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L'armée américaine dit avoir tué quatre combattants pro-iraniens en Syrie en 24 heures #

L'armée américaine a annoncé jeudi avoir tué quatre membres de groupes armés liés à l'Iran en 24 heures dans l'est de la Syrie, en réponse à des tirs de roquettes ayant blessé plusieurs soldats américains dans la zone.

"Sur les dernières 24 heures, en réponse aux attaques à la roquette d'hier sur le site de Conoco et celui de Green Village, dans le nord-est de la Syrie, les forces américaines ont frappé des militants affiliés à l'Iran", a indiqué le commandement de l'armée américaine pour le Moyen-Orient (Centcom) dans un communiqué.

Les forces américaines ont utilisé des hélicoptères d'attaque AH-64 Apache, des avions d'attaque au sol AC-130 et de l'artillerie lourde M777, a précisé Centcom. "Quatre combattants ennemis ont été tués et sept lance-roquettes détruits."

Il s'agit de la troisième journée consécutive d'échanges de tirs en Syrie entre les forces américaines et des groupes armés soupçonnés d'être liés à l'Iran.

Mardi, les Etats-Unis avaient annoncé avoir bombardé des bases de milices pro-iraniennes dans l'est du pays. Le bombardement visait neuf bunkers utilisés notamment pour le stockage de munitions.

Les forces américaines avaient prévu de bombarder 11 des 13 bunkers dans le complexe mais ont interrompu leurs frappes sur deux d'entre eux après que des groupes de personnes ont été aperçus dans leur voisinage.

L'Iran avait ensuite nié tout lien avec les groupes armés visés par ces frappes aériennes.

Mercredi dans la soirée, l'armée américaine avait annoncé avoir lancé une nouvelle opération de représailles au cours de laquelle trois véhicules et l'équipement utilisé pour lancer certaines des roquettes auraient été détruits.

"Les premières évaluations indiquent que deux ou trois personnes suspectées d'être des militants soutenus par l'Iran et ayant mené une des attaques ont été tués lors de la réponse américaine", avait alors indiqué Centcom, réaffirmant que les frappes américaines de mardi visaient bien des "infrastructures utilisées par des groupes affiliés aux Gardiens de la Révolution".

Jeudi, les forces américaines ont repéré un groupe d'attaquants équipés de lance-roquettes s'approchant de leurs positions et les ont frappés avant qu'ils ne puissent tirer, selon un responsable américain ayant requis l'anonymat.

"Nous répondrons de façon appropriée et proportionnelle à toute attaque contre nos soldats", a prévenu le nouveau commandant des forces américaines dans la région, le général Erik Kurilla. "Aucun groupe ne nous attaquera en toute impunité. Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour défendre les nôtres."

Centcom n'a pas précisé dans quelles circonstances le quatrième combattant avait été tué.

Des centaines de soldats américains sont déployés dans le nord-est de la Syrie dans la cadre de la coalition anti-jihadiste chargée de combattre, avec leurs alliés kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), les restes du groupe Etat islamique (EI).

sl/vgr

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AUG 25

L'armée américaine dit avoir répliqué à des tirs de roquettes l'ayant visée en Syrie #

L'armée américaine a annoncé mercredi avoir répliqué à des tirs de roquettes l'ayant visée dans le nord-est de la Syrie, tuant "deux ou trois personnes suspectées d'être des militants soutenus par l'Iran et ayant mené une des attaques".

"Les forces américaines ont répondu aujourd'hui à des tirs de roquettes dans deux sites en Syrie, détruisant trois véhicules et l'équipement utilisé pour lancer certaines des roquettes", a précisé dans un communiqué le commandement de l'armée américaine pour le Moyen-Orient (Centcom).

"Les premières évaluations indiquent que deux ou trois personnes suspectées d'être des militants soutenus par l'Iran et ayant mené une des attaques ont été tués lors de la réponse américaine", poursuit le communiqué.

La veille, les Etats-Unis avaient annoncé avoir bombardé des bases de milices pro-iraniennes dans l'est du pays. L'Iran avait ensuite nié tout lien avec les groupes armés visés par ces frappes aériennes.

"Les Etats-Unis ne cherchent pas à entrer en conflit avec l'Iran, mais nous continuerons à prendre les mesures nécessaires pour protéger et défendre notre peuple", a affirmé mercredi l'armée américaine.

Les attaques de roquettes ont commencé autour de 19H20 locales "dans le périmètre" de la base américaine de Conoco puis dans celle de Green Village, a précisé le Centcom.

Un "membre des forces armées" a été légèrement blessé, et a reçu des soins avant de retourner au travail, et deux autres ont subi des "blessures mineures", selon le communiqué.

Les forces américaines ont utilisé des hélicoptères pour répondre à ces tirs de roquettes de façon "proportionnelle et intentionnelle", a déclaré le Centcom.

Les frappes américaines de mardi visaient des "infrastructures utilisées par des groupes affiliés aux Gardiens de la Révolution", selon l'armée américaine.

Le corps des Gardiens de la Révolution, considéré comme l'armée idéologique du régime iranien, figure sur la liste noire américaine des "groupes terroristes".

"La nouvelle agression de l'armée américaine contre le peuple syrien est un acte terroriste contre les groupes et combattants luttant contre l'occupation et qui n'ont aucune affiliation avec l'Iran", avait affirmé plus tôt mercredi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani.

bur-led/ube

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AUG 25

L'armée américaine dit avoir répliqué à des tirs de roquettes l'ayant visée en Syrie #

L'armée américaine a annoncé mercredi avoir répliqué à des tirs de roquettes l'ayant visée dans le nord-est de la Syrie, tuant "deux ou trois personnes suspectées d'être des militants soutenus par l'Iran et ayant mené une des attaques".

"Les forces américaines ont répondu aujourd'hui à des tirs de roquettes dans deux sites en Syrie, détruisant trois véhicules et l'équipement utilisé pour lancer certaines des roquettes", a précisé dans un communiqué le commandement de l'armée américaine pour le Moyen-Orient. La veille, les Etats-Unis avaient bombardé des bases de milices pro-iraniennes dans l'est du pays.

bur-led/ube

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AUG 24

Passe d'armes entre les avocats de Twitter et Musk sur les données à fournir #

8/24/2022, 11:14 PM
New York, USA

Les avocats d'Elon Musk et de Twitter ont donné mercredi un aperçu des arguments qu'ils pourraient faire valoir lors du procès devant forcer, ou non, l'entrepreneur à racheter le réseau social, convoquant entre autres les récentes révélations d'un lanceur d'alerte.

Le représentant de M. Musk a tenté de convaincre la juge en charge du dossier, Kathaleen McCormick, de contraindre Twitter à partager bien plus de données sur ses utilisateurs afin de vérifier que le réseau social ne mentait pas sur les faux comptes présents parmi ses abonnés.

Mais le milliardaire ne les veut que pour les arranger à sa sauce et surtout, aurait dû les demander avant d'accepter de racheter l'entreprise, a rétorqué l'avocat de la plateforme, Bradley Wilson.

Les deux parties étaient convoquées pour discuter des informations à partager avant le procès prévu en octobre.

L'équipe de M. Musk demande à avoir un accès plus large à la méthode et aux données utilisées par Twitter pour calculer la proportion de faux comptes et spams, estimée à moins de 5% par la plateforme, à bien plus par l'entrepreneur.

Mais cette demande n'est pas "pertinente", a rétorqué l'avocat de Twitter, car la plateforme a toujours, dans les documents officiels, présenté ce chiffre comme "une estimation".

Et la dernière en date a été publiée en février, "avant que M. Musk contacte Twitter pour une acquisition potentielle".

Même si Twitter accédait à toutes les requêtes de M. Musk, cela représenterait "des milliards de milliards de données", a souligné M. Wilson. Et cela pourrait contrevenir aux règles de la plateforme, voire à certaines lois, concernant la protection des données privées.

La plateforme pourrait éventuellement partager avec M. Musk - et non avec le grand public - des données limitées portant sur 9.000 comptes et un trimestre, a-t-il concédé. Mais l'équipe de M. Musk veut probablement surtout pouvoir "faire son propre comptage et voir s'ils peuvent parvenir à un chiffre différent".

L'équipe de M. Musk n'est toutefois pas la seule à vouloir des éclaircissements sur le sujet: selon un document rendu public mercredi, l'Autorité américaine de régulation des marchés (SEC) a aussi demandé, mi-juin, à Twitter de lui fournir des précisions sur sa méthode d'identification des faux comptes et autres spams.

L'avocat de M. Musk, Alex Spiro, a par ailleurs accusé la plateforme de publiquement mettre en avant dans ses résultats financiers le nombre d'utilisateurs actifs quotidiens dits "monétisables" plutôt que d'autres critères montrant une stagnation, voire un repli, de son activité.

Mais Twitter a toujours indiqué dans ses résultats financiers qu'il prenait en compte d'autres critères pour évaluer sa performance, même si le groupe ne les détaille pas forcément, a répondu l'avocat du réseau social.

"Ils ont une incitation économique à tromper" les investisseurs, a insisté M. Spiro avant de mentionner la plainte d'un lanceur d'alerte, ancien chef de la sécurité de la plateforme, envoyée aux autorités américaines début juillet et rendue publique mardi.

"Comme le dit (Peiter) Zatko, la direction n'avait aucune envie de mesurer correctement la prévalence des bots (comptes gérés par un logiciel et non un humain, NDLR) à cause des groupes d'actionnaires, à cause des bonus", a-t-il avancé.

Son équipe a demandé à faire témoigner le lanceur d'alerte mais Twitter, qui l'a licencié en janvier, a refusé en arguant que ce n'était "pas pertinent", a déploré l'avocat.

Une commission du Sénat a en revanche jugé important d'entendre cet ancien hacker aussi connu sous le nom de "Mudge", convoqué pour une audition le 13 septembre.

Les accusations du lanceur d'alerte ont aussi été mentionnées lors d'une réunion de la direction de Twitter avec les employés mercredi, le patron de l'entreprise déplorant la "vision erronée" présentée par M. Zatko, selon des médias américains.

La juge n'a pas indiqué quand elle rendrait sa décision.

jum/tu/ube

TWITTER

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AUG 24

Biden annonce une nouvelle aide militaire à l'Ukraine de près de trois milliards de dollars #

8/24/2022, 10:15 PM
Washington, USA

Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi une nouvelle aide militaire à l' Ukraine de près de trois milliards de dollars pour démontrer le soutien durable des Etats-Unis au moment où le pays, qui combat depuis six mois l'invasion russe, marquait le jour de son indépendance.

"Les Etats-Unis d'Amérique sont déterminés à soutenir le peuple ukrainien au moment où il continue la lutte pour défendre sa souveraineté. Dans le cadre de cet engagement, je suis fier d'annoncer notre plus grande tranche d'assistance sécuritaire à ce jour: environ 2,98 milliards de dollars d'armes et d'équipement", a affirmé M. Biden dans un communiqué.

"Cela permettra à l' Ukraine d'acquérir des systèmes de défense aérienne, des systèmes d'artillerie et des munitions (...) et des radars pour nous assurer qu'elle puisse continuer à se défendre sur le long terme", a ajouté le président américain.

"Je sais que cette journée de l'indépendance suscite des sentiments mitigés chez de nombreux Ukrainiens, car des milliers de personnes ont été tuées ou blessées, des millions ont été déplacées et tant d'autres ont été victimes d'atrocités et d'attaques russes. Mais six mois d'attaques incessantes n'ont fait que renforcer la fierté que les Ukrainiens ont d'eux-mêmes, de leur pays et de leurs 31 ans d'indépendance", a-t-il assuré.

La commémoration de l'indépendance de l' Ukraine coïncide avec la date anniversaire des six mois de conflit depuis l'invasion russe le 24 février.

Cette nouvelle tranche d'aide est exclusivement composée d'armements commandés à l'industrie de défense américaine qui ne parviendront en Ukraine que dans plusieurs mois, voire deux ou trois ans, a souligné un haut responsable du Pentagone.

Elle est destinée à renforcer les capacités de défense de l' Ukraine à moyen terme, et non à aider les forces ukrainiennes dans leurs efforts actuels de contre-offensive, comme c'était le cas de la dernière tranche d'aide annoncée la semaine dernière, a expliqué à la presse le numéro trois du ministère américain de la Défense, Colin Kahl.

"Vladimir Poutine semble croire que la Russie peut gagner sur la durée, vaincre à l'usure la volonté de combattre des Ukrainiens et la volonté de la communauté internationale à continuer à soutenir l' Ukraine ", a-t-il remarqué. Cette nouvelle tranche "est un signe tangible qu'une fois de plus, la Russie se trompe".

"Les Etats-Unis ont désormais débloqué plus de 13,5 milliards de dollars pour l'aide militaire à l' Ukraine depuis le début du mandat de M. Biden", a souligné M. Kahl.

"A notre connaissance, Vladimir Poutine n'a pas renoncé à son objectif stratégique qui est de s'emparer de l' Ukraine ", a-t-il ajouté. "C'est pourquoi des tranches d'aide comme celle-ci sont si importantes: elles récusent la théorie de Poutine, qui est que nous ne sommes pas là sur la durée".

Washington va ainsi commander pour les forces ukrainiennes plus de 300.000 obus compatibles avec les systèmes d'artillerie de l'Otan, des radars, mais aussi des systèmes de défense anti-aérienne Nasams, des drones de surveillance et surtout, pour la première fois, des systèmes de défense anti-drones de dernière génération Vampire, qui permettent de détruire un drone en approche avec des missiles guidés de précision.

La semaine dernière, les Etats-Unis avaient annoncé une nouvelle tranche d'aide militaire à l' Ukraine pour un montant de 775 millions de dollars, destinée à aider Kiev à lancer une contre-offensive dans le sud au moment où les forces russes paraissaient fragilisées.

Cette aide comprenait notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d'artillerie de précision Himars, qui ne figurent pas dans l'enveloppe annoncée mercredi, car c'est maintenant que Kiev en a besoin, a souligné M. Kahl.

Les Himars sont "les plus pertinents pour les combats en cours", a-t-il noté.

Un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a par ailleurs mis en garde contre la tenue prochaine de référendums "illégitimes" dans les zones occupées par les forces russes, pour justifier une annexion de territoires ukrainiens par la Russie.

"Les Etats-Unis et la communauté internationale ont été très clairs: toute tentative visant à contrôler un territoire souverain de l' Ukraine sera considérée comme illégitime", a-t-il souligné.

iba-sl/ube

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AUG 24

Washington condamne le projet de tribunaux à Marioupol pour juger les prisonniers ukrainiens #

Les Etats-Unis ont condamné mercredi le projet de la Russie d'organiser des procès à Marioupol, capturée en mai, afin d'y juger des prisonniers de guerre ukrainiens, soulignant leur caractère "illégitime".

"Ces projets de procès-spectacle sont illégitimes et une parodie de justice et nous les condamnons fermement", a déclaré le porte-parole du département d'Etat américain, Ned Price, dans un communiqué.

Selon Washington, Moscou vise ainsi "à détourner" l'attention de la communauté internationale face aux "atrocités commises par les forces russes en Ukraine " depuis l'invasion russe de ce pays le 24 février dernier.

"Tous les membres des forces armées ukrainiennes, y compris les volontaires ukrainiens et étrangers, ont droit au statut de prisonnier de guerre s'ils sont capturés et doivent être traités et protégés par ce statut, dans le respect des conventions de Genève", ajoute le communiqué appelant Moscou "à respecter ses obligations dans le cadre du droit international".

L'ONU a exprimé mardi une inquiétude similaire, soulignant qu'il est interdit de créer des tribunaux destinés uniquement à juger de tels détenus.

Une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani, à Genève a souligné que peu de détails sont disponibles sur ce qui est présenté par Moscou comme un "tribunal international". Mais elle a indiqué que des photos et des vidéos publiées par des médias et des réseaux sociaux semblent montrer que des cages en métal - destinées apparemment à accueillir les détenus pendant les procès - sont en cours de construction dans la salle philharmonique de Marioupol.

La Troisième Convention de Genève accorde une protection étendue aux prisonniers de guerre qui ne peuvent être poursuivis du fait de leur participation directe aux hostilités.

lb/seb

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AUG 24

Passe d'armes entre les avocats de Twitter et Musk sur les données à fournir #

8/24/2022, 9:37 PM
New York, USA

Les avocats d'Elon Musk et de Twitter ont donné mercredi, lors d'une audience préliminaire, un aperçu des arguments qu'ils pourraient faire valoir lors du procès devant forcer, ou non, l'entrepreneur à racheter le réseau social.

L'avocat de M. Musk a tenté de convaincre la juge en charge du dossier, Kathaleen McCormick, de contraindre Twitter à partager bien plus de données sur ses utilisateurs afin de vérifier que le réseau social ne mentait pas sur les faux comptes présents parmi ses abonnés.

Mais le milliardaire ne les veut que pour les arranger à sa sauce et surtout, aurait dû les demander avant d'accepter de racheter l'entreprise, a rétorqué l'avocat de la plateforme, Bradley Wilson.

Les deux parties étaient convoquées pour discuter des informations à partager avant le procès prévu en octobre.

L'équipe d'Elon Musk demande à avoir un accès plus large à la méthode et aux données utilisées par Twitter pour calculer la proportion de faux comptes et spams, estimée à moins de 5% par la plateforme, à bien plus par l'entrepreneur.

Mais cette demande n'est pas "pertinente", a rétorqué l'avocat de Twitter, car la plateforme a toujours, dans les documents officiels, présenté ce chiffre comme "une estimation".

Et la dernière en date a été publiée en février, "avant que M. Musk contacte Twitter pour une acquisition potentielle".

Même si Twitter accédait à toutes les requêtes de M. Musk, cela représenterait "des milliards de milliards de données", a souligné Bradley Wilson. Et cela pourrait contrevenir aux règles de la plateforme, voire à certaines lois, concernant la protection des données privées.

La plateforme pourrait éventuellement partager des données limitées portant sur 9.000 comptes et un trimestre, a-t-il concédé. Mais l'équipe de M. Musk veut probablement surtout pouvoir "faire son propre comptage et voir s'ils peuvent parvenir à un chiffre différent".

L'avocat de M. Musk, Alex Spiro, a aussi accusé la plateforme de publiquement mettre en avant dans ses résultats financiers le nombre d'utilisateurs actifs quotidiens dits "monétisables" plutôt que d'autres critères montrant une stagnation, voire un repli, de son activité.

"Ils ont une incitation économique à tromper" les investisseurs, a-t-il affirmé avant de mentionner la plainte d'un lanceur d'alerte, ancien chef de la sécurité de la plateforme, envoyée aux autorités américaines début juillet et rendue publique mardi.

Dans ce document, Peiter Zatko affirme en effet que l'entreprise privilégie la croissance de son nombre d'utilisateurs à la lutte contre les spams et les bots (comptes gérés par un logiciel et non un humain).

Mais Twitter a toujours indiqué dans ses résultats financiers qu'il prenait en compte d'autres critères pour évaluer sa performance, même si le groupe ne les détaille pas forcément, a rétorqué son avocat.

La juge n'a pas indiqué quand elle rendrait sa décision.

jum/tu/ube

TWITTER

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AUG 24

Nucléaire iranien: les Etats-Unis répondent à Téhéran relançant l'espoir d'un accord #

Les Etats-Unis ont répondu mercredi à un plan européen soumis également aux Iraniens, ravivant l'espoir d'un retour à l'accord historique sur le programme nucléaire iranien de 2015 dont l'ancien président Donald Trump s'était retiré avec fracas.

"Nous avons transmis notre réponse à l'Union européenne aujourd'hui", laquelle l'a relayée à Téhéran, a déclaré le porte-parole du département d'Etat américain, Ned Price. Il n'a donné aucune précision sur le contenu de la réponse américaine ni sur d'éventuelles concessions de la part des Etats-Unis.

De son côté, le ministère iranien des Affaires étrangères a confirmé mercredi avoir reçu une réponse des Etats-Unis concernant les "ajustements" requis par Téhéran à la proposition d'accord soumise par l'Union européenne sur le dossier nucléaire iranien.

"L'Iran a commencé à examiner attentivement l'avis des Etats-Unis et la République islamique d'Iran va transmettre son opinion au coordinateur (de l'UE) après cet examen", a indiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanani, en référence à Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne qui pilote le dossier.

Ce dernier avait soumis aux deux parties le 8 août une "version finale" d'un accord prévoyant la levée de sanctions économiques contre l'Iran dont la vente de pétrole en échange de restrictions drastiques sur son programme nucléaire, lançant d'intenses consultations de part et d'autre.

Ce va-et-vient diplomatique aux extraordinaires enjeux de sécurité, puisqu'il vise à garantir que l'Iran ne développe pas d'arme atomique, n'est pas pour autant terminé et l'issue des négociations reste encore incertaine.

Un haut responsable américain avait indiqué mardi sous couvert de l'anonymat qu'il restait encore "des disparités" à surmonter avant de parvenir à un accord.

Selon Washington, l'Iran a toutefois fait des concessions sur des points clés, notamment l'abandon de sa demande de lever la désignation des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, en tant qu'organisation terroriste.

Le président américain Joe Biden en avait fait une ligne rouge et a même ordonné mardi des frappes aériennes visant des bases de milices pro-iraniennes dans l'Est de la Syrie, "affiliées" aux Gardiens de la Révolution.

Un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a précisé que les frappes avaient détruit des dépôts de munition en "riposte directe" à l'attaque du 15 août qui avait visé le petit contingent américain en Syrie.

"Nous ne cherchons pas l'escalade mais nous sommes prêts à nous défendre face à toute menace", a-t-il dit à la presse.

Les négociations sur le nucléaire iranien, engagées depuis déjà 16 mois, mais qui avaient été suspendues puis reprises début août, ont pour but de sauver cet accord conclu avec le régime de Téhéran par les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) plus l'Allemagne.

Les Etats-Unis s'en étaient retirés en 2018 sous la présidence de Donald Trump, et avaient renforcé leurs sanctions contre Téhéran.

Depuis lors, l'Iran s'est peu à peu affranchi de ses obligations.

Mais l'accord fait l'objet de farouches oppositions à commencer par celle des Israéliens, appuyés par l'opposition républicaine au président Biden.

Les puissances occidentales doivent "cesser" de négocier avec l'Iran au risque sinon de "déstabiliser" le Moyen-Orient, a plaidé mercredi le Premier ministre israélien, Yaïr Lapid.

M. Lapid a dépêché cette semaine son conseiller à la sécurité nationale Eyal Hulata à Washington. Et le ministre de la Défense, Benny Gantz, s'envole tôt jeudi pour la capitale américaine pour discuter entre autres du nucléaire iranien, ont précisé ses équipes à l'AFP.

"Ce qu'il y a sur la table actuellement est un mauvais accord. Cela donnera 100 milliards de dollars par année à l'Iran. Cet argent (...) sera utilisé pour déstabiliser le Moyen-Orient (...) en renforçant le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique", a déclaré M. Lapid sans expliquer sur quoi était basé ce chiffre.

De leur côté, les républicains au Congrès américain ne cessent de dénoncer un "mauvais accord" qui récompenserait l'Iran accusé par ailleurs de soutenir le terrorisme.

A Washington, on rejette en tout cas toute notion de concessions américaines, affirmant que c'est "l'Iran qui a fait des concessions sur des questions importantes".

Pour Suzanne DiMaggio, du Carnegie Endowment for International Peace, "si chaque partie peut faire en sorte que cela apparaisse comme une victoire pour elle, alors il y a des chances que le JCPOA (le sigle anglais de l'accord) soit restauré".

lb-kam/seb

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AUG 24

Ethiopie: les Etats-Unis appellent gouvernement et rebelles à négocier #

Les Etats-Unis ont appelé mercredi le gouvernement éthiopien et les rebelles tigréens à retourner à la table des négociations afin de mettre fin à la reprise des combats, soulignant qu'une trêve de cinq mois avait permis de sauver "d'innombrables vies".

"Nous sommes préoccupés par les informations faisant état d'une reprise des hostilités en Ethiopie et appelons le gouvernement et le TPLF à redoubler d'efforts (...) visant à établir un cessez-le-feu durable sans conditions", a déclaré le porte-parole adjoint du département d'Etat américain, Vedant Patel, faisant référence au Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).

Des combats ont repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie, dans des zones frontalières de la région du Tigré, rebelles tigréens et gouvernement fédéral se rejetant la responsabilité d'avoir brisé une trêve observée depuis cinq mois.

Les autorités rebelles du Tigré ont d'abord accusé l'armée fédérale éthiopienne d'avoir lancé une "offensive de grande échelle" contre leurs positions, avant que le gouvernement éthiopien ne les accuse en retour d'avoir "rompu" la trêve.

Ces combats sont les premiers d'ampleur signalés depuis une trêve conclue fin mars par les deux camps et jusqu'ici largement respectée.

La trêve "a permis de sauver d'innombrables vies et permis à l'aide de parvenir à des dizaines de milliers de personnes", a encore affirmé Vedant Patel, soulignant que "les récentes provocations sur le champ de bataille et l'absence d'un cessez-le-feu durable menaçaient ces avancées".

Il a assuré que les Etats-Unis étaient disposés à oeuvrer avec les Ethiopiens tant sur le plan diplomatique que sur le plan humanitaire dans le but "ultime de mettre un terme à ce conflit de façon permanente".

lb/ube

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AUG 24

Moscou pourrait annoncer un référendum "illégitime" en Ukraine occupée (exécutif américain) #

8/24/2022, 6:24 PM
Washington, USA

Moscou pourrait annoncer dès cette semaine un ou plusieurs référendum "illégitime" en Ukraine occupée, pour tenter de justifier une annexion de territoires ukrainiens à la Russie, a déclaré mercredi à la presse un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.

"Nous avons des informations selon lesquelles la Russie continue de préparer des simulacres de référendum" à Kherson (sud), à Zaporijjia, dans les régions séparatistes de Donetsk et Lougansk, ainsi qu'à Kharkiv, a déclaré M. Kirby, porte-parole de l'exécutif pour les questions de sécurité nationale.

"La direction russe a donné pour instruction de préparer la tenue de ces référendums", a-t-il ajouté. "En fait, nous nous attendons à une annonce russe sur le ou les premiers de ces simulacres de scrutins avant la fin de la semaine".

"Les Etats-Unis et la communauté internationale ont été très clairs: toute tentative visant à contrôler un territoire souverain de l' Ukraine sera considérée comme illégitime", a poursuivi M. Kirby.

Les Etats-Unis s'attendent à ce que la Russie "manipule les résultats de ces référendums pour prétendre que le peuple ukrainien veut rejoindre la Russie", a encore accusé le porte-parole américain. "C'est tout simplement faux".

Il a cité plusieurs sondages effectués ces derniers mois auprès de la population ukrainienne en territoire contrôlé par Kiev, qui montrent plus de 90% des Ukrainiens ne veulent pas de rattachement à la Russie.

Le président Joe Biden, qui vient d'annoncer une nouvelle tranche d'aide militaire à l' Ukraine de près de 3 milliards de dollars, la plus importante à ce jour, aura un entretien téléphonique jeudi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé M. Kirby.

"Nous continuerons à mobiliser le monde libre, à encourager nos alliés et partenaires à soutenir l' Ukraine , qui défend sa souveraineté", a-t-il souligné.

sl/ube

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AUG 24

Les Etats-Unis appellent à un retour aux négociations en Ethiopie pour mettre fin aux combats #

Les Etats-Unis ont appelé mercredi le gouvernement éthiopien et les rebelles tigréens à retourner à la table des négociations afin de mettre fin à la reprise des combats, soulignant qu'une trêve de cinq mois avait permis de sauver "de nombreuses vies".

"Nous sommes préoccupés par les informations faisant état d'une reprise des hostilités en Ethiopie et appelons le gouvernement et le TPLF à redoubler d'efforts (...) visant à établir un cessez-le-feu durable sans conditions", a déclaré le porte-parole adjoint du département d'Etat américain, Vedant Patel, faisant référence au Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).

lb/seb

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AUG 24

Nucléaire iranien: les Etats-Unis répondent à Téhéran relançant l'espoir d'un accord #

Les Etats-Unis ont répondu mercredi à un plan européen soumis également aux Iraniens, ravivant l'espoir d'un retour à l'accord historique sur le programme nucléaire iranien de 2015 dont l'ancien président Donald Trump s'était retiré avec fracas.

"Nous avons transmis notre réponse à l'Union européenne aujourd'hui", a déclaré le porte-parole du département d'Etat américain, Ned Price. Il n'a donné aucune précision sur le contenu de la réponse américaine ni sur d'éventuelles concessions de la part des Etats-Unis.

De son côté, le ministère iranien des Affaires étrangères a confirmé mercredi avoir reçu une réponse des Etats-Unis concernant les "ajustements" requis par Téhéran à la proposition d'accord soumise par l'Union européenne sur le dossier nucléaire iranien.

"L'Iran a commencé à examiner attentivement l'avis des Etats-Unis et la République islamique d'Iran va transmettre son opinion au coordinateur (de l'UE) après cet examen", a indiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanani, en référence à Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne qui pilote le dossier.

Ce va-et-vient diplomatique aux extraordinaires enjeux, puisqu'il vise à garantir que l'Iran ne développe pas d'arme atomique, n'est pas pour autant terminé et l'issue des négociations reste encore incertaine.

Un haut responsable américain avait indiqué mardi sous couvert de l'anonymat qu'il restait encore "des disparités" à surmonter avant de parvenir à un accord.

Selon Washington, l'Iran a toutefois fait des concessions sur des points clés notamment l'abandon de sa demande de lever la désignation des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, en tant qu'organisation terroriste.

Le président américain Joe Biden a refusé de le faire et a ordonné mardi des frappes aériennes visant des bases de milices pro-iraniennes dans l'Est de la Syrie, "affiliées" aux Gardiens de la Révolution.

Les négociations sur le nucléaire iranien, engagées depuis déjà 16 mois, mais qui avaient été suspendues puis reprises début août, ont pour but de sauver cet accord conclu avec le régime de Téhéran par les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) plus l'Allemagne.

Les Etats-Unis s'en étaient retirés en 2018 sous la présidence de Donald Trump, et avaient renforcé leurs sanctions contre Téhéran.

Depuis lors, l'Iran s'est peu à peu affranchi de ses obligations.

Mais l'accord fait l'objet de farouches oppositions à commencer par celle des Israéliens, appuyés par l'opposition républicaine au président Biden.

Les puissances occidentales doivent "cesser" de négocier, car un accord permettra à l'Iran de gagner des "milliards" de dollars (grâce à la levée des sanctions économiques, ndlr) et "déstabilisera" le Moyen-Orient, a plaidé mercredi le Premier ministre israélien, Yaïr Lapid.

M. Lapid a dépêché cette semaine son conseiller à la sécurité nationale Eyal Hulata à Washington. Et le ministre de la Défense, Benny Gantz, s'envole tôt jeudi pour la capitale américaine pour discuter entre autres du nucléaire iranien, ont précisé ses équipes à l'AFP.

"Ce qu'il y a sur la table actuellement est un mauvais accord. Cela donnera 100 milliards de dollars par année à l'Iran. Cet argent ne servira pas à construire des écoles ou des hôpitaux, mais sera utilisé pour déstabiliser le Moyen-Orient (...) en renforçant le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique", a déclaré M. Lapid sans expliquer sur quoi était basé ce chiffre.

De leur côté, les Républicains au Congrès américain ne cessent de dénoncer un "mauvais accord" qui récompenserait l'Iran accusé par ailleurs de soutenir le terrorisme.

Ils se sont saisis -- pour mieux dénoncer les négociations en cours -- du complot présumé visant à assassiner John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche sous Donald Trump, fomenté selon Washington par un membre des Gardiens de la Révolution.

A Washington, on rejette en tout cas toute notion de concessions américaines, affirmant que c'est "l'Iran qui a fait des concessions sur des questions importantes".

Pour Suzanne DiMaggio, du Carnegie Endowment for International Peace, "si chaque partie peut faire en sorte que cela apparaisse comme une victoire pour elle, alors il y a des chances que le JCPOA (le sigle anglais de l'accord) soit restauré".

lb-kam/rle

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AUG 24

Six mois de guerre en Ukraine: un "jalon triste et tragique", pour le chef de l'ONU #

Le secrétaire général de l'ONU a dénoncé mercredi devant le Conseil de sécurité la guerre "absurde" en Ukraine , six mois jour pour jour après l'invasion du pays par la Russie.

"Aujourd'hui marque un jalon triste et tragique, les six mois depuis l'invasion de l' Ukraine par la Russie le 24 février", a déclaré Antonio Guterres, dénonçant "les conséquences de cette guerre absurde, bien au-delà de l' Ukraine ".

Il a notamment répété "sa profonde inquiétude" concernant les activités militaires autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia. "Toute nouvelle escalade de la situation pourrait conduire à l'autodestruction".

Sur cette question, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé la Russie à "stopper son chantage nucléaire et à se retirer de la centrale", dans un message vidéo diffusé lors de cette réunion.

Au début de la séance, l'ambassadeur russe à l'ONU Vassily Nebenzia s'était opposé à son intervention, soulignant qu'il n'objectait pas au principe de la participation du dirigeant ukrainien, mais au fait qu'il n'était pas présent en personne. Mais un vote des membres du Conseil (13 pour, 1 contre, 1 abstention) l'a permise.

"Aujourd'hui marque les six mois de la guerre préméditée, injustifiable, brutale et de grande envergure de la Russie contre l' Ukraine ", "six mois de mensonges éhontés et de violations du droit international", "six mois d'horribles atrocités", a dénoncé de son côté l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield.

Et "pour toute cette violence et ce carnage, pour ces crises humanitaire et alimentaire, ces violations des droits de l'Homme et ces menaces contre les groupes vulnérables: la Russie est la seule responsable", a-t-elle ajouté.

Dans une déclaration commune lue par l'ambassadeur ukrainien après la réunion, une cinquantaine de pays dont les Européens, le Japon, les Etats-Unis, la Colombie, la Turquie ou la Corée du Sud ont "répété leur demande d'une cessation immédiate des hostilités de la part de la Russie contre l' Ukraine ".

Dénonçant la "campagne" des pays occidentaux pour "discréditer" Moscou, Vassily Nebenzia a rejeté toute la responsabilité sur l' Ukraine .

"Personne ne conteste que c'est difficile pour les Ukrainiens aujourd'hui, mais la responsabilité est celle du régime de Kiev" qui a "mené le pays au désastre en choisissant la voie de la russophobie et de la glorification des criminels nazis", a-t-il affirmé.

De retour d'un déplacement en Ukraine et en Turquie centré en particulier sur les exportations de céréales depuis l' Ukraine qui ont repris grâce à un accord international signé en juillet, Antonio Guterres a également souligné la menace qui persiste malgré tout pour la sécurité alimentaire mondiale.

"En 2022 il y a assez de nourriture dans le monde -- le problème est sa distribution irrégulière. Mais si nous ne stabilisons pas le marché des engrais en 2022, il n'y aura tout simplement pas assez de nourriture en 2023", a-t-il déclaré.

abd/iba

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AUG 24

Moscou pourrait annoncer un référendum "illégitime" en Ukraine occupée (exécutif américain) #

8/24/2022, 5:32 PM
Washington, USA

Moscou pourrait annoncer dès cette semaine un référendum "illégitime" en Ukraine occupée, pour tenter de justifier une annexion de territoires ukrainiens à la Russie, a déclaré mercredi à la presse un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.

"Nous avons des informations selon lesquelles la Russie continue de préparer des simulacres de référendum" à Kherson ainsi qu'à Kharkiv, sur un rattachement aux régions séparatistes de Donetsk et Lougansk, a déclaré M. Kirby, porte-parole de l'exécutif pour les questions de sécurité nationale. "Toute tentative pour contrôler un territoire souverain de l' Ukraine sera considérée comme illégitime".

sl/seb

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AUG 24

Accord nucléaire iranien: les Etats-Unis confirment avoir transmis leur réponse à l'UE #

8/24/2022, 4:03 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis ont confirmé mercredi avoir transmis à l'Union européenne leur réponse à un plan censé raviver l'accord sur le programme nucléaire iranien de 2015.

"Nous avons transmis notre réponse à l'UE aujourd'hui", a déclaré le porte-parole du département d'Etat américain, Ned Price. Auparavant, le ministère iranien des Affaires étrangères avait affirmé avoir reçu une réponse des Etats-Unis concernant les "ajustements" requis par Téhéran à la proposition d'accord soumise par l'Union européenne sur le dossier nucléaire iranien.

lb/rle

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AUG 24

Six mois de guerre en Ukraine: un "jalon triste et tragique", pour le chef de l'ONU #

Le secrétaire général de l'ONU a dénoncé mercredi devant le Conseil de sécurité la guerre "absurde" en Ukraine , six mois jour pour jour après l'invasion du pays par la Russie, une journée qui représente "un jalon triste et tragique".

"Aujourd'hui marque un jalon triste et tragique, les six mois depuis l'invasion de l' Ukraine par la Russie le 24 février", a déclaré Antonio Guterres, dénonçant "les conséquences de cette guerre absurde, bien au-delà de l' Ukraine ".

Il a notamment répété "sa profonde inquiétude" concernant les activités militaires autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia. "Toute nouvelle escalade de la situation pourrait conduire à l'autodestruction".

Sur cette question, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé la Russie à "stopper son chantage nucléaire et à se retirer de la centrale", dans un message vidéo diffusé lors de cette réunion.

Au début de la séance, l'ambassadeur russe à l'ONU Vassily Nebenzia s'était opposée à son intervention, soulignant qu'il n'objectait pas au principe de la participation du dirigeant ukrainien, mais au fait qu'il n'était pas présent en personne. Mais un vote des membres du Conseil (13 pour, 1 contre, 1 abstention) l'a permise.

"Aujourd'hui marque les six mois de la guerre préméditée, injustifiable, brutale et de grande envergure de la Russie contre l' Ukraine ", "six mois de mensonges éhontés et de violations du droit international", "six mois d'horribles atrocités", a dénoncé de son côté l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield.

Et "pour toute cette violence et ce carnage, pour ces crises humanitaire et alimentaire, ces violations des droits de l'Homme et ces menaces contre les groupes vulnérables: la Russie est la seule responsable", a-t-elle ajouté.

De retour d'un déplacement en Ukraine et en Turquie centré en particulier sur les exportations de céréales depuis l' Ukraine qui ont repris grâce à un accord international signé en juillet, Antonio Guterres a également souligné la menace qui persiste malgré tout pour la sécurité alimentaire mondiale.

"En 2022 il y a assez de nourriture dans le monde -- le problème est sa distribution irrégulière. Mais si nous ne stabilisons pas le marché des engrais en 2022, il n'y aura tout simplement pas assez de nourriture en 2023", a-t-il déclaré.

abd/rle

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AUG 24

Guterres appelle à la cessation "immédiate" des hostilités en Ethiopie #

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit "choqué" mercredi par la reprise des hostilités en Ethiopie et a appelé à la restauration "immédiate" de la trêve dans ce pays.

"Je suis profondément choqué et attristé par les informations faisant part d'une reprise des hostilités en Ethiopie", a déclaré M. Guterres à la presse.

"J'appelle fermement à la cessation immédiate des hostilités et à la reprise des négociations de paix entre le gouvernement et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF)", ainsi qu'à garantir l'accès à l'aide humanitaire aux personnes en ayant besoin, a-t-il ajouté.

Des combats ont repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie, dans des zones frontalières de la région du Tigré, rebelles tigréens et gouvernement fédéral se rejetant la responsabilité d'avoir brisé une trêve observée depuis cinq mois.

Les autorités rebelles du Tigré ont d'abord accusé l'armée fédérale éthiopienne d'avoir lancé une "offensive de grande échelle" contre leurs positions, avant que le gouvernement éthiopien ne les accuse en retour d'avoir "rompu" la trêve.

Ces combats sont les premiers d'ampleur signalés depuis une trêve conclue fin mars par les deux camps et jusqu'ici largement respectée.

lb/iba

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AUG 24

La Russie doit stopper son "chantage nucléaire", dit Zelensky devant le Conseil de sécurité #

La Russie doit stopper son "chantage nucléaire" et se retirer de la centrale de Zaporijjia, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message vidéo diffusé mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU.

"La Russie doit sans condition stopper son chantage nucléaire et simplement se retirer de la centrale", a-t-il lancé lors de cette réunion convoquée pour marquer les six mois de l'invasion de son pays par la Russie.

abd/dax

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AUG 24

Guterres "choqué" par la reprise des hostilités en Ethiopie, appelle au cessez-le-feu #

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit "choqué" mercredi par la reprise des hostilités en Ethiopie et a appelé à la restauration "immédiate" du cessez-le-feu dans ce pays.

Des combats ont repris mercredi dans le nord de l'Ethiopie, dans des zones frontalières de la région du Tigré, rebelles tigréens et gouvernement fédéral se rejetant la responsabilité d'avoir brisé une trêve observée depuis cinq mois.

lb/iba

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AUG 24

Six mois de guerre en Ukraine: un "jalon triste et tragique", pour le chef de l'ONU #

Le secrétaire général de l'ONU a dénoncé mercredi devant le Conseil de sécurité la guerre "absurde" en Ukraine , six mois jour pour jour après l'invasion du pays par la Russie, une journée qui représente "un jalon triste et tragique".

"Aujourd'hui marque un jalon triste et tragique, les six mois depuis l'invasion de l' Ukraine par la Russie le 24 février", a déclaré Antonio Guterres, dénonçant "les conséquences de cette guerre absurde, bien au-delà de l' Ukraine ".

Il a notamment répété "sa profonde inquiétude" concernant les activités militaires autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia. "Toute nouvelle escalade de la situation pourrait conduire à l'autodestruction".

De retour d'un déplacement en Ukraine et en Turquie centré en particulier sur les exportations de céréales depuis l' Ukraine qui ont repris grâce à un accord international signé en juillet, le secrétaire général a souligné la menace qui persiste malgré tout pour la sécurité alimentaire mondiale.

"En 2022 il y a assez de nourriture dans le monde -- le problème est sa distribution irrégulière. Mais si nous ne stabilisons pas le marché des engrais en 2022, il n'y aura tout simplement pas assez de nourriture en 2023", a-t-il déclaré.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit ensuite s'exprimer lors de cette réunion du Conseil de sécurité demandée notamment par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni pour marquer les six mois de la guerre et le Jour de l'indépendance de l' Ukraine .

L'ambassadeur russe à l'ONU Vassily Nebenzia s'est opposé à cette intervention, soulignant qu'il n'objectait pas au principe de la participation du dirigeant ukrainien, mais au fait qu'il n'était pas présent en personne. Mais un vote des membres du Conseil (13 pour, 1 contre, 1 abstention) l'a autorisée.

abd/rle

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AUG 24

Six mois de guerre en Ukraine: un "jalon triste et tragique", pour le chef de l'ONU #

Le secrétaire général de l'ONU a dénoncé mercredi devant le Conseil de sécurité la guerre "absurde" en Ukraine , six mois jour pour jour après l'invasion du pays par la Russie, une journée qui représente "un jalon triste et tragique".

"Aujourd'hui marque un jalon triste et tragique, les six mois depuis l'invasion de l' Ukraine par la Russie le 24 février", a déclaré Antonio Guterres, dénonçant les conséquences de cette "guerre absurde bien au-delà de l' Ukraine ".

abd/rle

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AUG 24

Biden annonce une nouvelle aide militaire à l'Ukraine de près de trois milliards de dollars #

8/24/2022, 12:21 PM
Washington, USA

Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi une nouvelle aide militaire à l' Ukraine de près de trois milliards de dollars au moment où le pays, qui combat depuis six mois l'invasion russe, marque le jour de son indépendance.

"Les Etats-Unis d'Amérique sont déterminés à soutenir le peuple ukrainien au moment où il continue la lutte pour défendre sa souveraineté. Dans le cadre de cet engagement, je suis fier d'annoncer notre plus grande tranche d'assistance sécuritaire à ce jour: environ 2,98 milliards de dollars d'armes et d'équipement", a affirmé M. Biden dans un communiqué.

"Cela permettra à l' Ukraine d'acquérir des systèmes de défense aérienne, des systèmes d'artillerie et des munitions (...) et des radars pour nous assurer qu'elle puisse continuer à se défendre sur le long terme", a ajouté le président américain.

"Je sais que cette journée de l'indépendance suscite des sentiments mitigés chez de nombreux Ukrainiens, car des milliers de personnes ont été tuées ou blessées, des millions ont été déplacées et tant d'autres ont été victimes d'atrocités et d'attaques russes. Mais six mois d'attaques incessantes n'ont fait que renforcer la fierté que les Ukrainiens ont d'eux-mêmes, de leur pays et de leurs 31 ans d'indépendance", a-t-il assuré.

La commémoration de l'indépendance de l' Ukraine coïncide avec la date anniversaire des six mois de conflit depuis l'invasion russe le 24 février.

Il s'agit de la plus grosse enveloppe d'aide militaire américaine depuis le début de la guerre en Ukraine .

L'argent provient d'un fonds du Pentagone qui peut être utilisé pour des opérations immédiates ou pour l'acquisition d'armements. Cette enveloppe est différente d'un autre fonds qui permet au président Biden d'ordonner le transfert immédiat à l' Ukraine d'armes, matériel et équipement à partir des stocks existants.

La semaine dernière, les Etats-Unis avaient annoncé une nouvelle tranche d'aide militaire à l' Ukraine pour un montant de 775 millions de dollars, destinée à aider Kiev à lancer une contre-offensive dans le sud au moment où les forces russes paraissaient fragilisées.

Cette aide comprenait notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d'artillerie de précision Himars, qui ont "changé la donne sur le champ de bataille", avait indiqué une haute responsable du ministère américain de la Défense.

Ce "Jour de l'indépendance" intervient dans un contexte de forte tension, l' Ukraine redoutant de possibles "provocations" russes. L'ambassade des Etats-Unis à Kiev a également mis en garde contre de possibles bombardements russes "ces prochains jours" et exhorté les citoyens américains à quitter immédiatement le pays.

iba/seb

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AUG 24

Biden annonce une nouvelle aide militaire à l'Ukraine de près de trois milliards de dollars #

8/24/2022, 12:03 PM
Washington, USA

Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi une nouvelle aide militaire à l' Ukraine de près de trois milliards de dollars au moment où le pays, qui combat depuis six mois l'invasion russe, marque le jour de son indépendance.

"Les Etats-Unis d'Amérique sont déterminés à soutenir le peuple ukrainien au moment où il continue la lutte pour défendre sa souveraineté. Dans le cadre de cet engagement, je suis fier d'annoncer notre plus grande tranche d'assistance sécuritaire à ce jour: environ 2,98 milliards de dollars d'armes et d'équipement", a affirmé M. Biden dans un communiqué.

"Cela permettra à l' Ukraine d'acquérir des systèmes de défense aérienne, des systèmes d'artillerie et des munitions (...) et des radars pour nous assurer qu'elle puisse continuer à se défendre sur le long terme", a ajouté le président américain.

"Je sais que cette journée de l'indépendance suscite des sentiments mitigés chez de nombreux Ukrainiens, car des milliers de personnes ont été tuées ou blessées, des millions ont été déplacées et tant d'autres ont été victimes d'atrocités et d'attaques russes. Mais six mois d'attaques incessantes n'ont fait que renforcer la fierté que les Ukrainiens ont d'eux-mêmes, de leur pays et de leurs 31 ans d'indépendance", a-t-il assuré.

La commémoration de l'indépendance de l' Ukraine coïncide avec la date anniversaire des six mois de conflit depuis l'invasion russe le 24 février.

Il s'agit de la plus grosse enveloppe d'aide militaire américaine depuis le début de la guerre en Ukraine .

iba/seb

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AUG 24

Biden annonce une nouvelle aide militaire à l'Ukraine de près de trois milliards de dollars #

8/24/2022, 11:50 AM
Washington, USA

Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi une nouvelle aide militaire à l' Ukraine de près de trois milliards de dollars au moment où le pays, qui combat depuis six mois l'invasion russe, marque le jour de son indépendance.

"Les Etats-Unis d'Amérique sont déterminés à soutenir le peuple ukrainien au moment où il continue la lutte pour défendre sa souveraineté. Dans le cadre de cet engagement, je suis fier d'annoncer notre plus grande tranche d'assistance sécuritaire à ce jour: environ 2,98 milliards de dollars d'armes et d'équipement", a affirmé M. Biden dans un communiqué.

iba/at

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AUG 24

Syrie: bombardement américain contre des milices pro-iraniennes #

Le président américain Joe Biden a ordonné mardi des frappes aériennes visant des bases de milices pro-iraniennes dans l'Est de la Syrie, a annoncé l'armée américaine.

Ces frappes ont eu lieu dans la province de Deir Ezzor et ont visé des "infrastructures utilisées par des groupes affiliés aux Gardiens de la Révolution", a déclaré le porte-parole du commandement central de l'armée américaine (Centcom), le colonel Joe Buccino, dans un communiqué.

Le corps des Gardiens de la Révolution, considéré comme l'armée idéologique du régime iranien, figure sur la liste noire américaine des "groupes terroristes".

Ces "frappes de précision" visent selon le colonel Buccino à "défendre et protéger les forces américaines d'attaques comme celles menées le 15 août dernier par des groupes soutenus par l'Iran".

Plusieurs drones avaient alors attaqué une base avancée de la coalition anti-jihadistes, selon les Américains qui n'avaient déploré aucune victime.

Le bombardement aérien américain de mardi a frappé neuf bunkers utilisés notamment pour le stockage de munitions, a ensuite précisé à CNN le colonel Bucino.

Les forces américaines avaient prévu de bombarder 11 des 13 bunkers dans le complexe mais ont interrompu leurs frappes sur deux d'entre eux après que des groupes de personnes aient été aperçus dans leur voisinage, a-t-il ajouté. Selon une première évaluation personne n'a été tué, a-t-il dit.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée à Londres disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie, a de son côté indiqué mercredi que six combattants qui gardaient les cibles visées avaient été tués dans les frappes.

Leur nationalité n'a pu être déterminée dans l'immédiat, a ajouté l'OSDH, soulignant que des combattants chiites afghans soutenus par l'Iran comptaient parmi les groupes opérant dans la région.

"Les Etats-Unis ne cherchent pas le conflit mais continueront à prendre les mesures nécessaires pour protéger et défendre notre peuple", souligne encore le colonel Bucino dans le communiqué du Centcom.

Les forces américaines ont "mené cette opération proportionnée et délibérée pour limiter le risque d'escalade et celui de faire des victimes", ajoute le communiqué.

Le bombardement américain n'était pas immédiatement confirmé par les médias d'Etat syriens.

Des centaines de soldats américains sont déployés dans le Nord-Est de la Syrie dans la cadre de la coalition anti-jihadiste chargée de combattre, avec leurs alliés kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), les restes du groupe Etat islamique (EI).

Le bombardement de mardi est intervenu le même jour que l'annonce par un média d'Etat iranien de la mort dimanche d'un général des Gardiens de la Révolution, tué au cours d'une "mission" en Syrie.

Aucune précision n'a été donnée sur les circonstances de la mort du général, juste décrit comme un "défenseur du sanctuaire", un terme utilisé pour désigner ceux qui travaillent pour le compte de l'Iran en Syrie ou en Irak.

L'Iran dit avoir déployé des forces en Syrie à l'invitation du régime de Damas et simplement en tant que conseillers.

Des dépôts d'armes et un camp d'entraînement pour des combattants de milices pro-iraniennes figurent parmi les cibles visées, a encore précisé l'OSDH.

bur-mtp/emd/lch

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AUG 24

Syrie: bombardement américain contre des milices pro-iraniennes #

L'armée américaine a annoncé avoir bombardé mardi des bases de milices pro-iraniennes dans l'Est de la Syrie.

Ces frappes ont eu lieu dans la province de Deir Ezzor et ont visé des "infrastructures utilisées par des groupes affiliés aux Gardiens de la Révolution", a déclaré le porte-parole du commandement central de l'armée américaine au Moyen-Orient, le colonel Joe Buccino, dans un communiqué.

Le corps des Gardiens de la Révolution, considéré comme l'armée idéologique du régime iranien, figure sur la liste noire américaine des "groupes terroristes".

Ces "frappes de précision" visent selon le colonel Buccino à "défendre et protéger les forces américaines d'attaques comme celles menées le 15 août dernier par des groupes soutenus par l'Iran".

Plusieurs drones avaient alors attaqué une base avancée de la coalition anti-jihadistes, selon les Américains qui n'avaient déploré aucune victime.

Le bombardement aérien américain de mardi a frappé neuf bunkers utilisés notamment pour le stockage de munitions, a ensuite précisé à CNN le colonel Bucino.

Les forces américaines ont "mené cette opération proportionnée et délibérée pour limiter le risque d'escalade et celui de faire des victimes", a-t-il affirmé.

Le bombardement américain n'était pas immédiatement confirmé par les médias d'Etat syriens.

Des centaines de soldats américains sont déployés dans le Nord-Est de la Syrie dans la cadre de la coalition anti-jihadiste chargée de combattre, avec leurs alliés kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), les restes du groupe Etat islamique (EI).

Le bombardement de mardi est intervenu le même jour que l'annonce par un média d'Etat iranien de la mort dimanche d'un général des Gardiens de la Révolution, tué au cours d'une "mission" en Syrie.

Aucune précision n'a été donnée sur les circonstances de la mort du général, juste décrit comme un "défenseur du sanctuaire", un terme utilisé pour désigner ceux qui travaillent pour le compte de l'Iran en Syrie ou en Irak.

L'Iran dit avoir déployé des forces en Syrie à l'invitation du régime de Damas et simplement en tant que conseillers.

bur-mtp/emd/lch

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AUG 24

Frappes américaines contre des milices pro-iraniennes en Syrie (armée américaine) #

L'armée américaine a bombardé mardi des installations de milices pro-iraniennes dans l'est de la Syrie, a annoncé un porte-parole militaire.

Ces "frappes de précision" ont eu lieu dans la province de Deir Ezzor et ont visé des "infrastructures utilisées par les Gardiens de la Révolution", liés au régime iranien, a déclaré le colonel Joe Buccino dans un communiqué.

bur-mtp/emd/ybl

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AUG 23

Accord nucléaire: Téhéran a fait des concessions, selon Washington #

8/23/2022, 10:19 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis ont indiqué mardi que l'Iran avait fait des concessions sur des points clés, ravivant les espoirs d'un retour à l'accord sur le nucléaire de 2015, même s'ils n'ont toujours pas donné leur réponse formelle aux propositions iraniennes.

Selon un haut responsable américain, Téhéran a notamment abandonné sa demande visant à bloquer certaines inspections de l'AIEA, un sujet ultrasensible de part et d'autre, sans toutefois préciser lesquelles.

"En plus des restrictions au programme nucléaire que l'Iran auraient à mettre en oeuvre, l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) serait à nouveau en mesure de superviser le régime d'inspections le plus drastique ayant jamais existé", a déclaré ce responsable sous couvert de l'anonymat en raison de la nature sensible des négociations.

Il a ajouté que les inspections internationales "resteraient en place pour une durée indéterminée" en cas d'accord.

Les Iraniens exigeaient que l'AIEA cesse son enquête sur les sites non déclarés en Iran, où des traces d'uranium enrichi avaient été retrouvées.

Pour Henry Rome, analyste d'Eurasia Group, l'Iran n'est cependant pas prêt de "céder" sur cette question. "Personne ne sera surpris si cette question resurgit à nouveau à un stade ultérieur de ces négociations", a-t-il dit à l'AFP.

L'Iran avait déjà abandonné une autre exigence, relative à la levée de la désignation des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, en tant qu'organisation terroriste.

Cette exigence, à laquelle Téhéran avait lié tout accord pendant des mois, était catégoriquement refusée par les Etats-Unis.

Les négociations sur le nucléaire iranien, engagées depuis déjà 16 mois mais qui avaient été suspendues puis reprises début août, ont pour but de sauver l'accord international conclu en 2015 avec le régime de Téhéran par les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) plus l'Allemagne, dont Washington s'est retiré avec fracas en 2018 sous la présidence de Donald Trump.

Le responsable américain a par ailleurs rejeté toute notion de concessions américaines, affirmant que c'est "l'Iran qui a fait des concessions sur des questions importantes".

"il reste encore des disparités à surmonter mais si nous devions parvenir à un accord pour retourner à l'accord nucléaire (de 2015), l'Iran aurait à prendre de nombreuses mesures significatives visant à démanteler son programme nucléaire", a-t-il ajouté.

Parmi celles-ci, l'Iran se verrait interdire d'enrichir l'uranium au-delà de 3,67% et à en stocker plus de 300 kilos jusqu'en 2031, et des milliers de centrifugeuses seraient arrêtées et démantelées, selon cette source.

De son côté, l'Iran a demandé "quelques ajustements" à la proposition d'accord soumise par l'Union européenne aux participants aux négociations, a affirmé mardi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui pilote le dossier.

Dans une interview à la télévision nationale espagnole, M. Borrell a confirmé que "la plus grande partie" des participants avaient accepté les demandes iraniennes, dont il n'a pas dévoilé la teneur, et que seule "manquait la réponse des Etats-Unis".

Lundi, M. Borrell avait même suggéré qu'une réunion pourrait se tenir "cette semaine" à Vienne, siège de l'AIEA.

Les Etats-Unis ont nié lundi retarder ces négociations et assuré qu'ils répondraient par écrit dès "que l'examen (des propositions iraniennes) et leurs consultations (seraient) terminés".

Les Américains restent très discrets sur les négociations en cours et a fortiori sur leurs propres concessions, tout en assurant publiquement être prêts à retourner dans l'accord dit JCPOA (le sigle anglais) ce qui se traduirait par la levée des sanctions visant Téhéran dont sur la vente de pétrole en pleine crise énergétique.

Le président Joe Biden a promis après son élection de raviver l'accord nucléaire mais fait face à une forte opposition aux Etats-Unis notamment des républicains.

D'autant plus que les Etats-Unis ont récemment dévoilé un complot visant à assassiner John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, fomenté selon Washington par un membre des Gardiens de la Révolution iraniens.

Pour Suzanne DiMaggio, du Carnegie Endowment for International Peace, les deux parties ont dû se montrer flexibles pour en arriver à ce stade des négociations.

"Aucune partie ne l'admettra, mais la réalité est que dans une telle négociation avec de tels enjeux, spécialement entre adversaires, faire de difficiles compromis est la seule manière de parvenir à un accord", souligne-t-elle.

"Et si chaque partie pourra faire en sorte que cela apparaisse comme une victoire pour elle, alors il y a des chances que le JCPOA soit restauré. Si non, le chemin restera périlleux", ajoute l'experte.

lb-sct/dax

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AUG 23

Centrale de Zaporijjia: Kiev et Moscou se montrent du doigt devant le Conseil de sécurité #

8/23/2022, 9:46 PM
Nations unies, USA

La Russie et l'Ukraine se sont à nouveau mutuellement accusées mardi, lors d'une réunion du Conseil de sécurité, de mettre en péril la centrale nucléaire de Zaporijjia, tandis que le secrétariat général de l'ONU les appelait à cesser toute activité militaire autour du site.

"Les forces armées ukrainiennes continuent pratiquement tous les jours à bombarder le territoire de la centrale nucléaire, créant un risque réel d'accident radioactif aux conséquences catastrophiques pour le continent européen dans son ensemble", a lancé l'ambassadeur russe Vassily Nebenzia, qui avait réclamé cette réunion du Conseil.

Il a également appelé les Occidentaux à "arrêter de couvrir leur protégé ukrainien". "Nous avons l'impression que nos collègues vivent dans une réalité parallèle dans laquelle l'armée russe bombarde elle-même le site qu'elle protège", a-t-Il lancé.

"Personne ne peut imaginer que l'Ukraine viserait une centrale nucléaire en créant un risque énorme de catastrophe nucléaire sur son propre territoire", a répondu l'ambassadeur ukrainien Sergiy Kyslytsya.

"Une fois encore (la Russie) a l'audace de convoquer une réunion du Conseil de sécurité pour discuter de ses propres provocations et de ses propres actions terroristes", a-t-il ajouté, estimant avoir "perdu une heure à écouter une flopée de déclarations imaginaires".

Les deux pays assurent tous les deux être prêts à permettre l'accès d'une équipe d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur le site, mais la mission n'a toujours pas pu être programmée.

"il est vraiment important que cette mission ait lieu de manière à ce que la communauté internationale puisse voir la réalité et pas une pièce de théâtre russe", a lancé Sergiy Kyslytsya. Son homologue russe compte également sur l'AIEA pour "confirmer la réalité de la situation", a-t-il dit.

De son côté, la secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo, a répété la nécessité pour les deux parties "de stopper toute activité militaire autour de la centrale".

Reprenant les mots du chef de l'ONU Antonio Guterres qui a qualifié toute attaque contre la centrale de "suicidaire", elle a appelé au "bon sens", s'inquiétant des "informations quasi quotidiennes sur des incidents alarmants" concernant la centrale.

A la demande notamment de Washington, Paris et Londres, une autre réunion du Conseil de sécurité est prévue mercredi matin pour marquer les six mois de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

abd/seb

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AUG 23

Accord nucléaire: Téhéran a fait des concessions, selon Washington #

8/23/2022, 7:49 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis ont indiqué mardi que l'Iran avait fait des concessions sur des points clés, ravivant les espoirs d'un retour à l'accord sur le nucléaire de 2015, même s'ils n'ont toujours pas donné leur réponse formelle aux propositions iraniennes.

Selon un haut responsable américain, Téhéran a notamment abandonné sa demande visant à bloquer certaines inspections de l'AIEA, un sujet ultrasensible de part et d'autre.

"En plus des restrictions au programme nucléaire que l'Iran auraient à mettre en oeuvre, l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) serait à nouveau en mesure de superviser le régime d'inspections le plus drastique ayant jamais existé, permettant de détecter toute tentative de l'Iran de développer une arme nucléaire secrètement", a déclaré ce responsable sous couvert de l'anonymat en raison de la nature sensible des négociations.

Il a ajouté que les inspections internationales "resteraient en place pour une durée indéterminée" en cas d'accord.

Les Iraniens exigeaient que l'AIEA cesse leurs enquêtes sur les sites non déclarés en Iran, où des traces d'uranium enrichi avaient été retrouvées.

L'Iran a également ces jours derniers abandonné une autre exigence, relative à la levée de la désignation des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, en tant qu'organisation terroriste.

Cette exigence, à laquelle Téhéran avait lié tout accord pendant des mois, était catégoriquement refusée par les Etats-Unis.

Les négociations sur le nucléaire iranien, engagées depuis déjà 16 mois mais qui avaient été suspendues puis reprises début août, ont pour but de sauver l'accord international conclu en 2015 avec le régime de Téhéran par les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) plus l'Allemagne, dont Washington s'est retiré avec fracas en 2018 sous la présidence de Donald Trump.

Le responsable américain a par ailleurs rejeté toute notion de concessions américaines, affirmant que c'est "l'Iran qui a fait des concessions sur des questions importantes".

"il reste encore des disparités à surmonter mais si nous devions parvenir à un accord pour retourner à l'accord nucléaire (de 2015), l'Iran aurait à prendre de nombreuses mesures significatives visant à démanteler son programme nucléaire", a-t-il ajouté.

Parmi celles-ci, l'Iran se verrait interdire d'enrichir l'uranium au-delà de 3,67% et à en stocker plus de 300 kilos jusqu'en 2031, et des milliers de centrifugeuses seraient arrêtées et démantelées, selon cette source.

De son côté, l'Iran a demandé "quelques ajustements" à la proposition d'accord soumise par l'Union européenne aux participants aux négociations, a affirmé mardi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui pilote le dossier.

Dans une interview à la télévision nationale espagnole, M. Borrell a confirmé que "la plus grande partie" des participants avaient accepté les demandes iraniennes, dont il n'a pas dévoilé la teneur, et que seule "manquait la réponse des Etats-Unis".

Lundi, M. Borrell avait même suggéré qu'une réunion pourrait se tenir "cette semaine" à Vienne, siège de l'AIEA.

Les Etats-Unis ont nié lundi retarder ces négociations et assuré qu'ils répondraient par écrit dès "que l'examen (des propositions iraniennes) et leurs consultations (seraient) terminés".

Les Américains restent très discrets sur les négociations en cours et a fortiori sur leurs propres concessions, tout en assurant publiquement être prêts à retourner dans l'accord dit JCPOA (le sigle anglais) ce qui se traduirait par la levée des sanctions visant Téhéran dont sur la vente de pétrole en pleine crise énergétique.

Le président Joe Biden a promis après son élection de raviver l'accord nucléaire mais fait face à une forte opposition aux Etats-Unis notamment des républicains.

D'autant plus que les Etats-Unis ont récemment dévoilé un complot visant à assassiner John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, fomenté selon Washington par un membre des Gardiens de la Révolution iraniens.

Pour Suzanne DiMaggio, du Carnegie Endowment for International Peace, au final les deux parties ont dû se montrer flexibles pour en arriver à ce stade des négociations.

"Aucune partie ne l'admettra, mais la réalité est que dans une telle négociation avec de tels enjeux, spécialement entre adversaires, faire de difficiles compromis est la seule manière de parvenir à un accord", souligne-t-elle.

"Et si chaque partie pourra faire en sorte que cela apparaisse comme une victoire pour elle, alors il y a des chances que le JCPOA soit restauré. Si non, le chemin restera tortueux", ajoute l'experte.

lb-sct/dax/

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AUG 23

Nucléaire: Téhéran a fait des concessions, notamment sur l'AIEA (responsable américain) #

8/23/2022, 5:58 PM
Washington, USA

Un haut responsable américain a assuré mardi que l'Iran avait abandonné sa demande visant à bloquer certaines inspections de l'AIEA, une concession de taille qui pourrait permettre de raviver l'accord sur le nucléaire de 2015.

"En plus des restrictions au programme nucléaire que l'Iran auraient à mettre en oeuvre, l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) serait à nouveau en mesure de superviser le régime d'inspections le plus drastique ayant jamais existé, permettant de détecter toute tentative de l'Iran de développer une arme nucléaire secrètement", a déclaré ce responsable sous couvert de l'anonymat.

Selon Washington, l'Iran a également ces jours derniers abandonné une autre exigence relative à la levée de la désignation des Gardiens de la Révolution en tant qu'organisation terroriste, selon la même source.

Cette exigence était catégoriquement refusée par les Etats-Unis et ne figure plus dans le dernier texte sur la table des négociations.

Pendant des mois, Téhéran a lié tout accord à un retrait des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique, de la liste noire américaine des organisations terroristes.

Les négociations sur le nucléaire iranien ont pour but de sauver l'accord international conclu en 2015 avec le régime de Téhéran par les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) plus l'Allemagne, dont Washington s'est retiré en 2018 sous la présidence de Donald Trump.

Le responsable américain a par ailleurs rejeté toute notion de concessions américaines, affirmant que c'est "l'Iran qui a fait des concessions sur des questions importantes".

"il reste encore des disparités à surmonter mais devions-nous parvenir à un accord pour retourner à l'accord nucléaire (de 2015), l'Iran aurait à prendre de nombreuses mesures significatives visant à démanteler son programme nucléaire", a-t-il ajouté.

Parmi celles-ci, l'Iran se verrait interdire d'enrichir l'uranium au-delà de 3,67% et à en stocker plus de 300 kilos jusqu'en 2031, et des milliers de centrifugeuses seraient arrêtées et démantelées, dont celles de la centrale de Fordow, selon cette source.

L'Iran de son côté a demandé "quelques ajustements" à la proposition d'accord soumise par l'Union européenne aux participants aux négociations sur le dossier nucléaire iranien, a affirmé mardi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

Dans une interview à la Télévision nationale espagnole, M. Borrell a confirmé que "la plus grande partie" des participants avaient accepté les demandes iraniennes, dont il n'a pas dévoilé la teneur, et que seule "manque la réponse des Etats-Unis".

Les Etats-Unis ont nié lundi retarder ces négociations et indiqué continuer "à examiner" les réponses iraniennes, assurant que Washington répondrait dès "que cet examen et ces consultations (seront) terminés".

Une réunion pourrait se tenir "cette semaine" à Vienne, a déclaré M. Borrell lundi.

sms-lb/ube

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AUG 23

Washington s'inquiète de la situation à la frontière entre la Turquie et la Syrie #

Washington appelle "toutes les parties à maintenir les lignes de cessez-le-feu" à la frontière entre la Syrie et la Turquie, a déclaré lundi le département d'Etat, quelques jours après l'intensification des bombardements dans la zone ayant tué au moins 21 civils, dont des enfants.

"Les États-Unis sont profondément préoccupés par les récentes attaques le long de la frontière nord de la Syrie et exhortent toutes les parties à maintenir les lignes de cessez-le-feu", a déclaré le porte-parole Ned Price.

"Nous déplorons les victimes civiles à Al-Bab, Hasaké et ailleurs", a ajouté M. Price, soulignant que les Etats-Unis restaient engagés pour "assurer la défaite durable de l'organisation Etat islamique et une résolution politique du conflit syrien".

Les tensions s'accroissent depuis plusieurs semaines entre les Forces démocratiques syriennes (FDS) kurdes d'un côté et les troupes turques et leurs alliés syriens de l'autre.

Les autorités kurdes ont assuré vendredi qu'une attaque par un drone turc avant le lever du jour avait touché "un centre de formation de jeunes filles", dans la zone de Chmouka près de Hasaké (nord-est), tuant quatre enfants et en blessant onze autres.

Le bilan a été confirmé par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a précisé que les enfants dormaient dans ce centre à Hassaké, ville située dans la région autonome kurde.

A Al-Bab, une localité sous contrôle de factions syriennes pro-Ankara située près de la frontière syro-turque, "des tirs d'artillerie des forces prorégime sur un marché ont tué 17 civils, dont six enfants, et blessé 35", a indiqué l'OSDH.

Sur place, un correspondant de l'AFP a vu habitants et secouristes se précipiter pour évacuer les blessés, notamment des enfants, au milieu d'étals de fruits et de légumes détruits où gisaient des lambeaux humains.

jh/dva/mav/nzg

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AUG 23

Washington s'inquiète de la situation à la frontière entre la Turquie et la Syrie #

Washington appelle "toutes les parties à maintenir les lignes de cessez-le-feu" à la frontière entre la Syrie et la Turquie, a déclaré lundi le département d'Etat, quelques jours après l'intensification des bombardements dans la zone ayant tué au moins 21 civils, dont des enfants.

"Les États-Unis sont profondément préoccupés par les récentes attaques le long de la frontière nord de la Syrie et exhortent toutes les parties à maintenir les lignes de cessez-le-feu", a déclaré le porte-parole Ned Price.

"Nous déplorons les victimes civiles à Al-Bab, Hasaké et ailleurs", a ajouté M. Price, soulignant que les Etats-Unis restaient engagés pour "assurer la défaite durable de l'organisation Etat islamique et une résolution politique du conflit syrien".

Les tensions s'accroissent depuis plusieurs semaines entre les Forces démocratiques syriennes (FDS) kurdes d'un côté et les troupes turques et leurs alliés syriens de l'autre.

Les autorités kurdes ont assuré vendredi qu'une attaque par un drone turc avant le lever du jour avait touché "un centre de formation de jeunes filles", dans la zone de Chmouka près de Hasaké (nord-est), tuant quatre enfants et en blessant onze autres.

Le bilan a été confirmé par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a précisé que les enfants dormaient dans ce centre à Hassaké, ville située dans la région autonome kurde.

A Al-Bab, une localité sous contrôle de factions syriennes pro-Ankara située près de la frontière syro-turque, "des tirs d'artillerie des forces prorégime sur un marché ont tué 17 civils, dont six enfants, et blessé 35", a indiqué l'OSDH.

Sur place, un correspondant de l'AFP a vu habitants et secouristes se précipiter pour évacuer les blessés, notamment des enfants, au milieu d'étals de fruits et de légumes détruits où gisaient des lambeaux humains.

jh/dva/mav/nzg

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AUG 23

Washington s'inquiète de la situation à la frontière entre la Turquie et la Syrie #

Washington appelle "toutes les parties à maintenir les lignes de cessez-le-feu" à la frontière entre la Russie et la Turquie, a déclaré lundi le département d'Etat, quelques jours après l'intensification des bombardements dans la zone ayant tué au moins 21 civils, dont des enfants.

"Les États-Unis sont profondément préoccupés par les récentes attaques le long de la frontière nord de la Syrie et exhortent toutes les parties à maintenir les lignes de cessez-le-feu", a déclaré le porte-parole Ned Price.

"Nous déplorons les victimes civiles à Al-Bab, Hasaké et ailleurs", a ajouté M. Price, soulignant que les Etats-Unis restaient engagés pour "assurer la défaite durable de l'organisation Etat islamique et une résolution politique du conflit syrien".

Les tensions s'accroissent depuis plusieurs semaines entre les Forces démocratiques syriennes (FDS) kurdes d'un côté et les troupes turques et leurs alliés syriens de l'autre.

Les autorités kurdes ont assuré vendredi qu'une attaque par un drone turc avant le lever du jour avait touché "un centre de formation de jeunes filles", dans la zone de Chmouka près de Hasaké (nord-est), tuant quatre enfants et en blessant onze autres.

Le bilan a été confirmé par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a précisé que les enfants dormaient dans ce centre à Hassaké, ville située dans la région autonome kurde.

A Al-Bab, une localité sous contrôle de factions syriennes pro-Ankara située près de la frontière syro-turque, "des tirs d'artillerie des forces prorégime sur un marché ont tué 17 civils, dont six enfants, et blessé 35", a indiqué l'OSDH.

Sur place, un correspondant de l'AFP a vu habitants et secouristes se précipiter pour évacuer les blessés, notamment des enfants, au milieu d'étals de fruits et de légumes détruits où gisaient des lambeaux humains.

jh/dva/mav/nzg

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AUG 23

L'ex-patron de Twitter sommé par Elon Musk de fournir des documents #

8/23/2022, 2:22 AM
San Francisco, USA

Elon Musk a fait remettre à l'ancien patron de Twitter Jack Dorsey une injonction à fournir toute une série de documents, dans le cadre de la bataille qu'il a lancée pour s'extirper de l'accord de rachat à 44 milliards de dollars du réseau social.

Selon des documents rendus publics lundi, M. Dorsey a reçu une injonction à donner à M. Musk tous dossiers ou communications en lien avec l'accord de rachat passé en avril, ainsi que toute information sur de faux comptes ou sur la manière dont Twitter calcule le nombre de ses utilisateurs actifs.

Tous les documents disponibles sur ces sujets chez Jack Dorsey depuis janvier 2019 sont concernés.

M. Dorsey a quitté la direction générale de Twitter en novembre.

Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, avait signé un accord de 44 milliards de dollars pour racheter le réseau social, avant de le rompre unilatéralement début juillet.

Il estime que Twitter a menti sur la proportion de comptes automatisés et de spams sur sa plateforme, et affirme même que le réseau social a "fraudé" en majorant volontairement le nombre de comptes monétisables.

Le réseau social, lui, affirme que les spams ne représentent que moins de 5% des utilisateurs.

Sitôt l'accord de rachat rompu, Twitter a attaqué M. Musk en justice pour le contraindre à honorer sa promesse. Elon Musk a contre-attaqué, avec une plainte dans laquelle il demande au tribunal de le libérer de l'accord et de condamner Twitter à lui verser des dommages et intérêts.

Les avocats des deux parties se livrent depuis des semaines une bataille acharnée à coups d'assignations à comparaître et d'injonctions à fournir des documents.

Un procès doit s'ouvrir le 17 octobre devant la Delaware Court of Chancery, un tribunal spécialisé en droit des affaires, et durer cinq jours.

gc/iba/nzg

TWITTER

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AUG 22

Divisions à l'ONU autour de l'interdiction de voyager de responsables talibans #

8/22/2022, 9:07 PM
Nations unies, USA

Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU étaient toujours divisés lundi sur l'opportunité d'exempter certains responsables talibans de l'interdiction de voyager, a-t-on appris de sources diplomatiques.

En vertu d'une résolution du Conseil de sécurité de 2011, 135 responsables talibans sont soumis à un régime de sanctions incluant gel des avoirs et interdiction de voyage.

Treize d'entre eux bénéficiaient d'une exemption à l'interdiction de voyager, renouvelée régulièrement, pour leur permettre de rencontrer des responsables d'autres pays à l'étranger.

Mais cette exemption a pris fin vendredi soir, après l'objection de l'Irlande à sa reconduction automatique pour un mois supplémentaire.

En juin, le Comité de sanctions chargé de l'Afghanistan, composé des 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU, avait déjà retiré de la liste deux ministres talibans chargés de l'Education, en rétorsion à la réduction drastique des droits des femmes et des filles par le régime.

Plusieurs pays occidentaux voudraient encore réduire cette liste, selon les sources diplomatiques. Ils mettent en avant le non-respect des engagements pris par les talibans à leur retour au pouvoir il y a un an, en matière de droits humains ou de lutte contre le terrorisme, alors que les Etats-Unis ont récemment annoncé la mort par frappe de drone à Kaboul du chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri.

La Chine et la Russie à l'inverse ont soutenu une prolongation à l'identique.

"Ces exemptions sont toujours aussi nécessaires", avait justifié la semaine dernière la présidence chinoise du Conseil de sécurité, estimant "contre-productif" de lier les droit humains aux questions de voyage des responsables talibans.

Depuis la semaine dernière et encore lundi, plusieurs propositions de compromis, réduisant plus ou moins la liste de responsables concernés ou encore les destinations autorisées, ont été rejetées de part et d'autre, selon les sources diplomatiques. Les discussions devraient donc se poursuivre.

En attendant une éventuelle décision, aucun des responsables talibans sur la liste des sanctions ne peut plus voyager. Cela concerne notamment le chef de la diplomatie des talibans Amir Khan Muttaqi, qui s'est rendu plusieurs fois au Qatar ces derniers mois pour des discussions diplomatiques et qui faisait partie des 13 exemptés.

Dans un tweet publié samedi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères des talibans a appelé le Conseil de sécurité "à ne pas utiliser les sanctions comme un moyen de pression", demandant que toutes les sanctions contre des responsables talibans soient levées.

abd/iba

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AUG 22

Nucléaire iranien: il reste des "questions en suspens", selon Washington #

8/22/2022, 8:29 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis ont nié lundi retarder les négociations sur un accord sur le nucléaire iranien, comme Téhéran les en a accusés, mais assuré qu'il restait encore des "questions en suspens" à résoudre.

"Nous sommes encouragés par le fait que l'Iran semble avoir laissé tomber certaines de ses demandes non acceptables, comme la levée de la désignation des Gardiens de la Révolution" en tant qu'organisation terroriste, a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, soulignant que "nous sommes plus proches d'un accord qu'il y a deux semaines".

"Mais il reste des questions en suspens qui doivent être résolues", a-t-il ajouté lors d'un point de presse, refusant de les détailler.

Pendant des mois, Téhéran a lié tout accord à un retrait des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique, de la liste noire américaine des organisations terroristes.

Malgré d'intenses consultations, les Etats-Unis n'ont pas encore formellement répondu au "texte final" soumis par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, contrairement à l'Iran.

Téhéran a critiqué lundi les Etats-Unis pour leur "retard" à donner leur avis sur les propositions iraniennes à ce "texte final".

Le 26 juillet, le chef de la diplomatie européenne et coordinateur pour le dossier du nucléaire iranien a en effet soumis un projet de compromis et a appelé les parties engagées dans les pourparlers à l'accepter pour éviter une "dangereuse crise".

Les discussions ont repris le 4 août dans la capitale autrichienne pour une énième tentative de sauver l'accord international conclu en 2015 entre d'une part l'Iran et de l'autre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie.

"L'idée selon laquelle nous aurions retardé les négociations de quelque façon que ce soit n'est tout simplement pas exacte", a affirmé M. Price en précisant que les Etats-Unis continuaient "à examiner" les réponses iraniennes et que Washington répondrait dès "que cet examen et ces consultations (seront) terminés".

"S'il y avait eu une réponse claire de la part de l'Iran, je ne suis pas sûr qu'on aurait eu ce va-et-vient comme maintenant", a-t-il relevé.

lb/led

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AUG 22

Ben & Jerry's échoue à bloquer le retour de ses glaces dans les colonies israéliennes #

8/22/2022, 6:15 PM

Le groupe américain Ben & Jerry's, qui avait pris la décision inhabituelle de porter plainte contre sa maison mère Unilever pour bloquer une opération ouvrant la voie à la reprise officielle de la vente de ses glaces dans les colonies israéliennes en Territoires palestiniens, a vu sa demande rejetée lundi.

La société n'a "pas réussi à démontrer" que la transaction lui causerait "un préjudice irréparable", selon la décision d'un juge new-yorkais consultée par l'AFP.

Elle avait décidé en juillet 2021 de cesser de distribuer ses produits glacés dans les zones en question, estimant que ce n'était pas "compatible" avec ses "valeurs".

Mais le détenteur de la licence de la marque en Israël, Avi Zinger, avait contrevenu à ces directives en continuant de distribuer dans les colonies les glaces Ben & Jerry's produites par son usine en banlieue de Tel-Aviv.

Et Unilever a annoncé fin juin avoir cédé ses "intérêts commerciaux en Israël" à M. Zinger, ouvrant ainsi la voie à la reprise officielle des ventes de la marque dans ces zones.

Aussi Ben & Jerry's, arguant qu'une telle opération menacait "l'intégrité de la marque" et son "intégrité sociale", avait demandé le 5 juillet à ce que tout accord permettant la distribution ou la vente de ses produits en Cisjordanie soit dissous et que toute transaction allant dans ce sens soit soumise à l'avenir au feu vert de son conseil d'administration.

Mais il est "trop spéculatif" de déterminer à l'avance que les nouveaux propriétaires de la marque en Israël pourraient promouvoir ses glaces avec des messages "en contradiction" avec ceux de ses créateurs, estime le juge. Et la possibilité que les clients soient "déroutés" par les positions de Ben & Jerry's est "réduite", ajoute-t-il.

Fondée en 1978, Ben & Jerry's est une entreprise connue pour ses engagements progressistes, de la protection de l'écologie au respect des droits humains ou la question des inégalités.

Lors de son rachat par Unilever en 2000, elle s'était expressément réservée le droit de préserver son "intégrité" avec un conseil d'administration indépendant.

Contacté lundi par l'AFP, Ben & Jerry's n'a pas souhaité faire de commentaires dans l'immédiat sur la décision du juge.

Unilever n'a pas répondu à une sollicitation de l'agence.

jum/eb

UNILEVER PLC

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