Le deuxième "sommet" virtuel de Biden prévu lundi avec le président mexicain (Maison Blanche) #
Le président américain Joe Biden tiendra le deuxième "sommet" bilatéral de son mandat lundi, avec son homologue mexicain, continuant à afficher sa proximité avec les voisins immédiats des Etats-Unis après avoir d'abord "rencontré" le Premier ministre canadien Justin Trudeau.
Joe Biden et Andres Manuel Lopez Obrador "aborderont les questions de coopération en matière migratoire, les efforts conjoints pour le développement du sud du Mexique et en Amérique centrale, la reprise après le Covid-19, et la coopération économique", a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.
Pandémie de Covid-19 oblige, le démocrate a décidé pour l'instant de s'abstenir de voyager à l'étranger ou de recevoir des dirigeants étrangers en personne à la Maison Blanche. Il "rencontre" donc ses homologues par visioconférence, avec déclarations à la presse conjointes, mais à distance.
La réunion avec M. Lopez Obrador devrait être l'occasion pour M. Biden de confirmer le revirement américain sur les questions migratoires après avoir annulé dès le début de son mandat les mesures les plus controversées de son prédécesseur, dont le projet de mur à la frontière avec le Mexique.
Les deux hommes pourront également évoquer "les opportunités que représente l'accord Canada-Etats-Unis-Mexique pour une reprise économique durable et plus équitable en Amérique du Nord", selon un communiqué mexicain diffusé vendredi soir.
Mardi, Joe Biden et Justin Trudeau avaient profité de leur réunion, en dépit de son format inhabituel, pour vanter "l'extraordinaire amitié" de leurs deux pays et aborder des priorités partagées -climat, Covid-19- ainsi que des points d'achoppement, comme le controversé projet d'oléoduc Keystone XL.
Alors que le Premier ministre canadien n'avait pas fait mystère de ses désaccords avec Donald Trump, ce dernier entretenait une relation étroite avec le président mexicain.
Andres Manuel Lopez Obrador a d'ailleurs été parmi les derniers à féliciter Joe Biden après sa victoire électorale en novembre.
MM. Biden et Lopez Obrador avaient toutefois eu une première conversation téléphonique le 19 décembre, avant l'entrée en fonctions de Joe Biden, au cours de laquelle ils avaient déjà évoqué les questions migratoires, commerciales, et le Covid-19.
vgr/rle
L'ONU et des pays européens demandent à Israël de cesser des démolitions dans la vallée du Jourdain #
L'ONU et les membres européens du Conseil de sécurité ont réclamé vendredi à Israël l'arrêt des démolitions d'installations de bédouins dans la vallée du Jourdain, et réclamé un accès humanitaire à leur communauté vivant à Humsa Al-Baqai'a.
Lors d'une déclaration commune à l'issue d'une session mensuelle du Conseil de sécurité sur le conflit au Proche-Orient, l'Estonie, la France, l'Irlande, la Norvège et le Royaume-Uni ont affirmé être "profondément préoccupés par les récentes démolitions et confiscations de biens par Israël, incluant des structures financées par l'Union européenne et des donateurs, à Humsa Al-Baqai'a dans la vallée du Jourdain".
Cette préoccupation s'étend aux conséquences de ces décisions "sur une communauté comptant environ 70 personnes, dont 41 enfants", ont-ils précisé.
"Nous réitérons notre appel à Israël pour qu'il mette fin aux démolitions et aux confiscations. Nous appelons en outre Israël à autoriser un accès humanitaire complet, durable et sans entrave à la communauté de Humsa Al-Baqai'a", ont ajouté les diplomates européens.
Devant le Conseil de sécurité, l'émissaire de l'ONU pour la région, le Norvégien Tor Wennesland, a lui aussi fait part de son inquiétude face aux mêmes démolitions et confiscations.
Israël "a démoli ou confisqué 80 structures dans la communauté bédouine palestinienne de Humsa Al-Baqai'a", a-t-il déploré. Ces décisions ont provoqué le déplacement à de multiples reprises de 63 personnes dont 36 enfants, et font suite à des démolitions similaires survenues en novembre", a précisé l'émissaire.
"J'exhorte Israël à cesser la démolition et la saisie de biens palestiniens dans toute la Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, et à permettre aux Palestiniens de développer leurs communautés", a ajouté Tor Wennesland.
prh/vgr
Les Etats-Unis ne veulent pas de "rupture" avec l'Arabie saoudite (Blinken) #
Le gouvernement américain de Joe Biden veut "recalibrer" les relations avec l'Arabie saoudite mais ne veut pas de "rupture", a déclaré vendredi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken pour justifier l'absence de sanctions contre le prince héritier saoudien.
Le secrétaire d'Etat a défendu devant la presse les sanctions annoncées par les Etats-Unis contre d'autres responsables saoudiens, après la publication du rapport du renseignement américain qui accuse le prince Mohammed ben Salmane d'avoir "validé" l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
Le journaliste saoudien a été tué en 2018 dans le consulat de son pays à Istanbul.
Plusieurs élus démocrates ont déploré que les Etats-Unis n'aient pas puni directement le jeune dirigeant à la lumière de ces révélations.
"Le rapport parle pour lui-même", a estimé Antony Blinken.
"La relation avec l'Arabie saoudite est importante, nous avons des intérêts mutuels importants. Nous restons déterminés à défendre le royaume", a-t-il ajouté.
"Mais nous voulons nous assurer" que "la relation reflète mieux nos intérêts et nos valeurs", a-t-il poursuivi.
"Ce que nous avons fait avec les mesures que nous venons de prendre, c'est vraiment pour ne pas avoir de rupture dans les relations mais pour les recalibrer", a insisté Antony Blinken.
"La relation avec l'Arabie saoudite dépasse les questions de personnes", a encore dit le ministre. "Ce recalibrage concerne les politiques et les actes de l'Arabie saoudite", a-t-il ajouté.
fff/vgr
Les Etats-Unis ne veulent pas de "rupture" avec l'Arabie saoudite (Blinken) #
Le gouvernement américain de Joe Biden veut "recalibrer" les relations avec l'Arabie saoudite mais ne veut pas de "rupture", a déclaré vendredi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken pour justifier l'absence de sanctions contre le prince héritier saoudien.
Le secrétaire d'Etat a défendu devant la presse les sanctions annoncées par les Etats-Unis contre d'autres responsables saoudiens, après la publication du rapport du renseignement américain qui accuse le prince Mohammed ben Salmane d'avoir "validé" l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
fff/vgr
Khashoggi: Washington sanctionne un ex-haut responsable saoudien et une unité proches du prince #
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi des sanctions financières contre une unité d'intervention spéciale et l'ancien numéro deux du renseignement saoudien, Ahmed al-Assiri, proches du prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, pour leur rôle dans l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
Le général Assiri, un influent militaire, avait été mis en accusation mais acquitté par la justice saoudienne. La justice turque l'accuse de son côté d'être un des commanditaires du meurtre du journaliste saoudien en octobre 2018 dans le consulat de son pays à Istanbul.
Il n'avait pas été sanctionné par le gouvernement de l'ex-président américain Donald Trump.
Ces sanctions ont été annoncées par le Trésor américain dans la foulée de la publication d'un rapport du renseignement des Etats-Unis accusant le prince héritier d'avoir "validé" l'assassinat du journaliste.
Elles visent aussi la Force d'intervention rapide, présentée dans ce document comme une unité d'élite de la Garde royale chargée de la protection du prince. Cette unité "répond uniquement" à Mohammed ben Salmane, dit MBS, "et a participé directement à des opérations précédentes contre des dissidents, dans le royaume et à l'étranger", écrit le renseignement américain.
Sept de ses membres ont participé au commando qui a tué Jamal Khashoggi, selon le rapport.
La Force d'intervention rapide était supervisée par Saoud al-Qahtani, ancien proche conseiller de MBS à la Cour royale, également inculpé comme commanditaire par la justice turque mais contre lequel la justice saoudienne n'a retenu aucune accusation.
Saoud al-Qahtani avait, lui, déjà été interdit d'entrée sur le territoire américain.
S'ils ont sanctionné ses proches, les Etats-Unis n'ont en revanche annoncé aucune sanction visant directement le prince.
fff/vgr
Khashoggi: Washington sanctionne un ex-haut responsable saoudien et une unité proches du prince #
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi des sanctions financières contre une unité d'intervention spéciale et l'ancien numéro deux du renseignement saoudien, Ahmed al-Assiri, proches du prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, pour leur rôle dans l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
Le général Assiri, un influent militaire, avait été mis en accusation mais acquitté par la justice saoudienne. La justice turque l'accuse de son côté d'être un des commanditaires du meurtre du journaliste saoudien en octobre 2018 dans le consulat de son pays à Istanbul.
fff/vgr
Khashoggi: Washington annonce des restrictions de visas pour 76 Saoudiens #
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi des restrictions de visas pour 76 Saoudiens accusés d'avoir "menacé des dissidents à l'étranger", et notamment le journaliste saoudien Jamal Khashoggi, tué en octobre 2018 en Turquie.
Ces sanctions s'inscrivent dans le cadre d'une nouvelle règle, baptisée par le département d'Etat américain "Khashoggi ban", ou "interdiction Khashoggi", visant à interdire d'entrée aux Etats-Unis toute personne accusée de s'attaquer, au nom des autorités de son pays, à des dissidents ou journalistes à l'étranger, a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken dans un communiqué.
Ces mesures ont été annoncées dans la foulée de la publication du rapport des services de renseignement américains accusant le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane d'avoir "validé" l'assassinat de Jamal Khashoggi.
L'identité et les fonctions des Saoudiens visés par cette première série de mesures n'ont pas été dévoilées.
"Jamal Khashoggi a payé de sa vie pour exprimer ses opinions", a affirmé Antony Blinken, expliquant vouloir "punir les Etats qui menacent et attaquent des journalistes ou des opposants présumés au-delà de leurs frontières simplement car ils exercent leurs libertés fondamentales".
"Nous avons dit très clairement que les menaces et attaques extraterritoriales par l'Arabie saoudite contre des militants, des dissidents et des journalistes devaient prendre fin", a-t-il insisté. "Elles ne seront pas tolérées par les Etats-Unis", a-t-il prévenu.
fff/seb
Khashoggi: Washington annonce des restrictions de visas pour 76 Saoudiens #
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi des restrictions de visas pour 76 Saoudiens accusés d'avoir "menacé des dissidents à l'étranger", et notamment le journaliste saoudien Jamal Khashoggi, tué en octobre 2018 en Turquie.
Ces sanctions s'inscrivent dans le cadre d'une nouvelle règle, baptisée par le département d'Etat américain "Khashoggi ban", ou "interdiction Khashoggi", visant à interdire d'entrée aux Etats-Unis toute personne accusée de s'attaquer, au nom des autorités de son pays, à des dissidents ou journalistes à l'étranger, a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken dans un communiqué.
Ces mesures sont annoncées dans la foulée de la publication du rapport des services de renseignement américains accusant le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane d'avoir "validé" l'assassinat de Jamal Khashoggi.
fff/seb
Yémen: l'ONU ajoute le nom d'un responsable à sa liste de personnes sanctionnées #
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi sans la Russie une résolution renouvelant pour un an ses sanctions individuelles à l'égard de Yéménites en ajoutant un nom à sa liste, celui du directeur du Département d'investigation criminelle à Sanaa.
Le texte rédigé par le Royaume-Uni a été adopté par 14 membres du Conseil, seule la Russie s'abstenant, selon des diplomates.
Il renouvelle jusqu'en février 2022 les sanctions financières et interdictions de voyages imposées à des Yéménites et prolonge le mandat du groupe d'experts chargé de les contrôler jusqu'en mars 2022. La mission de ces experts est aussi de superviser l'embargo sur les armes qui est illimité.
La résolution "souligne la nécessité d'une désescalade au Yémen et d'un cessez-le-feu national". Elle condamne les combats à Marib (nord) et la poursuite des attaques par les rebelles Houthis sur l'Arabie saoudite, "en appelant à (leur) arrêt immédiat sans conditions préalables".
Le texte ajoute un nom à la liste des personnes sanctionnées, celui de Saleh Aida Aida Zabin. "Il a commis des actes menaçant la paix, la sécurité et la stabilité au Yémen, incluant des violations du droit humanitaire international et des droits humains", affirme le Conseil de sécurité.
En se livrant parfois lui-même à de la torture, "il a joué un rôle de premier plan dans une politique d'intimidation et de recours systématique aux arrestations, détentions, tortures, violences sexuelles et viols contre des femmes politiquement actives", précise la résolution.
Le Conseil de sécurité souligne par ailleurs la nécessité que des experts de l'ONU aient un accès au plus vite au pétrolier abandonné Safer au large de Hodeida (ouest) dans une zone sous contrôle des Houthis. Les Nations unies réclament depuis plus de deux ans aux rebelles d'accéder à ce vieux navire qui risque de provoquer une marée noire, en vain jusqu'à présent.
prh/dax
Mali: violations de sanctions individuelles, selon des experts de l'ONU #
Des sanctions individuelles imposées par l'ONU à des Maliens accusés d'entraver le processus de paix au Mali ont fait l'objet de violations en 2020, indiquent dans un rapport publié jeudi les experts indépendants chargés de leur application, en regrettant des entraves onusiennes à leur travail.
"Le groupe d'experts a reçu des informations selon lesquelles des personnes inscrites sur la liste relative aux sanctions imposées par la résolution 2374 auraient continué de se déplacer pendant la période considérée, en violation de l'interdiction de voyager", indique leur document.
Les experts évoquent notamment un voyage en octobre en Mauritanie de Mohamed Ould Mataly, qui figure parmi les personnes sanctionnées par l'ONU. Ils précisent avoir rappelé aux autorités mauritaniennes qu'elles sont tenues de demander une dérogation avant d'accepter de telles personnes sur leur sol.
Le groupe d'experts a aussi demandé des éclaircissements aux autorités maliennes sur des fonds versés par l'Etat malien à huit personnes, frappées de gels d'avoirs suite à leur inscription sur la liste des sanctions, qui "sont restés sans réponse".
Le rapport cite notamment le cas de Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune, secrétaire général de la Coalition du peuple de l'Azawad, qui a été nommé membre du Conseil national de transition au Mali début décembre. Ce responsable avait été placé sur la liste de sanctions de l'ONU en décembre 2018 pour avoir pris des mesures faisant obstacle à la mise en oeuvre de l'accord de paix au Mali de 2015.
Les experts disent par ailleurs regretter les obstacles qui ont été opposés à leur travail par l'ONU. Depuis leur nomination en octobre 2020, ils indiquent n'avoir pas été en mesure de se rendre au Mali ni ailleurs.
En particulier, ils précisent n'avoir pu se rendre dans plusieurs capitales européennes "en raison de (leur) nomination tardive par le secrétaire général" de l'ONU, Antonio Guterres. Ils ajoutent que la mission de paix onusienne Minusma "a refusé" aux experts de réduire de 14 à 7 jours la quarantaine qu'elle s'est imposée elle-même au Mali ou de leur accorder une exemption.
Entre octobre et décembre, leur voyage au Mali a dû être reporté à trois reprises pour finalement être annulé au dernier moment, précise leur rapport.
prh/vgr
Chypre: le chef de l'ONU réunit les parties au conflit fin avril à Genève #
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, réunira les parties au conflit chypriote du 27 au 29 avril à Genève pour une "rencontre informelle", a annoncé mercredi son service de communication.
"Le but de la réunion sera de déterminer s'il existe un terrain d'entente pour que les parties négocient une solution durable au problème chypriote dans un horizon prévisible", est-il précisé dans un bref communiqué.
Cette rencontre qui rassemblera le chef de l'ONU, les deux parties au conflit, ainsi que la Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni - "garants" de l'indépendance de Chypre depuis 1960 - avait été envisagée un temps pour février puis ensuite pour mars.
Ces derniers mois, l'émissaire de l'ONU pour Chypre, Jane Holl Lute, a multiplié les navettes entre les deux parties.
Les dernières négociations officielles entre Chypriotes-grecs et Chypriotes-turcs menées sous l'égide de l'ONU ont échoué en juillet 2017. Turquie, Grèce et Royaume-Uni en faisaient déjà partie.
Chypre est divisée depuis l'invasion en 1974 du tiers nord par l'armée turque en réaction à un coup d'Etat visant à rattacher l'île à la Grèce. Ce petit territoire, baptisé "République turque de Chypre du Nord" (RTCN), est reconnu uniquement par Ankara.
Elu en octobre, le dirigeant de la RTCN, Ersin Tatar, est partisan d'une solution à deux Etats plutôt qu'une réunification de Chypre.
La République de Chypre, seule reconnue internationalement, est membre de l'Union européenne et exerce son autorité sur la partie sud de l'île méditerranéenne.
Fin janvier, Antonio Guterres avait affirmé à des médias que la réunion projetée se tiendrait "sans pré-conditions". "La première étape consiste à les rassembler, à les écouter et à voir le résultat de cette discussion", avait-il alors expliqué.
prh/iba
Chypre: le chef de l'ONU réunit les parties au conflit fin avril à Genève #
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, prévoit de faire venir les parties au conflit chypriote du 27 au 29 avril à Genève pour une "réunion informelle", a annoncé mercredi son service de communication.
"Le but de la réunion sera de déterminer s'il existe un terrain d'entente pour que les parties négocient une solution durable au problème chypriote dans un horizon prévisible", est-il précisé dans un bref communiqué.
Cette réunion qui réunira l'ONU, les deux parties au conflit, ainsi que la Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni - "garants" de l'indépendance de Chypre depuis 1960 - avait été envisagée un temps pour février puis ensuite pour mars.
Le communiqué ne précise pas si Antonio Guterres représentera l'ONU à cette réunion ou s'il s'agira de son émissaire pour Chypre, Jane Holl Lute, qui a multiplié récemment les navettes entre les deux parties.
Les dernières négociations officielles entre Chypriotes-grecs et Chypriotes-turcs menées sous l'égide de l'ONU ont échoué en juillet 2017. Turquie, Grèce et Royaume-Uni en faisaient déjà partie.
Chypre est divisée depuis l'invasion en 1974 du tiers nord par l'armée turque en réaction à un coup d'Etat visant à rattacher l'île à la Grèce. Ce petit territoire, baptisé "République turque de Chypre du Nord" (RTCN), est reconnu uniquement par Ankara.
Elu en octobre, le dirigeant de la RTCN, Ersin Tatar, est partisan d'une solution à deux Etats plutôt qu'une réunification de Chypre.
La République de Chypre, seule reconnue internationalement, est membre de l'Union européenne et exerce son autorité sur la partie sud de l'île méditerranéenne.
Fin janvier, Antonio Guterres avait affirmé à des médias que la réunion projetée se tiendrait "sans pré-conditions". "La première étape consiste à les rassembler, à les écouter et à voir le résultat de cette discussion", avait-il alors expliqué.
prh/iba