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Raids sur Gaza : les réactions internationales #

La flambée de violences entre l'armée israélienne et le Jihad islamique retranché dans la bande de Gaza a suscité samedi des appels à la retenue de la communauté internationale.

L'Union européenne suit avec une "vive inquiétude" les violences dans la bande de Gaza et appelle toutes les parties à un "maximum de retenue" afin d'éviter une nouvelle escalade, a déclaré le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

"Israël a le droit de protéger sa population civile, mais tout doit être fait pour empêcher un conflit plus large, qui affecterait avant tout les populations civiles des deux côtés et entraînerait de nouvelles victimes et davantage de souffrances", a insisté Peter Stano.

Paris "condamne les tirs de roquettes sur le territoire israélien et réitère son attachement inconditionnel à la sécurité d'Israël", a réagi la porte-parole de la diplomatie française.

La France appelle en outre "toutes les parties à la retenue pour éviter toute nouvelle escalade, dont les populations civiles seraient les premières victimes", a-t-elle ajouté.

"Le Royaume-Uni soutient Israël et son droit à se défendre", a commenté la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss.

"Nous condamnons les groupes terroristes qui ouvrent le feu sur des civils et la violence qui a fait des victimes des deux côtés", a poursuivi Liz Truss, par ailleurs en campagne pour succéder à Boris Johnson à la tête du gouvernement britannique.

"Nous appelons à une fin rapide de la violence", a-t-elle ajouté.

La Russie s'est déclarée "profondément inquiète", appelant les deux parties à "la retenue".

"Nous observons avec une profonde inquiétude l'évolution des événements, qui peuvent entraîner une reprise de la confrontation militaire à grande échelle et aggraver encore la situation humanitaire déjà déplorable à Gaza", a souligné la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

"Nous appelons toutes les parties impliquées à faire preuve d'une retenue maximale, à empêcher une escalade des opérations armées et à rétablir immédiatement un cessez-le-feu durable", a-t-elle encore dit.

Le général Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, a affirmé que les Palestiniens n'étaient "pas seuls" dans leur lutte contre Israël.

"Aujourd'hui, toutes les capacités du jihad contre les sionistes sont sur place en formation unie pour travailler afin de libérer Jérusalem et faire respecter les droits des Palestiniens", a écrit dans un communiqué le général, dont le pays est le principal soutien du Jihad islamique.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a quant à lui estimé qu'Israël avait "de nouveau montré au monde sa nature d'occupant et d'agresseur".

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a condamné "l'attaque menée par les forces d'occupation israéliennes contre la bande de Gaza". Le royaume a affirmé "se tenir aux côtés du peuple palestinien frère" et appelé la communauté internationale à "assumer ses responsabilités pour mettre fin à l'escalade, fournir la protection nécessaire aux civils et faire tous les efforts pour mettre fin à ce conflit".

Le Conseil de coopération du Golfe (CCG), formé des six monarchies du Golfe a condamné "l'agression militaire des forces d'occupation israéliennes" contre la bande de Gaza dans un communiqué de son secrétaire général Nayef al-Hajraf, qui a exhorté la communauté internationale à "agir d'urgence pour venir en aide aux civils, particulièrement les femmes et les enfants".

bur/cm/bds/hj/bk

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AUG 6

Raids sur Gaza : les réactions internationales #

La flambée de violences entre l'armée israélienne et le Jihad islamique retranché dans la bande de Gaza a suscité samedi des appels à la retenue de la communauté internationale.

L'UE et le Royaume-Uni ont soutenu au passage le droit d'Israël à se défendre, la Russie et la France ont exhorté les parties en présence à éviter une escalade, tandis que l'Iran a confirmé qu'il était le principal soutien du Jihad islamique.

L'Union européenne suit avec une "vive inquiétude" les violences dans la bande de Gaza et appelle toutes les parties à un "maximum de retenue" afin d'éviter une nouvelle escalade, a déclaré le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

"Israël a le droit de protéger sa population civile, mais tout doit être fait pour empêcher un conflit plus large, qui affecterait avant tout les populations civiles des deux côtés et entraînerait de nouvelles victimes et davantage de souffrances", a insisté Peter Stano.

Paris "condamne les tirs de roquettes sur le territoire israélien et réitère son attachement inconditionnel à la sécurité d'Israël", a réagi la porte-parole de la diplomatie française.

La France appelle en outre "toutes les parties à la retenue pour éviter toute nouvelle escalade, dont les populations civiles seraient les premières victimes", a-t-elle ajouté.

"Le Royaume-Uni soutient Israël et son droit à se défendre", a commenté la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss.

"Nous condamnons les groupes terroristes qui ouvrent le feu sur des civils et la violence qui a fait des victimes des deux côtés", a poursuivi Liz Truss, par ailleurs en campagne pour succéder à Boris Johnson à la tête du gouvernement britannique.

"Nous appelons à une fin rapide de la violence", a-t-elle ajouté.

La Russie s'est déclarée "profondément inquiète", appelant les deux parties à "la retenue".

"Nous observons avec une profonde inquiétude l'évolution des événements, qui peuvent entraîner une reprise de la confrontation militaire à grande échelle et aggraver encore la situation humanitaire déjà déplorable à Gaza", a souligné la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

"Nous appelons toutes les parties impliquées à faire preuve d'une retenue maximale, à empêcher une escalade des opérations armées et à rétablir immédiatement un cessez-le-feu durable", a-t-elle encore dit.

Le général Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, a affirmé que les Palestiniens n'étaient "pas seuls" dans leur lutte contre Israël.

"Aujourd'hui, toutes les capacités du jihad contre les sionistes sont sur place en formation unie pour travailler afin de libérer Jérusalem et faire respecter les droits des Palestiniens", a écrit dans un communiqué le général, dont le pays est le principal soutien du Jihad islamique.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a quant à lui estimé qu'Israël avait "de nouveau montré au monde sa nature d'occupant et d'agresseur".

bur/cm/bds

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AUG 6

Non loin de Bure, une mobilisation militante et colorée contre le stockage des déchets nucléaires #

8/6/2022, 3:41 PM
Hévilliers, FRA

La déclaration d'utilité publique (DUP) a été signée le 8 juillet mais les opposants au projet d'enfouissement de déchets nucléaires hautement radioactifs à Bure (Meuse) ne désarment pas : depuis vendredi et tout au long du week-end, ils sont plus d'un millier réunis pour un "festival" coloré, "Les Bure'lesques".

"On continue, cela fait 30 ans qu'on lutte, ce n'est qu'une étape de plus", claironne Régine Millarakis, 71 ans, du collectif "Bure Stop 55", dans les allées de cette mobilisation militante, à Hévilliers (Meuse).

Pour Juliette Geoffroy, porte-parole du Collectif contre l'enfouissement des déchets radioactifs (Cedra), cette DUP représente même "un tremplin" pour remobiliser les opposants.

Quelques 31 associations et collectifs comptent d'ailleurs déposer "début septembre" un recours devant le Conseil d'Etat, selon Angélique Huguin, du "Front Juridique contre Cigéo" qui rassemble militants, avocats et juristes.

Sobrement baptisé Centre industriel de stockage géologique (Cigéo), le projet vise à enfouir quelque 85.000 m3 de déchets -les plus radioactifs du parc nucléaire français- à 500 mètres sous terre aux confins de la Meuse et de la Haute-Marne.

L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) qui pilote ce projet espère y entreposer les premiers "colis" de déchets nucléaires d'ici à 2035-2040.

Et la DUP ouvre la voie à l'expropriation par l'Andra des terrains privés nécessaires à la réalisation de ce projet.

Quelque 1.500 personnes, selon les organisateurs, étaient ainsi rassemblées samedi sous six chapiteaux de cirque pour la troisième édition de ces "Bure'lesques", après deux ans d'interruption pour cause de pandémie de Covid.

Sur un champ vallonné prêté par des agriculteurs, l'ambiance est à la fête et aux échanges entre militants de tous âges, venus des quatre coins du pays. Au programme : concerts, conférences et projections de documentaires mais aussi la cantine, végan, qui sert des produits bio et locaux.

"Projet Cigéo, on en est où?", "L'eau et le projet d'enfouissement des déchets nucléaires"... Militants de longue date, habitants des villages environnants et experts scientifiques se succèdent au micro pour débattre des tenants et aboutissants de Cigéo.

L'objectif : informer la population sur les "insuffisances" du projet, selon Régine Millarakis.

Autour des tables du réfectoire en plein air, une chorale entame a capella des chants militants, quand d'autres participants poursuivent leurs débats.

A 23 ans, Lucie Dubois, étudiante en architecture à Strasbourg, vient pour la première fois. Elle apprécie de rencontrer des "personnes qui luttent depuis des années" et lui "inspirent du respect".

Pour la jeune militante, "tant qu'il n'y a pas de déchets à Bure, il faut continuer à se mobiliser".

"J'ai vu que les gens étaient motivés et n'allaient rien lâcher", s'enthousiasme à ses côtés Julien Party, 36 ans, qui découvre lui aussi ce "festival" qui se déroule dans une ambiance bonne enfant, loin des batailles rangées qui avaient opposé militants radicaux et forces de l'ordre il y a quelques années à Bure.

Un "festival" qui permet de "toucher plus de gens" que des manifestations et "redonne de l'énergie" aux militants, se félicité Johan Hervelin, l'un des organisateurs. "Les gens du coin viennent car ils s'y sentent à l'aise".

mby/ha/mpm

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AUG 6

Raids sur Gaza : les réactions internationales #

La flambée de violences entre l'armée israélienne et le Jihad islamique retranché dans la bande de Gaza a suscité samedi des appels à la retenue de la communauté internationale.

L'UE et le Royaume-Uni ont soutenu au passage le droit d'Israël à se défendre, la Russie s'est déclarée inquiète d'une escalade, tandis que l'Iran a confirmé qu'il était le principal soutien du Jihad islamique.

L'Union européenne suit avec une "vive inquiétude" les violences dans la bande de Gaza et appelle toutes les parties à un "maximum de retenue" afin d'éviter une nouvelle escalade, a déclaré samedi le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

"Israël a le droit de protéger sa population civile, mais tout doit être fait pour empêcher un conflit plus large, qui affecterait avant tout les populations civiles des deux côtés et entraînerait de nouvelles victimes et davantage de souffrances", a insisté le porte-parole, Peter Stano, dans un communiqué.

"Le Royaume-Uni soutient Israël et son droit à se défendre", a déclaré la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss dans un communiqué.

"Nous condamnons les groupes terroristes qui ouvrent le feu sur des civils et la violence qui a fait des victimes des deux côtés", a ajouté Liz Truss, par ailleurs en campagne pour succéder à Boris Johnson à la tête du gouvernement britannique.

"Nous appelons à une fin rapide de la violence", a-t-elle ajouté.

La Russie s'est déclarée "profondément inquiète", appelant les deux parties à "la retenue".

"Nous observons avec une profonde inquiétude l'évolution des événements, qui peuvent entraîner une reprise de la confrontation militaire à grande échelle et aggraver encore la situation humanitaire déjà déplorable à Gaza", a dit la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué.

"Nous appelons toutes les parties impliquées à faire preuve d'une retenue maximale, à empêcher une escalade des opérations armées et à rétablir immédiatement un cessez-le-feu durable", a-t-elle ajouté.

Le général Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, a affirmé que les Palestiniens n'étaient "pas seuls" dans leur lutte contre Israël.

"Aujourd'hui, toutes les capacités du jihad contre les sionistes sont sur place en formation unie pour travailler afin de libérer Jérusalem et faire respecter les droits des Palestiniens", a écrit dans un communiqué le général, dont le pays est le principal soutien du Jihad islamique.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a également déclaré dans un communiqué qu'Israël avait "de nouveau montré au monde sa nature d'occupant et d'agresseur".

bur/cm/bds

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AUG 5

Ukraine: Amnesty "maintient pleinement " son rapport critiqué par Kiev #

Amnesty International a affirmé vendredi assumer pleinement son rapport reprochant à l'armée ukrainienne de mettre en danger des civils dans sa résistance à l'invasion russe en installant des infrastructures militaires dans des zones habitées, violemment rejeté par Kiev.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est allé jusqu'à accuser Amnesty International de "tenter d'amnistier l'Etat terroriste" russe, en réaction à la publication de ce rapport jeudi.

"Nous maintenons pleinement nos conclusions", a déclaré la secrétaire générale de l'ONG, Agnès Callamard, à l'AFP par courrier électronique.

Elle a souligné que ces conclusions étaient "fondées sur des preuves obtenues lors d'investigations de grande ampleur soumises aux mêmes normes rigoureuses et processus de vérification que tout le travail d'Amnesty International".

Elle a déploré la réaction des autorités ukrainiennes "qui risque de paralyser une discussion légitime et importante de ces questions" de protection des civils, précisant que le gouvernement n'avait pas répondu à une demande de réaction ou de commentaire avant la publication du rapport.

L'ONG a "clairement indiqué que les pratiques militaires ukrainiennes" décrites dans son rapport, dont l'installation d'infrastructures militaires dans des écoles et des hôpitaux, "ne justifient en rien les violations systématiques par la Russie du droit international humanitaire", a rappelé Mme Callamard.

"Ignorer des violations commises par une partie privilégiée par rapport à l'autre ne serait pas une manière de rendre compte des droits humains", a-t-elle plaidé.

M. Zelensky a estimé jeudi soir dans sa déclaration vidéo quotidienne que ce rapport mettait "la victime et l'agresseur d'une certaine manière sur un pied d'égalité".

sjw/jh-sst/at

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AUG 5

Ukraine: Amnesty "maintient pleinement " son rapport critiqué par Kiev #

Amnesty International a affirmé vendredi assumer pleinement de son rapport reprochant à l'armée ukrainienne de mettre en danger des civils dans sa résistance à l'invasion russe en installant des infrastructures militaires dans des zones habitées, violemment rejeté par Kiev.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est allé jusqu'à accuser Amnesty International de "tenter d'amnistier l'Etat terroriste" russe, en réaction à la publication de ce rapport jeudi.

"Nous maintenons pleinement nos conclusions", a déclaré la secrétaire générale de l'ONG, Agnès Callamard, à l'AFP par courrier électronique.

Elle a souligné que ces conclusions étaient "fondées sur des preuves obtenues lors d'investigations de grande ampleur soumises aux mêmes normes rigoureuses et processus de vérification que tout le travail d'Amnesty International".

Elle a déploré la réaction des autorités ukrainiennes "qui risque de paralyser une discussion légitime et importante de ces questions" de protection des civils, précisant que le gouvernement n'avait pas répondu à une demande de réaction ou de commentaire avant la publication du rapport.

L'ONG a "clairement indiqué que les pratiques militaires ukrainiennes" décrites dans son rapport, dont l'installation d'infrastructures militaires dans des écoles et des hôpitaux, "ne justifient en rien les violations systématiques par la Russie du droit international humanitaire", a rappelé Mme Callamard.

"Ignorer des violations commises par une partie privilégiée par rapport à l'autre ne serait pas une manière de rendre compte des droits humains", a-t-elle plaidé.

M. Zelensky a estimé jeudi soir dans sa déclaration vidéo quotidienne que ce rapport mettait "la victime et l'agresseur d'une certaine manière sur un pied d'égalité".

sjw/jh-sst/at

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AUG 5

Ukraine: Amnesty "maintient pleinement " son rapport critiqué par Kiev #

Amnesty International a affirmé vendredi assumer pleinement de son rapport reprochant à l'armée ukrainienne de mettre en danger des civils dans sa résistance à l'invasion russe en installant des infrastructures militaires dans des zones habitées, violemment rejeté par Kiev.

"Nous maintenons pleinement nos conclusions", a déclaré la secrétaire générale de l'ONG, Agnès Callamard, à l'AFP par courrier électronique, soulignant qu'elles étaient "fondées sur des preuves obtenues lors d'investigations de grande ampleur" et déplorant la réaction des autorités ukrainiennes.

sjw/jh-sst/at

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AUG 5

Paris: 321 personnes vivant dans des campements mises à l'abri #

8/5/2022, 11:36 AM
Paris, FRA

La préfecture d'Ile-de-France a organisé une mise à l'abri de 321 personnes vivant dans des campements de fortune au nord-est de Paris, a appris vendredi l'AFP de source policière.

L'opération s'est déroulée jeudi matin, porte de Pantin, en présence des associations France Terre d'Asile et Utopia 56.

Au terme de cette opération, 321 personnes ont été prises en charge dont 161 "hommes isolés" orientés vers des hébergements d'accueil de la région parisienne.

Près de 90 familles ont accepté une solution d'hébergement en province, principalement à Lyon, a appris l'AFP. Et 57 personnes dites "vulnérables", des femmes enceintes et des enfants de moins de trois ans, ont été confiées à des centres d'accueil de jours parisiens, faute de place dans les hébergements, saturés.

"Pour ce qui concerne les familles, elles ne devraient pas rester dehors, en particulier dans des périodes de canicule, normalement il y a des lieux qui devraient leur être réservés", a réagi auprès de l'AFP Léa Filoche, adjointe aux solidarités de la maire PS de Paris Anne Hidalgo.

"Les capacités d'hébergement sur Paris intra muros sont saturées donc on ne sait pas où elles vont passer la nuit", souligne l'élue.

"Une mise à l'abri, c'est toujours une bonne nouvelle (...), mais il y a quand même 30 familles qui ont refusé", regrette Clara Agnello, coordinatrice parisienne d'Utopia 56.

Une cinquantaine de personnes ont en effet refusé des propositions d'accueil en province, parmi lesquelles "des familles qui avaient un travail sur Paris ou en Île-de-France" ou d'autres qui avaient "entamé des démarches administratives en Ile-de-France", précise Utopia 56.

"Cela s'est plutôt bien passé", commente France Terre d'Asile qui précise qu'"il y a un nombre de mises à l'abri assez important actuellement en raison des vagues de chaleur et des arrivées qui sont également plus importantes, on le sait, sur le territoire en été".

Un signalement par courrier avait été effectué il y a une dizaine de jours concernant ce campement et un autre à proximité où se sont regroupés des centaines de demandeurs d'asile à la rue.

dar-cha/cb/sp

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AUG 5

Suspension de l'expulsion de I'imam Iquioussen: Darmanin fait appel devant le Conseil d'Etat #

Gérald Darmanin a annoncé vendredi faire appel devant le Conseil d'Etat de la décision, rendue le jour-même, du tribunal administratif de Paris de suspendre l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen.

Sitôt connue la décision du tribunal administratif, le ministre de l'Intérieur a fait valoir dans un communiqué qu'il était "bien décidé à lutter contre ceux qui tiennent et diffusent des propos de nature antisémite et contraires à l'égalité entre les hommes et les femmes".

sm/cb/sp

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AUG 5

Paris: 321 personnes vivant dans des campements mises à l'abri #

8/5/2022, 10:24 AM
Paris, FRA

La préfecture d'Ile-de-France a organisé une mise à l'abri de 321 personnes vivant dans des campements de fortunes au nord-est de Paris, a appris vendredi l'AFP de source policière.

L'opération s'est déroulée jeudi matin, porte de Pantin, en présence d'associations, notamment France Terre d'asile.

Au terme de cette opération, 321 personnes ont été prises en charge dont 161 "hommes isolés" orientés vers des hébergements d'accueil de la région parisienne.

Près de 90 familles ont accepté une solution d'hébergement en province, principalement à Lyon, a appris l'AFP. Et 57 personnes dites "vulnérables", des femmes enceintes et des enfants de moins de trois ans ont été confiés à des centres d'accueil de jours parisiens, faute de place dans les hébergements, saturés.

"Pour ce qui concerne les familles elles ne devraient pas rester dehors, en particulier dans des périodes de canicule, normalement il y a des lieux qui devraient leur être réservés", a réagi auprès de l'AFP Léa Filoche, adjointe aux solidarités de la maire PS de Paris Anne Hidalgo.

"Les capacités d'hébergements sur Paris intra muros sont saturés donc on se sait pas où elles vont passer la nuit", souligne l'élue.

Un signalement par courrier avait été effectué il y a une dizaine de jours concernant ce campement et un autre à proximité où se sont regroupés des centaines de demandeurs d'asile à la rue.

dar/obo/abl

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AUG 5

Les prix mondiaux des produits alimentaires reculent en juillet, selon la FAO #

8/5/2022, 9:18 AM
Paris, FRA

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont nettement fléchi en juillet, tirés vers le bas par les prix des céréales et des huiles végétales, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Après un plus haut historique atteint en mars à la suite de l'invasion de l'Ukraine, l'indice FAO du prix des denrées alimentaires, qui suit la variation des cours internationaux d'un panier de produits de base, se rétracte de 8,6% sur un mois, marquant une quatrième baisse consécutive.

Il se maintient toutefois à des niveaux élevés, s'établissant à 140,9 points en juillet, avec une hausse de 13,1% sur un an par rapport à juin 2021, souligne l'agence.

Máximo Torero Cullen, économiste en chef de la FAO, salue une baisse "bienvenue, en particulier du point de vue de l'accès aux aliments", rappelant toutefois que de nombreux risques pèsent toujours sur la sécurité alimentaire mondiale, tels qu'une récession ou des "prix élevés des engrais et leurs potentielles incidences sur la production et les moyens de subsistance des agriculteurs".

L'indice FAO des prix des huiles végétales chute en juillet de 19,2%, "tombant ainsi à son niveau le plus bas depuis 10 mois", sous l'effet d'une baisse des cours de toutes les huiles confondues et des prix du pétrole brut.

Les abondantes disponibilités d'huile de palme à l'export en Indonésie et une bonne récolte de colza font fléchir ces prix, ce à quoi s'ajoute une demande à l'importation en berne pour l'huile de tournesol - dont l'Ukraine est un producteur majeur -, qui accuse une baisse marquée.

L'indice FAO des céréales s'affaisse de 11,5%, "la plus forte baisse étant à mettre sur le compte des prix mondiaux du blé, qui ne perdent pas moins de 14,5% en réaction à l'accord conclu entre l'Ukraine et la Fédération de Russie au sujet du déblocage des principaux ports de la mer Noire", souligne l'organisation.

Depuis la signature le 22 juillet de cet accord attendu de longue date, un premier navire, le cargo Razoni, a pris la mer lundi au départ d'Odessa après cinq mois d'inactivité totale des ports. Trois nouveaux chargements de céréales ont aussi quitté l'Ukraine vendredi, a indiqué la Turquie, qui supervise la mise en oeuvre de ces exportations.

L'indice FAO des prix du sucre a également fléchi de 3,8%, compte tenu "d'une baisse des prix de l'éthanol qui a donné lieu à une production de sucre plus importante que prévu au Brésil au cours du mois de juillet". Les perspectives de production favorables en Inde ont également contribué à ce repli, contrebalançant des inquiétudes sur les rendements européens de betterave à sucre.

cla/uh/as

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AUG 5

Les prix mondiaux des produits alimentaires reculent en juillet (FAO) #

8/5/2022, 8:17 AM
Paris, FRA

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont nettement fléchi en juillet, tirés vers le bas par les prix des céréales et des huiles végétales, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Après un plus haut historique atteint en mars à la suite de l'invasion de l'Ukraine, l'indice FAO du prix des denrées alimentaires, qui suit la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de produits de base, se rétracte de 8,6% sur un mois tout en se maintenant à des niveaux élevés.

L'indice FAO des prix des huiles végétales chute en juillet de 19,2%, "tombant ainsi à son niveau le plus bas depuis 10 mois" sous l'effet d'une baisse des cours de toutes les huiles confondues et des prix du pétrole brut.

Celui des céréales s'affaisse de 11,5%, "la plus forte baisse étant à mettre sur le compte des prix mondiaux du blé, qui ne perdent pas moins de 14,5% en réaction à l'accord conclu entre l'Ukraine et la Fédération de Russie au sujet du déblocage des principaux ports de la mer Noire", souligne l'organisation.

Máximo Torero Cullen, économiste en chef de la FAO, salue une baisse "bienvenue, en particulier du point de vue de l'accès aux aliments", rappelant toutefois que de nombreux risques pèsent toujours sur la sécurité alimentaire mondiale, tels qu'une récession ou des "prix élevés des engrais et leurs potentielles incidences sur la production et les moyens de subsistance des agriculteurs".

cla/uh/as

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AUG 4

Report du projet de loi immigration: Retailleau (LR) dénonce l'"immobilisme" du gouvernement #

Le président du groupe Les Républicains au Sénat Bruno Retailleau dénonce jeudi un "immobilisme" du gouvernement après l'annonce du report du projet de loi immigration qui prendra d'abord la forme d'un "grand débat" en octobre au Parlement.

"L'urgence revendiquée il y a seulement quelques jours ne semble donc plus si urgente", fustige M. Retailleau dans une interview au Figaro. "Ce report n'est en fait que la conséquence de l'immobilisme auquel conduit le +en même temps+ macroniste sur les sujets régaliens", poursuit-il.

Le projet de loi, annoncé il y a une semaine, devait arriver devant le Sénat "la semaine du 10 octobre", avait affirmé à l'AFP une source gouvernementale.

Mais le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a été contraint d'en reporter l'examen à la demande de Matignon.

Le ministre organisera, "à la demande" de la Première ministre Elisabeth Borne, "dès la fin août et en septembre", une "concertation place Beauvau sur la base de nos propositions, avec tous les partis, les partenaires sociaux, les associations et les représentants de la société civile", a-t-il dit mercredi au Figaro.

Et suivra en octobre un "grand débat" sur le sujet à l'Assemblée nationale et au Sénat, "avant qu'un projet de loi finalisé ne soit présenté", a précisé le ministre.

De quoi déclencher l'ire du sénateur LR alors qu'il se félicitait mercredi d'avoir obtenu que le projet de loi soit examiné en premier au Sénat dominé par la droite et ce "dès le début de la session parlementaire", précise-t-il vendredi dans Le Figaro.

M. Retailleau critique également les mesures annoncées par Gérald Darmanin, "pas suffisamment concret(es)" et qui ne vont "pas au bout des choses".

"Je mets en garde Gérald Darmanin: l'immigration n'est plus maîtrisée dans notre pays", tance Bruno Retailleau. "Il ne pourra pas se contenter d'une réforme cosmétique".

Il fait référence aux déclarations du ministre qui a dit souhaiter une "lutte plus intraitable que jamais contre les délinquants étrangers", une "réforme profonde de l'organisation de l'asile" et une "intégration plus exigeante des étrangers".

Gérald Darmanin a évoqué notamment le conditionnement d'un titre de séjour à "l'obtention d'un certificat prouvant la maîtrise du français et l'acceptation des valeurs de la République", ou encore la suppression des dispositions interdisant l'expulsion des étrangers délinquants (mariage, arrivée en France avant l'âge de 13 ans).

cgc/ib/or

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AUG 4

Le refus de protection à des Arméniens d'Ukraine confirmé par la justice administrative #

8/4/2022, 3:08 PM
Rennes, FRA

Le tribunal administratif de Rouen a donné raison mercredi au préfet de Seine-Maritime qui avait refusé d'octroyer à des Arméniens établis en Ukraine et réfugiés en France la protection temporaire accordée aux Ukrainiens réfugiés, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

"En l'état de l'instruction" du dossier, "aucun des moyens soulevés (par la défense, ndlr) n'est de nature à créer un doute sérieux sur la légalité de la décision" préfectorale en date du 4 juillet, puisque la requérante "ne justifie pas d'un titre de séjour permanent en cours de validité délivré conformément au droit ukrainien", considère le tribunal administratif dans une décision que l'AFP a pu consulter.

Deux femmes, une mère et sa fille de 25 ans arrivée à l'âge 8 ans en Ukraine où la famille réside depuis 17 ans, selon leur avocate Me Solenn Leprince, sont visées par une double décision similaire du tribunal administratif.

Les deux femmes ne bénéficient pas d'un titre de séjour permanent en Ukraine mais d'un titre renouvelé chaque année, a expliqué à l'AFP l'avocate. Celle-ci n'a pas été en mesure de préciser pourquoi les deux femmes n'avaient pas obtenu ce titre de séjour à validité permanente après 17 ans en Ukraine.

Me Leprince a annoncé un appel en référé dans les prochains jours.

"Elles se considèrent comme Ukrainiennes et elle ne comprennent pas ce qu'il se passe, pourquoi elles sont traitées différemment des autres Ukrainiens. Au début de la guerre, avant de fuir, elles ont passé dix jours dans une cave", a développé l'avocate, selon laquelle, après le premier refus préfectoral, "on les a mises à la porte du jour au lendemain" du centre d'hébergement où elles étaient accueillies, avant de les réintégrer le temps de la procédure devant le tribunal administratif. "Là, ça va être la même chose", a-t-elle déploré.

Initialement, huit Arméniens vivant en Ukraine et réfugiés en France, qui contestaient le refus d'octroi de la protection temporaire par le préfet de Seine-Maritime, avaient obtenu en référé que le préfet leur accorde un titre provisoire de séjour d'ici au réexamen de leur situation.

Sur ces huit réfugiés arméniens d'Ukraine, dont des familles, certains sont partis en Allemagne, considérant pouvoir y obtenir plus facilement qu'en France cette protection temporaire décidée au plan européen après le début de la guerre en Ukraine. Seules ces deux femmes avaient poursuivi la procédure, selon Me Leprince.

mcl/mb/abl

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AUG 4

100.000 réfugiés ukrainiens en France après plus de 5 mois de guerre #

8/4/2022, 8:47 AM

Plus de cinq mois après la guerre en Ukraine, le seuil des 100.000 réfugiés ukrainiens en France a été franchi cette semaine, a indiqué jeudi à l'AFP le directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) Didier Leschi.

"Depuis mercredi soir, la barre des 100.000" déplacés ukrainiens couverts par l'allocation pour demandeurs d'asile (Ada) "a été franchie", a déclaré M. Leschi, confirmant des informations parues dans Le Figaro. Depuis plusieurs semaines, "on est entre 200 et 250 nouvelles délivrances de protection temporaires par jour en moyenne", un niveau "très bas", a-t-il ajouté.

Interrogé sur la possibilité d'un acccroissement des arrivées après les appels du président ukrainien Volodymyr Zelensky à évacuer la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, le préfet Leschi a répondu: "On n'en sait rien". "Vont-ils rester en Ukraine en se déplaçant chez des proches dans l'ouest du pays, partir dans les pays limitrophes de l'Ukraine, ou encore rester sur place car pro-Russes?", s'est-il demandé.

Didier Leschi a rappelé que 80% des réfugiés ukrainiens en France sont des femmes et des enfants, qui maintiennent des liens avec les maris, pères et fils restés en Ukraine pour se battre, et qui veulent retourner en Ukraine. "Les retours ont commencé quand l'armée russe a quitté la région de Kiev", a-t-il précisé.

Selon les évaluations de l'Ofii, quelque 5.000 de ces réfugiés ont ainsi quitté la France.

Ces estimations sont réalisées à partir des cartes de paiement pour les achats courants distribuées aux réfugiés ukrainiens et qui ne peuvent être utilisées que sur le territoire français. Lorsque ces cartes sont inactives pendant plusieurs semaines, on en déduit que les personnes ont quitté le territoire.

fmp/ic/pb

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