi matin, "à la suite d'un échange" entre la mère d'un élève de maternelle de l'école Hélène-Boucher "autour de la problématique de son absentéisme répété", a indiqué à l'AFP le procureur de Laon Guillaume Donnadieu, confirmant une information de l'Union.

Après cet échange devant l'école, la mère est revenue accompagnée de quatre autres membres de sa famille: le père de l'enfant, deux de ses oncles et sa grand-mère.

Des coups auraient alors été portés dans la cour de l'établissement sur l'enseignant "qui souffre de plusieurs blessures au visage". Il doit être examiné mardi par un médecin légiste, selon M. Donnadieu.

Aucun antécédent de violence n'avait été signalé par l'école jusqu'alors pour cette famille.

La garde à vue des cinq personnes, qui "ont globalement reconnu les faits" selon le parquet, devrait être prolongée mardi matin.

Dans un communiqué, le préfet de l'Aisne Ziad Khoury, qui s'est rendu sur place, a dénoncé "l'agression physique inacceptable dont a été victime un enseignant" et indiqué qu'un "message de soutien et de reconnaissance" du ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer "leur a été transmis".

Il a appelé également "à la plus grande fermeté face à de tels comportements inadmissibles, venant de l'entourage d'un enfant scolarisé dans cette école".

En visite dans une école élémentaire de La Ferté-Milon (Aisne), M. Blanquer a dénoncé lundi des "agressions totalement inacceptables" et des "actes inadmissibles" de la part de parents d'élèves, alors qu'une directrice d'école maternelle et d'une agent territoriale spécialisée des écoles maternelles (ATSEM) ont été agressées jeudi par une parent d'élève et sa fille à Nogent-sur-Oise (Oise).

rl/or

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MAR 22

Menaces contre Mila: six nouvelles personnes en garde à vue #

3/22/2021, 6:31 PM
Paris, FRA

Six personnes ont été placées en garde à vue lundi dans l'enquête sur les menaces de mort proférées à l'encontre de Mila après la publication en novembre par cette dernière d'une nouvelle vidéo polémique sur l'islam, a indiqué à l'AFP le parquet de Paris.

Ces six personnes, cinq hommes et une femme âgés de 18 à 35 ans, ont été placées en garde à vue à Paris, en Seine-et-Marne, en Gironde, en Haute-Savoie, dans le Bas-Rhin et les Bouches-du-Rhône, dans le cadre des investigations menées par le pôle national de lutte contre la haine en ligne, récemment créé au sein du parquet de Paris.

Elles ont été placées en garde à vue du chef de "harcèlement moral en ligne" et pour cinq d'entre elles également pour "menaces de mort", tandis que la sixième l'était pour sa part pour "menaces de crime".

Cinq personnes avaient déjà été arrêtées en février dans le cadre de la même enquête. Elles doivent être jugées le 3 juin par le tribunal correctionnel de Paris pour "harcèlement moral" et, pour deux d'entre elles, "menaces de mort".

Mila avait suscité de violentes réactions, accompagnées parfois de menaces de mort, en publiant en novembre sur le réseau social TikTok une nouvelle vidéo dans laquelle elle s'en prenait vertement à ses détracteurs.

L'adolescente avait partagé sur Twitter des captures d'écran des menaces de mort reçues, certaines évoquant l'assassinat du professeur Samuel Paty en octobre 2020 dans les Yvelines.

Le parquet de Vienne (Isère), qui avait ouvert mi-novembre une enquête, s'était dessaisi début décembre au profit du pôle national de lutte contre la haine en ligne.

Lycéenne à Villefontaine (Isère), Mila avait été contrainte de quitter son établissement scolaire après avoir publié en janvier 2020 une première vidéo devenue virale dans laquelle elle critiquait de façon virulente l'islam.

Deux personnes ont déjà été condamnées l'an dernier à des peines de prison pour des menaces de mort envers la jeune fille. D'autres sont mises en examen dans l'enquête sur les menaces de mort de janvier 2020 et la diffusion de ses coordonnées.

edy/tib/cbn

TWITTER

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MAR 22

France: le chauffeur d'un diplomate russe soupçonné de recel de vélos volés #

3/22/2021, 6:18 PM
Strasbourg, FRA

Un employé du consulat de Russie à Strasbourg (est de la France) a été placé en garde à vue en février, soupçonné de recel de vélos volés, mais est reparti en Russie avant que la police ne puisse l'interroger, a-t-on appris de sources concordantes.

Le quadragénaire de nationalité russe, ne bénéficiant pas d'immunité diplomatique et résidant au consulat, a été placé en garde à vue le 14 février pour 24 heures avant d'être relâché le temps que l'enquête se poursuive, ont indiqué deux sources proches du dossier.

Début février, l'ancien premier adjoint du maire de Strasbourg Alain Fontanel, dont l'épouse est ambassadrice de la France auprès du Conseil de l'Europe, se fait voler en plein jour son vélo électrique attaché dans la rue, à proximité de la représentation française au Conseil de l'Europe, dans un quartier où sont concentrés nombre d'ambassades et de représentations diplomatiques.

Plusieurs jours après le vol, "je vois mon vélo, ainsi que deux autres de la même marque, sur une annonce du site Leboncoin, en vente à peu près à moitié prix", a expliqué à l'AFP M. Fontanel. "Je vais au commissariat pour déposer plainte".

La police répond alors à l'annonce et prend contact avec le vendeur. Un rendez-vous est fixé à une entrée annexe du consulat de Russie.

Le suspect sort du consulat, et donc de la zone diplomatique, pour apporter, avec une facture portant le tampon du consulat qui se révélera fausse, le vélo de M. Fontanel, identifié par lui-même sur place et par son numéro de série, et trois autres vélos dont les propriétaires n'ont pas encore été identifiés. Il est alors interpellé par les policiers et les vélos sont saisis.

Depuis janvier 2020, environ 300 petites annonces pour des vélos de qualité, souvent électriques, ont été passés sur le site de petites annonces Leboncoin à partir du même compte, ont ensuite découvert les enquêteurs. Cela représenterait une valeur d'environ 100.000 euros.

Toutefois, quand la police veut convoquer de nouveau le suspect pour une deuxième audition, il lui est répondu qu'il est reparti en Russie "suite à des problèmes de santé" et que son contrat avec le consulat a été suspendu.

Contacté par l'AFP, le consulat de Russie a répondu qu'il ne faisait "pas de commentaires au sujet des données personnelles".

Un mandat de recherche a été émis. Si le suspect n'est pas retrouvé après un certain temps, il pourrait être jugé par défaut.

maj/bdx/or/cls

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MAR 22

Menaces contre Mila: six nouvelles personnes en garde à vue (parquet de Paris) #

3/22/2021, 6:05 PM
Paris, FRA

Six personnes ont été placées en garde à vue lundi dans l'enquête sur les menaces de mort proférées à l'encontre de l'adolescente iséroise Mila après la publication en novembre par cette dernière d'une nouvelle vidéo polémique sur l'islam, a indiqué à l'AFP le parquet de Paris.

Ces six personnes, cinq hommes et une femme âgés de 18 à 35 ans, ont été interpellées dans différentes régions de France dans le cadre des investigations menées par le pôle national de lutte contre la haine en ligne, récemment créé au sein du parquet de Paris. Cinq personnes avaient déjà été arrêtées en février et doivent être jugées en juin par le tribunal correctionnel de Paris.

edy/tib/cbn

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MAR 22

Strasbourg: le chauffeur d'un diplomate russe soupçonné de recel de vélos volés #

3/22/2021, 6:00 PM
Strasbourg, FRA

Un employé du consulat de Russie à Strasbourg a été placé en garde à vue en février, soupçonné de recel de vélos volés, mais est reparti en Russie avant que la police ne puisse l'interroger sur des centaines de ventes potentielles, a-t-on appris de sources concordantes.

Le quadragénaire de nationalité russe, ne bénéficiant pas d'immunité diplomatique et résidant au consulat, a été placé en garde à vue le 14 février pour 24 heures avant d'être relâché le temps que l'enquête préliminaire se poursuive, ont indiqué deux sources proches du dossier.

Début février, l'ancien premier adjoint de Strasbourg Alain Fontanel, dont l'épouse est ambassadrice de la France auprès du Conseil de l'Europe, se fait voler en plein jour son vélo électrique attaché dans la rue, à proximité de la représentation française au Conseil de l'Europe, dans un quartier de Strasbourg où sont concentrés nombre d'ambassades et de représentations diplomatiques.

Plusieurs jours après le vol, "je vois mon vélo, ainsi que deux autres de la même marque, sur une annonce du site Leboncoin, en vente à peu près à moitié prix", a expliqué à l'AFP M. Fontanel. "Je vais au commissariat pour déposer plainte".

La police répond alors à l'annonce et prend contact avec le vendeur. Un rendez-vous est fixé à une entrée annexe du consulat de Russie.

Le suspect sort du consulat, et donc de la zone diplomatique, pour apporter, avec une facture portant le tampon du consulat qui se révélera fausse, le vélo de M. Fontanel, identifié par lui-même sur place et par son numéro de série, et trois autres vélos dont les propriétaires n'ont pas encore été identifiés. Il est alors interpellé par les policiers et les vélos sont saisis.

Depuis janvier 2020, environ 300 petites annonces pour des vélos de qualité, souvent électriques, ont été passés sur le site Leboncoin à partir du même compte, ont ensuite découvert les enquêteurs. Cela représenterait une valeur d'environ 100.000 euros.

Toutefois, quand la police veut convoquer de nouveau le suspect pour une deuxième audition, il lui est répondu qu'il est reparti en Russie "suite à des problèmes de santé" et que son contrat avec le consulat a été suspendu.

Contacté par l'AFP, le consulat de Russie a répondu qu'il ne faisait "pas de commentaires au sujet des données personnelles".

Un mandat de recherche a été émis. Si le suspect n'est pas retrouvé après un certain temps, il pourrait être jugé par défaut.

Confiée à la Sûreté départementale, l'enquête est toujours en cours.

maj/bdx/or

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MAR 22

La Réunion: enlèvement et agression sexuelle d'une fillette de 5 ans #

3/22/2021, 5:56 PM
Saint-Denis de la Réunion, FRA

Un homme de 37 ans a été mis en examen lundi à la Réunion pour l'enlèvement, la séquestration et le viol d'une fillette de 5 ans, et a été placé en détention provisoire, a indiqué le procureur de la République de Saint-Denis.

Jeudi après-midi dans un quartier populaire de Saint-Benoît (commune de l'est de l'île), un automobiliste a essayé d'attirer des enfants qui jouaient au pied de leur immeuble en leur proposant des bonbons. Une fillette de 5 ans a accepté de le suivre. L'homme l'a fait monter dans sa voiture et a démarré.

"L'homme a indiqué avoir roulé quelques temps et a avoué l'avoir ensuite violée", a déclaré le procureur, Éric Tuffery. "Il a déclaré avoir agi sur une pulsion", a-t-Il ajouté.

Deux heures après son enlèvement la fillette a été retrouvée par un promeneur, marchant en larmes en bordure d'un champ de cannes à Saint-André, une commune située à plusieurs kilomètres de son domicile.

La fillette a décrit son agression aux enquêteurs et a pu donner plusieurs indications sur son auteur, "avec beaucoup de courage malgré son jeune âge", a souligné le général Poty, commandant le groupement de gendarmerie de La Réunion.

Grâce à ce portrait-robot et aux déclarations de deux témoins "qui ont vu la voiture (du mis en cause) non loin du lieu de l'enlèvement, l'homme a été interpellé samedi après-midi", a ajouté l'officier de gendarmerie.

Il est passé aux aveux lors de sa garde à vue "et il a exprimé des regrets", a commenté son avocat, Me Fabian Gorce.

La petite fille "a quand même été kidnappée et violée, même si le jeune âge peut permettre des oublis, on ne l'oublie pas comme ça", a fait valoir le procureur, en ajoutant qu'"il s'agira de définir par la suite quel devra être son suivi psychologique".

Déjà condamné à 26 reprises, mais jamais pour des faits d'agression sexuelles, le mis en cause était sorti de prison le 2 décembre. Il a déjà effectué des séjours en établissements psychiatriques. Des expertises vont être effectuées pour déterminer son état mental au moment des faits.

mah/etr/pab/or

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MAR 22

Maine-et-Loire: une petite fille de 6 ans tuée par un berger allemand #

3/22/2021, 5:44 PM
Rennes, FRA

Une petite fille âgée de six ans est morte dimanche après avoir été mordue par un berger allemand à Ombrée-d'Anjou (Maine-et-Loire), a-t-on appris lundi auprès du procureur de la République d'Angers.

Dimanche vers 15H00, dans cette commune située entre Angers et Rennes, la petite fille "est sortie de chez elle, après un déjeuner, car elle avait parfois l'habitude d'aller sur ce terrain où il y a des chevaux", a expliqué à l'AFP Eric Bouillard, procureur d'Angers, confirmant une information de Ouest-France.

Elle a été retrouvée "avec des morsures à la tête et était inanimée", et n'a pas pu être sauvée, a-t-il ajouté.

Les gendarmes ont constaté que la chienne, un berger allemand de deux ans et qui appartenait à un voisin ami de la famille, avait été tuée par le propriétaire.

Une enquête pour homicide involontaire, confiée à la gendarmerie de Segré (Maine-et-Loire), a été ouverte, d'après la même source.

mas-cor/mcl/mpm

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MAR 22

Saisie record de plus de six tonnes de cocaïne dans le golfe de Guinée #

3/22/2021, 5:01 PM
Brest, FRA

La Marine française a procédé dimanche a une saisie record de plus de six tonnes de cocaïne dans le golfe de Guinée, sur un cargo qui avait quitté les côtes sud-américaines quelques jours plus tôt, a annoncé lundi la préfecture maritime de l'Atlantique.

Une équipe du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude est intervenue à bord du cargo Najlan avec l'accord de l'État du pavillon, à savoir la Fédération de Saint-Christophe-et-Niévès située dans les Caraïbes.

"Très rapidement, ce sont plus de 6.000 kilogrammes de cocaïne qui ont été découverts à bord", assure la préfecture maritime.

Le Najlan, cargo mesurant près de 105 mètres de long, faisait l'objet d'un suivi particulier, selon la même source.

L'opération a été conduite sur la base de renseignements transmis par l'Office français antistupéfiants (OFAST) et la police néerlandaise, en collaboration avec le centre opérationnel d'analyse du renseignement maritime pour les stupéfiants (MAOC-N), agence internationale basée à Lisbonne, Europol et les autorités brésiliennes.

sf/gvy/bow/cls

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MAR 22

Procès Guérini: Alexandre réfute avoir utilisé la position de son frère Jean-Noël #

3/22/2021, 4:44 PM
Marseille, FRA

"Professionnellement, je ne me suis jamais présenté comme le frère de...", a assuré lundi Alexandre Guérini devant le tribunal correctionnel de Marseille où il comparaît aux côtés de son ainé Jean-Noël, l'ex-homme fort des Bouches-du-Rhône, accusé d'avoir favorisé ses affaires.

"Je suis complétement indépendant de lui. Cela ne correspond pas à ce que je suis", a martelé l'entrepreneur en gestion des déchets interrogé par la présidente Céline Ballerini sur son surnom de "M. Frère".

Depuis le début du procès, lundi dernier, plusieurs témoins ont décrit l'interventionnisme d'Alexandre Guérini dans des dossiers publics en précisant qu'il s'était présenté à eux comme le frère de Jean-Noël pour les impressionner.

La justice soupçonne l'ancien président du Conseil général d'avoir préempté un terrain de La Ciotat puis de l'avoir revendu à la communauté d'agglomération Garlaban Huveaune Sainte-Baume (GHB) pour favoriser son frère qui en avait besoin pour satisfaire un appel d'offre remporté avec cet établissement public pour la gestion et l'extension d'une décharge.

"Je n'ai jamais parlé avec mon frère" de ce terrain, a assuré lundi le chef d'entreprise.

Vendredi, Jean-Noël Guérini avait affirmé avoir toujours séparé les intérêts privés de son frère et l'intérêt général même si témoignages et écoutes téléphoniques l'ont montré apparemment plus sensible aux sollicitations de son cadet qu'il ne le disait.

Lundi, une nouvelle écoute a renforcé cette thèse: "J'ai passé 10 ans de ma vie à des conneries parce que derrière, il y avait M. Frère qui s'enrichissait", racontait en 2011 une conseillère spéciale de l'élu qui ajoutait: "Les deux se partageaient les marrons". "Je n'ai rien partagé, c'est une critique gratuite", a réagi l'entrepreneur.

Le tribunal s'est ensuite penché sur les conditions d'exploitation de la décharge de La Ciotat par la société d'Alexandre Guérini.

Ce dernier est poursuivi pour avoir accueilli sur le site des déchets d'entreprises privées, alors qu'il ne pouvait contractuellement n'enfouir que des déchets publics, avec l'accord tacite d'Alain Belviso, président de la communauté GHB jugé pour "complicité d'abus de confiance".

Le procès se poursuit jusqu'au 9 avril.

pr/mdm/ide

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MAR 22

Saisie record de plus de six tonnes de cocaïne dans le golfe de Guinée par la Marine nationale #

3/22/2021, 4:44 PM
Brest, FRA

La Marine nationale a procédé dimanche a une saisie record de plus de six tonnes de cocaïne dans le golfe de Guinée, a annoncé lundi la préfecture maritime de l'Atlantique, se félicitant d'un "résultat exceptionnel".

Cette saisie a été menée sous la direction du préfet maritime de l'Atlantique et du procureur de la République de Brest, indique la préfecture maritime dans un communiqué.

L'opération de "vaste ampleur" a été conduite sur la base de renseignements transmis par l'Office français antistupéfiants (OFAST) et la police néerlandaise, en collaboration avec le centre opérationnel d'analyse du renseignement maritime pour les stupéfiants (MAOC-N), agence internationale basée à Lisbonne, Europol et les autorités brésiliennes.

Une équipe du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude est intervenue à bord du cargo Najlan avec l'accord de l'État du pavillon, à savoir la Fédération de Saint-Christophe-et-Niévès située dans les Caraïbes.

"Très rapidement, ce sont plus de 6.000 kilogrammes de cocaïne qui ont été découverts à bord", assure la préfecture maritime.

Le Najlan, cargo mesurant près de 105 mètres de long, avait quitté les côtes sud-américaines plusieurs jours auparavant et faisait l'objet d'un suivi particulier, selon la même source.

"La parfaite coopération entre les acteurs nationaux et internationaux de la lutte contre les stupéfiants, appuyée par le réseau diplomatique du ministère de l'Europe et des affaires étrangères (MEAE), a permis d'obtenir ce résultat exceptionnel", souligne la préfecture maritime, qui ajoute que les investigations judiciaires vont se poursuivre.

sf/gvy/bow

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MAR 22

La Réunion: un homme en détention provisoire pour l'enlèvement et l'agression sexuelle d'une fillette de 5 ans #

3/22/2021, 3:36 PM
Saint-Denis de la Réunion, FRA

Un homme de 37 ans a été mis en examen lundi à la Réunion pour l'enlèvement, la séquestration et le viol d'une fillette de 5 ans, et a a été placé sous mandat de dépôt, a indiqué le procureur de la République de Saint-Denis.

Jeudi après-midi dans un quartier populaire de Saint-Benoît (commune de l'est de l'île), un automobiliste a essayé d'attirer des enfants qui jouaient au pied de leur immeuble en leur proposant des bonbons. Une fillette de 5 ans a accepté de le suivre. L'homme l'a fait monter dans sa voiture et a démarré.

"L'homme a indiqué avoir roulé quelques temps et a avoué l'avoir ensuite violée", a déclaré Éric Tuffery, procureur de Saint-Denis. "Il a déclaré avoir agi sur une pulsion" a ajouté le magistrat.

Deux heures après son enlèvement la fillette a été retrouvée par un promeneur, marchant en larmes en bordure d'un champ de cannes à Saint-André, une commune située à plusieurs kilomètres de son domicile.

La fillette a décrit son agression aux enquêteurs et a pu donner plusieurs indications sur son agresseur, "avec beaucoup de courage malgré son jeune âge", a souligné le général Poty, commandant le groupement de gendarmerie de La Réunion.

Grâce à ce portrait-robot et aux déclarations de deux témoins "qui ont vu la voiture (du mis en cause) non loin du lieu de l'enlèvement, l'homme a été interpellé samedi après-midi", a ajouté l'officier de gendarmerie.

Il est passé aux aveux lors de sa garde à vue "et il a exprimé des regrets", a commenté son avocat Me Fabian Gorce.

Déjà condamné à 26 reprises, mais jamais pour des faits d'agression sexuelles, le mis en cause était sorti de prison le 2 décembre 2020. Il a déjà effectué des séjours en établissements psychiatriques. Des expertises vont être effectuées pour déterminer son état mental au moment des faits.

Mah/etr/cs/or

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MAR 22

"Gilets jaunes": début du procès du saccage de l'Arc de Triomphe à Paris #

3/22/2021, 3:23 PM
Paris, FRA

Le procès de neuf personnes jugées pour le saccage de l'Arc de Triomphe à Paris lors d'une manifestation de "gilets jaunes" en 2018 s'est ouvert lundi à Paris, sans les principaux responsables qui n'ont jamais été retrouvés.

Les "gilets jaunes", mouvement de protestation contre la politique sociale et fiscale du gouvernement français, est né le 17 novembre 2018 et a embrasé la France pendant près d'un an, entre occupations de ronds-points et manifestations parfois violentes.

Dans la grande salle d'audience du tribunal judiciaire de Paris, ils sont sept hommes, en ligne, à décliner tour à tour leur identité face à la présidente. Deux femmes étaient absentes à l'audience mais représentées par un avocat. Le cas d'un autre prévenu a été disjoint.

Le tribunal a commencé par longuement retracer le déroulement de ce 1er décembre 2018, acte 2 des manifestations de "gilets jaunes".

La violence qui avait embrasé les rues de la capitale ce jour-là avait surpris les forces de l'ordre. Près d'une centaine de véhicules avaient été incendiés, des façades brûlées, des vitrines brisées et des commerces pillés.

Sur la place de l'Etoile au bout de l'avenue des Champs-Elysées, le périmètre de sécurité protégeant l'Arc de Triomphe avait vite cédé. L'intérieur du monument a été "saccagé", "pillé", décrit la présidente.

Les photos et vidéos de l'intérieur du bâtiment projetées à l'audience montrent des statues dégradées, le sol couvert de débris de verre. Des manifestants, la plupart vêtus de gilets jaunes, se servent dans les vitrines ou fracassent à coups de marteau des distributeurs de souvenirs.

Les "principaux auteurs" n'ont jamais été retrouvés, ont reconnu les enquêteurs. Les neuf prévenus, jugés notamment pour être entrés dans le bâtiment et y avoir commis des vols ou des dégradations, encourent jusqu'à dix ans de prison.

"Vous voyez que les choses dégénèrent, vous ne vous dites pas +ça va trop loin, je m'en vais+ ?", demande la présidente à l'un des prévenus.

"A ce moment-là c'était déjà trop tard, les CRS ne nous laissaient pas quitter la place de l'Etoile", répond le jeune homme de 26 ans, qui maintient comme d'autres qu'il est entré dans le monument pour se "protéger" du gaz lacrymogène. "C'était un moment de panique", "un instinct de survie", explique-t-il.

Le procès est prévu jusqu'à vendredi.

Sept autres personnes seront jugées ultérieurement: un mineur devant le tribunal pour enfants et six devant le tribunal de police pour la seule contravention d'"intrusion non autorisée dans un lieu classé ou inscrit au patrimoine historique".

mdh/pa/sp/cls/lpt

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MAR 22

"Gilets jaunes": le procès du saccage de l'Arc de Triomphe s'est ouvert #

3/22/2021, 3:05 PM
Paris, FRA

Le procès de neuf personnes jugées pour le saccage de l'Arc de Triomphe lors d'une manifestation de "gilets jaunes" en 2018 s'est ouvert lundi à Paris, sans les principaux responsables qui n'ont jamais été retrouvés.

Dans la grande salle d'audience du tribunal judiciaire de Paris, ils sont sept hommes, en ligne, à décliner tour à tour leur identité face à la présidente. Deux femmes étaient absentes à l'audience mais représentées par un avocat.

Le cas d'un autre prévenu a été disjoint.

Le tribunal a commencé par longuement retracer le déroulement de ce 1er décembre 2018, acte 2 des manifestations de "gilets jaunes". "Même si, sans doute, de nombreuses personnes s'en souviennent", a précisé la présidente du tribunal, Sonia Lumbroso.

La violence qui avait embrasé les rues de la capitale ce jour-là avait surpris les forces de l'ordre. Près d'une centaine de véhicules avaient été incendiés, des façades brûlées, des vitrines brisées et des commerces pillés.

Sur la place de l'Etoile, le périmètre de sécurité protégeant l'Arc de Triomphe avait vite cédé. L'intérieur du monument a été "saccagé", "pillé", décrit la présidente.

Les photos et vidéos de l'intérieur du bâtiment projetées à l'audience montrent des statues dégradées, le sol couvert de débris de verre. Des manifestants, la plupart vêtus de gilets jaunes, se servent dans les vitrines ou fracassent à coups de marteau des distributeurs de souvenirs.

Les "principaux auteurs" n'ont jamais été retrouvés, ont reconnu les enquêteurs. Les neuf prévenus, jugés notamment pour être entrés dans le bâtiment et y avoir commis des vols ou des dégradations, encourent jusqu'à dix ans de prison.

"Vous voyez que les choses dégénèrent, vous ne vous dites pas +ça va trop loin, je m'en vais+ ?", demande la présidente à l'un des prévenus.

"A ce moment-là c'était déjà trop tard, les CRS ne nous laissaient pas quitter la place de l'Etoile", répond le jeune homme de 26 ans, qui maintient comme d'autres qu'il est entré dans le monument pour se "protéger" du gaz lacrymogène. "C'était un moment de panique", "un instinct de survie", explique-t-il.

Le procès est prévu jusqu'à vendredi.

Sept autres personnes seront jugées ultérieurement: un mineur devant le tribunal pour enfants et six devant le tribunal de police pour la seule contravention d'"intrusion non autorisée dans un lieu classé ou inscrit au patrimoine historique".

mdh/pa/sp

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MAR 22

Verdun: un homme écroué après les incendies de trois voitures et de la mission locale #

3/22/2021, 2:38 PM
Strasbourg, FRA

Le parquet de Verdun (Meuse) a annoncé lundi la mise en examen et le placement en détention d'un homme après les incidents survenus dans la nuit de vendredi à samedi dans cette ville, où trois voitures et la mission locale ont été incendiées et les policiers cibles de jets de projectiles.

Le suspect a été mis en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "destructions volontaires par moyens dangereux de biens privés et publics", "violences en bande organisée sur personnes dépositaires de l'autorité publique et avec usage ou menace d'une arme" et "provocation à la rébellion et menaces", a indiqué dans un communiqué Sofian Saboulard, le procureur de Bar-le-Duc et procureur par intérim de Verdun.

L'enquête, notamment les "auditions et exploitations téléphoniques", ont permis de confirmer "la préméditation des faits", a ajouté M. Saboulard.

Dans la nuit de vendredi à samedi, des policiers avaient été appelés dans le quartier des Planchettes, où ils ont été pris à partie par une dizaine de personnes encagoulées utilisant "potentiellement des cocktails Molotov", selon le procureur.

Un peu plus tard, les forces de l'ordre, qui avaient rebroussé chemin, ont été rappelées pour l'embrasement d'un troisième véhicule puis pour l'incendie de la mission locale, a-t-il ajouté.

Les pompiers ont dû attendre le renfort de policiers et de gendarmes pour intervenir, afin de circonscrire le sinistre.

L'enquête a été confiée aux commissariats de Bar-le-Duc et de Verdun.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait condamné ces "violences intolérables", conséquence "de la politique menée ces derniers mois pour harceler les trafiquants de drogue".

Il a annoncé l'envoi de renforts sur place "aussi longtemps que cela s'avèrera nécessaire" et l'affectation de sept policiers supplémentaires à la circonscription de sécurité publique de Verdun.

apz/bdx/maj/bow

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MAR 22

Nogent-sur-Oise: les services municipaux fermés après l'agression de personnels d'une école #

3/22/2021, 2:07 PM
Lille, FRA

La mairie de Nogent-sur-Oise (Oise) a décidé lundi de fermer tous ses services municipaux jeudi pour dire "ça suffit", après l'agression d'une directrice d'école maternelle et d'une agent territoriale spécialisée des écoles maternelles par une parent d'élève et sa fille.

"Il est temps de dire +ça suffit+. L'école doit rester ce sanctuaire dédié à l'éveil, aux apprentissages et à l'épanouissement de tous les enfants accueillis", écrit la Ville dirigée par le maire Jean-François Dardenne (LREM), dans un communiqué.

"En soutien aux fonctionnaires territoriaux et de l'éducation nationale agressés, en soutien au personnel qui s'est déjà déclaré en grève" pour jeudi, "l'Hôtel de ville, tous les services municipaux, la restauration scolaire, le périscolaire, les crèches seront donc fermés".

Cette décision a été prise en réaction à l'agression "inqualifiable" de la directrice de l'école maternelle Carnot et d'une Atsem, dans les locaux de l'école, par une parente d'élève et sa fille jeudi dernier.

"Ces mesures municipales entrainent de facto l'impossibilité d'ouvrir les écoles nogentaises et le fait qu'aucune solution d'accueil ne pourra être proposée", prévient la mairie.

En visite dans une école élémentaire de la Ferté-Milon (Aisne), le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a dénoncé lundi des "agressions totalement inacceptables" et des "actes inadmissibles" de la part de parents d'élèves.

"C'est l'occasion d'envoyer un message de respect de nos professeurs, de nos directrices d'écoles, de nos chefs d'établissement qui font un travail exceptionnel dans la période actuelle", a-t-il ajouté devant la presse.

Les services de Nogent-sur-Oise rouvriront, dans les règles du confinement, vendredi.

jpa/rl/it

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MAR 22

Deux ans de prison ferme pour un "gilet jaune" qui avait attaqué un fourgon de police #

3/22/2021, 1:47 PM
Paris, FRA

Un "gilet jaune" accusé d'avoir dérobé un sac contenant notamment un gilet pare-balles dans un véhicule de police, attaqué par de nombreux manifestants, lors d'une manifestation à Paris en décembre 2018, a été condamné lundi à 4 ans de prison dont 2 avec sursis.

En raison des 14 mois de détention préventive déjà effectués, le prévenu n'ira pas en prison mais devra se soumettre à une surveillance électronique durant deux ans.

Il aura en outre l'obligation de suivre un stage de citoyenneté destiné à le "faire réfléchir sur les valeurs de la République" et "le respect qu'on doit notamment aux policiers", a souhaité le tribunal.

Il devra également payer 6.000 euros de réparation pour chacun des huit policiers partie civile ainsi que 300 euros de frais d'avocat pour chacun d'entre eux.

Le prévenu était poursuivi pour "vol avec violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique" pour avoir dérobé un sac dans un fourgon de police attaqué le 1er décembre 2018 par un important groupe de "gilets jaunes" non loin de la place de l'Étoile, alors que huit policiers se trouvaient à l'intérieur.

Après avoir reculé face à plusieurs centaines de manifestants, les agents avaient rejoint leur véhicule, comme le reste de leur compagnie, avant d'être pris pour cible par des jets de projectiles, un manifestant réussissant même à glisser un feu de bengale dans le fourgon, provoquant un début d'incendie et forçant les policiers à en sortir avec difficulté.

Un deuxième participant à cette manifestation, poursuivi pour le vol d'un fusil d'assaut dans le même véhicule de police, est décédé en octobre dernier, entraînant l'extinction des poursuites.

aje/pga/it

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MAR 22

Vosges: enquête ouverte après le décès d'un chasseur dans un "accident" #

3/22/2021, 1:46 PM
Strasbourg, FRA

Le parquet d'Epinal a ouvert une enquête suite au décès d'un chasseur survenu dimanche à La Neuveville-sous-Montfort (Vosges) au cours d'une action de régulation de la population de corbeaux, a-t-on appris lundi auprès du procureur.

"Une enquête est en cours suite à l'accident qui s'est passé hier aux alentours de 08h30, qui a fait pour victime un homme de 22 ans natif d'Epinal, avec un tireur présumé qui était lui âgé de 43 ans", a déclaré à l'AFP Nicolas Heitz, le procureur de la République d'Epinal.

"Ils avaient tous les deux leur permis de chasser", a-t-il précisé. "Les faits se sont déroulés au cours d'un tir aux corbeaux".

L'enquête a été confiée à la brigade de recherches de Neufchâteau, en co-saisine avec l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage). Le corps de la victime sera autopsié mercredi à l'institut médico-légal de Nancy.

Le tireur présumé a été auditionné dimanche par les enquêteurs et sa garde à vue a été levée au cours de la soirée. "Nous sommes dans l'attente des retours de l'autopsie pour envisager la réponse pénale", a indiqué Nicolas Heitz.

"Tous les chasseurs des Vosges ont une pensée pour les familles, celle de la victime et celle du tireur, qui sont anéanties", a déclaré à l'AFP Frédéric Tissier, le président de la Fédération Départementale des Chasseurs des Vosges.

Il a indiqué que le jeune homme décédé et le tireur présumé étaient en possession du permis de chasse depuis 6 et 5 ans respectivement.

Dans un communiqué, la Fédération précise que les faits se sont déroulés au cours d'une "action de destruction de corvidés" (corbeau freux et corneille noire), autorisée par arrêté ministériel jusqu'au 31 mars, et distincte de la chasse, ouverte seulement jusqu'au 28 février.

"Ce sont des interventions conduites pour limiter les dégâts des corvidés, pour rendre service au monde agricole", a souligné auprès de l'AFP Philippe Lavit, le directeur de la Fédération des Chasseurs des Vosges.

Les personnes impliquées dans l'accident "avaient passé la dernière version du permis de chasser, extrêmement exigeante en termes de sécurité", a-t-il insisté.

"D'habitude, on chasse au grand gibier avec des carabines et des balles, mais là, on tire sur des oiseaux avec un fusil et de la grenaille, ça n'est dangereux et létal qu'à très courte distance, mais malheureusement toutes les circonstances étaient présentes, avec une zone d'impact dans la tête, pour arriver à une telle catastrophe".

apz/bdx/bow

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MAR 22

La justice rejette une demande de mise en liberté de Georges Tron #

3/22/2021, 12:46 PM
Paris, FRA

La justice a rejeté lundi une demande de mise en liberté déposée par l'ex-secrétaire d'État Georges Tron, condamné le mois dernier à cinq ans de prison dont trois ferme pour viol et agressions sexuelles en réunion, a annoncé son avocate à l'AFP.

"Les conditions pour la libération de Georges Tron étaient toutes réunies en droit. Je regrette cette décision qui me paraît une décision d'opportunité dans un contexte social et médiatique qui ne devrait pas influencer la justice", a déclaré à l'AFP Me Solange Doumic, conseil de l'homme politique de 63 ans.

Le 17 février, au terme de onze heures de délibéré, la cour d'assises de Paris a déclaré en appel Georges Tron coupable de viol et agressions sexuelles en réunion sur une collaboratrice de sa mairie de Draveil (Essonne) en novembre 2009 et janvier 2010.

Il est incarcéré depuis à la prison de la Santé à Paris et a déposé un pourvoi en cassation.

Sa condamnation avait sonné comme un coup de théâtre dans ce feuilleton politico-judiciaire long de dix ans, marqué par la démission de Georges Tron du gouvernement Fillon en 2011, une ordonnance de non-lieu infirmée et l'acquittement des deux accusés en première instance en 2018.

Son ex-adjointe à la Culture Brigitte Gruel, qui comparaissait à ses côtés, a elle été condamnée en appel à deux ans de prison avec sursis.

amd/mep/bow

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MAR 22

Calais: 10 tonnes de tabac de contrebande saisis #

3/22/2021, 11:56 AM
Lille, FRA

La douane a saisi 10,4 tonnes de tabac de contrebande à Calais en deux jours, "privant les réseaux criminels de près de 5 millions d'euros de bénéfice sur le marché de la revente illicite", s'est félicité lundi le ministère de l'Economie.

La première saisie a eu lieu le 10 mars, sur la zone de fret à l'export du port, dans un camion slovène qui embarquait pour le Royaume-Uni, rapporte le ministère dans un communiqué.

Dans des cartons en vrac, déclarés comme étant des jacuzzis en provenance d'Italie, les agents ont découvert des paquets de tabac, pourvus de vignettes fiscales luxembourgeoises, pour un poids total de 2,4 tonnes. Le chauffeur devrait être jugé en juin.

Puis dans la nuit du 12 mars, les agents de la brigade du tunnel sous la Manche ont contrôlé un camion irlandais à l'embarquement vers la Grande-Bretagne.

Devant des "images présentant des zones suspectes" après l'examen radioscopique, la douane a ouvert plusieurs cartons et trouvé 8,06 tonnes de cigarettes dépourvues de vignettes fiscales mais portant la mention "UK Duty paid".

Jugé en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer, le chauffeur a été condamné à trois mois de prison avec sursis et à une amende douanière de 3,4 millions d'euros.

jpa/rl/it

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MAR 22

Des rixes au Covid, une conseillère principale d'éducation sur tous les fronts #

3/22/2021, 10:46 AM
Longjumeau, FRA

Au lycée professionnel Jean-Perrin de Longjumeau (Essonne), tous les incidents ou presque finissent toujours par relever de la CPE Pascale Raboteur: une élève positive au Covid, une enseignante bousculée dans sa classe ou encore, comme il y a quelques mois, des rixes entre bandes rivales.

Ce vendredi-là, il ne s'écoule pas cinq minutes sans qu'un élève, un prof ou un surveillant passe une tête dans son bureau. Sans compter les parents qu'elle doit appeler pour leur expliquer que leur enfant, "cas contact", ne peut rentrer seul en transport public et qu'il faut venir le chercher.

A tous, la conseillère principale d'éducation prend le temps de répondre, d'expliquer la situation, sans jamais se départir de son calme.

"Une de nos élèves est positive au Covid. Le problème, c'est que la semaine dernière, elle a fêté ses 18 ans et fait des bisous à tous les copains de sa classe", raconte Pascale Raboteur.

Tous les jours, elle fait des rappels à l'ordre sur le port du masque. "De nombreux jeunes viennent aussi me trouver car ils ne vont pas bien en ce moment, il y a beaucoup de crises d'angoisse", poursuit-elle.

Cela fait dix ans que Pascale Raboteur, 46 ans, est conseillère principale d'éducation. C'est après une agression, qui l'a laissée six mois dans un fauteuil roulant, que cette chimiste de formation a changé de métier en se demandant comment "changer les gens". "En changeant d'abord les enfants", a-t-elle décidé.

"Etre CPE, c'est régler tous les problèmes des élèves, tout ce qui les empêche de réussir", explique-t-elle.

Et dans ce lycée pro de Longjumeau, les problèmes ne manquent pas. De nombreux élèves y cumulent difficultés sociales et scolaires avec, souvent, des parents absents ou démissionnaires.

Depuis le début de l'année scolaire, sur 760 élèves, 170 ont été concernés par des sanctions, allant jusqu'à l'exclusion pour les cas les plus graves.

Ce vendredi, la CPE intervient dans une classe où une enseignante, récemment arrivée dans le lycée, se fait chahuter par un groupe d'élèves.

Mais c'est au début de l'année scolaire que le lycée Jean-Perrin a connu ses pires heures en devenant le théâtre ou l'antichambre de rixes entre bandes rivales.

Ces dernières semaines, une série de violents règlements de comptes entre jeunes a fait deux morts et plusieurs blessés graves en région parisienne.

Aurore et Emilie (prénoms modifiés), 17 et 19 ans, se remémorent la bagarre qui a secoué leur établissement, peu après la rentrée de septembre, et laissé un de leurs amis inconscient. Le jeune homme de 15 ans avait osé s'aventurer dans sa ville d'origine, où il n'habite plus.

Après des mises en garde sur les réseaux sociaux, tout un groupe l'a passé à tabac près du lycée, racontent-elles. Pendant un mois, l'établissement est resté sous forte tension avant que le calme ne revienne, notamment grâce à des patrouilles de police qui ont eu un effet "un peu dissuasif".

"Nos liens avec le commissariat sont maintenant très forts", se félicite Pascale Raboteur.

Quand ces rixes se sont produites, l'urgence était de "sécuriser les victimes" et les convaincre de porter plainte. "Il faut essayer d'avoir des noms à chaud: quand les jeunes réfléchissent trop, ils finissent par avoir peur et ne veulent plus parler."

Mais "il y a aussi tout un travail de fond à mener" pour éviter la répétition de ces incidents. Ce vendredi après-midi, une "cellule de veille de lutte contre la délinquance" a réuni en visioconférence des représentants des établissements de la ville, de la mairie et de la police, pour des échanges d'informations sur des élèves potentiellement délinquants.

Toutes les semaines, Mme Raboteur reçoit aussi des profs pour faire le point sur les élèves les plus difficiles.

Une des enseignantes, Marion Marino, professeure principale d'une classe de seconde concernée par les rixes, avait noté du mieux ces dernières semaines. Avant l'arrivée d'élèves exclus d'autres établissements, qui ont de nouveau perturbé la classe. "Un élève, agressé avant les vacances de février, ne veut plus venir au lycée, il en est à 200 heures d'absences", déplore-t-elle.

Malgré tout, Pascale Raboteur veut rester optimiste: "Tout ce qu'on sème, on finira sûrement par le récolter...".

ito/asm/pa/cal

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MAR 22

Grève des conducteurs du réseau de transports en commun lillois après une agression #

3/22/2021, 8:37 AM
Lille, FRA

Aucun bus du réseau de transports en commun de la métropole de Lille, Ilevia, ne circulait lundi matin, hormis les bus scolaires, en raison d'une grève des conducteurs après une agression samedi, a-t-on appris de sources concordantes.

"En raison d'un mouvement social spontané, aucun bus ne circule actuellement sur le réseau. Le métro et le tramway quant à circulent normalement", a indiqué le service communication d'Ilevia.

"Les conducteurs ont exercé leur droit de retrait après l'agression à l'eau de javel samedi d'un collègue qui rentrait au dépôt avec un bus de service", a précisé à l'AFP Mohamed Farhi, secrétaire CGT d'Ilevia.

"Deux personnes à scooter ont projeté de la javel sur lui, par la fenêtre, qui était ouverte. Il avait heureusement des lunettes de soleil, qui l'ont un peu protégé. Mais les agressions verbales et physiques de conducteurs et de contrôleurs se multiplient. Nous demandons des engagements forts de notre direction, que cette agression ne semble pas avoir émue", a ajouté M. Farhi, avant une rencontre avec cette dernière.

rl/jpa/rhl

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MAR 22

Perpignan: un quinquagénaire en garde à vue après le meurtre de son ex-compagne #

3/22/2021, 7:47 AM
Perpignan, FRA

L'ex-conjoint d'une femme décédée dimanche matin, après avoir été gravement brûlée dans l'incendie de son appartement à Perpignan, a été interpellé et placé en garde à vue, a-t-on appris lundi auprès du parquet.

Cet homme de 54 ans, connu des services de police, notamment pour des faits de violences conjugales, a été interpellé dimanche après-midi par la police municipale à proximité de l'appartement incendié.

L'enquête de voisinage a permis d'établir qu'il avait quitté précipitamment les lieux après le départ du sinistre.

Dans cette affaire, le parquet de Perpignan a ouvert une enquête pour meurtre sur conjoint et incendie criminel et saisi la police judiciaire.

La victime, une femme de 55 ans, a été gravement brûlée et intoxiquée dans l'incendie de son logement dans la nuit de samedi à dimanche aux alentours de minuit. Évacuée par les secours, elle est morte à l'hôpital.

En 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France, un chiffre au plus bas depuis la mise en place de statistiques il y a 15 ans.

cor-hj/shu

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MAR 21

Corruption au Togo: le dossier de Vincent Bolloré retourne chez un juge d'instruction #

3/21/2021, 9:58 PM
Paris, FRA

Le parquet national financier (PNF) a décidé de renvoyer à un juge d'instruction le dossier de Vincent Bolloré et deux responsables après la non homologation de leur "plaider coupable" fin février pour notamment des faits de corruption au Togo, a-t-il indiqué dimanche à l'AFP.

Au terme d'une enquête confiée en 2013 à des juges d'instruction et de deux mois de négociations avec le PNF, Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, et Jean-Philippe Dorent, directeur international de l'agence de communication Havas (filiale de Bolloré) avaient accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), sorte de "plaider coupable" à la française.

Mais lors de l'audience, le 26 février, la magistrate Isabelle Prévost-Deprez a refusé d'homologuer les CRPC, qui prévoyaient le paiement d'une amende de 375.000 euros pour chacun des trois prévenus, estimant que les faits, graves, devaient être jugés par le tribunal correctionnel.

L'ordonnance de renvoi des trois hommes par le biais de la CRPC "a été rendue caduque en suite de la non homologation" de la procédure, a expliqué le PNF.

"Cet aspect du dossier revient en conséquence au juge d'instruction, le PNF ayant décidé de ne pas assigner au fond les trois prévenus devant le tribunal correctionnel", comme il en avait la possibilité, a-t-il ajouté.

Lors de cette même audience, la magistrate a en revanche homologué la Convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) - "plaider coupable" pour les entreprises - visant le groupe Bolloré, poursuivi pour les mêmes faits.

Cette convention a été "exécutée par le paiement de l'amende - 12 millions d'euros - intervenu le 8 mars" au Trésor public, a précisé le PNF. Le groupe devra en outre mettre en place, pour quatre millions d'euros, un programme de conformité aux règles de l'Agence française anticorruption (AFA).

Néanmoins, "le PNF a introduit, vendredi, un recours pour excès de pouvoir devant la chambre criminelle de la Cour de cassation" en raison de plusieurs mentions, dans l'ordonnance de validation de la CJIP des trois CRPC qui n'ont finalement pas été homologuées, a souligné le parquet financier.

La CJIP pourrait donc être invalidée pour vice de forme et retourner à la présidence du tribunal qui devra ensuite statuer sur son homologation, mais le PNF n'entend pas la remettre en cause.

Lors de l'audience, MM. Bolloré, Alix et Dorent ont reconnu avoir utilisé les activités de conseil politique de la filiale Havas afin de décrocher la gestion des ports de Lomé au Togo et de Conakry en Guinée au bénéfice d'une autre filiale, Bolloré Africa Logistics, anciennement appelée SDV.

SDV avait obtenu la gestion du port de Conakry quelques mois après l'élection à la présidence guinéenne d'Alpha Condé fin 2010 et avait remporté la concession à Lomé peu avant la réélection en 2010 au Togo de Faure Gnassingbé.

Cependant, les trois hommes peuvent revenir sur leurs aveux: en raison de leur non homologation, les CRPC n'ont désormais plus aucune valeur juridique et leurs déclarations ne pourront pas être mentionnées devant le tribunal correctionnel.

mk/gd/pga/cbn

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MAR 21

Corruption au Togo: le dossier de Vincent Bolloré retourne chez un juge d'instruction #

3/21/2021, 9:48 PM
Paris, FRA

Le parquet national financier (PNF) français a décidé de renvoyer à un juge d'instruction le dossier de l'homme d'affaires Vincent Bolloré et de deux responsables après la non homologation de leur "plaider coupable" pour notamment des faits de corruption au Togo, a-t-il indiqué dimanche à l'AFP.

Au terme d'une enquête confiée en 2013 à des juges d'instruction et de deux mois de négociations avec le PNF, Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, et Jean-Philippe Dorent, directeur international de l'agence de communication Havas (filiale de Bolloré) avaient accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), sorte de "plaider coupable" à la française.

Mais lors de l'audience, le 28 février, la magistrate Isabelle Prévost-Deprez a refusé d'homologuer les CRPC, qui prévoyaient le paiement d'une amende de 375.000 euros pour chacun des trois prévenus, estimant que les faits devaient être jugés par le tribunal correctionnel.

L'ordonnance de renvoi des trois hommes par le biais de la CRPC "a été rendue caduque en suite de la non homologation" de la procédure, a expliqué le PNF.

"Cet aspect du dossier revient en conséquence au juge d'instruction, le PNF ayant décidé de ne pas assigner au fond les trois prévenus devant le tribunal correctionnel", comme il en avait la possibilité, a-t-il ajouté.

Lors de cette même audience, la magistrate a en revanche homologué la Convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) - "plaider coupable" pour les entreprises - visant le groupe Bolloré, poursuivi pour les mêmes faits.

Cette convention a été "exécutée par le paiement de l'amende - 12 millions d'euros - intervenu le 8 mars" au Trésor public, a précisé le PNF. Le groupe devra en outre mettre en place, pour quatre millions d'euros, un programme de conformité aux règles de l'Agence française anticorruption (AFA).

mk/gd/pga/cbn

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MAR 21

Corruption au Togo: le dossier de Vincent Bolloré retourne chez un juge d'instruction #

3/21/2021, 9:37 PM
Paris, FRA

Le parquet national financier (PNF) a décidé de renvoyer à un juge d'instruction le dossier de Vincent Bolloré et deux responsables après la non homologation de leur "plaider coupable" fin février pour notamment des faits de corruption au Togo, a-t-il indiqué dimanche à l'AFP.

Au terme d'une enquête confiée en 2013 à des juges d'instruction et de deux mois de négociations avec le PNF, Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, et Jean-Philippe Dorent, directeur international de l'agence de communication Havas (filiale de Bolloré) avaient accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), sorte de "plaider coupable" à la française.

Mais lors de l'audience, le 28 février, la magistrate Isabelle Prévost-Deprez a refusé d'homologuer les CRPC, qui prévoyaient le paiement d'une amende de 375.000 euros pour chacun des trois prévenus, estimant que les faits, graves, devaient être jugés par le tribunal correctionnel.

L'ordonnance de renvoi des trois hommes par le biais de la CRPC "a été rendue caduque en suite de la non homologation" de la procédure, a expliqué le PNF.

"Cet aspect du dossier revient en conséquence au juge d'instruction, le PNF ayant décidé de ne pas assigner au fond les trois prévenus devant le tribunal correctionnel", comme il en avait la possibilité, a-t-il ajouté.

Lors de cette même audience, la magistrate a en revanche homologué la Convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) - "plaider coupable" pour les entreprises - visant le groupe Bolloré, poursuivi pour les mêmes faits.

Cette convention a été "exécutée par le paiement de l'amende - 12 millions d'euros - intervenu le 8 mars" au Trésor public, a précisé le PNF. Le groupe devra en outre mettre en place, pour quatre millions d'euros, un programme de conformité aux règles de l'Agence française anticorruption (AFA).

Néanmoins, "le PNF a introduit, vendredi, un recours pour excès de pouvoir devant la chambre criminelle de la Cour de cassation" en raison de plusieurs mentions, dans l'ordonnance de validation de la CJIP des trois CRPC qui n'ont finalement pas été homologuées, a souligné le parquet financier.

La CJIP pourrait donc être invalidée pour vice de forme et retourner à la présidence du tribunal qui devra ensuite statuer sur son homologation, mais le PNF n'entend pas la remettre en cause.

mk/gd/pga/cbn

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MAR 21

Bas-Rhin: pour rentrer chez eux, quatre mineurs tentent de voler... une locomotive #

3/21/2021, 8:42 PM
Metz, FRA

Quatre mineurs qui voulaient rentrer de Saverne à Strasbourg ont tenté de voler... une locomotive pour faire le trajet, mais n'ont pas réussi à la faire démarrer, a-t-on appris dimanche auprès du parquet de Saverne.

Les quatre amis ont finalement pris un TER en simples passagers pour rentrer à Strasbourg, où trois d'entre eux ont été interpellés à leur descente du train.

Le quatrième, qui a réussi à prendre la fuite, est recherché, a précisé la procureure de Saverne, Aline Clerot, évoquant une "affaire étonnante et rocambolesque".

Les jeunes, âgés de 16 et 17 ans, ont agi dans la nuit de vendredi à samedi en gare de Saverne (Bas-Rhin). Alors qu'ils voulaient rentrer à Strasbourg, à une quarantaine de kilomètres de là, ils sont montés dans une locomotive et ont tenté sans succès de la faire démarrer, a expliqué la magistrate, confirmant une information du quotidien les Dernières Nouvelles d'Alsace.

Trois d'entre eux ont donc ensuite été interpellés à leur retour à Strasbourg, selon Mme Clerot, qui souhaite à présent "entendre les différentes versions des suspects".

rz/bdx/cbn

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MAR 21

Rwanda : le général Lecointre dénonce des "accusations insupportables" contre l'armée française #

3/21/2021, 8:04 PM
Paris, FRA

Le chef d'état-major des Armées françaises, le général François Lecointre, a jugé dimanche "insupportables" et "complètement folles" les accusations sur le rôle de l'armée française pendant le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.

"Je lis des accusations que je trouve insupportables et complètement folles", a déclaré François Lecointre, qui a lui-même participé à l'opération Turquoise organisée par la France au Rwanda - il était alors capitaine - sur la chaîne BFM TV.

"il est fou d'imaginer que les soldats qui ont été engagés dans Turquoise y allaient pour autre chose que pour arrêter le massacre des Tutsi par les Hutus", a-t-il ajouté.

"C'est complètement inconséquent, insensé d'imaginer autre chose. C'est une injure faite à nos soldats", a-t-il martelé, ajoutant ne voir "aucun inconvénient" à ce que les archives sur cette période soient ouvertes.

Selon l'ONU, environ 800.000 personnes, essentiellement dans la minorité tutsi, ont été tuées en trois mois lors de massacres déclenchés après l'attentat contre l'avion du président Habyarimana le 6 avril 1994.

L'opération Turquoise était une intervention militaro-humanitaire lancée par Paris, sous mandat de l'ONU entre juin et août de la même année. Ses détracteurs estiment qu'elle visait en réalité à soutenir le gouvernement génocidaire hutu.

Les zones d'ombre sur le rôle de Paris avant, pendant et après le génocide des Tutsis restent une source récurrente de polémiques en France et empoisonnent les relations avec Kigali depuis plus de 25 ans.

Les interrogations ont été relancées en février par la révélation d'un télégramme diplomatique attestant que la France avait décidé en juillet 1994 de ne pas interpeller les autorités rwandaises responsables du génocide.

Ce télégramme "confidentiel diplomatie" demandait au représentant du Quai d'Orsay auprès de l'opération Turquoise de transmettre aux responsables génocidaires, par des "canaux indirects", le "souhait qu'elles quittent la Zone Humanitaire Sûre" alors contrôlée par les militaires français.

vl/pb

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MAR 21

Gironde: une mère soupçonnée de triple infanticide retrouvée morte dans sa cellule #

3/21/2021, 6:18 PM
Bordeaux, FRA

Une mère soupçonnée d'avoir tué ses trois enfants en 2018 à Mérignac, près de Bordeaux, a été retrouvée morte dans la maison d'arrêt de Gradignan (Gironde), a-t-on appris dimanche auprès du parquet de Bordeaux, confirmant une information de Sud Ouest.

L'ancienne infirmière anesthésiste de 45 ans a été retrouvée inanimée dans sa cellule par sa codétenue dans la nuit de samedi à dimanche, à proximité d'une lame de rasoir et d'une paire de ciseaux.

Selon le parquet, qui privilégié l'hypothèse d'un suicide, le décès résulte d'une blessure à l'aine avec section de l'artère fémorale.

Sur place, les surveillants puis les pompiers n'ont pas pu la sauver malgré leurs efforts de réanimation.

La mère de famille était soupçonnée d'avoir tué ses deux garçons, âgés de 5 et 9 ans, et sa fille âgée de 8 ans, en leur administrant un médicament, un puissant anesthésiant, avant de les noyer.

Elle avait reconnu les faits lors de sa garde à vue, en avril 2018, après avoir laissé une lettre dans laquelle elle exprimait son "mal-être".

L'ex-infirmière, connue pour de précédentes tentatives de suicide, devait comparaître prochainement devant la Cour d'assises de la Gironde.

Une autopsie sera pratiquée mardi.

lpb/pjl/cbn

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MAR 21

Assistants d'eurodéputés: les avocats de Mélenchon demandent la fin des investigations #

3/21/2021, 5:01 PM
Paris, FRA

Les avocats de Jean-Luc Mélenchon ont demandé aux juges d'instruction de mettre fin aux investigations sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés de la France insoumise (LFI), ont-ils indiqué dimanche à l'AFP, confirmant une information du Journal du dimanche.

"Nous avons demandé aux juges d'instruction de clôturer la procédure en cours pour non respect du délai raisonnable", a indiqué à l'AFP Me Jade Dousselin, l'une des avocats du leader du parti d'extrême gauche, candidat à la présidentielle de 2022.

"Cette instruction n'a en réalité jamais existé puisque ni M. Mélenchon, ni aucun de ses assistants parlementaires n'ont été entendus par les juges dans ce dossier", a-t-elle ajouté.

La note aux fins de clôture d'instruction déposée par les conseils de M. Mélenchon en janvier n'a reçu aucune réponse des juges d'instruction chargés des investigations depuis novembre 2018.

"On refuse à Jean-Luc Mélenchon ce qui demeure les droits les plus fondamentaux de notre système judiciaire, à savoir connaître ce dont on l'accuse et pouvoir se défendre si tant est qu'il le faille", a regretté Me Dousselin.

Le parquet de Paris avait ouvert en 2017 une enquête préliminaire sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés de LFI à la suite d'un signalement de la députée européenne Sophie Montel -alors membre du Front national-.

Puis une seconde enquête préliminaire avait démarré sur le financement de la campagne présidentielle de 2017 de M. Mélenchon avec un signalement, le 16 mars 2018, de la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP).

Dans le cadre de ces deux enquêtes, l'Office de lutte contre la corruption financière (Oclciff) a procédé notamment à 21 auditions et à des perquisitions simultanées, le 16 octobre 2018, sur 15 sites, dont le siège du parti à Paris, théâtre d'une grande tension.

Depuis novembre 2018 ces deux procédures sont entre les mains de juges d'instruction du pôle financier du tribunal judiciaire de Paris.

Dans le volet comptes de campagne, le conseiller d'Etat Bernard Pignerol, proche de M. Mélenchon, a été entendu par un juge d'instruction en février en tant que représentant légal de l'"Ere du peuple", association qui a fourni des prestations pendant la campagne à LFI.

Puis la mandataire financière de M. Mélenchon, Marie-Pierre Oprandi, a été convoquée à son tour en mars au pôle financier.

Ces deux auditions, qui ont été suspendues et qui devraient reprendre dans les prochaines semaines, sont les premières menées par le magistrat instructeur.

mk/ctx/pb

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MAR 21

Emeutes à Blois: le conducteur ayant provoqué l'accident mortel et son passager mis en examen #

3/21/2021, 4:55 PM
Rennes, FRA

Le conducteur du véhicule ayant provoqué un accident mortel à Blois, après un refus d'obtempérer, a été mis en examen pour homicide involontaire aggravé et son passager pour non-assistance à personne en danger, a annoncé dimanche le procureur de Blois dans un communiqué.

L'accident s'était produit mardi vers 18H45 après qu'un véhicule Golf circulait à vive allure dans le nord-ouest de Blois, grillant un feu rouge, et refusant de s'arrêter à la demande d'un véhicule de police banalisé, qui le prend en chasse.

Le véhicule, une Golf occupée par trois personnes qui n'avaient pas leur ceinture, continue sa course et grille à nouveau plusieurs feux rouges tandis que la police abandonne ses poursuites. C'est alors que l'accident survient, la Golf percutant deux voitures, blessant légèrement leurs conductrices.

Un jeune homme de 16 ans, identifié au départ comme étant le conducteur mais qui était en fait le passager avant droit, prend la fuite, tandis que les deux autres hommes, connus pour des faits de délinquance de droit commun, sont hospitalisés dans un état grave. Le passager arrière droit, âgé de 15 ans, décèdera jeudi de ses blessures à la tête et au torse.

Le conducteur âgé de 18 ans a été mis en examen samedi pour refus d'obtempérer, homicide et blessures involontaires aggravés. Il a été placé en détention provisoire. Il avait déjà été condamné pour conduite sans permis. L'analyse de sang a révélé la présence de cannabis.

Lors de sa garde à vue, il a expliqué ne pas s'être arrêté à la demande des policiers parce qu'il n'avait pas le permis, qu'il avait déjà été arrêté à ce sujet et craignait "de partir en prison".

Le passager qui avait pris la fuite a été mis en examen pour non-assistance à personne en danger. Il était sous contrôle judiciaire pour d'autres enquêtes au moment des faits. Il a été placé dans un foyer éducatif.

Il a déclaré aux enquêteurs qu'il était parti en courant chez son père pour lui expliquer que ses deux amis avaient eu un accident sans lui préciser qu'il était dans le véhicule.

"Au moment de l'accident, le véhicule Golf n'était plus poursuivi par quel que véhicule de police que ce soit", souligne en gras le communiqué du parquet.

L'enquête est menée par la brigade de la sûreté de Blois. Un expert en automobile a été mandaté.

L'accident avait entraîné une nuit de violences urbaines dans cette ville habituellement paisible, avec des barricades, tirs de mortier, ainsi que des voitures et une station-service incendiées.

mam-hdu/cbn

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MAR 21

Perpignan: un homme recherché après le meurtre de son ex-compagne #

3/21/2021, 9:07 AM
Perpignan, FRA

Une enquête pour meurtre sur conjoint et incendie criminel a été ouverte après le décès d'une femme gravement brûlée dans la nuit de samedi à dimanche dans l'incendie de son appartement à Perpignan, a-t-on appris auprès du parquet.

Selon les premiers éléments de l'enquête cette femme de 55 ans été gravement brûlée et intoxiquée dans l'incendie de son logement aux alentours de minuit, a précisé une source policière.

Evacuée par les secours, la victime est morte à l'hôpital.

Selon la même source, l'enquête de voisinage a permis d'établir que son ex-conjoint avait quitté précipitamment les lieux après le départ du sinistre.

Cet homme de 55 ans est "défavorablement connu des services de police", notamment pour plusieurs procédures de violences conjugales.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire.

tll-hj/spi

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MAR 21

Prise d'otages et vol d'or près de Lyon: 5 personnes écrouées #

3/21/2021, 9:00 AM
Lyon, FRA

Cinq personnes ont été placées en détention provisoire après la prise d'otage fin janvier près de Lyon du patron d'une société spécialisée qui avait été contraint de remettre à ses ravisseurs plusieurs dizaines de kilos d'or, a-t-on appris auprès du parquet.

Elles font partie d'un groupe de neuf individus interpellés et placés en garde à vue lundi. Les quatre dernières personnes ont été mises "hors de cause", selon la même source.

Le 28 janvier, au petit matin, cinq individus armés et cagoulés avaient fait irruption à Bessenay (Rhône) au domicile du responsable d'une société spécialisée dans le reconditionnement d'or.

Le chef d'entreprise, son fils et la petite amie de celui-ci avaient été violentés par les malfaiteurs, puis séparés, ces derniers exigeant du père de famille qu'il leur remette de l'or afin de libérer les deux autres, pris en otages.

L'entrepreneur se rendait alors à son entreprise située à Limonest, aux portes de Lyon, afin de récupérer "entre 20 et 30 kilos d'or", selon le parquet.

Le montant du butin a été estimé jusqu'à 1,4 million d'euros.

Le père a alors reçu pour ordre des malfaiteurs de rejoindre un nouveau lieu pour remettre l'or à des complices qui prenaient ensuite la fuite.

Le fils du gérant et sa petite amie, âgés d'une vingtaine d'années, ont été retrouvés un peu plus tard, ligotés et bâillonnés, sur le parking d'un restaurant du Parc de Miribel-Jonage, au nord-ouest de la ville.

Selon le quotidien Le Parisien, non seulement le butin a été retrouvé par les enquêteurs mais c'est 50 kilos d'or qui ont été saisis.

dfa/spi

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MAR 21

Nouvelle assemblée des évêques, avec de possibles "résolutions" sur la pédocriminalité #

3/21/2021, 8:00 AM
Paris, FRA

Les évêques catholiques se réunissent de mardi à vendredi, avec au menu, notamment, le vote de "résolutions" pour lutter contre la pédocriminalité dans l'Eglise, à six mois des conclusions d'une commission indépendante sur le sujet.

Cette assemblée plénière des quelque 120 membres de la Conférence des évêques de France (CEF) se tiendra pour une petite partie d'entre eux à Lourdes - le président Eric de Moulins-Beaufort et une quinzaine d'autres - le reste de l'épiscopat étant en visioconférence.

Elle a lieu dans la foulée d'une rencontre en février lors de laquelle les prélats ont collectivement examiné, sous divers angles, la notion complexe de "responsabilité" au sujet des crimes sexuels commis par des clercs sur les mineurs, mais sans prendre de décision.

Lors de cette session, indique la CEF, les évêques entendent conclure les discussions menées depuis deux ans et demi par quatre groupes de travail, portant sur quatre dimensions: le volet "mémoriel" (éventuels lieux de mémoire, monuments, ndlr), l'accompagnement des auteurs d'agressions, la prévention et "la dimension financière" permettant de reconnaître la souffrance des victimes.

"À partir de leurs conclusions, l'Assemblée plénière se prononcera par des résolutions vendredi", affirme-t-elle dans un communiqué, sans préciser leur teneur.

S'agira-t-il de déclarations de principe ? D'un engagement dans un processus avec différentes étapes ? Ou bien de mesures très précises ?

"Les évêques veulent avancer", précise à l'AFP l'un des porte-parole, Vincent Neymon. "Au moins les feuilles de routes seront tracées, y compris dans la dimension financière" et "après, il n'y aura plus besoin de prendre de grandes décisions", selon lui.

L'archevêque de Strasbourg Luc Ravel est plus nuancé: "Ce sera une première série de mesures, par exemple des engagements de principe, mais évidemment on ne peut aller jusqu'au bout de notre dispositif avant d'avoir reçu le rapport de la Ciase".

Voulue par l'épiscopat et les instituts religieux, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise (Ciase) présidée par Jean-Marc Sauvé, chargée de faire la lumière sur ces faits depuis les années 1950, doit rendre ses préconisations fin septembre.

"Nous avons voulu cette commission, on ne peut quand même pas faire fi de ses conclusions, ce serait irrationnel !", juge Mgr Ravel, à l'instar d'une partie des victimes ou de certaines associations de laïcs impliqués dans l'Eglise. Il jugerait "cohérent" d'attendre l'assemblée d'automne de la CEF prévue en novembre.

La Ciase a récemment estimé à "au moins 10.000" le nombre de victimes depuis 70 ans. Les questions de responsabilité et de réparations feront partie de son rapport.

L'épiscopat avait déjà dû suspendre une décision prise en 2019 pour les personnes agressées - le versement d'une somme forfaitaire identique pour toutes - le dispositif ayant été mal perçu à la fois par des victimes et des fidèles.

Pour le moment, "les évêques sont d'accord pour un accompagnement financier des personnes qui ont besoin de se reconstruire, de financer des soins", souligne Luc Ravel.

Plusieurs membres du collectif de victimes Foi et Résilience, associés aux quatre groupes de travail, s'attendent à une forme de déclaration dans laquelle "l'Eglise reconnaîtrait sa part de responsabilité, dans la survenance et la pérennisation des abus", comme le souligne à l'AFP l'un d'eux, Jacques P., qui préfère garder l'anonymat.

Un point pas confirmé par la CEF. Son président Eric de Moulins-Beaufort prendra la parole vendredi dans la matinée.

Des démarches de "demande de pardon" pourraient aussi être examinées par les évêques, tout comme l'idée de convenir d'un lieu de mémoire.

La proposition de mettre sur pied une "plateforme d'écoute" des victimes au niveau national est par ailleurs discutée par l'épiscopat et par la Conférence des religieuses et religieux de France (instituts religieux), indique la présidente de cette dernière, Véronique Margron. Ce projet pourrait aboutir "plutôt au moment de la publication du rapport de la Ciase", estime-t-elle.

Certains prélats plaident aussi pour une réforme, plusieurs fois évoquée, du droit canonique (le droit de l'Eglise), qui permettrait d'instaurer, par exemple, un tribunal pénal canonique au niveau national, ce qui n'existe pas aujourd'hui.

Enfin les évêques aborderont la question des finances de l'Eglise "dans le contexte très particulier de la crise sanitaire", après deux premiers jours consacrés à l'écologie.

kp/pga/swi

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MAR 21

Le corps de Magali Blandin retrouvé, son mari mis en examen pour meurtre #

3/21/2021, 12:21 AM
Rennes, FRA

Plus d'un mois après la disparition de Magali Blandin, mère de famille de quatre enfants, son corps a été retrouvé samedi matin près de Rennes sur l'indication de son mari, qui a avoué l'avoir tuée à coups de batte de baseball, sur fond de "complot criminel".

Un corps, "très certainement celui de Magali Blandin", éducatrice spécialisée de 42 ans disparue depuis le 11 février, a été retrouvé dans un bois de Boisgervilly, à deux kilomètres de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) où vit son mari, a annoncé samedi le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, lors d'une conférence de presse.

Sa disparition avait été signalée le 12 février par une collègue, elle-même alertée par l'école, constatant qu'elle n'était pas venue récupérer ses enfants.

Jérôme G., 45 ans, a avoué en garde à vue "être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse avec laquelle il était en instance de divorce", a précisé M. Astruc, ajoutant que la mort a certainement été "extrêmement rapide".

Il a été mis en examen samedi après minuit pour "tentative de meurtre par conjoint" pour un premier projet criminel ourdi fin 2020 et pour "meurtre par conjoint" avant d'être placé en détention provisoire. Ses parents, âgés de 72 et 75 ans, ont également été mis en examen, notamment pour complicité de meurtre par conjoint, et placés en détention.

Les quatre enfants du couple, âgés de 4, 7, 12 et 14 ans, avaient été placés en urgence le 5 mars.

Placé en garde à vue jeudi, Jérôme G. a avoué avoir tué Magali Blandin le matin du 11 février après avoir déposé ses enfants à l'école, l'attendant devant son appartement de Montfort-sur-Meu. Selon son récit, il lui a asséné deux violents coups de batte de baseball, provoquant sa mort.

Il est ensuite revenu la nuit suivante pour "effacer méticuleusement" les traces de son crime et enterrer le corps dans un trou creusé dans une forêt enneigée, après avoir recouvert le corps de chaux vive.

Magali Blandin avait quitté son mari en septembre. Elle avait déposé plainte contre lui pour violences conjugales, et avait déclaré à cette occasion "avoir pu elle-même se montrer violente", selon le parquet, qui a classé la plainte sans suite. Sans emploi, Jérôme G. restaure sa maison et loue des hangars. Son casier judiciaire n'est "pas très significatif", selon le procureur.

"Ce crime, qui s'inscrit dans la triste liste des homicides conjugaux, trouve sa spécificité dans son inscription dans une bande organisée qui regroupe tant les parents de Jérôme G., que des proches de la communauté géorgienne à laquelle il loue un hangar", a poursuivi le procureur qui évoque un scénario criminel "d'une très grande complexité".

Selon les éléments de l'enquête, un "complot criminel" visant à éliminer Mme Blandin s'est amorcé dès novembre 2020 entre le mari et ses relations géorgiennes, à qui il a versé 20.000 euros pour exécuter son épouse. De leur côté, les Géorgiens contestent tout lien entre cette somme et la disparition de Mme Blandin.

L'affaire a connu deux rebondissements cette semaine avec l'interpellation et la mise en examen de trois Géorgiens et le placement en garde à vue jeudi du mari, jusqu'ici mis hors de cause. Ce dernier avait informé le juge instructeur le 4 mars qu'il était victime d'une "tentative d'extorsion d'une somme de 15.000 euros", se sentant "menacé".

"Certains Géorgiens, disposant d'un enregistrement du mari où il déclarait son intention de tuer sa femme, ont exercé sur lui un chantage en l'invitant à leur remettre 15.000 euros en échange de leur silence", a indiqué Philippe Astruc.

Les auteurs de cette tentative d'extorsion, deux hommes nés en 1990 et 1975, et une femme née en 1996, ont été mis en examen jeudi pour tentative d'extorsion en bande organisée. L'un d'eux, dont la présence à proximité du domicile de Magali Blandin est avérée, est également mis en examen pour meurtre en bande organisée, selon le procureur. Les deux hommes ont été incarcérés.

Un voisin géorgien du mari, né en 1981, a été mis en examen samedi soir pour "tentative d'extorsion en bande organisée" et "destruction de preuve d'un crime pour faire obstacle à la manifestation de la vérité". Il a aussi été placé en détention provisoire.

L'enquête avait mis "en lumière un contexte de tension au sein du couple lié notamment à la gestion des ressources du ménage".

"Mon client s'est retrouvé dans une impasse psychologique, il n'a pas supporté le départ de Magali", a réagi Me Jean-Guillaume Le Mintier, avocat du mis en cause. "M. G. voit la famille comme un édifice. Vous avez les quatre piliers que sont les enfants et le pilier principal, sa femme. Au moment où ce pilier disparaît, c'est tout qui s'effondre", a-t-il ajouté.

hdu/gvy/ob

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MAR 20

Mort de Magali Blandin: son mari mis en examen pour "meurtre par conjoint" (procureur) #

3/20/2021, 11:51 PM
Rennes, FRA

Le mari de Magali Blandin, cette mère de famille portée disparue le 11 février dont le corps a été retrouvé samedi matin, a été mis en examen pour "meurtre par conjoint" samedi soir, a annoncé le procureur de la République Philippe Astruc dans un communiqué.

Il a aussi été mis en examen pour "tentative de meurtre par conjoint" pour avoir commandité dans un premier temps le meurtre de son épouse via des relations géorgiennes. Ses parents, soupçonnés de faire partie de ce "complot criminel", ont aussi été mis en examen pour "tentative de meurtre" et "complicité de meurtre par conjoint". Tous ont été placés en détention provisoire.

gvy/hdu/ob

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MAR 20

Indre: un bébé tué accidentellement par un train #

3/20/2021, 9:47 PM
Rennes, FRA

Une petite fille de 18 mois a été tuée samedi par un train à Déols (Indre), a annoncé à la presse le parquet de Châteauroux.

"Une enfant de 18 mois est décédée après avoir été percutée par un train ce matin (samedi, ndlr) entre 10H00 et 10H30 à Déols. L'enfant sans surveillance a vraisemblablement échappé à la vigilance de ses parents", a indiqué dans un communiqué la substitut du procureur de Châteauroux.

Une enquête de flagrance, confiée au commissariat de police de Châteauroux, est ouverte pour déterminer les circonstances exactes du décès.

mam-hdu/cbn

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MAR 20

Le corps de Magali Blandin retrouvé, son mari a avoué l'avoir tuée #

3/20/2021, 9:15 PM
Rennes, FRA

Plus d'un mois après la disparition de Magali Blandin, mère de famille de quatre enfants, son corps a été retrouvé samedi matin près de Rennes sur l'indication de son mari, qui a avoué l'avoir tuée à coups de batte de baseball, sur fond de "complot criminel".

Un corps, "très certainement celui de Magali Blandin", éducatrice spécialisée de 42 ans disparue depuis le 11 février, a été retrouvé dans un bois de Boisgervilly, à deux kilomètres de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) où vit son mari, a annoncé samedi le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, lors d'une conférence de presse.

Sa disparition avait été signalée le 12 février par une collègue, elle-même alertée par l'école constatant qu'elle n'était pas venue récupérer ses enfants.

Jérôme G., 45 ans, a avoué en garde à vue "être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse avec laquelle il était en instance de divorce", a précisé M. Astruc, ajoutant que la mort a certainement été "extrêmement rapide".

Il a été présenté au juge en vue de sa mise en examen. Son incarcération a été requise. Les quatre enfants du couple, âgés de 4, 7, 12 et 14 ans, ont été placés en urgence.

Le mari a avoué avoir tué Magali Blandin le matin du 11 février après avoir déposé ses enfants à l'école, l'attendant devant son appartement de Montfort-sur-Meu. Selon son récit, il lui a asséné deux violents coups de batte de baseball, provoquant sa mort.

Il est ensuite revenu la nuit suivante pour "effacer méticuleusement" les traces de son crime et enterrer le corps dans un trou creusé dans une forêt enneigée, après avoir recouvert le corps de chaux vive.

Magali Blandin avait quitté son mari en septembre. Elle avait déposé plainte contre lui pour violences conjugales, plainte classée sans suite. Sans emploi, Jérôme G. restaure sa maison et loue des hangars. Son casier judiciaire n'est "pas très significatif", selon le procureur.

"Ce crime, qui s'inscrit dans la triste liste des homicides conjugaux, trouve sa spécificité dans son inscription dans une bande organisée qui regroupe tant la famille de Jérôme G., ses parents âgés de 72 et 75 ans, que des proches de la communauté géorgienne à laquelle il loue un hangar", a poursuivi le procureur qui évoque un scénario criminel "d'une très grande complexité".

Selon les éléments de l'enquête, un "complot criminel" visant à éliminer Mme Blandin s'est amorcé dès novembre 2020 entre le mari et ses relations géorgiennes, à qui il a versé 20.000 euros pour exécuter son épouse. De leur côté, les Géorgiens contestent tout lien entre cette somme et la disparition de Mme Blandin.

L'affaire a connu deux rebondissements cette semaine avec l'interpellation et la mise en examen de trois Géorgiens et le placement en garde à vue jeudi du mari, jusqu'ici mis hors de cause. Ce dernier avait en effet informé le juge instructeur qu'il était victime d'une "tentative d'extorsion d'une somme de 15.000 euros" et qu'il "se sentait menacé".

"Certains Géorgiens, disposant d'un enregistrement du mari où il déclarait son intention de tuer sa femme, ont exercé sur lui un chantage en l'invitant à leur remettre 15.000 euros en échange de leur silence", a indiqué Philippe Astruc.

Les auteurs de cette tentative d'extorsion, deux hommes nés en 1990 et 1975, et une femme née en 1996, ont été mis en examen jeudi pour tentative d'extorsion en bande organisée. L'un d'eux, "dont la présence à proximité du domicile de Magali Blandin est avérée, est également mis en examen pour meurtre en bande organisée", a précisé le procureur. Les deux hommes ont été incarcérés.

Un voisin géorgien du mari, né en 1981, devrait également être mis en examen, tout comme ses parents. Le parquet a requis le placement en détention de ces trois personnes.

L'enquête avait mis "en lumière un contexte de tension au sein du couple lié notamment à la gestion des ressources du ménage".

Ce drame s'ajoute à la longue liste des féminicides et des violences faites aux femmes.

Pour la seule année 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France, un chiffre au plus bas cependant depuis la mise en place de statistiques il y a 15 ans. En 2019, 146 féminicides avaient été dénombrés par le gouvernement.

hdu/gvy/cbn

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MAR 20

Le corps de Magali Blandin retrouvé, son mari a avoué l'avoir tuée #

3/20/2021, 8:33 PM
Rennes, FRA

Plus d'un mois après la disparition de Magali Blandin, mère de famille de quatre enfants, son corps a été retrouvé samedi matin près de Rennes sur l'indication de son mari, qui a avoué l'avoir tuée à coups de batte de baseball, sur fond de "complot criminel".

Un corps, "très certainement celui de Magali Blandin", éducatrice spécialisée de 42 ans disparue depuis le 11 février, a été retrouvé dans un bois de Boisgervilly, à deux kilomètres de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) où vit son mari, a annoncé samedi le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, lors d'une conférence de presse.

Sa disparition avait été signalée le 12 février par une collègue, elle-même alertée par l'école constatant qu'elle n'était pas venue récupérer ses enfants. Des moyens humains et techniques qualifiés d'"exceptionnels" avaient été depuis mis en oeuvre pour la retrouver.

Jérôme G., 45 ans, a avoué en garde à vue "être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse avec laquelle il était en instance de divorce", a précisé M. Astruc, ajoutant que la mort a certainement été "extrêmement rapide".

Il a été présenté au juge en vue de sa mise en examen. Son incarcération a été requise. Les quatre enfants du couple, âgés de 4, 7, 12 et 14 ans, ont été placés en urgence le 5 mars.

Jusqu'ici hors de cause, le mari avait été placé en garde à vue jeudi. Il a avoué avoir tué sa femme le matin du 11 février après avoir déposé ses enfants à l'école, l'attendant devant son appartement de Montfort-sur-Meu. Selon son récit, il lui a asséné deux violents coups de batte de baseball, batte qu'il a ensuite brûlée, provoquant sa mort.

L'homme est ensuite revenu la nuit suivante pour "effacer méticuleusement" les traces de son crime et enterrer le corps dans un trou creusé dans une forêt enneigée, après avoir recouvert le corps de chaux vive.

Magali Blandin avait quitté son mari en septembre. Elle avait déposé plainte contre lui pour violences conjugales, plainte classée sans suite. Sans emploi, Jérôme G. restaure sa maison et loue des hangars. Son casier judiciaire, qui comporte une condamnation en 2005, n'est "pas très significatif", selon le procureur.

"Ce crime, qui s'inscrit dans la triste liste des homicides conjugaux avec cette notion de possession de l'autre et d'emprise, trouve sa spécificité dans son inscription dans une bande organisée qui regroupe tant la famille de Jérôme G., ses parents âgés de 72 et 75 ans, que des proches de la communauté géorgienne à laquelle il loue un hangar", a poursuivi le procureur qui évoque un scénario criminel "d'une très grande complexité".

Selon les éléments de l'enquête, un "complot criminel" visant à éliminer Mme Blandin s'est amorcé dès novembre 2020 entre le mari et ses relations géorgiennes, à qui il a versé 20.000 euros pour exécuter son épouse. De leur côté, les Géorgiens contestent tout lien entre cette somme et la disparition de Mme Blandin.

L'affaire a connu deux rebondissements cette semaine avec l'interpellation et la mise en examen de trois Géorgiens et la garde à vue du mari. Le 4 mars, ce dernier a informé le juge instructeur qu'il était victime d'une "tentative d'extorsion d'une somme de 15.000 euros" et qu'il "se sentait menacé".

"Certains Géorgiens, disposant d'un enregistrement du mari où il déclarait son intention de tuer sa femme, ont exercé sur lui un chantage en l'invitant à leur remettre 15.000 euros en échange de leur silence", a indiqué Philippe Astruc.

Les auteurs présumés de cette tentative d'extorsion, deux hommes nés en 1990 et 1975, et une femme née en 1996, ont été mis en examen jeudi pour tentative d'extorsion en bande organisée. L'un d'eux, "dont la présence à proximité du domicile de Magali Blandin est avérée, est également mis en examen pour meurtre en bande organisée", a précisé le procureur. Les deux hommes ont été incarcérés, et la jeune femme placée sous contrôle judiciaire.

Un voisin géorgien du mari, né en 1981, devrait par ailleurs aussi être mis en examen, tout comme ses parents. Le parquet a requis le placement en détention de ces trois personnes.

Outre un contexte de séparation difficile, l'enquête a mis "en lumière un contexte de tension au sein du couple lié notamment à la gestion des ressources du ménage".

"Mon client s'est retrouvé dans une impasse psychologique, il n'a pas supporté le départ de Magali", a réagi Me Jean-Guillaume Le Mintier, avocat du mis en cause. "M. G. voit la famille comme un édifice. Vous avez les quatre piliers que sont les enfants et le pilier principal, sa femme. Au moment où ce pilier disparaît, c'est tout qui s'effondre", a-t-il ajouté, confirmant que Jérôme G. avait donné 20.000 euros aux Géorgiens, qui l'ont "escroqué" avant d'"agir seul".

Selon le procureur, "tous les éléments du puzzle ne sont pas encore réunis".

hdu/gvy/cbn

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MAR 20

Le corps de Magali Blandin retrouvé, son mari a avoué l'avoir tuée #

3/20/2021, 8:03 PM
Rennes, FRA

Plus d'un mois après la disparition de Magali Blandin, mère de famille de quatre enfants, son corps a été retrouvé samedi matin près de Rennes sur l'indication de son mari, qui a avoué l'avoir tuée à coups de batte de baseball, sur fond de "complot criminel".

Un corps, "très certainement celui de Magali Blandin", éducatrice spécialisée de 42 ans disparue depuis le 11 février, a été retrouvé dans un bois de Boisgervilly, à deux kilomètres de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) où vit son mari, a annoncé samedi le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, lors d'une conférence de presse.

Sa disparition avait été signalée le 12 février par une collègue, elle-même alertée par l'école constatant qu'elle n'était pas venue récupérer ses enfants.

Jérôme G., 45 ans, a avoué en garde à vue "être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse avec laquelle il était en instance de divorce", a précisé M. Astruc, ajoutant que la mort a certainement été "extrêmement rapide".

Il a été présenté au juge en vue de sa mise en examen. Son incarcération a été requise. Les quatre enfants du couple, âgés de 4, 7, 12 et 14 ans, ont été placés en urgence.

Le mari a avoué avoir tué Magali Blandin le matin du 11 février après avoir déposé ses enfants à l'école, l'attendant devant son appartement de Montfort-sur-Meu. Selon son récit, il lui a asséné deux violents coups de batte de baseball, provoquant sa mort.

Il est ensuite revenu la nuit suivante pour "effacer méticuleusement" les traces de son crime et enterrer le corps dans un trou creusé dans une forêt enneigée, après avoir recouvert le corps de chaux vive.

Magali Blandin avait quitté son mari en septembre. Elle avait déposé plainte contre lui pour violences conjugales, plainte classée sans suite. Sans emploi, Jérôme G. restaure sa maison et loue des hangars. Son casier judiciaire n'est "pas très significatif", selon le procureur.

"Ce crime, qui s'inscrit dans la triste liste des homicides conjugaux, trouve sa spécificité dans son inscription dans une bande organisée qui regroupe tant la famille de Jérôme G., ses parents âgés de 72 et 75 ans, que des proches de la communauté géorgienne à laquelle il loue un hangar", a poursuivi le procureur qui évoque un scénario criminel "d'une très grande complexité".

Selon les éléments de l'enquête, un "complot criminel" visant à éliminer Mme Blandin s'est amorcé dès novembre 2020 entre le mari et ses relations géorgiennes, à qui il a versé 20.000 euros pour exécuter son épouse. De leur côté, les Géorgiens contestent tout lien entre cette somme et la disparition de Mme Blandin.

L'affaire a connu deux rebondissements cette semaine avec l'interpellation et la mise en examen de trois Géorgiens et le placement en garde à vue jeudi du mari, jusqu'ici mis hors de cause. Ce dernier avait en effet informé le juge instructeur qu'il était victime d'une "tentative d'extorsion d'une somme de 15.000 euros" et qu'il "se sentait menacé".

"Certains Géorgiens, disposant d'un enregistrement du mari où il déclarait son intention de tuer sa femme, ont exercé sur lui un chantage en l'invitant à leur remettre 15.000 euros en échange de leur silence", a indiqué Philippe Astruc.

Les auteurs de cette tentative d'extorsion, deux hommes nés en 1990 et 1975, et une femme née en 1996, ont été mis en examen jeudi pour tentative d'extorsion en bande organisée. L'un d'eux, "dont la présence à proximité du domicile de Magali Blandin est avérée, est également mis en examen pour meurtre en bande organisée", a précisé le procureur. Les deux hommes ont été incarcérés.

Un voisin géorgien du mari, né en 1981, devrait également être mis en examen, tout comme ses parents. Le parquet a requis le placement en détention de ces trois personnes.

L'enquête avait mis "en lumière un contexte de tension au sein du couple lié notamment à la gestion des ressources du ménage".

hdu/gvy/cbn

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MAR 20

Guyane: un couple en garde à vue après la mort d'une Bordelaise à Cayenne (parquet) #

3/20/2021, 7:55 PM
Cayenne, FRA

Un couple se trouve en garde à vue depuis mercredi à Cayenne, dans le cadre de l'enquête pour "assassinat" ouverte suite au décès en Guyane d'une jeune femme originaire de la région de Bordeaux, a indiqué samedi le parquet à l'AFP.

Alicia Faye, 25 ans, a été retrouvée sans vie par des riverains il y a une semaine dans le quartier "Raban/Baduel" de Cayenne, le jour même de son arrivée en Guyane après avoir pris la veille l'avion à Orly, indique-t-on de source judiciaire.

Selon le parquet, un couple a été mis en garde à vue dans cette affaire. De source proche du dossier, la prolongation exceptionnelle de la garde à vue des suspects est motivée par des soupçons des enquêteurs quant à "un trafic de stupéfiants" en toile de fond.

Interrogé notamment sur les raisons de la prolongation de cette double garde à vue, le parquet de Cayenne a indiqué qu'il ne ferait "pas d'autre commentaire" sur cette affaire mais prévoit de communiquer "dimanche en fin d'après-midi".

ff/arz/pb

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MAR 20

Travail dissimulé: quatre nouvelles mises en examen chez le transporteur Gefco #

3/20/2021, 7:33 PM
Metz, FRA

Quatre cadres du transporteur français Gefco ont été mis en examen, en plus des cinq personnes déjà poursuivies vendredi, dans le cadre d'un système illégal de "prêt de salariés", a indiqué samedi le parquet de Vesoul.

Au total "neuf personnes sont mises en examen notamment pour recours en bande organisée au service d'une personne exerçant un travail dissimulé", dans cette affaire menée par l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI).

Les quatre nouveaux mis en examen sont des responsables de sites Gefco implantés à Paris, en Haute-Saône et en Alsace. Ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire et ont dû payer des cautions de 4.000 à 10.000 euros, a précisé le procureur de Vesoul, Emmanuel Dupic.

Parmi les cinq premiers suspects mis en examen vendredi figuraient trois cadres d'une entreprise basée en Alsace. Ceux-ci sont soupçonnés d'avoir créé deux sociétés en Slovaquie et deux en Pologne, qui auraient fourni des chauffeurs routiers étrangers à Gefco de manière illégale. Deux responsables de ces entreprises étrangères sont aussi poursuivis.

Un dixième homme, placé aussi en garde à vue lors de la première vague d'interpellations, n'a pu être présenté au juge d'instruction après avoir été testé positif au Covid-19.

Le transporteur français Gefco est suspecté d'avoir bénéficié d'un système illégal de "prêt de salariés" par ces entreprises polonaises et slovaques. Les gendarmes ont ainsi découvert 35 chauffeurs qui transitaient "dans des conditions indignes" sur une base logistique à Quincey (Haute-Saône), selon M. Dupic.

Pour les chefs d'entreprises, l'objectif était d'échapper au paiement de leurs cotisations sociales en France "pour un préjudice estimé par l'Urssaf à 800.000 euros entre 2015 et 2018", a ajouté le magistrat.

rz/bdx/cbn

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MAR 20

Disparition de Magali Blandin: le corps retrouvé, son mari a avoué l'avoir tuée #

3/20/2021, 6:23 PM
Rennes, FRA

Le corps de Magali Blandin, cette mère de quatre enfants disparue depuis le 11 février près de Rennes, a été retrouvé samedi matin dans une forêt après que son mari a avoué l'avoir tuée, a annoncé samedi le procureur de la République de Rennes.

Le corps à été retrouvé dans un bois à Boisgervilly, à deux kilomètres environ de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) où habitait Magali Blandin, "sur les indications données par son mari" lors de sa garde à vue pendant laquelle il a déclaré "être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse", a précisé le procureur Philippe Astruc lors d'une conférence de presse.

"On est dans un homicide conjugal assez classique, il y a cette notion de possession de l'autre, cette notion d'emprise, cette notion de +tu ne peux pas partir+ mais la particularité ce sont les différents aspects qui vont se greffer autour de cet élément principal", a expliqué le procureur, faisant référence au "projet criminel" entourant cette affaire, qui avait été ourdi depuis novembre, avec une tentative d'extorsion et le rôle joué par les parents du mis en cause, Jérôme G..

Le procureur a également sollicité la mise en examen et l'incarcération des parents. "il est rare dans un homicide conjugal de voir les parents du mis en cause impliqués dans un projet criminel", a-t-il ajouté, sans donner plus de détail sur les éléments à charge.

La disparition de cette éducatrice spécialisée de 42 ans avait été signalée le 12 février dernier par une collègue de travail, elle-même alertée par l'école constatant qu'elle n'était pas venue récupérer ses enfants.

La quadragénaire, qui s'était séparée de son conjoint en septembre, avait loué un appartement à Montfort-sur-Meu. Elle avait déposé plainte en septembre pour violences conjugales, plainte classée sans suite.

hdu/gvy/cbn

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MAR 20

Le corps de Magali Blandin retrouvé, son mari a avoué l'avoir tuée (procureur) #

3/20/2021, 5:55 PM
Rennes, FRA

Le corps de Magali Blandin, disparue depuis le 11 février près de Rennes, a été retrouvé dans une forêt après que son mari a avoué en garde à vue l'avoir tuée, a annoncé samedi lors d'une conférence de presse le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc.

Le corps à été retrouvé à Boisgervilly, à deux kilomètres environ de Montfort-sur-Meu où habitait Magali Blandin, "sur les indications données par son mari" lors de sa garde à vue pendant laquelle il a déclaré "être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse", a précisé le procureur.

hdu-gvy/cbn

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MAR 20

Plusieurs milliers de personnes dans la rue contre le racisme et les violences policières #

3/20/2021, 4:24 PM
Paris, FRA

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans le calme et sous le soleil samedi à Paris et dans quelques villes de province, contre le racisme et les violences policières, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Une manifestation qui s'est déroulée dans le calme, avec un objectif de 5.000 à 10.000 personnes. On peut dire que l'objectif est atteint", a déclaré à l'AFP, Emmanuel Vire, secrétaire général du Syndicat national des journalistes CGT.

Selon la Préfecture de police, 3.500 personnes ont participé au défilé parisien.

"Liberté, égalité, éborgné", "Floutage de gueule, démocratie floutée" ou "Racisme, violences policières, pénitentiaires et judiciaires, impunité: Stop aux crimes d'état", "Darmacron tuent nos libertés", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants. Un important dispositif policier a accompagné le défilé, parti la station de RER Luxembourg pour s'achever place de la Bastille.

Cette manifestation était organisée à l'appel de plusieurs collectifs, dont le Réseau d'Entraide Vérité et Justice, la Marche des Solidarités, la Coordination #StopLoiSécuritéGLobale ou des associations de soutien aux sans-papiers.

"Stop au racisme et aux violences policières, carcérales et judiciaires! Stop à l'impunité! Vérité et Justice pour toutes et tous! Pas de justice, pas de paix!", a écrit dans un communiqué le collectif à l'origine de l'appel à manifester.

Les manifestants réclamaient notamment la suspension immédiate des agents mis en cause pour violences ou homicides et la suppression des propositions de lois "sécurité globale" et "séparatisme".

Des témoignages de victimes de violences policières ont été diffusés. Assa Traoré, devenue l'une des voix importantes de la lutte contre les violences policières depuis la mort de son frère Adama en 2016, a listé les exigences des manifestants, notamment "la fin des contrôles d'identité permanents", la suspension des policiers accusés de racisme et "l'interdiction des techniques d'étouffement".

"Pas de justice", a-t-elle lancé a plusieurs reprises, "pas de paix" lui ont répondu les manifestants.

"Dans le pays des libertés, on n'a pas le droit de tuer. Ne nous tuez pas, on n'a pas mérité ça", a déclaré Christian Chouviat, le père de Cedric, mort à la suite d'un contrôle policier en janvier 2020.

Parmi les cibles des manifestants figurait également la proposition de loi LREM sur la "sécurité globale", adoptée jeudi en première lecture par le Sénat, à majorité de droite, qui l'a largement réécrite, avec notamment un nouvel article 24 créant un délit de "provocation à l'identification" des policiers.

Maintenue malgré les mesures de confinement annoncées par le gouvernement dans certains départements, dont ceux de l'Ile-de-France, la manifestation s'est achevée place de la Bastille.

Des rassemblements ont été organisés dans d'autres villes, notamment à Lyon, où 500 personnes sont parties du Théâtre national populaire (TNP) de Villeurbanne direction la Préfecture de département, et à Lille, où environ 300 personnes ont manifesté dans le centre-ville aux cris de "flics, violeurs assassins", et "police partout, justice nulle part".

A Rennes également, où quelque 400 personnes ont défilé dans le centre-ville, derrière les banderoles "Cacher les violences policières ne les feront pas disparaître", ou "L'Etat tue". Parmi les manifestants Awa Gueye, soeur de Babacar, mort à la suite de tirs de la police en 2015, et les proches de Maëva, tuée par une voiture de police sur un passage pour piéton (accident de la route) en 2020.

Interrogé sur la faiblesse de la mobilisation dans la "capitale" de la Bretagne, Franck Lambin, dont le fils Allan est décédé au commissariat de Saint-Malo en 2019 a déclaré: "Les gens, tant qu'ils ne sont pas concernés, ça ne les intéresse pas. Moi ça fait deux ans que je me demande pourquoi des policiers ont fracturé le sternum de mon fils, causant sa mort. C'est un assassinat".

aco-cab-hdu-dfa/pga/swi

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MAR 20

Début d'une manifestation contre le racisme et les violences policières à Paris #

3/20/2021, 1:20 PM
Paris, FRA

Plusieurs centaines de personnes ont commencé à manifester samedi en début d'après-midi près du jardin du Luxembourg, dans le centre de Paris, pour protester contre le racisme et les violences policières, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Liberté, égalité, éborgné", "Floutage de gueule, démocratie floutée" ou "Racisme, violences policières, pénitentiaires et judiciaires, impunité: Stop aux crimes d'état", "Darmacron tuent nos libertés", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants. Un important dispositif policier était en place autour de la station de RER Luxembourg.

Cette manifestation est organisée à l'appel de plusieurs collectifs, dont le Réseau d'Entraide Vérité et Justice, la Marche des Solidarités et la Coordination #StopLoiSécuritéGLobale.

"Stop au racisme et aux violences policières, carcérales et judiciaires! Stop à l'impunité! Vérité et Justice pour toutes et tous! Pas de justice, pas de paix!", a écrit dans un communiqué le collectif à l'origine de l'appel à manifester.

Les manifestants réclament notamment la suspension immédiate des agents mis en cause pour violences ou homicides et la suppression des propositions de lois "sécurité globale" et "séparatisme".

Des témoignages de victimes de violences policières ont été diffusés. Assa Traoré, devenue l'une des voix importantes de la lutte contre les violences policières depuis la mort de son frère Adama en 2016, a listé les exigences des manifestants, notamment "la fin des contrôles d'identité permanents", la suspension des policiers accusés de racisme et "l'interdiction des techniques d'étouffement".

"Pas de justice", a-t-elle lancé a plusieurs reprises, "pas de paix" lui ont répondu les manifestants.

Le Sénat, à majorité de droite, a adopté jeudi en première lecture la proposition de loi LREM controversée sur la "sécurité globale", après l'avoir largement réécrite, avec notamment un nouvel article 24 qui crée un délit de "provocation à l'identification" des policiers.

Maintenue malgré les mesures de confinement annoncées par le gouvernement dans certains départements, dont ceux de l'Ile-de-France, la manifestation est prévue pour se terminer place de la Bastille.

Des rassemblements sont organisés dans d'autres villes françaises, notamment à Marseille, Lille, Toulouse ou Rennes.

aco/ctx/pga/swi

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MAR 20

Verdun : trois voitures et la mission locale incendiées, un homme interpellé #

3/20/2021, 12:00 PM
Metz, FRA

Une homme a été placé en garde à vue à Verdun (Meuse) après des incidents dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier de la ville où trois voitures et la mission locale ont été incendiées, a-t-on appris de source judiciaire.

Les faits ont commencé peu avant 01h00. Les policiers ont été appelés dans le quartier des Planchettes, où ils ont été pris à partie par une dizaine de personnes cagoulées utilisant "potentiellement des cocktails Molotov", a précisé le procureur de la République de Bar-le-Duc, Sofian Saboulard.

Un peu plus tard, les forces de l'ordre, qui avaient rebroussé chemin, ont été rappelées pour l'embrasement d'un troisième véhicule puis pour l'incendie de la mission locale, a-t-il ajouté.

En début de matinée, un homme qui avait proféré quelques jours plus tôt des menaces et outrages à l'encontre d'un fonctionnaire de police, a été interpellé "pour des vérifications sous le régime de la garde à vue pour dégradation de biens par moyens incendiaires", a indiqué M. Saboulard.

Il avait dit aux policiers de le laisser tranquille car il tenait les jeunes du quartier et que ça pouvait s'embraser, selon une source proche du dossier.

Les pompiers, qui ont dû attendre le renfort de policiers et de gendarmes pour intervenir, ont circonscrit le sinistre "après 04h00" et "le matériel informatique de la mission locale a été préservé", a précisé Sofian Saboulard.

L'enquête a été confiée aux commissariats de Bar-le-Duc et de Verdun tandis qu'une évaluation des dégâts est en cours.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a condamné "très fermement les violences intolérables au cours desquelles les forces de l'ordre ont été visées par des cocktails Molotov et une partie des locaux de la mission locale a été incendiée".

Pour le ministre de l'Intérieur, ces violences sont la conséquence de la politique menée ces derniers mois pour "harceler les trafiquants de drogue et démanteler chaque point de deal identifié".

M. Darmanin, qui a apporté son soutien au maire de Verdun Samuel Hazard (DVG), a envoyé des renforts sur place jusqu'à ce que l'ordre soit rétabli.

Il a en outre annoncé l'arrivée de sept policiers supplémentaires à la circonscription de sécurité publique de Verdun.

Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l'Insertion, qui avait visité la mission locale récemment, devait se rendre sur les lieux en début d'après-midi.

tll-rz/bdx/tes

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MAR 20

Verdun : trois voitures et la mission locale incendiées, une homme interpellé #

3/20/2021, 11:54 AM
Metz, FRA

Une homme a été placé en garde à vue à Verdun (Meuse) après des incidents dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier de la ville où trois voitures et la mission locale ont été incendiées, a-t-on appris de source judiciaire.

Les faits ont commencé peu avant 01h00. Les policiers ont été appelés dans le quartier des Planchettes, où ils ont été pris à partie par une dizaine de personnes cagoulées utilisant "potentiellement des cocktails Molotov", a précisé le procureur de la République de Bar-le-Duc, Sofian Saboulard.

Un peu plus tard, les forces de l'ordre, qui avaient rebroussé chemin, ont été rappelées pour l'embrasement d'un troisième véhicule puis pour l'incendie de la mission locale, a-t-il ajouté.

En début de matinée, un homme qui avait proféré quelques jours plus tôt des menaces et outrages à l'encontre d'un fonctionnaire de police, a été interpellé "pour des vérifications sous le régime de la garde à vue pour dégradation de biens par moyens incendiaires", a indiqué M. Saboulard.

Il avait dit aux policiers de le laisser tranquille car il tenait les jeunes du quartier et que ça pouvait s'embraser, selon une source proche du dossier.

Les pompiers, qui ont dû attendre le renfort de policiers et de gendarmes pour intervenir, ont circonscrit le sinistre "après 04h00" et "le matériel informatique de la mission locale a été préservé", a précisé Sofian Saboulard.

L'enquête a été confiée aux commissariats de Bar-le-Duc et de Verdun tandis qu'une évaluation des dégâts est en cours.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a condamné "très fermement les violences intolérables au cours desquelles les forces de l'ordre ont été visées par des cocktails Molotov et une partie des locaux de la mission locale a été incendiée".

Pour le ministre de l'Intérieur, ces violences sont la conséquence de la politique menée ces derniers mois pour "harceler les trafiquants de drogue et démanteler chaque point de deal identifié".

M. Darmanin, qui a apporté son soutien au maire de Verdun Samuel Hazard (DVG), a envoyé des renforts sur place jusqu'à ce que l'ordre soit rétabli.

Il a en outre annoncé l'arrivée de sept policiers supplémentaires à la circonscription de sécurité publique de Verdun.

Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l'Insertion, qui avait visité la mission locale récemment, devait se rendre sur les lieux en début d'après-midi.

tll-rz/bdx/tes

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MAR 20

Verdun trois voitures et la mission locale incendiées, une homme interpelé #

3/20/2021, 11:47 AM
Metz, FRA

Une homme a été placé en garde à vue à Verdun (Meuse) après des incidents dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier de la ville où trois voitures et la mission locale ont été incendiées, a-t-on appris de source judiciaire.

Les faits ont commencé peu avant 01h00. Les policiers ont été appelés dans le quartier des Planchettes, où ils ont été pris à partie par une dizaine de personnes cagoulées utilisant "potentiellement des cocktails Molotov", a précisé le procureur de la République de Bar-le-Duc, Sofian Saboulard.

Un peu plus tard, les forces de l'ordre, qui avaient rebroussé chemin, ont été rappelées pour l'embrasement d'un troisième véhicule puis pour l'incendie de la mission locale, a-t-il ajouté.

En début de matinée, un homme qui avait proféré quelques jours plus tôt des menaces et outrages à l'encontre d'un fonctionnaire de police, a été interpellé "pour des vérifications sous le régime de la garde à vue pour dégradation de biens par moyens incendiaires", a indiqué M. Saboulard.

Il avait dit aux policiers de le laisser tranquille car il tenait les jeunes du quartier et que ça pouvait s'embraser, selon une source proche du dossier.

Les pompiers, qui ont dû attendre le renfort de policiers et de gendarmes pour intervenir, ont circonscrit le sinistre "après 04h00" et "le matériel informatique de la mission locale a été préservé", a précisé Sofian Saboulard.

L'enquête a été confiée aux commissariats de Bar-le-Duc et de Verdun tandis qu'une évaluation des dégâts est en cours.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a condamné "très fermement les violences intolérables au cours desquelles les forces de l'ordre ont été visées par des cocktails Molotov et une partie des locaux de la mission locale a été incendiée".

Pour le ministre de l'Intérieur, ces violences sont la conséquence de la politique menée ces derniers mois pour "harceler les trafiquants de drogue et démanteler chaque point de deal identifié".

M. Darmanin, qui a apporté son soutien au maire de Verdun Samuel Hazard (DVG), a envoyé des renforts sur place jusqu'à ce que l'ordre soit rétabli.

Il a en outre annoncé l'arrivée de sept policiers supplémentaires à la circonscription de sécurité publique de Verdun.

Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l'Insertion, qui avait visité la mission locale récemment, devait se rendre sur les lieux en début d'après-midi.

tll-rz/bdx/tes

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MAR 20

Seine-et-Marne: un homme tué à l'arme blanche dans la rue #

3/20/2021, 9:36 AM
Bobigny, FRA

Un jeune homme a été tué vendredi soir à coups de couteau dans la rue à Saint-Thibault-des-Vignes (Seine-et-Marne), ont indiqué samedi à l'AFP des sources judiciaire et policière.

Les faits se sont produits vers 20h30 dans cette commune de 6.500 habitants située à une vingtaine de kilomètres de Paris.

"Un homme de 21 ans a été retrouvé à terre dans la rue. Transporté par les pompiers, il est décédé de ses blessures", a indiqué le parquet de Meaux, sans donner davantage de détails sur le contexte de cette agression.

Le corps doit être autopsié à l'institut médico-légal de Paris. Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire et confiée à la police judiciaire de Versailles.

amd/pga/spi

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MAR 20

"Gilets jaunes": 10 personnes jugées pour le saccage de l'Arc de Triomphe #

3/20/2021, 9:35 AM
Paris, FRA

Des scènes d'émeutes, au pied de l'un des monuments français les plus emblématiques. Dix personnes sont jugées à partir de lundi à Paris pour le saccage de l'Arc de Triomphe pendant une manifestation de "gilets jaunes", mais pas les principaux responsables jamais retrouvés.

Premier décembre 2018, troisième acte des "gilets jaunes". Deux semaines plus tôt, l'acte 2 avait entraîné des débordements. Mais rien comparé à ce samedi-là, où les forces de l'ordre sont surprises par la violence qui embrase les rues de la capitale dès le matin.

Près d'une centaine de véhicules incendiés, des façades brûlées, vitrines brisées, commerces pillés... Puis ces scènes quasi insurrectionnelles autour de l'Arc de Triomphe dans l'après-midi.

Le périmètre de sécurité qui protège le monument disparaît vite. Des manifestants entonnent La Marseillaise autour de la flamme du soldat inconnu, d'autres piochent sur la place de l'Etoile les morceaux de pavés qui serviront de munitions face aux forces de l'ordre. Dans un immense brouillard de gaz lacrymogènes, des charges de policiers tentent de disperser la foule.

Des manifestants parviennent à pénétrer à l'intérieur du monument historique, saccagent les lieux, pillent la boutique de souvenirs, accèdent au sommet pour se prendre en photo au-dessus de Paris, gilet jaune sur le dos.

Les piliers du monument sont couverts de tags anti-Emmanuel Macron ou de messages "les gilets jaunes triompheront".

Bilan : un million d'euros de dégâts et cinq oeuvres d'art endommagées. Le chef de l'État s'était rendu sur place le lendemain.

Les images de "la prise" de l'Arc de Triomphe, qui ont causé un immense émoi et fait le tour du monde, devraient être projetées au tribunal.

Plus de 400 personnes avaient été interpellées à Paris ce jour-là, un record à l'époque. Mais si les enquêteurs ont estimé que le saccage de l'Arc de Triomphe était le fait d'un "grand nombre d'individus", ils ne seront que dix devant le tribunal lundi.

Ils ont la vingtaine pour la plupart, venus des quatre coins de la France, pas des profils de délinquants.

L'accusation l'a reconnu : "Force est de constater que les instigateurs, voire les principaux auteurs des faits", (n'ont) pas pu être identifiés".

"C'est le procès des petits poissons, les gros poissons ne sont pas là", résume Véronique Massi, avocate de l'un des prévenus. Son client, 26 ans à l'époque, soutient comme beaucoup d'autres qu'il n'a fait que se "réfugier" à l'intérieur du monument quand les policiers ont chargé.

"Ils ont voulu être au coeur de l'action, ils ne pensaient pas que ça se terminerait comme ça".

Ils seront jugés notamment pour des dégradations aggravées et des vols par effraction. Pour avoir tenté de fracturer une porte à coups d'extincteur, endommagé une statue, ou encore volé près de 300 cartes postales. Une jeune femme a ramassé une tour Eiffel miniature, un manifestant de 40 ans lié à l'ultra-droite comparaît pour un tag sur l'Arc.

Noémie Saidi-Cottier défend deux jeunes qui avaient passé quelques semaines en détention provisoire.

"On a un peu le sentiment qu'ils payaient pour les autres, pour tout ce qu'il s'était passé, qu'il fallait des coupables absolument", dit-elle.

L'émotion "retombée", elle espère que "les juges sauront faire la part des choses et voir qui ils ont devant eux".

"Nous avons des responsables", même si "ce ne sont pas les principaux", insiste Jean-Philippe Morel, avocat de l'association Halte au pillage du patrimoine archéologique et historique (Happah), partie civile.

Le procès, prévu jusqu'à vendredi, sera "particulièrement symbolique", dit-il. "C'était totalement surréaliste", "dramatique pour l'image de la France", ajoute Me Morel, certain que ces scènes "insurrectionnelles" font partie de celles dont "on se rappellera".

Sept autres personnes seront jugées ultérieurement : un mineur devant le tribunal pour enfants et six devant le tribunal de police pour la seule contravention d'"intrusion non autorisée dans un lieu classé ou inscrit au patrimoine historique".

mdh/pga/tes

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MAR 20

Salariés espionnés: l'affaire Ikea loin d'être une première #

3/20/2021, 7:46 AM

Espionner ou surveiller abusivement des salariés: l'affaire reprochée à la filiale française du géant suédois de l'ameublement Ikea, jugée à partir de lundi devant le tribunal correctionnel de Versailles, n'est pas un cas isolé.

De nombreuses affaires de ce type sont portées chaque année devant la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), où elles ont représenté en 2019 un peu plus de 10% des plaintes reçues.

Rappel de quelques cas révélés ces dernières années en France et en Europe.

En juin 2019, la Cnil inflige une amende de 20.000 euros à une petite entreprise parisienne de traduction pour un système de vidéosurveillance intrusif et permanent: les six traducteurs étaient filmés "à leur poste de travail sans interruption".

La Cnil rappelle qu'une entreprise doit informer clairement ses salariés lorsqu'elle met en place des caméras et qu'elle ne peut les filmer en continu.

En févier 2014, la direction d'un centre commercial situé à Saint-Médard-en-Jalles (Gironde) est mis en demeure par la Cnil pour un "système de vidéosurveillance des salariés disproportionné".

L'autorité relève, lors d'une inspection, un total de 138 caméras sur le site, dont 39 installés dans des locaux non-accessibles au public ainsi qu'un dispositif biométrique pour contrôler les horaires des salariés.

Un employé de la Halle aux chaussures reçoit en décembre 2012 une lettre de licenciement pour des "pauses sauvages" détectées par le scanner qu'il porte à la main pour gérer le stock de son entrepôt.

La direction justifie ce licenciement par le fait que lorsque le dispositif n'envoie pas de signal, cela signifie que l'employé est inactif.

Le tribunal des prud'hommes de Châteauroux (Indre) sanctionne en février 2014 l'entreprise pour l'utilisation de ce système de surveillance non-déclaré.

En 2008 et 2009, deux scandales d'espionnage interne secouent le discounter allemand Lidl. Installation de caméras miniatures, embauche de détectives privés, collecte d'information sur la santé des salariés: le groupe reconnait les faits, présente ses excuses et accepte de payer de grosses amendes en Allemagne.

A la même époque, plusieurs autres affaires de surveillance interne éclatent dans ce pays: Deutsche Bahn, Deutsche Telekom et Airbus sont visés.

En 2011, Canal+ est relaxé mais plusieurs ex-employés sont condamnés pour l'espionnage quelques années auparavant de Bruno Gaccio, auteur de l'émission satirique "Les Guignols de l'Info".

Ce dernier, qui menait alors la contestation interne contre le licenciement du patron de la chaîne Pierre Lescure, avait été filé, filmé et la liste de ses appels épluchée par le service de sécurité de Canal.

Les juges ont estimé que malgré ces agissements, la responsabilité du groupe audiovisuel n'avait pas été engagée.

C'est la ténacité d'un ingénieur roumain, licencié en 2007 pour avoir utilisé l'internet de sa société à des fins personnelles, qui a abouti dix ans plus tard à un arrêt phare de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) établissant que les entreprises pouvaient, certes, surveiller leurs employés mais de manière raisonnable.

Pour prouver que le salarié avait commis une faute, son employeur avait présenté la transcription, sur 45 pages, de ses communications électroniques personnelles pendant une semaine.

Un mode de surveillance qui a violé, selon la CEDH, le "juste équilibre" nécessaire entre respect de la vie privée et droit de l'employeur de prendre des mesures pour le bon fonctionnement de sa société.

ot/cds/pa/dch

AIRBUS GROUP

DEUTSCHE TELEKOM

SOCIETE D'EDITION DE CANAL +

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