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Les pilotes d'un Boeing 737 MAX arrêtent un moteur en plein vol #

3/5/2021, 11:31 PM
New York, USA

Les pilotes d'un Boeing 737 MAX de la compagnie American Airlines ont décidé vendredi d'arrêter en urgence pendant un vol Miami-New York un des moteurs de l'appareil en raison d'un "éventuel problème mécanique", avant de le faire atterrir sans encombre.

Le vol 2555 sur l'appareil vedette de Boeing, cloué au sol pendant près de deux ans après deux accidents mortels, est arrivé "en toute sécurité et sans incident" à l'aéroport de Newark et a roulé sans aide jusqu'à la porte prévue, a indiqué une porte-parole de la compagnie.

Il s'agissait d'un problème de pression sur l'huile du moteur ou d'un problème sur un indicateur de volume, selon cette porte-parole.

Le logiciel d'aide au pilotage MCAS, mis en cause dans les crashs de Lion Air en 2018 et d'Ethiopian Airlines en 2019, n'était pas impliqué, a-t-elle assuré.

L'appareil, en provenance de Miami, a atterri "après que les pilotes ont signalé avoir éteint en vol un des moteurs", a indiqué de son côté l'agence américaine supervisant l'aviation, la FAA, qui prévoit d'enquêter sur l'incident.

American Airlines avait été la première compagnie à réintégrer le 737 MAX dans son programme de vol, fin décembre 2020, quelques semaines après le feu vert des autorités américaines.

Ces dernières avaient exigé plusieurs modifications sur l'appareil, notamment sur le logiciel MCAS, ainsi qu'une nouvelle formation des pilotes.

Le directeur de la FAA, Steve Dickson, avait prévenu à l'époque qu'il était "inévitable" que des problèmes mécaniques ou des suspicions de problèmes surviennent à un moment et qu'un 737 MAX doive retourner à l'aéroport en cours de vol, comme c'est le cas régulièrement sur tous les modèles d'avions.

Boeing, qui a mis en place un centre d'opérations qui surveille tous les vols du 737 MAX en temps réel, a indiqué vendredi être "au courant" de l'incident sans donner plus de commentaires.

jum/vmt/cjc

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MAR 5

Avarie d'un Boeing 777: un rapport intermédiaire confirme la "fatigue du métal" d'une pale #

3/5/2021, 8:36 PM
New York, USA

L'agence américaine chargée de l'enquête sur la spectaculaire avarie d'un moteur d'un Boeing 777 a confirmé vendredi qu'une des pales fracturées semblait avoir pâti de "fatigue du métal" tout en soulignant que la prochaine inspection requise de cet élément était encore loin lorsque l'incident s'est produit.

Un avion de la compagnie United Airlines venait de décoller de l'aéroport de Denver le 20 février quand le réacteur droit a pris feu. Une pluie de débris est tombé sur une zone résidentielle alors que l'appareil faisait demi-tour pour se poser en urgence, sans faire de blessés. Il a été par la suite montré que deux pales de la soufflante du moteur se sont cassées.

Dans un rapport intermédiaire, l'Office national des transports et de la sécurité des États-Unis (NTSB) a répété, comme elle l'avait fait deux jours après les faits, que l'examen de la pale qui s'est fracturée près de sa base était "compatible" avec la "fatigue du métal".

Ce phénomène physique implique que l'utilisation répétée d'un matériau peut entraîner sa déformation puis sa rupture.

Selon le dossier de la maintenance, la dernière inspection de cette pale avait été effectuée 2.979 cycles (l'équivalent d'un décollage et d'un atterrissage) plus tôt. Elle était donc encore bien loin de la prochaine inspection requise par l'autorité américaine de l'aviation, la FAA, qui en préconise une tous les 6.500 cycles.

Cette pale avait par ailleurs été l'objet d'un examen par imagerie thermo-acoustique en 2014 et 2016. Les données de l'examen de 2016 ont été ré-examinées en 2018 après un précédent incident sur un moteur similaire, le PW4077 fabriqué par Pratt & Whitney pour les Boeing 777.

La NTSB souligne que l'enquête se poursuit et qu'elle n'est encore parvenue à aucune conclusion définitive sur la cause de l'avarie du moteur.

Elle doit encore étudier de plus près les rapports d'inspection "pour examiner la présence et la disposition de toute anomalie" près du point de rupture sur les examens par imagerie thermo-acoustique.

Un spécialiste de la métallurgie doit aussi inspecter les pales cassées.

La FAA avait ordonné, trois jours après l'incident, une inspection par imagerie thermo-acoustique des pales en titane de tous les moteurs de même type pour détecter d'éventuelles fissures difficilement visibles à l'oeil nu.

Pratt & Whitney avait précisé qu'il procéderait aux tests dans ses ateliers du Connecticut, dans le nord-est des Etats-Unis.

jum/jul/nth

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MAR 5

Cryptomonnaies: le créateur de l'antivirus McAfee accusé d'avoir trompé ses abonnés sur Twitter #

3/5/2021, 5:57 PM
New York, USA

John McAfee, le créateur du célèbre antivirus portant son nom, a été inculpé vendredi par la justice américaine pour avoir promu auprès de ses fans sur Twitter plusieurs opérations liées aux cryptomonnaies sans leur dire qu'il allait probablement en retirer de coquettes sommes.

M. McAfee, 75 ans, est actuellement emprisonné en Espagne dans l'attente de son extradition vers les États-Unis dans une affaire séparée de fraude fiscale.

Dans le nouveau dossier pour lequel il est poursuivi avec son conseiller Jimmy Watson, il leur est reproché d'avoir utilisé le compte de M. McAfee sur le réseau social, qui compte actuellement un peu plus d'un million d'abonnés, pour publier des messages vantant diverses cryptomonnaies tout en "dissimulant leurs véritables motivations personnelles", a commenté la procureure générale de New York Audrey Strauss.

Les deux accusés et leurs collaborateurs auraient au total récolté indûment "plus de 13 millions de dollars" entre 2017 et 2018, a-t-elle assuré.

Ils sont poursuivis pour sept chefs d'accusation au total, dont "conspiration pour commettre des fraudes boursières" et "blanchiment d'argent".

Les autorités supervisant les marchés boursiers, la SEC, et les marchés des matières premières, la CFTC, ont aussi engagé des poursuites au civil contre les deux hommes.

Dans une première affaire, McAfee et des personnes de son entourage sont accusés d'avoir acheté d'importantes quantités de devises virtuelles avant que M. McAfee ne les recommande sur son compte Twitter sans préciser qu'il en possédait.

Les prix ont temporairement bondi, permettant à McAfee et ses partenaires d'engranger une plus-value de 2 millions de dollars quand ils les ont revendues.

Il est aussi reproché aux accusés d'avoir utilisé le compte Twitter de M. McAfee pour promouvoir plusieurs levée de fonds en cryptomonnaie (ICO) sans préciser que l'homme d'affaires était rémunéré, plus de 11 millions de dollars au total, pour en faire la publicité.

M. McAfee n'est pas la première célébrité à être poursuivie par des autorités américaines pour des faits similaires: le boxeur Floyd Mayweather et la star du rap DJ Khaled, fin 2018, l'acteur Steven Seagal, début 2020, et le rappeur T.I. en septembre 2020, ont été accusés d'avoir promu illégalement des ICO sur leurs réseaux sociaux.

Après avoir fait fortune avec son antivirus dans les années 1980, M. McAfee est devenu un gourou des cryptomonnaies.

Il avait aussi défrayé la chronique en 2012 lorsque son voisin au Belize avait été mystérieusement assassiné, un crime non résolu à ce jour.

jum/juj/LyS

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MAR 4

USA: la Chambre adopte un projet de réforme de la police #

3/4/2021, 3:02 AM
Washington, USA

A cinq jours du procès d'un ex-policier blanc accusé du meurtre de George Floyd, la Chambre des représentants a adopté mercredi soir un projet de profonde réforme des forces de l'ordre, qui n'est pas assuré de passer le cap du Sénat.

Baptisé du nom de cet homme noir mort le 25 mai à Minneapolis lors de son interpellation, le texte avait déjà été adopté en juin par la chambre basse du Congrès, à majorité démocrate.

Il était resté bloqué au Sénat, aux mains des républicains jusqu'en janvier.

Les élus démocrates de la Chambre l'ont réintroduit la semaine dernière et il a été adopté cette fois par 220 voix contre 212. Un seul républicain l'a soutenu, et deux démocrates ont voté non.

Son passage au Sénat, où les républicains conservent un pouvoir de blocage, reste incertain, sauf peut-être dans une version édulcorée.

Le texte "n'effacera pas les siècles de racisme systémique" aux Etats-Unis, a déclaré la présidente démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi, avant son adoption. Mais il sera "un pas énorme" vers "la construction d'une relation meilleure, plus saine, entre la police et des communautés qu'elle respecte".

La proposition de loi prévoit, entre autres, d'interdire les prises d'étranglement, de limiter les transferts d'équipements militaires aux forces de l'ordre, de créer un registre national des policiers licenciés pour abus.

Le texte s'attaque aussi à la large immunité dont jouissent les policiers en cas de poursuites au civil.

Il prévoit également la fin, pour les infractions liées aux stupéfiants, des mandats de perquisition permettant aux agents d'entrer sans frapper chez les suspects. C'est dans ce cadre que Breonna Taylor, une jeune infirmière noire, a été abattue en mars dernier dans son appartement.

Son nom, parmi d'autres, a résonné dans tous les Etats-Unis lors des grandes manifestations antiracistes qui ont suivi la mort de George Floyd.

Le quadragénaire noir est mort asphyxié par un policier blanc, Derek Chauvin, qui a maintenu un genou sur son cou pendant près de neuf minutes. Son procès, qui sera aussi celui des méthodes policières, s'ouvre lundi à Minneapolis.

chp/iba/plh

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MAR 4

Le Capitole américain sous sécurité renforcée face à la menace d'une "milice" #

3/4/2021, 12:22 AM
Washington, USA

La sécurité a été renforcée et des votes ont été avancés au Congrès américain après l'alerte de la police sur le "possible projet d'une milice" d'attaquer jeudi le Capitole, cible d'un assaut meurtrier par des manifestants pro-Trump en janvier.

Des membres du mouvement conspirationniste QAnon, qui n'ont jamais accepté la victoire de Joe Biden, pensent que le 4 mars verra Donald Trump investi président des Etats-Unis pour un second mandat.

A l'approche de cette date, la police surveillait de près les appels au rassemblement de manifestants pro-Trump ces jours-ci, dans un pays encore sous le choc de l'attaque du 6 janvier. Et mercredi, les forces chargées de protéger le siège du Congrès ont signalé une menace.

"Nous avons obtenu des informations qui montrent un possible projet d'une milice identifiée visant à forcer l'entrée du Capitole le 4 mars", a averti la police, en affirmant être "préparée pour toutes menaces potentielles".

Elle a souligné avoir "déjà opéré un renforcement important de la sécurité" du Capitole depuis le coup de force de janvier, lorsque des centaines de partisans de Donald Trump avaient envahi le siège du Congrès pendant que les parlementaires certifiaient la victoire du démocrate Joe Biden.

Des membres de la Garde nationale patrouillent toujours dans l'enceinte du Capitole, protégée par des barrières et des fils barbelés.

Les forces de l'ordre surveillent "de près différentes informations" sur des rassemblements "potentiels du 4 au 6 mars", ont expliqué mercredi les responsables de la sécurité au Congrès dans une note au personnel du Capitole.

Lundi, leur chef, Timothy Blodgett ("Acting Sergeant at Arms"), avait expliqué aux parlementaires qu'il surveillait des informations "liées au 4 mars et aux possibles manifestations entourant ce que certains appellent +le vrai jour de l'investiture+".

"L'importance de cette date a apparemment diminué chez différents groupes ces derniers jours", soulignait-il toutefois.

Après l'alerte donnée par la police, la Chambre des représentants a avancé à mercredi soir deux votes prévus jeudi, ce qui permettra à ses quelque 430 parlementaires de ne pas revenir dans l'hémicycle avant la semaine prochaine. En revanche le Sénat sera en séance à partir de midi, sous une sécurité encore renforcée.

Le sénateur démocrate Mark Warner a estimé mercredi soir sur CNN que la décision de la Chambre répondait à une "extrême prudence" dans un Capitole encore traumatisé.

Jusqu'en 1933, les présidents américains étaient investis le 4 mars, et non le 20 janvier comme c'est désormais la tradition.

Pendant la présidence de Donald Trump, les membres de la nébuleuse QAnon étaient convaincus que le républicain allait sauver le monde face à des élites corrompues et pédophiles. Certains, espérant que le Congrès n'allait pas certifier la victoire de Joe Biden le 6 janvier, se trouvaient parmi les manifestants.

Si le démocrate a finalement bien été investi le 20 janvier, des militants croient encore que son rival républicain va revenir au pouvoir jeudi, même s'il est difficile d'évaluer leur nombre ou si les conversations en ligne des pro-Trump peuvent se convertir en actes cette fois.

Le prix des chambres au luxueux hôtel Trump International, près du Capitole, a lui explosé jusqu'à 1.331 dollars la nuit pour mercredi et jeudi soir, contre 476 dollars jusqu'à la fin mars.

Cinq personnes, dont un policier du Capitole, sont mortes lors du coup de force de janvier. Plus de 270 personnes sont poursuivies pour leur participation à cette attaque, selon le FBI.

Accusé d'"incitation à l'insurrection" pour avoir appelé ses partisans à marcher sur le Congrès, Donald Trump a été acquitté au Sénat le 13 février.

Il n'a jamais accepté le résultat de la présidentielle, estimant sans fondement que sa défaite était due à des fraudes massives.

L'assaut a provoqué une polémique nationale sur le manque de préparation des forces de l'ordre. Et le Congrès poursuit son enquête à travers plusieurs commissions.

Lors d'une nouvelle audition mercredi, le général William Walker, chef de la Garde nationale de Washington, a affirmé qu'il avait fallu 3 heures et 19 minutes au Pentagone pour autoriser le déploiement de ses troupes après la demande du chef de la police du Capitole, débordé par les manifestants.

elc/iba

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MAR 4

Le Capitole américain sous sécurité renforcée face à la menace d'une "milice" #

3/4/2021, 12:22 AM
Washington, USA

La sécurité a été renforcée et des votes ont été avancés au Congrès américain après l'alerte de la police sur le "possible projet d'une milice" d'attaquer jeudi le Capitole, cible d'un assaut meurtrier par des manifestants pro-Trump en janvier.

Des membres du mouvement conspirationniste QAnon, qui n'ont jamais accepté la victoire de Joe Biden, pensent que le 4 mars verra Donald Trump investi président des Etats-Unis pour un second mandat.

A l'approche de cette date, la police surveillait de près les appels au rassemblement de manifestants pro-Trump ces jours-ci, dans un pays encore sous le choc de l'attaque du 6 janvier. Et mercredi, les forces chargées de protéger le siège du Congrès ont signalé une menace.

"Nous avons obtenu des informations qui montrent un possible projet d'une milice identifiée visant à forcer l'entrée du Capitole le 4 mars", a averti la police, en affirmant être "préparée pour toutes menaces potentielles".

Elle a souligné avoir "déjà opéré un renforcement important de la sécurité" du Capitole depuis le coup de force de janvier, lorsque des centaines de partisans de Donald Trump avaient envahi le siège du Congrès pendant que les parlementaires certifiaient la victoire du démocrate Joe Biden.

Des membres de la Garde nationale patrouillent toujours dans l'enceinte du Capitole, protégée par des barrières et des fils barbelés.

Les forces de l'ordre surveillent "de près différentes informations" sur des rassemblements "potentiels du 4 au 6 mars", ont expliqué mercredi les responsables de la sécurité au Congrès dans une note au personnel du Capitole.

Lundi, leur chef, Timothy Blodgett ("Acting Sergeant at Arms"), avait expliqué aux parlementaires qu'il surveillait des informations "liées au 4 mars et aux possibles manifestations entourant ce que certains appellent +le vrai jour de l'investiture+".

"L'importance de cette date a apparemment diminué chez différents groupes ces derniers jours", soulignait-il toutefois.

Après l'alerte donnée par la police, la Chambre des représentants a avancé à mercredi soir deux votes prévus jeudi, ce qui permettra à ses quelque 430 parlementaires de ne pas revenir dans l'hémicycle avant la semaine prochaine. En revanche le Sénat sera en séance à partir de midi, sous une sécurité encore renforcée.

Le sénateur démocrate Mark Warner a estimé mercredi soir sur CNN que la décision de la Chambre répondait à une "extrême prudence" dans un Capitole encore traumatisé.

Jusqu'en 1933, les présidents américains étaient investis le 4 mars, et non le 20 janvier comme c'est désormais la tradition.

Pendant la présidence de Donald Trump, les membres de la nébuleuse QAnon étaient convaincus que le républicain allait sauver le monde face à des élites corrompues et pédophiles. Certains, espérant que le Congrès n'allait pas certifier la victoire de Joe Biden le 6 janvier, se trouvaient parmi les manifestants.

Si le démocrate a finalement bien été investi le 20 janvier, des militants croient encore que son rival républicain va revenir au pouvoir jeudi, même s'il est difficile d'évaluer leur nombre ou si les conversations en ligne des pro-Trump peuvent se convertir en actes cette fois.

Le prix des chambres au luxueux hôtel Trump International, près du Capitole, a lui explosé jusqu'à 1.331 dollars la nuit pour mercredi et jeudi soir, contre 476 dollars jusqu'à la fin mars.

Cinq personnes, dont un policier du Capitole, sont mortes lors du coup de force de janvier. Plus de 270 personnes sont poursuivies pour leur participation à cette attaque, selon le FBI.

Accusé d'"incitation à l'insurrection" pour avoir appelé ses partisans à marcher sur le Congrès, Donald Trump a été acquitté au Sénat le 13 février.

Il n'a jamais accepté le résultat de la présidentielle, estimant sans fondement que sa défaite était due à des fraudes massives.

L'assaut a provoqué une polémique nationale sur le manque de préparation des forces de l'ordre. Et le Congrès poursuit son enquête à travers plusieurs commissions.

Lors d'une nouvelle audition mercredi, le général William Walker, chef de la Garde nationale de Washington, a affirmé qu'il avait fallu 3 heures et 19 minutes au Pentagone pour autoriser le déploiement de ses troupes après la demande du chef de la police du Capitole, débordé par les manifestants.

elc/iba

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MAR 4

Collision en Californie: les 13 morts soupçonnés d'être auparavant entrés clandestinement aux Etats-Unis #

3/4/2021, 12:21 AM
Los Angeles, USA

Les treize personnes tuées mardi dans le sud de la Californie lors d'une collision entre leur véhicule surchargé et un poids lourd sont soupçonnées d'être entrées illégalement aux Etats-Unis depuis le Mexique à travers une brèche dans une clôture séparant les deux pays, ont indiqué mercredi les autorités.

Les victimes circulaient dans un SUV Ford Expedition prévu pour transporter seulement huit à neuf personnes, mais 25 individus au total se trouvaient à bord du véhicule, dont les deux banquettes arrière avaient été retirées.

Douze personnes, dont le conducteur, ont été tuées dans le choc avec le semi-remorque et une treizième un peu plus tard après avoir été transportée à l'hôpital. "Toutes sont soupçonnées d'être entrées illégalement aux Etats-Unis", indique dans un communiqué le service des douanes et de protection des frontières (CBP) américain.

L'agence fédérale précise avoir ouvert une enquête concernant un trafic d'êtres humains liée à ce drame et à un autre accident qui avait impliqué un peu plus tôt mardi un autre SUV ayant pris feu dans la même zone.

Lorsque les agents du CBP sont arrivés sur le lieu de l'incendie, ils ont découvert "19 individus se cachant dans les broussailles voisines et ont établi qu'ils étaient entrés illégalement dans le pays à travers la brèche", explique l'agence fédérale.

Des images de vidéosurveillance prises tôt mardi matin montrent deux véhicules quittant la zone située près d'une brèche de trois mètres de large dans la clôture métallique qui se dresse à la frontière mexicaine, à une cinquantaine de kilomètres du lieu de la collision, près de Holtville.

Selon Gregory Bovino, responsable du secteur pour le CBP, les premiers éléments de l'enquête sur le véhicule accidenté et celui ayant pris feu pointent tous deux vers cette brèche.

"Les trafiquants d'êtres humains ont démontré à de multiples reprises qu'ils se souciaient peu de la vie humaine", dit-il dans le communiqué, citant des "tragédies" similaires déjà survenues par le passé.

Les victimes décédées mardi sont âgées de 20 à 55 ans, mais au moins l'un des passagers blessés était mineur, âgé de 16 ans.

D'après un responsable du secrétariat aux Affaires étrangères du Mexique, au moins dix des personnes décédées étaient de nationalité mexicaine.

ban/rle

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MAR 3

Les Boy Scouts vont vendre quelque 60 tableaux de Norman Rockwell, pour indemniser les victimes d'abus sexuels #

3/3/2021, 9:51 PM
New York, USA

Des centaines d'oeuvres d'art, dont une soixantaine signées Norman Rockwell, vont être mises en vente par les Boy Scouts of America, pour aider à indemniser les milliers de personnes qui se sont déclarées victimes d'abus sexuels au sein de la principale organisation du scoutisme américain.

Selon des documents enregistrés cette semaine auprès du tribunal des faillites du Delaware, l'organisation, qui fait face à près de 100.000 plaintes pour abus sexuels, a l'intention de vendre 59 oeuvres du célèbre peintre et illustrateur new-yorkais (1894-1978).

Les oeuvres, datées de 1916 à 1976, reflètent la longue collaboration entre ce très célébré chroniqueur de la société américaine et le mouvement scout. Certains tableaux portent des noms étroitement liés aux traditions du mouvement de jeunesse, comme "The Scoutmaster" ("Le chef scout") ou "The Campfire Story" ("Histoire autour du feu de camp").

Les documents déposés au tribunal -près de 380 pages- ne précisent pas la valeur estimée de ces tableaux.

Dans un communiqué mercredi, les BSA ont indiqué que les oeuvres mises en vente -qui représentent la quasi-totalité des 65 tableaux de Rockwell sur le scoutisme, actuellement exposées dans un musée de l'Ohio (nord)- n'avaient pas encore été formellement estimées.

Elles seront vendues "au meilleur moment pour maximiser leur valeur", ajoute l'organisation, qui espère sortir de la procédure de faillite à l'automne 2021.

Selon le musée Norman Rockwell, situé à Stockbridge, dans le Massachusetts (nord-est), où il est décédé, Norman Rockwell commença à collaborer avec les Boy Scouts très jeune, en 1912, avant d'être nommé responsable artistique de leur magazine "Boys' Life" quelques années plus tard.

Les Boy Scouts ont été secoués ces dernières années par un énorme scandale d'abus sexuels, qui a éclaté au grand jour à partir de 2012.

Fin février 2020, date limite pour bénéficier d'un fonds d'indemnisation, près de 100.000 personnes s'étaient déclarées victimes d'abus sexuels au sein des Boy Scouts of America. Soit huit fois plus que de plaintes déposées contre le clergé catholique américain, selon des avocats représentant les victimes de ces abus.

Plombés par ces accusations qui ont déjà donné lieu à de coûteux procès, les Boy Scouts of America ont déposé le bilan en février 2020, afin de geler toutes les demandes de dédommagement devant la justice et de les rediriger vers le fonds d'indemnisation.

Ce dernier cherche à collecter au moins 300 millions de dollars, selon des médias américains.

L'organisation, fondée en 1910 et qui compte quelque 2 millions d'adhérents, assure s'être désormais "dotée d'une politique rigoureuse pour protéger la jeunesse". Des pages entières du site internet de l'organisation sont désormais consacrées à ses efforts pour indemniser les victimes.

cat/rle

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MAR 3

Le gouverneur de New York, accusé de harcèlement sexuel, refuse de démissionner #

3/3/2021, 9:36 PM
New York, USA

"Je ne démissionnerai pas": le puissant gouverneur de l'Etat de New York, accusé de harcèlement sexuel, a exclu mercredi de jeter l'éponge, au moins tant que l'enquête ouverte sur ces allégations ne sera pas terminée.

"Je n'ai pas été élu par des politiques, j'ai été élu par les habitants de l'Etat de New York, je ne démissionnerai pas", a déclaré Andrew Cuomo, l'un des plus influents gouverneurs américains, lors de sa première conférence de presse depuis que le scandale a éclaté mercredi dernier.

La voix brièvement étranglée, le démocrate de 63 ans, qui dirige l'Etat de New York depuis 2011, a dit "s'excuser profondément" d'avoir blessé certaines femmes.

"Je ne savais pas du tout à l'époque que je mettais quiconque mal à l'aise. Jamais je n'ai voulu offenser quiconque, blesser quiconque, ou faire souffrir quiconque. Je me sens horriblement mal que ces personnes aient été blessées, aient souffert de ces interactions".

Mais face aux appels à démissionner qui sont allés crescendo ces derniers jours, y compris dans son camp démocrate, il a aussi estimé "n'avoir jamais rien fait dans (sa) carrière dont (il) ait à avoir honte" et répété "n'avoir jamais touché quiconque de façon inappropriée".

Il a appelé les New-Yorkais à "attendre pour se forger une opinion" les résultats de l'enquête sur ces allégations qui vient d'être lancée par la procureure de l'Etat de New York, à l'indépendance incontestée.

"J'ai été dans de telles situations trop souvent, où tout le monde a une opinion parce qu'il a lu telle ou telle chose, et soudain, les faits font ressortir une situation différente", a ajouté M. Cuomo, lui-même ancien procureur.

Aucune date limite n'a été annoncée pour la fin de l'enquête, qui pourrait durer des mois.

Le gouverneur a été mis en cause par trois femmes depuis mercredi dernier.

Une ex-conseillère économique, Lindsey Boylan, 36 ans, a d'abord affirmé qu'il l'avait embrassée sur la bouche de façon non sollicitée et qu'il aurait suggéré qu'elle joue avec lui au "strip poker", quand elle travaillait avec lui entre 2015 et 2018.

Samedi, une autre ex-collaboratrice, Charlotte Bennett, 25 ans, a indiqué que le gouverneur lui avait fait des avances qui l'avaient mise "mal à l'aise" au printemps 2020.

Et lundi, Anna Ruch, 33 ans, qui n'a jamais travaillé avec lui, a affirmé qu'il l'avait "choquée" en voulant l'embrasser contre son gré lors d'un mariage en 2019.

Une photo a été publiée montrant le gouverneur encadrant le visage de Mme Ruch avec ses mains.

"Vous trouverez des centaines de photos de moi en train d'embrasser les gens - des femmes, des hommes, des enfants. C'est ma façon habituelle de saluer les gens. Et d'ailleurs, c'était la façon qu'avait mon père de saluer les gens", a ajouté le fils du défunt gouverneur Mario Cuomo, qui enchaîna lui aussi trois mandats, avant de perdre la quatrième élection, en 1994.

Son acte de contrition de mercredi, similaire sur le fond aux premières excuses qu'il avait exprimées dimanche via communiqué, semblent cependant loin de satisfaire ses accusatrices.

"Comment les New-Yorkais peuvent-ils vous faire confiance pour diriger l'Etat si vous ne +savez pas+ quand vous vous conduisez de façon inappropriée avec vos employés?" a réagi sur Twitter Lindsey Boylan.

Charlotte Bennett a elle retweeté une déclaration de son avocate, jugeant les déclarations du gouverneur "truffées de faussetés et d'inexactitudes".

Le scandale soulevé par ces accusations, survenu au moment où M. Cuomo était déjà soupçonné d'avoir dissimulé le véritable nombre de morts du Covid-19 dans les maisons de retraite new-yorkaises, a fait chuter le gouverneur du piédestal où il avait été placé en début de pandémie.

Avec ses points de presse quotidiens, rationnels et rassurants, il avait, tandis que New York était frappée de plein fouet par la pandémie au printemps 2020, acquis un statut de vedette nationale. Au point que certains le poussaient à rejoindre la course à la Maison Blanche.

Même s'il se maintient au pouvoir, beaucoup d'analystes estiment désormais qu'il aura bien du mal à briguer un quatrième mandat.

Preuve que son étoile a pâli, il devrait aussi être prochainement privé des pouvoirs spéciaux que le Parlement de l'Etat de New York lui avait accordés au début de la pandémie. Les parlementaires des deux chambres ont annoncé un accord en ce sens mardi.

cat/rle

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MAR 3

Territoires palestiniens: Washington "s'oppose fermement" à l'enquête de la CPI #

3/3/2021, 9:02 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis "s'opposent fermement" à l'enquête ouverte par la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) sur des crimes présumés, imputés notamment à Israël, dans les territoires palestiniens occupés, a déclaré mercredi le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.

"Nous nous opposons fermement à l'annonce par les procureurs de la CPI d'une enquête sur la situation palestinienne et nous en sommes déçus", a-t-il dit devant la presse. "Nous continuerons à soutenir fermement Israël et sa sécurité, notamment en nous opposant à des actions qui visent Israël de manière injuste", a-t-il ajouté.

Il a de nouveau estimé que la Cour qui siège à La Haye n'était "pas compétente" car l'Etat hébreu n'a pas signé le traité de Rome qui lui a donné naissance et les Palestiniens "ne sont pas un Etat souverain". "Les Etats-Unis ont toujours estimé que la compétence de la Cour doit se borner aux pays qui la lui accordent ou alors en cas de saisine par le Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il insisté.

La procureure Fatou Bensouda a annoncé l'ouverture d'une enquête "sur la situation en Palestine" depuis le 13 juin 2014, après avoir évoqué un "fondement raisonnable" à croire que des crimes avaient été commis par des membres des forces israéliennes, des autorités israéliennes, du Hamas et des groupes armés palestiniens au cours de la guerre de Gaza de cet été-là.

Israël a fustigé cette décision saluée par les dirigeants palestiniens.

Le précédent gouvernement américain de Donald Trump avait poussé à l'extrême la défiance à l'égard de la CPI en sanctionnant directement Fatouma Bensouda et d'autres responsables, pour avoir décidé d'enquêter sur les allégations de crimes de guerre américains en Afghanistan.

Le gouvernement de Joe Biden pourrait revenir sur ces sanctions.

"Malgré notre désaccord avec la CPI sur ses actions au sujet de la situation palestinienne, et, bien entendu, de l'Afghanistan, nous sommes en train de réexaminer attentivement les sanctions", a dit Ned Price.

fff/rle

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MAR 3

Territoires palestiniens: Washington "s'oppose fermement" à l'enquête de la CPI #

3/3/2021, 8:39 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis "s'opposent fermement" à l'enquête ouverte par la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) sur des crimes présumés dans les territoires palestiniens occupés, a déclaré mercredi le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.

Il a néanmoins précisé que le gouvernement de Joe Biden étaient en train de "réexaminer" les sanctions prises sous la présidence de Donald Trump contre la procureure Fatou Bensouda, et d'autres responsables de la juridiction internationale.

fff/rle

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MAR 3

Le gouverneur de New York, accusé de harcèlement sexuel, refuse de démissionner #

3/3/2021, 8:10 PM
New York, USA

"Je ne démissionnerai pas": le puissant gouverneur de l'Etat de New York, accusé de harcèlement sexuel, a exclu mercredi de jeter l'éponge, au moins tant que l'enquête ouverte sur ces allégations ne sera pas terminée.

"Je n'ai pas été élu par des politiques, j'ai été élu par les habitants de l'Etat de New York, je ne démissionnerai pas", a déclaré Andrew Cuomo, l'un des plus influents gouverneurs américains, lors de sa première conférence de presse depuis que le scandale a éclaté mercredi dernier.

La voix parfois étranglée, le démocrate de 63 ans, qui dirige l'Etat de New York depuis 2011, a dit "s'excuser profondément" d'avoir blessé certaines femmes.

"Je ne savais pas du tout à l'époque que je mettais quiconque mal à l'aise. Jamais je n'ai voulu offenser quiconque, blesser quiconque, ou faire souffrir quiconque. Je me sens horriblement mal que ces personnes aient été blessées, aient souffert de ces interactions".

Mais face aux appels à démissionner qui sont allés crescendo ces derniers jours, y compris dans son camp démocrate, il a aussi estimé "n'avoir jamais rien fait dans (sa) carrière dont (il) ait à avoir honte".

Il a appelé les New-Yorkais à "attendre pour se forger une opinion" les résultats de l'enquête sur ces allégations qui vient d'être lancée par la procureure de l'Etat de New York, à l'indépendance incontestée.

"J'ai été dans de telles situations trop souvent, où tout le monde a une opinion parce qu'il a lu telle ou telle chose, et soudain les faits font ressortir une situation différente", a ajouté M. Cuomo, lui-même ancien procureur.

Aucune date limite n'a été annoncée pour la fin de l'enquête. Certains estiment qu'elle pourrait durer des mois.

Le gouverneur a été mis en cause par trois femmes depuis mercredi dernier.

Une ex-conseillère économique, Lindsey Boylan, 36 ans, a d'abord affirmé qu'il l'avait embrassée sur la bouche de façon non sollicitée et qu'il aurait suggéré qu'elle joue avec lui au "strip poker", quand elle travaillait avec lui entre 2015 et 2018.

Samedi, une autre ex-collaboratrice, Charlotte Bennett, 25 ans, a indiqué que le gouverneur lui avait fait des avances qui l'avaient mise "mal à l'aise" au printemps 2020.

Et lundi, Anna Ruch, 33 ans, qui n'a jamais travaillé avec lui, a affirmé qu'il l'avait "choquée" en voulant l'embrasser contre son gré lors d'un mariage en 2019.

Une photo a été publiée montrant le gouverneur encadrant le visage de Mme Ruch avec ses mains.

"Vous trouverez des centaines de photos de moi en train d'embrasser les gens - des femmes, des hommes, des enfants. C'est ma façon habituelle de saluer les gens. Et d'ailleurs, c'était la façon qu'avait mon père de saluer les gens", a ajouté le fils du défunt gouverneur Mario Cuomo, qui enchaîna lui aussi trois mandats, avant d'échouer à se faire élire pour un quatrième en 1994.

Le scandale soulevé par ces accusations, survenu alors que M. Cuomo était déjà soupçonné d'avoir dissimulé le véritable nombre de morts du coronavirus dans les maisons de retraite new-yorkaises, a fait chuter le gouverneur du piédestal où il avait été placé au début de la pandémie.

Avec ses points de presse quotidiens, rationnels et rassurants, il avait, alors que New York était frappée de plein fouet par la pandémie au printemps 2020, acquis un statut de vedette nationale. Au point que certains le poussaient à rejoindre la course à la Maison Blanche.

Même s'il parvient à se maintenir au pouvoir, beaucoup d'analystes estiment désormais qu'il aura bien du mal à briguer un quatrième mandat.

Preuve que son étoile a pâli, il devrait aussi être prochainement privé des pouvoirs spéciaux que le Parlement de l'Etat de New York lui avait accordés au début de la pandémie. Les parlementaires des deux chambres ont annoncé un accord en ce sens mardi.

cat/iba

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MAR 3

Accusé de harcèlement sexuel, le gouverneur de New York dit qu'il ne "démissionnera pas" #

3/3/2021, 7:20 PM
New York, USA

Accusé de harcèlement sexuel et appelé à démissionner par un nombre croissant d'élus, le gouverneur de l'Etat de New York Andrew Cuomo a affirmé mercredi qu'il ne "démissionnerait pas", pour sa première apparition publique depuis les premières allégations.

"Je n'ai pas été élu par des politiques, j'ai été élu par les habitants de l'Etat de New York, je ne démissionnerai pas", a déclaré M. Cuomo, dont le troisième mandat expire fin 2022.

La voix parfois étranglée, le gouverneur démocrate de 63 ans, qui dirige l'Etat depuis 2011, et est l'un des plus puissants gouverneurs américains, a dit "s'excuser profondément" pour avoir blessé certaines femmes. Mais il a estimé "n'avoir jamais rien fait dans ma carrière dont j'ai à avoir honte".

"Je ne savais pas du tout à l'époque que je mettais quiconque mal à l'aise. Jamais je n'ai voulu offenser quiconque, blesser quiconque, ou faire souffrir quiconque. Je me sens horriblement mal que ces personnes aient été blessées, aient souffert de ces interactions".

Il a à nouveau appelé les New-Yorkais à "attendre pour se forger une opinion" les résultats de l'enquête sur ces allégations qui vient d'être lancée par la procureure de l'Etat de New York, à l'indépendance incontestée.

"J'ai été dans de telles situations trop souvent, où tout le monde a une opinion parce qu'il a lu telle ou telle chose, et soudain les faits font ressortir une situation différente", a-t-il ajouté.

Aucune date limite n'a été annoncée pour la fin de l'enquête. Certains estiment qu'elle pourrait durer des mois.

Le gouverneur a été mis en cause par trois femmes depuis mercredi dernier.

Une ex-conseillère économique, Lindsey Boylan, 36 ans, a d'abord affirmé qu'il l'avait embrassée sur la bouche de façon non sollicitée et qu'il aurait suggéré qu'elle joue avec lui au "strip-poker", quand elle travaillait avec lui entre 2015 et 2018.

Samedi, une autre ex-collaboratrice, Charlotte Bennett, 25 ans, a indiqué que le gouverneur lui avait fait des avances qui l'avaient mise "mal à l'aise" au printemps 2020. Et lundi, Anna Ruch, 33 ans, qui n'a jamais travaillé avec lui, a affirmé qu'il l'avait "choquée" en voulant l'embrasser contre son gré lors d'un mariage en 2019.

cat/rle

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MAR 3

La police américaine alerte sur le "projet d'une milice" d'attaquer le Capitole le 4 mars #

3/3/2021, 5:49 PM
Washington, USA

La police chargée de la sécurité du Capitole a alerté mercredi sur le "possible projet d'une milice" d'attaquer jeudi le siège du Congrès américain, cible d'un assaut meurtrier par des manifestants pro-Trump en janvier.

Des membres du mouvement conspirationniste QAnon, qui n'ont jamais accepté la victoire de Joe Biden, pensent que le 4 mars verra Donald Trump investi président des Etats-Unis pour un second mandat.

"Nous avons obtenu des informations qui montrent un possible projet d'une milice identifiée visant à forcer l'entrée du Capitole le 4 mars", a écrit la police dans un communiqué, en affirmant être "préparée pour toutes menaces potentielles".

"Nous prenons ces informations au sérieux", souligne-t-elle. "Compte tenu de la nature sensible de ces informations, nous ne pouvons pas donner plus de précisions à ce stade."

La police du Capitole affirme avoir "déjà opéré un renforcement important de la sécurité" depuis le 6 janvier, lorsque des centaines de partisans de Donald Trump avaient envahi le siège du Congrès pendant que les parlementaires certifiaient la victoire du démocrate Joe Biden.

Lundi, le responsable de la sécurité au Congrès, Timothy Blodgett ("Acting Sergeant at Arms"), avait envoyé un message aux parlementaires pour les informer qu'il surveillait des informations "liées au 4 mars et aux possibles manifestations entourant ce que certains appellent +le vrai jour de l'investiture+".

"L'importance de cette date a apparemment diminué parmi différents groupes ces derniers jours", soulignait-il toutefois dans un courriel publié par des médias américains.

Jusqu'en 1933, les présidents américains étaient investis le 4 mars, et non le 20 janvier comme c'est désormais la tradition.

Pendant la présidence de Donald Trump, des membres de la nébuleuse QAnon étaient convaincus que le républicain allait sauver le monde face à des élites corrompues et pédophiles. Certains, convaincus que le Congrès n'allait pas certifier la victoire de Joe Biden le 6 janvier, se trouvaient parmi les manifestants.

Si le démocrate a finalement bien été investi le 20 janvier, des militants croient encore que son rival républicain va revenir au pouvoir jeudi, même s'il est difficile d'évaluer leur nombre.

Cinq personnes, dont un policier du Capitole, sont mortes lors du coup de force du 6 janvier. Plus de 270 personnes sont poursuivies à des degrés divers pour leur participation à cette attaque, selon le FBI.

Accusé d'"incitation à l'insurrection" pour avoir appelé ses partisans à marcher sur le Congrès, Donald Trump a été acquitté au Sénat le 13 février.

Il n'a jamais accepté le résultat de la présidentielle, estimant sans fondement que sa défaite était due à des fraudes massives.

L'assaut a provoqué une polémique nationale sur le manque de préparation des forces de l'ordre. Et le Congrès poursuit son enquête à travers plusieurs commissions.

Mardi, le chef du FBI Christopher Wray avait défendu au Sénat l'action de la police fédérale avant l'assaut.

Lors d'une nouvelle audition mercredi, le général William Walker, chef de la Garde nationale de Washington, a affirmé qu'il avait fallu 3 heures et 19 minutes au Pentagone pour autoriser le déploiement de ses troupes après la demande du chef de la police du Capitole, déjà débordé par les manifestants.

Lors de la même audition au Sénat, l'une des hautes responsables de la lutte contre le terrorisme au FBI, Jill Sanborn, a déclaré s'attendre à "ce que les extrémistes violents motivés par des causes raciales ou ethniques, anti-gouvernenement ou anti-autorités, ainsi que d'autres violents extrémistes intérieurs qui citent des revendications politiques, représentent probablement les plus grandes menaces de terrorisme intérieur en 2021 et sans doute en 2022".

elc/vgr

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MAR 3

USA: il accroche un drapeau raciste en face de sa voisine noire et échappe à des poursuites #

3/3/2021, 5:26 PM
Washington, USA

Un habitant du nord des Etats-Unis ne sera pas poursuivi après avoir accroché un drapeau du Ku Klux Klan (KKK) en face du domicile de sa voisine noire, a indiqué mardi un procureur local.

Cette dernière, JeDonna Dinges, 57 ans, avait porté plainte après avoir découvert le drapeau du mouvement raciste accroché chez son voisin mais visible depuis la salle à manger de sa maison de Grosse Pointe Park, en banlieue de Detroit.

"Il est tout à fait évident que ce qui est arrivé à Mme Dinges est ignoble, traumatisant et absolument inacceptable", a indiqué la procureure du comté de Wayne, Kym Worthy, dans un communiqué, avant de poursuivre: "Mais -- et c'est très regrettable selon moi -- il ne s'agissait pas d'un crime."

La loi de l'Etat du Michigan "requiert qu'il y ait contact physique, dégâts, destruction, vandalisme ou menaces" pour pouvoir inculper un individu pour "intimidation ethnique", ce qui n'est pas caractérisé dans cette affaire, a expliqué la procureure.

"Le drapeau du KKK, bien qu'intentionnellement dans le champ de vision de Mme Dinges, était accroché à l'intérieur de la maison de son voisin. Nous ne pouvions pas ne serait-ce que lancer des poursuites pour +intimidation ethnique+ selon la loi actuellement en vigueur dans le Michigan", a-t-elle poursuivi.

"J'encourage vivement le parlement à examiner, réviser et créer des lois pour protéger les citoyens de ce genre de comportement horrible."

JeDonna Dinges a dit comprendre la position de la procureure, selon des médias américains. "J'espère que les parlementaires écoutent. (...) Un individu normal ne posséderait pas de drapeau du Klan, qui est devenu un vrai symbole de haine", a réagi la plaignante.

Ce n'était pas le premier incident impliquant les deux riverains: Mme Dinges avait installé une caméra de surveillance après avoir découvert en janvier un jerrican d'essence plein dans sa poubelle. Tel qu'il était installé, le drapeau faisait face à la caméra, a précisé le communiqué du procureur.

Le drapeau avait été retiré à la suite d'une intervention de la police, précisait un représentant de la ville la semaine dernière.

Le Ku Klux Klan est un mouvement suprémaciste blanc apparu dans le Sud des Etats-Unis après la guerre de Sécession (1861-1865) et qui a fait usage de violences (incendies, attentats, meurtres...) pour s'opposer à l'application des droits constitutionnels des citoyens afro-américains.

vgr/cjc

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MAR 3

Près de 60 tableaux de Norman Rockwell en vente par les Boy Scouts pour indemniser les victimes d'abus sexuels #

3/3/2021, 4:29 PM
New York, USA

Des centaines d'oeuvres d'art, dont une soixantaine de Norman Rockwell: c'est ce que les Boy Scouts of America prévoient de mettre en vente, pour aider à indemniser les milliers de personnes qui se sont déclarées victimes d'abus sexuels au sein de la principale organisation du scoutisme américain.

Selon des documents enregistrés cette semaine auprès du tribunal des faillites du Delaware, l'organisation, qui fait face à près de 100.000 plaintes pour abus sexuels, a l'intention de vendre 59 oeuvres du célèbre peintre et illustrateur new-yorkais (1894-1978).

Les oeuvres, datées de 1916 à 1976, reflètent la longue collaboration entre ce très célébré chroniqueur de la société américaine et le mouvement scout. Certains tableaux portent des noms étroitement liés aux traditions du mouvement de jeunesse, comme "The scoutmaster" ("Le chef scout") ou "The Campfire story" ("Histoire autour du feu de camp").

Les documents déposés au tribunal -- près de 380 pages -- ne précisent pas la valeur estimée de ces tableaux.

Selon le musée Norman Rockwell situé à Stockbridge, dans le Massachusetts, où il mourut, Norman Rockwell commença à collaborer avec les Boy Scouts très jeune, en 1912, avant d'être nommé responsable artistique de leur magazine "Boys' Life" quelques années plus tard.

Les Boy Scouts ont été secoués ces dernières années par un énorme scandale d'abus sexuels, qui a éclaté au grand jour à partir de 2012.

Fin février 2020, date limite pour bénéficier d'un fonds d'indemnisation, près de 100.000 personnes s'étaient déclarées victimes d'abus sexuels au sein des Boy Scouts of America. Soit huit fois plus que de plaintes déposées contre le clergé catholique américain, selon des avocats représentant les victimes de ces abus.

Plombés par ces accusations qui ont déjà donné lieu à de coûteux procès, les Boy Scouts of America ont déposé le bilan en février 2020, afin de geler toutes les demandes de dédommagement devant la justice et de les rediriger vers le fonds d'indemnisation.

Ce dernier cherche à collecter au moins 300 millions de dollars, selon des médias américains.

L'organisation, fondée en 1910 et qui compte quelque 2 millions d'adhérents, assure s'être désormais "dotée d'une politique rigoureuse pour protéger la jeunesse". Des pages entières du site internet de l'organisation sont désormais consacrées à ses efforts pour indemniser les victimes.

cat/cjc

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MAR 3

USA: la police alerte sur le "projet d'une milice" de "forcer l'entrée" du Capitole le 4 mars #

3/3/2021, 4:27 PM
Washington, USA

La police chargée de la sécurité du Capitole a annoncé mercredi être prête à répondre à "toutes menaces" en alertant sur le "possible projet d'une milice" d'attaquer jeudi le siège du Congrès américain, cible d'un assaut meurtrier par des manifestants pro-Trump le 6 janvier.

Des membres du mouvement conspirationniste QAnon pensent que le 4 mars verra Donald Trump investi président des Etats-Unis pour un second mandat.

"Nous avons obtenu des informations qui montrent un possible projet d'une milice identifiée pour forcer l'entrée du Capitole le 4 mars", a écrit la police dans un communiqué, en affirmant être "informée et préparée pour toutes menaces potentielles".

"Nous prenons ces informations au sérieux", souligne-t-elle. "Compte tenu de la nature sensible de ces informations, nous ne pouvons pas donner plus de précisions à ce stade."

La police du Capitole affirme avoir "déjà opéré un renforcement important de la sécurité" depuis le 6 janvier, lorsque des centaines de partisans de Donald Trump ont envahi le siège du Congrès pendant que les parlementaires certifiaient la victoire du démocrate Joe Biden.

"Notre département travaille avec nos partenaires locaux, des Etats et fédéraux pour contrer toute menace contre le Capitole", poursuit-elle.

Mardi soir, la police du Capitole avait simplement indiqué être "avertie d'informations et de renseignements inquiétant relatifs au 4 mars".

Le responsable des services chargés du protocole et de la sécurité au Congrès, Timothy Blodgett ("Acting Sergent at Arms") avait envoyé un message aux parlementaires du Congrès lundi pour les informer qu'il travaillait en étroite coopération avec la police pour surveiller les informations "liées au 4 mars et aux possibles manifestations entourant ce que certains appellent +le vrai jour de l'investiture+".

"L'importance de cette date a apparemment diminué parmi différents groupes ces derniers jours", soulignait-il toutefois dans un courriel publié par des médias américains.

Jusqu'en 1933, les présidents américains étaient investis le 4 mars, et non le 20 janvier comme c'est désormais la tradition.

Pendant la présidence de Donald Trump, des membres de la nébuleuse QAnon étaient convaincus que le républicain allait sauver le monde face à des élites corrompues et pédophiles. Des membres auto-proclamés de QAnon étaient présents parmi les manifestants du 6 janvier.

elc/cjc

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MAR 3

USA: la police alerte sur le "projet d'une milice" de "forcer l'entrée" du Capitole le 4 mars #

3/3/2021, 4:01 PM
Washington, USA

La police chargée de la sécurité du Capitole a annoncé mercredi être prête à répondre à "toutes menaces" en alertant sur le "possible projet d'une milice" d'attaquer jeudi le siège du Congrès américain, cible d'un assaut meurtrier par des manifestants pro-Trump le 6 janvier.

"Nous avons obtenu des informations qui montrent un possible projet d'une milice identifiée pour forcer l'entrée du Capitole le 4 mars", a écrit la police dans un communiqué, en affirmant être "informée et préparée pour toutes menaces potentielles". Des membres du mouvement conspirationniste QAnon pensent que le 4 mars verra Donald Trump investi président des Etats-Unis pour un second mandat.

elc/cjc

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MAR 3

Californie: 13 morts dans une collision entre un véhicule bondé et un poids lourd #

3/3/2021, 2:43 AM

Une collision entre un véhicule bondé de passagers et un poids lourd a fait treize morts, dont au moins dix de nationalité mexicaine, ainsi que de nombreux blessés, mardi matin dans le sud de la Californie, ont annoncé les autorités.

L'accident est survenu vers 06h15 non loin de la frontière avec le Mexique, dans une zone agricole où de nombreux travailleurs transitent chaque jour. Il a impliqué un poids lourd tractant deux remorques qui a percuté un gros SUV Ford modèle Expedition qui traversait une route nationale au niveau d'un stop.

"Il y avait 25 personnes dans le Ford Expedition, y compris le conducteur. Malheureusement, douze des occupants, dont le conducteur, sont décédés sur place et une autre personne est morte de suites de ses blessures après avoir été transportée à l'hôpital", a précisé lors d'une conférence de presse Omar Watson, responsable de la police de la route californienne chargée de l'enquête.

Selon le site de Ford, le modèle Expedition est prévu pour accueillir au maximum huit personnes.

Selon le chef Watson, les victimes décédées sont âgées de 20 à 55 ans mais au moins l'un des passagers blessés était mineur, âgé de 16 ans.

D'après un responsable du secrétariat aux Affaires étrangères du Mexique, au moins dix des morts étaient de nationalité mexicaine. "Nous allons continuer à travailler étroitement avec les autorités" américaines pour venir en aide aux ressortissants mexicains accidentés, a ajouté sur Twitter Roberto Velasco Álvarez.

La police californienne avait dès mardi matin fait appel aux autorités consulaires mexicaines "pour déterminer qui exactement se trouvait dans le véhicule et faire en sorte de prévenir les familles".

"Beaucoup de gens dans le véhicule ne parlaient pas anglais. (...) Nous sommes proches de la frontière et il y a des gens qui vont et viennent quotidiennement pour le travail", a expliqué Omar Watson.

La région est connue pour son importante activité agricole, en particulier les salades et autres légumes qui y sont cultivés toute l'année et sont expédiés à travers les Etats-Unis.

S'agit-il de travailleurs immigrés, légaux ou non? "Nous ne le savons pas. Il est trop tôt à ce stade de l'enquête pour dire ce qu'ils faisaient et d'où ils venaient", insistait plus tôt le policier, soulignant qu'une équipe pluridisciplinaire d'experts avait été mise sur pied pour faire toute la lumière sur le drame.

Certains blessés ont parlé aux enquêteurs "mais ils n'ont pas fourni assez d'informations pour nous aider à comprendre pourquoi la collision s'est produite", précisait M. Watson.

"Certains ont été éjectés sur la chaussée, sur le sol, et sont morts des suites de leurs blessures. D'autres ont été retrouvés morts à l'intérieur du véhicule et d'autres encore étaient blessés et ont réussi à s'extraire par leurs propres moyens", avait-il détaillé.

Omar Watson a insisté sur le fait que la collision n'était pas survenue lors d'une course poursuite impliquant les forces de l'ordre.

Un certain nombre d'accidents de la route ont en effet par le passé été liés à des interventions de la police des frontières poursuivant des personnes soupçonnées d'être entrées illégalement aux Etats-Unis.

Le chauffeur du poids lourd, âgé de 69 ans et qui n'a été que "modérément blessé", devrait pouvoir aider les enquêteurs à retracer les faits avec son témoignage.

L'accident est survenu sur la route nationale 115, à proximité de Holtville, à une dizaine de kilomètres au nord de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.

Les images de la collision diffusée par des médias locaux montrent un poids lourd blanc, ses deux remorques en portefeuille en travers de la route, l'avant encastré dans le flanc d'un gros SUV de couleur bordeaux.

La cabine du camion est presque intacte mais l'autre véhicule, bien que toujours sur ses quatre roues, paraît très endommagé.

ban/vgr

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