Inondations: Castex en Lot-et-Garonne par "solidarité", la Charente en crue #
Le Premier ministre Jean Castex a souhaité vendredi lors d'une visite à Marmande (Lot-et-Garonne) que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré "dans les meilleurs délais" dans les zones inondées du grand sud-ouest, où la décrue se poursuit partout sauf sur la Charente.
Des inondations d'une ampleur inégalée depuis 40 ans ont touché le secteur de la Garonne marmandaise mais cette situation qui avait justifié un placement en vigilance rouge s'est nettement améliorée vendredi et l'ensemble du département est désormais en vigilance jaune.
La cote de la Garonne, montée à 10,20 m dans la nuit de mercredi à jeudi, un niveau proche de celui de 1981 (10,56 m), a rapidement baissé vendredi (6,30 m à 22h00).
A Marmande, où il a "voulu manifester (s)a solidarité et la solidarité de l'État" envers les sinistrés, les élus locaux et les pompiers, Jean Castex a effectué un survol en hélicoptère des terres inondées et constaté les dégâts chez des habitants.
"Ça sortait par les plinthes, les portes. A un moment on a laissé tomber, ça ne servait plus à rien" d'éponger, lui a dit M. Martin qui a mesuré 30 cm d'eau chez lui. "Il y a des pauvres gens qui sont vraiment dans la misère. C'est surtout à eux qu'il faut penser".
"Chaque situation est différente, certains peuvent se reloger d'autres pas. Il faut prendre en considération chaque cas", a observé en retour M. Castex.
"J'espère que vous serez bien indemnisés", a aussi lancé le Premier ministre à un sinistré, Léo Marié, qui lui a répondu: "C'est pour ça qu'on les paye les assureurs".
A une dame chez qui il subsistait encore un mètre de boue, Jean Castex a assuré que l'état de "catastrophe naturelle" serait "bien sûr" déclaré. "Et s'il vous plaît, pas de confinement", a-t-elle imploré.
Pour le maire PS de Marmande Joël Hocquelet, beaucoup d'habitants "devront prendre le bateau pour sortir de chez eux" car "beaucoup de maisons restent inaccessibles, et des routes ne sont pas encore praticables".
Dans cette agglomération de 30.000 habitants, l'heure était aux premiers nettoyages et aux questions sur la rapidité et l'ampleur du phénomène. "Il y a un manque d'évacuation de certains cours d'eau qui ne sont pas entretenus", a déploré René Da Ros, 78 ans, un sinistré.
"Quand (la Garonne) sortait (de son lit), elle venait juste effleurer ici (mon) portail, mais elle n'est jamais rentrée comme ça, jamais!", a assuré Martine, devant sa maison.
Selon la préfecture, la montée des eaux a entraîné quelque 360 évacuations, gérées par les communes et pompiers. Ces derniers ont effectué depuis le week-end dernier plus de 350 interventions liées à l'événement météorologique "Justine" et aux crues consécutives.
En aval sur la Garonne, la décrue semblait un peu plus lente à La Réole et Langon (Gironde), également touchés par des montées d'eau jamais vues depuis 1981. Mais le secteur a aussi été rétrogradé vendredi soir en vigilance jaune.
En Charente et en Charente-Maritime, le fleuve Charente, qui reste lui en vigilance orange continue de monter, notamment entre Angoulême et Saintes.
A Saintes, les 92 détenus de la maison d'arrêt de Saintes ont été transférés vers des établissements de Nouvelle-Aquitaine "afin d'anticiper d'éventuelles difficultés d'accès" à la prison, selon la préfecture de Charente-Maritime.
Dans ce secteur, une perturbation "devrait s'accentuer et se généraliser" samedi "avec des cumuls (de précipitations) parfois conséquents" et des niveaux d'eau qui "vont rester élevés", d'après Vigicrues.
Selon la préfecture de Charente-Maritime, 150 personnes ont été évacuées vendredi, 22 communes sont touchées et un pic est attendu pour lundi, "sous réserve du niveau des précipitations" de ce week-end.
A Jarnac et Cognac (Charente), le fleuve atteignait respectivement 12,42 m et 7,50 m vendredi à 21H00, non loin de la grande crue de 1994 (respectivement 12,65 m et 8,04 m).
D'après la préfecture de la Charente, les inondations ont entraîné des problèmes sur les systèmes de captation d'eau dans plusieurs communes, empêchant la distribution d'eau potable par le réseau à environ 2.200 foyers.
pab-elm-leo-bpe-nal/cbn
Inondations: Castex en Lot-et-Garonne par "solidarité", la Charente en crue #
Le Premier ministre Jean Castex a souhaité vendredi lors d'une visite à Marmande (Lot-et-Garonne) que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré "dans les meilleurs délais" dans les zones inondées du grand sud-ouest, où la décrue se poursuit partout sauf sur la Charente.
Des inondations d'une ampleur inégalée depuis 40 ans ont touché le secteur de la Garonne marmandaise mais la situation exceptionnelle qui avait justifié un placement en vigilance rouge pendant 24 heures s'est considérablement améliorée vendredi.
La cote de la Garonne, montée à 10,20 m dans la nuit de mercredi à jeudi, un niveau proche de celui de 1981 (10,56 m), a rapidement baissé (6,42 m vendredi à 20h30).
A Marmande, où il a "voulu manifester (s)a solidarité et la solidarité de l'État" envers les sinistrés, les élus locaux et les pompiers, Jean Castex a effectué un survol en hélicoptère des terres inondées et constaté les dégâts chez des habitants.
"Ca sortait par les plinthes, les portes. A un moment on a laissé tomber, ça ne servait plus à rien" d'éponger, lui a dit M. Martin qui a mesuré 30 cm d'eau chez lui. "Il y a des pauvres gens qui sont vraiment dans la misère. C'est surtout à eux qu'il faut penser".
"Chaque situation est différente, certains peuvent se reloger d'autres pas. Il faut prendre en considération chaque cas", a observé en retour M. Castex.
"J'espère que vous serez bien indemnisés", a aussi lancé le Premier ministre à un sinistré, Léo Marié, qui lui a répondu: "J'espère aussi, c'est pour ça qu'on les paye les assureurs".
Chez une dame où il subsistait encore un mètre de boue, Jean Castex a assuré que l'état de "catastrophe naturelle" serait "bien sûr" déclaré. "Et s'il vous plaît, pas de confinement", a-t-elle imploré.
Pour le maire PS de Marmande Joël Hocquelet, beaucoup d'habitants "devront prendre le bateau pour sortir de chez eux" car "beaucoup de maisons restent inaccessibles, et des routes ne sont pas encore praticables".
Dans cette agglomération de 30.000 habitants, l'heure était aux premiers nettoyages et aux questions sur la rapidité et l'ampleur du phénomène. "Il y a un manque d'évacuation de certains cours d'eau qui ne sont pas entretenus", a déploré René Da Ros, 78 ans, habitant sinistré.
"Quand (la Garonne) sortait (de son lit), elle venait juste effleurer ici (mon) portail, mais elle n'est jamais rentrée comme ça, jamais!", a assuré Martine, devant sa maison.
Selon la préfecture, une vingtaine de routes sont encore coupées en Lot-et-Garonne et six écoles toujours fermées. La montée des eaux a entraîné quelque 360 évacuations, gérées par les communes et pompiers.
Ces derniers ont effectué depuis le week-end dernier plus de 350 interventions liées à l'événement météorologique "Justine" et aux crues qui l'ont suivi.
En aval sur la Garonne, la décrue semblait plus lente à La Réole et Langon (Gironde), également touchés par des montées d'eau jamais vues depuis 1981.
Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Charente et Charente-Maritime restent placés en vigilance orange crues.
Dans ces deux derniers départements, la Charente continue de monter, notamment entre Angoulême et Saintes où l'eau s'est invitée dans les maisons et où les 92 détenus de la maison d'arrêt de Saintes ont été transférés vers des établissements de Nouvelle-Aquitaine "afin d'anticiper d'éventuelles difficultés d'accès" à la prison, selon la préfecture de Charente-Maritime.
Dans ce secteur, une perturbation "devrait s'accentuer et se généraliser" samedi "avec des cumuls parfois conséquents" et des niveaux qui "vont rester élevés" sur la Charente, selon Vigicrues. A Jarnac et Cognac (Charente), le fleuve devrait respectivement atteindre la cote d'environ 12,50 m et 7,5 m, vendredi à 22H00, non loin de la grande crue de 1994 (respectivement 12,65 m et 8,04 m).
D'après la préfecture de la Charente, les inondations ont entraîné des problèmes sur les systèmes de captation d'eau dans plusieurs communes, empêchant la distribution d'eau potable par le réseau à environ 2.200 foyers.
pab-elm-leo-bpe-nal/
Hautes-Alpes: un alpiniste décède dans une avalanche #
Un alpiniste âgé de 45 ans et originaire du Var est décédé vendredi dans une avalanche dans les Hautes-Alpes, a-t-on appris auprès des secours en montagne.
La victime a été emportée dans le vallon du Couleau, à 2.100 mètres d'altitude sur la commune de Châteauroux-les-Alpes, avant de faire une chute d'une centaine de mètres dans une goulotte de glace, a-t-on précisé.
L'alerte avait été donnée vers 13H30 par un compagnon, retrouvé indemne par les secours de la CRS Alpes basée à Briançon.
Depuis le début de la saison hivernale, 17 personnes sont mortes dans des avalanches en France, selon un décompte de l'Association nationale pour l'étude de la neige et des avalanches.
Le risque reste "marqué", avec un niveau 3 sur 5, au-dessus de 2.000 mètres d'altitude sur les massifs des Hautes-Alpes.
jmi/ube/cal
Inondations: Castex en Lot-et-Garonne par "solidarité", la Charente en crue #
Le Premier ministre Jean Castex a souhaité vendredi que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré "dans les meilleurs délais" dans les zones inondées du sud-ouest lors d'une visite vendredi à Marmande où il est venu apporter son soutien aux habitants.
Des inondations d'une ampleur inégalée depuis 40 ans ont touché cette commune du lot-et-Garonne, alors que la décrue se poursuit sur tous les cours d'eau du grand sud-ouest à l'exception du fleuve Charente.
La situation exceptionnelle qui avait justifié un placement mercredi en vigilance rouge sur la Garonne marmandaise s'est considérablement améliorée vendredi, au point que la préfecture s'attendait à un passage en vigilance jaune en fin de journée.
La cote de la Garonne est montée à 10,20 m mais n'a pas dépassé les niveaux de la grande crue de 1981 (10,56 m). Jeudi, l'eau avait déjà nettement baissé (6,69 m à 17h30).
Lors d'une visite où il a "voulu manifester (s)a solidarité et la solidarité de l'État" envers les sinistrés, les élus locaux et les pompiers, Jean Castex a plaidé pour que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré "dans les meilleurs délais".
Après un survol en hélicoptère des terres inondées, M. Castex il a constaté les dégâts chez des habitants.
"Ca sortait par les plinthes, les portes. A un moment on a laissé tomber, ça ne servait plus à rien" d'éponger, lui a dit M. Martin qui a mesuré 30 cm d'eau chez lui.
"Nous ça va aller quand même. Il y a des pauvres gens qui sont vraiment dans la misère. C'est surtout à eux qu'il faut penser", a-t-il ajouté.
"Chaque situation est différente, certains peuvent se reloger d'autres pas. Il faut prendre en considération chaque cas", a observé en retour M. Castex.
"J'espère que vous serez bien indemnisés", a aussi lancé le Premier ministre à un sinistré, Léo Marié, qui lui a répondu: "J'espère aussi, c'est pour ça qu'on les paye les assureurs".
Chez une dame où il subsistait encore un mètre de boue, Jean Castex a assuré que l'état de "catastrophe naturelle" serait "bien sûr" déclaré. "Et s'il vous plaît, pas de confinement", lui a-t-elle répondu.
Pour le maire PS de Marmande Joël Hocquelet, beaucoup d'habitants "devront prendre le bateau pour sortir de chez eux" car "beaucoup de maisons restent inaccessibles, et des routes ne sont pas encore praticables".
Une trentaine d'agriculteurs s'étaient rassemblés avec des tracteurs à une entrée de Marmande, à l'appel de la Coordination rurale (majoritaire) pour réclamer un meilleur entretien des cours d'eau afin d'éviter que leurs champs soient inondés.
Selon la préfecture, près d'une trentaine de routes sont encore coupées en Lot-et-Garonne et six écoles toujours fermées. La montée des eaux a entraîné quelque 360 évacuations, gérées par les communes et pompiers.
Ces derniers ont effectué plus de 300 interventions, liées à l'événement météorologique Justine et aux crues qui l'ont suivi, depuis le week-end dernier.
En aval sur la Garonne, la décrue semblait plus lente à La Réole et Langon (Gironde), également touchés par des montées d'eau jamais vues depuis 1981 .
Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Charente et Charente-Maritime restent placés en vigilance orange crues.
Dans ces deux derniers départements, le niveau de la Charente monte, notamment à Saintes, où l'eau s'est invitée dans les maisons et où les 92 détenus de la maison d'arrêt ont commencé à être évacués "à titre préventif" vendredi après-midi, selon la préfecture de la Charente-Maritime.
"L'idée est de ne pas se retrouver avec des difficultés dans le week-end", a justifié cette source.
Des précipitations attendues samedi et dimanche, "avec des cumuls parfois conséquents" selon Vigicrues, devraient en effet alimenter la montée de l'eau.
D'après la préfecture de la Charente, les inondations ont entraîné des problèmes sur les systèmes de captation d'eau dans plusieurs communes, empêchant la distribution d'eau potable par le réseau à environ 2.200 foyers.
Selon la direction Enedis Aquitaine-nord, jusqu'à 2.000 foyers ont été privés de courant au plus fort des inondations mercredi en Gironde, Dordogne et surtout Lot-et-Garonne.
Sur le réseau SNCF, la circulation des trains limitée à 10 km/h dans le secteur de Rion-des-Landes (axes Bordeaux-Hendaye et Bordeaux-Tarbes), où la voie ferrée est toujours partiellement inondée.
bod-pab/ff/swi
Inondations sud-ouest: la maison d'arrêt de Saintes évacuée #
La maison d'arrêt de Saintes (Charente-Maritime) et ses 92 détenus ont commencé à être évacués "à titre préventif" vendredi après-midi alors que la ville est touchée par le débordement du fleuve Charente, a annoncé à l'AFP la préfecture.
L'évacuation de ce bâtiment de la fin du XIXe siècle situé en centre-ville, sur la rive droite de la Charente, a débuté en milieu d'après-midi "à titre préventif", pour "permettre que tous les détenus et le personnel soient en sûreté" dans d'autres établissements proches, a souligné la préfecture de la Charente-Maritime, qui restait vendredi après-midi placé en vigilance orange crues par Météo France.
"L'idée est de ne pas se retrouver avec des difficultés dans le week-end", a justifié la même source.
Dans ce département qui s'attend à de nouvelles précipitations ce week-end, le niveau de la Charente continue de monter sur des tronçons du fleuve, notamment entre Angoulême et Saintes, où l'eau s'est invitée dans les maisons.
La maison d'arrêt compte parmi ses détenus l'ex-chirurgien Joël Le Scouarnec, dans l'attente de son procès en appel après sa condamnation en décembre à 15 ans de réclusion criminelle dans un dossier de viols et agressions sexuelles sur quatre mineures, premier volet d'une vaste affaire de pédophilie aux centaines de victimes potentielles.
nal/pjl/cbn
Inondations: Castex en Lot-et-Garonne par "solidarité", la Charente en crue #
Le Premier ministre Jean Castex s'est rendu vendredi à Marmande (Lot-et-Garonne), touchée par des inondations d'un ampleur inégalée depuis 40 ans mais où la décrue est bien amorcée, comme sur les autres cours d'eau du grand sud-ouest à l'exception du fleuve Charente.
La situation exceptionnelle qui avait justifié un placement mercredi en vigilance rouge sur la Garonne marmandaise s'est considérablement améliorée vendredi, au point que la préfecture s'attendait à ce qu'elle passe en vigilance jaune en fin de journée.
La cote de la Garonne est montée à 10,20 m dans la nuit de mercredi à jeudi à Marmande mais n'a pas dépassé les niveaux de la grande crue de 1981 (10,56 m). Jeudi, la Garonne avait déjà nettement baissé (7,60 m à 09H00 et 6,84 à 16h00).
Lors d'une visite où il a "voulu manifester (s)a solidarité et la solidarité de l'État" envers les sinistrés, le Premier ministre a plaidé pour que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré "dans les meilleurs délais".
Après un survol en hélicoptère des terres inondées, M. Castex a rendu visite aux pompiers et élus locaux et a discuté avec une habitante, chez laquelle subsistait encore un mètre de boue.
"Ce week-end, il y en a qui devront prendre le bateau pour sortir de chez eux. Beaucoup de maisons restent inaccessibles, et des routes ne sont pas encore praticables", a déclaré le maire de Marmande Joël Hocquelet. Mais "en 36 heures, le niveau a beaucoup baissé".
"Quand (la Garonne) sortait, elle venait juste effleurer ici (mon) portail, mais elle n'est jamais rentrée comme ça, jamais!", a expliqué Martine, devant sa maison.
En marge du déplacement de M. Castex, une trentaine d'agriculteurs s'étaient rassemblés avec des tracteurs à une entrée de Marmande, à l'appel de la Coordination rurale (majoritaire) pour réclamer un meilleur entretien des cours d'eau afin d'éviter que leurs champs soient inondés.
Selon la préfecture, près d'une trentaine de routes sont encore coupées en Lot-et-Garonne et six écoles toujours fermées. La montée des eaux a entraîné quelque 360 évacuations, gérées par les communes et pompiers. Ces derniers ont effectué plus de 300 interventions, liées à l'événement météorologique Justine et aux crues qui l'ont suivi, depuis le week-end dernier.
Plus en aval sur le fleuve, le secteur de la Garonne girondine restait en vigilance orange après des inondations majeures, non loin du record de 1981 à La Réole (pic à 9,70 m jeudi) et Langon (11,69 m jeudi), où la décrue semblait plus lente que dans le Marmandais.
Entre Bordeaux et La Réole, sur environ 70 km, la Garonne n'était franchissable qu'en un seul point vendredi matin. Au total, une trentaine de routes sont fermées en Gironde, la majorité dans le Libournais.
Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Charente et Charente-Maritime restent placés en vigilance orange crues par Météo France.
Dans ces deux derniers départements, le niveau de la Charente continue de monter sur des tronçons du fleuve, notamment entre Angoulême et Saintes, où l'eau s'est invitée dans les maisons, alors que des précipitations sont attendues ce week-end.
"Une perturbation devrait se généraliser samedi avec des cumuls parfois conséquents" et les niveaux d'eau devraient "entamer une remontée dimanche", selon Vigicrues.
D'après la préfecture de la Charente, les inondations ont entraîné des problèmes sur les systèmes de captation d'eau dans plusieurs communes, empêchant la distribution d'eau potable par le réseau à environ 2.200 foyers.
Selon la direction Enedis Aquitaine-nord, jusqu'à 2.000 foyers, pour les trois-quarts situés en Lot-et-Garonne, ont été privés de courant à cause des inondations dans le sud-ouest. Une cinquantaine de foyers l'étaient toujours vendredi après-midi dans le Marmandais, selon la préfecture.
Sur le réseau SNCF, la voie ferrée est toujours partiellement inondée au niveau de Rion-des-Landes, sur les axes Bordeaux-Hendaye et Bordeaux-Tarbes et la circulation des trains limitée à 10 km/h dans le secteur.
bod-pab/ff/zl
Inondations: Castex veut que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré rapidement #
Jean Castex a plaidé vendredi pour que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré "dans les meilleurs délais" dans les zones du sud-ouest ayant subi des fortes inondations, lors d'une visite aux sinistrés à Marmande (Lot-et-Garonne).
"Nous avons évoqué avec les élus (...) la déclaration de catastrophe naturelle que nous allons instruire comme toujours avec une grande diligence afin qu'elle puisse être déclarée dans les meilleurs délais", a indiqué le Premier ministre à l'occasion d'une brève allocution.
Arrivé à Marmande autour de 14H45, après un survol en hélicoptère des terres inondées, M. Castex a rendu visite aux pompiers et élus locaux, à qui il a "voulu manifester (s)a solidarité, la solidarité de l'État vis-à-vis de toutes les personnes concernées".
"Je voudrais souligner la forte mobilisation des services de secours qui ont été comme d'habitude, tout à fait exemplaires", a insisté M. Castex, après avoir passé en revue les effectifs d'une caserne et échangé avec des membres de la protection civile et de la gendarmerie.
Il a également discuté avec une habitante, chez qui subsistait encore un mètre de boue, et à qui il a assuré que serait "bien sûr" déclaré l'état de "catastrophe naturelle".
"Et s'il vous plaît, pas de confinement", lui a répondu en retour cette sinistrée.
M. Castex a également évoqué la nécessité de mener des "actions plus structurelles" face à "ces phénomènes climatiques qui se répètent", notamment en "confortant des digues".
A Marmande et ses alentours, la Garonne a atteint des hauteurs exceptionnelles, justifiant un classement en vigilance rouge pendant 24 heures, mais sans dépasser les niveaux de la grande crue de 1981 (10,56 m). Jeudi matin, la Garonne avait déjà nettement baissé à Marmande (7,60 m à 09H00).
Selon la préfecture, la montée des eaux a entraîné quelque 360 évacuations dans le département, la majorité de façon préventive et gérées par les communes.
Au total, les pompiers de Lot-et-Garonne ont effectué plus de 300 interventions, liées à l'événement météorologique Justine et aux crues qui l'ont suivi, depuis le week-end dernier.
pab-jmt/ib/zl
Inondations: lente décrue en sud-Gironde, Castex attendu en Lot-et-Garonne #
Des cours d'eau du grand sud-ouest restaient vendredi en vigilance orange après des inondations majeures, jamais vues depuis 40 ans par endroits sur la Garonne, mais la décrue est en cours partout sauf sur la Charente.
Le Premier ministre Jean Castex est attendu à la mi-journée à Marmande, en Lot-et-Garonne, qui a toujours les pieds dans l'eau après une crue qui a culminé à 10,20 m, un niveau d'eau qui n'avait plus été atteint depuis 40 ans dans cette petite ville.
Le chef du gouvernement doit suivre des opérations de secours et échanger avec les élus et acteurs locaux de ce secteur de la Garonne marmandaise où le fleuve a atteint des hauteurs exceptionnelles, justifiant un classement en vigilance rouge pendant 24 heures, mais sans dépasser les niveaux de la grande crue de 1981 (10,56 m). Jeudi matin, la Garonne avait déjà nettement baissé à Marmande (7,60 m à 09H00).
Selon la préfecture, la montée des eaux a entraîné quelque 360 évacuations dans le département, la majorité de façon préventive et gérées par les communes.
Au total, les pompiers de Lot-et-Garonne ont effectué plus de 300 interventions, liées à l'événement météorologique Justine et aux crues qui l'ont suivi, depuis le week-end dernier.
Dans le sud de la Gironde, la décrue a commencé très lentement à La Réole (pic à 9,70 m jeudi) et à Langon (11,69 m jeudi) où la circulation reste compliquée à cause des fermetures d'axes routiers et de ponts.
Entre Bordeaux et La Réole, sur environ 70 km, la Garonne n'est franchissable qu'en un seul point. Au total, une trentaine de routes sont fermées en Gironde, la majorité dans le Libournais.
Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Dordogne, Charente et Charente-Maritime restent placées en vigilance orange inondations par Météo France.
En revanche, le niveau de la Charente continue de monter sur des tronçons du fleuve, notamment entre Angoulême (Charente) et Saintes (Charente-Maritime) alors que des précipitations sont attendues ce week-end.
"Une perturbation devrait se généraliser samedi avec des cumuls parfois conséquents" et les niveaux d'eau devraient "entamer une remontée dimanche", selon Vigicrues.
D'après la préfecture de la Charente, les inondations ont entraîné des problèmes sur les systèmes de captation d'eau dans plusieurs communes, empêchant la distribution d'eau potable par le réseau à environ 2.200 foyers.
Par ailleurs, côté fourniture en électricité, au plus fort des coupures mercredi matin, jusqu'à 2.000 foyers, pour les trois-quarts en Lot-et-Garonne, ont été privés de courant, selon un responsable de la direction Enedis Aquitaine nord.
La SNCF déplore aussi des dommages sur certains points du réseau ferroviaire. La voie est ainsi partiellement inondée au niveau de Rion-des-Landes, sur les axes Bordeaux-Hendaye et Bordeaux-Tarbes, nécessitant la pose de ralentisseurs. La circulation des trains est limitée à 10 km/h dans ce secteur et la SNCF n'est pas encore à même de prévoir un retour à la normale.
En Lot-et-Garonne, un mur de soutènement s'est affaissé lundi sur la voie ferrée près de Penne-d'Agenais, coupant la circulation des trains entre Agen et Monsemprom-Libos (ligne vers Périgueux), avec un délai de réouverture encore inconnu, selon un communiqué.
bpe/ff/or
Inondations: Castex se rend vendredi dans le Lot-et-Garonne #
Le Premier ministre, Jean Castex, doit se rendre vendredi après-midi à Marmande (Lot-et-Garonne), où le niveau de la Garonne reste "très élevé", après les inondations de ces derniers jours, même si la vigilance rouge a été rétrogradée en orange jeudi, a-t-on appris de Matignon.
Le chef du gouvernement doit suivre les opérations de secours et échanger avec les élus et acteurs locaux .
A Marmande, la Garonne a atteint un pic à 10,20 m dans la nuit de mercredi à jeudi, niveau d'eau qui n'avait plus été atteint depuis 40 ans, et les deux ponts sur le fleuve restent fermés.
Selon la préfecture, les pompiers du Lot-et-Garonne ont effectué 305 interventions (mises en sécurité de biens, arbres sur la route, reconnaissances, sauvetages) depuis le début de l'événement météorologique "Justine" dans la nuit de vendredi à samedi et les crues qui l'ont suivi.
Jeudi matin, 45 routes départementales restaient coupées dans le Lot-et-Garonne, 12 submergées et six écoles étaient toujours fermées.
pab/ib/cbn
Guadeloupe: décès d'une fillette mais une femme retrouvée vivante après la crue d'une rivière #
Le corps d'un fillette a été retrouvé jeudi en Guadeloupe, tandis qu'une touriste finlandaise de 45 ans a été retrouvée vivante, après une "brusque montée des eaux en rivière" mercredi qui a emporté trois personnes, selon les pompiers et le procureur.
"La petite fille a été retrouvée en aval du lieu signalé de disparition (à Petit-Bourg, NDLR). Nous recherchons toujours la personne de 70 ans, et la dame de Capesterre-Belle-Eau a été retrouvée vivante, bien que blessée", a déclaré à l'AFP le procureur de Pointe-à-Pitre Patrick Desjardins.
La touriste d'origine finlandaise a été retrouvée "consciente", a précisé le directeur du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de Guadeloupe à l'AFP, en expliquant qu'on n'était plus jeudi dans une phase de secours mais dans une phase de recherche et que la gendarmerie prenait la main.
Un homme de 70 ans reste porté disparu.
Les secours ont été déployés mercredi après-midi alors qu'"un fort épisode pluvieux localisé en Basse-Terre a occasionné une brusque montée des eaux dans les zones de Duquerry et du saut de la Lézarde à Petit-Bourg, du Saut d'Acomat à Pointe-Noire, de Grand-Rivière Vieux-Habitants et des chutes du Carbet à Capesterre-Belle-Eau", mettant en difficulté des randonneurs et des promeneurs, avait indiqué mercredi la préfecture de la Guadeloupe.
Les recherches, suspendues à la tombée de la nuit, ont repris au lever du jour jeudi.
Les trois personnes portées disparues mercredi soir "ont visiblement été emportées dans les eaux parce qu'elles avaient quitté le chemin de promenade", avait indiqué mercredi sur RCI Guadeloupe, le préfet Alexandre Rochatte, précisant alors que la fillette avait "a priori 5 ans".
Par ailleurs, "les 15 personnes coincées sur un versant de rivière ont pu durant la nuit, avec l'aide d'un sauveteur déposé par hélicoptère, rejoindre par un sentier peu connu un chemin plus abordable et ont toutes rejoint leur domicile", selon un communiqué de la préfecture.
Une cellule psychologique a été mise en place pour la prise en charge des familles et accompagnants des personnes disparues et le préfet a activé le centre opérationnel départemental.
Les opérations de secours ont mobilisé "plusieurs dizaines d'intervenants", sapeurs-pompiers, gendarmes et hélicoptère de la sécurité civile, selon la même source.
La Guadeloupe a été placée en "vigilance jaune pour fortes pluies", les cumuls de mercredi et de jeudi ont été "localement conséquents", selon la préfecture.
cre-etr/ib/caz
Crue de la Seine: inquiétudes pour une péniche rénovée par Le Corbusier #
La péniche Louise-Catherine, rénovée par Le Corbusier et l'architecte japonais Kunio Maekawa, est menacée par la montée des eaux de la Seine, au sud-est de Paris, a constaté jeudi l'AFP sur place.
Amarrée près du viaduc d'Austerlitz, dans le 13e arrondissement, le chaland en béton armé, classé au patrimoine culturel, a été racheté en octobre 2020 par l'Association japonaise de conception architecturale (Adan), qui se bat pour une réouverture en 2023 comme musée.
"Comme c'est un chaland en béton armé, si ça cogne contre le quai, c'est la péniche qui cède", a averti Junko Koga, secrétaire générale de l'Adan, interrogé par l'AFP.
En 2018, la péniche avait déjà coulé en l'espace de vingt minutes après avoir heurté le quai pendant une crue spectaculaire.
"Pour les Français, c'est un patrimoine très riche en histoire. Ca servait pendant 65 ans pour accueillir les sans-abris. Ici, vraiment en plein coeur de Paris", a souligné M. Koga.
"On essaie de faire appel à des dons et des subventions. On essaie de contacter la Fondation de France. On aimerait bien avoir des partenariats ou bien des mécénats qui nous aident ou bien qui veulent travailler ensemble sur ce projet", a-t-il ajouté.
La Louise-Catherine, construite en 1915, a été utilisée jusqu'en 1994, après son réaménagement par Le Corbusier en 1929, comme asile flottant, avec un restaurant social et 160 lits lors des périodes hivernales, sous la gestion de l'Armée du salut. Elle avait pris le nom de "Louise-Catherine" en hommage à la peintre suisse Louise-Catherine Breslau.
vid-aml-jlv/ide
Inondations dans le Sud-Ouest: vigilance rouge levée en Lot-et-Garonne #
La vigilance rouge inondations a été levée jeudi en Lot-et-Garonne où le fleuve a atteint des "hauteurs exceptionnelles" selon vigicrues alors que la décrue s'est poursuivie dans les zones du Sud-Ouest touchées ces derniers jours par une importante montée des eaux, sans faire de victime.
Le tronçon de la Garonne marmandaise placé en rouge mercredi a été rétrogradé en orange jeudi après-midi et la décrue a commencé mais "les niveaux resteront toutefois très élevés jusqu'à vendredi au moins", a prévenu vigicrues.
A Marmande, la Garonne a atteint un pic à 10,20 m dans la nuit de mercredi à jeudi, niveau d'eau qui n'avait plus été atteint depuis 40 ans et les deux ponts sur le fleuve restent fermés.
Dans ce secteur, où le niveau était retombé à 9,50 m en milieu d'après-midi, "les riverains de Garonne sont habitués à ce genre d'événement", a expliqué le lieutenant Stéphane Varona, du SDIS 47.
"Néanmoins la crue étant exceptionnelle puis qu'elle n'a pas été vue depuis 1981. Les gens ont été surpris et ont besoin d'évacuer leur domicile", a-t-il dit.
Selon la préfecture, les pompiers du Lot-et-Garonne ont effectué 305 interventions (mises en sécurité de biens, arbres sur la route, reconnaissances, sauvetages) depuis le début de l'événement météorologique "Justine" dans la nuit de vendredi à samedi et les crues qui l'ont suivi.
Jeudi matin, 45 routes départementales restaient coupées dans le Lot-et-Garonne, 12 submergées et six écoles étaient toujours fermées.
Plus en aval sur la Garonne, dans le sud du département de la Gironde, un pic à 9,69m a été atteint vers 06h00 au niveau de La Réole, au plus haut depuis quarante ans. Le fleuve était peu ou prou à la même hauteur vers 16h00, selon vigicrues.
"On a été obligés de sortir avec les enfants en bateau avec les pompiers parce que l'eau est montée en même pas une heure et demie ce matin", a expliqué à l'AFP Christophe, 49 ans. "Quand vous voyez les meubles qui flottent dans la maison, c'est vraiment impressionnant. Surtout quand il y a des enfants avec nous, c'est terrible".
"C'est un peu du même style qu'en 1981. Après, ça fait partie de La Garonne, c'est du vivant. Donc il faut toujours être vigilants", a estimé Luc Darcos, un adjoint au maire de La Réole.
En Gironde, les pompiers ont procédé à 56 évacuations et 22 mises en sécurité dans ce secteur de La Réole et de Langon, où plusieurs routes restaient fermées à la circulation.
Dans les Landes, le niveau des cours d'eau continuait à la baisse, comme la Midouze à Tartas, petite ville dont la partie basse a été inondée deux fois en un mois, et à Dax sur l'Adour. Une trentaine de routes sont toujours fermées.
Les inondations dans le Sud-Ouest ont privé d'électricité jusqu'à 2.000 foyers, pour les trois-quarts en Lot-et-Garonne, au plus fort des coupures mercredi matin, a expliqué jeudi un responsable de la direction Enedis Aquitaine nord (Gironde, Dordogne et Lot-et-Garonne).
Jeudi à la mi-journée, le courant n'avait pas été rétabli chez une centaine de clients, tous en Lot-et-Garonne, a ajouté Patrick Rousseau.
leo-bpe-cca/pjl/zl
Inondations du Sud-Ouest: décrues aussi dans le Lot-et-Garonne #
La décrue, amorcée mercredi dans le Sud-Ouest touché par des inondations après la tempête Justine, a gagné jeudi matin le département du Lot-et-Garonne, où les crues se propageaient vers l'aval, a annoncé vigicrues.
Dans le secteur de Marmande, la Garonne poursuit sa décrue après un pic atteint à 10m20 dans la nuit, sans battre le record de juin 1875, établi à 11m39.
"On arrive sur une période d'étale, c'est-à-dire que l'eau va stagner un moment, pour une dizaine d'heures environ", a affirmé à l'AFP le lieutenant Stéphane Varona.
Dans la matinée, le niveau à Marmande était retombé à 9,85 m, maintenant le département en vigilance rouge pour risque de crues sur le tronçon de la Garonne Marmandaise.
Plus en aval, dans le sud de la Gironde, un pic à 9,69m a été atteint à 05H40 au niveau de La Réole, au plus haut depuis quinze ans.
Le pic reste "au même niveau à 09H45", annonce la préfecture pour ce secteur où le précédent record de février 1952 (10,81m) n'a pas été battu pour le moment.
Dans la journée, "les crues en cours vont se propager vers les secteurs aval" où des "débordements localisés" sont attendus, précise vigicrues.
La baisse des niveaux des affluents de la Garonne est "rapide", a assuré la préfecture du Lot-et-Garonne, selon qui, dans le secteur de Tonneins, "là aussi la décrue est en cours". Au total, "la nuit est restée plutôt calme", avec seulement cinq interventions de pompiers.
"Depuis le début de la crise, quelque 80 personnes ont été évacuées" dans le Lot-et-Garonne, selon la préfecture, qui a recensé 280 interventions des pompiers, essentiellement "pour des mises en sécurité et des coupures d'électricité".
En Gironde, les pompiers ont procédé à 56 évacuations et 22 mises en sécurité dans le secteur du Langonais - La Réole, où plusieurs routes restent fermées à la circulation.
Jeudi matin, 45 routes départementales restaient coupées dans le Lot-et-Garonne, 12 submergées et six écoles étaient toujours fermées.
Pour le moment, quatre cours d'eau (Garonne, Dordogne, Isle et Dronne) restent placés en vigilance orange pour le risque de crues.
Dans les Landes, le niveau des cours d'eau continuait à la baisse, comme la Midouze à Tartas, petite ville dont la partie basse a été inondée deux fois en un mois, et à Dax sur l'Adour.
leo/pjl/mpm
Guadeloupe: trois disparus, dont une fillette de 5 ans, après la crue d'une rivière #
Une fillette et deux adultes sont portés disparus à Petit-Bourg et Capesterre-Belle-Eau, en Guadeloupe après une "brusque montée des eaux en rivière", a indiqué la préfecture mercredi soir.
Les trois disparus sont un homme de 70 ans, une fillette de 5 ans, et une femme de nationalité finlandaise de 45 ans, a précisé jeudi la gendarmerie.
Les secours ont été déployés mercredi après-midi alors qu'"un fort épisode pluvieux localisé en Basse-Terre a occasionné une brusque montée des eaux dans les zones de Duquerry et du saut de la Lézarde à Petit-Bourg, du Saut d'acomat à Pointe-Noire, de Grand-Rivière Vieux-Habitants et des chutes du Carbet à Capesterre-Belle-Eau", communes de la Basse-Terre, mettant en difficulté des randonneurs et des promeneurs, selon la préfecture de la Guadeloupe.
Les recherches ont été suspendues à la tombée de la nuit, elles doivent reprendre au lever du jour jeudi. Aucune alerte ou vigilance météo particulière n'avait été déclenchée en Guadeloupe mercredi.
Les trois personnes portées disparues mercredi soir "ont visiblement été emportées dans les eaux parce qu'elles avaient quitté le chemin de promenade", a indiqué sur RCI Guadeloupe, le préfet Alexandre Rochatte.
Par ailleurs, "25 personnes en difficulté ont été mises en sécurité, dont 3 hélitreuillées", selon un communiqué de la préfecture.
Une cellule psychologique a été mise en place pour la prise en charge des familles et accompagnants des personnes disparues et le préfet a activé le centre opérationnel départemental.
Les opérations de secours ont mobilisé "plusieurs dizaines d'intervenants", sapeurs-pompiers, gendarmes et hélicoptère de la sécurité civile, selon la même source.
cre-sm/etr/are/pb
Inondations du Sud-Ouest: décrues aussi dans le Lot-et-Garonne #
La décrue, amorcée mercredi dans le Sud-Ouest touché par des inondations après la tempête Justine, a gagné jeudi matin le département du Lot-et-Garonne, qui devrait sortir de la vigilance rouge dans la journée, a annoncé la préfecture à l'AFP.
"Le pic a été atteint à minuit avec une hauteur de 10,20m" de la Garonne dans la région de Marmande, selon la préfecture du Lot-et-Garonne qui a précisé que le niveau en début de matinée était retombé à 10,10 m et que le département sortirait de la vigilance rouge dès qu'il passerait sous les 10 mètres.
La baisse des niveaux des affluents de la Garonne est "rapide", a ajouté la préfecture, selon qui, dans le secteur de Tonneins, plus en amont, "là aussi la décrue est en cours". Au total, "la nuit est restée plutôt calme", avec seulement cinq interventions de pompiers.
"Depuis le début de la crise, quelque 80 personnes ont été évacuées" dans le Lot-et-Garonne, selon la préfecture, qui a recensé 280 interventions des pompiers, essentiellement "pour des mises en sécurité et des coupures d'électricité".
Jeudi matin, 45 routes départementales restaient coupées, 12 submergées et six écoles étaient toujours fermées.
A Marmande, la cote de la Garonne n'a donc pas battu le niveau de la crue de décembre 1981 dans la ville (10,56 m), selon le site vigicrues.
Non loin en aval, dans le sud du département de la Gironde, le pic a été atteint à 05h40 du matin à La Réole, le niveau atteignant 9,69 m, selon la préfecture.
Dans les Landes, le niveau des cours d'eau continuait à la baisse, comme la Midouze à Tartas, petite ville dont la partie basse a été inondée deux fois en un mois, et à Dax sur l'Adour.
leo-pjl/shu
Guadeloupe: trois disparues, dont une enfant, après une brusque montée des eaux d'une rivière #
Une fillette et deux adultes sont portés disparus à Petit-Bourg et Capesterre-Belle-Eau, en Guadeloupe après une "brusque montée des eaux en 0rivière", a indiqué la préfecture dans différents communiqués, mercredi soir.
Les secours ont été déployés mercredi après-midi alors qu'"un fort épisode pluvieux localisé en Basse-Terre a occasionné une brusque montée des eaux dans les zones de Duquerry et du saut de la Lézarde à Petit-Bourg, du Saut d'acomat à Pointe-Noire, de Grand-Rivière Vieux-Habitants et des chutes du Carbet à Capesterre-Belle-Eau", mettant en difficulté des randonneurs et des promeneurs, selon la préfecture de la Guadeloupe.
Les recherches ont été suspendues à la tombée de la nuit.
"Un homme de 70 ans et une jeune fille de moins de 10 ans" étaient portés disparus au saut de la Lézarde à Petit-Bourg, mercredi soir, ainsi qu' "une femme de 45 ans", portée disparue entre la première et deuxième chute du carbet à Capesterre Belle-Eau (NDLLR : communes de la Basse-Terre). Ces personnes "ont visiblement été emportées dans les eaux parce qu'elles avaient quitté le chemin de promenade" a indiqué sur RCI Guadeloupe, le préfet Alexandre Rochatte, précisant que la fillette "a a priori 5 ans".
"25 personnes en difficulté ont été mises en sécurité, dont 3 hélitreuillées" selon un communiqué de la préfecture.
Une cellule psychologique a été activée pour la prise en charge des familles et accompagnants des personnes disparues et le préfet a activé le centre opérationnel départemental.
Les opérations de secours ont mobilisé "plusieurs dizaines d'intervenants (sapeurs-pompiers, gendarmes, dragon sécurité civile", selon la même source. A la tombée de la nuit, les recherches ont été suspendues, devant reprendre au lever du jour.
La Guadeloupe ne faisait l'objet d'aucune vigilance météo particulière mercredi.
cre/ao
Inondations du Sud-Ouest: décrues amorcées, des menaces ponctuelles dans le Lot-et-Garonne en rouge #
Une lente décrue s'est amorcée mercredi dans des départements du Sud-Ouest touchés par des inondations, même si des secteurs sur la Garonne restaient ponctuellement sous la menace des eaux, comme à La Réole (Gironde) et en Lot-et-Garonne, où un tronçon est en vigilance rouge.
Dans le nord-ouest de ce département, environ 90 personnes ont été évacuées de divers secteurs du Marmandais en raison de la montée des eaux et une sixième école va être fermée jeudi, a indiqué à l'AFP la préfecture.
La cote de la Garonne a dépassé les 10 m mercredi après-midi à Marmande mais ne devait pas battre le niveau de la crue de décembre 1981 dans la ville (10,56 m), selon le site vigicrues. Les deux ponts de la ville ne sont plus accessibles.
Le pic de crue à Marmande était prévu vers 21h00 et l'étale devait durer une dizaine d'heures, a expliqué à l'AFP le directeur de cabinet de la préfecture Jean-Philippe Dargent. "La décrue ne va donc pas commencer avant (jeudi ) matin", a-t-il ajouté.
Plus en amont sur la Garonne, une évacuation a été proposée à quelque 80 personnes dans la commune de Port-Sainte-Marie en raison de signes de fragilité d'une digue, selon la préfecture. La salle des fêtes a été spécialement aménagée avec des lits de camp pour les recevoir.
La digue est fragilisée par des galeries de ragondins et l'évacuation a lieu à titre préventif, a expliqué M. Dargent.
La préfecture assure que "les digues font l'objet d'une surveillance étroite et continue" sur ce tronçon de la Garonne marmandaise, passé en vigilance rouge mercredi en fin d'après-midi.
Ailleurs dans le département, la décrue est bien entamée, notamment sur le Lot aval, sur la Garonne à Agen, où le pic a été atteint tôt mercredi, et dans le sud du département (rivières Baïse, Gélise et Gers) où la baisse des eaux avait débuté mardi.
Depuis le début du phénomène météorologique "Justine" dans la nuit de vendredi à samedi, les pompiers du Lot-et-Garonne ont recensé 254 interventions.
En aval sur la Garonne, dans le sud du département de la Gironde, les niveaux d'eau continuaient de monter mercredi soir, notamment à La Réole où le pic devait être atteint dans la nuit de mercredi à jeudi, selon vigicrues.
La crue pourrait engendrer "des situations complexes", a indiqué à l'AFP le maire Bruno Marty, précisant que cinq personnes avaient été évacuées préventivement mercredi et d'autres pourraient l'être d'ici jeudi.
Mercredi matin, environ 25 routes départementales girondines et quatre ponts reliant les rives de la Garonne (à Langoiran, Cadillac, Castets-en-Dorthe et La Réole) restaient fermés.
Dans les Landes, le niveau des cours d'eau était à la baisse, comme la Midouze à Tartas, petite ville dont la partie basse a été inondée deux fois en un mois, et à Dax sur l'Adour mais près d'une quarantaine de routes restaient coupées.
Les pompiers landais ont effectué 132 interventions depuis samedi, sans gravité mais ont secouru une personne dans son véhicule prisonnier des eaux, près de Dax.
pbl-bpe/dlm
Inondations du Sud-Ouest: décrues amorcées, des menaces ponctuelles dans le Lot-et-Garonne en rouge #
Une lente décrue s'est amorcée mercredi dans plusieurs départements du Sud-Ouest touchés par des inondations, même si des secteurs restaient ponctuellement sous la menace des eaux, comme en Gironde et dans le Lot-et-Garonne, où un tronçon de la Garonne a été placé en vigilance rouge.
Dans ce dernier département, environ 80 personnes ont été évacués de leur logement à Port-Sainte-Marie en raison de signes de fragilité d'une digue en bord de Garonne, a indiqué à l'AFP la préfecture. Ils devaient passer la nuit dans la salle des fêtes.
Sur ce même tronçon de la Garonne-Marmandaise, passé en rouge en fin d'après-midi, des pics étaient attendus en soirée sur le fleuve dans les secteurs de Tonneins et Marmande. "Les digues du secteur font l'objet d'une surveillance étroite et continue", a précisé la préfecture.
La crue devait atteindre "des hauteurs exceptionnelles" dans le secteur de Marmande, dépassant les 10 m mais sans battre le niveau de la crue de décembre 1981 (10,56 m à Marmande), selon le site vigicrues.
Cinq écoles, comme mardi, demeuraient fermées dans des petites communes de ce secteur de Marmande-Tonneins.
La décrue a commencé en plusieurs points dans le département, notamment sur le Lot aval, sur la Garonne à Agen, où le pic a été atteint tôt mercredi, et dans le sud du département sur les rivières Baïse, Gélise et Gers, où la baisse des eaux avait débuté mardi.
Depuis le début du phénomène météo "Justine" dans la nuit de vendredi à samedi, les pompiers du Lot-et-Garonne ont recensé 254 interventions, mais pas d'évacuation d'urgence ces dernières 24 heures.
Les digues sont globalement en "très bon état", avec quelques surverses pas anormales vers des casiers prévus à cet effet, quelques points sous surveillance, mais "pas d'inquiétude due à ces surverses", selon les pompiers.
En aval, en Gironde, les niveaux de la Garonne continuaient de monter, quoique très lentement : à La Réole, le pic devrait être atteint mercredi soir, et pourrait engendrer "des situations complexes, mais a priori pas d'évacuation d'urgence", a indiqué à l'AFP le maire Bruno Marty.
Cinq personnes ont été évacuées mercredi par anticipation et d'autres pourraient l'être d'ici jeudi, "mais la crue très lente nous laisse le temps de l'anticipation", a souligné M. Marty.
Mercredi matin, environ 25 routes départementales et quatre ponts reliant les rives de la Garonne restaient fermés, à Langoiran, Cadillac, Castets-en-Dorthe, La Réole.
Dans les Landes, le niveau des cours d'eau était à la baisse, comme la Midouze à Tartas, dont la partie basse a été inondée deux fois en un mois, et à Dax sur l'Adour mais 37 routes restaient coupées.
Les pompiers landais ont effectué 132 interventions depuis samedi, sans gravité mais ont secouru une personne dans son véhicule prisonnier des eaux, près de Dax.
pbl-bpe/pjl/dlm
Notre-Dame de Paris recherche pierres "esthétiquement" compatibles #
Notre-Dame de Paris recherche pierres "esthétiquement et physiquement compatibles": un peu moins de deux ans après le grand incendie qui a ravagé la cathédrale parisienne, l'heure est à la sélection des pierres de taille qui remplaceront celles, nombreuses, abimées lors du sinistre.
Aussi, une convention a été signée entre l'établissement public chargé de la restauration de Notre-Dame de Paris et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), organisme public qui fait office de service géologique national.
Ces pierres, qui doivent être "esthétiquement et physiquement compatibles" avec l'ensemble architectural que forme la cathédrale, devront être trouvées "dans des quantités importantes", précise mercredi le communiqué.
Pour ce faire, sont prévues des investigations géologiques en carrières et des essais en laboratoire sur échantillons.
Les pierres d'origine avaient été extraites au XIIe/XIIIe siècles du sous-sol de Paris: il s'agissait de roches calcaires d'une couche géologique formée il y a 41 à 48 millions d'années.
De tels gisements affleurent en de nombreux secteurs du bassin parisien. Ils sont exploités aujourd'hui encore pour la fourniture de pierres, dans une dizaine de carrières.
Ces calcaires sont le fruit d'un processus complexe de sédimentation, que le programme, prévu pour s'achever mi-2021, prévoit d'étudier afin d'identifier leurs caractéristiques.
L'attention sera d'abord portée aux carrières en activité, puis aux gisements non exploités si nécessaire. En novembre, le gouvernement a présenté une ordonnance facilitant le cas échéant la réouverture ou l'extension de nouvelles carrières.
Cette année, débute la phase de restauration du joyau de l'art gothique qui doit s'achever en avril 2024. La connaissance exacte des matériaux utilisés au Moyen-Age --bois, pierres, etc-- , est indispensable pour assurer une reconstruction à l'identique dans les meilleures conditions de l'édifice partiellement détruit le 15 avril 2019.
jlv/pcl/dch/cls/sg
Chantier de Notre-Dame: partenariat pour la recherche de pierres adaptées #
Une convention a été signée entre l'établissement public chargé de la restauration de Notre-Dame de Paris et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), afin de sélectionner les pierres de taille qui remplaceront celles nombreuses abimées par l'incendie de 2019.
Ces pierres, qui doivent être "esthétiquement et physiquement compatibles" avec l'ensemble architectural que forme la cathédrale, devront être trouvées "dans des quantités importantes", a précisé mercredi un communiqué.
L'établissement public et le BRGM, -organisme faisant fonction de service géologique national-, ont défini un programme de recherche et développement, approuvé mercredi en conseil des ministres, pour l'identification et la sélection de ces nouvelles pierres.
La méthodologie prévoit des investigations géologiques en carrières et des essais en laboratoire sur échantillons. Le programme associe le Laboratoire de recherches des monuments historiques (LRMH) du ministère de la Culture.
Les pierres d'origine avaient été extraites au XIIe/XIIIe siècles du sous-sol de Paris: il s'agissait de roches calcaires d'une couche géologique formée il y a 41 à 48 millions d'années. De tels gisements affleurent en de nombreux secteurs du bassin parisien. Ils sont exploités aujourd'hui encore pour la fourniture de pierres, dans une dizaine de carrières de l'Oise et de l'Aisne.
Ces calcaires sont le fruit d'un processus complexe de sédimentation, que le programme prévoit d'étudier afin d'identifier leurs caractéristiques.
Prévu pour s'achever mi-2021, ce programme s'intéressera en priorité aux carrières en activité, puis aux gisements non exploités si nécessaire.
L'Établissement public, dirigé par le général Jean-Louis Georgelin, entame cette année la phase de restauration du joyau de l'art gothique qui doit s'achever en avril 2024. Il a entre autres missions la valorisation des savoir-faire qui concourent au chantier. La connaissance exacte des matériaux utilisés au Moyen-Age --bois, pierres, etc-- , est indispensable pour assurer une reconstruction à l'identique dans les meilleures conditions.
En novembre, le gouvernement a présenté une ordonnance facilitant le cas échéant la réouverture ou l'extension de nouvelles carrières. Ce qui devrait "faciliter considérablement les travaux de restauration de Notre-Dame", qui a "un besoin important de pierre de taille", avait-il indiqué.
jlv/pcl/dch
Inondations du Sud-Ouest: décrues amorcées, des menaces ponctuelles dans le Lot-et-Garonne en rouge #
Une lente décrue s'est amorcée mercredi dans plusieurs départements du Sud-Ouest touchés par les inondations ces derniers jours, comme les Landes, même si des secteurs restaient ponctuellement sous menace des eaux, comme à La Réole (Gironde) et dans le Lot-et-Garonne, passé en vigilance rouge.
Dans le Lot-et-Garonne, une cinquantaine de routes comme la veille, restaient mercredi fermées à la circulation, principalement des voies départementales en bord de Garonne, et des pics étaient attendus en soirée sur le fleuve dans les secteurs de Tonneins et Marmande, seul ce dernier motivant un passage en vigilance rouge, selon la préfecture.
Car la décrue a commencé en plusieurs points dans le département, notamment sur le Lot aval, sur la Garonne à Agen, où le pic a été atteint tôt mercredi, et dans le sud du département sur les rivières Baïse, Gélise et Gers, où la baisse des eaux avait débuté mardi.
Depuis le début du phénomène météo "Justine" dans la nuit de vendredi à samedi, les pompiers du Lot-et-Garonne ont recensé 203 interventions, mais pas d'évacuation d'urgence ces dernières 24 heures de personnes menacées par les eaux, juste des "mises à l'abri" préventives, ont précisé les pompiers.
Cinq écoles, comme mardi, demeuraient fermées dans des petites communes du secteur de Marmande-Tonneins.
Les digues sont globalement en "très bon état", avec quelques surverses pas anormales vers des casiers prévus à cet effet, quelques points sous surveillance, mais "pas d'inquiétude dus à ces surverses", selon la même source.
En aval, dans le département de la Gironde, les niveaux de la Garonne continuaient de monter, quoique très lentement : à La Réole, le pic devrait être atteint mercredi soir, et pourrait engendrer "des situations complexes, mais a priori pas d'évacuation d'urgence", a indiqué à l'AFP le maire Bruno Marty.
Cinq personnes ont été évacuées mercredi par anticipation d'un quartier de La Réole, d'autres pourraient l'être d'ici jeudi, "mais la crue très lente nous laisse le temps de l'anticipation", a souligné M. Marty.
Mercredi matin, environ 25 routes départementales et quatre ponts reliant les rives de la Garonne restaient fermés, à Langoiran, Cadillac, Castets-en-Dorthe, La Réole.
Dans les Landes, 37 routes restaient coupées, soit une dizaine rouvertes depuis la veille. A Tartas, dont la partie basse a été inondée deux fois en un mois, quatre fois en un an, le pic a été atteint en matinée sur la Midouze et une légère décrue s'observait, ainsi qu'à Dax sur l'Adour.
Les pompiers landais ont effectué 129 interventions en 48 heures, sans gravité mais ont secouru une personne dans son véhicule prisonnier des eaux, près de Dax.
pbl/pjl/caz
Marne: une trentaine de personnes évacuées de leur immeuble après un feu de voitures #
Plus d'une trentaine de personnes ont du être évacuées de leur immeuble, dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre de Fismes (Marne), après l'incendie successif de plusieurs véhicules qui s'est propagé à une conduite de gaz.
Les secours "ont été appelés pour un premier incendie de véhicule à 1H45 (...) le feu s'est propagé à trois voitures, dont l'une était proche des habitations", a expliqué à l'AFP une source au sein de la gendarmerie.
Propagé à une canalisation de gaz, le feu menaçait un immeuble "qui a du être évacué par sécurité", sans qu'aucun habitant ne soit blessé, a-t-elle précisé.
Si au moins l'un des véhicules semble avoir été "incendié volontairement", "il n'y a pas eu d'émeutes, ni de groupe d'individus aperçu à proximité", a précisé cette source.
Au total, "31 personnes ont été évacuées et dirigées vers la halle des sports de Fismes" au cours de la nuit, selon un bilan provisoire de la préfecture de la Marne.
Outre les "4 véhicules calcinés", et la "canalisation qui a pris feu", un logement a été "atteint au niveau de la toiture", et une famille de sept personnes a du être "relogée par la mairie", détaille la préfecture. Trois sapeur-pompiers ont été légèrement blessés.
Contacté par l'AFP, le parquet a indiqué avoir ouvert une enquête de flagrance pour "dégradation par substance incendiaire", confiée à la brigade de recherches de Reims.
sm-eva/cab/rhl