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L'UE réclame à AstraZeneca des vaccins produits au Royaume-Uni #

1/27/2021, 9:46 PM
Bruxelles, BEL

L'UE réclame au laboratoire AstraZeneca de recourir à la production d'usines situées au Royaume-Uni pour fournir les doses de son vaccin anti-Covid promises aux Vingt-Sept, afin de limiter ses retards de livraisons mais au risque d'entrer en concurrence avec les injonctions de Londres.

Le laboratoire suédo-britannique, qui avait argué la semaine dernière d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen, ne pourrait livrer qu'"un quart" des doses initialement promises à l'UE au premier trimestre, selon une source européenne.

Or Bruxelles, qui a précommandé jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, n'est pas convaincu par les justifications avancées, et a ordonné une inspection sur le site belge concerné.

Et la Commission européenne fulmine contre les explications fournies par le PDG du laboratoire, le Français Pascal Soriot, dans un entretien accordé mardi à plusieurs quotidiens européens.

Selon lui, le contrat signé entre AstraZeneca et Londres en juin 2020, trois mois avant l'accord avec l'UE, stipule que la production "issue de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni".

Or, rappelait mercredi une responsable européenne, aux termes du contrat conclu par l'UE, AstraZeneca devait recourir à quatre usines pour assurer sa production - deux dans l'UE dont une en Belgique, et deux au Royaume-Uni.

"Il n'a jamais été question que ces deux usines (britanniques) soient au second plan ou en réserve", a-t-elle insisté.

"Laissez-moi être claire: il n'y a pas de hiérarchie de ces usines dans le contrat, aucune différenciation (...) Les usines britanniques font partie du contrat de précommandes, elles doivent fournir" les doses attendues, a martelé devant la presse la Commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides.

Londres a de son côté rappelé attendre du laboratoire qu'il respecte son engagement de fournir 2 millions de doses hebdomadaires au Royaume-Uni.

"Nous sommes très confiants dans nos approvisionnements, dans nos contrats, et nous allons de l'avant sur cette base", a commenté le Premier ministre britannique Boris Johnson.

Le Royaume-Uni a déjà vacciné environ 10% de sa population, contre cinq fois moins pour l'UE.

-"Manque de clarté"-

Déjà à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin produit par Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans l'UE, Bruxelles juge "inacceptable" le nouveau calendrier d'AstraZeneca.

Et ce d'autant que la Commission lui avait alloué 336 millions d'euros pour développer son vaccin et accroître ses capacités de production, même si l'intégralité de la somme n'a pas été versée, s'agace la responsable européenne.

"Le souci, c'est que nous n'avons aucune visibilité", et comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, "les explications (du groupe) manquent de consistance", affirme-t-elle.

Après s'être expliqué à deux reprises lundi devant les Etats membres et la Commission européenne, AstraZeneca était convoqué mercredi soir pour une nouvelle réunion: après une grande incertitude sur sa participation, il y a finalement été représenté par son PDG Pascal Soriot en personne.

"Nous avons eu une discussion constructive et ouverte (...) Nous nous sommes engagés à une coordination plus étroite afin de déterminer ensemble une voie pour les livraisons des prochains mois ", a assuré un porte-parole du laboratoire, rappelant qu'il fournissait ses vaccins "sans en tirer profit".

Stella Kyriakides, elle, a salué un "ton constructif" mais a déploré dans un tweet "le manque continu de clarté sur le calendrier de livraison", appelant le groupe à honorer ses "obligations contractuelles".

- Inspection dans l'usine belge -

A la demande de la Commission, des experts du régulateur sanitaire belge ont par ailleurs inspecté mercredi l'usine d'AstraZeneca à Seneffe (sud de la Belgique), a rapporté l'agence Belga.

Leur objectif était de "s'assurer que le retard de livraison était bien dû à un problème de production" sur le site, et leur rapport sera rendu d'ici "quelques jours", précise-t-elle.

Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées s'expliquent par le retard pris par des partenaires du groupe devant "apprendre" le processus de production.

Dans l'interview de mardi, il insistait par ailleurs: "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera de notre mieux, sans garantie de réussir".

Des propos qui font bondir à Bruxelles: "Le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires" réparties sur plusieurs sites, insiste un responsable européen.

L'UE appelle AstraZeneca à donner son autorisation pour rendre public le contrat signé.

burs-jug/sr

ASTRAZENECA

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JAN 27

L'UE réclame à AstraZeneca des vaccins produits au Royaume-Uni #

1/27/2021, 8:49 PM
Bruxelles, BEL

L'UE a réclamé mercredi au laboratoire AstraZeneca, mis en cause en Europe pour des retards de livraison de son vaccin contre le Covid, de recourir à la production d'usines situées au Royaume-Uni pour fournir les doses promises aux Vingt-Sept -au risque d'entrer en concurrence avec les injonctions de Londres.

Le laboratoire suédo-britannique, qui avait argué la semaine dernière d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen, ne pourrait livrer qu'"un quart" des doses initialement promises à l'UE au premier trimestre, selon une source européenne.

Or Bruxelles, qui a précommandé jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, n'est pas convaincu par les justifications avancées et fulmine contre les explications fournies par le PDG du laboratoire britannique, Pascal Soriot, dans un entretien accordé mardi à plusieurs quotidiens européens.

Selon le patron français, le contrat signé entre AstraZeneca et Londres en juin 2020, trois mois avant l'accord avec l'UE, stipule que la production "issue de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni".

Or, rappelait mercredi une responsable européenne, aux termes du contrat conclu par l'UE, AstraZeneca devait recourir à quatre usines pour assurer sa production - deux dans l'UE dont une en Belgique, et deux au Royaume-Uni.

"Il n'a jamais été question que ces deux usines (britanniques) soient au second plan ou en réserve", a-t-elle insisté.

"Laissez-moi être claire: il n'y a pas de hiérarchie de ces usines dans le contrat, aucune différenciation (...) Les usines britanniques font partie du contrat de précommandes, elles doivent fournir" les doses attendues, a martelé devant la presse la Commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides.

Londres a mis en avant ses propres besoins, attendant du laboratoire qu'il respecte son engagement de fournir 2 millions de doses hebdomadaires au Royaume-Uni.

"Nous sommes très confiants dans nos approvisionnements, dans nos contrats, et nous allons de l'avant sur cette base", a commenté devant la presse le Premier ministre britannique Boris Johnson.

-"Aucune visibilité"-

Le torchon brûle entre le groupe britannique et l'UE, à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin produit par Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans le bloc.

Le nouveau calendrier d'AstraZeneca est jugé d'autant plus "inacceptable" que l'UE lui avait alloué 336 millions d'euros pour développer son vaccin et accroître ses capacités de production. L'intégralité de la somme n'a pas été versée, a précisé la responsable européenne.

"Le souci, c'est que nous n'avons aucune visibilité", et comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, "leurs explications manquent de consistance", affirme-t-elle.

AstraZeneca a été convoqué à deux reprises lundi devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept. Ses explications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre réunion était prévue mercredi soir.

Alors que Bruxelles avait annoncé dans la matinée la décision d'AstraZeneca de ne pas assister à cette réunion, le laboratoire a finalement confirmé sa participation.

"Nous déplorons le manque continu de clarté sur le calendrier de livraison", a tweeté Stella Kyriakides dans la soirée après la rencontre, tout en saluant le "ton constructif" de l'échange avec Pascal Soriot.

A la demande de la Commission, des experts du régulateur sanitaire belge ont par ailleurs inspecté mercredi l'usine d'AstraZeneca à Seneffe (sud de la Belgique) pour "s'assurer que le retard de livraison était bien dû à un problème de production" sur le site, a rapporté l'agence Belga.

Leur rapport sera rendu d'ici "quelques jours", précise-t-elle.

- "Pas de chance" -

Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées dans l'UE s'expliquent par le retard pris par des partenaires du groupe devant "apprendre" le processus de production.

Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, il insistait par ailleurs: "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera de notre mieux, sans garantie de réussir".

Des propos qui font bondir à Bruxelles: "Le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste un responsable européen.

"Nous avons une relation contractuelle avec AstraZeneca", a également insisté une porte-parole de la Commission, rappelant que l'UE appelait AstraZeneca à donner son autorisation pour rendre public le contrat signé.

mpa-jug/sr

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JAN 27

L'UE réclame à AstraZeneca des vaccins produits au Royaume-Uni #

1/27/2021, 6:15 PM
Bruxelles, BEL

L'UE a réclamé mercredi au laboratoire AstraZeneca, mis en cause en Europe pour des retards de livraison de son vaccin anti-Covid, de recourir à la production des deux usines situées au Royaume-Uni pour fournir les doses promises aux Vingt-Sept, au risque d'entrer en concurrence avec les injonctions de Londres.

Le laboratoire suédo-britannique, qui avait argué la semaine dernière d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen, ne pourrait livrer qu'"un quart" des doses initialement promises à l'UE au premier trimestre, selon une source européenne.

Or, Bruxelles, qui a précommandé jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, n'est pas convaincu par les justifications avancées et fulmine contre les explications fournies par le PDG du laboratoire britannique, Pascal Soriot, dans un entretien accordé mardi à plusieurs quotidiens européens.

Selon lui, le contrat signé entre AstraZeneca et Londres en juin 2020, trois mois avant l'accord avec l'UE, stipule que la production "issue de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni" et ne pourrait être utilisée que bien après pour livrer les Européens.

Pas du tout, a soutenu mercredi une responsable européenne: aux termes du contrat conclu par l'UE, AstraZeneca devait recourir à quatre usines pour assurer sa production - deux dans l'UE dont une en Belgique, et deux au Royaume-Uni.

"Il n'a jamais été question que ces deux usines (britanniques) soient au second plan ou en réserve", a-t-elle soutenu.

"Laissez-moi être claire: il n'y a pas de hiérarchie de ces usines dans le contrat, aucune différenciation (...) Les usines britanniques font partie du contrat de précommandes, elles doivent fournir" les doses attendues, a martelé devant la presse la Commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides.

Londres a mis en avant ses propres besoins, attendant du laboratoire qu'il respecte son engagement de fournir 2 millions de doses hebdomadaires au Royaume-Uni.

"Nous sommes très confiants dans nos approvisionnements, nous sommes très confiants dans nos contrats et nous allons de l'avant sur cette base", a commenté devant la presse le Premier ministre britannique Boris Johnson.

-"Aucune visibilité"-

Le torchon brûle entre le groupe britannique et l'UE, à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin produit par Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans le bloc. Et ce alors que la campagne de vaccination dans les 27 de l'UE est critiquée pour sa lenteur.

Le nouveau calendrier d'AstraZeneca est jugé d'autant plus "inacceptable" que l'UE lui avait alloué 336 millions d'euros pour développer son vaccin et accroître ses capacités de production. L'intégralité de la somme n'a pas été versée, a précisé la responsable européenne.

"Le souci, c'est que nous n'avons aucune visibilité", et comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, "leurs explications manquent de consistance", affirme-t-elle.

AstraZeneca a été convoqué à deux reprises lundi devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept. Ses explications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre réunion était prévue mercredi soir.

Mais la plus grande confusion régnait sur les intentions du groupe. Une annonce européenne dans la matinée indiquait la décision d'AstraZeneca de ne pas assister à cette réunion, avant que le laboratoire ne démente, et confirme sa participation.

- "Pas de chance" -

Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées dans l'UE s'expliquent par le retard pris par des partenaires du groupe devant "apprendre" le processus de production.

Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, il insistait par ailleurs: "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera de notre mieux, sans garantie de réussir".

Des propos qui font bondir à Bruxelles: "Le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste un responsable européen.

"Nous avons une relation contractuelle avec AstraZeneca, et il est important d'avoir les réponses aux questions que l'on se pose", a également insisté une porte-parole de la Commission.

L'UE appelle AstraZeneca à donner son autorisation pour rendre public le contrat signé, a indiqué un porte-parole de la Commission.

alm-jug/mpa/mm

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JAN 27

L'UE réclame à AstraZeneca des vaccins produits au Royaume-Uni #

1/27/2021, 4:49 PM
Bruxelles, BEL

L'UE a réclamé mercredi au laboratoire AstraZeneca, mis en cause en Europe pour des retards de livraison de son vaccin anti-Covid, de recourir à la production des deux usines situées au Royaume-Uni pour fournir les doses promises aux Vingt-Sept, au risque d'entrer en concurrence avec les injonctions de Londres.

Le laboratoire suédo-britannique, qui avait argué la semaine dernière d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen, ne pourrait livrer qu'"un quart" des doses initialement promises à l'UE au premier trimestre, selon une source européenne.

Or, Bruxelles, qui a précommandé jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, n'est pas convaincu par les justifications avancées et fulmine contre les explications fournies par le PDG du laboratoire britannique, Pascal Soriot, dans un entretien accordé mardi à plusieurs quotidiens européens.

Selon lui, le contrat signé entre AstraZeneca et Londres en juin 2020, trois mois avant l'accord avec l'UE, stipule que la production "issue de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni" et ne pourrait être utilisée que bien après pour livrer les Européens.

Pas du tout, a soutenu mercredi une responsable européenne: aux termes du contrat conclu par l'UE, AstraZeneca devait recourir à quatre usines pour assurer sa production: deux dans l'UE dont une en Belgique, et deux au Royaume-Uni.

"Il n'a jamais été question que ces deux usines (britanniques) soient au second plan ou en réserve", a-t-elle soutenu.

"Laissez-moi être claire: il n'y a pas de hiérarchie de ces usines dans le contrat, aucune différenciation (...) Les usines britanniques font partie du contrat de précommandes, elles doivent fournir" les doses attendues, a martelé devant la presse la Commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides.

Londres a pris position et mis en avant ses propres besoins: "Nous attendons que les contrats soient respectés. AstraZeneca s'est engagé à livrer 2 millions de doses par semaine ici au Royaume-Uni, et nous n'anticipons aucun changement", a affirmé un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson.

-"Aucune visibilité"-

Le torchon brûle entre le groupe britannique et l'UE, à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin produit par Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans le bloc. Et ce alors que la campagne de vaccination dans les 27 de l'UE est critiquée pour sa lenteur.

Le nouveau calendrier d'AstraZeneca est jugé d'autant plus "inacceptable" que l'UE lui avait alloué 336 millions d'euros pour développer son vaccin et accroître ses capacités de production. L'intégralité de la somme n'a pas été versée, a précisé la responsable européenne.

"Le souci, c'est que nous n'avons aucune visibilité", et comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, "leurs explications manquent de consistance", affirme-t-elle.

AstraZeneca a été convoqué à deux reprises lundi devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept. Ses explications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre réunion était prévue mercredi soir.

Mais la plus grande confusion régnait sur les intentions du groupe. Une annonce dans la matinée indiquait la décision d'AstraZeneca de ne pas assister à cette réunion, avant que le laboratoire ne confirme finalement sa participation.

- "Pas de chance" -

Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées dans l'UE s'expliquent par le retard pris par des partenaires du groupe devant "apprendre" le processus de production: certains "n'étaient pas aussi efficaces (...) Ce n'est vraiment pas de chance. Rien de mystérieux là-dedans", a-t-il souligné.

Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, il insistait par ailleurs: "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera de notre mieux, sans garantie de réussir".

Des propos qui font bondir à Bruxelles: "Le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste un responsable européen.

"Nous avons une relation contractuelle avec AstraZeneca, et il est important d'avoir les réponses aux questions que l'on se pose", a également insisté une porte-parole de la Commission.

L'UE appelle AstraZeneca à donner son autorisation pour rendre public le contrat signé, a indiqué un porte-parole de la Commission.

D'autant que "certains clauses sont désormais déjà discutées dans la sphère publique" après avoir été dévoilées par le patron du laboratoire lui-même, observe-t-on à Bruxelles.

alm-jug/csg/mm

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JAN 27

L'UE réclame à AstraZeneca de lui livrer des vaccins produits dans 2 usines britanniques #

1/27/2021, 3:26 PM
Bruxelles, BEL

L'UE réclame au laboratoire AstraZeneca de lui livrer comme convenu des vaccins anti-Covid-19 produits dans deux usines situées au Royaume-Uni, a déclaré mercredi la commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides.

Selon une source européenne, le groupe ne prévoit de livrer au 1er trimestre qu'"un quart" des doses initialement promises aux 27.

Dans le contrat conclu par l'UE en août, portant jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, le laboratoire britannique devait recourir à quatre usines pour assurer sa production: deux dans l'UE dont une Belgique, et deux au Royaume-Uni, selon une responsable européenne.

"Laissez-moi être claire: il n'y a pas de hiérarchie de ces usines dans le contrat, aucune différenciation entre les sites au Royaume-Uni et dans l'UE", a insisté Stella Kyriakides au cours d'une conférence de presse.

"Les usines britanniques font partie du contrat de précommandes et c'est pourquoi elles doivent fournir" les doses qui sont attendues d'elles, a-t-elle martelé.

Bruxelles conteste les explications du PDG d'AstraZeneca, Pascal Soriot, selon lequel la production des usines au Royaume-Uni est réservée aux Britanniques en vertu de l'accord conclu avec Londres, trois mois avant le contrat signé avec l'UE.

"Rappelons les choses pour lever tout doute: il n'a jamais été questions que ces deux usines (britanniques) soient au second plan ou en back-up" pour la production de vaccins destinées à l'UE, a confirmé une responsable bruxelloise.

Selon cette source, "il est inacceptable de voir le calendrier de livraisons se réduire à une fraction", à "un quart de ce qui était censé nous être livré" au premier trimestre, alors que l'UE a contribué à "financer le risque manufacturier" pour développer le vaccin et accroître les moyens de production.

La Commission européenne a alloué quelque 336 millions d'euros à AstraZeneca à cette fin, mais qui n'ont pas encore été entièrement versés, a-t-elle indiqué.

Avant un feu vert réglementaire de l'UE pour ce vaccin attendu vendredi, AstraZeneca a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen.

Le groupe a été convoqué à deux reprises lundi pour s'expliquer devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept. Ses justifications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre rencontre est prévue mercredi soir.

"Nous n'avons pas été informés du véritable problème", et comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, "leurs explications manquent de consistance", observe la responsable européenne. "Le souci, c'est que nous n'avons aucun visibilité".

L'UE appelle AstraZeneca à donner son autorisation pour rendre public le contrat signé, selon un porte-parole de la Commission. D'autant que "certains clauses sont désormais déjà discutées dans la sphère publique" après avoir été dévoilées par le patron du laboratoire,observe un responsable européen.

alm-jug/mm

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JAN 27

L'UE réclame à AstraZeneca de lui livrer des vaccins produits dans 2 usines britanniques (responsable européen) #

1/27/2021, 2:39 PM
Bruxelles, BEL

L'UE réclame au laboratoire britannique AstraZeneca de lui livrer comme convenu des vaccins anti-Covid-19 produits dans deux usines situées au Royaume-Uni, alors que le groupe prévoit désormais de ne livrer au premier trimestre qu'"un quart" des doses promises, selon une responsable de l'UE.

"Il est inacceptable de voir le calendrier de livraisons se réduire à une fraction", à "un quart de ce qui était censé nous être livré" au premier trimestre, a indiqué cette responsable. Le contrat signé prévoit qu'AstraZeneca mobiliserait quatre usines, dont deux au Royaume-Uni, pour produire les doses destinées à l'UE, ce que Bruxelles lui demande de faire, rappelle-t-on de source européenne, à l'encontre des affirmations du patron du laboratoire assurant réserver à Londres la production de ses sites britanniques.

jug/alm/sg

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JAN 27

Vaccins: confusion autour d'une réunion d'explications d'AstraZeneca avec l'UE #

1/27/2021, 12:42 PM
Bruxelles, BEL

La confusion régnait mercredi sur la participation du groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca, mis en cause en Europe pour des retards de production de son vaccin contre le Covid-19, à une réunion avec l'UE, qui "conteste" vivement les justifications du laboratoire.

Avant un feu vert réglementaire de l'UE pour ce vaccin attendu vendredi, AstraZeneca a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen.

Le groupe a été convoqué à deux reprises lundi pour s'expliquer devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept. Ses justifications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre rencontre était prévue mercredi soir.

Un haut responsable européen a assuré mercredi matin à l'AFP qu'AstraZeneca s'était "retiré" de la réunion, une information confirmée à la mi-journée lors d'une conférence de presse par une porte-parole de la Commission européenne.

Dans la foulée, un porte-parole du laboratoire apportait un ferme démenti: "Nous ne nous sommes pas retirés, nous assisterons à la réunion avec les représentants de l'UE plus tard dans la journée", a-t-il indiqué dans un communiqué transmis à l'AFP.

La même porte-parole de la Commission, relancée sur ce sujet, a alors reconnu que la situation était "en train d'évoluer concernant (cette) participation de représentants d'AstraZeneca à la réunion qui se tiendra ce soir".

Le torchon brûle, à propos de ces retards, entre le groupe britannique et l'UE, déjà à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans le bloc. Et ce alors que la campagne de vaccination dans les 27 de l'UE est critiquée pour sa lenteur.

- "Rien de mystérieux" -

Bruxelles conteste les explications fournies par le PDG du groupe, Pascal Soriot, dans un entretien accordé mardi à plusieurs quotidiens européens, et dément notamment le principe de réserver au Royaume-Uni la production des usines britanniques.

"L'accord britannique a été conclu en juin (2020), trois mois avant l'accord européen (...) Londres a stipulé que l'approvisionnement provenant de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni", déclare M. Soriot dans cet entretien.

Dans le contrat de précommande conclu par l'UE en août, portant jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, "il est mentionné que les sites de fabrication britanniques étaient une option pour l'Europe, mais seulement plus tard", précise le Français.

Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, le patron insiste: "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera de notre mieux, mais sans garantie de réussir".

"L'UE voulait plus ou moins autant de doses que le Royaume-Uni alors qu'ils signaient trois mois après. On a donc dit: on fera de notre mieux, mais nous n'allons pas nous engager contractuellement", observe-t-il.

Des propos qui ont fait réagir Bruxelles: "Nous contestons nombre d'éléments de cette interview, y compris l'idée que la production des usines britanniques serait réservée à des livraisons au seul Royaume-Uni. Ce n'est pas exact", a indiqué à l'AFP un haut responsable de l'UE.

"Sur l'idée de +faire de son mieux+: le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste-t-il.

"Nous avons une relations contractuelle avec AstraZeneca, et il est important d'avoir les réponses aux questions que l'on se pose", a également insisté une porte-parole de la Commission européenne.

Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées dans son usine européenne s'expliquent par le retard pris par rapport au Royaume-Uni: les partenaires du groupe devaient "apprendre" le processus de production.

"Ils n'étaient pas aussi efficaces que les autres (...) Ce n'est vraiment pas de chance. Rien de mystérieux là-dedans", a-t-il simplement souligné.

pau-dc-jug/alm/cls

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JAN 27

Vaccins: AstraZeneca refuse une réunion d'explications avec l'UE sur ses retards #

1/27/2021, 11:19 AM
Bruxelles, BEL

Le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca, mis en cause en Europe pour des retards de livraison de son vaccin contre le Covid-19, s'est retiré mercredi d'une réunion organisée par l'UE, alors que Bruxelles a vivement "contesté" les justifications avancées par le laboratoire britannique.

Avant le feu vert réglementaire de l'UE pour ce vaccin attendu vendredi, AstraZeneca a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen.

Le groupe a été convoqué à deux reprises lundi pour s'expliquer devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie aux nom des Vingt-Sept. Ses justifications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre rencontre était prévue mercredi.

Mais AstraZeneca "s'est retiré" de la réunion mercredi matin, a indiqué à l'AFP un haut responsable européen.

Bruxelles conteste les explications fournies par le PDG du groupe Pascal Soriot dans un entretien donné mardi à plusieurs quotidiens européens, et dément notamment le principe de réserver au Royaume-Uni la production des usines britanniques.

"L'accord britannique a été conclu en juin (2020), trois mois avant l'accord européen (...) Londres a stipulé que l'approvisionnement provenant de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni", déclare M. Soriot dans cet entretien.

Dans le contrat de précommande conclu par l'UE en août, portant jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, "il est mentionné que les sites de fabrication britanniques étaient une option pour l'Europe, mais seulement plus tard", précise le Français.

Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, le patron insiste: "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera de notre mieux, mais sans garantie de réussir".

"L'UE voulait plus ou moins autant de doses que le Royaume-Uni alors qu'ils signaient trois mois après. On a donc dit: on fera de notre mieux, mais nous n'allons pas nous engager contractuellement", observe-t-il.

Des propos qui ont fait réagir Bruxelles: "Nous contestons nombre d'éléments de cette interview, y compris l'idée que la production des usines britanniques serait réservée à des livraisons au seul Royaume-Uni. Ce n'est pas exact", a indiqué à l'AFP un haut responsable de l'UE.

"Sur l'idée de +faire de son mieux+: le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste-t-il.

Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées dans son usine européenne s'expliquent par le retard pris par rapport au Royaume-Uni: les partenaires du groupe devaient "apprendre" le processus de production.

"Ils n'étaient pas aussi efficaces que les autres (...) Ce n'est vraiment pas de chance. Rien de mystérieux là-dedans", a-t-il simplement souligné.

dc-jug/alm/pz

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JAN 27

Vaccins: AstraZeneca se retire d'une réunion avec l'UE sur ses retards de production (responsable européen) #

1/27/2021, 10:57 AM
Bruxelles, BEL

Le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca, mis en cause en Europe pour des retards de livraison de son vaccin contre le Covid-19, s'est retiré mercredi d'une réunion organisée par l'UE, a indiqué à l'AFP un haut responsable européen.

AstraZeneca, qui a annoncé des livraisons moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement", avait déjà été convoqué à deux reprises lundi pour s'expliquer devant des représentants des Etats membres et de la Commission européenne. Ses justifications avaient été jugées "insatisfaisantes" et une autre réunion était prévue mercredi.

jug/csg/pz

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JAN 27

Vaccins: l'UE "conteste" les explications d'AstraZeneca sur ses retards #

1/27/2021, 10:56 AM
Bruxelles, BEL

Un haut responsable de l'UE a "contesté" mercredi "nombre" des arguments présentés par le patron d'AstraZeneca pour expliquer les retards de production de son vaccin anti-Covid, démentant notamment le principe de réserver au Royaume-Uni la production des usines britanniques.

"L'accord britannique a été conclu en juin (2020), trois mois avant l'accord européen (...) Londres a stipulé que l'approvisionnement provenant de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni", a déclaré le PDG du laboratoire, Pascal Soriot, dans un entretien donné mardi à plusieurs quotidiens membres de l'alliance LENA (Leading European Newspaper Alliance).

Dans le contrat de précommande conclu par l'UE en août, portant jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, "il est mentionné que les sites de fabrication britanniques étaient une option pour l'Europe, mais seulement plus tard", a précisé M. Soriot.

Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, le patron du groupe insiste: "De toute façon, nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera notre mieux, mais sans garantie de réussir".

"L'UE voulait plus ou moins autant de doses que le Royaume-Uni alors qu'ils signaient trois mois après. On a donc dit: on fera notre mieux, mais nous n'allons pas nous engager contractuellement", observe-t-il.

Après ces propos, Bruxelles s'est insurgé: "Nous contestons nombre d'éléments de cette interview, y compris l'idée que la production des usines britanniques serait réservée à des livraisons au seul Royaume-Uni. Ce n'est pas exact", a indiqué à l'AFP un haut responsable de l'UE.

"Sur l'idée de +faire de son mieux+: le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste-t-il.

Alors que le feu vert réglementaire de l'UE pour ce vaccin est attendu vendredi, AstraZeneca a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen.

Le laboratoire a été convoqué lundi pour s'expliquer auprès de représentants des Etats membres et de la Commission. Une autre réunion doit se tenir mercredi.

Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées dans son usine européenne s'expliquent par le retard pris par rapport au Royaume-Uni: les partenaires du groupe devaient "apprendre" le processus de production et "n'étaient pas aussi efficaces que les autres (...) Ce n'est vraiment pas de chance. Rien de mystérieux là-dedans".

dc-jug/csg/blb

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JAN 26

Vaccins: les fabricants "doivent honorer leurs obligations" (von der Leyen) #

1/26/2021, 12:57 PM
Bruxelles, BEL

Les fabricants de vaccins anti-Covid, bénéficiaires d'investissements massifs de l'UE, "doivent honorer leurs obligations", a averti mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, promettant un mécanisme destiné à contrôler les acheminements de doses hors d'Europe.

"L'Europe a investi des milliards pour développer les premiers vaccins et créer un véritable bien commun mondial. Maintenant, les entreprises doivent tenir leurs promesses", a-t-elle affirmé dans une intervention en vidéo au Forum économique mondial de Davos.

Déjà à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans l'UE, Bruxelles est sous pression après l'annonce de retards dans la livraison de celui d'AstraZeneca, en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen du laboratoire britannique.

Alors que le feu vert du régulateur européen pour ce vaccin est attendu vendredi, Mme von der Leyen a téléphoné lundi au patron d'AstraZeneca pour lui rappeler "que l'UE avait investi d'importants montants (...) précisément pour s'assurer que la production monte en puissance" avant sa commercialisation.

"C'est pourquoi nous allons mettre sur pied un mécanisme de transparence sur les exportations de vaccins", a rappelé la cheffe de l'exécutif européen mardi dans son discours.

Ce mécanisme, dont l'élaboration doit se concrétiser cette semaine, exigerait des firmes pharmaceutiques qu'elles notifient auprès des autorités européennes leurs exportations hors de l'UE des doses qui y sont produites.

Bruxelles y voit une contrepartie après avoir "pris sa part du risque pour être sûre que ces capacités soient là (...) C'est un investissement considérable, c'est donc normal et très raisonnable que la Commission puisse surveiller ce qui est fait avec les doses fabriquées en utilisant ces capacités de production financées par l'UE", a insisté un porte-parole.

Y a-t-il un lien avec les retards de livraison qu'annonce AstraZeneca? Le laboratoire, déjà convoqué lundi à deux réunions avec des représentants des Etats membres et de la Commission, devra s'expliquer à nouveau mercredi devant le même comité.

"Nous cherchons à comprendre le problème", a observé un porte-parole de l'exécutif européen. "Nous voyons que des doses sont livrées ailleurs. Or nous avons signé un accord (avec AstraZeneca) dès août (2020), les Etats membres ont placé leurs commandes en octobre. Nous sommes maintenant fin janvier, ces doses devraient être prêtes à être livrées".

L'UE se défend toutefois de tout nationalisme vaccinal, rappelant contribuer à promouvoir le déploiement de la vaccination à l'échelle du globe, via le programme international Covax destiné à approvisionner les pays à faibles revenus.

"Aucune entreprise privée ni autorité publique ne peut arriver seule" au développement aussi rapide d'un vaccin, a également observé Mme von der Leyen, notant que le partenariat public-privé devait constituer un modèle pour "les futurs risques majeurs".

L'UE a ainsi proposé en novembre de créer une nouvelle autorité, équivalent de l'Autorité pour la recherche et développement avancée dans le biomédical (Barda) aux Etats-Unis, laquelle dispose de moyens colossaux pour collaborer avec les laboratoires.

Dans le cadre de cette agence, baptisée Health Emergency Response Authority (HERA), qui pourrait être mise sur pied en 2023, un "programme de préparation de bio-défense" public-privé associant industrie pharmaceutique et organismes de recherche sera établi pour se préparer aux prochaines crises sanitaires, a précisé mardi Ursula von der Leyen.

Doté d'un financement "à long terme", ce programme "permanent" sera "proactif, car nous ne pouvons attendre la prochaine pandémie pour commencer à se préparer", a ajouté la dirigeante allemande. "Il sera entièrement dédié à la découverte de pathogènes connus et émergents, ainsi qu'au développement et à la production de vaccins à l'échelle suffisante pour y faire face".

jug/mad/sg

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JAN 26

Vaccins: les fabricants "doivent honorer leurs obligations" (von der Leyen) #

1/26/2021, 11:08 AM
Bruxelles, BEL

Les fabricants de vaccins anti-Covid, bénéficiaires d'investissements massifs de l'UE, "doivent tenir leurs promesses et honorer leurs obligations", a averti mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, après des annonces de retards de livraisons en Europe.

"L'Europe a investi des milliards pour développer les premiers vaccins et créer un véritable bien commun mondial. Maintenant, les entreprises doivent tenir leurs promesses", a-t-elle affirmé dans une intervention en vidéo au Forum économique mondial de Davos.

Déjà à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans l'UE, Bruxelles est sous pression après l'annonce de délais de livraison du vaccin du britannique AstraZeneca en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication.

Alors que le feu vert réglementaire européen pour le vaccin d'AstraZeneca est attendu vendredi, Mme von der Leyen a téléphoné lundi au patron du laboratoire pour lui rappeler "que l'UE avait investi d'importants montants (...) précisément pour s'assurer que la production monte en puissance" avant sa commercialisation.

"C'est pourquoi nous allons mettre sur pied un mécanisme de transparence sur les exportations de vaccins", visant à identifier les acheminements hors de l'UE des doses produites en Europe, a rappelé la chef de l'exécutif européen mardi dans son discours.

Avant de rappeler que Bruxelles contribuait à promouvoir le déploiement de la vaccination à l'échelle du globe.

"En raison de chaînes de production planétaires, la santé de nos citoyens et la reprise économique mondiale vont de pair (...) Dans l'alliance Covax, l'UE de concert avec 186 Etats va sécuriser des millions de doses pour les pays à faibles revenus", a-t-elle assuré.

"Aucune entreprise privée ni autorité publique ne peut arriver seule" au développement aussi rapide d'un vaccin, a également observé Mme von der Leyen, notant que le partenariat public-privé devait constituer un modèle pour "les grands risques futurs".

L'UE a ainsi proposé en novembre de créer une nouvelle autorité, équivalent de l'Autorité pour la recherche et développement avancée dans le biomédical (Barda) aux Etats-Unis, laquelle dispose de moyens colossaux pour collaborer avec les laboratoires.

Cette agence, baptisée Health Emergency Response Authority (HERA), qui pourrait être mise sur pied en 2023, s'efforcerait de nouer des partenariats public-privé avec l'industrie pharmaceutique et les organismes de recherche, pour mieux anticiper et faire face aux prochaines crises sanitaires.

Un "programme de préparation de bio-défense" public-privé serait établi au sein de l'HERA, a précisé mardi Ursula von der Leyen.

Ce programme "permanent" sera "proactif, car nous ne pouvons attendre la prochaine pandémie pour commencer à se préparer", "il sera entièrement dédié à la découverte de pathogènes connus et émergents, ainsi qu'au développement et à la production de vaccins à l'échelle suffisante pour y faire face".

La présidente de la Commission a assuré qu'un "financement de long terme et prévisible" serait prévu, et que l'initiative permettrait de "réunir ensemble des entreprises tech fer de lance de l'innovation et des entreprises traditionnelles" du secteur, au côté de régulateurs.

jug/alm/jhd

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JAN 26

Vaccins: les fabricants "doivent tenir leurs promesses et honorer leurs obligations" (von der Leyen) #

1/26/2021, 10:29 AM
Bruxelles, BEL

Bénéficiaires d'investissements massifs de l'UE, les fabricants de vaccins anti-Covid "doivent maintenant tenir leurs promesses et honorer leurs obligations", a averti mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, après des annonces de retards de livraisons en Europe.

"L'Europe a investi des milliards pour développer les premiers vaccins et créer un véritable bien commun mondial. Maintenant, les entreprises doivent tenir leurs promesses", a-t-elle affirmé dans une intervention en vidéo au Forum économique mondial de Davos, à l'heure où l'UE hausse le ton contre les retards de livraison annoncés par le duo Pfizer-BioNTech puis par le britannique AstraZeneca.

jug/csg/jhd

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JAN 25

Vaccins: l'UE hausse le ton contre AstraZeneca #

1/25/2021, 6:28 PM
Bruxelles, BEL

Bruxelles a haussé le ton lundi contre AstraZeneca, jugeant "inacceptables" les retards de livraison de son vaccin contre le Covid, et réclame désormais "la transparence" sur l'exportation hors de l'UE des doses qui y sont produites.

Alors que le feu vert réglementaire de l'UE pour le vaccin AstraZeneca/Oxford --déjà déployé au Royaume-Uni-- est attendu vendredi, le laboratoire britannique a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen.

De quoi alarmer les pays de l'UE, déjà à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin Pfizer-BioNTech, et renforcer la pression sur la Commission européenne, qui a négocié les contrats de précommandes au nom des Vingt-Sept.

La présidente de l'exécutif européen, Ursula von der Leyen, a décroché son téléphone lundi matin pour une explication avec le patron d'AstraZeneca, le Français Pascal Soriot.

"Elle a affirmé très clairement qu'elle attend qu'AstraZeneca honore les contrats et conditions prévus dans l'accord de précommande", a indiqué un porte-parole de la Commission. "Des problèmes de production peuvent apparaître, mais nous attendons de l'entreprise qu'elle trouve des solutions".

Elle lui a également rappelé "que l'UE avait investi d'importants montants dans les laboratoires, précisément pour s'assurer que la production monte en puissance avant l'approbation de mise sur le marché".

La Commission a signé un contrat pour précommander jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, qui présente l'avantage d'être moins cher à produire que ses rivaux, tout étant plus facile à stocker et transporter.

- "Réponses non satisfaisantes" -

Ce nouveau calendrier de livraison d'AstraZeneca n'est "pas acceptable", a fulminé lundi la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, dans une brève déclaration diffusée en ligne.

"L'UE a préfinancé le développement du vaccin et sa production, et veut désormais un retour (sur son investissement). L'UE veut savoir combien de doses ont été produites par AstraZeneca jusqu'à présent, où exactement, si elles ont été livrées et à qui", a-t-elle martelé.

Le laboratoire était convoqué lundi à la mi-journée pour s'expliquer devant un comité réunissant représentants des Etats membres et de la Commission. Mais "les réponses de l'entreprise n'ont pas été satisfaisantes", a déploré Mme Kyriakides, annonçant la tenue lundi soir d'une nouvelle réunion.

La commissaire avait envoyé dès dimanche au groupe une lettre où elle rappelait que l'augmentation des capacités de production parallèlement aux essais cliniques était "l'un des principes importants du contrat".

L'UE "prendra toute mesure requise pour protéger ses citoyens et ses droits", a-t-elle prévenu lundi. Pour autant, la Commission n'évoque pas pour le moment d'éventuelles suites judiciaires en cas de non-respect du contrat.

"Je ne pense pas que ce soit le moment de s'aventurer dans des discussions légales. A ce stade, ce qui est le plus important, c'est de discuter (...) pour voir comment les livraisons prévues dans le contrat peuvent avoir lieu", a indiqué un porte-parole de l'institution.

- "Clarté" -

En revanche, Bruxelles a proposé que soit mis en place "dès que possible" un "mécanisme de transparence" obligeant les entreprises pharmaceutiques à notifier préalablement aux autorités européennes les acheminements vers des pays hors UE des doses de vaccins produites sur le territoire de l'Union.

La mesure a été présentée aux Etats membres pour approbation.

"L'Union européenne a soutenu le développement rapide et la production de plusieurs vaccins contre le Covid-19. Nous voulons la clarté sur les transactions et une transparence entière sur l'exportation de vaccins hors de l'UE", a plaidé Stella Kyriakides.

"Les acheminements humanitaires ne seront évidemment pas affectés", a-t-elle insisté.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, avait réclamé dimanche "un dialogue transparent" avec les groupes pharmaceutiques: "On voit que l'on doit se retrousser les manches et batailler pour avoir la clarté sur les raisons pour lesquelles parfois des retards ont été annoncés", s'était-il agacé.

Du côté d'AstraZeneca, un porte-parole a indiqué que le directeur général Pascal Soriot avait lors de son coup de fil avec Ursula von der Leyen "insisté sur l'importance de travailler en bonne collaboration" avec les Etats, s'engageant à livrer ses vaccins "dès que possible".

alm-jug/ode

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JAN 25

Bruxelles veut "la transparence" sur l'exportation hors UE des vaccins produits en Europe #

1/25/2021, 5:47 PM
Bruxelles, BEL

La commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides a jugé lundi "inacceptables" les retards de livraison des vaccins AstraZeneca, et proposé un "mécanisme de transparence" sur les exportations hors UE des vaccins produits sur son territoire.

Le groupe britannique a prévenu vendredi que les livraisons du vaccin AstraZeneca/Oxford en Europe seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen. Le feu vert réglementaire européen à ce vaccin est attendu pour vendredi.

"Ce nouveau calendrier n'est pas acceptable pour l'Union européenne", a estimé Mme Kyriakides dans une déclaration vidéo diffusée en ligne.

La commissaire a écrit le week-end dernier à AstraZeneca pour lui poser des questions "importantes et graves" sur ce retard, qui survient après celui des livraisons du vaccin Pfizer-BioNTech.

"L'UE a préfinancé le développement rapide du vaccin et la production, et veut un retour" sur cet investissement, a ajouté la responsable. Bruxelles veut savoir "exactement quelles doses ont été produites par AstraZeneca, où exactement, si elles ont été livrées et à qui".

La Commission européenne a réservé jusqu'à 400 millions de doses de ce vaccin, déjà utilisé au Royaume-Uni.

"Les réponses de l'entreprise n'ont pas été satisfaisantes jusqu'à présent", a déploré Mme Kyriakides, annonçant une nouvelle réunion lundi soir entre des représentants des 27 et de la Commission avec AstraZeneca.

"L'UE veut que les doses commandées et préfinancées soient livrées dès que possible", et que "notre contrat soit totalement honoré", a-t-elle ajouté.

La Commission a proposé aux Etats membres la mise en place "dès que possible" d'un mécanisme sur la transparence des exportations hors UE des vaccins qui y sont produits.

L'UE a "soutenu le développement et la production de plusieurs vaccins contre le Covid-19 à hauteur de 2,7 milliards d'euros au total", a-t-elle précisé.

"A l'avenir, toutes les entreprises qui produisent des vaccins contre le Covid-19 dans l'UE devront" avertir les autorités européennes "quand elles veulent exporter des vaccins vers des pays tiers", a poursuivi la commissaire, précisant que les "livraisons à caractère humanitaire" n'étaient pas concernées.

L'UE "prendra toute mesure requise pour protéger ses citoyens et ses droits", a-t-elle prévenu.

alm-jug/mm

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JAN 25

Bruxelles veut "la transparence" sur l'exportation hors UE des vaccins produits en Europe #

1/25/2021, 5:08 PM
Bruxelles, BEL

La commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides a jugé lundi "pas acceptables" les retards de livraison des vaccins AstraZeneca, et estimé que les explications apportées par l'entreprise britannique n'étaient "pas satisfaisantes".

Elle a proposé la mise en place "dès que possible" d'un "mécanisme de transparence" sur les exportations vers des pays extérieurs à l'Union européenne de vaccins produits sur son territoire.

alm-jug/mad/sg

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JAN 25

Vaccins: l'UE hausse le ton contre AstraZeneca et exige qu'il honore son contrat #

1/25/2021, 3:55 PM
Bruxelles, BEL

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé lundi le PDG d'AstraZeneca pour exiger qu'il honore les livraisons de son vaccin anti-Covid conformément au contrat avec l'UE, après l'annonce de retards, selon un porte-parole.

Les livraisons du vaccin AstraZeneca/Oxford, après un feu vert réglementaire européen attendu le 29 janvier, seront moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication, avait prévenu vendredi le groupe britannique. Une annonce qui alarme après les difficultés de livraison du duo Pfizer-BioNTech.

Ursula von der Leyen "a parlé ce matin par téléphone au directeur général d'AstraZeneca, Pascal Soriot, et elle a affirmé très clairement qu'elle attend qu'AstraZeneca honore les contrats et conditions prévus dans l'accord de précommande" conclu par l'UE, a indiqué un porte-parole de la Commission.

La cheffe de l'exécutif européen lui a notamment rappelé "que l'UE avait investi d'importants montants dans les laboratoires, précisément pour s'assurer que la production monte en puissance avant l'approbation de mise sur le marché".

"Bien entendu, des problèmes de production peuvent apparaître avec un vaccin complexe, mais nous attendons de l'entreprise qu'elle trouve des solutions et qu'elle exploite toutes les flexibilités possibles pour assurer rapidement les livraisons", a poursuivi le porte-parole, lors d'une conférence de presse.

La question du calendrier a fait l'objet lundi d'une réunion du "comité de pilotage" de l'UE réunissant des représentants du laboratoire et des Etats membres.

Parallèlement, la Commission devait dévoiler dans la journée un "mécanisme de transparence" selon lequel les entreprises pharmaceutiques auraient l'obligation de notifier aux autorités les acheminements vers des pays tiers des doses de vaccins produites sur le territoire européen, a indiqué à l'AFP un haut responsable bruxellois.

"Pascal Soriot était ravi de parler avec la présidente de la Commission", a commenté un porte-parole d'AstraZeneca. Le patron français "a insisté sur l'importance de travailler en bonne collaboration" avec les Etats, s'engageant à livrer ses vaccins "dès que possible", selon la même source.

La commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides avait envoyé dimanche au groupe britannique une lettre dans laquelle elle rappelait que l'augmentation des capacités de production parallèlement aux essais cliniques du vaccin est "l'un des principes importants du contrat", selon un autre porte-parole.

La Commission n'évoque pas pour le moment d'éventuelles suites judiciaires en cas de non respect du contrat. "Je ne pense pas que ce soit le moment de s'aventurer dans des discussions légales. A ce stade, ce qui est le plus important, c'est de discuter (...) pour voir comment les livraisons prévues dans le contrat peuvent avoir lieu", a souligné lundi le porte-parole.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, avait réclamé dimanche que les entreprises pharmaceutiques fassent preuve de "transparence" sur les raisons des retards de livraison, qui touchent AstraZeneca mais également le duo Pfizer-BioNTech.

La Commission européenne, chargée de négocier au nom des Vingt-Sept, a signé un contrat pour précommander jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford.

Il présente l'avantage d'être moins cher à produire que le vaccin de ses rivaux. Il est également plus facile à stocker et transporter, en particulier par rapport à celui de Pfizer/BioNTech qui doit être conservé à de très basses températures (-70°C).

burs-dc-jug/mad/ial/

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PFIZER

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JAN 25

Vaccins: l'UE hausse le ton contre AstraZeneca et exige qu'il honore son contrat #

1/25/2021, 1:16 PM

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé lundi le PDG d'AstraZeneca pour exiger qu'il honore les livraisons de son vaccin anti-Covid conformément au contrat avec l'UE, après l'annonce de retards, selon un porte-parole.

Les livraisons du vaccin AstraZeneca/Oxford, après un feu vert réglementaire européen attendu le 29 janvier, seront moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication, avait prévenu vendredi le groupe britannique.

Ursula von der Leyen "a parlé ce matin par téléphone au directeur général d'AstraZeneca, Pascal Soriot, et elle a affirmé très clairement qu'elle attend qu'AstraZeneca honore les contrats et conditions prévus dans l'accord de précommande" conclu par l'UE, a indiqué un porte-parole de la Commission.

La cheffe de l'exécutif européen lui a notamment rappelé "que l'UE avait investi d'importants montants dans les laboratoires, précisément pour s'assurer que la production monte en puissance avant l'approbation de mise sur le marché".

"Bien entendu, des problèmes de production peuvent apparaître avec un vaccin complexe, mais nous attendons de l'entreprise qu'elle trouve des solutions et qu'elle exploite toutes les flexibilités possibles pour assurer rapidement les livraisons", a poursuivi le porte-parole, lors d'une conférence de presse.

La question du calendrier devait être abordée lundi à la mi-journée lors d'une réunion du "comité de pilotage" de l'UE réunissant des représentants du laboratoire et des Etats membres.

De son côté, la commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides a envoyé dimanche à AstraZeneca une lettre dans laquelle elle rappelle que l'augmentation des capacités de production parallèlement aux essais cliniques du vaccin était "l'un des principes importants du contrat", selon un autre porte-parole.

La Commission n'évoque pas pour le moment d'éventuelles suites judiciaires en cas de non respect du contrat.

"Ce courrier réfère aux obligations qui incombent à l'entreprise en termes de livraisons" mais "je ne pense pas que ce soit le moment de s'aventurer dans des discussions légales. A ce stade, ce qui est le plus important, c'est de discuter (...) pour voir comment les livraisons prévues dans le contrat peuvent avoir lieu", a ajouté le porte-parole.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, avait réclamé dimanche que les entreprises pharmaceutiques fassent preuve de "transparence" sur les raisons des retards de livraison, qui touchent AstraZeneca mais également le duo Pfizer-BioNTech.

La Commission européenne, chargée de négocier au nom des Vingt-Sept, a signé un contrat pour précommander jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford.

Il présente l'avantage d'être moins cher à produire que le vaccin de ses rivaux. Il est également plus facile à stocker et transporter, en particulier par rapport à celui de Pfizer/BioNTech qui doit être conservé à de très basses températures (-70°C).

jug/aro/ial/

ASTRAZENECA

PFIZER

BioNTech

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