Un corps découvert dans une camionnette de prostitution incendiée #
Un corps sans vie a été retrouvé dans la nuit de dimanche à lundi dans un véhicule, habituellement utilisé pour la prostitution, incendié près de Lyon, selon le parquet confirmant des informations du quotidien Le Progrès.
Le sexe de la victime n'a pas été précisé à ce stade. "D'après les premières investigations, ce fourgon serait effectivement une camionnette habituellement utilisée pour la prostitution", indique le parquet.
Le véhicule a été incendié sur un chemin de la commune de Meyzieu, dans l'est de l'agglomération.
L'enquête, ouverte pour recherche des causes de la mort, est menée par les gendarmes de la brigade de recherches de Mions.
ppy/mpm
Projet d'attentat : gardes à vue prolongées pour cinq femmes en France #
Les gardes à vue de cinq femmes de la même famille interpellées dans le sud de la France, dont une jeune fille de 18 ans soupçonnée d'avoir voulu commettre un attentat, ont été prolongées de 24 heures, a annoncé une source judiciaire lundi à l'AFP.
Ces interpellations ont été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué à l'AFP de source proche de l'enquête.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste" et pour "détention et fabrication d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste", pour déterminer la nature du projet éventuel.
Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, était visée principalement, soupçonnée de vouloir commettre une action violente.
Son état d'esprit lors de son interpellation montre sa "détermination" à passer à l'acte, a indiqué la source proche de l'enquête.
La mère et les trois soeurs de la jeune fille, dont au moins une mineure, ont été interpellées parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire.
Les auditions des cinq femmes devaient débuter dimanche soir, selon la source proche de l'enquête.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert "de très nombreux éléments matériels", notamment un sabre, a-t-on encore indiqué.
Selon le journal Le Parisien, ils ont également découvert les préparatifs d'engins explosifs artisanaux : "plusieurs bouteilles scotchées entre elles et des billes".
D'après la source proche de l'enquête, il semble que des églises à Montpellier dans le sud de la France étaient visées.
Dimanche, sur la chaîne LCI, le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Rassemblement national (extrême droite), s'est voulu "prudent".
"C'est une jeune fille que les services sociaux connaissaient, c'est un milieu un peu marginal. C'est quelqu'un qui n'hésitait pas à dire d'après ce qu'on m'a dit qu'elle regardait des vidéos de Daech", acronyme arabe du groupe Etat islamique, a-t-il dit.
Sa famille "habite en plein coeur d'un quartier difficile, un quartier où il y a des +dealers+ mais un quartier qui n'est pas infesté par l'islamisme", a-t-il encore dit, précisant qu'il "habitait dans l'appartement en-dessous de ces gens-là il y a des années".
gd-sm-are/kp/sp/at
Projet d'attentat : gardes à vue prolongées pour cinq femmes interpellées à Béziers #
Les gardes à vue des cinq femmes de la même famille interpellées dimanche à Béziers, dont une est soupçonnée d'avoir voulu commettre un attentat, ont été prolongées de 24 heures, a annoncé une source judiciaire lundi à l'AFP.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste" et pour "détention et fabrication d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste", pour déterminer la nature du projet éventuel.
Ces interpellations ont été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué à l'AFP de source proche de l'enquête.
Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, était visée principalement, soupçonnée de vouloir commettre une action violente.
Son état d'esprit lors de son interpellation montre sa "détermination" à passer à l'acte, a indiqué la source proche de l'enquête.
Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire. De même source, au moins l'une des soeurs est mineure.
Les auditions des cinq femmes devaient débuter dimanche soir, selon la source proche de l'enquête.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert "de très nombreux éléments matériels", notamment un sabre, a-t-on encore indiqué, en ajoutant que des perquisitions étaient en cours dimanche.
Il a aussi été retrouvé, comme l'a indiqué Le Parisien, les préparatifs d'engins explosifs artisanaux : "plusieurs bouteilles scotchées entre elles et des billes".
Selon la source proche de l'enquête, il semble que des églises à Montpellier étaient visées.
Dimanche, sur LCI, le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Rassemblement national, s'est voulu "prudent".
"C'est une jeune fille que les services sociaux connaissaient, c'est un milieu un peu marginal. C'est quelqu'un qui n'hésitait pas à dire d'après ce qu'on m'a dit qu'elle regardait des vidéos de Daech", a-t-il ajouté.
Sa famille "habite en plein coeur d'un quartier difficile, un quartier où il y a des +dealers+ mais un quartier qui n'est pas infesté par l'islamisme", a-t-il encore dit, précisant qu'il "habitait dans l'appartement en-dessous de ces gens-là il y a des années".
gd-sm-are/kp/sp
Covid: enquête sur des dîners clandestins à Paris, l'accusateur des ministres se renie #
Des dîners parisiens aussi luxueux que clandestins, malgré la pandémie ? Le procureur de Paris a ouvert dimanche une enquête pénale après la diffusion d'un reportage sur de telles agapes interdites, mais un organisateur s'est finalement rétracté après avoir affirmé que des ministres y participaient.
La chaîne privée M6 avait diffusé vendredi soir un reportage tourné en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers" de la capitale française, où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.
M6 avait aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante privée, où des dizaines de convives apparaissaient sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
Le procureur de la République, Rémy Heitz, a annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".
L'un des organisateurs interviewés par M6, et présenté comme un "collectionneur", affirmait en voix off déguisée: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres."
Au vu des images de M6 et de leurs précédentes publications sur les réseaux, cet homme a été identifié par plusieurs médias et internautes comme Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne", situé dans le centre de Paris.
M. Chalençon, à travers un communiqué de son avocat adressé à l'AFP dimanche soir, a implicitement reconnu être cette source. Mais il a plaidé qu'il faisait seulement de "l'humour" et maniait "le sens de l'absurde", quand il avait assuré que des ministres participaient à de tels repas.
Dans une vidéo en février, il indiquait organiser dans sa résidence des "déjeuners ou dîners" avec le restaurateur Christophe Leroy. Celui-ci n'a pas répondu à l'AFP.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, "doit venir dîner prochainement", lançait aussi en février M. Chalençon.
En réponse, Gabriel Attal a fait savoir qu'il avait "découvert cet extrait ce (dimanche) soir sur Twitter avec beaucoup d'étonnement". "Il ne connaît pas M. Chalençon et n'a évidemment jamais participé à un quelconque dîner ou soirée", a indiqué son entourage.
M. Attal avait d'ailleurs exclu dans la journée la présence de quiconque du gouvernement à ces dîners.
Dimanche, la polémique a fait réagir Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, mais aussi les ministres dans les émissions dominicales.
Dans une de ces émissions, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa avait ainsi estimé: "Si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle".
Lors d'une visite d'un centre de vaccination dans le nord du pays, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a précisé que "soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées."
"C'est tout à fait inacceptable", a poursuivi M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.
M. Darmanin a saisi la préfecture de police de Paris d'une enquête administrative.
kp-gd-sm-are/lbx/cbn/lpt
Enquête sur des dîners clandestins à Paris, l'accusateur des ministres se renie #
Des dîners parisiens aussi luxueux que clandestins, malgré la pandémie ? Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après un reportage de M6 sur de telles agapes interdites, alors qu'un organisateur s'est finalement rétracté après avoir affirmé anonymement que des ministres y participaient.
La chaîne privée avait diffusé vendredi soir un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.
M6 avait aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante privée, où des dizaines de convives apparaissaient sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
Le procureur de la République, Rémy Heitz, a annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".
L'un des organisateurs interviewés par M6, et présenté comme "collectionneur", affirmait en voix off déguisée: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres."
Au vu des images de M6 et de leurs précédentes publications sur les réseaux, cet homme a été identifié par plusieurs médias et internautes comme Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne", situé dans le centre de Paris.
M. Chalençon, à travers un communiqué de son avocat adressé à l'AFP dimanche soir, a implicitement reconnu être cette source. Mais il a plaidé qu'il faisait seulement de "l'humour" et maniait "le sens de l'absurde", quand il avait assuré que des ministres participaient à de tels repas.
Dans une vidéo en février, il indiquait organiser dans sa résidence des "déjeuners ou dîners" avec le restaurateur Christophe Leroy. Celui-ci n'a pas répondu à l'AFP.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, "doit venir dîner prochainement", lançait aussi en février M. Chalençon.
En réponse, Gabriel Attal a fait savoir qu'il avait "découvert cet extrait ce (dimanche) soir sur Twitter avec beaucoup d'étonnement". "Il ne connaît pas M. Chalençon et n'a évidemment jamais participé à un quelconque dîner ou soirée", a indiqué son entourage.
M. Attal avait d'ailleurs exclu dans la journée la présence de quiconque du gouvernement à ces dîners.
Dimanche, la polémique a fait réagir Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, mais aussi les ministres dans les émissions dominicales.
Au Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa avait ainsi estimé: "si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.
Lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle".
Lors d'une visite d'un centre de vaccination à Marcq-en-Baroeul (Nord), le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a précisé que "soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées."
"C'est tout à fait inacceptable", a poursuivi M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.
M. Darmanin a saisi la préfecture de police de Paris d'une enquête administrative.
kp-gd-sm-are/lbx/cbn
Enquête sur des dîners clandestins à Paris, l'accusateur des ministres se renie #
Des dîners parisiens aussi luxueux que clandestins, malgré la pandémie ? Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après un reportage de M6 sur de telles agapes interdites, alors qu'un organisateur s'est finalement rétracté après avoir affirmé anonymement que des ministres y participaient.
La chaîne privée avait diffusé vendredi soir un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.
M6 avait aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante privée, où des dizaines de convives apparaissaient sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
Le procureur de la République, Rémy Heitz, a annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".
L'un des organisateurs interviewés par M6, et présenté comme "collectionneur", affirmait en voix off déguisée: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres."
Au vu des images de M6 et de leurs précédentes publications sur les réseaux, cet homme a été identifié par plusieurs médias et internautes comme Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne", situé dans le centre de Paris.
M. Chalençon, à travers un communiqué de son avocat adressé à l'AFP dimanche soir, a implicitement reconnu être cette source. Mais il a plaidé qu'il faisait seulement de "l'humour" et maniait "le sens de l'absurde", quand il avait assuré que des ministres participaient à de tels repas.
Dans une vidéo en février, il indiquait organiser dans sa résidence des "déjeuners ou dîners" avec le restaurateur Christophe Leroy. Celui-ci n'a pas répondu à l'AFP.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, "doit venir dîner prochainement", lançait aussi en février M. Chalençon.
En réponse, Gabriel Attal a fait savoir qu'il avait "découvert cet extrait ce (dimanche) soir sur Twitter avec beaucoup d'étonnement". "Il ne connaît pas M. Chalençon et n'a évidemment jamais participé à un quelconque dîner ou soirée", a indiqué son entourage.
M. Attal avait d'ailleurs exclu dans la journée la présence de quiconque du gouvernement à ces dîners.
Dimanche, la polémique a fait réagir Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, mais aussi les ministres dans les émissions dominicales.
Au Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa avait ainsi estimé: "si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.
Lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle".
Lors d'une visite d'un centre de vaccination à Marcq-en-Baroeul (Nord), le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a précisé que "soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées."
"C'est tout à fait inacceptable", a poursuivi M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.
M. Darmanin a saisi la préfecture de police de Paris d'une enquête administrative.
kp-gd-sm-are/lbx/cbn
Dîners clandestins: l'organisateur présumé plaide "l'humour" en se reniant sur la participation de ministres #
L'avocat de Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne" mis en cause par un reportage de M6 pour l'organisation de dîners clandestins à Paris, a assuré dimanche soir à l'AFP que son client faisait seulement de l'"humour" quand il avait assuré que des ministres participaient à de tels repas.
"Pierre-Jean Chalençon, grand collectionneur des objets de Napoléon, a toujours apprécié faire de l'humour (...). C'est ainsi que quand celui-ci précise qu'il dîne avec des ministres dans des restaurants clandestins, il manie avec brio le sens de l'absurde...", a déclaré son avocat Me Jean-Luc Chetboun, dans un communiqué à l'AFP.
Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après un reportage de M6 sur ces dîners haut de gamme - interdits en période de pandémie - durant lequel une source anonyme assurait à la chaîne que des ministres participaient à ce genre de repas.
Par les deux phrases du communiqué de son avocat à l'AFP, M. Chalençon - déjà identifié par des médias et des internautes comme cette source - reconnaît finalement être cette personne ayant parlé en voix off déguisée à M6.
La chaîne privée avait notamment diffusé vendredi soir un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières, malgré l'épidémie liée au Covid-19.
Dans un entretien diffusé début février sur Youtube, M. Chalençon déclarait son intention de créer un "club des gastronomes", le "Vivienne's club", avec son "ami Christophe Leroy", où il recevrait "deux fois par mois pour déjeuner ou dîner".
Le Palais Vivienne, qu'il possède, propose "560m² de salles de réception", d'après lui. "On peut se permettre de recevoir 6-8-10 personnes dans différents salons", a-t-il ajouté.
Plusieurs membres du gouvernement ont exclu dimanche que l'un d'entre eux ait pu participer à un tel dîner.
"Je n'(y) crois pas une seule seconde", a indiqué Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sur LCI.
Dans l'entretien diffusé fin février, Chalençon évoquait ses "amis au gouvernement", et notamment M. Attal en assurant: il "doit venir dîner prochainement".
"Gabriel Attal a découvert cet extrait ce soir sur Twitter avec beaucoup d'étonnement. Il ne connaît pas M. Chalençon et n'a évidemment jamais participé à un quelconque dîner ou soirée. Comme il l'a indiqué en fin d'après-midi sur LCI, il attache la plus grande importance à l'exemplarité des membres du gouvernement dans cette période", a indiqué l'entourage du porte-parole à l'AFP.
gd-are/lbx/cbn
Violences urbaines à Evreux: des gardes à vue, des renforts envoyés par Darmanin #
Cinq jeunes - quatre mineurs et un majeur - ont été placés en garde à vue à la suite d'une série de violences urbaines survenues samedi soir dans le quartier de la Madeleine à Evreux.
Les incidents ont commencé vers 22H00 pour s'achever un peu plus de deux heures plus tard, dans ce quartier considéré comme sensible. Feux de poubelles ont alterné avec des prises à partie des forces de l'ordre qui ont essuyé des tirs de mortiers d'artifice et de cocktails Molotov, selon une source proche de l'enquête.
Sur les réseaux sociaux, des appels à se rassembler avaient été lancés afin d'en découdre cette nuit-là avec les forces de l'ordre, en représailles à une interpellation survenue deux jours plus tôt, a-t-on expliqué de même source.
Ces messages ayant été repérés par la police, des renforts avaient été envoyés en prévisions vers la préfecture de l'Eure, notamment issus du département voisin des Yvelines.
Six jeunes, âgés de 12 à 20 ans, ont été rapidement interpellés, selon le parquet. Le plus jeune a été relâché dans la matinée.
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur, a "condamné avec fermeté les violences inacceptables" de la nuit de samedi à dimanche au cours desquelles "quatre policiers ont été blessés". Il a annoncé l'envoi "d'un renfort exceptionnel de 73" personnes à Evreux dès cette nuit "afin de faire respecter l'ordre républicain". Ces renforts sont constitués de CRS et de policiers venus des Yvelines, a-t-on appris de source proche du dossier.
Gérald Darmanin a par ailleurs promis dans le cadre du plan de 10.000 créations de postes de policiers et de gendarmes sur le quinquennat, l'affectation en 2021 de "cinq policiers supplémentaires" dont "trois dès le mois de mai prochain".
"Ces policiers, a-t-il souligné, seront prioritairement placés sur le terrain, au contact de la population et permettront de mener davantage d'opérations, en particulier contre les trafics de stupéfiants".
Appelés vers 22H00 samedi pour des feux de containers, les policiers ont été accueillis à leur arrivée par une vingtaine de tirs de mortiers d'artifice lancés par des jeunes qui tentaient d'ériger des barricades.
Les forces de l'ordre ont été à nouveau prises à partie un peu plus tard par une nouvelle série de tirs de mortiers d'artifice et des cocktails Molotov, lors de plusieurs affrontements. Une voiture a été incendiée.
Selon un communiqué de Unsa Police, "quatre (policiers) ont été blessés dont l'un avec 21 jours d'ITT".
"Nous condamnons fermement ces actes et espérons rapidement une réponse pénale à la hauteur de ces agissements", a ajouté le syndicat.
"Nous rappelons la nécessité d'un apport en effectifs conséquent et durable en réponse aux nombreux incidents constatés. L'Unsa Police restera vigilant quant aux réels moyens humain déployés et pérennes", a-t-il conclu.
sm-cor-mcl/lbx/cbn
Covid: enquête sur des dîners clandestins à Paris, la présence de ministres évoquée #
Des ministres français ont-ils participé à des dîners clandestins, en contravention avec les mesures sanitaires en vigueur? Une enquête a été ouverte dimanche après la diffusion d'un reportage où une source anonyme l'affirme.
La chaîne privée M6 a diffusé vendredi soir un reportage tourné en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.
La chaîne a aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
Les restaurants et les bars sont fermés en France depuis fin octobre.
L'un des organisateurs interviewés, présenté comme un "collectionneur", affirme en voix off: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
Le procureur de la République Rémy Heitz annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé" afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".
Dimanche, la polémique à ce sujet a été un moment la plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, alimenté par les propos de plusieurs ministres, interrogés dans les émissions dominicales.
La ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a ainsi estimé que "si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.
Plusieurs de ses collègues de l'exécutif ont toutefois exclu qu'un membre du gouvernement ait pu participer à ces dîners. "Je n'(y) crois pas une seule seconde", a réagi Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.
"On a un devoir d'être totalement irréprochable et exemplaire", a-t-il insisté.
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a lui aussi semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle". "Je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela", a-t-il ajouté.
Le ministre de l'Intérieur Gerald Darmain a lui saisi la préfecture de police de Paris, qui a ouvert une enquête administrative.
"C'est tout à fait inacceptable", a déclaré M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.
kp-gd-sm/lbx/cbn/cls/lpt
Enquête sur des dîners clandestins parisiens, avec ou sans ministres comme convives #
Des dîners parisiens aussi luxueux que clandestins, malgré la pandémie ? Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après un reportage de M6 sur de telles agapes interdites, auxquelles auraient pu participer des ministres, selon les affirmations d'une source anonyme à la chaîne.
La chaîne privée a diffusé vendredi soir un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières. La chaîne a aussi diffusé d'autres images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise. Le tout au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "J'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
Au vu des images de M6 et de leurs précédentes publications sur les réseaux, le restaurateur a été identifié par plusieurs médias et internautes comme étant Christophe Leroy et l'hôte comme étant Pierre-Jean Chalençon, propriétaire du "Palais Vivienne", situé dans le centre de Paris. "Totalement faux", a démenti ce dernier sur Twitter.
Le procureur de la République, Rémy Heitz, a annoncé dimanche en fin de journée avoir saisi "la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", afin de "vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants".
Dimanche, la polémique à ce sujet a été un moment la plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms, alimenté par les propos de plusieurs ministres, interrogés dans les émissions dominicales.
Au Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a ainsi estimé que "si des ministres ou des députés" ont bien eu leur couvert lors de tels dîners clandestins, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen". Plus tard, sur Twitter, elle a approuvé une internaute qui estimait que si c'était avéré, les ministres devaient "dégager fissa" du gouvernement : "Ça va de soi. Avec une amende", a tweeté la ministre.
Plusieurs de ses collègues de l'exécutif ont toutefois exclu qu'un membre du gouvernement ait pu participer à ces dîners. "Je n'(y) crois pas une seule seconde", a indiqué Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sur LCI.
"On a un devoir d'être totalement irréprochables et exemplaires", a-t-il insisté.
Lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a lui aussi semblé sceptique: "Tous les ministres, sans exception, respectent la règle". "Je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela", a-t-il ajouté.
L'affaire a pris dimanche en fin d'après-midi une tournure administrative puis judiciaire.
Saisie par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, la préfecture de police de Paris a ouvert une enquête administrative.
Lors d'une visite d'un centre de vaccination à Marcq-en-Baroeul (Nord), le locataire de Beauvau a précisé que "soit (ces faits) sont faux et il ne faut pas jeter l'opprobre évidemment, soit ils sont vrais et évidemment (...) les personnes doivent pouvoir être poursuivies et, j'imagine, condamnées pour avoir organisé de telles soirées."
"C'est tout à fait inacceptable", a poursuivi M. Darmanin. "Tous les jours, les services de police et de gendarmerie interviennent (...) dans les quartiers populaires parce qu'il y a des barbecues géants, parce que les gens ne respectent pas le confinement. il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est la même pour tout le monde. il n'y a pas deux types de citoyens avec ceux qui ont le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit", a-t-il insisté.
kp-gd-sm/lbx/cbn
Covid: enquête sur des dîners clandestins à Paris, présence de ministres évoquée #
Des ministres français ont-ils participé à des dîners clandestins, en contravention avec les mesures sanitaires en vigueur? Une enquête a été ouverte dimanche après la diffusion d'un reportage où une source anonyme l'affirme.
Le procureur de la République Rémy Heitz a "saisi ce jour la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", a indiqué le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.
"Elle aura pour objectif de vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants", a-t-on indiqué de même source.
Dans un reportage diffusé vendredi soir sur la chaîne privée M6, une source anonyme soutient que des ministres, non nommés, ont participé à des dîners clandestins de luxe à Paris, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tweeté dimanche avoir "demandé au Préfet de police de Paris de vérifier l'exactitude des faits rapportés afin, s'ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners".
M6 a filmé en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières. La chaîne s'est aussi procuré des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise.
L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
La polémique a été très relayée sur les réseaux sociaux. Il s'agit du sujet le plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms.
La ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a estimé que "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins à Paris, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a également déclaré qu'il "n'y a de passe-droit pour personne", ajoutant: "je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".
"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.
sm-bt-kp-gd/lbx/mpm/cls/sg
Incidents nocturnes à Evreux: six interpellations #
Six jeunes de 12 à 20 ans ont été interpellés à la suite d'incidents samedi soir dans le quartier de la Madeleine à Evreux, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.
Appelés vers 22H00 pour des feux de containers, les policiers ont été accueillis à leur arrivée par une vingtaine de tirs de mortiers d'artifice.
Les forces de l'ordre ont été à nouveau prises à partie un peu plus tard par une nouvelle série de tirs de mortiers d'artifice et des cocktails Molotov, a-t-on indiqué de même source, précisant que ces incidents ont pris fin entre minuit et une heure du matin.
Le plus jeune parmi les interpellés a été remis en liberté dimanche matin. Les cinq autres étaient toujours en garde à vue dimanche midi.
Dans un communiqué dimanche soir, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin "condamne très fermement les violences inacceptables qui se sont produites à Evreux cette nuit, au cours desquelles 4 policiers ont été blessés".
"Afin de faire respecter l'ordre républicain, Gérald Darmanin annonce qu'un renfort exceptionnel de 73 effectifs sera déployé ce (dimanche) soir", indique le communiqué.
"Par ailleurs, dans le cadre du plan voulu par le Président de la République de 10.000 créations de postes de policiers et gendarmes sur le quinquennat, Gérald Darmanin annonce que 5 policiers supplémentaires seront affectés en 2021 à la circonscription de sécurité publique (CSP) d'Evreux dont 3 dès le mois de mai prochain", précise le communiqué.
De son côté, le syndicat Unsa Police déplore, dans un communiqué, le fait que "quatre de nos collègues ont été blessés dont l'un avec 21 jours d'ITT".
"Nous condamnons fermement ces actes et espérons rapidement une réponse pénale a la hauteur de ces agissements", ajoute le syndicat.
"Nous rappelons la nécessité d'un apport en effectif conséquent et durable en réponse aux nombreux incidents constatés. L'Unsa Police restera vigilant quant aux réels moyens humain déployés et pérennes", ajoute le communiqué syndical.
sm-cor-mcl/mpm
600 kg de cannabis saisis à la frontière franco-espagnole #
Six cent kilos de résine de cannabis ont été saisis en début de semaine à la frontière franco-espagnole à bord d'un camion dont le chauffeur, à double nationalité ukrainienne et portugaise, a été écroué, a indiqué dimanche le parquet de Bayonne (sud-ouest de la France).
Les douanes de Hendaye ont découvert la drogue mardi soir, au péage frontalier de Biriatou, lors du contrôle d'un poids lourd qui venait d'Espagne et se rendait vers les Pays Bas, a précisé le parquet de Bayonne.
La résine de cannabis était empaquetée en ballots, au milieu de la cargaison du camion qui transportait des poteries et de la pierre de lave.
Le chauffeur, âgé d'une quarantaine d'années, a été placé en rétention douanière puis confié à la police judiciaire. A l'issue de sa garde à vue, il a été mis en examen et incarcéré samedi.
cas-pbl/mpm/lpt
France: cinq femmes interpellées, un projet d'action violente soupçonné #
Cinq femmes, dont une est soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, ont été interpellées dans le sud de la France et une enquête préliminaire a été ouverte pour terrorisme, a appris dimanche l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire.
Ces interpellations ont été effectuées à Béziers dans la nuit de samedi à dimanche par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente. Les quatre autres femmes - la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération - ont été interpellées parce qu'elles étaient présentes au domicile, a indiqué cette source.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert notamment un sabre, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête, ajoutant que des perquisitions étaient en cours dimanche. Selon cette source, il semble que des églises à Montpellier (sud) étaient visées par le projet d'action.
Le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin a fait valoir que "la menace terroriste" en France était "extrêmement forte", rappelant ses consignes de vigilance accrue données aux préfets pour ce week-end de Pâques.
"Je ne sais pas encore si c'est un attentat déjoué mais des menaces graves étaient concordantes et c'est à bon droit que la DGSI (...) est intervenue", a-t-il ajouté.
D'après Le Point, les interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.
L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.
Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.
Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.
gd-sm/lbx/sp/at/lpt
Pyrénées-Atlantiques: 600 kg de cannabis saisis à la frontière franco-espagnole #
Six cent kilos de résine de cannabis ont été saisis en début de semaine à la frontière franco-espagnole dans les Pyrénées-Atlantiques, à bord d'un camion dont le chauffeur, à double nationalité ukrainienne et portugaise, a été écroué, a indiqué dimanche le parquet.
Les douanes de Hendaye ont découvert la drogue mardi soir, au péage frontalier de Biriatou, lors du contrôle d'un poids lourd qui venait d'Espagne et se rendait vers les Pays Bas, a précisé le parquet de Bayonne.
La résine de cannabis était empaquetée en ballots, au milieu de la cargaison du camion qui transportait des poteries et de la pierre de lave.
Le chauffeur, âgé d'une quarantaine d'années, a été placé en rétention douanière puis confié à la police judiciaire. A l'issue de sa garde à vue, il a été mis en examen et incarcéré samedi.
cas-pbl/mpm
Covid: enquête à Paris sur la présence de ministres à des dîners clandestins #
Des ministres français ont-ils participé à des dîners clandestins, en contravention avec les mesures sanitaires en vigueur? Une enquête a été ouverte dimanche après la diffusion d'un reportage où une source anonyme l'affirme.
Le procureur de la République Rémy Heitz a "saisi ce jour la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", a indiqué le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.
"Elle aura pour objectif de vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants", a-t-on indiqué de même source.
Dans un reportage diffusé vendredi soir sur la chaîne privée M6, une source anonyme soutient que des ministres, non nommés, ont participé à des dîners clandestins de luxe à Paris, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tweeté dimanche avoir "demandé au Préfet de police de Paris de vérifier l'exactitude des faits rapportés afin, s'ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners".
M6 a filmé en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières. La chaîne s'est aussi procuré des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise.
L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
La polémique a été très relayée sur les réseaux sociaux. Il s'agit du sujet le plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms.
La ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa a estimé que "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins à Paris, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a également déclaré qu'il "n'y a de passe-droit pour personne", ajoutant: "je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".
"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.
sm-bt-kp-gd/lbx/mpm/cls/sg
Cinq femmes interpellées à Béziers dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes de la même famille, dont une est soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire, confirmant une information du Point.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué à l'AFP de source proche de l'enquête, en soulignant que ces personnes avaient été placées en garde à vue et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupçonnée de vouloir commettre une action violente.
Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire. De même source, au moins l'une des soeurs est mineure.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert notamment un sabre, a-t-on relevé de source proche de l'enquête, en ajoutant que des perquisitions étaient en cours dimanche. Selon cette source, il semble que des églises à Montpellier étaient visées par le projet d'action.
En déplacement dans le Nord, le ministre de l'Intérieur a fait valoir que "la menace terroriste" en France était "extrêmement forte", en rappelant ses consignes de vigilance accrue données aux préfets pour ce week-end de Pâques.
"La DGSI,(...) par son travail de renseignement d'une grande efficacité sait se prémunir d'attaques le plus possible sur notre territoire national", a poursuivi Gérald Darmanin, ajoutant: "Je ne sais pas encore si c'est un attentat déjoué mais des menaces graves étaient concordantes et c'est à bon droit que la DGSI, sous mon autorité et (celle de) la justice, est intervenue".
D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.
L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.
Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.
Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées aux assises en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle. Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.
gd-sm/lbx/nm
Dîners clandestins: enquête ouverte à Paris, Schiappa pour sanctionner tout ministre qui y aurait participé #
Le procureur de Paris Rémy Heitz a ouvert dimanche une enquête pénale après la diffusion d'un reportage de M6 sur des dîners clandestins de luxe organisés à Paris, auxquels des ministres auraient pu participer selon les affirmations d'une source anonyme de l'émission.
Le procureur de la République a "saisi ce jour la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne d'une enquête des chefs de mise en danger d'autrui et de travail dissimulé", a indiqué le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.
"Elle aura pour objectif de vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants", a-t-on indiqué de même source.
Dans un reportage diffusé vendredi soir sur M6, une source anonyme soutient que des ministres, non nommés, ont participé à des dîners clandestins de luxe dans la capitale, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
La préfecture de police de Paris a indiqué précédemment à l'AFP avoir ouvert une enquête pour vérifier ces faits rapportés dans ce reportage.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait tweeté dimanche après-midi avoir "demandé au Préfet de police de Paris de vérifier l'exactitude des faits rapportés afin, s'ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners".
Invitée du Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa avait auparavant estimé: "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins à Paris, comme affirmé dans ce reportage de M6, "il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".
M6 a diffusé ce reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières. La chaîne s'est aussi procuré des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise.
L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
La polémique a été très relayée sur les réseaux sociaux. Il s'agit du sujet le plus tendance sur Twitter, sous le mot-dièse #OnVeutLesNoms.
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a réagi au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, en réponse à une question sur ce reportage: "il n'y a de passe-droit pour personne et je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".
"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.
sm-bt-kp-gd/lbx/mpm
Incidents nocturnes à Evreux: six interpellations #
Six jeunes de 12 à 20 ans ont été interpellés à la suite d'incidents samedi soir dans le quartier de la Madeleine à Evreux, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.
Appelés vers 22H00 pour des feux de containers, les policiers ont été accueillis à leur arrivée par une vingtaine de tirs de mortiers d'artifice.
Les forces de l'ordre ont été à nouveau prises à partie un peu plus tard par une nouvelle série de tirs de mortiers d'artifice et des cocktails Molotov, a-t-on indiqué de même source, précisant que ces incidents ont pris fin entre minuit et une heure du matin.
Le plus jeune parmi les interpellés a été remis en liberté dimanche matin. Les cinq autres étaient toujours en garde à vue dimanche midi.
Selon un communiqué de Unsa Police, "quatre de nos collègues ont été blessés dont l'un avec 21 jours d'ITT".
"Nous condamnons fermement ces actes et espèrons rapidement une réponse pénale a la hauteur de ces agissements", ajoute le syndicat.
"Nous rappelons la nécessité d'un apport en effectif conséquent et durable en réponse aux nombreux incidents constatés. L'Unsa Police restera vigilant quant aux réels moyens humain déployés et pérennes", ajoute le communiqué.
sm-cor-mcl/nm
Dîners clandestins: Schiappa pour sanctionner des ministres, s'ils y participaient #
La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a estimé dimanche que "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins à Paris, comme affirmé dans un reportage de M6, "il faut qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".
La préfecture de police de Paris a ensuite indiqué à l'AFP avoir ouvert une enquête pour vérifier les faits rapportés dans ce reportage, à la demande du ministre de l'Intérieur.
Invitée du Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, Mme Schiappa réagissait à un reportage de M6 assurant que des ministres, non nommés, avaient participé à des dîners clandestins de luxe dans la capitale, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
"Si des ministres ou des députés ont enfreint les règles, il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme importe quel citoyen", a répondu Mme Schiappa comme on l'interrogeait sur ce reportage.
"A la suite du reportage de M6, j'ai demandé au Préfet de police de Paris de vérifier l'exactitude des faits rapportés afin, s'ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners", a tweeté Gérald Darmanin en milieu d'après-midi.
M6 a diffusé un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrières.
La chaîne s'est aussi procuré des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise. L'un des organisateurs interviewés, présenté comme "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
La polémique a été très relayée sur les réseaux sociaux, notamment sous le mot dièse #OnVeutLesNoms, sur Twitter.
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a réagi au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, en réponse à une question sur ce reportage: "il n'y a de passe-droit pour personne et je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".
"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.
sm-bt-kp/lbx/nm
Dîners clandestins: Schiappa pour sanctionner des ministres, s'ils y participaient #
La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a estimé dimanche que "si des ministres ou des députés" ont participé à des dîners clandestins de luxe à Paris, comme l'affirme M6, "il faut qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen".
Invitée du Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, Mme Schiappa réagissait à un reportage de M6 assurant que des ministres, non nommés, avaient participé à des dîners clandestins de luxe dans la capitale, au mépris des interdictions édictées pour freiner la propagation du Covid-19.
"Si des ministres ou des députés ont enfreint les règles, il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme importe quel citoyen", a répondu Mme Schiappa.
M6 a diffusé un reportage en caméra cachée dans un lieu présenté par la chaîne comme "un restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers", où les participants et les serveurs ne portent pas de masques et ne respectent pas les gestes barrière.
La chaîne s'est aussi procurée des images d'une soirée payante, où des dizaines de convives apparaissent sans masque, certains se faisant la bise. L'un des organisateurs interviewés, présenté comme un "collectionneur", affirme en voix off déguisée: "j'ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler. On est en démocratie. On fait ce qu'on veut".
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a réagi au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, en réponse à une question sur ce reportage: "il n'y a de passe-droit pour personne et je serais curieux que ce restaurateur donne le nom des ministres s'il est si bien informé que cela".
"Tous les ministres, sans exception, respectent la règle, aucun n'estime avoir droit à quelque passe-droit que ce soit", a insisté M. Le Maire.
sm-bt/lbx/mpm
France: cinq femmes interpellées, dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes, dont une est soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers dans le sud de la France, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire.
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vues venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente. Les quatre autres femmes -la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, dont au moins une est mineure- ont été interpellées parce qu'elles étaient présentes au domicile, a indiqué cette source.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert notamment un sabre, a-t-on relevé de source proche de l'enquête, en ajoutant que des perquisitions étaient en cours dimanche. Selon cette source, il semble que des églises à Montpellier (sud) étaient visées par le projet d'action.
D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.
L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.
Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.
Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.
gd-sm/lbx/sp/at
Cinq femmes interpellées à Béziers dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes, dont une est soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire, confirmant une information du Point.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que ces personnes avaient été placées en garde à vue et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupçonnée de vouloir commettre une action violente.
Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a ajouté la source judiciaire. De même source, au moins l'une des soeurs est mineure.
Lors des interpellations, les policiers ont découvert notamment un sabre, a-t-on relevé de source proche de l'enquête, en ajoutant que des perquisitions étaient en cours dimanche. Selon cette source, il semble que des églises à Montpellier étaient visées par le projet d'action.
D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.
L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.
Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.
Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées aux assises en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle. Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.
gd-sm/lbx/nm
France: l'homme d'affaires Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage #
Frappés, ligotés et cambriolés : l'homme d'affaires français Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche par quatre hommes qui se sont introduits dans leur maison, avant de prendre la fuite avec des bijoux.
Le couple a été surpris dans son sommeil vers minuit et demi, dans sa demeure de Combs-la-Ville, en région parisienne, par des agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés.
L'homme d'affaires de 78 ans, ancien député et ancien ministre, qui souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage, a reçu "un coup de matraque sur la tête" mais ni lui ni son épouse n'ont été hospitalisés, a déclaré à l'AFP la procureure de Melun, Béatrice Angelelli, ajoutant que des bijoux avaient été dérobés.
L'épouse de Bernard Tapie, Dominique, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte, selon une source proche de l'enquête. Elle a été transportée à l'hôpital pour consultation.
"Elle a reçu plusieurs coups mais elle va bien", a déclaré à l'AFP le petit-fils de l'homme d'affaires, Rodolphe Tapie.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a-t-il poursuivi.
Dominique Tapie "a été tirée par les cheveux parce qu'il y avait un trésor qu'il fallait trouver... Bien entendu, il n'y avait pas de trésor, et la violence a été d'autant plus forte qu'ils ne trouvaient rien", a déclaré à l'AFPTV le maire de la ville, Guy Geoffroy, qui a vu le couple après l'agression.
Entrés par une fenêtre du premier étage dans la propriété de Bernard Tapie, "Le Moulin du Breuil", à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris, les cambrioleurs ont dérobé deux montres, dont une Rolex, des boucles d'oreilles, des bracelets et une bague, selon une source proche de l'enquête.
Incarnation de la réussite sociale au milieu des années 80, Bernard Tapie s'est d'abord spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté. Ce passionné de sport rachète en 1986 le club de football de l'Olympique de Marseille.
Puis en 1990, il rachètera le géant allemand Adidas, point de départ d'un conflit avec son banquier historique, le Crédit Lyonnais.
Mettant à profit sa notoriété, il se lance ensuite avec succès en politique, devenant député et même, en 1992, un très éphémère ministre de la Ville, sous la présidence du socialiste François Mitterrand.
Ce touche à tout, au parcours singulier, est devenu en France le symbole de l'homme d'affaires corrompu à partir de l'épisode d'un match de football truqué entre Valenciennes et Marseille, en 1993. Il a été condamné en 1995 à de la prison ferme dans cette affaire.
Il enchaînera les déboires judiciaires, multipliant les condamnations pour "corruption", "fraude fiscale" ou encore "abus de biens sociaux", cinq mois de prison et la perte de ses mandats électifs.
Sorti de prison en 1997, il se reconvertit comme acteur et animateur de radio et télévision. Fin 2012, il rachète les derniers titres du groupe Hersant, dont le journal "La Provence", devenant ainsi patron de presse.
Il doit comparaître en appel en mai devant la justice française pour "escroquerie" dans une affaire d'arbitrage controversé en 2008 qui lui avait octroyé 403 millions d'euros pour solder un vieux litige avec la banque Crédit Lyonnais lors de la revente d'Adidas. Ce procès a été reporté l'automne dernier en raison de son état de santé.
Le palais de l'Elysée a indiqué dimanche que le président Emmanuel Macron avait appelé Bernard Tapie. Une enquête a été ouverte pour vol aggravé avec violences et séquestration, a précisé une source proche de l'enquête.
sm-jp-alv-ep-sab/lbx/nm/fio/sg
Incidents nocturnes à Evreux: six interpellations #
Six jeunes de 12 à 20 ans ont été interpellés à la suite d'incidents samedi soir dans le quartier de la Madeleine à Evreux, a-t-on appris dimanche auprès du parquet.
Appelés vers 22H00 pour des feux de containers, les policiers ont été accueillis à leur arrivée par une vingtaine de tirs de mortiers d'artifice.
Les forces de l'ordre ont été à nouveau prises à partie un peu plus tard par une nouvelle série de tirs de mortiers d'artifice et des cocktails Molotov, a-t-on indiqué de même source, précisant que ces incidents ont pris fin entre minuit et une heure du matin.
Le plus jeune parmi les interpellés a été remis en liberté dimanche matin. Les cinq autres étaient toujours en garde à vue dimanche midi.
sm-mcl/nm
Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage #
Frappés, ligotés et cambriolés : Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche par quatre hommes qui se sont introduits dans leur maison de Seine-et-Marne avant de prendre la fuite avec des bijoux.
Vers minuit et demi, à Combs-la-Ville, le couple a été surpris dans son sommeil par des agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, a relaté à l'AFP une source proche de l'enquête.
L'homme d'affaires de 78 ans, qui souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage, a notamment reçu "un coup de matraque sur la tête" mais les deux victimes n'ont pas été hospitalisées, a précisé à l'AFP la procureure de Melun, Béatrice Angelelli, qui a ajouté que des bijoux avaient été dérobés.
L'épouse de Bernard Tapie, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte, selon la source proche de l'enquête. Elle a été transportée à l'hôpital pour consultation.
"Elle a reçu plusieurs coups mais elle va bien", a déclaré à l'AFP le petit-fils de l'ancien député et ex-ministre de la Ville, Rodolphe Tapie.
"Toute ma famille les a rejoints sur place, ils sont bien entourés", a-t-il ajouté.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a-t-il poursuivi.
Dominique Tapie "a été tirée par les cheveux parce qu'il y avait un trésor qu'il fallait trouver... Bien entendu, il n'y avait pas de trésor, et la violence a été d'autant plus forte qu'ils ne trouvaient rien", a déclaré à l'AFPTV le maire LR de la ville, Guy Geoffroy, qui a vu le couple après l'agression.
L'épouse de Bernard Tapie "a pris pas mal de coups, son visage en porte les traces", a rapporté le maire, qualifiant d'"impensable et honteuse" cette agression. "Bernard Tapie est un petit peu fatigué par la maladie et les traitements subis", a-t-il ajouté.
"Ils sont en état de choc, mais c'est du solide les Tapie", a lancé M. Geoffroy, qui connaît depuis 20 ans l'homme d'affaires qui possède une demeure à Combs-la-Ville, "Le moulin du Breuil", à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris.
Entrés par une fenêtre du premier étage, sans éveiller l'attention des gardiens, les cambrioleurs ont dérobé deux montres, dont une Rolex, des boucles d'oreilles, des bracelets et une bague, selon une source proche de l'enquête.
L'Elysée a indiqué que le président Emmanuel Macron avait appelé Bernard Tapie.
La police judiciaire de Versailles a été saisie de cette enquête pour vol aggravé avec violences et séquestration, a précisé à l'AFP une autre source proche de l'enquête.
A l'automne, le procès en appel pour escroquerie dans l'affaire de l'arbitrage controversé du Crédit Lyonnais de 2008 avait été renvoyé en raison de l'état de santé de Bernard Tapie, sa maladie ayant "très gravement progressé".
Lors d'une audience fin mars, son avocate a cependant confirmé qu'il était "déterminé" à être présent à la reprise du procès prévue en mai.
Incarnation de la réussite sociale au milieu des années 80, "Nanard" est cependant devenu le symbole de l'homme d'affaires corrompu à partir de l'épisode du match truqué Valenciennes-Marseille, en 1993.
Dès la trentaine, il s'était spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté.
Après avoir acquis l'Olympique de Marseille en 1986, il avait racheté en 1990 le géant allemand Adidas, point de départ du conflit avec son banquier historique, le Crédit Lyonnais. Il s'était ensuite lancé avec succès en politique, devenant même en 1992 un très éphémère ministre de la Ville, sous la présidence de François Mitterrand.
A partir de 1993 et l'affaire de corruption du match VA-OM, il a cependant enchaîné les affaires, ce qui s'est soldé par plusieurs condamnations pour "corruption", "fraude fiscale" ou encore "abus de biens sociaux", une incarcération de cinq mois et la perte de tous ses mandats électifs.
Sorti de prison en 1997, il s'était reconverti comme acteur et animateur de radio et télévision et comédien. Fin 2012, en mettant la main sur les derniers titres du groupe Hersant, dont "La Provence", il avait endossé un nouvel habit, celui de patron de presse.
sm-jp-alv-ep-sab/lbx/nm
France: interpellation de cinq femmes, dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dans le sud de la France, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire.
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vues venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente. Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, dont au moins une est mineure, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a indiqué cette source.
D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.
L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.
Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.
Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.
gd-sm/lbx/sp/at
Cinq femmes interpellées à Béziers dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire, confirmant une information du Point.
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vue venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste".
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupçonnée de vouloir commettre une action violente.
Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l'opération, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a indiqué la source judiciaire.
De même source, au moins l'une des soeurs est mineure.
D'après Le Point, ces interpellations ont été réalisées "dans le quartier populaire de La Dévèze", au sud-est de Béziers.
L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes "étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos" du groupe Etat islamique.
Même si les actions terroristes d'inspiration jihadiste sont très majoritairement perpétrées par des hommes, des femmes ont déjà été condamnées en France pour de tels actes.
Quatre femmes devenues le "visage du jihad au féminin" selon le parquet antiterroriste à l'époque, dont Ornella Gilligmann et Inès Madani qui avaient tenté de faire exploser une voiture près de Notre-Dame de Paris en 2016, avaient ainsi été condamnées aux assises en 2019 à des peines allant jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
Le procès en appel d'Inès Madani et de Mohamed Lamine Aberouz doit se tenir en mai à Paris.
gd-sm/lbx/sp
France: interpellation de cinq femmes, dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dans le sud de la France, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire.
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)sur la base d'éléments laissant craindre une action violence, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vues venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel.
Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente, les autres l'ayant été parce qu'elles étaient présentes au domicile.
gd-sm/lbx/at/jhd
Cinq femmes interpellées à Béziers dont une soupçonnée de projeter une action violente #
Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire, confirmant une information du Point.
Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vue venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel. Une source judiciaire a précisé à l'AFP qu'une seule des interpellées était soupconnée de vouloir commettre une action violente, les autres l'ayant été parce qu'elles étaient présentes au domicile.
gd-sm/lbx/sp
Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage dans leur maison #
Frappés, ligotés et cambriolés : l'homme d'affaires français Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche par quatre hommes qui se sont introduits dans leur maison avant de prendre la fuite avec des bijoux.
Vers minuit et demi, à Combs-la-Ville, en région parisienne, le couple a été surpris dans son sommeil par des agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires, qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, a relaté à l'AFP une source proche de l'enquête.
L'homme d'affaires de 78 ans a notamment reçu "un coup de matraque sur la tête", mais les deux victimes n'ont pas été hospitalisées, a précisé à l'AFP la procureure de Melun, Béatrice Angelelli, qui a ajouté que des bijoux avaient été dérobés.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené (à l'hôpital), il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a déclaré le petit-fils de l'homme d'affaires, Rodolphe Tapie.
Bernard Tapie souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage. A l'automne, son procès en appel pour escroquerie dans l'affaire du Crédit Lyonnais avait été renvoyé en raison de son état de santé.
Il y a trois semaines, en région parisienne, deux joueurs vedettes du club de football Paris St-Germain, l'Argentin Angel Di Maria et le Brésilien Marquinhos, avaient été visés par des cambriolages un dimanche soir, dont l'un avec violences.
Incarnation de la réussite sociale au milieu des années 80, Tapie est cependant devenu le symbole de l'homme d'affaires corrompu à partir de l'épisode du match truqué Valenciennes-Marseille, en 1993.
Il s'est d'abord spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté. Ce passionné de sport rachète aussi en 1986 le club de football de l'Olympique de Marseille.
Mettant à profit sa notoriété, il se lance ensuite avec succès en politique, devenant député et même, en 1992, un très éphémère ministre de la Ville, sous la présidence de François Mitterrand.
A partir de 1993 et l'affaire du match truqué, il enchaîne les affaires, qui lui valent plusieurs condamnations pour "corruption", "fraude fiscale" ou encore "abus de biens sociaux", cinq mois de prison et la perte de ses mandats électifs.
Sorti de prison en 1997, il se reconvertit comme acteur et animateur de radio et télévision. Fin 2012, il rachète les derniers titres du groupe Hersant, dont "La Provence", devenant ainsi patron de presse.
sm-jp-alv-sab/lbx/sp/ia
Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage dans leur maison #
Frappés, ligotés et cambriolés : l'homme d'affaires français Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche par quatre hommes qui se sont introduits dans leur maison avant de prendre la fuite avec des bijoux.
Vers minuit et demi, à Combs-la-Ville, en région parisienne, le couple a été surpris dans son sommeil par des agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires, qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, a relaté à l'AFP une source proche de l'enquête.
L'homme d'affaires de 78 ans a notamment reçu "un coup de matraque sur la tête", mais les deux victimes n'ont pas été hospitalisées, a précisé à l'AFP la procureure de Melun, Béatrice Angelelli, qui a ajouté que des bijoux avaient été dérobés.
L'épouse de Bernard Tapie, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte, selon la source proche de l'enquête. Elle a été transportée à l'hôpital pour consultation.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué", a déclaré le petit-fils de l'homme d'affaires, Rodolphe Tapie.
Bernard Tapie souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage.
A l'automne, son procès en appel pour escroquerie dans l'affaire de l'arbitrage controversé du Crédit Lyonnais de 2008 avait été renvoyé en raison de son état de santé.
Incarnation de la réussite sociale au milieu des années 80, Tapie est cependant devenu le symbole de l'homme d'affaires corrompu à partir de l'épisode du match truqué Valenciennes-Marseille, en 1993.
Dès la trentaine, il s'était spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté. Il avait ainsi racheté en 1990 le géant allemand Adidas, point de départ du conflit avec son banquier historique, le Crédit Lyonnais.
Ce passionné de sport avait aussi racheté en 1986 le célèbre club de football de l'Olympique de Marseille.
Mettant à profit sa notoriété, il s'était ensuite lancé avec succès en politique, devenant député et même, en 1992, un très éphémère ministre de la Ville, sous la présidence de François Mitterrand.
A partir de 1993 et l'affaire du match truqué, il a cependant enchaîné les affaires, ce qui s'est soldé par plusieurs condamnations pour "corruption", "fraude fiscale" ou encore "abus de biens sociaux", une incarcération de cinq mois et la perte de tous ses mandats électifs.
Sorti de prison en 1997, il s'était reconverti comme acteur et animateur de radio et télévision. Fin 2012, en mettant la main sur les derniers titres du groupe Hersant, dont "La Provence", il avait endossé un nouvel habit: celui de patron de presse.
Il y a trois semaines, en région parisienne, deux joueurs vedettes du club de football Paris St-Germain, l'Argentin Angel Di Maria et le Brésilien Marquinhos, avaient été visés par des cambriolages un dimanche soir, dont l'un avec violences.
sm-jp-alv-sab/lbx/sp/ia
Une fête clandestine de 150 personnes interrompue par les gendarmes près d'Aix-en-Provence #
Environ 150 personnes rassemblées pour une fête clandestine dans un hangar désaffecté de Fuveau (Bouches-du-Rhône), près d'Aix-en-Provence, ont été interrompues et certaines verbalisées samedi soir, à la veille d'un nouveau confinement national, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Les gendarmes ont été prévenus en début de soirée, vers 19H00, par des riverains, alertés par une circulation anormale de véhicules vers un bâtiment désaffecté et squatté depuis plusieurs mois.
"A l'arrivée de la patrouille, un volume de 150 personnes était estimé sur les lieux", ajoute la gendarmerie.
Les gendarmes ont bouclé la zone pour interdire l'accès du site aux nouveaux véhicules qui affluaient, et ont verbalisé une quinzaine de personnes "pour non-respect du couvre-feu".
Ensuite, l'électricité sur le site, "assurée par des branchements illégaux", a été coupée par les forces de l'ordre vers 00h30.
"Les fêtards ont passé la nuit dans leurs véhicules ou dans des tentes de fortune installés sur un champ à l'extérieur", a précisé la gendarmerie à l'AFP.
Dimanche matin, les trois accès au site continuaient de faire l'objet de contrôle, les gendarmes étant appuyés par une équipe cynophile de détection de stupéfiants. En fin de matinée dimanche, "plusieurs dizaines d'infraction" aux règles sanitaires ont été relevées.
sm-jp/rhl
Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage dans leur maison #
Frappés, ligotés et cambriolés : Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche par quatre hommes qui se sont introduits dans leur maison de Seine-et-Marne avant de prendre la fuite avec des bijoux.
Vers minuit et demi, à Combs-la-Ville, le couple a été surpris dans son sommeil par des agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires, qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés, a relaté à l'AFP une source proche de l'enquête.
L'homme d'affaires de 78 ans a notamment reçu "un coup de matraque sur la tête", mais les deux victimes n'ont pas été hospitalisées, a précisé à l'AFP la procureure de Melun, Béatrice Angelelli, qui a ajouté que des bijoux avaient été dérobés.
L'épouse de Bernard Tapie, qui a reçu des coups au visage, est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte, selon la source proche de l'enquête. Elle a été transportée à l'hôpital pour consultation.
"Dominique a été accompagnée par le Samu aux urgences de Fontainebleau, d'où elle devrait sortir ce matin. Elle a reçu plusieurs coups mais elle va bien", a déclaré à l'AFP le petit-fils de l'ancien député et ex-ministre de la Ville, Rodolphe Tapie.
"Mon grand-père a refusé d'être emmené, il est resté chez lui, il est KO, très fatigué. il était assis sur une chaise, il a reçu un coup de matraque", a-t-il ajouté.
Selon Rodolphe Tapie, quatre agresseurs ont pénétré chez ses grands-parents.
Entrés par une fenêtre du premier étage, ils ont dérobé deux montres, dont une Rolex, des boucles d'oreilles, des bracelets et une bague, selon une source proche de l'enquête.
La Police judiciaire de Versailles a été saisie de cette enquête pour vol aggravé avec violences et séquestration, a précisé à l'AFP une autre source proche de l'enquête.
Bernard Tapie souffre d'un double cancer de l'estomac et de l'oesophage.
A l'automne, son procès en appel pour escroquerie dans l'affaire de l'arbitrage controversé du Crédit Lyonnais de 2008 avait été renvoyé en raison de son état de santé, sa maladie ayant "très gravement progressé".
Lors d'une audience fin mars, son avocate a cependant confirmé qu'il était "déterminé" à être présent à la reprise du procès prévue en mai.
Incarnation de la réussite sociale au milieu des années 80, "Nanard" est cependant devenu le symbole de l'homme d'affaires corrompu à partir de l'épisode du match truqué Valenciennes-Marseille, en 1993.
Dès la trentaine, il s'était spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté. Il avait ainsi racheté en 1990 le géant allemand Adidas, point de départ du conflit avec son banquier historique, le Crédit Lyonnais.
Ce passionné de sport est aussi connu en France pour avoir racheté en 1986 le célèbre club de foot de l'Olympique de Marseille.
Mettant à profit sa notoriété, il s'était ensuite lancé avec succès en politique, devenant même en 1992 un très éphémère ministre de la Ville, sous la présidence de François Mitterrand.
A partir de 1993 et l'affaire de corruption du match VA-OM, il a cependant enchaîné les affaires, ce qui s'est soldé par plusieurs condamnations pour "corruption", "fraude fiscale" ou encore "abus de biens sociaux", une incarcération de cinq mois et la perte de tous ses mandats électifs.
Sorti de prison en 1997, il s'était reconverti comme acteur et animateur de radio et télévision. Fin 2012, en mettant la main sur les derniers titres du groupe Hersant, dont "La Provence", il avait endossé un nouvel habit: celui de patron de presse.
Il y a trois semaines, en région parisienne, deux joueurs vedettes du Paris SG, l'Argentin Angel Di Maria et le Brésilien Marquinhos, avaient été visés par des cambriolages un dimanche soir.
Le 14 mars, des bijoux et des montres avaient été dérobés, sans violence, au domicile de Di Maria alors que lui-même disputait un match.
L'autre cambriolage - "avec violences" de source proche de l'enquête - avait eu lieu le même soir chez des membres de la famille de Marquinhos.
sm-jp-alv-sab/lbx/sp
Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage à leur domicile #
Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche lors d'un cambriolage à leur domicile en région parisienne, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
Ils dormaient lorsque que quatre personnes se sont introduites par effraction, vers minuit et demi, à leur domicile, à Combs-la-Ville en Seine-et-Marne, et les ont frappés et ligotés avant de repartir avec leur butin, a-t-on ajouté
Mme Tapie est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d'où elle a donné l'alerte. L'épouse de Bernard Tapie, légèrement blessée, a été transportée à l'hôpital. L'homme d'affaires, ancien ministre de la Ville et député, a de son côté refusé d'être conduit à l'hôpital.
Le montant du butin n'a pas été communiqué.
La PJ de Versailles a été saisie de cette enquête pour vol aggravé avec violences et séquestration, a précisé à l'AFP une autre source proche de l'enquête.
sm-sab/lbx/sp
Bernard Tapie et son épouse violentés lors d'un cambriolage à leur domicile #
Bernard Tapie et son épouse ont été violentés dans la nuit de samedi à dimanche lors d'un cambriolage à leur domicile en région parisienne, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Ils dormaient lorsque que quatre personnes se sont introduites par effraction à leur domicile, à Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, et les ont frappés et ligotés avant de repartir avec leur butin, a-t-on ajouté.
sm/lbx/sp
France: Quatre blessés dans l'attaque d'un local kurde, les "Loups gris" turcs accusés #
Quatre hommes d'origine kurde ont été attaqués samedi en France à coups de barre de fer dans un local associatif de Lyon (centre-est), au cours d'une action que les victimes imputent au groupe ultranationaliste turc des Loups Gris.
"Il y a eu vers 14H30 une intrusion d'au moins une dizaine de personnes dans un local kurde du 7e arrondissement de Lyon. Il y a pas mal de dégradations et quatre blessés légers", a indiqué la police.
A l'arrivée des forces de l'ordre, les agresseurs avaient quitté les lieux.
"Il y a eu une rixe entre deux bandes qui a occasionné le transport de quatre blessés en urgence relative vers les centres hospitaliers voisins", ont pour leur affirmé les pompiers.
"Les victimes, des hommes âgés d'entre 30 et 45 ans environ, ont été blessés à l'arme blanche, avec des battes et des barres de fer", a déclaré cette même source.
Dans un communiqué, le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) affirme que "les Loups gris vêtus de cagoules, (et équipés) de battes de baseball et d'armes blanches, ont attaqué avec la plus grande violence notre association de Lyon et passé à tabac ses membres. Quatre Kurdes se trouvant dans l'association ont été blessés jusqu'au sang par les dangereux nervis d'Erdogan".
Les Loups Gris, un groupe ultranationaliste turc réputé proche du président Recep Tayyip Erdogan, ont été dissous en novembre par le ministère français de l'Intérieur après avoir été pointés du doigt lors d'incidents avec la diaspora arménienne près de Lyon.
L'association dont les membres ont été visés samedi avait déjà dénoncé il y deux semaines des menaces et des inscriptions attribuées aux Loups gris sur la porte de son local.
Les initiales du parti ultra nationaliste turc MHP ainsi que les lettre RTE (pour Recep Tayyip Erdogan), avaient été taguées.
rs-ari/fga/mpm/lpt
Vesoul: deux pompiers pyromanes en garde à vue #
Deux pompiers volontaires ont été placés en garde à vue vendredi, soupçonnés d'avoir volontairement mis le feu à treize bâtiments agricoles dans l'agglomération de Vesoul, a-t-on appris samedi auprès du parquet.
Après douze incendies de bâtiments agricoles depuis août 2020, "des éléments ont permis aux enquêteurs de la brigade de recherche de Vesoul d'identifier un suspect qui a été placé sous surveillance", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic.
Les enquêteurs ont ainsi pu, vendredi vers 17H00, "assister en flagrant délit à l'incendie d'un hangar agricole contenant une quarantaine de bottes de paille à Charmoille", a-t-il poursuivi.
Dans la foulée, les deux auteurs ont été interpellés... à la caserne de pompiers de Vesoul. Il s'agit de deux pompiers volontaires de 19 et 20 ans, dans le véhicule desquels ont été retrouvés des jerricans et des briquets.
Leur garde à vue a été prolongée samedi soir et ils seront présentés dimanche à un juge d'instruction "en vue de leur mise en examen pour dégradation volontaire commis avec un moyen dangereux", délit passible de dix ans d'emprisonnement, a indiqué Emmanuel Dupic. Le parquet de Vesoul demandera leur placement en détention provisoire.
"Ces incendies volontaires ont créé une émotion très forte dans le monde agricole avec d'importantes conséquences" et la découverte des présumés auteurs "a crée un émoi très important chez les sapeur pompiers qui se sentent trahis", a souligné le procureur de la République.
as-maj/cbn
Quatre blessés après l'attaque contre un local kurde à Lyon, les Loups gris accusés #
Quatre hommes d'origine kurde ont été attaqués samedi après-midi à coups de barre de fer dans un local associatif du centre-ville de Lyon, au cours d'une action que les victimes imputent au groupe ultranationaliste turc des Loups Gris.
"Il y a eu vers 14H30 une intrusion d'au moins une dizaine de personnes dans un local kurde du 7e arrondissement de Lyon. Il y a pas mal de dégradations et quatre blessés légers", a indiqué la police.
A l'arrivée des forces de l'ordre, les agresseurs avaient quitté les lieux.
"Il y a eu une rixe entre deux bandes qui a occasionné le transport de quatre blessés en urgence relative vers les centres hospitaliers voisins", ont pour leur affirmé les pompiers.
"Les victimes, des hommes âgés d'entre 30 et 45 ans environ, ont été blessés à l'arme blanche, avec des battes et des barres de fer", a déclaré cette même source.
Dans un communiqué, le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) affirme que "les Loups gris vêtus de cagoules, (et équipés) de battes de baseball et d'armes blanches, ont attaqué avec la plus grande violence notre association de Lyon et passé à tabac ses membres. Quatre Kurdes se trouvant dans l'association ont été blessés jusqu'au sang par les dangereux nervis d'Erdogan".
Les Loups Gris, un groupe ultra-nationaliste turc réputé proche du président Recep Tayyip Erdogan, ont été dissous en novembre par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin après avoir été pointés du doigt lors d'incidents avec la diaspora arménienne près de Lyon.
L'association culturelle de Lyon dont les membres ont été visés avait déjà dénoncé il y deux semaines des menaces et des inscriptions attribuées aux Loups gris sur la porte de son local situé en rez-de chaussée.
Les initiales du parti ultra nationaliste turc MHP ainsi que les lettre RTE (pour Recep Tayyip Erdogan), avaient été taguées.
rs-ari/fga/mpm
Covid: Castex salue "la mobilisation de la gendarmerie" #
Le Premier ministre Jean Castex a salué samedi "la mobilisation sans faille de la gendarmerie" depuis le début de la crise sanitaire, en indiquant que "l'Etat comptait sur (son) implication dans la réussite de la campagne vaccinale", lors d'un déplacement en Dordogne.
Le chef du gouvernement s'est rendu dans la matinée à la gendarmerie de Brantôme-en-Périgord puis au Centre national d'entraînement des forces de la gendarmerie à Saint-Astier, à l'occasion du tricentenaire de la création du corps armé.
"Dans ce contexte (de pandémie), je veux saluer la mobilisation sans faille de la gendarmerie", a lancé M. Castex lors d'un discours, en prévenant qu'"au-delà du respect des règles sanitaires qui s'étendent désormais à l'ensemble du territoire, l'Etat compte sur votre implication dans la réussite de la campagne vaccinale".
"Depuis le début de l'année, 211 escortes de vaccins ont été réalisées par la gendarmerie et 11 sites de stockage sont sous votre surveillance", a-t-il ajouté, en rappelant que "c'est déjà la gendarmerie qui, lors de la Première Guerre mondiale, encadrait les premières campagnes de vaccination massive" et "était chargée de veiller aux premières mesures sanitaires opposées à l'épidémie de la grippe espagnole, il y a un siècle".
"Depuis trois siècles, dans les campagnes françaises, l'uniforme du gendarme, quel qu'ait été son aspect, garantit l'ordre parce qu'il rappelle à tous que la première fonction de l'Etat, c'est de protéger les citoyens", a encore fait valoir le Premier ministre.
Il a également cité, avec le sourire, le créateur de la gendarmerie, "Claude Le Blanc, à qui l'on doit aussi d'avoir inventé l'ancêtre de nos attestations de déplacement en temps d'épidémie".
Le chef du gouvernement s'était auparavant rendu à Périgueux dans un service de réanimation puis un centre de vaccination.
pab/reb/nm
Romans-sur-Isère commémore les victimes de l'attaque au couteau #
La ville de Romans-sur-Isère (Drôme) a commémoré dans le recueillement, samedi, les victimes de l'attaque au couteau commise il y a un an par un réfugié soudanais, qui avait fait deux morts et cinq blessés.
Pour tenir compte des nouvelles directives sanitaires, l'hommage, initialement envisagé dimanche pour coïncider avec le jour anniversaire des tragiques évènements, a été avancé d'une journée.
Le samedi 4 avril 2020, Abdallah Ahmed-Osman, un réfugié soudanais de 33 ans, avait tué à l'arme blanche un client d'une boucherie, né en 1965, et le gérant d'un café-théâtre, né en 1976.
Cinq personnes avaient également été blessées dans cette attaque qui s'était déroulée en plein centre-ville pendant le premier confinement. Le parquet national antiterroriste s'était immédiatement saisi de l'affaire.
Les experts qui l'ont examiné ont estimé qu'Ahmed-Osman était animé à la fois par des pulsions "délirantes" et "terroristes". Même si son jugement était alors altéré au moment des faits, il devrait donc pouvoir être jugé, concluaient-ils.
Annoncée par le glas de la Tour Jacquemart, proche du café-théâtre La Charrette de Julien Vinson (l'une des victimes), la brève cérémonie s'est conclue par deux chansons de son ami Akram Sedkaoui.
Plusieurs centaines de personnes, masquées, étaient présentes sur la place du Champ de Mars, certaines les larmes aux yeux.
Dans la foule, la famille de M. Vinson, ainsi qu'Emmanuelle Blachon, qui avait été grièvement blessée à l'artère fémorale.
En revanche, les autres victimes et leurs proches n'avaient pas fait le déplacement.
Les propriétaires du bureau de tabac, où avait débuté le sanglant parcours de l'agresseur, "ont déménagé pour s'installer dans l'Ouest. C'était pour eux le seul moyen de se reconstruire", a indiqué à l'AFP la maire de la ville Marie-Hélène Thoraval.
"Les autres victimes ont préféré rester très en retrait. Pour une victime, ce genre de manifestation peut avoir un double effet: elle peut apaiser mais aussi remuer. Ce n'est pas une formalité", a relevé Mme Thoraval.
Une plaque commémorative a été apposée sur la statue, installée la semaine dernière, de l'artiste local Toros, décédé l'an dernier.
oc-fga/rhl/sp
Romans-sur-Isère commémore les victimes de l'attaque au couteau #
La petite ville de Romans-sur-Isère (Drôme) a commémoré dans le recueillement, samedi, des victimes de l'attaque au couteau commise il y a un an par un réfugié soudanais, qui avait fait deux morts et cinq blessés.
Pour tenir compte des nouvelles directives sanitaires, l'hommage, initialement envisagé dimanche pour coïncider avec le jour anniversaire des tragiques évènements, a été avancé d'une journée.
Le samedi 4 avril 2020, Abdallah Ahmed-Osman, un réfugié soudanais de 33 ans, avait tué à l'arme blanche un client d'une boucherie, né en 1965, et le gérant d'un café-théâtre, né en 1976.
Cinq personnes avaient également été blessées dans cette attaque qui s'était déroulée en plein centre-ville pendant le premier confinement. Le parquet national anti-terroriste s'était immédiatement saisi de l'affaire.
Les experts qui l'ont examiné ont estimé qu'Ahmed-Osman était animé à la fois par des pulsions "délirantes" et "terroristes". Même si son jugement était alors altéré au moment des faits, il devrait donc pouvoir être jugé, concluaient-ils.
Annoncée par le glas de la Tour Jacquemart, proche du café-théâtre La Charrette de Julien Vinson (l'une des victimes), la brève cérémonie s'est conclue par deux chansons de son ami Akram Sedkaoui.
Plusieurs centaines de personnes, masquées, étaient présentes sur la place du Champ de Mars, certaines les larmes aux yeux.
Dans la foule, la famille de M. Vinson, ainsi qu'Emmanuelle Blachon, qui avait été grièvement blessée à l'artère fémorale.
En revanche, les autres victimes et leurs proches n'avaient pas fait le déplacement.
Les propriétaires du bureau de tabac, où avait débuté le sanglant parcours de l'agresseur, "ont déménagé pour s'installer dans l'Ouest. C'était pour eux le seul moyen de se reconstruire", a indiqué à l'AFP la maire de la ville Marie-Hélène Thoraval.
"Les autres victimes ont préféré rester très en retrait. Pour une victime, ce genre de manifestation peut avoir un double effet: elle peut apaiser mais aussi remuer. Ce n'est pas une formalité", a relevé Mme Thoraval.
Une plaque commémorative a été apposée sur la statue, installée la semaine dernière, de l'artiste local Toros, décédé l'an dernier.
oc-fga/rhl
Un homme mis en examen pour meurtre sur conjoint au Havre #
Un homme a été mis en examen vendredi en fin de journée pour meurtre sur conjoint dans un quartier populaire du Havre, des faits survenus la veille alors que leurs cinq enfants étaient à l'école, a-t-on appris samedi auprès du parquet de la ville.
La victime a été "frappée de plusieurs coups de couteau", a précisé à l'AFP le procureur de la République du Havre, Bruno Dieudonné, à un correspondant de l'AFP.
Le drame s'est déroulé jeudi au domicile du couple, situé dans le quartier des Neiges, a indiqué le magistrat, selon lequel le mis en examen, qui a été placé en détention provisoire, "a été assez confus dans ses explications" après son interpellation.
De source policière, le suspect, syrien, est âgé d'environ 45 ans et la victime, de même nationalité, est âgée d'une trentaine d'années.
cor-clc-mcl/sp
Jean Castex renouvelle l'agrément d'Anticor pour agir contre la corruption #
Anticor peut continuer sa lutte contre la corruption: alors que l'association craignait que son agrément pour agir en justice ne soit pas reconduit pour des raisons politiques, le Premier ministre a annoncé vendredi son renouvellement, après des mois d'incertitudes.
"Après six mois d'instruction, M. Castex a enfin décidé que l'agrément d'Anticor pouvait être renouvelé. Une victoire pour Anticor", s'est félicitée l'association sur son site internet.
L'agrément avait été accordé à l'association en 2015 puis renouvelé sans difficulté, et expirait officiellement le 15 février. Mais la décision avait été prorogée à vendredi, et Anticor avait exprimé des inquiétudes quant au renouvellement.
"C'est une importante responsabilité que de disposer du droit d'agir en justice au nom de l'intérêt général et cela impose des devoirs et une obligation de transparence", avait souligné le Premier ministre Jean Castex la semaine dernière.
Le dossier, égaré dans un premier temps, était instruit par la Chancellerie depuis le mois d'octobre, sous le contrôle du Premier ministre.
Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, qui fait l'objet d'une plainte d'Anticor devant la Cour de justice de la République pour prise illégale d'intérêt, s'était retiré du traitement du dossier.
Le gouvernement avait souhaité proroger le délai d'examen pour obtenir les réponses aux nombreuses questions et précisions adressées ces derniers mois, "parfois sans rapport avec les critères d'attribution de l'agrément", avait regretté Elise Van Beneden, présidente depuis juin 2020 de l'association qui compte 6.000 adhérents.
Parmi ces interrogations figurait l'identité d'un important donateur, que l'association anticorruption, créée en 2002, a refusé de livrer en pointant la protection des données personnelles et un avis en ce sens de la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) le 1er février.
L'identité du donateur a fini par être révélée par la presse: il s'agit de l'homme d'affaires Hervé Vinciguerra qui a fait fortune dans les logiciels de gestions et qui détient des sociétés immatriculées au Luxembourg et à Singapour.
Un versement, réalisé par ce proche d'Arnaud Montebourg quelques jours avant la plainte d'Anticor contre le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler pour "prise illégale d'intérêt" et "trafic d'influence", est apparu pour certains comme un don fléché visant à financer cette procédure.
"Je n'ai jamais influencé les choix d'Anticor dans les dossiers qu'ils menaient", s'est défendu M. Vinciguerra dans L'Obs.
Mais les adversaires d'Anticor accusaient aussi l'association anticorruption de mener un combat partisan, en attaquant la Macronie et la droite.
Elle a ciblé ces dernières années plusieurs proches du président Emmanuel Macron: le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti ou dernièrement le ministre de la Santé Olivier Véran pour "favoritisme" pour la gestion de l'application StopCovid.
Le Premier ministre a souligné vendredi dans son communiqué que l'analyse de la demande de renouvellement de l'agrément avait "relevé un manque de transparence interne sur les dons collectés".
Le texte évoque aussi "une contestation des conditions de renouvellement du Conseil d'administration en juin 2020, dans le cadre d'une action contentieuse portée par une partie des membres de l'association."
Néanmoins, "au regard des réponses faites par l'association", "le Premier ministre a décidé de renouveler l'agrément de l'association Anticor", selon le communiqué.
L'association avait été fondée en 2002 par l'ancien juge anticorruption Eric Halphen et une ancienne élue socialiste, Séverine Tessier, "pour lutter contre la corruption et rétablir l'éthique en politique". Elle est composée de citoyens et d'élus "de toutes les tendances politiques".
Au fil des ans, elle est devenue un acteur, parfois contesté, de la justice financière. Son levier: la plainte avec constitution de partie civile qui permet la saisie quasi automatique d'un juge d'instruction et la relance des investigations quand une enquête a été classée par le parquet.
Anticor est à l'origine de plusieurs enquêtes judiciaires - concernant l'ancien président de l'INA (Institut national de l'audiovisuel) Mathieu Gallet, les sondages de Élysée - et ses plaintes avec constitution de partie civile ont permis de relancer les investigations sur Alexis Kohler ainsi que Richard Ferrand (mais la cour d'appel de Douai a jugé cette dernière affaire prescrite mercredi).
Outre Anticor, deux autres associations bénéficient de cet agrément en matière de corruption, accordé pour trois ans: Sherpa et Transparency international.
mk-gd-jmt/lbx/cbn
Jean Castex renouvelle l'agrément d'Anticor pour agir dans les affaires de corruption #
Jean Castex a annoncé vendredi soir dans un communiqué le renouvellement de l'agrément d'Anticor qui permet à l'association d'agir dans des affaires judiciaires de corruption, alors qu'elle redoutait depuis plusieurs mois d'en être privée pour des motifs politiques.
Le Premier ministre a souligné dans son communiqué que l'analyse de la demande de renouvellement de l'agrément a "relevé un manque de transparence interne sur les dons collectés, l'association n'ayant pu justifier le respect de ses propres procédures pour assurer l'information effective des membres de son Conseil d'administration, au moins jusqu'en mai 2020".
Le texte évoque aussi "une contestation des conditions de renouvellement du Conseil d'administration en juin 2020, dans le cadre d'une action contentieuse portée par une partie des membres de l'association."
Néanmoins, "au regard des réponses faites par l'association indiquant son intention de modifier ses statuts pour mieux garantir les conditions de transparence sur son financement, d'une part, et de l'absence de décision de justice à ce jour sur la régularité des décisions contestées" concernant le renouvellement de son conseil d'administration, "le Premier ministre a décidé de renouveler l'agrément de l'association Anticor", selon le communiqué.
"Ce renouvellement réserve la possibilité de procéder à une réévaluation de la situation si de nouveaux éléments devaient le justifier", a insisté le Premier ministre.
"Agrément renouvelé !!!" s'est félicitée dans un tweet la présidente de l'association depuis juin 2020, Elise Van Beneden.
L'agrément, accordé à l'association en 2015 puis renouvelé sans difficulté, expirait officiellement le 15 février et avait été prorogé à vendredi.
Le dossier, égaré dans un premier temps, était instruit par la Chancellerie depuis le mois d'octobre, sous le contrôle du Premier ministre.
Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, qui fait l'objet d'une plainte d'Anticor devant la Cour de justice de la République pour prise illégale d'intérêt, s'était retiré du traitement du dossier.
mk-gd-jmt/lbx/cbn
Jean Castex renouvelle l'agrément d'Anticor pour agir dans les affaires de corruption (communiqué) #
Jean Castex a annoncé vendredi soir dans un communiqué le renouvellement de l'agrément d'Anticor qui permet à l'association d'agir dans des affaires judiciaires de corruption, alors qu'elle redoutait depuis plusieurs mois d'en être privée pour des motifs politiques.
"Au regard des réponses faites par l'association indiquant son intention de modifier ses statuts pour mieux garantir les conditions de transparence sur son financement, d'une part, et de l'absence de décision de justice à ce jour sur la régularité des décisions contestées" concernant le renouvellement de son conseil d'administration, "le Premier ministre a décidé de renouveler l'agrément de l'association Anticor", selon le communiqué.
gd-jmt-mk/lbx/cbn
Jusqu'à 20 ans de réclusion pour quatre hommes accusés du meurtre de Mathieu Hocquet #
Des peines allant de 12 à 20 ans de réclusion ont été prononcées vendredi aux assises du Cher contre quatre hommes accusés du meurtre du jeune Mathieu Hocquet à Vierzon en 1999, un "cold case" relancé 19 ans plus tard grâce à un renseignement anonyme.
Dans son verdict, la cour a été convaincue de la culpabilité des accusés. Poursuivis pour "enlèvement, séquestration et détention arbitraire suivie de mort", ils encouraient la réclusion à perpétuité.
Bouchaïb Mohib et Driss Belkhouribchia ont été condamnés à 20 ans de réclusion, Samir Berkani à 18 ans (tous trois se disaient innocents) et Cyril Bourguignon à 12 ans.
Les jurés n'ont pas accordé à Cyril Bourguignon le bénéfice d'une loi concernant les repentis et pouvant réduire leur peine. Ce dernier avait reconnu avoir conduit une voiture qui devait servir à enlever la victime.
Des peines de 14 à 25 ans de réclusion avaient été requises par le ministère public.
Le 13 juillet 1999, le corps sans vie de Mathieu Hocquet avait été retrouvé, la tête fracassée, dans une impasse longeant une zone artisanale de Vierzon. L'autopsie avait révélé que le jeune homme avait été massacré, avant de mourir des suites "d'un hématome sous-dural", avait rappelé lundi la présidente Audrey Debeugny.
Les enquêteurs avaient dans un premier temps suivi la piste homosexuelle, puis la piste locale, mais faute de résultat la justice avait prononcé un non-lieu en 2005.
Les quatre accusés, désormais âgés de 41 à 45 ans, ont été arrêtés et mis en examen en 2018, quelques mois après qu'un renseignement anonyme fut parvenu à la police judiciaire d'Orléans. Ce renseignement avait permis à deux juges d'instruction de Bourges de rouvrir l'affaire, comme l'autorise le Code de procédure pénale si des éléments nouveaux apparaissent.
Lors de la deuxième enquête, l'un des suspects a mis en cause les trois autres, en donnant des explications, avant de revenir sur ses déclarations.
L'enquête s'est cette fois orientée vers un mobile crapuleux. Au moment des faits, Mathieu Hocquet, alors âgé de 22 ans, travaillait dans une enseigne de restauration rapide de Vierzon et, selon une hypothèse avancée, aurait été attaqué pour récupérer la recette de l'établissement qui l'employait.
Le procès s'était ouvert lundi devant la cour d'assises du Cher, 22 ans après les faits.
Les avocats de la défense n'excluent pas de faire appel.
cor-lg/db/dch
Un couple d'octogénaires retrouvé morts dans le Var #
Un couple d'octogénaires a été retrouvé morts vendredi à Val, à côté de Brignoles, a-t-on appris auprès du parquet de Draguignan qui évoque la possibilité d'un meurtre de la femme suivi d'un suicide du mari.
"Ce couple n'allait pas bien et ils avaient a priori tous les deux de graves problèmes de santé", explique à l'AFP le procureur de la République de Draguignan, Patrice Cambérou, confirmant une information de France Bleu Provence.
Les premières constatations laissent penser que l'homme de 87 ans aurait tiré plusieurs coups de fusil contre sa femme, avant de retourner l'arme contre lui. Les autopsies devront le confirmer, ajoute le procureur.
L'alerte a été donnée par un infirmier, venu leur prodiguer des soins et qui a trouvé porte close.
En 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France.
san/dch
Des détenus-étudiants équipés en ordinateurs, une première #
"Un coup de pouce": pour la première fois en France, des détenus ont reçu des ordinateurs qu'ils vont pouvoir utiliser depuis leurs cellules pour étudier et passer un diplôme.
Neuf des quelque 600 détenus que compte la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône (Rhône), se sont vu remettre vendredi des ordinateurs portables afin de passer un diplôme d'accès aux études universitaires (DAEU), diplôme national équivalent au baccalauréat, délivré par l'Université Grenoble Alpes (UGA).
L'objectif est de permettre à ces détenus volontaires, et sélectionnés en amont, d'étudier depuis leurs cellules, en plus de leurs heures de cours prévues chaque semaine et encadrées par des professeurs.
"Cette expérimentation est une première en France", et va permettre de "faciliter une continuité dans l'apprentissage" ainsi qu'une "certaine autonomie, essentielle à la réinsertion", assure Julien Velten, proviseur au sein de la prison et directeur de l'Unité pédagogique régionale (UPR).
Avec leurs ordinateurs, les prisonniers auront seulement accès à l'interface de l'université afin de s'entraîner en vue de l'examen prévu en juin et en décembre, pour lequel ils doivent valider quatre matières (français, langue vivante, et deux matières aux choix).
Placés en détention provisoire ou condamnés à de courtes peines, les étudiants sont âgés de 21 à 45 ans. La majorité d'entre eux ont déjà des diplômes de niveau inférieur à celui du baccalauréat et pourront accéder aux études universitaires grâce au DAEU.
"J'ai envie d'ouvrir une entreprise de transport. Donc, j'ai besoin de ce diplôme pour accéder aux formations nécessaires", affirme T.A., âgé de 40 ans. "Ces ordinateurs vont nous faciliter la tâche parce que quelques heures de cours par semaine ne suffisent pas pour avoir le diplôme".
Pour R.A., 26 ans, cet ordinateur c'est "un coup de pouce" pour décrocher ce diplôme, un "petit challenge" qu'il s'est fixé. "Je ne pense à ce que je ferai après. Mon but aujourd'hui, c'est surtout d'avancer".
Cette expérimentation intitulée "Sonate en cellule" fait partie d'un projet plus global visant à l'insertion de publics défavorisés dans le système d'enseignement supérieur. Les frais d'inscription sont pris en charge par l'université, et le coût des ordinateurs par le ministère de l'Education.
Pour Stéphanie Pichot, professeur d'histoire géographie auprès des détenus, accéder à ces études est d'abord une manière "de se projeter après la prison et de mieux vivre la détention".
bur/fga/dch
Fête sauvage à Lyon: les organisateurs se rendent à la police #
Les deux organisateurs d'une fête sauvage qui a réuni 300 personnes mardi sur les quais de la Saône à Lyon, se sont rendus vendredi à la police et seront présentés le lendemain au parquet.
"Ils vont dormir en cellule et seront déférés samedi matin au parquet qui les placera sous contrôle judiciaire en attendant leur comparution devant le tribunal", a indiqué leur avocate, Mélanie Sanzari.
Ces deux frères de 22 et 26 ans sont poursuivis pour mise en danger de la vie d'autrui et non respect de l'interdiction des regroupements de plus de six personnes dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, selon le parquet.
Ils ont annoncé qu'Ils se livraient à la police dans un enregistrement audio diffusé par le site d'information culturelle Le Petit Bulletin. "Il est important pour nous d'assumer nos actes et leurs conséquences", a affirmé l'un d'eux, tandis que l'autre dénonçait "un acharnement médiatique".
Leur avocate affirme qu'ils ont été "dépassés par la situation". Ce qui ne devait être qu'un "apéro sonore", annoncé sur un réseau social à l'attention de "quelques copains", se serait transformé malgré eux en "fête géante" du fait de l'affluence sur les quais en cette fin de journée ensoleillée.
"Le but n'était pas de créer une fête clandestine, ni de braver des interdits, ni de faire un pied de nez aux autorités. Il n'y avait aucune visée politique", ajoute Me Sanzari.
Mardi soir, des images montrant des participants jeunes et le plus souvent non masqués, en train de boire et danser sur les quais de Saône, avaient suscité de nombreuses réactions.
Le préfet du Rhône avait saisi le parquet en qualifiant ce rassemblement d'"irresponsable et inacceptable", précisant que les forces de l'ordre n'avaient pas dispersé les fêtards "compte tenu de la proximité de la Saône et du danger qu'aurait créé une intervention".
La fête avait duré une heure environ pour s'achever un peu avant 20H00, au-delà de l'horaire de couvre-feu.
Vendredi, le préfet a interdit l'accès aux quais de la Saône en centre-ville pour un mois.
ari-ppy/fga/cbn
Mutuelles de Bretagne: Anticor en cassation après la victoire judiciaire de Ferrand #
L'association anti-corruption Anticor a annoncé vendredi à l'AFP qu'elle formait un pourvoi en cassation après une décision judiciaire mercredi faisant droit au président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, contre lequel elle avait porté plainte.
"Le pourvoi a été régularisé ce vendredi", a indiqué Me Jérôme Karsenti, avocat d'Anticor, après l'arrêt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai qui avait considéré que l'action publique contre M. Ferrand était prescrite.
Dès cette décision, Anticor avait fait savoir qu'elle envisageait de saisir la cour de cassation.
Le parquet général de Douai a pour sa part indiqué à l'AFP de ne pas se pourvoir en cassation. L'arrêt de la chambre sur la prescription était allé contre ses réquisitions, à l'audience du 20 janvier.
La chambre avait estimé que, dans cette affaire ayant valu à M. Ferrand sa mise en examen en 2019 pour prise illégale d'intérêt, la période de prescription prenait effet au plus tard en 2012, une décision qui pourrait ouvrir la voie à la fin des poursuites.
Une décision conforme à la plaidoirie des avocats de M. Ferrand qui réclamaient de constater la prescription de l'action publique, car l'opération immobilière litigieuse à l'origine de l'affaire - la location par les Mutuelles de Bretagne, que dirigeait M. Ferrand, de locaux commerciaux appartenant à sa compagne - avait eu lieu en 2011.
Anticor avait toutefois plaidé une "infraction dissimulée", faisant démarrer la prescription à la date de la révélation de l'affaire en 2017 par le Canard enchaîné et non, comme le soutenait la défense de M. Ferrand, au moment où celui-ci a cessé ses fonctions dans l'entreprise en 2012 avant de devenir député.
L'association estimait que la relation entre M. Ferrand et Mme Doucen n'était pas connue de tous les décideurs de l'opération immobilière.
En matière de prise illégale d'intérêt, la prescription est de trois ans.
L'instruction est actuellement menée par trois juges lillois, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Paris à la suite de la plainte d'Anticor puis dépaysée à Lille en juillet 2018 car un magistrat, vice-président d'Anticor, a provisoirement été présent dans la procédure.
Le procureur de Brest avait ouvert une enquête préliminaire en juin 2017, classée sans suite. Il avait déjà invoqué la prescription s'agissant d'un éventuel délit de prise illégale d'intérêts. Anticor avait alors déposé une seconde plainte avec constitution de partie civile, à Paris.
rl-bj/dch
Trois personnes dont un artiste biélorusse interpellées devant l'Élysée avec un tissu enflammé #
Deux personnes interpellées devant l'Elysée jeudi soir parmi lesquelles un artiste biélorusse qui détenait une bouteille avec un tissu préalablement enflammé sur lui, ont écopé d'un rappel à la loi pour une action présentée comme politico-artistique, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Paris.
Ces deux personnes, interpellées avec une troisième jeudi soir devant l'Elysée, avaient été placées en garde à vue pour "violences volontaires avec arme".
Selon les premiers éléments de l'enquête dévoilés par le ministère public, "l'homme s'est présenté jeudi soir devant l'Élysée en tenant à la main une bouteille contenant un liquide (identifié comme n'étant pas un hydrocarbure) et une pièce de tissu préalablement enflammée."
"Devant la présence policière, il a jeté sa bouteille en direction du sol", a précisé la même source.
Selon une source proche du dossier, confirmant une information du Point, il s'agit d'un artiste biélorusse de 33 ans, Alexei Kuzmich.
Il a été déféré pour un rappel à la loi, selon le parquet de Paris.
Sur son compte Instagram, l'artiste assure dans une publication intitulée "Lettre à Macron. Président. France" être venu "accomplir une révolution", dans un pays qui "fraie aujourd'hui avec le fascisme".
L'artiste compare le président français à Alexandre Loukachenko, qui fait l'objet d'un grand mouvement de contestation depuis 2020 qu'il tente d'affaiblir par des arrestations massives, des violences ayant fait au moins quatre morts et de lourdes peines de prison qui continuent de tomber.
Les deux autres personnes avec lui, un homme et une femme, "prenaient des photographies et des vidéos de la scène", a précisé le parquet de Paris.
La femme a aussi fait l'objet d'un rappel à la loi par officier de police judiciaire, selon le parquet de Paris, tandis que l'homme prenant des photographies, a été admis à l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P) et sera reconvoqué ultérieurement.
L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.
alh-mk-gd/meh/bow
Agression du metteur en scène français Alain Françon: l'auteur présumé arrêté #
Un homme, soupçonné d'être l'auteur de l'agression du metteur en scène français Alain Françon le 17 mars à Montpellier (Sud), a été arrêté, reconnaissant en fin de garde à vue s'en être pris au metteur en scène pour un "mauvais regard", a annoncé le parquet.
L'homme de 35 ans environ, déjà condamné à dix ans d'emprisonnement pour une infraction à la législation sur les stupéfiants, devait être présenté vendredi à un juge dans le cadre d'une enquête ouverte pour "tentative de meurtre, commis en état de récidive", a précisé le parquet qui a demandé l'incarcération du suspect.
Le metteur en scène Alain Françon, l'un des plus prolifiques du théâtre français, avait été grièvement blessé à l'arme blanche le 17 mars dans une rue du centre de Montpellier près de l'hôtel où il résidait.
Au lendemain de son agression, la victime avait été entendue et avait déclaré "avoir été doublée par un individu" qui l'avait "bousculée sans un mot" et avoir vu l'homme poursuivre son chemin "à vive allure".
Grâce à "un important travail de recherche de témoignages et d'exploitation des images de vidéo surveillance de la ville", l'enquête s'est dirigée vers "le geste isolé d'un inconnu", précise le parquet.
Interpellé jeudi au pied de son domicile, l'auteur présumé "persistait" au cours de sa garde à vue "à nier toute présence sur les lieux des faits, en fournissant des explications fantaisistes avant d'admettre au cours de sa dernière audition "être l'auteur du coup porté", a ajouté le représentant du parquet, Jacques-Philippe Redon.
Il a aussi expliqué qu'Il était "énervé" et qu'Il aurait agressé le metteur en scène parce que ce dernier l'"aurait mal regardé".
La perquisition de son domicile a permis de retrouver des vêtements et accessoires, dont une sacoche correspondant aux images et témoignages obtenus et contenant des lames de cutter.
Agé de 76 ans, Alain Françon, grand amoureux de Tchekhov et défenseur d'auteurs contemporains, s'était effondré dans une rue du centre, près de l'hôtel où il résidait. Dès le lendemain, ses jours n'étaient plus en danger.
ysp/est/san/pb/fio
Agression du metteur en scène Alain Françon: l'auteur présumé arrêté #
Un homme, soupçonné d'être l'auteur de l'agression d'Alain Françon le 17 mars à Montpellier, a été arrêté, reconnaissant en fin de garde à vue s'en être pris au metteur en scène pour un "mauvais regard", a annoncé le parquet.
L'homme de 35 ans environ, déjà condamné à dix ans d'emprisonnement pour une infraction à la législation sur les stupéfiants, devait être présenté vendredi à un juge dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "tentative de meurtre, commis en état de récidive", a précisé le parquet qui a requis un mandat de dépôt.
Le metteur en scène Alain Françon, l'un des plus prolifiques du théâtre français, avait été grièvement blessé à l'arme blanche le 17 mars dans une rue du centre de Montpellier près de l'hôtel où il résidait.
Au lendemain de son agression, la victime avait été entendue et avait déclaré "avoir été doublée par un individu" qui l'avait "bousculée sans un mot" et avoir vu l'homme poursuivre son chemin "à vive allure".
Grâce à "un important travail de recherche de témoignages et d'exploitation des images de vidéo surveillance de la ville", l'enquête s'est dirigée vers "le geste isolé d'un inconnu", précise le parquet.
Interpellé jeudi au pied de son domicile, l'auteur présumé "persistait" au cours de sa garde à vue "à nier toute présence sur les lieux des faits, en fournissant des explications fantaisistes avant d'admettre au cours de sa dernière audition "être l'auteur du coup porté", a ajouté le procureur adjoint, Jacques-Philippe Redon.
Il a aussi expliqué qu'Il était "énervé" et qu'Il aurait agressé le metteur en scène parce que ce dernier l'"aurait mal regardé".
La perquisition de son domicile a permis de retrouver des vêtements et accessoires, dont une sacoche correspondant aux images et témoignages obtenus et contenant des lames de cutter.
Agé de 76 ans, Alain Françon, trois fois "moliérisé", grand amoureux de Tchekhov et défenseur d'auteurs contemporains, s'était effondré dans une rue du centre, près de l'hôtel où il résidait. Dès le lendemain, ses jours n'étaient plus en danger.
Survenue en plein jour dans un secteur piéton fréquenté, cette attaque avait créé un vif émoi, le maire socialiste de Montpellier Michaël Delafosse la jugeant "abominable" et la ministre de la Culture Roselyne Bachelot "terrible".
Directeur pendant près de 14 ans du prestigieux Théâtre de la Colline à Paris (1996-2010), il a mis en avant de nombreux auteurs contemporains français comme Michel Vinaver mais surtout le grand dramaturge britannique Edward Bond avec qui il a longtemps collaboré.
Il avait auparavant cofondé et dirigé le Théâtre éclaté d'Annecy (1971-1989), puis le Centre dramatique national (CDN)-Théâtre du Huitième de Lyon (1989-1992) et le CDN de Savoie (1992-1996).
Depuis son départ de La Colline, il a fondé sa propre compagnie, le Théâtre des Nuages de Neige.
ysp/est/san/pb
Mutuelles de Bretagne: Anticor en cassation après la victoire judiciaire de Ferrand #
L'association anti-corruption Anticor a annoncé vendredi à l'AFP qu'elle formait un pourvoi en cassation après une décision judiciaire mercredi faisant droit au président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, contre lequel elle avait porté plainte.
"Le pourvoi a été régularisé ce vendredi", a indiqué Me Jérôme Karsenti, avocat d'Anticor, après l'arrêt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai qui avait considéré que l'action publique contre M. Ferrand était prescrite.
Dès cette décision, Anticor avait fait savoir qu'elle envisageait de saisir la cour de cassation. Le parquet général de Douai a jusqu'à mardi pour décider s'il en fait de même, ou non. L'arrêt de la chambre sur la prescription était allé contre ses réquisitions, à l'audience du 20 janvier.
La chambre avait estimé que, dans cette affaire ayant valu à M. Ferrand sa mise en examen en 2019 pour prise illégale d'intérêt, la période de prescription prenait effet au plus tard en 2012, une décision qui pourrait ouvrir la voie à la fin des poursuites.
Une décision conforme à la plaidoirie des avocats de M. Ferrand qui réclamaient de constater la prescription de l'action publique, car l'opération immobilière litigieuse à l'origine de l'affaire - la location par les Mutuelles de Bretagne, que dirigeait M. Ferrand, de locaux commerciaux appartenant à sa compagne - avait eu lieu en 2011.
Anticor avait toutefois plaidé une "infraction dissimulée", faisant démarrer la prescription à la date de la révélation de l'affaire en 2017 par le Canard enchaîné et non, comme le soutenait la défense de M. Ferrand, au moment où celui-ci a cessé ses fonctions dans l'entreprise en 2012 avant de devenir député.
L'association estimait que la relation entre M. Ferrand et Mme Doucen n'était pas connue de tous les décideurs de l'opération immobilière.
En matière de prise illégale d'intérêt, la prescription est de trois ans.
L'instruction est actuellement menée par trois juges lillois, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Paris à la suite de la plainte d'Anticor puis dépaysée à Lille en juillet 2018 car un magistrat, vice-président d'Anticor, a provisoirement été présent dans la procédure.
Le procureur de Brest avait ouvert une enquête préliminaire en juin 2017, classée sans suite. Il avait déjà invoqué la prescription s'agissant d'un éventuel délit de prise illégale d'intérêts. Anticor avait alors déposé une seconde plainte avec constitution de partie civile, à Paris.
rl/cab/dch
Journalistes de RFI assassinés au Mali: une responsable de l'ONU tance l'enquête française #
La rapporteuse spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires Agnès Callamard a exprimé mi-janvier sa "vive préoccupation quant à l'absence de justice" dans l'enquête en France sur l'assassinat en 2013 au Mali de deux journalistes de RFI, selon une lettre rendue publique par l'ONU.
Dans cette lettre du 15 janvier, dévoilée par Mediapart et Le Guardian, Mme Callamard s'adresse aux autorités françaises - avant de quitter son poste - pour "exprimer (sa) plus vive préoccupation quant à l'absence de justice rendue quelque sept ans après" l'enlèvement puis l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.
"Bien que l'identité des suspects soit connue depuis plusieurs années --et ce malgré l'imposition du secret-défense sur certains aspects importants de l'enquête--, aucun mandat d'arrêt international, en particulier à destination du Mali, n'a été émis", dénonce celle qui a pris très récemment la tête d'Amnesty International.
Pour Mme Callamard, "des zones d'ombre troublantes demeurent", qui selon elle "sont largement le résultat direct de l'absence de coopération de la part des autorités militaires françaises -dans le cadre de la protection du secret défense- et des autorités maliennes".
Elle s'étonne du fait que les autorités françaises comme maliennes "ne soient pas en mesure d'identifier formellement" le commanditaire présumé de l'enlèvement alors même qu'il aurait "participé à la remise en liberté de quatre otages, dont une Française", Sophie Pétronin, "en échange de 200 détenus et une rançon de plusieurs millions d'euros", début octobre 2020.
Il s'agirait du Malien Sedane ag Hita, selon l'association "les Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon".
Dans une réponse le 16 mars, la Mission permanente de la France auprès de l'ONU à Genève a indiqué que ces faits "faisaient toujours l'objet d'une information judiciaire menée par le pôle antiterrorisme du tribunal judiciaire de Paris".
"Des auditions ont régulièrement lieu et les justices malienne et française coopèrent afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire", insiste la mission française.
Concernant un recours trop large au secret défense pointé du doigt par Mme Callamard, la mission assure que "les autorités françaises ont accompli toutes les diligences nécessaires pour procéder à la déclassification d'éléments couverts par le secret de la défense nationale".
"Sous-entendre que cette enquête aurait pu être +enterrée+ par la justice française pour divers motifs apparaît pour le moins fallacieux, et méconnaît la réalité des investigations menées dans cette procédure", s'est défendu le parquet national antiterroriste (Pnat), sollicité par Mediapart.
Le Pnat critique au passage l'ONU, pour laquelle officiait Mme Callamard, qui a laissé "sans réponse à ce jour" deux demandes de coopération judiciaire en 2018 et 2020.
Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, avaient été enlevés lors d'un reportage pour Radio France Internationale (RFI) puis tués le 2 novembre 2013 près de Kidal, quelques mois après l'opération française Serval destinée à contrer des jihadistes menaçant de prendre Bamako.
Le 30 octobre 2020, leurs proches s'étaient dits "toujours sidérés par le quasi-désert informationnel imposé (...) par les autorités politiques successives et par l'armée".
gd/lbx/caz/fio
Journalistes de RFI assassinés au Mali: une responsable de l'ONU tance l'enquête française #
La rapporteuse spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires Agnès Callamard a exprimé mi-janvier sa "vive préoccupation quant à l'absence de justice" dans l'enquête en France sur l'assassinat en 2013 au Mali de deux journalistes de RFI, selon une lettre rendue publique par l'ONU.
Dans cette lettre du 15 janvier, dévoilée par Mediapart et Le Guardian, Mme Callamard s'adresse aux autorités françaises - avant de quitter son poste - pour "exprimer (sa) plus vive préoccupation quant à l'absence de justice rendue quelque sept ans après" l'enlèvement puis l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.
"Bien que l'identité des suspects soit connue depuis plusieurs années --et ce malgré l'imposition du secret-défense sur certains aspects importants de l'enquête--, aucun mandat d'arrêt international, en particulier à destination du Mali, n'a été émis", dénonce celle qui a pris très récemment la tête d'Amnesty International.
Pour Mme Callamard, "des zones d'ombre troublantes demeurent", qui selon elle "sont largement le résultat direct de l'absence de coopération de la part des autorités militaires françaises -dans le cadre de la protection du secret défense- et des autorités maliennes".
Elle s'étonne du fait que les autorités françaises comme maliennes "ne soient pas en mesure d'identifier formellement" le commanditaire présumé de l'enlèvement alors même qu'il aurait "participé à la remise en liberté de quatre otages, dont une Française", Sophie Pétronin, "en échange de 200 détenus et une rançon de plusieurs millions d'euros", début octobre 2020.
Il s'agirait du Malien Sedane ag Hita, selon l'association "les Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon".
Dans une réponse le 16 mars, la Mission permanente de la France auprès de l'ONU à Genève a indiqué que ces faits "faisaient toujours l'objet d'une information judiciaire menée par le pôle antiterrorisme du tribunal judiciaire de Paris".
"Des auditions ont régulièrement lieu et les justices malienne et française coopèrent afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire", insiste la mission française.
Concernant un recours trop large au secret défense pointé du doigt par Mme Callamard, la mission assure que "les autorités françaises ont accompli toutes les diligences nécessaires pour procéder à la déclassification d'éléments couverts par le secret de la défense nationale".
"Sous-entendre que cette enquête aurait pu être +enterrée+ par la justice française pour divers motifs apparaît pour le moins fallacieux, et méconnaît la réalité des investigations menées dans cette procédure", s'est défendu le parquet national antiterroriste (Pnat), sollicité par Mediapart.
Le Pnat critique au passage l'ONU, pour laquelle officiait Mme Callamard, qui a laissé "sans réponse à ce jour" deux demandes de coopération judiciaire en 2018 et 2020.
Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, avaient été enlevés lors d'un reportage pour Radio France Internationale (RFI) puis tués le 2 novembre 2013 près de Kidal, quelques mois après l'opération française Serval destinée à contrer des jihadistes menaçant de prendre Bamako.
Le 30 octobre 2020, leurs proches s'étaient dits "toujours sidérés par le quasi-désert informationnel imposé (...) par les autorités politiques successives et par l'armée".
gd/lbx/caz
Journalistes de RFI assassinés au Mali: une responsable de l'ONU tance l'enquête française #
La rapporteuse spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires Agnès Callamard a exprimé mi-janvier sa "vive préoccupation quant à l'absence de justice" dans l'enquête en France sur l'assassinat en 2013 au Mali de deux journalistes de RFI, selon une lettre rendue publique par l'ONU.
Dans cette lettre du 15 janvier, dévoilée par le média français en ligne Mediapart et Le Guardian, Mme Callamard s'adresse aux autorités françaises - avant de quitter son poste - pour "exprimer (sa) plus vive préoccupation quant à l'absence de justice rendue quelque sept ans après" l'enlèvement puis l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.
"Bien que l'identité des suspects soit connue depuis plusieurs années --et ce malgré l'imposition du secret-défense sur certains aspects importants de l'enquête--, aucun mandat d'arrêt international, en particulier à destination du Mali, n'a été émis", dénonce celle qui a pris récemment la tête d'Amnesty International.
Pour Mme Callamard, "des zones d'ombre troublantes demeurent", qui selon elle "sont largement le résultat direct de l'absence de coopération de la part des autorités militaires françaises -dans le cadre de la protection du secret défense- et des autorités maliennes".
Elle s'étonne du fait que les autorités françaises comme maliennes "ne soient pas en mesure d'identifier formellement" le commanditaire présumé de l'enlèvement alors même qu'il aurait "participé à la remise en liberté de quatre otages, dont une Française", Sophie Pétronin, "en échange de 200 détenus et une rançon de plusieurs millions d'euros", début octobre.
Il s'agirait du Malien Sedane ag Hita, selon l'association "les Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon".
Dans une réponse le 16 mars, la Mission permanente de la France auprès de l'ONU à Genève a indiqué que ces faits "faisaient toujours l'objet d'une information judiciaire menée par le pôle antiterrorisme du tribunal judiciaire de Paris".
"Des auditions ont régulièrement lieu et les justices malienne et française coopèrent afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire", insiste la mission française.
Concernant un recours trop large au secret défense pointé du doigt par Mme Callamard, la mission assure que "les autorités françaises ont accompli toutes les diligences nécessaires pour procéder à la déclassification d'éléments couverts par le secret de la défense nationale".
Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, avaient été enlevés lors d'un reportage pour Radio France Internationale (RFI) puis tués le 2 novembre 2013 près de Kidal, quelques mois après l'opération française Serval destinée à contrer des jihadistes menaçant de prendre Bamako.
Le 30 octobre 2020, leurs proches s'étaient dits "toujours sidérés par le quasi-désert informationnel imposé (...) par les autorités politiques successives et par l'armée".
gd/lbx/caz/fio
Aisne: saisie de 50 kilos d'héroïne à Soissons #
Les douanes ont interpellé mercredi à Soissons (Aisne) un homme qui transportait 50 kilos d'héroïne, la plus importante saisie rendue publique depuis un an, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
De nationalité française et déjà connu des services de police, l'homme est en garde à vue depuis jeudi, a précisé le parquet de Soissons, confirmant une information du quotidien régional l'Aisne nouvelle.
L'interpellation a eu lieu à Soissons après une poursuite d'une trentaine de kilomètres.
L'homme interpellé est soupçonné d'avoir fait transiter la drogue depuis le Benelux.
L'enquête, entre les mains de la JIRS de Lille depuis jeudi, a été confiée à la police judiciaire.
La quantité saisie est la plus importante rendue publique depuis un an, selon un décompte de l'AFP.
rl/cab/pb
Journalistes de RFI assassinés au Mali: une responsable de l'ONU tance l'enquête française #
La rapporteuse spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires Agnès Callamard a exprimé mi-janvier sa "vive préoccupation quant à l'absence de justice" dans l'enquête en France sur l'assassinat en 2013 au Mali de deux journalistes de RFI, selon une lettre rendue publique par l'ONU.
Dans cette lettre du 15 janvier, dévoilée par Mediapart et Le Guardian, Mme Callamard s'adresse aux autorités françaises - avant de quitter son poste - pour "exprimer (sa) plus vive préoccupation quant à l'absence de justice rendue quelque sept ans après" l'enlèvement puis l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.
"Bien que l'identité des suspects soit connue depuis plusieurs années --et ce malgré l'imposition du secret-défense sur certains aspects importants de l'enquête--, aucun mandat d'arrêt international, en particulier à destination du Mali, n'a été émis", dénonce celle qui a pris très récemment la tête d'Amnesty International.
Pour Mme Callamard, "des zones d'ombre troublantes demeurent", qui selon elle "sont largement le résultat direct de l'absence de coopération de la part des autorités militaires françaises -dans le cadre de la protection du secret défense- et des autorités maliennes".
Elle s'étonne du fait que les autorités françaises comme maliennes "ne soient pas en mesure d'identifier formellement" le commanditaire présumé de l'enlèvement alors même qu'il aurait "participé à la remise en liberté de quatre otages, dont une Française", Sophie Pétronin, "en échange de 200 détenus et une rançon de plusieurs millions d'euros", début octobre.
Il s'agirait du Malien Sedane ag Hita, selon l'association "les Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon".
Dans une réponse le 16 mars, la Mission permanente de la France auprès de l'ONU à Genève a indiqué que ces faits "faisaient toujours l'objet d'une information judiciaire menée par le pôle antiterrorisme du tribunal judiciaire de Paris".
"Des auditions ont régulièrement lieu et les justices malienne et française coopèrent afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire", insiste la mission française.
Concernant un recours trop large au secret défense pointé du doigt par Mme Callamard, la mission assure que "les autorités françaises ont accompli toutes les diligences nécessaires pour procéder à la déclassification d'éléments couverts par le secret de la défense nationale".
Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, avaient été enlevés lors d'un reportage pour Radio France Internationale (RFI) puis tués le 2 novembre 2013 près de Kidal, quelques mois après l'opération française Serval destinée à contrer des jihadistes menaçant de prendre Bamako.
Le 30 octobre 2020, leurs proches s'étaient dits "toujours sidérés par le quasi-désert informationnel imposé (...) par les autorités politiques successives et par l'armée".
gd/lbx/caz
Rennes: dix personnes mises en examen pour trafic de stupéfiants #
Dix personnes ont été mises en examen à Rennes pour trafic de stupéfiants en bande organisée, a annoncé vendredi le procureur de Rennes.
Les mis en cause, âgés de 21 à 57 ans et d'origine albanaise, ont été mis en examen pour "importation et trafic de produits stupéfiants en bande organisée, association de malfaiteurs et blanchiment de ces infractions", certains en récidive, indique le procureur dans un communiqué.
Six d'entre eux, dont le chef de réseau déjà condamné à une peine de six ans de prison pour des faits similaires, ont été placés en détention provisoire. Les quatre autres sont sous contrôle judiciaire.
A l'origine de cette affaire, un signalement survenu en septembre 2018 concernant "les agissements suspects d'un individu de nationalité albanaise, âgé de 45 ans, ayant des antécédents judiciaires", précise le parquet.
Les premiers éléments de l'enquête ont confirmé "l'existence d'un réseau organisé de trafic de stupéfiants orchestré par des ressortissants albanais implantés sur le territoire national, en lien avec des réseaux locaux".
Une information judiciaire a été ouverte le 30 septembre 2019.
Ce réseau fonctionne "sur un mode clanique, particulièrement difficile à infiltrer", et s'approvisionnait régulièrement en stupéfiants, principalement de l'héroïne, aux Pays-Bas, au moyen de liaisons routières à raison d'une dizaine de kilogrammes par voyage, selon le parquet.
Les suspects utilisaient par ailleurs des téléphones et véhicules dédiés et avaient mis en oeuvre un circuit de blanchiment des fonds issus de la revente des produits stupéfiants.
Dix-sept personnes avaient été placées en garde à vue à l'issue d'opérations organisées les 29 et 30 mars en Ille-et-Vilaine et dans les Alpes-Maritimes.
Des produits stupéfiants ont été retrouvés lors de perquisitions, dont 2,5 kilos d'héroïne, 60 kilos de produits de coupe, plus de 50.000 euros en numéraire ainsi que quatre armes de poing avec leurs munitions.
hdu/db/bow
France: fin de recherches du corps d'Estelle Mouzin, victime présumée de Michel Fourniret #
Les enquêteurs français ont conclu vendredi une nouvelle opération qu'ils menaient dans les Ardennes (Nord) pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, que le tueur en série Michel Fourniret a reconnu avoir tuée, a indiqué une source proche du dossier, sans annonce de résultats dans l'immédiat.
Sur les lieux depuis lundi, les enquêteurs sont partis et l'opération est finie, a indiqué cette source. Un journaliste de l'AFP avait constaté plus tôt leur départ d'un site où il s'étaient rendus dans la matinée en lisière de forêt aux abords du village de Rumel, et la levée du dispositif de gendarmerie qui en barrait l'accès.
Michel Fourniret, 78 ans, condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, avait fini par avouer sa responsabilité dans la disparition d'Estelle Mouzin en mars 2020, après avoir été mis en cause par son ex-épouse et complice Monique Olivier.
Le village de Rumel se situe à 4 km de Ville-sur-Lumes où, selon Monique Olivier, son Fourniret avait, dans une maison appartenant à sa soeur, séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, disparue à 9 ans le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes (en grande banlieue parisienne).
Le convoi transportant notamment la juge d'instruction Sabine Kheris avait gagné ce site, exploré pour la première fois, après une longue audition la veille de Monique Olivier.
Extraite de sa prison mercredi pour être conduite sur place, celle-ci y avait été reconduite vendredi, selon l'avocat du père de la fillette, Me Didier Seban.
"Monique Olivier s'explique, elle donne des précisions, on avance pas à pas, pour comprendre ce qui s'est passé après l'enlèvement d'Estelle, et donc on espère que ces précisions seront suffisantes pour pouvoir ensuite aller chercher le corps", avait-il déclaré jeudi soir, avant lui aussi de repartir de la région.
"On a aujourd'hui (...) la vérité de Monique Olivier sur ce qui est arrivé à Estelle", avait-il avancé, exprimant l'espoir "que ce travail énorme des enquêteurs, de la juge d'instruction, ces demandes réitérées depuis plus de quinze ans vont nous permettre de connaître à la fois cette terrible vérité et surtout d'avoir les indications nécessaires" pour trouver le corps de l'enfant.
"De nouvelles fouilles auront lieu, jusqu'à ce que nous ayons pu retrouver Estelle. Maintenant quand, à quel moment, cela dépend du degré de précision des indications", avait-il conclu.
Plusieurs opérations de fouilles ont déjà été menées dans la région ces derniers mois, mais sans percée, notamment en octobre en présence du septuagénaire tueur en série, dont l'état de santé s'est entretemps dégradé.
chd-pb-eva-sm-cab/rl/caz/fio
Ils prostituaient des filles via internet: cinq hommes arrêtés dans les Bouches-du-Rhône #
Cinq jeunes hommes originaires d'un quartier populaire de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), soupçonnés d'avoir prostitué au moins douze jeunes femmes via des petites annonces sur Internet ont été arrêtés et certains écroués, a-t-on appris vendredi auprès d'une source policière.
Âgés de 25 à 33 ans, ils étaient connus pour des faits de délinquance mais jamais pour proxénétisme, précise cette source proche de la police judiciaire de Marseille.
Arrêtés lundi et mis en examen pour proxénétisme aggravé, trois d'entre eux ont été placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire. Une femme, qui a été interpellée avec eux, a été remise en liberté sans poursuite à ce stade.
"Depuis trois à quatre ans, on voit des délinquants multi-cartes dans les cités qu'on voyait pour des vols, du recel, qui se mettent au proxénétisme ?", tente d'analyser cette source.
Ils sont soupçonnés d'avoir, depuis 2017, mis en place un réseau allant de la gestion des photos des prostituées aux annonces sur des sites spécialisés ou grand public. Une "standardiste" prenait les rendez-vous pour organiser des passes dans des hôtels ou des locations ponctuelles et ils assuraient "la sécurité" des jeunes femmes qui se prostituaient de Marseille à Nice mais aussi à Rennes, Strasbourg ou Bordeaux.
L'enquête, menée par la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) de la Direction zonale de la police judiciaire (DZPJ) de Marseille, a permis d'identifier au moins 12 femmes, de 20 à 30 ans, infirmière, étudiante en décrochage, "des filles égarées, en rupture familiale ou à la recherche d'argent" qui ont été "recrutées" dans des bars à chicha, des discothèques, selon la source policière.
alh-san/est/pb
Ils prostituaient des filles via internet: cinq hommes arrêtés dans les Bouches-du-Rhône #
Cinq jeunes hommes originaires d'un quartier populaire de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), soupçonnés d'avoir prostitué au moins douze jeunes femmes via des petites annonces sur Internet ont été arrêtés et certains écroués, a-t-on appris vendredi auprès d'une source policière.
Âgés de 25 à 33 ans, ils étaient connus pour des faits de délinquance mais jamais pour proxénétisme, précise cette source proche de la police judiciaire de Marseille.
Arrêtés lundi et mis en examen pour proxénétisme aggravé, trois d'entre eux ont été placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire. Une femme, qui a été interpellée avec eux, a été remise en liberté sans poursuite à ce stade.
"Depuis trois à quatre ans, on voit des délinquants multi-cartes dans les cités qu'on voyait pour des vols, du recel, qui se mettent au proxénétisme ?", tente d'analyser cette source.
Ils sont soupçonnés d'avoir, depuis 2017, mis en place un réseau allant de la gestion des photos des prostituées aux annonces sur des sites spécialisés ou grand public. Une "standardiste" prenait les rendez-vous pour organiser des passes dans des hôtels ou des locations ponctuelles et ils assuraient "la sécurité" des jeunes femmes qui se prostituaient de Marseille à Nice mais aussi à Rennes, Strasbourg ou Bordeaux.
L'enquête, menée par la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) de la Direction zonale de la police judiciaire (DZPJ) de Marseille, a permis d'identifier au moins 12 femmes, de 20 à 30 ans, infirmière, étudiante en décrochage, "des filles égarées, en rupture familiale ou à la recherche d'argent" qui ont été "recrutées" dans des bars à chicha, des discothèques, selon la source policière.
alh-san/est/pb
Ils prostituaient des filles via internet: cinq hommes arrêtés dans les Bouches-du-Rhône #
Cinq jeunes hommes originaires d'un quartier populaire de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), soupçonnés d'avoir prostitué au moins douze jeunes femmes via des petites annonces sur Internet ont été arrêtés et certains écroués, a-t-on appris vendredi auprès d'une source policière.
Âgés de 25 à 33 ans, ils étaient connus pour des faits de délinquance mais jamais pour proxénétisme, précise cette source proche de la police judiciaire de Marseille.
Arrêtés lundi et mis en examen pour proxénétisme aggravé, trois d'entre eux ont été placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire. Une femme, qui a été interpellée avec eux, a été remise en liberté sans poursuite à ce stade.
"Depuis trois à quatre ans, on voit des délinquants multi-cartes dans les cités qu'on voyait pour des vols, du recel, qui se mettent au proxénétisme ?", tente d'analyser cette source.
Ils sont soupçonnés d'avoir, depuis 2017, mis en place un réseau allant de la gestion des photos des prostituées aux annonces sur des sites spécialisés ou grand public. Une "standardiste" prenait les rendez-vous pour organiser des passes dans des hôtels ou des locations ponctuelles et ils assuraient "la sécurité" des jeunes femmes qui se prostituaient de Marseille à Nice mais aussi à Rennes, Strasbourg ou Bordeaux.
L'enquête, menée par la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) de la Direction zonale de la police judiciaire (DZPJ) de Marseille, a permis d'identifier au moins 12 femmes, de 20 à 30 ans, infirmière, étudiante en décrochage, "des filles égarées, en rupture familiale ou à la recherche d'argent" qui ont été "recrutées" dans des bars à chicha, des discothèques, selon la source policière.
alh-san/est/pb
Ardennes: fin de nouvelles recherches du corps d'Estelle Mouzin, victime présumée de Fourniret #
Les enquêteurs ont conclu vendredi une nouvelle opération qu'ils menaient dans les Ardennes pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, que Michel Fourniret a reconnu avoir tuée, a indiqué une source proche du dossier, sans annonce de résultats dans l'immédiat.
Sur les lieux depuis lundi, les enquêteurs sont partis et l'opération est finie, a indiqué cette source. Un journaliste de l'AFP avait constaté plus tôt leur départ d'un site où il s'étaient rendus dans la matinée en lisière de forêt aux abords du village de Rumel, et la levée du dispositif de gendarmerie qui en barrait l'accès.
Le village de Rumel se situe à 4 km de Ville-sur-Lumes, où, selon Monique Olivier, son ex-époux avait, dans une maison appartenant à sa soeur, séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, disparue à 9 ans le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes (Seine-et-Marne).
Le convoi transportant notamment la juge d'instruction Sabine Kheris avait gagné ce site, exploré pour la première fois, après une longue audition la veille de l'ex-épouse du tueur en série, Monique Olivier, à la gendarmerie de Charleville-Mézières.
Extraite de sa prison mercredi pour être conduite sur place, Monique Olivier y avait été reconduite vendredi, selon l'avocat du père de la fillette, Me Didier Seban.
"Monique Olivier s'explique, elle donne des précisions, on avance pas à pas, pour comprendre ce qui s'est passé après l'enlèvement d'Estelle, et donc on espère que ces précisions seront suffisantes pour pouvoir ensuite aller chercher le corps", avait-il déclaré jeudi soir, avant lui aussi de repartir de la région.
"On a aujourd'hui (...) la vérité de Monique Olivier sur ce qui est arrivé à Estelle", avait-il avancé, exprimant l'espoir "que ce travail énorme des enquêteurs, de la juge d'instruction, ces demandes réitérées depuis plus de quinze ans vont nous permettre de connaître à la fois cette terrible vérité et surtout d'avoir les indications nécessaires" pour trouver le corps de l'enfant.
"De nouvelles fouilles auront lieu, jusqu'à ce que nous ayons pu retrouver Estelle. Maintenant quand, à quel moment, cela dépend du degré de précision des indications", avait-il conclu.
Entre lundi et mercredi, les enquêteurs ont mené des fouilles dans une zone marécageuse, située juste à côté de Rumel sur la commune d'Issancourt, où une pelleteuse restait vendredi à l'arrêt.
Plusieurs opérations de fouilles ont déjà été menées dans la région ces derniers mois, mais sans percée, notamment en octobre en présence du septuagénaire tueur en série, dont l'état de santé s'est entretemps dégradé.
chd-pb-eva-sm-cab/rl/caz
France: plainte après le décès d'une femme ayant reçu le vaccin AstraZeneca #
La famille d'une femme de 38 ans, décédée d'une thrombose après avoir reçu une première dose du vaccin AstraZeneca, a déposé vendredi une plainte contre X auprès du parquet de Toulouse (Sud-Ouest), dans le but "d'obtenir une enquête", a indiqué son avocat à l'AFP.
"C'est une plainte contre X, car on n'a aucun élément contre une personne dénommée, pour homicide involontaire", a souligné Me Étienne Boittin. Cette qualification peut "évoluer au gré des éléments du dossier", a-t-il précisé.
La famille de cette assistante sociale "n'est pas dans une démarche de revendication ou de recherche de responsabilités, elle veut simplement des explications, éclaircissements sur ce qui s'est passé", a-t-il ajouté.
La trentenaire s'était fait vacciner à la mi-mars - dans le cadre de son activité professionnelle dans un institut médico-éducatif avec des personnes handicapées - et ne souffrait pas de problème de santé particulier, selon Me Boittin.
Son état de santé s'est dégradé peu de temps après sa vaccination, nécessitant une hospitalisation à l'hôpital de Toulouse. Elle est décédée le 29 mars d'une thrombose au cerveau.
"L'objectif de cette plainte est d'obtenir des investigations complémentaires, notamment une autopsie dans un cadre médico-légal, avec des éléments nous permettant de savoir si ce vaccin a pu avoir un rôle causal dans la survenance du décès", a affirmé l'avocat de la famille.
Il défend également la famille d'un étudiant en médecine à Nantes (Ouest), mort subitement chez lui d'une thrombose le 18 mars, quelques jours après une injection du vaccin AstraZeneca. Dans son cas, le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire.
L'Agence française du médicament a confirmé le 26 mars l'existence d'un risque "rare" de thrombose atypique associé au vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca, après la survenue de nouveaux cas en France, tout en soulignant que la balance bénéfice/risque restait "favorable".
Le vaccin développé par le laboratoire suédo-britannique et l'université d'Oxford avait été suspendu le 15 mars par plusieurs pays européens, après le signalement de cas de caillots sanguins, parfois mortels.
La France a levé la suspension le 19 mars, après un avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA) le jugeant "sûr et efficace".
mer/cpy/bma/fio
AstraZeneca: plainte contre X à Toulouse, après le décès d'une femme de 38 ans #
La famille d'une femme de 38 ans, décédée d'une thrombose après avoir reçu une première dose du vaccin AstraZeneca, a déposé vendredi une plainte contre X auprès du parquet de Toulouse, dans le but "d'obtenir une enquête", a indiqué son avocat à l'AFP.
"C'est une plainte contre X, car on n'a aucun élément contre une personne dénommée, pour homicide involontaire", a souligné Me Étienne Boittin. Cette qualification peut "évoluer au gré des éléments du dossier", a-t-il précisé.
La famille de cette assistante sociale "n'est pas dans une démarche de revendication ou de recherche de responsabilités, elle veut simplement des explications, éclaircissements sur ce qui s'est passé", a-t-il ajouté.
La trentenaire s'était fait vacciner à la mi-mars - dans le cadre de son activité professionnelle dans un institut médico-éducatif (IME) avec des personnes handicapées - et ne souffrait pas de problème de santé particulier, selon Me Boittin.
Son état de santé s'est dégradé peu de temps après sa vaccination, nécessitant une hospitalisation au CHU de Toulouse. Elle est décédée le 29 mars d'une thrombose au cerveau.
"L'objectif de cette plainte est d'obtenir des investigations complémentaires, notamment une autopsie dans un cadre médico-légal, avec des éléments nous permettant de savoir si ce vaccin a pu avoir un rôle causal dans la survenance du décès", a affirmé l'avocat de la famille.
Il défend également la famille d'un étudiant en médecine nantais, mort subitement chez lui d'une thrombose le 18 mars, quelques jours après une injection du vaccin AstraZeneca. Dans son cas, le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire.
L'Agence du médicament (ANSM) a confirmé le 26 mars l'existence d'un risque "rare" de thrombose atypique associé au vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca, après la survenue de nouveaux cas en France, tout en soulignant que la balance bénéfice/risque restait "favorable".
Le vaccin développé par le laboratoire suédo-britannique et l'université d'Oxford avait été suspendu le 15 mars par plusieurs pays européens, après le signalement de cas de caillots sanguins, parfois mortels.
La France a levé la suspension le 19 mars, après un avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA) le jugeant "sûr et efficace".
mer/cpy/bma
Fraudes présumées aux aides agricoles: nouvelle enquête en Haute-Corse #
Un contrôle antifraude de deux exploitations agricoles à Albertacce (Haute-Corse) a conduit à l'ouverture d'une enquête préliminaire pour des fraudes présumées aux aides agricoles, le couple d'éleveurs étant suspecté de déclarer deux exploitations au lieu d'une, a-t-on appris de sources concordantes.
Ce contrôle, qui a mobilisé depuis mardi l'ensemble des services de l'Etat, a été effectué dans le cadre du Comité opérationnel départemental anti-fraude (Codaf) co-présidé par le préfet de Haute-Corse et le procureur de Bastia.
"Je vous confirme qu'un contrôle Codaf a eu lieu et qu'une enquête préliminaire a été ouverte à la suite de ce contrôle sur d'éventuelles fraudes aux aides agricoles. Les investigations sont en cours et sont conduites par la section de recherche de la gendarmerie de Corse", a indiqué à l'AFP Arnaud Viornery, procureur de la République de Bastia.
"On a constaté qu'il y avait une seule exploitation avec un seul cheptel avec un nombre de têtes qui correspond grosso modo à un cheptel et pas aux deux déclarés", a expliqué une source proche du dossier.
Le procureur a confirmé que "toutes les bêtes déclarées n'(avaie)nt pas été présentées".
Selon le système de déclaration en ligne, Telepac qui répertorie les aides agricoles touchées par les exploitants, ce couple a touché pour la période 2018-2019 58.300 euros et 71.270 euros d'aides agricoles soit un total de près de 130.000 euros. Pour la période 2017-2018, ils ont touché 63.914 et 113.686 euros, soit un total de 177.600 euros.
Dans un communiqué, la FDSEA de Haute-Corse, branche départementale du principal syndicat agricole du pays, a "condamné l'opération de gendarmerie".
"Si les contrôles sont nécessaires à la justification de toute aide publique, il est tout autant nécessaire que ces contrôles soient adaptés aux types d'exploitations" souligne le syndicat jugeant "insupportable que les gendarmes se substituent aux contrôleurs civils pour vérifier la présence d'animaux".
"Comment présenter des animaux tout de suite quand il faut règlementairement 48 heures pour les rassembler", s'interroge-t-il, assurant son soutien à "cette famille d'agriculteurs du Niolu, travailleurs irréprochables (qui) tiennent à bout de bras une région de l'intérieur pour faire croire qu'elle est encore vivante".
La FDSEA, dont l'ex-directeur et l'actuel président sont visés par des enquêtes pour soupçons d'escroquerie aux aides européennes, s'est également dite "prête à toute action syndicale pour que les agressions répétées à notre communauté cessent définitivement".
mc/san/bow
Aux assises de Seine-Saint-Denis, l'homme qui ne voulait pas mourir devant son fils #
Les pneus glissent sur la moquette, le micro est descendu à hauteur d'enfant. Droit dans son fauteuil roulant, Jimmy C. a raconté vendredi à la cour d'assises de Seine-Saint-Denis la tentative d'assassinat commandité par son ex-compagne, un piège dont il a réchappé vivant mais paraplégique.
Ce samedi 26 août 2017, Amandine S., alors âgée de 30 ans, propose à son ancien conjoint d'aller dîner au restaurant puis de se promener dans la forêt de Bondy voisine avec leur fils de trois ans. Après une relation tumultueuse, le couple s'était séparé avant même la naissance du garçon.
Ce soir fatidique, "je devais aller voir un match de foot chez un ami mais je voulais quand même passer du temps avec mon fils, donc j'ai accepté" l'offre d'Amandine, explique Jimmy, quadragénaire costaud au crâne rasé.
À ce moment-là, il ne sait pas encore qu'il met le pied dans un guet-apens destiné à l'éliminer et qui vaut aujourd'hui à son ex-compagne et six autres personnes - proches, intermédiaires et exécutant - de comparaître devant la cour d'assises à Bobigny jusqu'au 16 avril.
Après un dîner au Courtepaille de Livry-Gargan - "je me demandais pourquoi Livry, car il y en a un à Noisy-le-Grand, près de là où j'habite" -, Amandine prend le volant de la voiture et conduit jusqu'à un cul-de-sac en forêt de Bondy. L'enfant est installé dans une poussette, le trio s'enfonce dans le bois.
Très vite, ils arrivent face à une clôture de chantier bloquant l'accès à une allée en rénovation. Jimmy propose d'aller à droite ou à gauche, pour rester sur les chemins éclairés. Mais Amandine insiste pour qu'ils contournent la barrière et continuent tout droit.
Sur ce chemin plongé dans le noir, un lieu "glauque" selon un enquêteur, Jimmy aperçoit une petite lumière qu'il prend pour celle d'un vélo. Il n'y prête pas particulièrement attention mais, quand ils arrivent à sa hauteur, il réalise qu'un homme lui fait face.
"Il m'a dit +désolé+ et il m'a tiré dessus." Jimmy prend la balle dans le thorax.
Après l'avoir frappé, le tireur s'enfuit. Agonisant, ne parvenant pas à se relever, Jimmy demande à Amandine d'appeler les secours et de mettre leur fils à l'abri, au cas où l'agresseur reviendrait.
"Mon fils était dans la poussette à gauche. Il se soulevait de sa poussette et il appelait +papa, papa+. Je lui répondais en gémissant, j'avais du mal à parler. Je savais que c'était dur mais je ne voulais pas mourir devant lui."
Il s'empare d'une pierre et la presse contre sa plaie en attendant les secours. Les pompiers finissent par arriver et le prennent en charge.
- "Et après ?" demande la présidente.
- "Après, je ne me rappelle plus. J'ai fait trois jours de coma."
Dans le box vitré, les accusés restent prostrés à l'écoute de son récit. Ils ne jettent pas un regard en direction de la victime témoignant à la barre, ses affaires rangées dans un sac à dos pendu aux poignées de son fauteuil roulant.
Devant les enquêteurs, Amandine a reconnu avoir élaboré un plan macabre destiné à éliminer son ex-concubin et avoir pour cela embauché, via des intermédiaires, un tueur à gages pour la somme de 10.000 euros. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
La cour se penchera la semaine prochaine sur les motivations des accusés. La défense de la principale protagoniste argue de violences conjugales et d'une "emprise" de Jimmy sur Amandine pour expliquer cette embuscade.
"C'est pas une vie, le fauteuil, soupire Jimmy. Eux ils vont avoir leur peine mais moi j'ai déjà pris perpète. La seule bonne chose, c'est que j'ai récupéré mon fils."
amd/sab/pga/vk
L'avocat de Jean-Noël Guérini plaide la prescription ou la relaxe #
"Si la prise illégale d'intérêt était retenue, ce ne serait qu'au bénéfice d'une affinité fraternelle et sans preuve" : l'avocat de Jean-Noël Guérini a plaidé vendredi à Marseille la prescription ou la relaxe de son client accusé d'avoir favorisé les affaires de son frère.
"Vous prononcerez la prescription des faits parce qu'elle est acquise. Mais si vous ne le faisiez pas, vous prononcerez la relaxe parce qu'aucune preuve n'a été apportée. La suspicion, ça suffit!", a lancé l'ancien bâtonnier Dominique Mattei en conclusion d'une vibrante plaidoirie d'une heure et demie.
Alors président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini est accusé d'avoir préempté un terrain à La Ciotat sous le prétexte d'y sauvegarder une plante rare, le liseron duveteux, puis de l'avoir revendu à la communauté d'agglomération Garlaban Huveaune Sainte-Baume (GHB) pour favoriser son frère qui en avait besoin pour l'extension d'une décharge.
Pour ces faits, le parquet a requis mercredi quatre ans de prison dont deux ferme, 70.000 euros d'amende et une privation des droits civils et civiques à l'encontre de l'élu.
Évoquant "un dossier confus, touffu et multidirectionnel", Me Mattei a dénoncé le déroulement de l'enquête menée par le premier juge, Charles Duchaine, "un fauve de la loi" qui, "dans une jungle policière" a cherché à tout prix, à coups "de commissions rogatoires acérées", à prouver que son client s'était "gavé de fonds publics".
Mais après 12 ans d'instruction, "effacées" les charges de "favoritisme", la destruction de preuves, l'"association de malfaiteurs infamante et la suspicion de détournement de fonds publics". il ne subsiste de tout cela "qu'une petite fleur crépusculaire : la prise illégale d'intérêt", a-t-il lancé.
Usant de l'anaphore "je n'aime pas...", l'avocat s'est lancé dans une attaque en règle contre ce qu'il considère être les manquements d'une procédure à charge, menée avec une idée préconçue et sans vraiment rechercher la vérité.
Il a dénoncé "l'opportunisme judiciaire détestable" de parties civiles venues réclamer à l'audience une grosse somme d'argent (plus de 14 millions d'euros), ou encore "la symphonie de la suspicion" des procureurs qui ont requis "des peines disproportionnées" en "confondant indices et preuves".
L'avocat a également pointé l'absence à l'audience de témoins-clefs du dossier qui, selon lui, auraient pu apporter un autre éclairage à l'affaire.
"Le procureur ne s'est pas ému de l'absence d'Eugène Caselli", ancien président de la communauté Marseille Provence Métropole (MPM) ou de Bernard Squarcini, ancien patron du renseignement intérieur, présenté comme "la taupe" qui renseignait Jean-Noël Guérini sur le dossier judiciaire, a-t-il dit.
L'avocat s'est également étonné que les membres de la commission permanente du conseil général, qui ont voté la préemption du terrain en 2004 et sa vente en 2006, n'aient pas été interrogés.
"Ces décisions collégiales n'ont donné lieu qu'à une seule mise en examen : mon client", a-t-il souligné, en s'interrogeant sur le fait qu'on n'ait pas cherché à savoir si M. Guérini avait ou non "fait jouer son influence" lors des votes.
Mais le principal argument brandi par l'avocat concerne la décision de la préfecture des Bouches-du-Rhône qui a permis la vente du terrain en prenant en 2006 une déclaration d'utilité publique (DUP) qui a levé le gel pour 10 ans de la parcelle, lié à sa préemption pour un motif environnemental.
Mon client est aujourd'hui "poursuivi parce qu'il a suivi une DUP prise par un préfet (Christian Frémont, décédé en 2014) qui n'a jamais été auditionné", a souligné l'avocat, en ironisant sur le fait que l'accusation devait sans doute considérer que "les services de la préfecture étaient corrompus".
Quant à la prescription des faits (trois ans avant l'ouverture de l'enquête en février 2009), elle ne fait pas de doute pour l'avocat, selon qui le juge Duchaine considérait que l'intention coupable de Jean-Noël Guérini était inscrite dans la délibération de préemption de novembre 2004.
Or, la justice a quant à elle pris en référence la seconde délibération sur la vente du terrain de juin 2006, qui, elle, n'est pas prescrite.
Le procès, au cours duquel 12 prévenus sont jugés, doit se terminer mercredi avec la défense d'Alexandre Guérini. Le jugement sera ensuite mis en délibéré.
pr/mdm/bma
Procès Bouaké : les Français n'avaient "pas l'ordre d'arrêter les pilotes", selon le commandant #
Les soldats français n'ont pas arrêté les pilotes qui venaient de bombarder un de leurs camps en 2004 en Côte d'Ivoire car ils n'en avaient pas reçu l'ordre et que ce n'était pas la priorité à l'époque, a déclaré vendredi leur commandant sur place.
Trois pilotes biélorusse et ivoiriens accusés d'avoir mené pour l'armée ivoirienne ce bombardement qui a tué neuf soldats français et blessé une quarantaine d'autres à Bouaké sont jugés depuis lundi en leur absence devant la cour d'assises de Paris.
Entendu vendredi, le commandant des forces françaises à Bouaké à l'époque, le général Patrick Destremau, a expliqué avoir reçu l'ordre de détruire les chasseurs qui avaient bombardé le camp, ce qui a été fait rapidement, mais pas d'arrêter les pilotes.
Le bombardement surprise de l'armée ivoirienne sur la force de paix française, chargée par l'ONU d'éviter un embrasement avec les rebelles du Nord, a fait sortir l'armée française "de sa mission" de paix, et la France a en représailles pris une décision, détruire l'aviation ivoirienne pour protéger ses forces d'autres bombardements éventuels, a-t-il expliqué à la barre.
"Donc nous sommes dans le cadre du combat, il n'y a pas de responsabilité individuelle" et de recherche ou ordre d'arrestation des pilotes, a souligné le général Destremau. Sur le moment, les interpeller n'a "pas de sens", car "la mission est de protéger nos forces".
A l'époque, "personne n'a l'idée qu'on puisse se trouver comme aujourd'hui", plus de 15 ans après, "dans un cadre juridique", a-t-il ajouté.
Juste après avoir bombardé le camp français, les chasseurs ivoiriens ont atterri à l'aéroport proche de Yamoussoukro, utilisé par l'armée ivoirienne mais aussi par les forces françaises, qui auraient pu alors tenter de les interpeller.
Mais aucun ordre n'est venu, a confirmé devant la cour le chef du détachement français sur place à l'époque, le capitaine Franck Bellamy.
"Si on m'avait donné l'ordre d'appréhender les pilotes, bien entendu je ne me serais même pas posé la question", a-t-il ajouté, en précisant qu'il n'était, au moment où les avions ont atterri, pas au courant que ces chasseurs venaient de bombarder un camp français.
Mais "on était là en force d'interposition" et "il n'y avait pas d'ordres clairs", a-t-il regretté.
La cour a également évoqué la question des "boîtes noires", ces enregistreurs de vols qui, si les deux chasseurs ivoiriens en étaient pourvus, auraient pu permettre d'en savoir plus sur les causes toujours obscures de ce bombardement.
Les Français auraient pu tenter de les récupérer sur le tarmac de Yamoussoukro mais le général Destremau a déclaré n'avoir "jamais reçu l'ordre" de le faire, soulignant que la priorité était alors d'éviter de nouvelles attaques et de protéger les ressortissants français et européens menacés par les manifestations à Abidjan.
Personnes n'a depuis mis au jour ces boîtes noires, ou même confirmé leur existence.
Jeudi à la barre, la femme d'un soldat français mort dans le bombardement avait affirmé, à la surprise générale, qu'en 2006, la femme du général Destremau, dont il est aujourd'hui divorcé, lui avait confié que son mari "avait les boîtes noires" des chasseurs.
"Ce qui s'est dit à ce moment-là, je ne sais pas", a juste déclaré le général Destremau, ému et visiblement touché qu'on puisse suggérer qu'il aurait pu cacher des choses dans cette affaire.
Jugés pour assassinats, les trois pilotes accusés encourent la réclusion criminelle à perpétuité. Le procès se poursuit jusqu'au 16 avril.
emd/lbx/caz
Enquête sur les Chemins de fer de la Corse, soupçonnés de "détournement de fonds publics" #
Après un rapport accablant sur la gestion par la collectivité de Corse des chemins de fer de l'île (CFC), la chambre régionale des comptes a saisi la justice sur des soupçons de "détournement de fonds publics", a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Elle applique ainsi l'article 40 du code de procédure pénale qui impose à toute autorité ayant connaissance d'un crime ou d'un délit de le signaler à la justice, a indiqué une source proche du dossier.
Contacté par l'AFP, le procureur de la République de Bastia, Arnaud Viornery a confirmé "qu'un article 40 a été adressé au parquet de Bastia qui s'est dessaisi au profit de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille".
Dans son rapport couvrant trois mandatures entre 2010 et 2020 et consulté par l'AFP fin février, la chambre régionale des comptes épinglait la gestion du réseau ferroviaire de l'île par la collectivité de Corse, dénonçant notamment un coût du train corse "six fois supérieur" à la voiture, une productivité insuffisante et des charges excessives.
L'exploitation des chemins de fer de Corse (CFC) a été confiée en 2011 à une société d'économie mixte locale (Seml), via une délégation de service public (DSP) "à la durée injustifiée" avec "une omniprésence de la collectivité", actionnaire majoritaire à 65%, dont le pilotage "ressort insuffisant et coûteux", soulignait la chambre.
"Le coût d'exploitation au voyageur-kilomètre est près de six fois supérieur à celui d'une voiture et trois fois celui des Trains express régionaux" (TER), notait également la cour. Elle ajoutait que "les charges de personnel", qui sont passées de 13,5 millions d'euros en 2010 à 18,4 millions en 2019, "tir(ai)ent le coût d'exploitation".
Dans un courrier daté du 3 février et consulté par l'AFP, Gilles Simeoni, le président autonomiste du conseil exécutif de la Collectivité, avait répondu à la CRC en critiquant ce rapport, dont "nombre de conclusions" sont "contestables" sur la forme et le fond.
mc/san/bow
Seine-Saint-Denis: deux adolescents en garde à vue après une rixe qui a fait un blessé grave #
Deux adolescents de 15 et 16 ans ont été placés en garde à vue vendredi matin, soupçonnés d'être impliqués dans une rixe où un jeune a été gravement blessé jeudi à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris auprès du parquet de Bobigny.
La victime, âgée de 16 ans, est sortie du coma et ses jours ne sont plus en danger, a précisé le parquet.
Jeudi, en fin d'après-midi, elle avait dû être héliportée vers un hôpital après avoir été blessée par un "objet contondant" lors d'un affrontement "entre bandes", selon une source policière.
"C'est une bagarre à la sortie du lycée", avait précisé jeudi soir à l'AFP le maire (DVG) Olivier Klein, qui avait ajouté que le blessé était conscient au moment de son transport par le Samu.
"il y a eu ces derniers jours des tensions à l'intérieur et à l'extérieur du lycée avec des phénomènes de groupes de jeunes", avait-il témoigné.
Ces dernières semaines, l'Île-de-France a été secouée par plusieurs rixes entre mineurs d'une extrême violence, dont deux mortelles en Essonne, qui ont mis un nouveau coup de projecteur sur le phénomène récurrent des rivalités entre bandes de jeunes.
sab/pga/or
Tag sur le domicile du député LREM Houlié, corapporteur sur le "séparatisme" #
Un tag menaçant, "Mort aux porcs", a été inscrit dans la nuit de jeudi à vendredi sur la façade du domicile à Poitiers du député LREM Sacha Houlié, corapporteur du projet de loi dit "séparatisme", a-t-il annoncé, prévoyant de porter plainte.
"Même à mon domicile, vos méthodes de fachistes ne m'impressionnent pas", a déclaré ce député de la Vienne sur son compte Twitter, avec la photo de l'inscription à la peinture noire, sur la façade de son domicile.
Plusieurs "tags à caractère anarchiste" ont été faits dans la nuit dans la même rue, a par ailleurs indiqué Sacha Houlié à l'AFP mais celui sur sa façade, juste au-dessus de sa boîte aux lettres, le vise particulièrement, a-t-il estimé. il prévoit de porter plainte.
Plusieurs de ses collègues parlementaires, notamment le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand et la ministre chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa, ont tweeté leur soutien au député.
M. Houlié est corapporteur du projet de loi "confortant le respect des principes de la République", voulu par Emmanuel Macron pour lutter contre le "séparatisme". En avril 2018, sa permanence de député avait été vandalisée, dans une vague de tags menaçants, hostiles au gouvernement, aux élus ou à la police, à travers Poitiers.
wig-pbl/bow
Ardennes: Poursuite des recherches pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, victime présumée de Fourniret #
Les enquêteurs poursuivaient vendredi dans les Ardennes leurs recherches du corps d'Estelle Mouzin, que Michel Fourniret a reconnu avoir tuée, après une longue audition la veille de l'ex-épouse du tueur en série, Monique Olivier, pour tenter de dégager de nouvelles pistes.
Le convoi transportant notamment la juge d'instruction Sabine Kheris s'est rendu dans la matinée en lisière de forêt aux abords du village de Rumel, un site jusque là non fouillé, dont l'abord a été barré par la gendarmerie, a constaté un journaliste de l'AFP.
Une fourgonnette de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie nationale était toujours sur place en début d'après-midi.
Le village se situe à 4 kms de Ville-sur-Lumes, où, selon Monique Olivier, son ex-époux avait, dans une maison appartenant à sa soeur, séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, disparue à 9 ans le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes (Seine-et-Marne).
La veille, Monique Olivier, extraite de sa prison mercredi pour être conduite sur place, avait été auditionnée jusque tard dans la soirée à la gendarmerie de Charleville-Mézières. Elle avait quitté les lieux vendredi, selon l'avocat du père de la fillette, Me Didier Seban.
"Monique Olivier s'explique, elle donne des précisions, on avance pas à pas, pour comprendre ce qui s'est passé après l'enlèvement d'Estelle, et donc on espère que ces précisions seront suffisantes pour pouvoir ensuite aller chercher le corps", avait-il déclaré jeudi soir, avant lui aussi de repartir de la région.
"On a aujourd'hui (...) la vérité de Monique Olivier sur ce qui est arrivé à Estelle", avait-il avancé, exprimant l'espoir "que ce travail énorme des enquêteurs, de la juge d'instruction, ces demandes réitérées depuis plus de quinze ans vont nous permettre de connaitre à la fois cette terrible vérité et surtout d'avoir les indications nécessaires" pour trouver le corps de l'enfant.
"De nouvelles fouilles auront lieu, jusqu'à ce que nous ayons pu retrouver Estelle. Maintenant quand, à quel moment, cela dépend du degré de précision des indications", avait-il conclu.
Entre lundi et mercredi, les enquêteurs ont mené des fouilles dans une zone marécageuse, située juste à côté de Rumel sur la commune d'Issancourt, où une pelleteuse restait vendredi à l'arrêt.
Plusieurs opérations de fouilles ont déjà été menées dans la région ces derniers mois, mais sans percée, notamment en octobre en présence du septuagénaire tueur en série, dont l'état de santé s'est entretemps dégradé.
chd-pb-eva-cab/rl/caz
Procès Bouaké : les Français n'avaient "pas l'ordre d'arrêter les pilotes", selon le commandant #
Les soldats français n'ont pas arrêté les pilotes qui venaient de bombarder un de leurs camps en 2004 en Côte d'Ivoire car ils n'en ont pas reçu l'ordre et que ce n'était pas la priorité à l'époque, a déclaré vendredi leur commandant sur place.
Trois pilotes biélorusse et ivoiriens accusés d'avoir mené pour l'armée ivoirienne ce bombardement qui a tué neuf soldats français et blessé une quarantaine d'autres à Bouaké sont jugés depuis lundi en leur absence devant la cour d'assises de Paris.
Entendu vendredi, le commandant des forces françaises à Bouaké à l'époque, le général Patrick Destremau, a expliqué avoir reçu l'ordre de détruire les chasseurs qui avaient bombardé le camp, ce qui a été fait rapidement, mais pas d'arrêter les pilotes.
Le bombardement surprise de l'armée ivoirienne sur la force de paix française, chargée par l'ONU d'éviter un embrasement avec les rebelles du Nord, a fait sortir l'armée française "de sa mission" de paix, et la France a en représailles pris une décision, détruire l'aviation ivoirienne pour protéger ses forces d'autres bombardements éventuels, a-t-il expliqué à la barre.
"Donc nous sommes dans le cadre du combat, il n'y a pas de responsabilité individuelle" et de recherche ou ordre d'arrestation des pilotes, a-t-il souligné. Sur le moment, les interpeller n'a "pas de sens", car "la mission est de protéger nos forces".
Sur le moment "personne n'a l'idée qu'on puisse se trouver comme aujourd'hui", plus de 15 ans après, "dans un cadre juridique", a-t-il indiqué.
Juste après avoir bombardé le camp français, les chasseurs ivoiriens ont atterri à l'aéroport proche de Yamoussoukro, utilisé par l'armée ivoirienne mais aussi par les forces françaises, qui auraient pu alors tenter de les interpeller.
Mais aucun ordre n'est venu, a confirmé devant la cour le chef du détachement français sur place à l'époque, le capitaine Franck Bellamy.
"Si on m'avait donné l'ordre d'appréhender les pilotes, bien entendu je ne me serais même pas posé la question", a-t-il ajouté, en précisant qu'il n'était, au moment où ils ont atterri, pas au courant que ces chasseurs venaient de bombarder un camp français.
Jugés pour assassinats, les trois pilotes accusés encourent la réclusion criminelle à perpétuité. Le procès se poursuit jusqu'au 16 avril.
emd/mep/bow
Meurtre de Magali Blandin: la mère du mari reste en prison #
Monique Gaillard, 72 ans, mise en examen pour complicité de meurtre de sa belle-fille Magali Blandin, que son fils Jérôme a avoué avoir tuée à coups de batte de baseball, reste en détention, a annoncé vendredi la cour d'appel de Rennes.
La chambre de l'instruction a refusé la libération de cette exploitante agricole à la retraite mise en examen pour "complicité de tentative de meurtre par conjoint" pour un premier projet criminel fin 2020 visant Magali Blandin, mère de famille de 42 ans, et "complicité de meurtre par conjoint".
Elle avait été placée en détention provisoire le 21 mars, de même que son mari Jean Gaillard.
"C'est une première décision que nous devons accepter. Nous allons nous pencher sur une information judiciaire qui va, je l'espère, avancer de façon suffisamment soutenue pour que la phase de détention provisoire de Monique Gaillard ne s'éternise pas, car sa place n'est pas dans une maison d'arrêt", a déclaré à l'AFP son avocate Me Gwendoline Ténier.
La chambre de l'instruction a également ordonné le maintien en détention de Zaza P., le voisin géorgien du mari, mis en examen pour "tentative d'extorsion en bande organisée" et "destruction d'objet concernant un crime pour faire obstacle à la manifestation de la vérité", à savoir la voiture ayant servi à transporter le corps.
A l'audience jeudi, Monique Gaillard s'était effondrée en larmes. Les débats ont porté sur l'existence d'indices graves et concordants, le risque de déperdition de preuves et de concertation frauduleuse.
La justice reproche notamment aux parents d'avoir fourni un alibi à leur fils en se rendant à son domicile et en utilisant son téléphone et son ordinateur pendant qu'il commettait son crime.
"A ce moment-là, Monique Gaillard était en train de faire ses courses, comme l'atteste un ticket de caisse", souligne Me Ténier. "elle n'est pas allée au domicile de son fils et Jérôme Gaillard a déclaré avoir demandé à son père de lui rendre service sans lui en expliquer les raisons", a-t-elle ajouté.
Pour Me William Pineau, avocat de la famille Blandin, Monique Gaillard a "oublié qu'elle est une grand-mère qui aurait dû protéger ses petits-enfants". Comme son mari, "elle est dans le même processus" de fourniture d'alibi pendant "l'exécution du projet criminel", a-t-il ajouté.
Devant les enquêteurs, les beaux-parents ont reconnu avoir eu connaissance des intentions de leur fils à la période de Noël. "Je ne sais pas quelle crédibilité accorder aux informations données par Jérôme Gaillard à cette occasion, et si les parents ont vraiment eu l'impression d'une information sérieuse qui était les prémices d'un passage à l'acte", a réagi Me Ténier.
Quelques semaines auparavant, ils avaient versé 50.000 euros à leur fils pour financer son divorce et l'aider à faire face aux difficultés financières. Mais selon son avocate, Monique Gaillard ignorait que cet argent serait utilisé à des fins criminelles. "Les parents n'ont compris ce qui s'était passé que le 2 mars, lorsqu'ils ont reçu une lettre de menaces des Géorgiens", ajoute-t-elle.
Me Ténier a toutefois reconnu que sa cliente avait d'abord menti. "elle évoque un fils manipulateur, elle est prise entre la crainte qu'il pourrait susciter chez elle et son instinct maternel heurté par le suicide d'un fils dans un contexte similaire", plaide-t-elle.
hdu/aag/or
Val-d'Oise : appel à témoins pour identifier une femme retrouvée égorgée dans un bois #
Les policiers en charge de l'enquête sur le meurtre d'une jeune femme retrouvée égorgée mercredi dans un bois d'Arnouville (Val-d'Oise) ont lancé un appel à témoins afin d'établir son identité, a indiqué vendredi le parquet de Pontoise dans un communiqué.
Mercredi, en début d'après-midi, une promeneuse avait découvert le cadavre de cette femme, au pied d'un arbre, dans un site relativement fréquenté situé dans une zone agricole à 500 mètres des habitations.
Il s'agit "du corps d'une femme pouvant être de type indo-pakistanais, 20-30 ans, 1,60 m, corpulence forte, cheveux noirs mi-longs, vêtue d'une robe noire plissée, d'une fine ceinture marron et de baskets roses", décrit le procureur, Eric Corbaux.
"Elle était porteuse d'une poche de stomie au niveau du ventre suite à une opération du système digestif", précise-t-il.
Toute personne pouvant permettre aux enquêteurs d'identifier la victime peut appeler le 0 800 33 60 98.
"Les examens médico-légaux ainsi que l'autopsie ont déterminé que la victime a été frappée à la gorge avec une arme tranchante", et n'ont mis en évidence aucune traces de violences sexuelles, ajoute le communiqué du parquet.
Le SRPJ de Versailles a été saisi de l'enquête.
sab/amd/mep/caz
France: trois personnes dont un artiste bélarusse interpellées devant l'Élysée avec un tissu enflammé #
Trois personnes, dont un artiste bélarusse qui détenait une bouteille avec un tissu préalablement enflammé sur lui, ont été interpellées devant la présidence de la République en France, puis placées en garde à vue jeudi, pour une action présentée comme politico-artistique, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Les trois personnes ont été placées en garde à vue pour "violences volontaires avec arme", a précisé à l'AFP le parquet de Paris, confirmant une information des journaux Le Point et Le Figaro.
Selon les premiers éléments de l'enquête dévoilés par le ministère public, "un homme s'est présenté jeudi soir devant l'Élysée en tenant à la main une bouteille contenant un liquide (identifié comme n'étant pas un hydrocarbure) et une pièce de tissu préalablement enflammée."
"Devant la présence policière, il a jeté sa bouteille en direction du sol", a précisé la même source.
Selon une source proche du dossier, il s'agit d'un Bélarusse de 33 ans.
Le Point indique qu'il s'agit de l'artiste Alexei Kuzmich.
Sur son compte Instagram, l'artiste assure dans une publication intitulée "Lettre à Macron. Président. France" être venu "accomplir une révolution", dans un pays qui "fraie aujourd'hui avec le fascisme".
L'artiste compare le président français à Alexandre Loukachenko, qui fait l'objet d'un grand mouvement de contestation depuis 2020 qu'il tente d'affaiblir par des arrestations massives, des violences ayant fait au moins quatre morts et de lourdes peines de prison qui continuent de tomber.
Les deux autres personnes, un homme et une femme, également en garde à vue, "prenaient des photographies et des vidéos de la scène", a précisé le parquet de Paris.
L'homme prenant des photographies a été admis à l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, a ajouté le parquet.
L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.
alh-mk-gd/pga/vk/dlm
France: trois personnes dont un artiste biélorusse interpellées devant l'Élysée avec un tissu enflammé #
Trois personnes, dont un artiste biélorusse qui détenait une bouteille avec un tissu préalablement enflammé sur lui, ont été interpellées devant la présidence de la République en France, puis placées en garde à vue jeudi, pour une action présentée comme politico-artistique, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Les trois personnes ont été placées en garde à vue pour "violences volontaires avec arme", a précisé à l'AFP le parquet de Paris, confirmant une information des journaux Le Point et Le Figaro.
Selon les premiers éléments de l'enquête dévoilés par le ministère public, "un homme s'est présenté jeudi soir devant l'Élysée en tenant à la main une bouteille contenant un liquide (identifié comme n'étant pas un hydrocarbure) et une pièce de tissu préalablement enflammée."
"Devant la présence policière, il a jeté sa bouteille en direction du sol", a précisé la même source.
Selon une source proche du dossier, il s'agit d'un Biélorusse de 33 ans.
Le Point indique qu'il s'agit de l'artiste Alexei Kuzmich.
Sur son compte Instagram, l'artiste assure dans une publication intitulée "Lettre à Macron. Président. France" être venu "accomplir une révolution", dans un pays qui "fraie aujourd'hui avec le fascisme".
L'artiste compare le président français à Alexandre Loukachenko, qui fait l'objet d'un grand mouvement de contestation depuis 2020 qu'il tente d'affaiblir par des arrestations massives, des violences ayant fait au moins quatre morts et de lourdes peines de prison qui continuent de tomber.
Les deux autres personnes, un homme et une femme, également en garde à vue, "prenaient des photographies et des vidéos de la scène", a précisé le parquet de Paris.
L'homme prenant des photographies a été admis à l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, a ajouté le parquet.
L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.
alh-mk-gd/pga/vk/dlm
Trois personnes dont un artiste biélorusse interpellées devant l'Élysée avec un tissu enflammé #
Trois personnes, dont un artiste biélorusse qui détenait une bouteille avec un tissu préalablement enflammé sur lui, ont été interpellées devant l'Élysée puis placées en garde à vue jeudi, pour une action présentée comme politico-artistique, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Les trois personnes ont été placées en garde à vue pour "violences volontaires avec arme", a précisé à l'AFP le parquet de Paris, confirmant une information du Point et du Figaro.
Selon les premiers éléments de l'enquête dévoilés par le ministère public, "un homme s'est présenté jeudi soir devant l'Élysée en tenant à la main une bouteille contenant un liquide (identifié comme n'étant pas un hydrocarbure) et une pièce de tissu préalablement enflammée."
"Devant la présence policière, il a jeté sa bouteille en direction du sol", a précisé la même source.
Selon une source proche du dossier, il s'agit d'un Biélorusse de 33 ans.
Le Point indique qu'il s'agit de l'artiste Alexei Kuzmich.
Sur son compte Instagram l'artiste assure dans une publication intitulée "Lettre à Macron. Président. France" être venu "accomplir une révolution", dans un pays qui "fraie aujourd'hui avec le fascisme".
L'artiste compare le président français à Alexandre Loukachenko, qui fait l'objet d'un grand mouvement de contestation depuis 2020 qu'il tente d'affaiblir par des arrestations massives, des violences ayant fait au moins quatre morts et de lourdes peines de prison qui continuent de tomber.
Les deux autres personnes, un homme et une femme, également en garde à vue "prenaient des photographies et des vidéos de la scène", a précisé le parquet de Paris.
L'homme prenant des photographies a été admis à l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P), a ajouté le parquet.
L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.
alh-mk-gd/pga/vk
Fête sauvage à Lyon: les organisateurs se rendent à la police #
Deux individus se présentant comme les organisateurs de la fête sauvage qui a réuni 300 personnes mardi sur les quais de la Saône à Lyon ont été placés en garde à vue après s'être rendus à la police, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Lyon.
"Deux frères de 26 et 22 ans sont actuellement entendus par la police pour mise en danger de la vie d'autrui et non respect des mesures édictées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire", a indiqué à l'AFP le procureur de la République Nicolas Jacquet, en précisant que les investigations se poursuivaient pour identifier d'éventuels autres organisateurs.
"Nous avons décidé de nous rendre à l'hôtel de police de Lyon ce vendredi 2 avril suite à l'enquête qui a été ouverte par le procureur de la République. Il est important pour nous d'assumer nos actes et leurs conséquences", affirme l'un des deux organisateurs auto-revendiqués dans un enregistrement audio diffusé par le site d'info culturelle Le Petit Bulletin.
Dans ce même extrait de 38 secondes, sur lequel les voix ont été modifiées, son frère dénonce "un acharnement médiatique".
"Notre démarche aujourd'hui est de stopper toute spéculation à notre encontre et nous nous laissons (sic) entre les mains de la Justice. A la suite de cette enquête, nous communiquerons de manière plus précise sur le pourquoi du comment", conclut le message.
Mardi soir, des images montrant des participants jeunes et le plus souvent non masqués en train de boire et danser sur les quais de Saône ensoleillés avaient suscité de nombreuses réactions.
Le préfet du Rhône avait saisi dès mardi soir le parquet, selon l'article 40 du code de procédure pénale, après avoir qualifié dans un tweet le rassemblement d'"irresponsable et inacceptable". Il avait alors précisé que, "compte-tenu de la proximité de la Saône et du danger qu'aurait créé une intervention", les forces de l'ordre s'étaient vu demander de ne pas intervenir.
Alors que la fête, avec musique et boissons, s'achevait un peu avant 20H00, au-delà de l'horaire de couvre-feu, des participants avaient indiqué à un journaliste de l'AFP avoir eu vent de l'événement sur les réseaux sociaux.
Jeudi soir, la préfecture du Rhône a pris un arrêté interdisant la consommation d'alcool dans les parcs et les jardins de la Métropole de Lyon jusqu'au dimanche 2 mai.
ari/fga/or
Trois personnes dont un artiste biélorusse interpellés devant l'Élysée avec un tissu enflammé #
Trois personnes, dont un artiste biélorusse qui détenait une bouteille avec un tissu préalablement enflammé sur lui, ont été interpellés devant l'Élysée puis placés en garde à vue jeudi, pour une action présentée comme politico-artistique, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Les trois hommes ont été placés en garde à vue pour "violences volontaires avec arme", a précisé à l'AFP le parquet de Paris, confirmant une information du Point et du Figaro.
Selon les premiers éléments de l'enquête dévoilés par le ministère public, "un homme s'est présenté jeudi soir devant l'Élysée en tenant à la main une bouteille contenant un liquide (identifié comme n'étant pas un hydrocarbure) et une pièce de tissu préalablement enflammée."
"Devant la présence policière, il a jeté sa bouteille en direction du sol", a précisé la même source.
Selon une source proche du dossier, il s'agit d'un Biélorusse de 33 ans.
Le Point indique qu'il s'agit de l'artiste Alexei Kuzmich.
Sur son compte Instagram l'artiste assure dans une publication intitulée "Lettre à Macron. Président. France" être venu "accomplir une révolution", dans un pays qui "fraie aujourd'hui avec le fascisme".
L'artiste compare le président français à Alexandre Loukachenko, qui fait l'objet d'un grand mouvement de contestation depuis 2020 qu'il tente d'affaiblir par des arrestations massives, des violences ayant fait au moins quatre morts et de lourdes peines de prison qui continuent de tomber.
Les deux autres personnes, un homme et une femme, également en garde à vue "prenaient des photographies et des vidéos de la scène", a précisé le parquet de Paris.
L'homme prenant des photographies a été admis à l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P), a ajouté le parquet.
L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.
alh-mk-gd/pga/vk
Deux morts dans le Val-d'Oise lors d'une rixe après un vol de moto #
Deux hommes de 21 et 35 ans ont été tués jeudi soir dans une cité de Pontoise (Val-d'Oise) lors d'une rixe avec des gens du voyage à la suite d'un vol de moto, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Appelés vers 20H20 pour des affrontements au cours desquels plusieurs coups de feu avaient été tirés, les policiers ont découvert dans la cité de Marcouville un homme de 35 ans grièvement blessé, a relaté le parquet de Pontoise dans un communiqué.
Présentant une plaie par balle dans le flanc gauche, la victime est décédée pendant son transport vers l'hôpital.
"Un autre habitant du quartier, âgé de 21 ans, était également retrouvé grièvement blessé, polytraumatisé et immédiatement transporté à l'hôpital pour de multiples fractures", selon le parquet. Il est décédé dans la nuit.
Selon une source policière, trois hommes de la communauté des gens du voyage, un père âgé de 57 ans, son fils et un ami âgés de 23 ans, s'étaient rendus dans cette cité à bord d'un fourgon pour récupérer une moto volée au fils "dans l'après-midi".
"Apercevant la moto montée par le jeune homme de 21 ans", ils "lui auraient foncé dessus délibérément, renversant son conducteur", a détaillé le parquet.
Les trois hommes auraient été ensuite pris à partie par une trentaine de jeunes de la cité. "Une rixe s'ensuivait et l'un des membres de la communauté des gens du voyage aurait sorti une arme de poing, faisant feu à plusieurs reprises", toujours selon le parquet.
Tous les trois ont été arrêtés et placés en garde à vue du chef de meurtres.
L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Cergy.
alh-sab/mep/or