Jura: six réfugiés afghans transis de froid découverts dans un camion #
Six réfugiés afghans transis de froid et sous-alimentés, dont quatre se déclarent mineurs, ont été découverts dans un camion en provenance de Roumanie, sur une aire d'autoroute du Jura, a-t-on appris mercredi auprès du procureur de Lons-le-Saunier.
Âgés de 17 à 20 ans, ces jeunes Afghans ont été installés dans ces camions "à leur corps défendant", par des individus appartenant probablement à des réseaux criminels, a indiqué à l'AFP le procureur Lionel Pascal. Les chauffeurs ont été mis hors de cause.
Alertés par des bruits provenant de leur chargement, mardi sur une aire d'autoroute à Arlay, les chauffeurs routiers ont prévenu la gendarmerie. Six passagers clandestins en situation irrégulière ont été découverts, "sévèrement atteints par le froid", a précisé M. Pascal, confirmant une information du quotidien le Progrès. Quatre d'entre eux ont été transportés à l'hôpital.
Ils pensent être montés dans les camions en Roumanie, mais selon les deux chauffeurs routiers, il est plus probable qu'ils soient montés dans le chargement en Bulgarie.
as/bdx/cbn
Taxes américaines: la filière vins et spiritueux désespère d'obtenir une "réparation" de son préjudice #
La filière française des vins et spiritueux a fait part de sa "déception" à l'issue d'une réunion mercredi à Bercy, faute d'avoir obtenu une "réponse concrète" à ses demandes de compensation des ventes perdues à cause des taxes américaines.
Depuis le 12 janvier, l'administration américaine taxe à hauteur de 25% les vins et cognacs français, dans le cadre de son différend avec l'UE sur les aides publiques à Airbus et Boeing. Le champagne est épargné.
Une première salve de taxes, annoncée à l'automne 2019, visait aussi les vins français, mais dans une moindre mesure.
Après un manque à gagner de 400 millions d'euros en 2020, la filière estime que sa perte de chiffre d'affaires pourrait dépasser le milliard d'euros en 2021 et ne cesse de réclamer à l'État de "réparer le préjudice" découlant d'un conflit dont elle estime être un "dommage collatéral".
Lors d'une réunion le 7 janvier, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire s'était dit, selon Bercy, "favorable et ouvert à des compensations et à des mesures d'aides".
Une nouvelle réunion, organisée mercredi en présence des ministres Bruno Le Maire, Julien Denormandie (Agriculture), Franck Riester (Commerce), "n'a même pas accouché d'une souris", a déclaré à l'AFP César Giron, président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS).
"Je suis aussi consterné, c'est une grande déception parce qu'il n'y a aucune mesure concrète", a poursuivi Jérôme Despey, président du conseil spécialisé Vin de FranceAgriMer.
"On nous dit qu'il y a des prêts, que le secteur viticole pourra en bénéficier" ou encore que les subventions du stockage privé des excédents liés à la pandémie de Covid-19 pourront être relevées de 10 millions d'euros, portant l'enveloppe à 50 millions d'euros, a-t-il détaillé.
Mais pour eux, les mesures prises par l'État pour soutenir les entreprises face à la crise sanitaire ne sont "pas pertinentes" pour atténuer l'impact des taxes américaines.
Le gouvernement souhaiterait aussi que l'Union européenne mette la main au portefeuille. Bercy jugeait la semaine dernière "inacceptable" que Bruxelles ne prévoie rien pour les secteurs touchés par ricochet dans ce bras de fer commercial.
Lors de ses voeux à la presse mardi, Julien Denormandie avait indiqué que l'exécutif devait finaliser "dans les tout prochains jours" des mesures d'"aides additionnelles" pour la filière.
myl/tq/LyS
La France rapatrie 7 enfants de jihadistes de Syrie, environ 200 encore sur place #
La France a rapatrié mercredi sept enfants de jihadistes français retenus dans des camps de déplacés sous contrôle kurde en Syrie, s'attirant de nouvelles critiques pour ces retours au compte-gouttes alors que les conditions de vie restent précaires sur place.
Ces jeunes enfants "particulièrement vulnérables", âgés de 2 à 11 ans, ont été remis à leur arrivée en France aux "autorités judiciaires" et "pris en charge par les services sociaux", a annoncé le ministère français des Affaires étrangères, sans plus de précisions.
Au total, 35 enfants français - orphelins ou dont les mères ont accepté de se séparer - ont été ramenés de Syrie depuis l'effondrement territorial du groupe Etat islamique (EI) en Syrie en mars 2019. Lors du dernier rapatriement, en juin 2020, dix mineurs étaient revenus en France.
Les sept enfants rapatriés mercredi avaient besoin de "soins médicaux spécifiques non disponibles" dans les territoires kurdes, a ajouté un responsable des Affaires étrangères au sein de l'administration semi-autonome kurde, Fener Al-Kaït.
Les enfants ont été remis mardi sur place à une délégation française emmenée par Eric Chevalier, directeur du Centre de crise et de soutien au ministère français des Affaires étrangères.
Ces nouveaux rapatriements ont relancé les interrogations des familles et proches des jihadistes français, qui réclament en vain le retour en France des quelque 150 adultes et 200 enfants retenus en Syrie - plus quelques cas en Irak - depuis la chute de l'EI.
"Cette opération laisse un goût amer, même si elle prouve encore une fois que la France a la capacité de rapatrier qui elle veut, quand elle veut", a estimé le Collectif des familles unies.
"Attendre que chaque mère +craque+ une par une pour rapatrier les enfants ne constitue pas une politique de protection", fustige le collectif, qui regroupe plusieurs familles de jihadistes français.
Les autorités françaises refusent de ramener les adultes, hommes et femmes, qu'elles estiment complices de l'EI, et souhaitent voir jugées sur place.
La mère d'une Française détenue à Roj depuis deux ans avec ses quatre enfants en a appelé mercredi au président Emmanuel Macron, alors que les nouvelles de sa fille, souffrant d'une tumeur selon son entourage, sont alarmantes.
"Elle ne peut plus s'alimenter ni aller aux toilettes, son système digestif est bloqué (..). A la moindre occlusion intestinale, elle est condamnée. Je suis désespérée et j'en appelle au président Macron", a déclaré à l'AFP Pascale Descamps.
Les familles de membres de l'EI sont détenues dans des camps aux conditions "épouvantables", selon l'ONU.
Nombre d'observateurs évoquent aussi les risques d'évasion depuis ces camps ainsi que des prisons où les hommes sont détenus alors que l'EI connaît une résurgence sur le terrain en Irak et en Syrie.
Plusieurs jihadistes françaises se sont ainsi évadées entre fin 2019 et le printemps 2020 selon le Centre d'analyse du terrorisme (CAT), et toutes n'ont pas été retrouvées.
C'est d'ailleurs pour des raisons de sécurité qu'en décembre,l'Allemagne et la Finlande ont annoncé avoir rapatrié 18 enfants, mais aussi 5 femmes. Les laisser sur place, a expliqué le ministre finlandais des Affaires étrangères, représente un "risque de sécurité sur le long terme, plus les enfants y resteront sans protection ni éducation, plus il sera difficile d'empêcher la radicalisation".
L'Albanie a également rapatrié, en octobre, des enfants et une femme blessée.
Début décembre, le Comité des droits de l'enfant de l'ONU a jugé que les plus de 200 enfants français détenus dans les camps de tentes du nord-est syrien y étaient en danger "immédiat", avec des "risques de dommages irréparables pour leurs vies, leur intégrité physique et mentale et leur développement".
Dans un tweet jeudi, l'Unicef France a salué "le rapatriement de 7 enfants sauvés de l'enfer du camp de Roj en Syrie". "N'abandonnons pas les 200 autres enfants français et leurs mères qui restent encore prisonniers dans les camps syriens. Un enfant est un enfant", a ajouté l'organisation.
dls-cbo-vl-zmd/fka/jt/mm
La France rapatrie sept enfants de jihadistes de Syrie, critiquée pour des retours au compte-goutte #
La France a ramené mercredi sept enfants de jihadistes français qui étaient retenus dans des camps de déplacés sous contrôle kurde en Syrie, s'attirant de nouvelles critiques pour ces rapatriements au compte-gouttes alors que les conditions de vie restent précaires sur place.
Ces jeunes enfants, âgés de deux à onze ans et "particulièrement vulnérables", ont été remis à leur arrivée en France aux "autorités judiciaires" et "pris en charge par les services sociaux", a annoncé le ministère français des Affaires étrangères, sans plus de précisions.
Au total, 35 enfants de jihadistes français ont été ramenés de Syrie depuis l'effondrement du groupe Etat islamique (EI) en mars 2019. Le précédent rapatriement remontait à juin 2020 et concernait dix mineurs. Il s'agit d'orphelins ou d'enfants confiés par les rares mères ayant accepté de s'en séparer.
Les sept enfants rapatriés mercredi étaient détenus dans les camps de Roj et Al-Hol, a indiqué une source au sein de l'administration semi-autonome kurde, qui gère la région, à un correspondant de l'AFP à Qamichli (nord-est).
"Ils appartiennent à des familles de l'EI. Trois enfants sont de la même famille et sont orphelins. Pour les quatre autres, leurs mères ont accepté leur retour en solitaire, en raison de leur état de santé délicat", a ajouté cette source sous couvert de l'anonymat.
Ils avaient besoin de "soins médicaux spécifiques non disponibles" dans les territoires kurdes, a ajouté un responsable au sein des Affaires étrangères de l'administration semi-autonome kurde, Fener Al-Kaït.
Les enfants ont été remis mardi à une délégation française emmenée par Eric Chevalier, directeur du Centre de crise et de soutien au ministère français des Affaires étrangères.
Ces nouveaux rapatriements ont relancé les interrogations des familles de jihadistes français qui réclament en vain le retour en France des quelque 150 adultes et 200 enfants retenus en Syrie - plus quelques cas en Irak - depuis la chute de l'EI.
"Cette opération laisse un goût amer, même si elle prouve encore une fois que la France a la capacité de rapatrier qui elle veut, quand elle veut", a estimé le Collectif des familles unies.
Les autorités françaises refusent de ramener les adultes, hommes et femmes, qu'Elles estiment complices de l'EI, et souhaitent voir jugées sur place. Elles soulignent aussi que le retour des enfants est subordonné à l'autorisation des parents.
La mère d'une Française détenue à Roj depuis deux ans avec ses quatre enfants en a appelé mercredi au président Emmanuel Macron, alors que les nouvelles de sa fille, souffrant d'une tumeur selon son entourage, sont alarmantes.
"Elle ne peut plus s'alimenter ni aller aux toilettes, son système digestif est bloqué (..) A la moindre occlusion intestinale, elle est condamnée. Je suis désespérée et j'en appelle au président Macron", a déclaré à l'AFP Pascale Descamps, habitante du Pas-de-Calais (nord).
Les familles de membres de l'EI sont détenues dans des camps surpeuplés, où s'entassent aussi des milliers de civils ayant fui les combats contre les jihadistes, dans des conditions décrites comme "épouvantables" par l'ONU.
Les autorités kurdes appellent les pays concernés à les rapatrier ou à créer un tribunal international pour les juger.
Nombre d'observateurs évoquent aussi les risques d'évasion depuis ces camps ainsi que des prisons où les hommes sont détenus alors que l'EI connaît une résurgence sur le terrain en Irak et en Syrie. Treize jihadistes françaises, dont Hayat Boumedienne, la compagne de l'un des auteurs d'attentats en France en janvier 2015, se sont ainsi évadées selon le Centre d'analyse du terrorisme (CAT).
Comme la France, la plupart des pays, notamment européens, rechignent à rapatrier leurs ressortissants face à des opinions publiques souvent hostiles. Paris, qui compte un des plus forts contingents européens de jihadistes dans la zone, est particulièrement montré du doigt.
Début décembre, le Comité des droits de l'enfant de l'ONU a jugé que les plus de 200 enfants français détenus dans les camps de tentes du nord-est syrien y étaient en danger "immédiat", avec des "risques de dommages irréparables pour leurs vies, leur intégrité physique et mentale et leur développement".
La Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) demande pour sa part le retour de tous les enfants et des mères de Syrie ainsi que des jihadistes "condamnés à mort en Irak".
dls-cbo-vl/fka/mm
Rapatriements d'enfants français de Syrie: une opération "au goût amer" pour les familles #
Le rapatriement mercredi de sept enfants de jihadistes français détenus dans des camps en Syrie "laisse un goût amer" aux proches de détenus, qui dénoncent régulièrement la politique de rapatriement au compte-goutte du gouvernement.
"Cette opération laisse un goût amer, même si elle prouve encore une fois que la France a la capacité de rapatrier qui elle veut, quand elle veut", écrit le Collectif des familles unies dans un communiqué.
Depuis l'effondrement territorial du groupe Etat islamique (EI) en Syrie en mars 2019, un total de 35 enfants français ont été rapatriés, soit des orphelins, soit des enfants dont les mères ont accepté de se séparer.
"Attendre que chaque mère +craque+ une par une pour rapatrier les enfants ne constitue pas une politique de protection des enfants, et ne permet pas de rapatrier tous les enfants", fustige le Collectif.
Cette "politique", dénoncent encore ces proches, "consiste à +sauver+ quelques enfants de temps à autre et de laisser tous les autres souffrir et périr dans les camps".
Lors de l'hiver 2018-2019, au moins 29 enfants étaient morts de froid dans le camps d'Al Hol. Et aujourd'hui, plusieurs femmes françaises sont dans un état de santé très grave, dont une au moins souffre d'un cancer.
Début décembre, le Comité des droits de l'enfant de l'ONU a jugé que les plus de 200 enfants français détenus dans les camps de tentes du nord-est syrien y sont en danger "immédiat". Sont évoqués dans cet avis dont l'AFP a obtenu une copie des "risques de dommages irréparables pour leurs vies, leur intégrité physique et mentale et leur développement".
La France, ajoute ce comité de l'ONU, et contrairement à ce qu'elle affirme, "exerce une juridiction sur ces enfants" et doit donc s'assurer qu'ils sont traités et protégés conformément aux conventions internationales qu'elle a signées.
Pour le Collectif des familles, "il faut mettre fin à l'infamie de l'incarcération de TOUS ces enfants innocents, une bonne fois pour toute, conformément aux impératifs de sécurité, et en respectant l'Etat de droit, les droits humains, les droits de l'enfant".
cbo/pa/dch
Visas: un rapport parlementaire préconise l'assouplissement des procédures pour l'Afrique #
Un rapport parlementaire présenté mercredi recommande l'assouplissement de la procédure de délivrance des visas par la France pour les demandeurs africains, jugée "trop stricte", notamment sur les regroupements familiaux pendant la pandémie.
Les auteurs du rapport préconisent l'octroi d'une "dérogation à la fermeture des frontières dans le contexte de la pandémie mondiale" pour les bénéficiaires du regroupement familial.
"Depuis le 17 mars, des projets de vie sont suspendus", a déploré lors d'un point-presse Sira Sylla, députée LREM (Seine-Maritime) et co-autrice du rapport avec M'jid El Guerrab, député Agir Ensemble (9e circonscription des Français de l'étranger, Maghreb et Afrique de l'ouest), qui appuient la mise en place d'un "laissez-passer" permettant les regroupements familiaux empêchés jusque-là par les restrictions sanitaires.
Le rapport parlementaire, présenté la veille en commission, met aussi l'accent sur les démarches longues et difficiles pour obtenir un titre de séjour. Parmi les propositions soumises aux parlementaires, on retrouve l'accélération du traitement des dossiers et la simplification des demandes de visas pour les personnes qui en auraient déjà obtenu un par le passé.
Les deux députés proposent également un renforcement du rôle du ministère des Affaires étrangères dans la gestion de la politique des visas, gérée conjointement avec le ministère de l'Intérieur, qui a "trop de poids" selon Sira Sylla.
"Le risque sécuritaire est important, la lutte contre l'immigration irrégulière est importante, mais cela ne doit pas se faire au détriment de l'attractivité de la France", juge la députée, mettant en avant l'influence grandissante de la Chine et de la Turquie sur le continent africain.
Pour M'jid El Guerrab, cela doit se faire "en délivrant plus de visas aux talents africains", notamment en Afrique subsaharienne, afin d'attirer des ressortissants qualifiés ou renommés dans leur domaine.
fby/pga/shu
France/visas: un rapport parlementaire préconise l'assouplissement des procédures pour l'Afrique #
Un rapport parlementaire présenté mardi recommande l'assouplissement de la procédure de délivrance des visas par la France pour les demandeurs africains, jugée "trop stricte", notamment sur les regroupements familiaux pendant la pandémie.
Les auteurs du rapport préconisent l'octroi d'une "dérogation à la fermeture des frontières dans le contexte de la pandémie mondiale" pour les bénéficiaires du regroupement familial.
"Depuis le 17 mars, des projets de vie sont suspendus", a déploré mercredi lors d'un point-presse Sira Sylla, députée LREM (parti gouvernemental) et co-autrice du rapport avec M'jid El Guerrab, député Agir Ensemble (soutenant la majorité), qui appuient la mise en place d'un "laissez-passer" permettant les regroupements familiaux empêchés jusque-là par les restrictions sanitaires.
Le rapport parlementaire met aussi l'accent sur les démarches longues et difficiles pour obtenir un titre de séjour.
Parmi les propositions soumises aux parlementaires, on retrouve l'accélération du traitement des dossiers et la simplification des demandes de visas pour les personnes qui en auraient déjà obtenu un par le passé.
Les deux députés proposent également un renforcement du rôle du ministère des Affaires étrangères dans la gestion de la politique des visas, gérée conjointement avec le ministère de l'Intérieur, qui a "trop de poids", selon Sira Sylla.
"Le risque sécuritaire est important, la lutte contre l'immigration irrégulière est importante, mais cela ne doit pas se faire au détriment de l'attractivité de la France", juge la députée, mettant en avant l'influence grandissante de la Chine et de la Turquie sur le continent africain.
Pour M'jid El Guerrab, cela doit se faire "en délivrant plus de visas aux talents africains", notamment en Afrique subsaharienne, afin d'attirer des ressortissants qualifiés ou renommés dans leur domaine.
fby/pga/fka/thm
La France a rapatrié sept jeunes mineurs du nord-est de la Syrie #
La France a rapatrié mercredi sept enfants de jihadistes français du nord-est de la Syrie, sous contrôle des forces kurdes, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
Ces jeunes mineurs, "particulièrement vulnérables", ont été remis à leur arrivée en France aux "autorités judiciaires" et "pris en charge par les services sociaux", a-t-il ajouté. Ils ont entre deux et onze ans, at-on précisé au ministère.
Au total, 35 enfants de jihadistes français ont été ramenés de Syrie depuis l'effondrement du groupe Etat islamique (EI) en mars 2019. Le dernier rapatriement remontait à juin 2020 et concernait dix mineurs. Il s'agit généralement d'orphelins et d'enfants confiés par les rares mères ayant accepté de s'en séparer.
"La France remercie les responsables locaux du Nord-Est Syrien pour leur autorisation et leur coopération", a ajouté le ministère sans plus de précisions.
Ces enfants étaient détenus dans les camps de Roj et d'Al-Hol ont été remis à une délégation française mardi, a indiqué une source au sein de l'administration semi-autonome kurde à un correspondant de l'AFP à Qamichli (nord-est).
"Ils appartiennent à des familles de l'EI. Trois enfants sont de la même famille et sont orphelins. Pour les quatre autres, leurs mères ont accepté leur retour en solitaire, en raison de leur état de santé délicat", a-t-elle ajouté sous couvert de l'anonymat.
Dans un communiqué, l'administration semi-autonome kurde a annoncé avoir reçu mardi la visite d'une délégation française emmenée par Eric Chevalier, directeur du centre de crise et de soutien du Quai d'Orsay.
Durant la visite, "un certain nombre d'enfants des familles du groupe EI ont été remis (à la délégation) en raison de leur état de santé, en vertu d'un accord officiel signé par les deux parties", précise ce communiqué.
Les autorités françaises sont régulièrement montrées du doigt pour leur refus de rapatrier les quelque 150 jihadistes français, hommes et femmes, qu'elles estiment complices de l'EI, des théâtres syrien et irakien, et pour le retour au compte-gouttes des enfants, subordonné à l'autorisation des parents.
La Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) a demandé en décembre le retour de tous les enfants de Syrie ainsi que des jihadistes "condamnés à mort en Irak".
Elle avait alors estimé à 250 le nombre de mineurs français, retenus dans les camps du nord-Est syrien, contrôlés par les forces kurdes, et déploré la gestion "au cas par cas" opérée par le gouvernement frnaçais.
vl-tgg/fka/pz
La France a rapatrié sept jeunes mineurs du nord-est de la Syrie (Affaires étrangères) #
La France a rapatrié mercredi sept jeunes mineurs du nord-est de la Syrie, sous contrôle des forces kurdes, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
Ces jeunes mineurs français, "particulièrement vulnérables", ont été remis à leur arrivée en France aux "autorités judiciaires" et "pris en charge par les services sociaux", a-t-il ajouté.
vl/fka/pz
Mali: les rumeurs de "bavure" française font le jeu des jihadistes, selon Paris #
Il n'est "pas anodin" que les rumeurs de bavure entourant une récente frappe de l'armée française au Mali, fermement niées par Paris, interviennent à l'heure où un groupe jihadiste sahélien somme les militaires français de quitter le Sahel, a estimé mardi soir la ministre française des Armées.
Des villageois et une association de défense de l'ethnie peule affirment qu'une frappe aérienne, dont certains assurent qu'elle a été menée par hélicoptère, a tué une vingtaine de personnes lors d'un mariage dans le village de Bounti, dans le centre du Mali, le 3 janvier.
Or les autorités françaises et maliennes martèlent que les avions de chasse français ont visé et éliminé une trentaine de jihadistes et qu'il n'y avait ni mariage ni femmes ni enfants.
Auditionnée devant la commission Défense de l'Assemblée nationale, la ministre française Florence Parly a réaffirmé que cette frappe "était dirigée contre un groupe armé terroriste (...) affilié à Al Qaïda".
"Il n'y a pas eu de dommage collatéral observé. On a entendu parler d'un mariage: il n'y a pas eu de rassemblement festif à l'endroit où la frappe est intervenue", a-t-elle répété.
"Ensuite, il y a les rumeurs et elles ont été fort nombreuses sur les réseaux sociaux", a-t-elle déploré, en accusant à demi-mot le groupe jihadiste visé de chercher à manipuler l'opinion publique.
"Nous savons qu'il existe une sorte de guerre informationnelle" et "il n'est pas totalement innocent que cette sortie médiatique intervienne à un moment où" ce groupe "a communiqué pour expliquer qu'il était temps que les armées françaises quittent le Sahel. Il n'est pas tout à fait anodin que nous ayons pu lire qu'il pouvait s'agir d'une bavure", a-t-elle souligné.
"Je récuse absolument l'idée que les armées aient pu le 3 janvier occasionner ce dont elles ont été accusées", a-t-elle insisté.
Une enquête a été ouverte par la Mission de l'ONU au Mali (Minusma).
Les armées françaises comptent actuellement 5.100 hommes au Sahel aux côtés des armées du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Tchad, Burkina Faso, Niger). La France, qui étudie une réduction de ses effectifs et une évolution de son opération antijihadiste Barkhane, devrait annoncer le rappel de quelque 600 hommes mi-février lors d'un sommet à N'Djamena.
dab/ayv
Migrante retrouvée morte dans les Hautes-Alpes en 2018: un avocat tente de relancer l'affaire #
Classée sans suite en 2019 par le parquet de Gap, l'enquête sur le décès d'une migrante nigériane de 21 ans, retrouvée noyée peu après avoir franchi la frontière franco-italienne, pourrait être relancée à la faveur d'un nouvel épisode judiciaire.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble a examiné mardi les arguments de Me Vincent Brengarth, l'avocat de l'association Tous migrants, qui avait interjeté appel après l'ordonnance de non-lieu rendue en juin 2020 par le juge d'instruction chargé du dossier.
L'association avait déposé une plainte avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d'instruction de Gap en mai 2019 après le classement sans suite, espérant ainsi l'ouverture d'une information judiciaire et une reprise d'enquête.
"L'ordonnance de non-lieu a été rendue par le juge d'instruction sans même instruire le dossier. Il s'est contenté de reprendre à son compte l'enquête préliminaire", regrette Me Brengarth.
L'avocat rappelle que la seule enquête réalisée l'a été "sous le contrôle du procureur de Gap", qui n'est, assure-t-il, "pas indépendant". il pointe également des "incohérences et des contractions" dans les déclarations des gendarmes sur le déroulement des faits.
"Un témoin confirmant qu(e la migrante) a été pourchassée dans la forêt n'a pas été entendu", déplore-t-il également.
Blessing Matthew, une Nigériane de 21 ans, avait été retrouvée noyée à Saint-Martin-de-Queyrières, le 7 mai 2018, peu après avoir franchi la frontière en provenance de l'Italie.
Sa soeur avait alors porté plainte en accusant les gendarmes d'avoir tendu un "véritable guet-apens" au groupe dans lequel Blessing Matthew figurait.
L'enquête avait déterminé que les gendarmes mobiles "s'étaient identifiés à haute voix" avant un contrôle, provoquant la fuite de la jeune femme et de ses deux compagnons.
Selon le parquet de Gap, "les circonstances précises dans lesquelles (elle) aurait chuté dans la Durance demeurent inconnues en l'absence de témoignage direct".
La section de recherches de Marseille avait finalement "conclu à l'absence d'infraction susceptible d'être retenue à l'encontre des gendarmes mobiles", avait relevé le parquet.
La décision a été mise en délibéré au 9 février.
cor-bp/fga/it
Face aux critiques, le préfet du Nord défend le traitement des migrants sur le littoral #
Le préfet du nord, Michel Lalande, a défendu mardi la politique en vigueur d'évacuations et de "mises à l'abri" des migrants affluant sur le littoral pour tenter de gagner le Royaume-Uni, après un réquisitoire d'élus sur les conditions "indignes" infligées à ces exilés.
Cité par un communiqué de la préfecture, "le préfet du Nord confirme son opposition résolue à organiser un et a fortiori plusieurs points d'accueil fixe à proximité du littoral pour des raisons tenant tant à la sécurité des personnes, qu'à l'ordre public et à la lutte contre les réseaux criminels".
Les évacuations des campements migrants, "organisées plusieurs fois par semaine sur le littoral dunkerquois" et "toutes mises en oeuvre sur le fondement de décisions du tribunal judiciaire", constituent "un des axes forts des politiques conduites depuis plusieurs années dans le département", insiste le préfet.
Visant à "éviter la reproduction des situations d'indignité" connues par le passé, elles "s'accompagnent systématiquement de propositions d'hébergement, assorties d'un suivi médical et administratif", avec "4 900 personnes qui ont bénéficié de ces mises à l'abri en 2020, dont 91 mineurs non accompagnés", précise le communiqué.
Les capacités d'accueil atteignent ainsi selon la préfecture "un niveau sans précédent", avec début janvier dans le département 883 places dédiées.
Cette action s'articule avec "une politique de lutte contre l'immigration irrégulière très ferme", avec en 2020, dans le Nord, le départ du territoire national de plus de 1 000 étrangers en situation irrégulière.
Des élus PS et EELV du Nord, dont Patrick Kanner et Karima Delli, avaient dénoncé samedi les conditions de vie "indignes" de quelque 200 à 300 migrants à Grande-Synthe, vivant "au sol, dans le froid, la boue" et au gré d'évacuations "peu orthodoxes" régulières. Ils avaient réclamé une "véritable politique d'accueil" et l'organisation de "points d'accueil de dimension modeste, répartis tout le long du littoral".
Sur Twitter, l'eurodéputé EELV et ex-maire de Grande-Synthe Damien Carême avait aussi déploré les conditions de vie "inhumaines" des exilés. Début 2016, l'élu alors maire avait ouvert, contre l'avis de l'État, un camp de petits chalets en bois, finalement détruit par un incendie en 2017.
"Faire partir les migrants de gré ou de force de leurs campements coûte un pognon de dingue pour rien", la plupart des migrants, "dublinés" ne restant pas dans les centres faute de toute perspective pour rester en France, a déploré pour l'AFP Claire Millot de l'association Salam.
Et ceux qui regagnent le littoral "sont privés de tout", ayant perdu leur matériel et leurs abris, a-t-elle ajouté, relevant que la situation était encore plus "inhumaine" à Calais, où les associations de défense des migrants dénoncent des violences policières récurrentes.
Les associations dénombrent actuellement un millier de migrants entre Calais et Grande-Synthe, alors que les traversées et tentatives de traversées de la Manche sur des embarcations de fortune -- 9.500 recensées-- ont quadruplé en 2020, selon la préfecture maritime.
cab/rl/nm
Frichti: 66 ex-livreurs sans-papiers saisissent les Prud'hommes #
Soixante-six livreurs sans-papiers ayant travaillé pour Frichti jusqu'en juin 2020 ont saisi mardi les Prud'hommes pour faire reconnaître l'existence d'un contrat de travail entre eux et la plateforme de livraison de repas.
L'avocat qui les représente, Kevin Mention, a affirmé à l'AFP avoir déposé mardi matin "66 dossiers, complets et en état d'être jugés", au conseil de prud'hommes de Paris.
"On aurait pu en avoir 150", a réagi auprès de l'AFP Jérôme Pimot, porte-parole du Collectif des livreurs parisiens (Clap) et soutien des livreurs. "Certains ont peur: +Est-ce que, si je perds aux Prud'hommes, je vais être obligé de retourner au pays ?+", a-t-il précisé. La plupart des demandeurs viennent de pays d'Afrique subsaharienne.
Leur collaboration avec Frichti avait pris fin en juin 2020, après la publication par le quotidien Libération d'un article sur les conditions de travail d'un livreur pour un sous-traitant de la plateforme.
Un conflit était né lorsque l'entreprise avait effectué un contrôle de tous ses livreurs, privant de travail 200 livreurs qui s'étaient immédiatement mobilisés pour obtenir leur régularisation.
La moitié d'entre eux avaient obtenu en juillet l'accès à une procédure de régularisation via un récépissé auprès de la préfecture de police de Paris.
Les livreurs qui ont saisi mardi les Prud'hommes n'avaient pas eu accès à ce récépissé mais avaient été éligibles à un fonds de solidarité abondé par l'entreprise, d'un montant selon Me Mention de 1.400 euros par personne. "Ils se retrouvent sans rien aujourd'hui", a souligné l'avocat.
Il entend démontrer l'existence d'un "lien de subordination très clair" entre les livreurs concernés et la plateforme, subordination qui s'exprime selon lui par plusieurs éléments détaillés dans les requêtes de saisine: "port d'un uniforme exigé, attribution de tournées, chronométrage, suivi des km parcourus, existence de managers, etc".
Me Mention demande aux Prud'hommes de "reconnaître un contrat de travail entre les parties" et d'acter que la rupture de la collaboration "s'analyse en un licenciement nul ou dépourvu de cause réelle et sérieuse".
En conséquence, chaque demandeur réclame plusieurs dizaines de milliers d'euros à Frichti, notamment pour rappels de salaire, indemnités pour travail dissimulé et travail illégal et dommages et intérêts.
Joint par l'AFP, Frichti n'avait pas réagi mardi en milieu d'après-midi.
kau/lum/it
France: un boulanger, en grève de la faim contre l'expulsion de son employé guinéen, conduit aux urgences #
Stéphane Ravacley, un boulanger français de Besançon (est) en grève de la faim depuis plus d'une semaine pour protester contre l'expulsion de son employé guinéen, a indiqué mardi à l'AFP avoir fait un malaise et avoir été conduit aux urgences.
Il a été "pris en charge peu avant 09H00 (08H00 GMT) par les sapeurs-pompiers qui l'ont conduit à l'hôpital de Besançon", a confirmé la préfecture du Doubs.
"Je suis très fatigué, mais ça va", a-t-il déclaré en début d'après-midi alors qu'il se trouvait encore aux urgences. "J'ai fait un malaise dans ma voiture, devant la boulangerie, en revenant de livraison", a expliqué l'artisan de 50 ans dont le commerce est situé au centre-ville.
"Au début, personne ne m'avait vu, je suis resté un quart d'heure dans le froid. Quand les pompiers sont arrivés, j'étais en hypothermie".
Le médecin qui l'a examiné a conclu qu'il avait "des carences en beaucoup de choses", a précisé M. Ravacley qui a bénéficié d'une "perfusion de vitamines". Il pense rentrer chez lui "dans les heures qui viennent".
Le boulanger ne se nourrit plus que de bouillon et a perdu environ huit kilos depuis le début de sa grève de la faim. Une infirmière lui rend visite tous les deux jours.
Pense-t-il mettre un terme à sa grève de la faim ? "Non, je continue. C'est un combat", affirme l'homme, bien décidé à se battre pour garder à ses côtés Laye Fodé Traoré, 18 ans, dont il salue le travail sérieux et appliqué.
Son ancien apprenti a dû interrompre sa formation. Pris en charge en France en tant que mineur isolé, il est visé, depuis qu'il a récemment fête ses 18 ans, par une obligation de quitter le territoire français délivrée par la préfecture de la Haute-Saône, département où il réside.
Le jeune Guinéen a saisi le tribunal administratif de Besançon pour contester le refus de la préfecture de lui délivrer un titre de séjour. Sa requête sera examinée le 26 janvier.
Selon son avocate, la préfecture considère que les documents d'identité de M. Traoré ne sont pas authentiques.
D'après une source proche du dossier, l'ambassade de Guinée à Paris vient de légaliser les documents de Laye Fodé Traoré.
Des personnalités françaises, dont Omar Sy, Raphaël Glucksmann, Nicolas Hulot et Marion Cotillard, ainsi que plusieurs maires écologistes, ont appelé lundi le président Emmanuel Macron à "aider le boulanger de Besançon en grève de la faim !", dans une tribune signée dans l'hebdomadaire L'Obs.
La pétition en faveur de Laye Fodé Traoré, lancée par M. Ravacley, a recueilli mardi plus de 220.000 signatures.
as/bdx/fka/thm
Onze migrants afghans secourus à la frontière franco-italienne #
Onze migrants afghans qui tentaient de traverser la frontière franco-italienne ont été secourus lundi dans le département des Hautes-Alpes (sud-est de la France), certains en état d'hypothermie, ont indiqué mardi les autorités locales.
Le petit groupe, issu d'une "même cellule familiale", selon la préfecture des Hautes-Alpes, avait été aperçu en début d'après-midi par la Police aux frontières (PAF), progressant à pied dans la neige au col de Montgenèvre.
"Un groupe de 11 personnes a été contrôlé à pied vers 13H30 (12H30 GMT) par la Police aux frontières", a indiqué la préfecture du département à l'AFP, précisant qu'aucune ne se trouvait dans un état grave.
Selon les pompiers, neuf de ces personnes ont été prises en charge, peu avant 19H30, par les secours pour être transportées et hospitalisées à l'hôpital de Briançon.
bp/cha/fka/mba
Hautes-Alpes: onze migrants secourus à la frontière franco-italienne #
Onze migrants de nationalité afghane qui tentaient de traverser la frontière franco-italienne pour rejoindre la France ont été secourus lundi dans le département des Hautes-Alpes, certains en état d'hypothermie, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Le petit groupe, issu d'une "même cellule familiale" selon la préfecture des Hautes-Alpes, avait été aperçu en début d'après-midi par la Police aux frontières (PAF), progressant à pied dans la neige au col de Montgenèvre.
"Un groupe de 11 personnes a été contrôlé à pied vers 13H30 par la Police aux frontières", a indiqué la préfecture du département à l'AFP, précisant qu'aucune ne se trouvait dans un état grave.
Selon les pompiers, neuf de ces personnes ont été prises en charge peu avant 19H30 par les secours pour être transportées et hospitalisées à l'hôpital de Briançon.
bp/cha/caz
Le boulanger en grève de la faim contre l'expulsion de son apprenti conduit aux urgences #
Stéphane Ravacley, boulanger de Besançon en grève de la faim depuis plus d'une semaine pour protester contre l'expulsion de son apprenti guinéen, a fait un malaise mardi et a été conduit aux urgences, a-t-il indiqué à l'AFP.
Il a été "pris en charge peu avant 09H00 par les sapeurs-pompiers qui l'ont conduit au CHU de Besançon", a confirmé la préfecture du Doubs.
"Je suis très fatigué, mais ça va", a-t-il déclaré à l'AFP en début d'après-midi alors qu'il se trouvait encore aux urgences. "J'ai fait un malaise dans ma voiture, devant la boulangerie, en revenant de livraison", a expliqué l'artisan de 50 ans dont le commerce est situé au centre-ville de Besançon. "Au début, personne ne m'avait vu, je suis resté un quart d'heure dans le froid. Quand les pompiers sont arrivés, j'étais en hypothermie".
Le médecin qui l'a examiné a conclu qu'il avait "des carences en beaucoup de choses", a précisé M. Ravacley qui a bénéficié d'une "perfusion de vitamines". Il pense rentrer chez lui "dans les heures qui viennent".
Le boulanger bisontin ne se nourrit plus que de bouillon et a perdu environ huit kilos depuis le début de sa grève de la faim. Une infirmière lui rend visite tous les deux jours.
Pense-t-il mettre un terme à sa grève de la faim ? "Non, je continue. C'est un combat", affirme l'homme, bien décidé à se battre pour garder à ses côtés Laye Fodé Traoré, 18 ans, dont il salue le travail sérieux et appliqué.
Son ancien apprenti a dû interrompre sa formation. Pris en charge en France en tant que mineur isolé, il est visé depuis sa majorité par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) délivrée par la préfecture de la Haute-Saône, département où il réside.
Le jeune Guinéen a saisi le tribunal administratif de Besançon pour contester juridiquement cette OQTF et le refus de la préfecture de lui délivrer un titre de séjour. Sa requête sera examinée le 26 janvier.
Selon son avocate, la préfecture considère que les documents d'identité de M. Traoré ne sont pas authentiques.
D'après une source proche du dossier, l'ambassade de Guinée à Paris vient de légaliser les documents d'identité fournis par Laye Fodé Traoré.
Raphaël Glucksmann, Omar Sy, Leïla Slimani, Nicolas Hulot, Edgar Morin, Laurent Berger, Marion Cotillard et plusieurs maires EELV ont appelé lundi le Président de la République à "aider le boulanger de Besançon en grève de la faim !", dans une tribune signée dans le Nouvel Observateur.
La maire de Besançon, Anne Vignot (EELV), a demandé dans une lettre envoyée au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin la semaine dernière d'abandonner "cette vision administrative qui consiste à accueillir, protéger, former pour, au premier jour de la majorité, rejeter et expulser".
La pétition en faveur de Laye Fodé Traoré, lancée par M. Ravacley, avait recueilli mardi plus de 220.000 signatures.
L'artisan a par ailleurs mis en place lundi une page Facebook pour centraliser les témoignages de tous les employeurs et apprentis confrontés au même problème que lui, nombreux selon lui (https://m.facebook.com/patronsolidaire.immigration/).
as/bdx/pb
Un boulanger français en grève de la faim pour son apprenti guinéen aux urgences #
Un boulanger français, Stéphane Ravacley, en grève de la faim depuis huit jours pour protester contre l'expulsion de son apprenti guinéen, a été conduit aux urgences mardi après avoir fait un malaise, a-t-il indiqué à l'AFP.
Le boulanger de Besançon (est de la France) a été "pris en charge peu avant 09H00 par les sapeurs-pompiers qui l'ont conduit' à l'hôpital, a confirmé la préfecture du Doubs.
L'artisan de 50 ans est "tombé dans les pommes" alors qu'il se trouvait dans sa voiture, devant sa boulangerie, a précisé la responsable des ventes du commerce, Anne-Sophie Rousseaux. "Il est à l'hôpital, mais son état n'est pas trop grave", a-t-elle ajouté.
Contacté alors qu'il se trouvait encore aux urgences, M. Ravacley a précisé qu'il se sentait "très faible". Il ne se nourrit plus que de bouillon et a perdu environ huit kilos depuis le début de sa grève de la faim. Une infirmière lui rend visite tous les deux jours.
Son ancien apprenti Laye Fodé Traoré, 18 ans, a dû interrompre sa formation. Pris en charge en France en tant que mineur isolé, il est visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) délivrée par la préfecture de la Haute-Saône, département où il réside, voisin du Doubs.
Le jeune Guinéen a saisi le tribunal administratif de Besançon pour contester juridiquement cette OQTF et le refus de la préfecture de lui délivrer un titre de séjour. Sa requête sera examinée le 26 janvier.
Selon son avocate, la préfecture considère que les documents d'identité de M. Traoré ne sont pas authentiques. Ces documents sont en cours de validation par l'ambassade de Guinée en France, a-t-elle relevé vendredi.
Des personnalités du monde politique, syndical, artistique ou littéraire notamment ont appelé lundi le président français Emmanuel Macron à "aider le boulanger de Besançon en grève de la faim !", dans une tribune publiée dans la presse.
La pétition en faveur de Laye Fodé Traoré, lancée par M. Ravacley, avait recueilli mardi plus de 220.000 signatures.
Il a par ailleurs mis en place lundi une page Facebook pour centraliser les témoignages de tous les employeurs et apprentis confrontés au même problème que le sien, nombreux selon lui.
as/bdx/jg/sba
Le boulanger en grève de la faim contre l'expulsion de son apprenti conduit aux urgences #
Stéphane Ravacley, boulanger de Besançon en grève de la faim depuis plus d'une semaine pour protester contre l'expulsion de son apprenti guinéen, a fait un malaise mardi et a été conduit aux urgences, a-t-il indiqué à l'AFP.
Il a été "pris en charge peu avant 09H00 par les sapeurs-pompiers qui l'ont conduit au CHU de Besançon", a confirmé la préfecture du Doubs.
En grève de la faim depuis huit jours, l'artisan de 50 ans est "tombé dans les pommes" mardi vers 08H30 alors qu'il se trouvait dans sa voiture, devant sa boulangerie du centre-ville de Besançon, a précisé la responsable des ventes du commerce, Anne-Sophie Rousseaux. "Il est à l'hôpital, mais son état n'est pas trop grave", a-t-elle rassuré.
Contacté alors qu'il se trouvait encore aux urgences, M. Ravacley a précisé qu'il se sentait "très faible". Il ne se nourrit plus que de bouillon et a perdu environ huit kilos depuis le début de sa grève de la faim. Une infirmière lui rend visite tous les deux jours.
Son ancien apprenti Laye Fodé Traoré, 18 ans, a dû interrompre sa formation. Pris en charge en France en tant que mineur isolé, il est visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) délivrée par la préfecture de la Haute-Saône, département où il réside.
Le jeune Guinéen a saisi le tribunal administratif de Besançon pour contester juridiquement cette OQTF et le refus de la préfecture de lui délivrer un titre de séjour. Sa requête sera examinée le 26 janvier.
Selon son avocate, la préfecture considère que les documents d'identité de M. Traoré ne sont pas authentiques. Ces documents sont en cours de validation par l'ambassade de Guinée en France, a-t-elle relevé vendredi.
Raphaël Glucksmann, Omar Sy, Leïla Slimani, Nicolas Hulot, Edgar Morin, Laurent Berger, Marion Cotillard et plusieurs maires EELV ont appelé lundi le Président de la République à "aider le boulanger de Besançon en grève de la faim !", dans une tribune signée dans le Nouvel Observateur.
La pétition en faveur de Laye Fodé Traoré, lancée par M. Ravacley, avait recueilli mardi plus de 220.000 signatures.
Il a par ailleurs mis en place lundi une page Facebook pour centraliser les témoignages de tous les employeurs et apprentis confrontés au même problème que lui, nombreux selon lui.
as/bdx/vk
France: le préfet du Nord défend les évacuations de camps de migrants #
Les autorités du nord de la France ont défendu mardi les évacuations régulières de camps de migrants désireux de gagner la Grande-Bretagne, après un réquisitoire d'élus sur les conditions "indignes" infligées à ces exilés.
Le préfet du nord, Michel Lalande, cité dans un communiqué de ses services, a confirmé son "opposition résolue" à organiser tout "point d'accueil fixe à proximité du littoral pour des raisons tenant tant à la sécurité des personnes, qu'à l'ordre public et à la lutte contre les réseaux criminels".
Les évacuations des campements, "organisées plusieurs fois par semaine sur le littoral dunkerquois" et résultant d'une décision de justice, constituent "un des axes forts des politiques conduites depuis plusieurs années dans le département", insiste le préfet.
Visant à "éviter la reproduction des situations d'indignité" connues par le passé, elles "s'accompagnent systématiquement de propositions d'hébergement, assorties d'un suivi médical et administratif", avec "4.900 personnes qui ont bénéficié de ces mises à l'abri en 2020, dont 91 mineurs non accompagnés", précise le communiqué.
Les capacités d'accueil atteignent ainsi selon la préfecture "un niveau sans précédent", avec début janvier 883 places dédiées dans le département.
Cette action s'articule avec "une politique de lutte contre l'immigration irrégulière très ferme", avec en 2020, dans le Nord, le départ du territoire national de plus de 1.000 étrangers en situation irrégulière.
Des élus socialistes et écologistes du Nord ont dénoncé samedi les conditions de vie "indignes" de quelque 200 à 300 migrants à Grande-Synthe, vivant "au sol, dans le froid, la boue" et au gré d' évacuations "peu orthodoxes". Ils avaient réclamé une "véritable politique d'accueil" et l'organisation de "points d'accueil de dimension modeste, répartis tout le long du littoral".
Sur Twitter, l'eurodéputé écologiste et ex-maire de Grande-Synthe Damien Carême a aussi déploré les conditions de vie "inhumaines" des exilés. Début 2016, l'élu, alors maire, avait ouvert, contre l'avis de l'État, un camp de petits chalets en bois, finalement détruit par un incendie en 2017.
Les associations dénombrent actuellement un millier de migrants entre Calais et Grande-Synthe, alors que les traversées et tentatives de traversées de la Manche sur des embarcations de fortune -- 9.500 recensées -- ont quadruplé en 2020, selon la préfecture maritime.
cab/rl/jg/at
Face aux critiques, le préfet du Nord défend le traitement des migrants sur le littoral #
Le préfet du nord, Michel Lalande, a défendu mardi la politique en vigueur d'évacuations et de "mises à l'abri" des migrants affluant sur le littoral pour tenter de gagner le Royaume-Uni, après un réquisitoire d'élus sur les conditions "indignes" infligées à ces exilés.
Cité par un communiqué de la préfecture, "le préfet du Nord confirme son opposition résolue à organiser un et a fortiori plusieurs points d'accueil fixe à proximité du littoral pour des raisons tenant tant à la sécurité des personnes, qu'à l'ordre public et à la lutte contre les réseaux criminels".
Les évacuations des campements migrants, "organisées plusieurs fois par semaine sur le littoral dunkerquois" et "toutes mises en oeuvre sur le fondement de décisions du tribunal judiciaire", constituent "un des axes forts des politiques conduites depuis plusieurs années dans le département", insiste le préfet.
Visant à "éviter la reproduction des situations d'indignité" connues par le passé, elles "s'accompagnent systématiquement de propositions d'hébergement, assorties d'un suivi médical et administratif", avec "4 900 personnes qui ont bénéficié de ces mises à l'abri en 2020, dont 91 mineurs non accompagnés", précise le communiqué.
Les capacités d'accueil atteignent ainsi selon la préfecture "un niveau sans précédent", avec début janvier dans le département 883 places dédiées.
Cette action s'articule avec "une politique de lutte contre l'immigration irrégulière très ferme", avec en 2020, dans le Nord, le départ du territoire national de plus de 1 000 étrangers en situation irrégulière.
Des élus PS et EELV du Nord, dont Patrick Kanner et Karima Delli, avaient dénoncé samedi les conditions de vie "indignes" de quelque 200 à 300 migrants à Grande-Synthe, vivant "au sol, dans le froid, la boue" et au gré d' évacuations "peu orthodoxes" régulières. Ils avaient réclamé une "véritable politique d'accueil" et l'organisation de "points d'accueil de dimension modeste, répartis tout le long du littoral".
Sur Twitter, l'eurodéputé EELV et ex-maire de Grande-Synthe Damien Carême avait aussi déploré les conditions de vie "inhumaines" des exilés. Début 2016, l'élu alors maire avait ouvert, contre l'avis de l'État, un camp de petits chalets en bois, finalement détruit par un incendie en 2017.
Les associations dénombrent actuellement un millier de migrants entre Calais et Grande-Synthe, alors que les traversées et tentatives de traversées de la Manche sur des embarcations de fortune -- 9.500 recensées-- ont quadruplé en 2020, selon la préfecture maritime.
cab/rl/vk
Taxe Gafa: la France se donne "jusqu'à l'été" pour "convaincre l'administration Biden" #
La France se donne "jusqu'à l'été" pour convaincre le futur président américain Joe Biden de se rallier à l'adoption d'une taxe internationale sur les géants du numérique, a indiqué mardi le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire.
"Nous nous donnons jusqu'à l'été 2021 pour convaincre notre nouveau partenaire américain, l'administration Biden, de souscrire à cette taxation et aux modalités définies dans le cadre de l'OCDE, faute de quoi il faudra que nous revenions à une solution européenne", a-t-il déclaré lors de ses voeux à la presse.
"Chacun voit bien qu'à la faveur de cette crise les grands gagnants sont les géants du digital, que c'est eux qui ont fait les plus grands profits pendant cette période de crise, ce qui rend encore plus nécessaire, encore plus juste, la mise en place d'une taxation du digital à l'échelle de l'OCDE, dans les mois qui viennent", a-t-il ajouté.
La France a instauré en juillet 2019 une taxe sur le chiffre d'affaires des Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple) qui a rapporté plus de 400 millions d'euros.
En parallèle, des négociations ont été engagées sous l'égide de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour aboutir à un accord sur la mise en place d'une telle taxe au niveau international, et selon des règles acceptables par tous les pays.
L'administration du président américain sortant Donald Trump, opposée à une taxation de ses champions, a fait échouer ces négociations et menacé la France de représailles sous forme de droits de douane supplémentaires sur des produits français emblématiques comme le champagne. Jeudi, elle a finalement annoncé suspendre pour le moment leur application.
Bruno Le Maire a redit mardi que la mise en place d'une nouvelle fiscalité internationale, afin de rétablir des "conditions de concurrence équitables", était une de ses "priorités" depuis sa nomination en 2017.
Cette mise au point du ministre français intervient alors que doivent entrer en vigueur mardi des sanctions américaines sur des produits européens, en rapport avec un autre contentieux portant sur les aides d'Etat consenties aux avionneurs Airbus et Boeing.
evs/mhc/kd/lp/mba
Taxe Gafa: la France se donne "jusqu'à l'été" pour "convaincre l'administration Biden" #
La France se donne "jusqu'à l'été" pour convaincre le futur président américain Joe Biden de se rallier à l'adoption d'une taxe internationale sur les géants du numérique, a indiqué mardi le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire.
"Nous nous donnons jusqu'à l'été 2021 pour convaincre notre nouveau partenaire américain, l'administration Biden, de souscrire à cette taxation et aux modalités définies dans le cadre de l'OCDE, faute de quoi il faudra que nous revenions à une solution européenne", a-t-il déclaré lors de ses voeux à la presse.
"Chacun voit bien qu'à la faveur de cette crise les grands gagnants sont les géants du digital, que c'est eux qui ont fait les plus grands profits pendant cette période de crise, ce qui rend encore plus nécessaire, encore plus juste, la mise en place d'une taxation du digital à l'échelle de l'OCDE, dans les mois qui viennent", a-t-il ajouté.
La France a instauré en juillet 2019 une taxe sur le chiffre d'affaires des Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple) qui a rapporté plus de 400 millions d'euros. En parallèle, des négociations ont été engagées sous l'égide de l'OCDE pour aboutir à un accord sur la mise en place d'une telle taxe au niveau international, et selon des règles acceptables par tous les pays.
L'administration Trump, opposée à une taxation de ses champions, a fait échouer les négociations et menacé la France de représailles sous forme de droits de douane supplémentaires sur des produits français emblématiques comme le champagne. Jeudi, elle a finalement annoncé suspendre pour le moment leur application.
Bruno Le Maire a redit mardi que la mise en place d'une nouvelle fiscalité internationale, afin de rétablir des "conditions de concurrence équitables", était une de ses "priorités" depuis sa nomination en 2017.
Cette mise au point du ministre intervient alors que doivent entrer en vigueur ce mardi des sanctions américaines sur des produits européens, en rapport avec un autre contentieux portant sur les aides d'Etat consenties aux avionneurs Airbus et Boeing.
evs/mhc/kd/nth
La moitié des Français opposés à l'opération française au Mali (sondage) #
La moitié des Français désapprouvent l'intervention française au Mali, pour la première fois depuis le début de l'opération antijihadiste entamée en 2013, selon un sondage publié lundi soir par le magazine Le Point et réalisé par l'institut Ifop.
Huit ans après le déclenchement de l'opération Serval lancée pour aider le Mali à repousser une offensive de groupes armés islamistes, 51% des Français interrogés (soit la moitié, avec les marges d'erreur) ne sont "plutôt pas" (32%) ou "pas du tout" (19%) favorables à l'intervention militaire française dans ce pays où se concentre l'essentiel de la force Barkhane (qui a succédé à Serval en 2014), dont le périmètre d'action couvre cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie).
Quelque 49% des sondés s'y disent toujours favorables, alors qu'ils étaient 73% en février 2013, au lendemain de la libération de Tombouctou, et 58% fin 2019, juste après la mort de 13 soldats français au Mali dans la collision de deux hélicoptères.
Ce sondage, réalisé début janvier, intervient après deux attaques jihadistes au Mali qui ont fait un total de cinq morts côté français, et à l'heure où la France réfléchit à une réduction de ses troupes au Sahel.
L'enquête a été conduite en ligne du 5 au 6 janvier auprès d'un échantillon représentatif de 1.004 personnes, selon la méthode des quotas.
dab/thm
Des objets nazis retirés d'une vente aux enchères #
Des objets comportant des insignes nazis ont été retirés d'une vente aux enchères prévue le 19 janvier au Puy-en-Velay, a indiqué lundi la maison organisatrice de cette vente.
Des casques nazis, un buste d'Adolf Hitler, un tampon et un brassard de Waffen-SS, des décorations militaires et des avis de décès de Waffen-SS: une centaine d'objets emblématiques du IIIe Reich avaient été présentés sur le site internet de la vente, a indiqué un lanceur d'alerte, qui se fait appeler Axel et traque les ventes aux enchères d'objets nazis.
Ces objets faisaient partie d'un ensemble de lots consacré aux "armes réglementaires françaises et militaria des XVIIe au XIXe siècle", selon le site internet de la vente.
"Les objets concernés étaient présentés avec une pastille sur les insignes nazis, comme la loi nous y autorise, mais j'ai décidé de les retirer et ils seront restitués au vendeur", a déclaré à l'AFP le commissaire-priseur de la maison de vente aux enchères Philippe Casal.
"Il y a une poussée de ces ventes, j'en ai recensé au moins une quarantaine à venir dans les six prochains mois", déplore Axel, rappelant que ces objets peuvent être vendus mais pas exhibés. "La loi doit interdire purement et simplement ce type de vente", selon lui.
Ces objets "sont achetés par des gens fascinés par le nazisme, qui est l'idéologie d'une organisation criminelle", a déclaré à l'AFP l'historien et avocat Serge Klarsfeld, associé au juriste pour empêcher ces ventes aux enchères.
Les objets militaires "appartiennent à l'Histoire" et peuvent "être présentés avec précaution dans des musées sérieux" mais "les emblèmes de l'idéologie nazie sont à proscrire", a ajouté l'avocat.
Plusieurs ventes aux enchères d'objets nazis ont été annulées en ce début d'année, comme à Albi ou Soissons (Aisne).
Vendredi, une trentaine d'objets de ce type ont également été retirés d'une vente qui devait avoir lieu à Blois le 16 janvier.
cca/dfa/caz/swi
France: des objets nazis retirés d'une vente aux enchères #
Des objets comportant des insignes nazis ont été retirés d'une vente aux enchères prévue le 19 janvier au Puy-en-Velay, au centre de la France, a indiqué lundi la maison organisatrice de cette vente.
Des casques nazis, un buste d'Adolf Hitler, un tampon et un brassard de Waffen-SS, des décorations militaires et des avis de décès de Waffen-SS: une centaine d'objets emblématiques du IIIe Reich avaient été présentés sur le site internet de la vente, a indiqué un lanceur d'alerte, qui se fait appeler Axel et traque les ventes aux enchères d'objets nazis.
Ces objets faisaient partie d'un ensemble de lots consacré aux "armes réglementaires françaises et militaires des XVIIe au XIXe siècle", selon le site internet de la vente.
"Les objets concernés étaient présentés avec une pastille sur les insignes nazis, comme la loi nous y autorise, mais j'ai décidé de les retirer et ils seront restitués au vendeur", a déclaré à l'AFP le commissaire-priseur de la maison de vente aux enchères, Philippe Casal.
"Il y a une poussée de ces ventes, j'en ai recensé au moins une quarantaine à venir dans les six prochains mois", déplore Axel, rappelant que ces objets peuvent être vendus mais pas exhibés. "La loi doit interdire purement et simplement ce type de vente", selon lui.
Ces objets "sont achetés par des gens fascinés par le nazisme, qui est l'idéologie d'une organisation criminelle", a déclaré à l'AFP l'historien et avocat Serge Klarsfeld, associé au juriste pour empêcher ces ventes aux enchères.
Les objets militaires "appartiennent à l'Histoire" et peuvent "être présentés avec précaution dans des musées sérieux" mais "les emblèmes de l'idéologie nazie sont à proscrire", a ajouté l'avocat.
Plusieurs ventes aux enchères d'objets nazis ont été annulées en ce début d'année, comme à Albi (sud-ouest) ou Soissons (nord).
Vendredi, une trentaine d'objets de ce type ont également été retirés d'une vente qui devait avoir lieu à Blois (ouest) le 16 janvier.
cca/dfa/fka/ial/
Migrants: de nouveaux journalistes "empêchés" de travailler à Calais, dénonce un syndicat #
Une équipe de journalistes a été empêchée samedi de couvrir le démantèlement d'un camp de migrants à Calais comme d'autres confrères auparavant, affirme lundi le syndicat de journalistes SNJ-CGT, qui dénonce une "obstruction à la liberté de la presse".
Une équipe du site d'actualité Le Média, "présente à Calais (Pas-de-Calais) pour couvrir les évacuations et le démantèlement des camps d'exilés, s'est vu refuser le droit d'accéder à un terrain vague où une opération de la gendarmerie était en cours", explique le syndicat dans un communiqué.
Conséquence, "les journalistes présents n'ont rien pu voir de ce qui se passait et ont donc été empêchés d'exercer leur travail, même après contrôle de la carte de presse", critique l'organisation. Des associations d'aide aux migrants "ont aussi été empêchées de rejoindre le campement", précise-t-elle.
"Comment rendre compte des évacuations et informer sur le contexte, si la gendarmerie refuse aux journalistes le droit d'observer, de raconter, de photographier et de filmer les événements ?", interroge le SNJ-CGT.
Ce cas n'est pas une première, "d'autres journalistes ont également été empêchés d'exercer leur métier à Calais récemment", rappelle le syndicat.
Les journalistes Louis Witter et Simon Hamy se sont vu refuser l'accès à des opérations d'évacutions les 29 et 30 décembre à cinq reprises à Grande-Synthe, Coquelles et en plusieurs lieux à Calais.
Ils avaient alors saisi en référé le tribunal administratif de Lille afin d'obliger la préfecture du Nord et du Pas-de-Calais à leur autoriser l'accès aux différents sites, sans succès, leur demande ayant été rejetée début janvier.
Lors de l'audience, les représentants des préfectures avaient estimé que les dispositifs déployés assuraient l'équilibre entre sécurité et liberté de la presse. Pour le sous-préfet de Dunkerque Hervé Tourmente, l'enjeu principal du périmètre de sécurité était d'"éviter tout suraccident", alors que des armes pouvaient être présentes sur les campements.
Louis Witter avait diffusé une série d'images, devenues virales, montrant notamment un homme en combinaison lacérant une tente. Le journaliste dénonce une situation d'obstruction récurrente depuis des années, y compris pour les associations d'aide aux migrants.
"Cette obstruction à la liberté de la presse et à la liberté d'informer est extrêmement grave", conclut pour sa part le SNJ-CGT.
cgu-bur/fmp/caz
Des objets nazis retirés d'une vente aux enchères #
Des objets comportant des insignes nazis ont été retirés d'une vente aux enchères prévue le 19 janvier au Puy-en-Velay, a indiqué lundi la maison organisatrice de cette vente.
Des casques nazis, un buste d'Adolf Hitler, un tampon et un brassard de Waffen-SS, des décorations militaires et des avis de décès de Waffen-SS: une centaine d'objets emblématiques du IIIe Reich avaient été présentés sur le site internet de la vente, a indiqué un lanceur d'alerte, qui se fait appeler Axel et traque les ventes aux enchères d'objets nazis.
Ces objets faisaient partie d'un ensemble de lots consacré aux "armes réglementaires françaises et militaria des XVIIe au XIXe siècle", selon le site internet de la vente.
"Les objets concernés étaient présentés avec une pastille sur les insignes nazis, comme la loi nous y autorise, mais j'ai décidé de les retirer et ils seront restitués au vendeur", a déclaré à l'AFP le commissaire-priseur de la maison de vente aux enchères Philippe Casal.
"Il y a une poussée de ces ventes, j'en ai recensé au moins une quarantaine à venir dans les six prochains mois", déplore Axel, rappelant que ces objets peuvent être vendus mais pas exhibés. "La loi doit interdire purement et simplement ce type de vente", selon lui.
Ces objets "sont achetés par des gens fascinés par le nazisme, qui est l'idéologie d'une organisation criminelle", a déclaré à l'AFP l'historien et avocat Serge Klarsfeld, associé au juriste pour empêcher ces ventes aux enchères.
Les objets militaires "appartiennent à l'Histoire" et peuvent "être présentés avec précaution dans des musées sérieux" mais "les emblèmes de l'idéologie nazie sont à proscrire", a ajouté l'avocat.
Plusieurs ventes aux enchères d'objets nazis ont été annulées en ce début d'année, comme à Albi ou Soisson (Aisne).
Vendredi, une trentaine d'objets de ce type ont également été retirés d'une vente qui devait avoir lieu à Blois le 16 janvier.
cca/dfa/caz
Manche: 30 migrants secourus en mer et ramenés en France #
Trente migrants dont trois enfants ont été secourus en mer et ramenés sur les côtes françaises lundi matin alors qu'ils tentaient de rejoindre l'Angleterre à bord de deux embarcations de fortune, a indiqué la préfecture maritime.
Dans la nuit de dimanche à lundi, un ferry au large de Gravelines (Nord) a prévenu le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez de la présence d'une embarcation, avec à son bord 18 migrants dont un enfant, précise dans un communiqué la préfecture de la Manche et de la mer du Nord. Un navire de la Marine nationale les a récupérés et ramenés sur le littoral français vers 10H00 (09H00 GMT).
Le CROSS Gris-Nez a également été prévenu par le Samu du Pas-de-Calais qu'une embarcation de 12 migrants se trouvait en difficulté entre Hardelot et Boulogne-sur-Mer. Un canot de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Boulogne-sur-Mer les a ramenés à terre vers 10H30.
Tous ont été pris en charge par les pompiers et présentés à la police aux frontières.
Depuis fin 2018, ces traversées illégales de la Manche se multiplient malgré les mises en garde répétées des autorités soulignant le danger lié à la densité du trafic, aux forts courants et à la faible température de l'eau.
En 2020, plus de 9.500 traversées ou tentatives de traversée de ce type ont été recensées, soit quatre fois plus qu'en 2019, selon un bilan de la préfecture maritime. Six personnes y ont trouvé la mort et trois ont disparu, après quatre morts en 2019.
A l'automne, la préfecture du Pas-de-Calais décomptait sept décès, incluant celui d'un homme retrouvé le 25 mai dans le port de Calais.
Retrouvé "dans la mer au niveau du port, face à la capitainerie" et portant un bracelet au nom de "Camara", la victime n'a pas pu être identifiée "mais il s'agit probablement d'une personne migrante", a précisé lundi à l'AFP le procureur de Boulogne-sur-mer, Pascal Marconville.
Selon la préfecture maritime, il serait décédé après avoir tenté d'embarquer clandestinement sur un navire. Le procureur estime "impossible de savoir s'il s'agit d'une tentative de traversée, même si cela paraît fort probable".
jpa-eva/cab/fka/mm
Manche: 30 migrants secourus en mer et ramenés en France #
Trente migrants dont trois enfants ont été secourus en mer et ramenés sur les côtes françaises lundi matin alors qu'ils tentaient de rejoindre l'Angleterre à bord de deux embarcations de fortune, a indiqué la préfecture maritime.
Dans la nuit de dimanche à lundi, un ferry au large de Gravelines (Nord) a prévenu le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez de la présence d'une embarcation, avec à son bord 18 migrants dont un enfant, précise dans un communiqué la préfecture de la Manche et de la mer du Nord. Un navire de la Marine nationale les a récupérés et ramenés sur le littoral français vers 10h00.
Le CROSS Gris-Nez a également été prévenu par le Samu du Pas-de-Calais qu'une embarcation de 12 migrants se trouvait en difficulté entre Hardelot et Boulogne-sur-Mer. Un canot de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Boulogne-sur-Mer les a ramenés à terre vers 10h30.
Tous ont été pris en charge par les pompiers et présentés à la police aux frontières.
Depuis fin 2018, ces traversées illégales de la Manche se multiplient malgré les mises en garde répétées des autorités soulignant le danger lié à la densité du trafic, aux forts courants et à la faible température de l'eau.
En 2020, plus de 9.500 traversées ou tentatives de traversée de ce type ont été recensées, soit quatre fois plus qu'en 2019, selon un bilan de la préfecture maritime. Six personnes y ont trouvé la mort et trois ont disparu, après quatre morts en 2019.
A l'automne, la préfecture du Pas-de-Calais décomptait elle sept décès, incluant celui d'un homme retrouvé le 25 mai dans le port de Calais.
Retrouvé "dans la mer au niveau du port, face à la capitainerie" et portant un bracelet au nom de "Camara", la victime n'a pas pu être identifiée "mais il s'agit probablement d'une personne migrante", a précisé lundi à l'AFP le procureur de Boulogne-sur-Mer, Pascal Marconville.
Selon la préfecture maritime, il serait décédé après avoir tenté d'embarquer clandestinement sur un navire. Le procureur estime "impossible de savoir s'il s'agit d'une tentative de traversée, même si cela apparait fort probable".
jpa-eva/cab/nm
Manche: 30 migrants secourus en mer et ramenés en France #
Trente migrants dont trois enfants ont été secourus en mer et ramenés sur les côtes françaises lundi matin alors qu'ils tentaient de rejoindre l'Angleterre à bord de deux embarcations de fortune, a indiqué la préfecture maritime.
Dans la nuit de dimanche à lundi, un ferry au large de Gravelines (Nord) a prévenu le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez de la présence d'une embarcation, avec à son bord 18 migrants dont un enfant, précise dans un communiqué la préfecture de la Manche et de la mer du Nord. Un navire de la Marine nationale les a récupérés et ramenés sur le littoral français.
Par ailleurs, une embarcation de 12 migrants en difficulté au large des côtes françaises a été ramenée à terre par les sauveteurs.
Tous ont été pris en charge par les pompiers et présentés à la police aux frontières.
Depuis fin 2018, ces traversées illégales de la Manche se multiplient malgré les mises en garde répétées des autorités soulignant le danger lié à la densité du trafic, aux forts courants et à la faible température de l'eau.
En 2020, plus de 9.500 traversées ou tentatives de traversée de ce type ont été recensées, soit quatre fois plus qu'en 2019, selon un bilan des autorités françaises. Six personnes ont péri et trois ont disparu, après quatre morts en 2019.
jpa/cab/cf/mm
Manche: 30 migrants secourus en mer et ramenés en France #
Trente migrants dont trois enfants ont été secourus en mer et ramenés sur les côtes françaises lundi matin alors qu'ils tentaient de rejoindre l'Angleterre à bord de deux embarcations de fortune, a indiqué la préfecture maritime.
Dans la nuit de dimanche à lundi, un ferry au large de Gravelines (Nord) a prévenu le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez de la présence d'une embarcation, avec à son bord 18 migrants dont un enfant, précise dans un communiqué la préfecture de la Manche et de la mer du Nord. Un navire de la Marine nationale les a récupérés et ramenés sur le littoral français vers 10h00.
Le CROSS Gris-Nez a également été prévenu par le Samu du Pas-de-Calais qu'une embarcation de 12 migrants se trouvait en difficulté entre Hardelot et Boulogne-sur-Mer. Un canot de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Boulogne-sur-Mer les a ramenés à terre vers 10h30.
Tous ont été pris en charge par les pompiers et présentés à la police aux frontières.
Depuis fin 2018, ces traversées illégales de la Manche se multiplient malgré les mises en garde répétées des autorités soulignant le danger lié à la densité du trafic, aux forts courants et à la faible température de l'eau.
En 2020, plus de 9.500 traversées ou tentatives de traversée de ce type ont été recensées, soit quatre fois plus qu'en 2019, selon un bilan des autorités françaises. Six personnes ont péri et trois ont disparu, après quatre morts en 2019.
jpa/cab/nm
France: le navire de sauvetage aux migrants Ocean Viking reprend la mer #
L'Ocean Viking, le navire de secours en mer de l'ONG SOS Méditerranée, a quitté le port de Marseille (sud-est) lundi pour retourner en Méditerranée centrale où se multiplient les traversées de candidats à l'exil, a annoncé l'association sur Twitter.
"Dans les prochains jours, les 22 membres de l'équipe de sauvetage et l'équipe médicale de @SOSMedIntl s'entraîneront aux opérations de sauvetage en mer", a tweeté SOS Méditerranée lundi.
"On repart en mer très déterminé mais en sachant pertinemment que le contexte sanitaire et politique est extrêmement délicat", avait indiqué mi-décembre Sophie Beau, directrice de SOS Méditerranée en France, à bord du navire.
L'année 2020 a été noire pour l'association, dont le navire a été bloqué cinq mois en Italie, en pleine recrudescence des tentatives de traversée en Méditerranée centrale.
Les candidats à l'exil venus de divers pays partent pour l'essentiel de Tunisie et de Libye pour rejoindre l'Europe via l'Italie, dont les côtes sont les plus proches.
Les autorités italiennes ont imposé à l'ONG des travaux "coûteux" selon elle sur le navire pour une mise en conformité, dont l'ajout de radeaux de survie et de combinaisons d'immersion supplémentaires.
Au total, plus de 1.200 migrants ont péri en 2020 en Méditerranée dont la grande majorité sur cette route centrale, selon l'Organisation internationale pour les migrations.
SOS Méditerranée indique avoir secouru plus de 31.000 personnes depuis le début de ses opérations en 2016.
jp/iw/cf/cac
L'Ocean Viking de SOS Méditerranée reprend la mer après cinq mois #
L'Ocean Viking, le navire de secours en mer de l'ONG SOS Méditerranée, a quitté le port de Marseille lundi pour retourner en Méditerranée centrale où se multiplient les traversées de candidats à l'exil, a annoncé l'association sur Twitter.
"Dans les prochains jours, les 22 membres de l'équipe de sauvetage et l'équipe médicale de @SOSMedIntl s'entraineront aux opérations de sauvetage en mer", a twitté SOS Méditerranée lundi.
"On repart en mer très déterminé mais en sachant pertinemment que le contexte sanitaire et politique est extrêmement délicat", avait indiqué mi-décembre Sophie Beau, directrice de SOS Méditerranée en France, à bord du navire.
L'année 2020 a été noire pour l'association, dont le navire, véritable ambulance des mers, a été bloqué cinq mois en Italie, en pleine recrudescence des tentatives de traversée en Méditerranée centrale.
Les candidats à l'exil venus de divers pays partent pour l'essentiel de Tunisie et de Libye pour rejoindre l'Europe via l'Italie, dont les côtes sont les plus proches.
Les autorités italiennes ont imposé à l'ONG des travaux "coûteux" selon elle sur le navire pour une mise en conformité, dont l'ajout de radeaux de survie et de combinaisons d'immersion supplémentaires.
Au total, plus de 1.200 migrants ont péri en 2020 en Méditerranée dont la grande majorité sur cette route centrale, selon l'Organisation internationale pour les migrations.
SOS Méditerranée indique avoir secouru plus de 31.000 personnes depuis le début de ses opérations en 2016.
jp/iw/dlm