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Orages: sept départements en vigilance orange sur l'arc méditerranéen #

8/16/2022, 10:35 PM
Montpellier, FRA

Sept départements de l'arc méditerranéen étaient en vigilance orange dans la nuit de mardi à mercredi en raison de risques d'orages potentiellement violents, Météo-France redoutant particulièrement des orages stationnaires, pouvant entraîner de forts cumuls de pluie.

Vers minuit, aucun dégât n'avait été constaté, et Météo-France avait même levé la vigilance sur l'Aude plus tôt dans la soirée.

Dans l'Hérault, où de forts orages avaient commencé dans la soirée, la pluie était très soutenue sans pour autant provoquer de débordements, selon les pompiers, qui restaient toutefois mobilisés pour la nuit.

Météo-France a prévu des orages d'été localement violents, sans pour l'heure qualifier l'épisode de "méditerranéen".

"L'épisode méditerranéen, c'est quand on commence à avoir des cellules stationnaires qui donnent de forts cumuls de pluie (...) à partir de seuils de 100 mm localement", a expliqué lors d'un point presse Frédéric Nathan, prévisionniste de Météo-France, qualifiant l'épisode actuel d'"assez classique".

"Un épisode orageux d'été, qu'on a déjà vécu par le passé: le 9 août 2018, en 2006, en 2010 en juin...", a-t-il ajouté. Dans son dernier bulletin, Météo-France prévoyait "un risque de phénomènes violents".

Dans l'Hérault comme dans le Gard, Météo-France s'attend à des intensités pluvieuses "très élevées", pouvant atteindre 80 mm en très peu de temps: "On pourra localement dépasser 100 à 130 mm sous des orages stationnaires".

Dans le Gard, par précaution, la préfecture a recommandé aux campings d'évacuer leur clientèle. "La plupart ont choisi de mettre sous abri, dans leurs salles +en dur+, les campeurs en tente ou caravane", a précisé la préfecture à l'AFP.

Les pompiers du Gard ont annoncé dès mardi après-midi avoir renforcé en effectifs l'ensemble des casernes et avoir positionné trois groupes polyvalents inondations sur le terrain.

Après 02h00 du matin, ce sont le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et le Var qui seront gagnés par les orages.

Comme l'Hérault et le Gard, ces départements sont placés en vigilance jaune pour les risque de crue.

Dans le Var mercredi matin, les orages pourront être associés à de fortes rafales de vent et à des phénomènes tourbillonnaires. "Après quelques heures d'accalmie, un nouvel épisode fortement orageux se mettra en place du Languedoc à la Provence", a également informé Météo-France.

Les sapeurs-pompiers du Var ont annoncé mettre en alerte "des moyens supplémentaires" dont "six unités de sauveteurs en eaux vives" mercredi.

La mairie de Bormes-les-Mimosas a préféré reporter au 19 août la cérémonie commémorant la libération de l'occupation allemande de ce village le 17 août 1944 par les troupes alliées à la suite de leur débarquement sur les côtes de Provence deux jours plus tôt. Le président français Emmanuel Macron assiste traditionnellement à cette cérémonie.

Les autorités des départements du Sud-Est en vigilance orange ont rappelé à la population de reporter tout déplacement ou, tout du moins, de se renseigner sur la météo avant de prendre la route. "30 cm d'eau suffisent pour emporter une voiture", rappelle la préfecture du Var dans un communiqué. Il est aussi formellement déconseillé de rester proche des cours d'eau ou de s'abriter sous un arbre.

A Paris et en Ile-de-France, le trafic a été temporairement perturbé mardi soir dans les transports en commun en raison de fortes intempéries, des orages qualifiés de "très intenses" mais qui ont fait peu de dégâts dans la capitale.

Les départements de l'arc méditerranéen ont tous connu dans le passé des inondations aux conséquences parfois dramatiques.

A Vaison-la-Romaine (Vaucluse) en 1992, des pluies soudaines et violentes avaient emporté une partie de la ville et tué 37 personnes, les inondations les plus meurtrières qu'ait connues la France.

A l'automne 2020 enfin, un déluge d'eau sur les Alpes-Maritimes avait provoqué des crues exceptionnelles qui avaient emporté sur leur passage des pans entiers des vallées de la Vésubie et de la Roya. Un drame qui avait fait dix morts, huit disparus et deux milliards d'euros de dégâts.

bl-ysp-jp/jnd

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AUG 16

Orages: sept départements en vigilance orange sur l'arc méditerranéen #

8/16/2022, 9:00 PM
Montpellier, FRA

Sept départements de l'arc méditerranéen sont maintenus en vigilance orange en raison de risques d'orages potentiellement violents, Météo-France redoutant particulièrement des orages stationnaires, pouvant entraîner de forts cumuls de pluie.

Dans son bulletin de 22H00, Météo-France a toutefois levé la vigilance sur l'Aude.

Dans une vaste région allant de l'Aveyron au Var, les pompiers étaient prépositionnés pour faire face à d'éventuels cumuls d'eau très importants, ont-ils indiqué dans des communiqués.

"L'épisode méditerranéen, c'est quand on commence à avoir des cellules stationnaires qui donnent de forts cumuls de pluie (...) à partir de seuils de 100 mm localement", a expliqué lors d'un point presse Frédéric Nathan, prévisionniste de Météo-France, qualifiant l'épisode actuel d'"assez classique".

"Un épisode orageux d'été, qu'on a déjà vécu par le passé: le 9 août 2018, en 2006, en 2010 en juin...", a-t-il ajouté. Dans son dernier bulletin, Météo-France prévoyait "un risque de phénomènes violents".

En début de soirée, c'est surtout l'Hérault qui était touché par des orages, selon Météo-France, ce que des journalistes de l'AFP ont pu constater à Castries, avec des ciels très orageux et des coups de tonnerre impressionnants.

Dans ce département comme dans le Gard, Météo-France s'attend à des intensités pluvieuses "très élevées", pouvant atteindre 80 mm en très peu de temps: "On pourra localement dépasser 100 à 130 mm sous des orages stationnaires".

Dans le Gard, par précaution, la préfecture a recommandé aux campings d'évacuer leur clientèle. "La plupart ont choisi de mettre sous abri, dans leurs salles +en dur+, les campeurs en tente ou caravane", a précisé la préfecture à l'AFP.

Les pompiers du Gard ont annoncé dès mardi après-midi avoir renforcé en effectifs l'ensemble des casernes et avoir positionné trois groupes polyvalents inondations sur le terrain.

Après 02h00 du matin, ce sont le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et le Var qui seront gagnés par les orages.

Comme l'Hérault et le Gard, ces départements sont placés en vigilance jaune pour les risque de crue.

Dans le Var mercredi matin, les orages pourront être associés à de fortes rafales de vent et à des phénomènes tourbillonnaires. "Après quelques heures d'accalmie, un nouvel épisode fortement orageux se mettra en place du Languedoc à la Provence", a également informé Météo-France.

Les sapeurs-pompiers du Var ont annoncé mettre en alerte "des moyens supplémentaires" dont "six unités de sauveteurs en eaux vives" mercredi.

La mairie de Bormes-les-Mimosas a préféré reporter au 19 août la cérémonie commémorant la libération de l'occupation allemande de ce village le 17 août 1944 par les troupes alliées à la suite de leur débarquement sur les côtes de Provence deux jours plus tôt. Le président français Emmanuel Macron assiste traditionnellement à cette cérémonie.

Les autorités des départements du Sud-Est en vigilance orange ont rappelé à la population de reporter tout déplacement ou, tout du moins, de se renseigner sur la météo avant de prendre la route. Il est aussi formellement déconseillé de rester proche des cours d'eau ou de s'abriter sous un arbre.

Les départements de l'arc méditerranéen ont tous connu dans le passé des inondations aux conséquences parfois dramatiques.

A Vaison-la-Romaine (Vaucluse) en 1992, des pluies soudaines et violentes avaient emporté une partie de la ville et tué 37 personnes, les inondations les plus meurtrières qu'ait connues la France.

A l'automne 2020 enfin, un déluge d'eau sur les Alpes-Maritimes avait provoqué des crues exceptionnelles qui avaient emporté sur leur passage des pans entiers des vallées de la Vésubie et de la Roya. Un drame qui avait fait dix morts, huit disparus et deux milliards d'euros de dégâts.

bl-ysp-jp/iw/cal

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AUG 16

IDF/Paris: retour à la normale dans les transports après des orages "très intenses" #

Le trafic dans les transports en commun à Paris et en Ile-de-France était quasiment revenu à la normale mardi en fin de soirée après avoir été temporairement perturbé par des orages qualifiés de "très intenses" par Météo-France,mais qui ont fait peu de dégâts dans la capitale.

Peu après 21H00, un porte-parole de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris a déclaré à l'AFP qu'excepté pour "quelques caves inondées", "aucune intervention significative" n'avait été déclenchée après les orages qui ont touché l'Ile-de-France.

A 19H00, plus de 40 millimètres de pluie étaient tombés en l'espace de 90 minutes, selon les relevés de Météo-France à la station du parc parisien Montsouris, soit quasiment "70% de ce qui tombe normalement en un mois tout cumulé", a souligné un porte-parole à l'AFP.

La normale mensuelle de précipitations 1991-2020 pour cette station est en effet de 58 millimètres et venait d'être dépassée ce mardi après deux épisodes de pluie récents (dimanche et mardi, ndlr), sans battre de record, avait-on précisé.

Météo-France a par ailleurs placé huit départements de l'arc méditerranéen en vigilance orange en raison de risques d'orages potentiellement violents, en particulier s'ils sont stationnaires, pouvant entraîner de forts cumuls de pluie.

Autour de 18H00, plusieurs stations du métro parisien - sur les lignes 10, 12, 6, 9, 4 et 8 notamment - avaient successivement fermé leurs accès à cause des intempéries et notamment de l'eau de pluie qui dévalait certains escaliers donnant accès aux quais.

Peu avant 22H00, les conditions météorologiques ne permettaient toujours pas de desservir les stations Quai de la Rapée et Alma-Marceau, selon le site de la RATP.

Après des perturbations sur la ligne 6 du métro, le trafic a été rétabli sur l'ensemble du trajet, seuls les accès à la station Daumesnil restant fermés.

Entre 20H00 et 22H00, les stations Corentin-Celton, Ledru-Rollin, Maubert-Mutualité et Porte d'Orléans ont progressivement rouvert au public, indique le site de la RATP.

Le trafic de la ligne Orlyval, interrompu en raison des fortes pluies, est aussi revenu à la normale autour de 21H00.

Après de fortes perturbations sur la ligne J entre Paris Saint-Lazare et Ermont-Eaubonne, Gisors et Mantes-la-Jolie via Conflans Sainte-Honorine dans les deux sens, le compte Twitter de cette ligne indiquait peu avant 20H00 que le trafic revenait "progressivement à la normale sur ces axes de circulation".

Sur la ligne H, enfin, la RATP annonçait vers 21H00 sur Twitter la "fin de l'incident", avec un trafic redevenant fluide après des perturbations entre Paris Gare du Nord et Persan Beaumont dans les deux sens via Valmondois.

cla-cdc-bp-dar/kd/cal

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AUG 16

Orages "très intenses" à Paris, trafic temporairement perturbé dans les transports en commun #

Le trafic a été temporairement perturbé mardi soir dans les transports en commun à Paris et en Ile-de-France en raison de fortes intempéries, des orages qualifiés de "très intenses" mais pas "record" par Météo France.

A 19H00, plus de 40 millimètres de pluie étaient tombés en l'espace de 90 minutes, selon les relevés de Météo France à la station du parc Montsouris, soit quasiment "70% de ce qui tombe normalement en un mois tout cumulé", souligne un porte-parole à l'AFP.

La normale mensuelle de précipitations 1991-2020 pour cette station est en effet de 58 millimètres, ajoute-t-il, et vient d'être dépassée ce mardi après deux épisodes de pluie récents (dimanche et mardi, ndlr).

Météo France a par ailleurs placé mardi huit départements de l'arc méditerranéen en vigilance orange en raison de risques d'orages potentiellement violents, en particulier s'ils sont stationnaires, pouvant entraîner de forts cumuls de pluie.

Peu après 18H00, plusieurs stations du métro parisien - sur les lignes 10, 12, 6, 9, 4 et 8 notamment - avaient successivement fermé leurs accès à cause des intempéries et notamment de l'eau de pluie qui dévalait certains escaliers donnant accès aux quais.

Peu après 20H00, les stations Corentin-Celton et porte d'Orléans avaient rouvert au public, selon le site de la RATP.

Le trafic qui avait été perturbé sur l'ensemble de la ligne 6 du métro, était redevenu normal, seuls les accès à la station Daumesnil restant fermés.

De même, les stations Quai de la Rapée, Ledru-Rollin, Alma-Marceau et Maubert-Mutualité restaient fermées, non desservies ou partiellement desservies, tandis que le trafic restait interrompu sur l'ensemble de la ligne Orlyval "en raison de fortes pluies".

Sur la ligne H, le trafic restait "ralenti entre Paris Gare du Nord et Persan Beaumont dans les deux sens via Valmondois" en raison de "conditions météorologiques dégradées".

Après de fortes perturbations sur la ligne J entre Paris Saint-Lazare et Ermont-Eaubonne, Gisors et Mantes-la-Jolie via Conflans Sainte-Honorine dans les deux sens, le compte Twitter de cette ligne indiquait peu avant 20H00 que le trafic revenait "progressivement à la normale sur ces axes de circulation".

cla-cdc-bp/kd/cal

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AUG 16

Orages "très intenses" à Paris, trafic temporairement perturbé dans les transports en commun #

La trafic a été temporairement perturbé mardi soir dans les transports en commun à Paris et en Ile-de-France en raison de fortes intempéries, des orages qualifiés de "très intenses" mais pas "record" par Météo France.

A 19H00, plus de 40 millimètres de pluie étaient tombés en l'espace de 90 minutes, selon les relevés de Météo France à la station du parc Montsouris, soit quasiment "70% de ce qui tombe normalement en un mois tout cumulé", souligne un porte-parole à l'AFP.

La normale mensuelle de précipitations 1991-2020 pour cette station est en effet de 58 millimètres, ajoute-t-il, et vient d'être dépassée ce mardi après deux épisodes de pluie récents (dimanche et mardi, ndlr).

Météo France a par ailleurs placé mardi huit départements de l'arc méditerranéen en vigilance orange en raison de risques d'orages potentiellement violents, en particulier s'ils sont stationnaires, pouvant entraîner de forts cumuls de pluie.

Peu après 18H00, plusieurs stations du métro parisien - sur les lignes 10, 12, 6, 9, 4 et 8 notamment - avaient successivement fermé leurs accès à cause des intempéries et notamment de l'eau de pluie qui dévalait certains escaliers donnant accès aux quais.

Peu après 20H00, les stations Corentin-Celton et porte d'Orléans avaient rouvert au public, selon le site de la RATP.

Le trafic qui avait été perturbé sur l'ensemble de la ligne 6 du métro, était redevenu normal, seuls les accès à la station Daumesnil restant fermés.

De même, les stations Quai de la Rapée, Ledru-Rollin, Alma-Marceau et Maubert-Mutualité restaient fermées, non desservies ou partiellement desservies, tandis que le trafic restait interrompu sur l'ensemble de la ligne Orlyval "en raison de fortes pluies".

Sur la ligne H, le trafic restait "ralenti entre Paris Gare du Nord et Persan Beaumont dans les deux sens via Valmondois" en raison de "conditions météorologiques dégradées".

Après de fortes perturbations sur la ligne J entre Paris Saint-Lazare et Ermont-Eaubonne, Gisors et Mantes-la-Jolie via Conflans Sainte-Honorine dans les deux sens, le compte Twitter de cette ligne indiquait peu avant 20H00 que le trafic revenait "progressivement à la normale sur ces axes de circulation".

cla-cdc-bp/kd/cal

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AUG 16

Orages: le trafic perturbé dans les transports en commun parisiens et franciliens #

La trafic était perturbé mardi soir dans les transports en commun à Paris et en Ile-de-France en raison des intempéries, ont indiqué la RATP et la SNCF sur leurs sites, les fortes pluies perturbant notamment l'ensemble du trafic sur la ligne 6 du métro.

Peu après 18H00, plusieurs stations ont successivement fermé leurs accès à cause des intempéries, à commencer par la station Alma-Marceau sur la ligne 9.

Environ une heure plus tard, la RATP ajoutait que le trafic était "perturbé sur l'ensemble de la ligne" 6 entre Charles de Gaulle-Etoile et Nation, "en raison d'intempéries". Les accès étaient fermés à la station Daumesnil, desservie également par la ligne 8.

Sur cette même ligne, "les accès à la station Ledru-Rollin sont fermés", comme ceux de la station Maubert-Mutualité (ligne 10) ou Corentin Celton (ligne 12), "fermée et non desservie "en raison de fortes pluies".

Sur la ligne 5 entre Place d'Italie et Bobigny-Pablo Picasso, les stations Quai de la Rapée et Porte de Pantin n'étaient pas desservies, avec "des correspondances non assurées en raison de fortes pluies".

Direction Bagneux-Lucie Aubrac, sur la ligne 4, "les rames ne marquent pas l'arrêt en raison d'une inondation", précise la RATP sur son site. En dépit de ces stations fermées, "le trafic est normal", a indiqué un porte-parole de la RATP à l'AFP.

Le trafic était par contre "interrompu sur l'ensemble de la ligne Orlyval" qui effectue la liaison entre la gare d'Antony du RER B et l'aéroport d'Orly.

La SNCF signale également sur son site un trafic "fortement perturbé" sur la ligne J entre Paris Saint-Lazare et Ermont-Eaubonne, Gisors et Mantes-la-Jolie via Conflans Sainte-Honorine dans les deux sens.

Le trafic est également ralenti sur la ligne H dans les deux sens entre Paris Gare du Nord et Persan Beaumont via Valmondois, indiquait la SNCF.

Météo France a par ailleurs placé mardi huit départements de l'arc méditerranéen en vigilance orange en raison de risques d'orages potentiellement violents, en particulier s'ils sont stationnaires, pouvant entraîner de forts cumuls de pluie.

cla-cdc-bp/kd/cal

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AUG 16

Ardennes: un jeune incendiaire condamné à huit mois avec sursis #

Un jeune homme de 22 ans a été condamné mardi à huit mois de prison avec sursis pour avoir volontairement déclenché un incendie le 12 août dans les Ardennes, en pleine vague de chaleur, sur un chemin à proximité d'habitations.

La procureure Sonia Simon avait requis 18 mois de prison, dont six ferme, avec maintien en détention, insistant sur les conséquences "dramatiques" que son geste aurait pu avoir si l'incendie n'avait pas été rapidement remarqué par des adolescents.

"Le fait d'avoir bu n'excuse aucunement son geste, l'alcool est une circonstance aggravante", a-t-elle insisté.

Le feu avait été déclenché avec de l'essence pour briquet par le jeune homme au bord d'un chemin communal, à 300 m des premières habitations, près du village de Châtelet-sur-Retourne.

Jugé en comparution immédiate, le prévenu, retrouvé inconscient sur les lieux, n'a pas été capable d'expliquer son geste.

"il n'y avait même pas de but, j'étais ivre. Je ne voulais pas faire un feu qui se propage", a-t-il raconté, polo bleu ciel, cheveux rabattus en chignon, ajoutant avoir "paniqué" en voyant le feu partir.

Sans emploi après une dépression, il avait consommé de l'alcool la veille et le jour des faits.

Se défendant d'être "un criminel ou un pyromane", cet homme inconnu de la justice a présenté ses excuses aux pompiers et aux personnes qu'il aurait "pu mettre en danger". Il encourait dix ans de prison.

Pompiers et gendarmes avaient été alertés le 12 août en début d'après-midi, en plein épisode de sécheresse, par cinq adolescents des environs qui avaient essayé de limiter la propagation du feu.

Il avait fallu trois véhicules incendie et huit sapeurs pompiers volontaires pour venir à bout des flammes.

La France est traversée depuis juin par de nombreux incendies liés aux épisodes caniculaires. L'année 2022 est la plus grave en 16 ans selon les dernières données du système européen d'information sur les feux de forêts (EFFIS), en grande partie à cause de deux grands brasiers successifs en Gironde.

cor-zap/eva/hj

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AUG 16

Orages: huit départements en vigilance orange sur l'arc méditerranéen #

Huit départements de l'arc méditerranéen sont placés mardi en vigilance orange en raison de risques d'orages potentiellement violents, en particulier s'ils sont stationnaires, pouvant entraîner de forts cumuls de pluie, a annoncé Météo-France.

Sur un arc allant de l'Aude au Var, les orages qui ont débuté mardi après-midi vont se déplacer d'ouest en est au cours de la nuit.

Sans employer formellement le terme, Météo-France indique que la situation s'approche de la définition d'un épisode méditerranéen, qui correspond à de violents orages le plus souvent provoqués en automne par des remontées d'air chaud, humide et instable en provenance de Méditerranée.

"L'épisode méditerranéen, c'est quand on commence à avoir des cellules stationnaires, qui donnent de forts cumuls de pluie (...) à partir de seuils de 100 mm localement", a expliqué lors d'un point presse Frédéric Nathan, prévisionniste de Météo-France, qualifiant l'épisode actuel d'"assez classique".

"Un épisode orageux d'été, qu'on a déjà vécu par le passé: le 9 août 2018, en 2006, en 2010 en juin...", a-t-il ajouté.

Dans l'Aude et l'Aveyron, qui seront frappés en premier, "on attend localement des cumuls de 20 à 50 mm en moins d'une heure" et "des rafales de vent autour de 70 à 90 km/h pourront se produire", avant de s'atténuer dans la nuit, selon Météo-France.

Dans l'Hérault et le Gard, les précipitations prévues pourraient atteindre 80 mm "en très peu de temps", voire "100 à 130 mm" si les orages deviennent stationnaires, une situation particulièrement risquée mais difficile à localiser par anticipation.

"Des phénomènes tourbillonnaires, trombes voire tornades, pourraient également se produire", met en garde Météo-France.

Les pompiers du Gard ont annoncé dès mardi après-midi avoir renforcé en effectifs l'ensemble des casernes et avoir positionné trois groupes polyvalents inondations sur le terrain.

Dans un communiqué, la préfecture de l'Hérault prévient que le centre du département sera touché en premier, vers 20h00, avant l'est.

La mairie de Montpellier a prévu de fermer "les points bas de la ville" en fonction de l'évolution de la situation.

Après 02h00 du matin, ce sont le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et le Var qui seront gagnés par les orages.

Comme l'Hérault et le Gard, ces départements sont placés en vigilance jaune pour les risque de crue.

Les autorités des départements concernés ont rappelé à la population de reporter tout déplacement ou, tout du moins, de se renseigner sur la météo avant de prendre la route. Il est aussi formellement déconseillé de rester proche des cours d'eau ou de s'abriter sous un arbre.

Les départements de l'arc méditerranéen ont tous connu dans le passé des inondations aux conséquences parfois dramatiques, notamment l'Aude en 1999 et plus récemment en 2019 (six morts).

Plus à l'est, à Vaison-la-Romaine (Vaucluse) en 1992, des pluies soudaines et violentes avaient emporté une partie de la ville et tué 37 personnes, les inondations les plus meurtrières qu'ait connues la France.

A l'automne 2020 enfin, un déluge d'eau sur les Alpes-Maritimes avait provoqué des crues exceptionnelles qui avaient emporté sur leur passage des pans entiers des vallées de la Vésubie et de la Roya. Un drame qui avait fait dix morts, huit disparus et deux milliards d'euros de dégâts.

bl-jp/iw/cal

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AUG 16

Vendanges: premiers coups de sécateur "précoces" dans le Bordelais #

8/16/2022, 3:29 PM
Bordeaux, FRA

Les premiers coups de sécateur ont été donnés mardi dans le vignoble bordelais sur les blancs secs, les vendanges "les plus précoces" jamais connues dans la région en raison de la canicule et de la sécheresse, survenues avant même celles des crémants qui traditionnellement ouvrent le bal.

"Ce sont vraiment les vendanges les plus précoces que nous ayons eues. En 2003, c'était le 18 août, en 2020 le 17 et là encore, on aurait pu les commencer hier, lundi, ou la semaine dernière", rapporte à l'AFP Jacques Lurton, président du syndicat de l'appellation bordelaise Pessac-Léognan.

"Cela est dû à une climatologie exceptionnelle, le cycle de la vigne s'est accéléré au-delà de ce que l'on connaissait", a ajouté M. Lurton, précisant que "c'est en ce moment que le pic aromatique du sauvignon est le plus haut, le moment idéal pour ramasser".

Dans le Bordelais, comme dans de nombreux bassins viticoles français, les fortes chaleurs de juin, juillet et août ont accéléré la maturation du raisin, contraignant les viticulteurs à avancer les vendanges de plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Ainsi, quelques vignerons du Languedoc-Roussillon donnaient déjà fin juillet leurs premiers coups de sécateur.

A ces chaleurs caniculaires s'est additionnée une "sécheresse sans précédent en Gironde", souligne Jacques Lurton. Fort heureusement, "la vigne a tenu. Elle a souffert, mais pas au point de dépérir."

Dans la région, trois appellations - Pessac-Léognan, Pomerol et Saint-Emilion - avaient cet été obtenu l'autorisation d'irriguer leurs jeunes vignes, mal-en-point du fait des conditions climatiques extrêmes.

Du côté des crémants bordelais, qui donnent traditionnellement le coup d'envoi des vendanges, près de 400 vendangeurs sont à pied d'oeuvre pour démarrer mercredi chez le producteur Bordeaux Families et ce, pour trois semaines de récolte.

"Malgré les fortes chaleurs enregistrées ces dernières semaines, le millésime 2022 saura séduire ses consommateurs, avec une cuvée d'une belle maturité, tout en conservant une bonne acidité", a déclaré le groupe constitué des caves bordelaises Louis Vallon et Sauveterre-Blasimon-Espiet.

"Nos vendanges commencent tôt car il nous faut toujours une certaine acidité, une certaine fraîcheur dans les vins. Le danger du crémant c'est de commencer trop tard", détaille son directeur technique Pascal Mondin.

"Nous avons eu une période chaude, voire très chaude, mais paradoxalement le végétal a plutôt bien résisté. il a fait chaud de très bonne heure, les vignes se sont habituées à cette climatologie bien plus tôt que d'habitude. A l'exception de certaines jeunes vignes, elles n'ont pas trop montré de signes de stress hydrique", souligne-t-il.

Samedi, la pluie a enfin montré le bout de son nez, et les viticulteurs attendent beaucoup des prochaines précipitations pour préserver le "joli millésime" attendu, selon le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB).

"Les grands millésimes sont des millésimes précoces. C'est donc une bonne nouvelle. Toutefois, les baies sont encore de petite taille. Il faudrait un ou deux orages sans grêle pour aider à gonfler les raisins", explique son directeur de la communication Christophe Château.

Toujours en blanc, les vignobles des Graves et de l'Entre-deux-Mers devraient à leur tour vendanger "en fin de semaine et début de semaine prochaine".

Pour les rouges, les vendanges débutent généralement "vers le 12 septembre", précise le CIVB.

"On tient un bon millésime, et avec un petit épisode pluvieux, on se prépare à un millésime plutôt sympa. La maturité s'est faite très rapidement, de façon homogène et optimale", poursuit Pascal Mondin, qui table de son côté sur la première semaine de septembre pour les premiers rouges.

Tout comme dans le Pessac-Léognan. "Pour les rouges, je vois le début des vendanges le 1er septembre. Mais il faut voir comment les choses vont évoluer après les pluies du week-end", abonde encore Jacques Lurton.

bla-kal-ff/swi

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AUG 16

Vendanges en France: premiers coups de sécateur "précoces" dans le Bordelais #

8/16/2022, 2:36 PM
Bordeaux, FRA

Avant le crémant, le vin blanc: les premiers coups de sécateur en France ont été donnés mardi dans le vignoble bordelais sur les blancs secs, les vendanges "les plus précoces" jamais connues dans cette région du sud-ouest, où une canicule et une sécheresse historique ont sévi.

"Ce sont vraiment les vendanges les plus précoces que nous ayons eues. En 2003, c'était le 18 août, en 2020 le 17 et là encore, on aurait pu les commencer hier, lundi, ou la semaine dernière", rapporte à l'AFP Jacques Lurton, président du syndicat de l'appellation bordelaise Pessac-Léognan.

"Cela est dû à une climatologie exceptionnelle, le cycle de la vigne s'est accéléré au-delà de ce que l'on connaissait", a ajouté M. Lurton, précisant que "c'est en ce moment que le pic aromatique du sauvignon est le plus haut, le moment idéal pour ramasser".

L'enjeu est de taille: la France est le premier exportateur de vins au monde et le Bordelais, le premier vignoble appellation d'origine contrôlée (AOC) de France, avec plus de 100.000 hectares cultivés et 600 millions de bouteilles produites par an.

Un peu moins de la moitié est exportée, principalement vers l'Asie (Chine et Japon) et l'Europe (Belgique, Allemagne, Royaume-Uni, Suisse).

Dans le Bordelais, comme dans de nombreux bassins viticoles français, les fortes chaleurs de juin, juillet et août ont accéléré la maturation du raisin, contraignant les viticulteurs à avancer les vendanges de plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Ainsi, quelques vignerons du Languedoc-Roussillon, dans le Sud, donnaient déjà fin juillet leurs premiers coups de sécateurs.

A ces chaleurs caniculaires s'est additionnée une "sécheresse sans précédent en Gironde (sud-ouest)", souligne Jacques Lurton. Fort heureusement, "la vigne a tenu. Elle a souffert, mais pas au point de dépérir."

Dans la région, trois appellations - Pessac-Léognan, Pomerol et Saint-Emilion - avaient cet été obtenu l'autorisation d'irriguer leurs jeunes vignes, mal en point du fait des conditions climatiques extrêmes.

Du côté des crémants bordelais, qui donnent traditionnellement le coup d'envoi des vendanges, près de 400 vendangeurs sont à pied d'oeuvre pour démarrer mercredi chez le producteur Bordeaux Families et ce, pour trois semaines de récolte.

"Pour les rouges, je vois le début des vendanges le 1er septembre. Mais il faut voir comment les choses vont évoluer après les pluies du week-end", a estimé Jacques Lurton.

bla-ff/kal/hj/bat/thm

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AUG 16

Incendie en France: les pompiers européens restent mobilisés dans le sud-ouest #

8/16/2022, 2:15 PM
Hostens, FRA

Plus de 360 pompiers européens, sur les 650 engagés, restaient mobilisés mardi pour neutraliser les nombreux points chauds, qui continuaient de se consumer, sur le périmètre du vaste incendie survenu dans le sud-ouest de la France, où 7.400 hectares de pins ont été ravagés depuis juillet.

Les 146 "strazacy" polonais, avec leurs 21 véhicules déployés, 141 "Feuerwehrleute" allemands et autrichiens, et 77 "pompierii" roumains se sont déployés la semaine dernière dans cette zone de la côte atlantique, dans le cadre du mécanisme de protection civile de l'Union européenne, créé en 2001.

Un renfort apprécié alors que le feu "continue de brûler sous terre, dans un sol tourbeux", selon le lieutenant-colonel des pompiers de Gironde (département du Sud-Ouest), Laurent Pham, interrogé par l'AFP.

"Notre mission désormais est d'éteindre les points chauds, de continuer le travail de lisière et de sécuriser les pistes pour éviter une nouvelle reprise du feu fixé mais pas encore maîtrisé", a-t-il poursuivi. Et l'enjeu est de taille alors qu'une nouvelle hausse des températures est prévue la semaine prochaine, selon le lieutenant-colonel Pham.

En outre, 21 pompiers polynésiens sont attendus sur place, dans la soirée, bientôt rejoints par des pompiers de la Réunion et de Mayotte, deux zones françaises situées dans l'océan indien.

Selon le parquet de Bordeaux, cet incendie qui a repris le 9 août, un mois après deux gigantesques feux sur la même zone, "aucun élément ne permet de pencher pour une origine criminelle".

La semaine dernière, le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin avait dit soupçonner un acte d'incendiaires pour ce nouvel incendie, après que huit feux, sur quelques centaines de mètres de distance, avaient démarré en une heure.

La thèse criminelle est en revanche, elle, toujours privilégiée concernant les premiers départ du feux sur le secteur mi-juillet. Une information judiciaire a été ouverte pour "destruction par incendie".

kal/tsq/swi/bat/thm

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AUG 16

Pyrénées-Atlantiques : un pyromane interpellé et placé en hôpital psychiatrique #

Un homme de 40 ans interpellé dimanche pour avoir déclenché deux départs de feu dans une forêt à Anglet, sur la côte basque, a été hospitalisé d'office en service psychiatrique lundi soir, a indiqué mardi le parquet de Bayonne.

"L'enquête est suspendue le temps de son hospitalisation, on ne peut pas l'entendre à ce stade", a expliqué le procureur adjoint de la République de Bayonne, Marc Mariée.

Les policiers avaient été alertés par des passants qui ont aperçu le comportement suspect de l'homme, dimanche en début d'après-midi, en lisière de la forêt de Chiberta, à Anglet.

L'homme était déjà connu des services de police pour avoir agressé un chauffeur de bus quelques jours plus tôt, dans la nuit du 7 au 8 août, à Biarritz, selon le parquet.

"Il avait été interné avant d'être laissé libre vendredi car son état n'était pas jugé préoccupant par les médecins", a indiqué ce mardi le maire d'Anglet, Claude Olive.

L'homme, au casier judiciaire vierge, est convoqué devant le tribunal de Bayonne d'ici la fin de l'année, pour répondre de cette agression, selon le parquet de Bayonne. Il a passé deux jours en garde à vue avant d'être transféré lundi soir à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux.

Dimanche, le maire d'Anglet avait pris un arrêté pour décider de l'internement d'office du pyromane, mais par manque de place à l'hôpital de Bayonne, l'homme avait été maintenu en cellule, "alors même que son état n'était pas du tout compatible", relève le maire.

Le 30 juillet 2020, un incendie d'origine criminelle, pour lequel un adolescent est mis en examen, avait ravagé 167 hectares de cette même forêt, à Anglet. Cinq maisons avaient été détruites dans l'incendie, qui n'a pas fait de victime.

Dans le contexte actuel de sécheresse, le maire d'Anglet avait pris un arrêté d'interdiction d'accès au domaine forestier, le 8 août, levé le dimanche matin même des faits.

cas/tsq/dch

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AUG 16

Vendanges: premiers coups de sécateur "précoces" dans le Bordelais #

8/16/2022, 1:34 PM
Bordeaux, FRA

Les premiers coups de sécateur ont été donnés mardi dans le vignoble bordelais sur les blancs secs, les vendanges "les plus précoces" jamais connues dans la région en raison de la canicule et de la sécheresse, survenues même avant celles des crémants qui traditionnellement ouvrent le bal.

"Ce sont vraiment les vendanges les plus précoces que nous ayons eues. En 2003, c'était le 18 août, en 2020 le 17 et là encore, on aurait pu les commencer hier, lundi, ou la semaine dernière", rapporte à l'AFP Jacques Lurton, président du syndicat de l'appellation bordelaise Pessac-Léognan.

"Cela est dû à une climatologie exceptionnelle, le cycle de la vigne s'est accéléré au-delà de ce que l'on connaissait", a ajouté M. Lurton, précisant que "c'est en ce moment que le pic aromatique du sauvignon est le plus haut, le moment idéal pour ramasser".

Dans le Bordelais, comme dans de nombreux bassins viticoles français, les fortes chaleurs de juin, juillet et août ont accéléré la maturation du raisin, contraignant les viticulteurs à avancer les vendanges de plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Ainsi, quelques vignerons du Languedoc-Roussillon donnaient déjà fin juillet leurs premiers coups de sécateurs.

A ces chaleurs caniculaires s'est additionnée une "sécheresse sans précédent en Gironde", souligne Jacques Lurton. Fort heureusement, "la vigne a tenu. Elle a souffert, mais pas au point de dépérir."

Dans la région, trois appellations - Pessac-Léognan, Pomerol et Saint-Emilion - avaient cet été obtenu l'autorisation d'irriguer leurs jeunes vignes, mal-en-point du fait des conditions climatiques extrêmes.

Du côté des crémants bordelais, qui donnent traditionnellement le coup d'envoi des vendanges, près de 400 vendangeurs sont à pied d'oeuvre pour démarrer mercredi chez le producteur Bordeaux Families et ce, pour trois semaines de récolte.

"Malgré les fortes chaleurs enregistrées ces dernières semaines, le millésime 2022 saura séduire ses consommateurs, avec une cuvée d'une belle maturité, tout en conservant une bonne acidité", a déclaré le groupe constitué des caves bordelaises Louis Vallon et Sauveterre-Blasimon-Espiet.

Samedi, la pluie a enfin montré le bout de son nez. Sûrement "pas assez" pour préserver le "joli millésime" attendu, assurait à l'AFP le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB), mais elle devrait encore tomber les jours prochains.

"Pour les rouges, je vois le début des vendanges le 1er septembre. Mais il faut voir comment les choses vont évoluer après les pluies du week-end", a estimé Jacques Lurton.

bla-ff/kal/hj

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AUG 16

Incendie près de Landiras: 650 pompiers mobilisés, pas de reprise "criminelle" selon le parquet #

Quelque 650 pompiers étaient encore mobilisés mardi pour neutraliser les nombreux points chauds qui continuaient de se consumer sur le périmètre du vaste incendie de Landiras, qui a ravagé 7.400 hectares de pins et dont le parquet écarte une reprise "d'origine criminelle".

Sur l'ensemble des soldats du feu mobilisés, près de la moitié font partie du contingent européen déployé sur place dans le cadre du mécanisme de protection civile de l'Union européenne, créé en 2001, selon les pompiers.

Parmi eux, 146 "strazacy" polonais font forte impression par leur travail "très rigoureux" et leur 21 véhicules déployés. Sont aussi présents 141 "Feuerwehrleute" allemands et autrichiens et 77 "pompierii" roumains.

Un renfort d'autant plus apprécié "pour fournir le maximum de travail de sécurisation" avant la hausse prévue des températures la semaine prochaine.

"Notre mission désormais est d'éteindre les points chauds, de continuer le travail de lisière et de sécuriser les pistes pour éviter une nouvelle reprise du feu fixé mais pas encore maîtrisé", a expliqué à l'AFP le lieutenant-colonel du Sdis de Gironde Laurent Pham, précisant que le feu "continue de brûler sous terre, dans un sol tourbeux".

Dans la soirée, 21 pompiers polynésiens sont par ailleurs attendus sur place, bientôt rejoints par des pompiers de la Réunion et de Mayotte.

Concernant la reprise de ce feu le 9 août dernier, "aucun élément ne permet de pencher pour une origine criminelle", a par ailleurs indiqué mardi le parquet de Bordeaux à l'AFP.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait indiqué soupçonner un acte d'incendiaires pour ce même incendie car huit feux très rapprochés avaient démarré le matin.

La thèse criminelle est en revanche, elle, toujours privilégiée concernant les premiers départ du feux sur le secteur mi-juillet. Une information judiciaire a été ouverte au criminel des chefs de "destruction par incendie".

Selon la procureure de la République Frédérique Porterie, trois autres enquêtes ont par ailleurs été ouvertes pour des feux "d'origine criminelle" qui se sont déclarés sur les communes de Soulac, Vensac et Blanquefort.

kal/tsq/swi

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AUG 15

Incendies: le gouvernement annonce des aides fiscales pour les sinistrés #

8/15/2022, 6:16 PM
Paris, FRA

Une "cellule incendies" sera mise en place d'ici une semaine avec à la clé des aides fiscales pour les particuliers, entreprises et collectivités touchés cet été par les feux, a annoncé lundi le ministre des Comptes publics Gabriel Attal dans un entretien au Dauphiné Libéré.

"On veut redonner un peu d'oxygène à tous ceux qui ont pâti directement des incendies", a déclaré le ministre dans les colonnes du quotidien régional, via des "dispositifs pour accompagner les particuliers, les entreprises et les collectivités impactés".

Afin de "limiter les conséquences économiques et financières qu'auront à subir les Français concernés", M. Attal et le ministre de l'Économie Bruno Le Maire ont décidé de monter "d'ici la semaine prochaine, une +cellule incendies+ à la direction des finances publiques, en lien avec les Urssaf", qui sera chargée de mettre en place "une sorte d'amortisseur fiscal".

Pour les particuliers ayant vu leurs biens durablement touchés, Gabriel Attal évoque d'ores et déjà "principalement trois mesures": un délai exceptionnel de prélèvement de l'impôt sur le revenu, une suspension des impôts locaux (taxe foncière et taxe d'habitation) concernant les logements sinistrés et une potentielle révision à la baisse des valeurs locatives, "en fonction de la dépréciation des biens".

Côté entreprises, le ministre a promis "des reports de paiement des échéances fiscales" et un remboursement accéléré des crédits de TVA ou de CICE, "pour donner un coup de pouce à leur trésorerie".

Les nombreux incendies liés aux épisodes caniculaires qu'a traversés la France depuis juin ont dessiné cette année un triste record: celui de la plus grande surface d'hectares brûlés à ce stade de l'année depuis le début des données satellitaires en 2006, selon le système européen d'information sur les feux de forêts (EFFIS), qui précise cependant que le pays a connu des années pires dans les années 1970, avant les données standardisées européennes.

Une fois les feux éteints, le président Emmanuel Macron va réunir l'ensemble des acteurs des départements concernés afin de réfléchir au "modèle de prévention et de lutte contre les incendies" en France, avait annoncé l'Élysée dimanche.

"On aura à tirer des leçons de ce qui s'est passé et nous ferons évoluer nos moyens d'action et d'anticipation", a ajouté lundi M. Attal, promettant "de nouvelles mesures dès l'été prochain".

"Par ailleurs, on continuera à augmenter les moyens dédiés à la lutte contre les incendies lors du prochain budget", a-t-il promis, "avec des crédits supplémentaires pour la sécurité civile".

cdu/jbo/mpm

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AUG 15

Feux de forêt: un été record de surfaces brûlées en Europe #

8/15/2022, 2:13 PM
Paris, FRA

Alors que la haute saison des feux n'est pas encore terminée, le bilan provisoire des incendies s'alourdit dans l'Union européenne avec déjà plus de de 660.000 hectares brûlés depuis janvier, établissant un record à ce stade de l'année depuis le début des données satellitaires en 2006.

Depuis le 1er janvier, les incendies ont ravagé 662.776 hectares de forêts dans l'Union européenne selon les données actualisées dimanche du système européen d'information sur les feux de forêts (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006 grâce aux images de satellites du programme européen Copernicus.

La France a connu des années pires dans les années 1970, avant les données standardisées européennes. Mais l'année 2022 est la plus grave en 16 ans selon ces chiffres, en grande partie à cause de deux grands brasiers successifs en Gironde, dans le sud-ouest du pays, où des pompiers allemands, polonais ou encore autrichiens sont arrivés cette semaine en renfort.

La situation est également exceptionnelle en Europe centrale: les pompiers ont ainsi mis plus de dix jours en juillet pour maîtriser le plus grand incendie de l'histoire récente de la Slovénie, aidés par une population si mobilisée que le gouvernement a dû demander aux habitants d'arrêter de faire des dons aux pompiers.

Mais ne disposant pas d'avions spécialisés pour combattre les feux, la Slovénie a dû appeler à l'aide la Croatie, qui a envoyé un avion... avant de le rappeler pour éteindre ses propres incendies. Le gouvernement slovène envisage désormais l'acquisition de ses premiers avions bombardiers d'eau.

Très spectaculaire aussi, à Berlin, en Allemagne, un vaste incendie s'est déclaré la semaine dernière à partir d'un dépôt de munitions de la police, dans une forêt en pleine sécheresse, un feu rapidement maîtrisé. Jusqu'ici épargnée par de tels incendies, la capitale allemande est de nos jours de plus en plus menacée en raison de l'importance de ses zones boisées.

Mais la zone la plus frappée par les incendies est la péninsule ibérique. L'Espagne, asséchée comme la France par plusieurs canicules cet été, a vu 246.278 hectares ravagés par les incendies, principalement en Galice dans le nord-ouest. La situation s'est toutefois améliorée avec la baisse des températures.

Le Portugal lutte aussi depuis plus d'une semaine contre un feu dans le géo-parc mondial reconnu par l'Unesco dans la région de la montagne de la Serra da Estrela, qui culmine à environ 2.000 mètres.

En termes de superficies brûlées, après l'Espagne figurent la Roumanie (150.528 hectares), le Portugal (75.277 hectares) et la France (61.289 hectares).

Sur la seule période estivale, "2022 est déjà une année record", dit à l'AFP Jesus San-Miguel, coordinateur de l'EFFIS. Le précédent record pour l'Europe datait de 2017, lorsque 420.913 hectares sont partis en fumée à la date du 13 août, et 988.087 hectares en un an.

"J'espère que nous n'aurons pas le mois d'octobre que nous avons eu cette année-là", poursuit-il; 400.000 hectares avaient alors été détruits à travers l'Europe en un mois.

La sécheresse exceptionnelle en Europe, cumulée aux vagues de chaleur, facilite les départs de feux.

Ces conditions ultra-sèches étaient plus souvent observées dans les pays riverains de la mer Méditerranée, mais "c'est exactement ce qui s'est passé en Europe centrale" jusqu'alors épargnée par ces phénomènes météorologiques, ajoute Jesus San-Miguel.

Par exemple, la République tchèque a vu un feu dévaster plus d'un millier d'hectares, ce qui est peu par rapport à d'autres pays, mais... 158 fois plus important que la moyenne 2006-2021 quand les feux étaient négligeables.

En Europe centrale, les superficies brûlées restent donc encore réduites par rapport aux dizaines de milliers d'hectares en Espagne, France ou Portugal. Outre les feux en Croatie, il y a eu seulement trois départs en Slovénie et cinq en Autriche.

Mais le réchauffement climatique continu de l'ensemble de l'Europe ne devrait qu'accentuer la tendance.

bur-str/ico/npk/roc/vk

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AUG 15

L'incendie dans les Pyrénées-Orientales est maîtrisé #

8/15/2022, 1:59 PM
Toulouse, FRA

L'incendie survenu dans la nuit de dimanche à lundi dans les Pyrénées-Orientales a été maîtrisés par les 400 pompiers mobilisés, a annoncé lundi un officier du Service départementale d'incendie et de secours (SDIS).

En quelques heures, l'incendie a parcouru 110 hectares de végétation, près de Caudiès-de-Fenoullèdes, mais l'envoi de cinq avions bombardiers d'eau a permis d'empêcher l'incendie de prendre plus d'ampleur.

"Le feu a été fixé, mais il y a encore un gros travail sur place. A priori, il n'y plus de risque de propagation, nous espérons l'éteindre (lundi) soir ou (mardi)", a dit à l'AFP le capitaine Brice Lafontaine, du SDIS-66.

L'autre grand feu d'Occitanie, qui a ravagé 1.360 hectares dans l'Aveyron, a été "fixé" par les pompiers, a annoncé lundi la préfecture dans un communiqué.

ap/vk

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AUG 15

Incendie dans les Pyrénées-Orientales, 110 hectares brûlés #

8/15/2022, 12:19 PM
Toulouse, FRA

Plus de 110 hectares de végétation ont brûlé lundi dans les Pyrénées-Orientales, mais l'incendie ne progresse plus, ont indiqué les pompiers.

Le feu s'est déclaré lundi vers 03H00 près de Caudiès-de-Fenouillèdes et ne menaçait pas de zone habitée.

Sur le terrain, 420 pompiers sont mobilisés et essaient d'empêcher le feu de se propager à un parc éolien, a précisé à l'AFP le capitaine Pierre Clottes, du Service d'incendie et de secours (SDIS) des Pyrénées-Orientales.

"Le feu ne progresse plus, mais il brûle dans le périmètre. Le feu n'est pas encore fixé, mais il est ralenti", selon le capitaine Clottes.

La route départementale RD 117 reliant Perpignan à Quillan (Aude) a été coupée à la circulation au niveau de Caudiès-de-Fenouilèdes, selon la même source.

L'autre grand feu d'Occitanie, qui a ravagé 1.360 hectares dans l'Aveyron, a été "fixé" par les pompiers, a annoncé lundi la préfecture dans un communiqué.

ap/rhl

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AUG 15

Entre soulagement et désolation, les évacués de Gironde retrouvent leurs maisons #

8/15/2022, 11:48 AM
Belin-Béliet, FRA

Dans la pinède qui borde le jardin de Jean-Luc Labadie, les cendres s'étendent à perte de vue. Tout juste rentré après avoir été évacué face aux flammes qui menaçaient sa maison, cet habitant de Belin-Béliet (Gironde) contemple, amer, un paysage lunaire.

"Je suis né ici, je n'avais jamais vécu ça. C'est l'apocalypse", soupire Jean-Luc Labadie, 53 ans, qui fait partie des 8.000 évacués autorisés dimanche après-midi à regagner leurs domiciles.

Dans la nuit de mardi à mercredi, le feu s'était approché à 50 mètres de sa maison, qu'il a quitté avec les gendarmes "la mort dans l'âme".

En partant, il avait laissé ouvert son portail pour permettre aux pompiers d'accéder à la pinède.

"Ils ont fait un boulot formidable. Nous on s'en sort bien, on n'a pas eu de dégâts. Tout le monde n'a pas eu cette chance", explique-t-il.

Dans cette commune de 5.700 habitants, neuf habitations et huit dépendances ont été détruites par les flammes, selon le maire, Cyrille Declercq.

Le retour de la pluie a permis dimanche à la préfecture de déclarer "fixé" cet incendie surnommé "Landiras 2", qui a ravagé 7.400 hectares de forêt, et de permettre à l'ensemble des évacués du département de rentrer chez eux.

Dans le centre de Belin-Béliet, les volets rouvraient progressivement lundi matin et les habitants retrouvaient leurs habitudes à la terrasse du café, malgré l'odeur de bois brûlé.

"Je suis rentré dès que j'ai pu. Mais voir les dégâts, c'est affreux, ça met un coup. A côté de chez moi, il y a une maison dont il ne reste que les murs", raconte Jean-Pierre Pichon, 52 ans, attablé au bar-tabac.

Un peu plus loin, en bordure de la commune, la maison de François Prioleau, 75 ans, paraît miraculée, cernée par des pins carbonisés d'où s'échappent encore quelques fumées.

Devant sa porte, un générateur ronronne: l'électricité a été coupée et il ne sait pas "quand elle reviendra".

Sa voisine d'en face, Claudine Gosse, "tombe de fatigue" après être rentrée chez elle tard dans la nuit.

"J'ai eu peur de perdre de ma maison. On se dit que c'est fichu. On pense à tout ce que l'on aurait voulu prendre, aux albums photo des enfants", relate l'infirmière de 59 ans, d'une voix encore tremblante.

Jean-Luc Labadie, lui, a passé la semaine à surveiller ses caméras de vidéo-surveillance. Allers-retours des pompiers, rondes des gendarmes: rien ne lui a échappé.

"Tant que ça tournait, ça voulait dire qu'elles n'étaient pas en cendres", sourit-il.

Sa maison est restée immaculée mais derrière, à quelques mètres, le sol de la forêt est noir, parsemé de pommes de pin carbonisées et de quelques troncs effondrés.

"Ce paysage, c'est désolant. Pour le moment, on est soulagés de rentrer. Mais d'ici quelques jours, on risque de craquer", ajoute Jean-Luc Labadie.

La vie reprenait aussi son cours lundi matin à Saint-Magne, point de départ de l'incendie, à une dizaine de kilomètres de Belin-Béliet.

Les habitants de la commune avaient été évacués mardi pour la deuxième fois de l'été, après le feu de Landiras mi-juillet.

"Au début, je ne voulais pas repartir. Mais ma fille était très inquiète, elle m'a dit qu'elle avertirait la police. Je ne suis pas un rebelle, mais à mon âge, c'est dur pour le moral", souffle Jean-Claude Fourcade, 82 ans.

Le directeur des pompiers de Gironde, Marc Vermeulen, a appelé dimanche les évacués à faire preuve de "la plus grande prudence", rappelant que "feu fixé ne veut pas dire feu éteint".

Si la pluie a humidifié la surface du sol, la terre continue par endroit de se consumer "à 20 ou 30 centimètres de profondeur", détaille le commandant Matthieu Jomain, porte-parole des pompiers.

Le massif forestier reste interdit au public dans l'ensemble du département jusqu'à nouvel ordre.

ld/tsq/rhl

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AUG 15

Incendie dans les Pyrénées-Orientales, 110 hectares brûlés #

8/15/2022, 9:41 AM
Toulouse, FRA

Plus de 110 hectares de végétation ont brûlé lundi dans les Pyrénées-Orientales, nécessitant la mobilisation de 400 pompiers, selon le SDIS 66.

Le feu s'est déclaré peu avant 03H00 près de Caudiès-de-Fenouillèdes et ne menaçait pas de zone habitée. Poussées par la Tramontane, un vent de nord-ouest, les flammes se dirigeaient vers une zone montagneuse, selon les pompiers.

Cinq avions et un hélicoptère bombardiers d'eau ont été dépêchés sur place.

"Le feu n'est toujours pas maîtrisé. On espère que le vent va baisser en début d'après-midi", a dit à l'AFP le capitaine Brice Lafontaine, du Service d'incendie et de secours (SDIS) des Pyrénées-Orientales.

L'autre grand feu d'Occitanie, qui a ravagé 1.360 hectares dans l'Aveyron, a été "fixé" par les pompiers, a annoncé lundi la préfecture dans un communiqué.

ap/swi

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AUG 14

Et soudain, la pluie est tombée : "bonheur" et feu fixé en Gironde #

Son absence des semaines durant avait transformé le sol de la forêt des Lances en combustible pour incendie, mais la pluie est revenue dans la nuit de samedi à dimanche: un "bonheur" pour les locaux et un soulagement pour les pompiers en lutte sur le feu de "Landiras-2".

"Quel bonheur. La pluie ça fait quoi, dix ans qu'on ne l'avait pas vue ?", ironise, à l'heure du déjeuner, une bénévole du PC sécurité d'Hostens (Gironde), avant de se faire réprimander pour remplir plus rapidement des tasses de café.

Dans ce camping transformé en camp militaire, aux 1.500 couverts quotidiens servis à autant de pompiers venus de tous les coins de France et d'Europe pour lutter contre un incendie "hors norme", le sourire était de mise sur de nombreux visages dimanche.

Depuis les premières gouttes samedi vers 23H00, il est tombé "entre 10 et 30 mm" dans le secteur, selon Arnaud Mendousse, porte-parole des pompiers de Gironde, en première ligne contre cette reprise de feu qui a ravagé 7.400 hectares de pins depuis mardi.

Selon les pompiers, les dernières précipitations dans la zone remontaient à la fin du mois de juin. De nouvelles "rares averses" sont prévues pour les journées de mardi et mercredi, couplées à des températures en baisse, selon Météo-France.

"Ces conditions ont permis de constater que la situation était extrêmement favorable et nous permet d'ores et déjà d'annoncer que le feu est dorénavant fixé", a annoncé dans l'après-midi, le sous-préfet d'Arcachon, Ronan Leaustic.

Pour Dorothée Falières, une bénévole du PC d'Hostens qui habite une maison isolée en forêt, la pluie, "c'est un bonheur, et ça évite aussi les feux malveillants".

"Dès qu'il y a des sols humides, l'incendiaire n'est plus là", ajoute, à ses côtés, Jean-Louis Réglat, retraité et "petit exploitant forestier".

Mais pour les pompiers et les autorités, si stopper la progression du feu est un "grand soulagement, cela "ne veut pas dire que le feu est maîtrisé", tempère M. Mendousse, prévoyant "un gros dispositif sur le terrain pour encore plusieurs jours".

Dans les pinèdes calcinées dimanche, les pompiers, comme Eva Garon, 24 ans, s'attelaient à éteindre les fumerons, ces fumées émanant du sous-sol, où la température avoisine encore les 100°C dès un mètre de profondeur.

"Je ne les compte même plus", dit essoufflée Mme Garon, tirant de 07H00 à 19H00 une lance de 40 mètres reliée à un camions de 6.000 litres d'eau.

Un tâche éreintante mais "indispensable" pour éviter de nouveaux départs de feu.

La veille, avant les pluies, des dizaines de pompiers allemands et autrichiens, membres d'un contingent de près de 400 soldats du feu européens appelés en renfort, débitaient à coup de hache les souches encore brûlantes et arrachaient avec des pioches les fougères et plantes des parcelles voisines épargnées, pour éviter qu'un futur feu ne s'y propage.

Car pour éteindre complètement l'incendie, "il faudrait que la pluie tombe pendant plusieurs jours et semaines", estime le commandant Matthieu Jomain, des services départementaux d'incendie et de secours de Gironde.

Mais de l'aveu de tous les soldats du feu sur place, de telles pluies définitivement salvatrices n'arriveront "qu'à l'automne".

tsq-tm/ld/mpm

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AUG 14

Après la pluie, accalmie générale sur le front des incendies, les pompiers restent "vigilants" #

8/14/2022, 4:43 PM
Hostens, FRA

La fin du troisième épisode caniculaire de l'été et l'arrivée de pluies ont apporté un relatif répit dimanche aux pompiers face aux incendies, avec des feux désormais fixés en Gironde, dans la Drôme et dans le Jura.

En Gironde, près de Landiras, la pluie tombée dans la nuit de samedi à dimanche a entraîné une accalmie et permis au sous-préfet d'Arcachon de déclarer le feu "fixé", face à une situation "extrêmement favorable".

Avec un ciel nuageux, des précipitations et des températures "relativement basses" autour de 25 degrés, les pompiers pouvaient enfin "respirer" dimanche dans cette région où le feu a dévoré quelque 7.400 hectares de forêt depuis mardi.

"C'est un grand soulagement mais attention, feu fixé ne veut pas dire éteint, donc on reste extrêmement vigilants. Un très gros dispositif va rester encore plusieurs jours sur le terrain", a précisé Arnaud Mendousse, porte-parole du Sdis 33.

Les 8.000 évacués de Gironde ont reçu dimanche après-midi l'autorisation de regagner leurs domiciles mais ont été invités à faire preuve de "prudence" par le directeur des pompiers du département, Marc Vermeulen, qui a rappelé que la forêt n'était "pas sécurisée".

Entre la Lozère et l'Aveyron, autour du village aveyronnais de Mostuéjouls, la situation est désormais "stabilisée", après une reprise "virulente" entre samedi et dimanche.

"Le feu n'est pas encore fixé, mais la situation est stabilisée. Il continue de brûler dans un périmètre qui n'évolue plus. Il est sous contrôle", a précisé à l'AFP un porte-parole des pompiers de l'Aveyron, ajoutant que le dispositif devait être réduit dimanche soir.

Le soulagement était également de mise dimanche dans le Jura, où plus de 1.000 hectares ont brûlé cette semaine.

L'incendie qui a ravagé depuis mardi quelque 700 hectares dans le secteur de Vescles et Cernon a été déclaré "fixé" dimanche après-midi, selon la préfecture, notamment grâce à l'arrivée de la pluie et aux largages de produits retardant par un avion Dash.

Même schéma non loin de là à Montlainsia, où l'incendie qui a consumé 200 hectares de forêt samedi n'a plus gagné de terrain dimanche.

Dans la Drôme, le feu qui a ravagé 383 hectares de végétation depuis le 5 août a également été fixé dimanche en début d'après-midi, ont fait savoir la préfecture et les pompiers.

"Il est tombé dix millimètres de pluie ce (dimanche) matin, donc ça a fait du bien, ça nous a aidé et maintenant le feu ne progresse plus du tout", a affirmé le colonel Philippe Cassignol, chef du Codis renforcé, expliquant qu'une centaine de pompiers seront toujours mobilisés pour sécuriser l'incendie pendant "minimum" trois à quatre jours.

En Bretagne, l'incendie qui a parcouru 630 hectares dans la forêt de Brocéliande, a été déclaré "fixé" dimanche matin, comme en Maine-et-Loire, où le feu a détruit 160 hectares dans le secteur de Trélazé.

Cette amélioration sur le front des incendies est concomitante avec la fin de l'épisode caniculaire, le troisième depuis cet été. Plus aucun département n'est désormais en vigilance orange canicule.

La vigilance orange pour les orages a été levée de manière anticipée à 18H00 par Météo-France dans les sept départements concernés autour de la région lyonnaise.

Actuellement en vacances au fort de Brégançon (Var), le président de la République Emmanuel Macron a annoncé dimanche qu'il allait réunir l'ensemble des acteurs des départements concernés, une fois les feux éteints, afin de réfléchir au "modèle de prévention et de lutte contre les incendies" en France.

Une initiative qui intervient alors que les pompiers, très sollicités depuis le début de l'été, se disent "au bord de la rupture".

Dans une tribune publiée sur le site du Journal du Dimanche les organisations de pompiers réclament plus de moyens financiers. Face à un "changement climatique (qui) va s'inscrire dans la durée et nous frapper tous de plus en plus fort", "les moyens doivent s'accroître, c'est une certitude", écrivent-ils.

ld-tsq-bur/swi-mpm

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AUG 14

Et soudain, la pluie est tombée : "bonheur" et feu fixé en Gironde #

Son absence des semaines durant avait transformé le sol de la forêt des Lances en combustible pour incendie, mais la pluie est revenue dans la nuit de samedi à dimanche: un "bonheur" pour les locaux et un soulagement pour les pompiers en lutte sur le feu de "Landiras-2".

"Quel bonheur. La pluie ça fait quoi, dix ans qu'on ne l'avait pas vue ?", ironise, à l'heure du déjeuner, une bénévole du PC sécurité d'Hostens (Gironde), avant de se faire réprimander pour remplir plus rapidement des tasses de café.

Dans ce camping transformé en camp militaire, aux 1.500 couverts quotidiens servis à autant de pompiers venus de tous les coins de France et d'Europe pour lutter contre un incendie "hors norme", le sourire était de mise sur de nombreux visages dimanche.

Depuis les premières gouttes samedi vers 23H00, il est tombé "entre 10 et 30 mm" dans le secteur, selon Arnaud Mendousse, porte-parole des pompiers de Gironde, en première ligne contre cette reprise de feu qui a ravagé 7.400 hectares de pins depuis mardi.

Selon les pompiers, les dernières précipitations dans la zone remontaient à la fin du mois de juin. De nouvelles "rares averses" sont prévues pour les journées de mardi et mercredi, couplées à des températures en baisse, selon Météo-France.

"Ces conditions ont permis de constater que la situation était extrêmement favorable et nous permet d'ores et déjà d'annoncer que le feu est dorénavant fixé", a annoncé dans l'après-midi, le sous-préfet d'Arcachon, Ronan Leaustic.

Pour Dorothée Falières, une bénévole du PC d'Hostens qui habite une maison isolée en forêt, la pluie, "c'est un bonheur, et ça évite aussi les feux malveillants".

"Dès qu'il y a des sols humides, l'incendiaire n'est plus là", ajoute, à ses côtés, Jean-Louis Réglat, retraité et "petit exploitant forestier".

Mais pour les pompiers et les autorités, si stopper la progression du feu est un "grand soulagement, cela "ne veut pas dire que le feu est maîtrisé", tempère M. Mendousse, prévoyant "un gros dispositif sur le terrain pour encore plusieurs jours".

Dans les pinèdes calcinées dimanche, les pompiers, comme Eva Garon, 24 ans, s'attelaient à éteindre les fumerons, ces fumées émanant du sous-sol, où la température avoisine encore les 100°C dès un mètre de profondeur.

"Je ne les compte même plus", dit essoufflée Mme Garon, tirant de 07H00 à 19H00 une lance de 40 mètres reliée à un camions de 6.000 litres d'eau.

Un tâche éreintante mais "indispensable" pour éviter de nouveaux départs de feu.

La veille, avant les pluies, des dizaines de pompiers allemands et autrichiens, membres d'un contingent de près de 400 soldats du feu européens appelés en renfort, débitaient à coup de hache les souches encore brûlantes et arrachaient avec des pioches les fougères et plantes des parcelles voisines épargnées, pour éviter qu'un futur feu ne s'y propage.

Car pour éteindre complètement l'incendie, "il faudrait que la pluie tombe pendant plusieurs jours et semaines", estime le commandant Matthieu Jomain, des services départementaux d'incendie et de secours de Gironde.

Mais de l'aveu de tous les soldats du feu sur place, de telles pluies définitivement salvatrices n'arriveront "qu'à l'automne".

tsq-tm/ld/mpm

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AUG 14

L'incendie sous contrôle dans l'Aveyron #

8/14/2022, 4:19 PM
Toulouse, FRA

L'incendie ayant ravagé cette semaine 1.360 hectares de végétation dans l'Aveyron et la Lozère est désormais sous contrôle, a annoncé dimanche en fin d'après-midi la préfecture.

Les 1.000 personnes évacuées samedi par précaution à la suite de la reprise du feu, ont été autorisées à regagner leur logement ou leur lieu de vacances, selon la même source.

L'incendie s'est déclaré lundi, déclenché par un engin agricole sur une route de Lozère, avant de se propager en direction du village de Mostuéjouls, dans l'Aveyron.

"Les averses pluvieuses de (dimanche) après-midi ont permis d'endiguer la propagation du feu et aux sapeurs pompiers d'en reprendre le contrôle", informe un communiqué de la préfecture de l'Aveyron.

Sur les 700 pompiers dépêchés sur les lieux, environ 350 devaient rester mobilisés pour surveiller l'évolution de l'incendie dimanche et les jours suivants.

"Le feu n'est pas encore fixé, mais la situation est stabilisée. Il est sous contrôle", a précisé à l'AFP un porte-parole des pompiers de l'Aveyron.

Au cours de la semaine, un total de 4.000 personnes, des habitants de deux villages de l'Aveyron et des vacanciers, ont été évacuées à titre préventif. Il n'y a pas eu de blessé et le feu n'a causé de dégâts ni aux logements ni aux campings.

Le responsable présumé de l'incendie a été mis en examen mercredi pour destruction involontaire par incendie. Il a été placé sous contrôle judiciaire à l'issue de sa garde à vue.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'origine est accidentelle. Une pièce métallique de sa remorque a provoqué des étincelles en raclant le sol, mettant le feu à la végétation sur le bord de la route, à la lisière de l'Aveyron et la Lozère.

ap/swi

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AUG 14

Après la pluie, accalmie générale sur le front des incendies, les pompiers restent "vigilants" #

8/14/2022, 3:29 PM
Hostens, FRA

La fin du troisième épisode caniculaire de l'été et l'arrivée de pluies ont apporté un relatif répit dimanche aux pompiers face aux incendies, avec des feux désormais fixés en Gironde, dans la Drôme et dans le Jura.

En Gironde, près de Landiras, la pluie tombée dans la nuit de samedi à dimanche a entraîné une accalmie et permis au sous-préfet d'Arcachon de déclarer le feu "fixé", face à une situation "extrêmement favorable".

Avec un ciel nuageux, des précipitations et des températures "relativement basses" autour de 25 degrés, les pompiers pouvaient enfin "respirer" dimanche dans cette région où le feu a dévoré quelque 7.400 hectares de forêt depuis mardi.

"C'est un grand soulagement mais attention, feu fixé ne veut pas dire éteint, donc on reste extrêmement vigilants. Un très gros dispositif va rester encore plusieurs jours sur le terrain", a précisé Arnaud Mendousse, porte-parole du Sdis 33.

Les 8.000 évacués de Gironde ont reçu dimanche après-midi l'autorisation de regagner leurs domiciles mais ont été invités à faire preuve de "prudence" par le directeur des pompiers du département, Marc Vermeulen, qui a rappelé que la forêt n'était "pas sécurisée".

Entre la Lozère et l'Aveyron, autour du village aveyronnais de Mostuéjouls, la situation est désormais "stabilisée", après une reprise "virulente" entre samedi et dimanche.

"Le feu n'est pas encore fixé, mais la situation est stabilisée. Il continue de brûler dans un périmètre qui n'évolue plus. Il est sous contrôle", a précisé à l'AFP un porte-parole des pompiers de l'Aveyron, ajoutant que le dispositif devait être réduit dimanche soir.

Le soulagement était également de mise dimanche dans le Jura, où plus de 1.000 hectares ont brûlé cette semaine.

L'incendie qui a ravagé depuis mardi quelque 700 hectares dans le secteur de Vescles et Cernon a été déclaré "fixé" dimanche après-midi, selon la préfecture, notamment grâce à l'arrivée de la pluie et aux largages de produits retardant par un avion Dash.

Même schéma non loin de là à Montlainsia, où l'incendie qui a consumé 200 hectares de forêt samedi n'a plus gagné de terrain dimanche.

Dans la Drôme, le feu qui a ravagé 383 hectares de végétation depuis le 5 août a également été fixé dimanche en début d'après-midi, ont fait savoir la préfecture et les pompiers.

"Il est tombé dix millimètres de pluie ce (dimanche) matin, donc ça a fait du bien, ça nous a aidé et maintenant le feu ne progresse plus du tout", a affirmé le colonel Philippe Cassignol, chef du Codis renforcé, expliquant qu'une centaine de pompiers seront toujours mobilisés pour sécuriser l'incendie pendant "minimum" trois à quatre jours.

En Bretagne, l'incendie qui a parcouru 630 hectares dans la forêt de Brocéliande, a été déclaré "fixé" dimanche matin, comme en Maine-et-Loire, où le feu a détruit 160 hectares dans le secteur de Trélazé.

Cette amélioration sur le front des incendies est concomitante avec la fin de l'épisode caniculaire, le troisième depuis cet été. Plus aucun département n'est désormais en vigilance orange canicule.

Côté orages, après une accalmie en début d'après-midi, "une nouvelle ligne orageuse s'est formée sur l'Auvergne et abordait la Loire en milieu d'après-midi", a annoncé Météo-France.

La vigilance orange aux orages restait maintenue dimanche après-midi dans sept départements (Ain, Rhône, Loire, Haute-Loire, Ardèche, Drôme, Isère), avec de possibles rafales de vent (60 à 80 km/h), de la grêle et de fortes précipitations.

Ces orages, dont l'effet sur les incendies est incertain en raison des impacts de foudre et des bascules de vent, pourraient aussi accroître les risques de crue dans les prochaines heures.

Actuellement en vacances au fort de Brégançon (Var), le président de la République Emmanuel Macron a annoncé dimanche qu'il allait réunir l'ensemble des acteurs des départements concernés, une fois les feux éteints, afin de réfléchir au "modèle de prévention et de lutte contre les incendies" en France.

Une initiative qui intervient alors que les pompiers, très sollicités depuis le début de l'été, se disent "au bord de la rupture".

Dans une tribune publiée sur le site du Journal du Dimanche les organisations de pompiers réclament plus de moyens financiers. Face à un "changement climatique (qui) va s'inscrire dans la durée et nous frapper tous de plus en plus fort", "les moyens doivent s'accroître, c'est une certitude", écrivent-ils.

ld-tsq-bur/swi

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AUG 14

Incendies "inédits" dans le Jura: le cap des 1.000 hectares franchi, la pluie en renfort des pompiers #

Plus de 1.050 hectares de forêts ont été réduits en cendres dans le Jura cette semaine, une situation "inédite" pour les pompiers auxquels l'arrivée de précipitations dimanche a accordé un "répit", selon la préfecture.

"C'est historique", selon les autorités qui parlent d'incendies à "l'envergure inédite".

Au total quatre feux ont noirci les massifs de la Petite Montagne du Jura, au sud-est du département, les deux encore en progression dimanche matin étant ayant été finalement fixés l'après-midi.

Le plus important, qui a débuté mardi, a ravagé depuis quelque 700 hectares dans le secteur de Vescles et Cernon, et a été déclaré "fixé" dimanche après-midi, notamment grâce "à un premier épisode pluvieux" et aux largages de produits retardants par un avion Dash, d'après la préfecture.

Une situation en nette "amélioration", alors que dimanche matin, les autorités alertaient sur "un risque de propagation de plusieurs centaines d'hectares".

Non loin de là, un autre incendie qui s'est déclaré samedi à hauteur de la commune de Montlainsia et a consumé 200 hectares de forêts, n'a lui aussi plus grignoté de terrain dimanche.

Les précipitations font cependant craindre des glissements de terrain sur les secteurs carbonisés, un hameau ayant été évacué par précaution à Menouille après une expertise réalisée en urgence par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

Dans les secteurs de Cornod et Sarrogna, les deux feux ont été déclarés éteints dimanche matin. 162 hectares y ont brûlé.

Au total, 279 sapeurs pompiers luttent contre ces feux, ceux du Jura étant épaulés par des renforts venus de six départements de l'est et du centre du pays.

Quatre Canadair, deux hélicoptères bombardiers d'eau et des avions Dash ont également soutenu le combat au sol des soldats du feu, du jamais vu dans l'est de la France.

Les agriculteurs ont également prêté main forte en pompant l'eau des rivières pour notamment noyer les abords des chemins et empêcher la propagation.

Le Jura est classé au niveau ultime de la sécheresse depuis le 1er août, en situation de "crise".

Le précédent incendie significatif dans ce département datait de 2018. 110 hectares étaient partis en fumée après un feu mal éteint lors d'un camp de scouts à Maisod.

Dans les Vosges où 15 départs de feu ont été recensés samedi, 50 hectares de forêt ont brûlé au Ménil. Là-bas aussi, le feu est considéré "fixé" dimanche après-midi, 200 pompiers demeurant néanmoins mobilisés sur le terrain.

Samedi, Emmanuel Macron s'est entretenu avec le président du Conseil départemental du Jura, Clément Pernot, le responsable local des pompiers, le préfet et la députée Danielle Brulebois (LREM), après la reprise des incendies.

Le chef de l'Etat prévoit de réunir l'ensemble des acteurs des départements concernés, une fois les feux éteints, afin de réfléchir au "modèle de prévention et de lutte contre les incendies" en France, a ajouté dimanche l'Elysée confirmant une information du JDD.

ari/rhl

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AUG 14

Incendie près de Landiras: le feu "dorénavant fixé", annonce la préfécture #

8/14/2022, 2:15 PM
Hostens, FRA

L'incendie qui a ravagé 7.400 hectares de forêt depuis le 9 août près de Landiras, au sud de Bordeaux, est "dorénavant fixé", a annoncé dimanche le sous-préfet d'Arcachon, Ronan Leaustic.

Celui-ci a également annoncé que les 8.000 évacués de Gironde pouvaient regagner leur domicile dès dimanche après-midi.

"Finalement la nuit nous a été favorable. Nous avons eu plutôt de la pluie et très peu de vent (...) Ces conditions nous ont permis d'établir que la situation était extrêmement favorable et que le feu était dorénavant fixé", a expliqué le sous-préfet devant la presse.

La situation s'est améliorée dans le secteur pendant la nuit de samedi à dimanche avec l'arrivée de précipitations et une baisse des températures.

"On devait avoir un orage sec, on a eu une pluie abondante", s'est réjoui Marc Vermeulen, directeur des pompiers de la Gironde, lors du point presse.

Il a toutefois appelé à "la plus grande prudence" soulignant qu'"un feu fixé ne veut pas dire un feu éteint".

"Même si les conditions de sécurité sont réunies pour réintégrer la zone, l'intérieur de la forêt n'est pas sécurisé. Il est formellement interdit de pénétrer en forêt", a rappelé le directeur des pompiers.

Pour la suite, "la météo est favorable, dans le sens où il y a une diminution des températures au moins jusqu'à jeudi", a ajouté Marc Vermeulen.

Sur le terrain, les effectifs de pompiers mobilisés devraient passer sous la barre des 1.000 "dans les prochaines heures".

ld-tsq/swi

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AUG 14

Incendie près de Landiras : le feu "dorénavant fixé" (préfecture) #

8/14/2022, 1:45 PM
Hostens, FRA

L'incendie qui a ravagé 7.400 hectares de forêt depuis le 9 août près de Landiras, au sud de Bordeaux, est "dorénavant fixé", a annoncé dimanche le sous-préfet d'Arcachon, Ronan Leaustic.

"Finalement la nuit nous a été favorable. Nous avons eu plutôt de la pluie et très peu de vent (...) Ces conditions nous ont permis d'établir que la situation était extrêmement favorable et que le feu était dorénavant fixé", a-t-il expliqué devant la presse.

ld-tsq/swi

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AUG 14

Avec l'arrivée de la pluie, une précaire accalmie sur le front des incendies #

8/14/2022, 11:52 AM
Toulouse, FRA

La fin du troisième épisode caniculaire de l'été et l'arrivée de pluie apportaient un relatif répit dimanche aux pompiers face aux incendies, mais la vigilance reste de mise, alors que le feu a repris dans l'Aveyron et qu'une vague orageuse traverse le pays.

Exténués par des journées à combattre le feu, les pompiers veulent y croire. "On respire. On peut continuer notre travail de noyage, souche par souche. Mais la prudence demeure, le feu n'est pas éteint, loin de là. Il ne faut pas relâcher la vigilance", résume à l'AFP dimanche le commandant Matthieu Jomain, porte-parole des pompiers depuis le PC d'Hostens (Gironde).

Avec un ciel nuageux, des précipitations et des températures basses autour de 25 degrés, la situation est plutôt favorable dans cette région où le feu a dévoré quelque 7.400 hectares depuis mardi, et où les pompiers ont reçu le renfort de près de 400 collègues venus de pays voisins.

L'incendie dénommé "Landiras-2" est considéré comme "tenu", sans pour autant être "fixé".

"Il est tombé entre 10 et 30 mm sur l'ensemble du secteur mais sur un terrain qui était extrêmement sec", ce qui "donne un répit mais ne signifie pas une fin de combat", a affirmé le lieutenant-colonel Arnaud Mendousse du service départemental d'incendie et de secours.

Selon lui, "le risque redeviendra important" s'il ne pleut pas à nouveau dans 48 à 72 heures.

En revanche, entre la Lozère et l'Aveyron, autour du village aveyronnais de Mostuéjouls, le feu, qui semblait samedi "en voie d'être circonscrit et prochainement éteint", a connu une reprise "virulente". Et selon la préfecture aveyronnaise, quelques 500 hectares supplémentaires ont été "consumés" depuis samedi, portant à 1.260 le total depuis lundi et provoquant l'évacuation préventive d'au moins 1.000 personnes.

Une amélioration est toutefois attendue dimanche grâce à des conditions météorologiques qui semblaient "nettement plus favorables" aux plus de 600 pompiers toujours mobilisés, a ajouté la préfecture.

Dans le Jura, région qui a été cette année inhabituellement touchée par les incendies, une reprise de feu a été constatée dans le sud brûlant 50 hectares supplémentaires dans le secteur de Vescles et Cernon.

Dans la Drôme l'atmosphère est plutôt à l'optimisme même si le feu de forêt et de végétation qui a ravagé 380 hectares n'était "toujours pas fixé" dimanche. Mais son "évolution n'est pas défavorable car la pluie va bien nous aider", a indiqué à l'AFP le Colonel Philippe Casstignol, chef du Codis renforcé.

"On profite de la pluie de ce matin pour parfaire les +établissements+, c'est-à-dire mettre des tuyaux par terre pour atteindre la crête et circonscrire le feu", a-t-il expliqué.

En Bretagne, l'incendie qui a parcouru 630 hectares dans la forêt de Brocéliande, a été déclaré "fixé" dimanche après une grosse reprise au cours de la nuit, mais restait sous l'observation de 180 pompiers, selon le préfet du Morbihan.

En Maine et Loire, l'incendie qui a détruit 160 hectares dans le secteur de Trélazé est "fixé et maitrisé" grâce notamment à la pluie, a indiqué la sous-préfète d'Angers.

Cette amélioration sur le front des incendies s'accompagne de la fin de l'épisode caniculaire, le troisième depuis cet été. Plus aucun département n'est désormais en vigilance orange canicule, mais 8 départements (Ain, Rhône, Loire, Haute-Loire, Ardèche, Drôme, Isère, Gard, Bouches-du-Rhône, Hérault) sont passés en vigilance orange orages, selon le dernier bulletin de Météo-France.

Ces orages, dont l'effet sur les incendies est incertain en raison des impacts de foudre et des bascules de vent, pourraient aussi accroître les risques de crue dans les prochaines heures.

Actuellement en vacances au fort de Brégançon (Var), le président de la République Emmanuel Macron a annoncé dimanche qu'il allait réunir l'ensemble des acteurs des départements concernés, une fois les feux éteints, afin de réfléchir au "modèle de prévention et de lutte contre les incendies" en France.

Une initiative qui intervient alors que les pompiers, très sollicités depuis le début de l'été, se disent "au bord de la rupture".

Dans une tribune publiée sur le site du Journal du Dimanche les organisations de pompiers réclament plus de moyens financiers. Face à un "changement climatique (qui) va s'inscrire dans la durée et nous frapper tous de plus en plus fort", "les moyens doivent s'accroître, c'est une certitude", écrivent-ils.

dmc-bur/vk

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AUG 14

France: la pluie apporte un répit dans la lutte contre un important incendie #

8/14/2022, 11:19 AM
Hostens, FRA

L'arrivée de la pluie dans la nuit de samedi à dimanche dans le sud-ouest de la France a apporté un "répit" dans la lutte contre un vaste incendie ayant brûlé 7.400 hectares depuis mardi.

La situation s'est "considérablement améliorée pendant la nuit" du fait des précipitations, a affirmé le lieutenant-colonel Arnaud Mendousse du service départemental d'incendie et de secours du département de la Gironde.

Cet incendie surnommé Landiras 2, qui s'était déclaré un mois après deux gigantesques feux à Landiras et la Teste-de-Buch dans ce même département, était considéré dimanche comme "tenu" sans être "pour autant fixé", selon les services de l'État.

"Les risques de reprises persistent", a précisé la préfecture dans un communiqué.

"Il est tombé entre 10 et 30 mm" de pluie sur le secteur "mais sur un terrain qui était extrêmement sec. Cela donne un répit mais ne signifie pas une fin de combat", a souligné Arnaud Mendousse.

Sur le terrain, près de 400 sapeurs-pompiers venus d'Allemagne, de Roumanie, de Pologne, d'Autriche, de Grèce et d'Italie épaulent toujours les soldats du feu français.

La France qui connaît une sécheresse historique, enregistre trois fois plus de surfaces brûlées que la moyenne de ces dix dernières années.

Avec la fin de la canicule et l'arrivée d'orages et de pluies annoncés à partir de dimanche, le pays espère une accalmie sur le front des brasiers.

Samedi, toutefois, un millier de personnes ont encore dû être évacuées de six hameaux après la reprise "virulente" d'un feu qui a détruit depuis lundi 1.260 hectares entre l'Aveyron et la Lozère (Sud), selon un nouveau bilan officiel dimanche. Jusqu'à 3.000 personnes avaient déjà été provisoirement évacuées depuis le démarrage de cet incendie.

Des renforts en provenance d'au moins trois départements sont arrivés dans la nuit, portant à 600 le nombre total de soldats du feu sur place, selon les autorités.

Très sollicités depuis le début de l'été, les pompiers, se disant "au bord de la rupture", ont demandé dimanche plus de moyens financiers, dans une tribune sur le site du Journal du Dimanche.

Face à un "changement climatique (qui) va s'inscrire dans la durée et nous frapper tous de plus en plus fort", "les moyens doivent s'accroître, c'est une certitude", ont-ils souligné.

De leur côté, les services de la présidence française ont annoncé que le chef de l'État, Emmanuel Macron, réunirait l'ensemble des acteurs concernés par les incendies - pompiers mais aussi agriculteurs et élus par exemple -, une fois les feux éteints, afin de réfléchir au "modèle de prévention et de lutte contre les incendies" en France.

ld-dmc-jg/thm

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AUG 14

Incendies "inédits" dans le Jura: le cap des 1.000 hectares franchi, la pluie en renfort des pompiers #

8/14/2022, 11:06 AM
Strasbourg, FRA

Plus de 1.050 hectares de forêts ont été réduits en cendres dans le Jura cette semaine, alors que plusieurs centaines d'hectares sont encore "menacés" dimanche malgré l'arrivée de précipitations, a-t-on appris auprès de la préfecture.

"C'est historique", selon les autorités qui parlent d'incendies à "l'envergure inédite".

Au total quatre feux ont noirci les massifs de la Petite Montagne du Jura, au sud-est du département, deux étant toujours en cours dimanche.

Le plus important, qui a débuté mardi, a ravagé depuis quelque 700 hectares dans le secteur de Vescles et Cernon, avec toujours "un risque de propagation de plusieurs centaines d'hectares", selon la préfecture.

Non loin de là, un autre incendie qui s'est déclaré samedi à hauteur de la commune de Montlainsia a consumé 200 hectares de forêts, 400 autres étant menacés.

La pluie qui a commencé à tomber en fin de de matinée sur le sud du département devraient permettre d'éviter les reprises et de ralentir les têtes de feu, selon les pompiers.

Ces précipitations font cependant craindre des glissements de terrain sur les secteurs carbonisés, un hameau ayant été évacué par précaution à Menouille après une expertise réalisée en urgence par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

Dans les secteurs de Cornod et Sarrogna, les deux feux sont en revanche désormais éteints. 162 hectares y ont brûlé.

Au total, 279 sapeurs pompiers luttent contre ces feux, ceux du Jura étant épaulés par des renforts venus de six départements de l'est et du centre du pays.

Quatre Canadair, deux hélicoptères bombardiers d'eau et des avions Dash ont également soutenu le combat au sol des soldats du feu, du jamais vu dans l'est de la France.

Le Jura est classé au niveau ultime de la sécheresse depuis le 1er août, en situation de "crise".

Le précédent incendie significatif dans ce département datait de 2018. 110 hectares étaient partis en fumée après un feu mal éteint lors d'un camp de scouts à Maisod.

Dans les Vosges où 15 départs de feu ont été recensés samedi, 50 hectares de forêt ont brûlé au Ménil. L'incendie a été contenu mais de forts risques de reprise persistent en raison d'un vent attendu soufflant entre 50 et 70 km/h.

Samedi, Emmanuel Macron s'est entretenu avec le président du Conseil départemental du Jura, Clément Pernot, le responsable local des pompiers, le préfet et la députée Danielle Brulebois (LREM), après la reprise des incendies.

Le chef de l'Etat prévoit de réunir l'ensemble des acteurs des départements concernés, une fois les feux éteints, afin de réfléchir au "modèle de prévention et de lutte contre les incendies" en France, a ajouté dimanche l'Elysée confirmant une information du JDD.

ari/ha/rhl

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AUG 14

Les pompiers, "au bord de la rupture", demandent plus de moyens financiers (tribune) #

8/14/2022, 10:14 AM
Paris, FRA

Les pompiers, très sollicités depuis le début de l'été par d'importants feux de forêt, demandent que la part de la taxe sur les assurances qui finance les services départementaux d'incendie et de secours (Sdis) soit doublée, dans une tribune publiée sur le site du Journal du dimanche.

"Après une lutte de tous les instants et à tous les endroits depuis près de deux mois, les sapeurs-pompiers et l'ensemble des forces de la sécurité civile sont au bord de la rupture", écrivent les présidents de trois organisations de pompiers, dont la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF).

Face à un "changement climatique (qui) va s'inscrire dans la durée et nous frapper tous de plus en plus fort", "les moyens doivent s'accroître, c'est une certitude", avertissent-ils.

Les auteurs de la tribune préconisent de "revoir la clef de répartition" de la taxe spéciale sur les conventions d'assurance (TSCA) et de doubler la part reversée aux Sdis, dont elle constitue "un des volets importants du financement".

Cette mesure doit être discutée "dès à présent, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2023", pressent les signataires.

"En mettant en péril leurs vies pour protéger les personnes et les biens, les sapeurs-pompiers et plus largement les acteurs de la sécurité civile permettent aux assurances un taux d'évitement conséquent, et donc des économies non négligeables", argumentent-ils.

"N'abandonnons pas nos soldats du feu, devenus soldats de la vie, aujourd'hui soldats du climat, dès l'été fini et les caméras tournées vers d'autres sujets de rentrée", conclut la tribune.

alh/cb/vk

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AUG 14

Sur la Côte d'Azur, le tourisme pèse sur les rares ressources en eau #

8/14/2022, 9:32 AM
Hyères, FRA

"On est en vacances donc on n'écoute pas trop les infos...": sur la plage de l'Almanarre, à Hyères (Var), des touristes, serviette contre serviette, ignorent tout des restrictions d'eau imposées dans cette région frappée par une sécheresse historique qu'ils contribuent à aggraver.

Anne Fretey, 53 ans, venue de Troyes (Aube), consciente de la problématique au niveau national, ne lave plus sa voiture "depuis un moment" mais n'était "pas du tout au courant" du manque d'eau particulièrement criant sur la Côte d'Azur.

Comme 87 autres communes du département du Var, Hyères est en situation de "crise" sécheresse, le niveau d'alerte le plus élevé. Les cours d'eau sont au plus bas, dans une région où la consommation est bien supérieure à la moyenne (228 litres par jour par personne, contre 109 litres pour le Nord-Pas-de-Calais).

Anne découvre que la douche de plage est à sec, seul signe visible pour les estivants des restrictions en cours. Juste au-dessus du bouton poussoir, un autocollant informe d'une coupure de l'eau des douches depuis mai - le début de l'alerte sécheresse dans la commune.

Mais dans les rues du centre-ville comme à l'entrée des sites touristiques, aucun affichage n'informe du manque d'eau et de la nécessité d'utiliser cette ressource avec sobriété.

Au-delà des restrictions, Anne Setimelli, fondatrice de l'association écologiste varoise "Explore et préserve", estime qu'il faudrait "repenser l'utilisation de l'eau" et par exemple définitivement fermer les douches de plage au profit de points d'eau potable "pour remplir sa gourde et éviter les bouteilles en plastique".

La militante déplore que "les politiques ne sensibilisent pas assez le grand public sur un territoire qui subit une très forte pression touristique".

Provence-Alpes-Côte d'Azur se place en tête, cette saison, des régions les plus attractives de France, avec un "retour en force" des touristes au même niveau qu'avant l'épidémie de Covid-19, selon le Comité régional du tourisme.

Sur la presqu'île de Giens, toujours à Hyères, les campings à proximité des plages de la Méditerranée font le plein en août. Dans un établissement quatre étoiles, les lauriers roses resplendissent et la piscine déborde: le personnel n'a pas entendu parler des restrictions, et notamment de l'interdiction de remplir les piscines dans cette situation de "crise".

Contacté par l'AFP, un agent de la police de l'environnement dans la région nuance: les établissements peuvent demander une dérogation aux préfets, "qui ont tendance à l'accorder quand les piscines sont collectives en période de canicule", en invoquant "des enjeux de santé publique".

Au bord du bassin bleu turquoise, Grégory Prudhomme, 52 ans, venu en famille du Pas-de-Calais remarque que "la piscine n'est pas si grande que ça" et préfère pointer du doigt les campings équipés de "piscines surdimensionnées, avec des toboggans", ou encore les piscines individuelles des villas.

Quelques kilomètres plus loin, au centre de vacances de l'Union nationale des centres sportifs de plein air (UCPA), pas de piscine. "On est à 25 mètres de la mer, ce serait une aberration", assure Gaspard Dalle, responsable des sports, tout en reconnaissant que "les centres UCPA avec piscine enregistrent entre 30 et 40% de réservations en plus que les autres".

Devant le hangar où sont rangés combinaisons de plongée et gilets de sauvetage, une pancarte avertit: "Chaque goutte compte". Gaspard Dalle désigne un grand bac de 500 litres, "de l'eau douce et un produit désinfectant", dans lequel les vacanciers doivent dessaler leurs tenues: pour s'adapter à la sécheresse, l'eau n'est changée qu'une fois par jour au lieu de deux.

Idem pour le rinçage du matériel nautique (planches, catamarans, etc), indispensable à sa durabilité: "On ne rince plus qu'une fois par semaine au lieu de tous les jours".

Dans ce centre de vacances partenaire du parc national de Port-Cros, l'écologie fait partie des valeurs fortes: le système de cantine collective, la maîtrise de la climatisation et l'éducation à la biodiversité en témoignent.

"Les clients attendent un minimum de qualité et c'est sûr que restreindre l'eau et la clim' peut nuire à cette qualité, mais je pense que ça fait partie d'une éducation indispensable", réfléchit Gaspard. Notamment pour réduire la pression touristique sur les ressources naturelles: Tandis qu'un Français consomme en moyenne 148 litres d'eau par jour, son utilisation passe à 230 litres d'eau par jour en vacances, selon le Centre d'information sur l'eau.

jp/iw/vk

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AUG 14

Incendies : Macron va réunir les acteurs concernés à l'Elysée #

8/14/2022, 9:15 AM
Paris, FRA

Emmanuel Macron va réunir l'ensemble des acteurs des départements concernés, une fois les feux éteints, afin de réfléchir au "modèle de prévention et de lutte contre les incendies" en France, a annoncé dimanche l'Eysée confirmant une information du JDD.

Le chef de l'Etat conviera pompiers, renforts venus d'Outre-mer et de l'Union européenne, agriculteurs et élus afin de les "remercier" et "d'ouvrir les travaux sur l'évolution du modèle dans les années à venir", a-t-on indiqué dans son entourage, sans donner de date.

Emmanuel Macron est actuellement en vacances au fort de Brégançon dans le Var. La rentrée du gouvernement est prévue pour la semaine du 22 août.

Le chef de l'Etat s'est entretenu par ailleurs samedi avec le président du Conseil départemental du Jura, Clément Pernot, le responsable local des pompiers, le préfet et la députée Danielle Brulebois (LREM) après la reprise samedi des incendies dans ce département.

Le feu a repris dans le secteur de Vescles et Cernon, portant le total des terres brûlées à plus de 800 hectares depuis mardi dans le Jura.

Le président a témoigné de sa "solidarité" et salué "les actes de solidarité locale et de mobilisation", notamment des agriculteurs qui ont approvisionné les pompiers en eau, a-t-on précisé.

Emmanuel Macron a demandé au préfet du Jura de voir "comment on pourrait les réquisitionner a posteriori" afin de les indemniser pour leurs efforts.

vl/cg/rhl

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AUG 14

France: la pluie apporte un répit dans la lutte contre un important incendie #

8/14/2022, 9:15 AM
Hostens, FRA

L'arrivée de la pluie dans la nuit de samedi à dimanche dans le sud-ouest de la France a apporté un "répit" dans la lutte contre un vaste incendie ayant brûlé 7.400 hectares depuis mardi.

La situation s'est "considérablement améliorée pendant la nuit" du fait des précipitations, a affirmé le lieutenant-colonel Arnaud Mendousse du service départemental d'incendie et de secours du département de la Gironde.

Cet incendie surnommé Landiras 2, qui s'était déclaré un mois après deux gigantesques feux à Landiras et la Teste-de-Buch dans ce département, était considéré dimanche comme "tenu" sans être "pour autant fixé", selon les services de l'État.

"Les risques de reprises persistent", a cependant précisé la préfecture dans un communiqué.

"Il est tombé entre 10 et 30 mm" sur le secteur "mais sur un terrain qui était extrêmement sec. Cela donne un répit mais ne signifie pas une fin de combat", a ajouté Arnaud Mendousse.

Sur le terrain, d"importants moyens terrestres et aériens restent mobilisés". Près de 400 sapeurs-pompiers venus d'Allemagne, de Roumanie, de Pologne, d'Autriche, de Grèce et d'Italie épaulent toujours les soldats du feu français.

La France qui connaît une sécheresse historique, enregistre trois fois plus de surfaces brûlées que la moyennes de ces dix dernières années.

Avec la fin de la canicule et l'arrivée d'orages et de pluies, annoncés à partir de dimanche, le pays espère une accalmie sur le front des brasiers.

Samedi, toutefois, un millier de personnes ont encore dû être évacuées de six hameaux après la reprise "virulente" d'un feu qui a détruit depuis lundi plus de 800 hectares entre l'Aveyron et la Lozère (Sud).

Depuis lundi, jusqu'à 3.000 personnes avaient déjà été provisoirement évacuées à cause de cet incendie.

ld-dmc-jg/at

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AUG 14

Bretagne: le feu en forêt de Brocéliande est fixé #

8/14/2022, 9:12 AM
Rennes, FRA

Le feu en forêt de Brocéliande est fixé dimanche en fin de matinée après une importante reprise de feu au cours de la nuit et reste sous observation de 180 sapeurs-pompiers, selon la préfecture du Morbihan.

L'incendie qui s'est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi sur la commune de Campénéac, à une soixantaine de kilomètres de Rennes est "sous surveillance active" après avoir parcouru 630 hectares et en avoir détruit 400.

Joint par l'AFP, le service de la communication interministérielle a assuré que "la pluie a évidemment aidé les pompiers mais on ne sait pas comment cela va évoluer dans les heures qui viennent".

Près de 300 pompiers ont été engagés au plus fort du feu dont certains éléments de l'école militaire voisine de Saint-Cyr-Coëtquidan, ainsi qu'un avion Dash et deux avions Air Tractor AT 802 suédois venus en renfort "dans le cadre de la solidarité européenne".

La forêt de Brocéliande, qui s'étend sur plus de 9.000 ha, est un haut-lieu de la légende arthurienne, à cheval sur l'est du Morbihan et le sud-ouest de l'Ille-et-Vilaine.

mac/vk

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AUG 14

Incendie en Gironde: la pluie offre un répit mais "les risques de reprises persistent" #

L'incendie dénommé "Landiras-2", qui ravage le sud de la Gironde depuis mardi, est considéré dimanche matin comme "tenu" mais n'est "pas pour autant fixé", a fait savoir la préfecture.

La situation s'est "considérablement améliorée pendant la nuit" du fait des précipitations sur la zone d'intervention des pompiers, a affirmé le lieutenant-colonel Arnaud Mendousse du service départemental d'incendie et de secours de Gironde.

Le bilan de cette reprise de feu, après le gigantesque incendie de juillet à Landiras, est maintenu à 7.400 hectares depuis mardi mais "les risques de reprises persistent", précise la préfecture dans un communiqué.

"Il est tombé entre 10 et 30 mm sur l'ensemble du secteur mais sur un terrain qui était extrêmement sec. Nous savons que cela donne un répit mais ne signifie pas une fin de combat. Nous savons que s'il ne pleut pas à nouveau dans 48 à 72 heures, le risque redeviendra important", a ajouté Arnaud Mendousse.

Dimanche vers 09h00 aux environs d'Hostens, les bas-côtés des routes jaunis par la sécheresse étaient à nouveau humides, a constaté un journaliste de l'AFP.

D'épais nuages surplombaient encore de bon matin le PC Sécurité des pompiers, qui estiment la situation "favorable" pour la journée.

"Le taux d'humidité est élevé et la température relativement basse, autour de 25 degrés, ce qui va nous permettre de continuer nos efforts. Le feu n'est absolument pas éteint, le sol reste extrêmement chaud", a souligné Arnaud Mendousse.

Sur le terrain, d"importants moyens terrestres et aériens restent mobilisés". Près de 400 sapeurs-pompiers venus d'Allemagne, de Roumanie, de Pologne, d'Autriche, de Grèce et d'Italie épaulent toujours les soldats du feu français.

ld-tsq/vk

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AUG 14

A moto ou VTT, les gendarmes traquent les pyromanes dans les forêts de Gironde #

8/14/2022, 7:43 AM
Soulac-sur-Mer, FRA

À terre, deux motards de la gendarmerie affectés à la surveillance des forêts foncent sur une piste forestière du sud-ouest de la France. Dans le ciel, un hélicoptère survole la zone, traquant tout incendie ou incendiaire présumé.

Dans la forêt bordant la station balnéaire de Soulac-sur-Mer (Gironde), vingt départs de feu ont été signalés au cours de la semaine et ont brûlé chacun entre 100 mètres carrés et 30 hectares de forêt, selon la gendarmerie.

Arbres roussis et troncs calcinés flanquent à intervalles réguliers les chemins et les pistes cyclables qui traversent le bois.

Pour "mettre fin à la série", la préfecture a dépêché sur place le nouveau peloton Vigilance Forêt (PVF), composés de quinze gendarmes réservistes, d'un officier de police judiciaire et de deux motards de la brigade mobile, appuyés par un hélicoptère.

Répartis sur trois zones, polo bleu clair sur le dos, les gendarmes du PVF sillonnent la forêt à moto, VTT ou en voiture quand le terrain le permet, à la recherche de pyromanes potentiels.

Le peloton a été créé cette semaine dans l'idée d'épargner toute mobilisation supplémentaire aux pompiers déjà accaparés par l'incendie qui a ravagé depuis mardi 7.400 hectares de pinède dans le sud de la Gironde, à l'autre extrémité du département.

"Après les grands incendies de juillet, nous avons observé une augmentation des faits d'incendiaires. On compte une vingtaine de départs de feu d'origine inconnue par jour en Gironde", affirme Martin Guespereau, préfet délégué pour la défense et la sécurité de la région, la Nouvelle-Aquitaine.

D'après l'Office national des forêts (ONF), neuf incendies sur dix sont d'origine humaine et trois sur dix en moyenne sont intentionnels.

"Le peloton Vigilance Forêts est une division d'appui, qui a pour but de prévenir, déceler et éventuellement d'interpeller", précise le capitaine Christophe Roque, qui a mis en place le PVF.

À l'orée de la forêt de Soulac-sur-Mer, des panneaux rouge et blanc rappellent aux promeneurs qu'en raison du risque "très sévère" d'incendie, l'accès au massif forestier est interdit depuis le 11 août et jusqu'à nouvel ordre.

Quelques cyclistes le traversaient encore samedi, interceptés par les gendarmes du PVF.

"Dès que l'on croise quelqu'un, on relève son identité. Car si on croise la même personne plusieurs fois, ça peut devenir suspect", explique Bruno Kechtoff, gilet pare-balles et calot sur la tête.

À la radio retentit un appel : deux départs de feu distants d'à peine 500 mètres ont été signalés dans les environs de Bazas, au sud de Bordeaux. Un individu en mobylette, vêtu d'un "pantalon à liseré jaune", a été aperçu par un riverain à proximité.

Au-dessus de la forêt, l'hélicoptère du PVF vire de bord et file droit vers Bazas, à 130 kilomètres de là.

"Notre prochaine affectation dépendra de là où les départs de feu ont lieu. Nous avons été appelés ici en urgence mais nous pouvons bouger si d'autres zones sont concernées", explique le gendarme Jérémy Hernandez, avant de partir en voiture, sirène hurlante, à la recherche d'un quad signalé dans le bois.

ld/tsq/npk/jg

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AUG 14

A moto ou VTT, les gendarmes traquent les pyromanes dans les forêts de Gironde #

8/14/2022, 7:43 AM
Soulac-sur-Mer, FRA

À terre, deux motards de la gendarmerie affectés à la surveillance des forêts foncent sur une piste forestière du sud-ouest de la France. Dans le ciel, un hélicoptère survole la zone, traquant tout incendie ou incendiaire présumé.

Dans la forêt bordant la station balnéaire de Soulac-sur-Mer (Gironde), vingt départs de feu ont été signalés au cours de la semaine et ont brûlé chacun entre 100 mètres carrés et 30 hectares de forêt, selon la gendarmerie.

Arbres roussis et troncs calcinés flanquent à intervalles réguliers les chemins et les pistes cyclables qui traversent le bois.

Pour "mettre fin à la série", la préfecture a dépêché sur place le nouveau peloton Vigilance Forêt (PVF), composés de quinze gendarmes réservistes, d'un officier de police judiciaire et de deux motards de la brigade mobile, appuyés par un hélicoptère.

Répartis sur trois zones, polo bleu clair sur le dos, les gendarmes du PVF sillonnent la forêt à moto, VTT ou en voiture quand le terrain le permet, à la recherche de pyromanes potentiels.

Le peloton a été créé cette semaine dans l'idée d'épargner toute mobilisation supplémentaire aux pompiers déjà accaparés par l'incendie qui a ravagé depuis mardi 7.400 hectares de pinède dans le sud de la Gironde, à l'autre extrémité du département.

"Après les grands incendies de juillet, nous avons observé une augmentation des faits d'incendiaires. On compte une vingtaine de départs de feu d'origine inconnue par jour en Gironde", affirme Martin Guespereau, préfet délégué pour la défense et la sécurité de la région, la Nouvelle-Aquitaine.

D'après l'Office national des forêts (ONF), neuf incendies sur dix sont d'origine humaine et trois sur dix en moyenne sont intentionnels.

"Le peloton Vigilance Forêts est une division d'appui, qui a pour but de prévenir, déceler et éventuellement d'interpeller", précise le capitaine Christophe Roque, qui a mis en place le PVF.

À l'orée de la forêt de Soulac-sur-Mer, des panneaux rouge et blanc rappellent aux promeneurs qu'en raison du risque "très sévère" d'incendie, l'accès au massif forestier est interdit depuis le 11 août et jusqu'à nouvel ordre.

Quelques cyclistes le traversaient encore samedi, interceptés par les gendarmes du PVF.

"Dès que l'on croise quelqu'un, on relève son identité. Car si on croise la même personne plusieurs fois, ça peut devenir suspect", explique Bruno Kechtoff, gilet pare-balles et calot sur la tête.

À la radio retentit un appel : deux départs de feu distants d'à peine 500 mètres ont été signalés dans les environs de Bazas, au sud de Bordeaux. Un individu en mobylette, vêtu d'un "pantalon à liseré jaune", a été aperçu par un riverain à proximité.

Au-dessus de la forêt, l'hélicoptère du PVF vire de bord et file droit vers Bazas, à 130 kilomètres de là.

"Notre prochaine affectation dépendra de là où les départs de feu ont lieu. Nous avons été appelés ici en urgence mais nous pouvons bouger si d'autres zones sont concernées", explique le gendarme Jérémy Hernandez, avant de partir en voiture, sirène hurlante, à la recherche d'un quad signalé dans le bois.

ld/tsq/npk/jg

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AUG 14

A moto ou VTT, les gendarmes traquent les pyromanes dans les forêts de Gironde #

8/14/2022, 7:29 AM
Soulac-sur-Mer, FRA

À terre, deux motards de la gendarmerie affectés à la surveillance des forêts foncent sur une piste forestière du sud-ouest de la France. Dans le ciel, un hélicoptère survole la zone, traquant tout incendie ou incendiaire présumé.

Dans la forêt bordant la station balnéaire de Soulac-sur-Mer (Gironde), vingt départs de feu ont été signalés au cours de la semaine et ont brûlé chacun entre 100 mètres carrés et 30 hectares de forêt, selon la gendarmerie.

Arbres roussis et troncs calcinés flanquent à intervalles réguliers les chemins et les pistes cyclables qui traversent le bois.

Pour "mettre fin à la série", la préfecture a dépêché sur place le nouveau peloton Vigilance Forêt (PVF), composés de quinze gendarmes réservistes, d'un officier de police judiciaire et de deux motards de la brigade mobile, appués par un hélicoptère.

Répartis sur trois zones, polo bleu clair sur le dos, les gendarmes du PVF sillonnent la forêt à moto, VTT ou en voiture quand le terrain le permet, à la recherche de pyromanes potentiels.

Le peloton a été créé cette semaine dans l'idée d'épargner toute mobilisation supplémentaire aux pompiers déjà accaparés par l'incendie qui a ravagé depuis mardi 7.400 hectares de pinède dans le sud de la Gironde, à l'autre extrémité du département.

"Après les grands incendies de juillet, nous avons observé une augmentation des faits d'incendiaires. On compte une vingtaine de départs de feux d'origine inconnue par jour en Gironde", affirme Martin Guespereau, préfet délégué pour la défense et la sécurité de la région, la Nouvelle-Aquitaine.

D'après l'Office national des forêts (ONF), neuf incendies sur dix sont d'origine humaine et trois sur dix en moyenne sont intentionnels.

"Le peloton Vigilance Forêts est une division d'appui, qui a pour but de prévenir, déceler et éventuellement d'interpeller", précise le capitaine Christophe Roque, qui a mis en place le PVF.

À l'orée de la forêt de Soulac-sur-Mer, des panneaux rouge et blanc rappellent aux promeneurs qu'en raison du risque "très sévère" d'incendie, l'accès au massif forestier est interdit depuis le 11 août et jusqu'à nouvel ordre.

Quelques cyclistes le traversaient encore samedi, interceptés par les gendarmes du PVF.

"Dès que l'on croise quelqu'un, on relève son identité. Car si on croise la même personne plusieurs fois, ça peut devenir suspect", explique Bruno Kechtoff, gilet pare-balles et calot sur la tête.

À la radio retentit un appel : deux départs de feu distants d'à peine 500 mètres ont été signalés dans les environs de Bazas, au sud de Bordeaux. Un individu en mobylette, vêtu d'un "pantalon à liseré jaune", a été aperçu par un riverain à proximité.

Au-dessus de la forêt, l'hélicoptère du PVF vire de bord et file droit vers Bazas, à 130 kilomètres de là.

"Notre prochaine affectation dépendra de là où les départs de feu ont lieu. Nous avons été appelés ici en urgence mais nous pouvons bouger si d'autres zones sont concernées", explique le gendarme Jérémy Hernandez, avant de partir en voiture, sirène hurlante, à la recherche d'un quad signalé dans le bois.

ld/tsq/npk/jg

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AUG 14

Sur la Côte d'Azur, le tourisme pèse sur les rares ressources en eau #

8/14/2022, 7:27 AM
Hyères, FRA

"On est en vacances donc on n'écoute pas trop les infos...": sur la plage de l'Almanarre, à Hyères (Var), des touristes, serviette contre serviette, ignorent tout des restrictions d'eau imposées dans cette région frappée par une sécheresse historique qu'ils contribuent à aggraver.

Anne Fretey, 53 ans, venue de Troyes (Aube), consciente de la problématique au niveau national, ne lave plus sa voiture "depuis un moment" mais n'était "pas du tout au courant" du manque d'eau particulièrement criant sur la Côte d'Azur.

Comme 87 autres communes du département du Var, Hyères est en situation de "crise" sécheresse, le niveau d'alerte le plus élevé. Les cours d'eau sont au plus bas, dans une région où la consommation est bien supérieure à la moyenne (228 litres par jour par personne, contre 109 litres pour le Nord-Pas-de-Calais).

Anne découvre que la douche de plage est à sec, seul signe visible pour les estivants des restrictions en cours. Juste au-dessus du bouton poussoir, un autocollant informe d'une coupure de l'eau des douches depuis mai - le début de l'alerte sécheresse dans la commune.

Mais dans les rues du centre-ville comme à l'entrée des sites touristiques, aucun affichage n'informe du manque d'eau et de la nécessité d'utiliser cette ressource avec sobriété.

Au-delà des restrictions, Anne Setimelli, fondatrice de l'association écologiste varoise "Explore et préserve", estime qu'il faudrait "repenser l'utilisation de l'eau" et par exemple définitivement fermer les douches de plage au profit de points d'eau potable "pour remplir sa gourde et éviter les bouteilles en plastique".

La militante déplore que "les politiques ne sensibilisent pas assez le grand public sur un territoire qui subit une très forte pression touristique".

Provence-Alpes-Côte d'Azur se place en tête, cette saison, des régions les plus attractives de France, avec un "retour en force" des touristes au même niveau qu'avant l'épidémie de Covid-19, selon le Comité régional du tourisme.

Sur la presqu'île de Giens, toujours à Hyères, les campings à proximité des plages de la Méditerranée font le plein en août. Dans un établissement quatre étoiles, les lauriers roses resplendissent et la piscine déborde: le personnel n'a pas entendu parler des restrictions, et notamment de l'interdiction de remplir les piscines dans cette situation de "crise".

Contacté par l'AFP, un agent de la police de l'environnement dans la région nuance: les établissements peuvent demander une dérogation aux préfets, "qui ont tendance à l'accorder quand les piscines sont collectives en période de canicule", en invoquant "des enjeux de santé publique".

Au bord du bassin bleu turquoise, Grégory Prudhomme, 52 ans, venu en famille du Pas-de-Calais remarque que "la piscine n'est pas si grande que ça" et préfère pointer du doigt les campings équipés de "piscines surdimensionnées, avec des toboggans", ou encore les piscines individuelles des villas.

Quelques kilomètres plus loin, au centre de vacances de l'Union nationale des centres sportifs de plein air (UCPA), pas de piscine. "On est à 25 mètres de la mer, ce serait une aberration", assure Gaspard Dalle, responsable des sports, tout en reconnaissant que "les centres UCPA avec piscine enregistrent entre 30 et 40% de réservations en plus que les autres".

Devant le hangar où sont rangés combinaisons de plongée et gilets de sauvetage, une pancarte avertit: "Chaque goutte compte". Gaspard Dalle désigne un grand bac de 500 litres, "de l'eau douce et un produit désinfectant", dans lequel les vacanciers doivent dessaler leurs tenues: pour s'adapter à la sécheresse, l'eau n'est changée qu'une fois par jour au lieu de deux.

Idem pour le rinçage du matériel nautique (planches, catamarans, etc), indispensable à sa durabilité: "On ne rince plus qu'une fois par semaine au lieu de tous les jours".

Dans ce centre de vacances partenaire du parc national de Port-Cros, l'écologie fait partie des valeurs fortes: le système de cantine collective, la maîtrise de la climatisation et l'éducation à la biodiversité en témoignent.

"Les clients attendent un minimum de qualité et c'est sûr que restreindre l'eau et la clim' peut nuire à cette qualité, mais je pense que ça fait partie d'une éducation indispensable", réfléchit Gaspard. Notamment pour réduire la pression touristique sur les ressources naturelles: Tandis qu'un Français consomme en moyenne 148 litres d'eau par jour, son utilisation passe à 230 litres d'eau par jour en vacances, selon le Centre d'information sur l'eau.

jp/iw/vk

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AUG 14

Aveyron: 500 hectares supplémentaires brûlés, 1000 personnes évacuées #

Une reprise du feu samedi à Mostuéjouls (Aveyron) a brûlé 500 hectares supplémentaires, portant à 1.260 le total d'hectares détruits depuis lundi et provoquant l'évacuation préventive d'au moins 1.000 personnes, a indiqué dimanche la préfecture.

Le feu, qui semblait samedi vers midi "en voie d'être circonscrit et prochainement, éteint", a connu une reprise "virulente" dans l'après-midi, toujours selon la préfecture.

Au moins 1.000 personnes ont été évacuées du village de Mostuéjols, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Millau, et de six hameaux proches de ce village.

"Des renforts en provenance d'au moins trois départements différents sont arrivés vers une heure du matin" dimanche, portant à 600 le nombre total de pompiers sur place.

Depuis lundi, cet incendie qui n'a pas fait de blessé avait déjà été à l'origine de l'évacuation de près de 3.000 personnes. Elles avaient depuis été autorisées à regagner leurs domiciles ou leur lieu d'hébergement quand il s'agissait de vacanciers.

Mercredi, un homme résidant en Lozère avait été mis en examen pour "destruction involontaire par incendie". Il est soupçonné d'avoir accidentellement déclenché l'incendie, quand une partie métallique de sa remorque a provoqué des étincelles en raclant le sol, mettant le feu à la végétation sur le bord de la route, à la lisière de l'Aveyron et la Lozère.

Par ailleurs, pour éviter les risques d'incendie, la préfecture de l'Aveyron a notamment interdit temporairement les manifestations sportives en espaces naturels, les spectacles pyrotechniques ou "toute activité de chasse ou de destruction par arme à feu se déroulant en pleine nature".

dmc/vk

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AUG 14

A moto ou VTT, les gendarmes traquent les pyromanes dans les forêts de Gironde #

8/14/2022, 6:00 AM

A terre, deux motards du peloton de gendarmerie Vigilance Forêt foncent sur une piste forestière. Dans le ciel, un hélicoptère survole la zone, prêt à leur signaler tout incendie ou personne susceptible d'en être à l'origine.

Dans la forêt qui borde la station balnéaire de Soulac-sur-Mer dans le nord-ouest de la Gironde, vingt départ de feu ont été signalés au cours de la semaine et ont brûlé chacun entre 100 mètres carrés et 30 hectares de forêt, selon la gendarmerie.

Arbres roussis et troncs calcinés bordent à intervalles réguliers les chemins et les pistes cyclables qui traversent le bois.

Pour "mettre fin à la série", la préfecture a dépêché sur place le nouveau peloton Vigilance Forêt (PVF), composés de quinze gendarmes réservistes, d'un officier de police judiciaire et de deux motards de la brigade mobile, épaulés par un hélicoptère.

Répartis sur trois zones, polo bleu clair sur le dos, le PVF sillonne la forêt à moto, VTT ou en voiture quand le terrain le permet, à la recherche de pyromanes potentiels.

Le peloton a été crée cette semaine dans l'idée d'épargner toute mobilisation supplémentaire aux pompiers déjà accaparés par l'incendie qui a ravagé depuis mardi 7.400 hectares de pinède dans le sud de la Gironde, à l'autre extrémité du département.

"Après les grands incendies de juillet, nous avons observé une augmentation des faits d'incendiaires. On compte une vingtaine de départ de feux d'origine inconnue par jour en Gironde", affirme Martin Guespereau, préfet délégué pour la défense et la sécurité en Nouvelle-Aquitaine.

D'après l'Office national des forêts (ONF), neuf incendies sur dix sont d'origine humaine et trois sur dix en moyenne sont intentionnels.

"Le peloton Vigilance Forêts est une division d'appui, qui a pour but de prévenir, déceler et éventuellement d'interpeller", précise le capitaine Christophe Roque, chargé en début de semaine de mettre en place le PVF.

A l'orée de la forêt de Soulac-sur-Mer, des panneaux rouge et blanc rappellent aux promeneurs qu'en raison du risque "très sévère" d'incendie, l'accès au massif forestier est interdit dans le département depuis le 11 août et jusqu'à nouvel ordre.

Quelques cyclistes le traversaient encore samedi, interceptés par les gendarmes du PVF.

"Dès que l'on croise quelqu'un, on relève son identité. Car si on croise la même personne plusieurs fois, ça peut devenir suspect", explique Bruno Kechtoff, gilet par balle et calot sur la tête.

A la radio retentit un appel: deux départs de feu distants d'à peine 500 mètres ont été signalés dans les environs de Bazas, au sud de Bordeaux. Un individu en mobylette et vêtu d'un "pantalon à liseré jaune" a été aperçu par un riverain à proximité.

Au-dessus de la forêt, l'hélicoptère du PVF vire de bord et file droit vers Bazas, à 130 km de là.

"Notre prochaine affectation dépendra de là où les départs de feu ont lieu. Nous avons été appelés ici en urgence mais nous pouvons bouger si d'autres zones sont concernées", détaille le gendarme Jérémy Hernandez, avant de partir en voiture, sirène hurlante, à la recherche d'un quad signalé dans le bois.

ld/tsq/npk

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