Corse: un homme tué par balles à Venzolasca #
Un homme a été découvert tué par balles mercredi soir sur une piste à Venzolasca (Haute-Corse), a-t-on appris auprès du procureur de Bastia.
Les secours ont découvert cet homme en arrêt cardio-respiratoire à 21H50, a indiqué à l'AFP Arnaud Viornery, le procureur de la République de Bastia qui s'est rendu sur place.
"La personne était visiblement morte lorsque les secours ont été appelés", a ajouté le procureur sans autre précision sur l'identité ou l'éventuel passé judiciaire de cet homme.
La victime serait un entrepreneur spécialisé dans le terrassement du village, âgé d'une quarantaine d'années, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
A 22H40, un véhicule a été retrouvé incendié à Canale di Verde, à 40 km au sud de Venzolasca, sans que l'on sache pour l'heure s'il y a un lien entre les deux événements, a également indiqué le magistrat.
Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire par le parquet qui l'a confiée en co-saisine à la section de recherche de la gendarmerie de Corse et à la brigade de recherche de Bastia.
ag-mc/mlb
Lot-et-Garonne: une jeune femme tuée à coups de couteau, son compagnon se défenestre #
Une jeune femme, le corps lacéré d'une vingtaine de coups de couteau, a été découverte mercredi après l'intervention des pompiers qui se portaient au secours de son compagnon tombé du 2e étage d'un immeuble de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), a-t-on appris de source policière et auprès du parquet d'Agen.
La thèse du féminicide suivi de la tentative de suicide de l'auteur présumé est privilégiée même si toutes les pistes restent ouvertes à ce stade des investigations, selon la même source.
Vers 01H50 dans la nuit de mardi à mercredi, un témoin a fait appel aux pompiers pour signaler qu'un jeune homme venait de chuter d'un immeuble.
Grièvement blessé, le jeune homme de 25 ans a été évacué en état d'urgence absolue par hélicoptère au centre hospitalier Pellegrin de Bordeaux, où il a été opéré dans la journée. Il se trouve en coma artificiel et son état est depuis "stabilisé", a précisé le parquet d'Agen.
A l'arrivée des secours et des fonctionnaires de police, la porte d'entrée de l'immeuble était verrouillée. Les pompiers ont accédé à l'appartement du second étage en utilisant la grande échelle.
Après inspection du logement, le corps de la jeune femme, compagne de l'homme blessé, a été découvert sans vie gisant sur un lit. Selon le parquet d'Agen, "elle a reçu une vingtaine de coups de couteaux dont 7 plaies profondes".
"Son autopsie sera pratiquée jeudi à l'institut médico-légal de Bordeaux" et l'examen de la dépouille "devra permettre de déterminer quels coups de couteau lui ont été fatals", a indiqué le parquet.
Une enquête criminelle a été ouverte, confiée à l'antenne agenaise de la police judiciaire de Bordeaux.
Originaire de Martigues dans les Bouches-du-Rhône, le couple décrit comme sans histoires par les voisins, s'était installé dans ce logement il y a deux mois.
La jeune femme était serveuse et son compagnon cuisinier pour le compte d'un grand hôtel-restaurant du secteur de Villeneuve-sur-Lot.
cor-nal/mpm
Adolescente prostituée à Compiègne: cinq personnes mises en examen #
Une information judiciaire a été ouverte et cinq personnes mises en examen pour proxénétisme en bande organisée, après la dénonciation par une adolescente de 15 ans à Compiègne (Oise) de faits de séquestration et prostitution forcée, a annoncé le parquet de Senlis.
Trois hommes de 20, 23 et 25 ans et une femme âgée de 21 ans, interpellés samedi, et un quatrième individu de 23 ans interpellé lundi, ont tous été mis en examen pour "proxénétisme aggravé par la minorité de la victime et commis en bande organisée", indique le parquet de Senlis dans un communiqué.
L'adolescente avait réussi samedi a contacter la police par l'intermédiaire d'un ami, permettant l'interpellation "sur place" des quatre premiers mis en cause, rappelle le parquet.
Elle avait alors "indiqué aux enquêteurs qu'Elle était placée auprès de la direction départementale de la solidarité de la Marne, qu'Elle avait fugué puis avait été approchée par plusieurs individus, notamment par ces quatre personnes interpellées, afin qu'Elle se prostitue sous leur contrôle", précise-t-il.
Ces quatre mis en cause, comme le dernier individu interpellé lundi, ont tous "contesté leur implication dans les faits considérés", poursuit le parquet.
Ils ont été placés en détention provisoire, mais l'un d'eux, qui a demandé un délai pour préparer sa défense devant le juge des libertés, verra sa situation examinée dans quelques jours.
Originaire des environs de Reims, l'adolescente "placée en foyer par un juge des enfants de Châlons-en-Champagne depuis environ deux ans" aurait "fugué depuis le mois de mai", avait déclaré dimanche la procureure de Compiègne, Marie-Céline Lawrysz, avant que l'affaire ne soit reprise par le pôle criminel de Senlis.
"Elle dit qu'Elle s'est prostituée d'abord sur Paris, puis aurait voulu échapper à ses proxénètes parisiens, et aurait été prise en charge par un homme qui l'aurait emmenée sur Amiens, où Elle se serait prostituée également, avant d'arriver à Compiègne", avait ajouté Mme Lawrysz.
Le commissariat de Compiègne et la police judiciaire de Creil ont été co-saisis de cette enquête.
eva/mpm
Aya Nakamura et son compagnon convoqués devant la justice pour violences réciproques sur conjoint #
La chanteuse Aya Nakamura et son compagnon seront jugés fin novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences réciproques, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche de l'enquête, confirmant une information de TF1/LCI.
L'artiste franco-malienne de 27 ans et son compagnon Vladimir Boudnikoff avaient été placés en garde à vue au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), dans la nuit de samedi à dimanche, précise le parquet.
Samedi, Aya Nakamura a quitté le domicile après une dispute, avant d'y revenir accompagnée de deux amis, selon une source proche de l'enquête. La chanteuse et le producteur ont par la suite fait appel à la police.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups, il n'y a pas eu d'étranglement, on est plus sur des dégradations d'objets", a indiqué cette source, précisant qu'ils ont été légèrement blessés.
Le couple, qui a eu récemment un enfant, est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences par conjoint avec ITT de moins de huit jours" fin novembre.
Artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Son deuxième album, "Nakamura" (2018), a changé la vie de cette artiste née à Bamako (Mali), qui a grandi à Aulnay-sous-bois, en banlieue parisienne.
we-meh/lbx/rhl
Une trentaine de sénateurs socialistes plaident pour la légalisation du cannabis #
Une trentaine de membres du groupe socialiste au Sénat dont leur président Patrick Kanner plaident pour la légalisation du cannabis et annoncent une concertation en vue du dépôt d'une proposition de loi face à une situation qu'ils jugent "intenable", mercredi dans une tribune au Monde.
Un rapport de l'Assemblée nationale publié en mai 2021 estimait que près de 18 millions de Français en avaient déjà consommé et qu'un 1,5 million en consomme régulièrement.
"Que nous le voulions ou non, il s'agit d'un sujet de société dont les pouvoirs publics doivent se saisir", jugent les 31 signataires de la tribune initiée par le sénateur Gilbert-Luc Devinaz et signée également par l'ancienne ministre Laurence Rossignol.
"Sans minimiser l'impact sanitaire de la consommation du cannabis, nous considérons, à l'instar des politiques publiques existantes pour le tabac et l'alcool ou encore les jeux d'argent, que la légalisation donnera les moyens d'agir plus efficacement pour protéger davantage nos concitoyens et notamment notre jeunesse", écrivent-ils.
Ils y voient de nombreux bénéfices comme "contrôler la qualité sanitaire des produits consommés", "freiner grandement les trafics au bénéfice des zones sinistrées", "développer des plans de prévention de grande ampleur, financés par la taxation des produits et par le redéploiement des moyens de répression".
A leurs yeux, "à terme, de nouvelles recettes fiscales devraient être tirées du commerce du cannabis et des économies réalisées en matière de justice et de police", ce qui permettrait de mobiliser "d'importantes ressources aussi bien pour la prévention que pour la réinsertion et le développement économique".
Ils annoncent "entamer une démarche de concertation large pour déposer dans les mois à venir une proposition de loi pour répondre à cet enjeu", concluant: "l'opinion publique est prête, il faut que le législateur agisse".
Début 2019, près d'un Français sur deux (45%) se disait favorable à une légalisation, selon une enquête de l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT).
Face à une opinion très partagée et un tabou qui a sauté à l'international - l'Uruguay, le Canada et une quinzaine d'Etats américains autorisent l'usage récréatif du cannabis -, la classe politique s'interroge, tous partis confondus. Certains maires de droite se sont dits en faveur de la légalisation, comme Arnaud Robinet à Reims ou Boris Ravignon à Charleville-Mézières.
L'exécutif reste rétif: le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin y est farouchement opposé et a fait de la lutte contre les trafics une priorité de son action, avec le soutien d'Emmanuel Macron.
bap/ib/vk
Val-d'Oise: un homme retrouvé mort dans une mare de sang au milieu des champs #
Le corps d'un homme de 27 ans a été retrouvé mercredi matin dans un bain de sang en plein champs à Neuville-sur-Oise (Val-d'Oise), a appris l'AFP auprès du parquet de Pontoise et de source policière.
Initialement appelées pour une personne en état d'ébriété, les forces de l'ordre ont retrouvé mercredi vers 6H00, le corps d'un homme, baignant dans une mare de sang.
Le crâne ouvert, son corps gisait rue du Cimetière à Neuville-sur-Oise, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Paris.
La victime, qui résidait dans la commune, a reçu plusieurs coups au niveau de la tête. L'autopsie déterminera si ce sont des coups de poing ou portés avec un objet contondant, a expliqué le parquet.
Deux pierres tachées de sang ont été également retrouvées à proximité du corps, d'après une source policière.
Le jeune homme présentait également des hématomes au niveau des mains et des avant-bras, selon cette même source.
Aucune interpellation n'a eu lieu à ce stade de l'enquête ouverte pour "homicide volontaire" et confiée à la police judiciaire de Versailles, a précisé le parquet.
meh-we/lbx/abl
Aya Nakamura et son compagnon convoqués devant la justice pour violences réciproques sur conjoint #
La chanteuse Aya Nakamura et son compagnon seront jugés fin novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences réciproques, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche de l'enquête, confirmant une information de TF1/LCI.
L'artiste française de 27 ans et son compagnon Vladimir Boudnikoff avaient été placés dans la nuit de samedi à dimanche en garde à vue au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), précise le parquet.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le couple a fait appel aux policiers à la suite d'une dispute qui était devenue houleuse.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups, il n'y a pas eu d'étranglement, on est plus sur des dégradations d'objets", a indiqué cette source, précisant qu'ils ont été légèrement blessés.
Le couple, qui a eu récemment un enfant, est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences par conjoint avec ITT de moins 8 jours" fin novembre.
Artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Son deuxième album, "Nakamura" (2018), a changé la vie de cette artiste née à Bamako (Mali), qui a grandi à Aulnay-sous-bois, en banlieue parisienne.
we-meh/rhl
Aya Nakamura et son compagnon convoqués devant la justice pour violences réciproques sur conjoint #
La chanteuse Aya Nakamura et son compagnon seront jugés fin novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences réciproques, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche de l'enquête, confirmant une information de TF1/LCI.
L'artiste française de 27 ans et son compagnon Vladimir Boudnikoff avaient été placés dans la nuit de samedi à dimanche en garde à vue au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), précise le parquet.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le couple a fait appel aux policiers à la suite d'une dispute qui était devenue houleuse.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups, il n'y a pas eu d'étranglement, on est plus sur des dégradations d'objets", a indiqué cette source, précisant qu'ils ont été légèrement blessés.
Le couple, qui a eu récemment un enfant, est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences par conjoint avec ITT de moins 8 jours" fin novembre.
Artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Son deuxième album, "Nakamura" (2018), a changé la vie de cette artiste née à Bamako (Mali), qui a grandi à Aulnay-sous-bois, en banlieue parisienne.
we-meh/rhl
Aya Nakamura et son compagnon convoqués devant la justice pour violences réciproques sur conjoint #
La chanteuse Aya Nakamura et son compagnon seront jugés fin novembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences réciproques, a-t-on appris auprès du parquet et de source proche de l'enquête, confirmant une information de TF1/LCI.
L'artiste française de 27 ans et son compagnon Vladimir Boudnikoff avaient été placés dans la nuit de samedi à dimanche en garde à vue au commissariat de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), précise le parquet.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le couple a fait appel aux policiers à la suite d'une dispute qui était devenue houleuse.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups, il n'y a pas eu d'étranglement, on est plus sur des dégradations d'objets", a indiqué cette source, précisant qu'ils ont été légèrement blessés.
Le couple, qui a eu récemment un enfant, est ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour "violences par conjoint avec ITT de moins 8 jours" fin novembre.
Artiste française la plus écoutée dans le monde, elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" (plus de 877 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
Son deuxième album, "Nakamura" (2018), a changé la vie de cette artiste née à Bamako (Mali), qui a grandi à Aulnay-sous-bois, en banlieue parisienne.
we-meh/rhl
Imam: le Conseil d'Etat examinera le 26 août un recours du ministère de l'Intérieur #
Le Conseil d'Etat examinera le 26 août un recours déposé par le ministère de l'Intérieur contre la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen vers le Maroc, réclamée par Gérald Darmanin.
L'audience du Conseil d'Etat se déroulera à 11H00 devant le juge des référés.
Le ministre de l'Intérieur avait annoncé le 28 juillet l'expulsion d'un prédicateur du Nord, Hassan Iquioussen, réputé proche des Frères musulmans, pour des appels à la haine et à la violence contre la communauté juive notamment.
Mais, le 5 août, le tribunal administratif de Paris avait suspendu la demande du ministre de l'Intérieur en estimant que cette expulsion porterait une "atteinte disproportionnée" à la "vie privée et familiale" de l'imam, né en France, mais de nationalité marocaine.
Le ministère de l'Intérieur avait immédiatement annoncé qu'il ferait appel.
Dans son jugement, le tribunal administratif de Paris avait admis que les propos de l'imam lors d'une conférence en 2018 selon lesquels un homme ne devait pas laisser sa femme sortir seule du foyer constituaient bien "des actes de provocation (...) à la discrimination envers les femmes".
Mais, ajoutait le tribunal, ce seul motif "ne (peut) justifier la mesure d'expulsion sans porter une atteinte grave et manifestement disproportionnée à son droit à mener une vie privée et familiale normale".
Le tribunal a notamment rappelé que l'imam de 57 ans était "né en France où il réside depuis sa naissance avec son épouse et ses cinq enfants français et ses quinze petits-enfants français". Il estimait également que les pièces du dossier n'établissaient pas que l'imam ait "réitéré des propos antisémites postérieurement à 2014", ni qu'il ait encouragé "son auditoire au séparatisme".
Le ministre de l'Intérieur avait fait valoir sur son compte Twitter que l'expulsion de l'imam était justifiée par le fait que "ce prédicateur tient depuis des années un discours haineux à l'encontre des valeurs de la France contraire à nos principes de laïcité et d'égalité entre les femmes et les hommes".
"Il sera expulsé du territoire français", avait soutenu M. Darmanin, qui a par ailleurs indiqué lundi que l'imam était fiché S (pour Sûreté de l'Etat) "depuis 18 mois" par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
aje-alh/lbx/rhl
Une jeune femme découverte tuée à coups de couteau, un homme se défenestre #
Une jeune femme, le corps lacéré de coups de couteau, a été découvert mercredi après l'intervention des pompiers qui se portaient au secours d'un homme tombé du 2e étage d'un immeuble de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), a-t-on appris de source policière.
La thèse du féminicide suivi de la tentative de suicide de l'auteur présumé est privilégiée même si toutes les pistes restent ouvertes à ce stade des investigations, selon la même source.
Vers 1h50 dans la nuit de mardi à mercredi, un témoin a fait appel aux pompiers pour signaler qu'un jeune homme venait de chuter d'un immeuble.
Grièvement blessé, le jeune homme de 25 ans a été évacué en état d'urgence absolue par hélicoptère au centre hospitalier Pellegrin de Bordeaux.
A l'arrivée des secours et des fonctionnaires de police, la porte d'entrée de l'immeuble était verrouillée. Les pompiers ont accédé à l'appartement du second étage via la grande échelle.
Après inspection du logement, le corps d'une jeune fille de 22 ans a été découvert sans vie gisant sur un lit, lacéré de plusieurs coups de couteaux. Il s'agit de la compagne de la victime de la défenestration.
Une enquête criminelle a été ouverte, confiée à l'antenne agenaise du SRPJ.
Originaire des Bouches-du-Rhône, le couple décrit comme sans histoires par les voisins, s'était installé dans ce logement il y a deux mois.
La jeune femme était serveuse et son compagnon cuisinier pour le compte d'un grand hôtel restaurant du Villeneuvois.
cor/ff/abl
Alpes-Maritimes: plus de 600 kg de pollen de cannabis cachés sous de la laine de mouton #
Plus de 600 kilos de pollen de cannabis ont été découverts au milieu d'un chargement de laine de mouton transporté par camion espagnol se dirigeant vers l'Italie, ont annoncé mercredi les services des douanes dans un communiqué.
La saisie des 612 kg de pollen de pollen a été réalisée au péage autoroutier de La Turbie (Alpes-Maritimes), le 27 juillet. Lors de ce contrôle, les douaniers de la brigade de Menton ont découvert que de la drogue était cachée dans des ballots de laine en vrac, chargement officiel du camion intercepté.
Les 129 ballots de laine de mouton étaient destinés à une filature située en Italie, selon le document de transport du camion.
Déjà connu pour des faits similaires s'étant déroulés en 2014 dans une autre région, le chauffeur, de nationalité espagnole, a été placé en détention provisoire dans le cadre de l'ouverture d'une enquête judiciaire pour "trafic de stupéfiants".
Le pollen de cannabis, matière plus fine que la résine ou l'herbe de cannabis, présente aussi un taux de THC (la substance active du cannabis) plus élevé. La valeur de ce chargement représente selon les calculs des douanes de plus de 6,120 millions d'euros "sur le marché illicite des stupéfiants".
Selon la direction régionale des douanes, 1,2 tonne de stupéfiants ont été saisis en 2021 par les douaniers dans les Alpes-Maritimes. Avec cette nouvelle saisie, le bilan 2022, à fin juillet, atteint déjà celui de l'an passé.
Au niveau national, la douane française a saisi en 2021 plus de 115 tonnes de produits stupéfiants, ce qui représente environ 75% du total des saisies réalisées en France.
vxm/est/abl
Un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle par un tir de policier après avoir brandi un couteau, a-t-on appris du parquet de Bobigny et de sources policières.
"Un policier de la police aux frontières (PAF) a fait usage de son arme à l'encontre d'un individu a priori SDF qui était en possession d'une arme blanche", indique le parquet de Bobigny, qui est présent sur place.
Les faits se sont déroulés au terminal 2F vers 8H20, "un SDF importunait des agents de sécurité et la police aux frontières (PAF) a été appelée en renfort pour le faire évacuer", selon une source aéroportuaire.
L'homme s'est éloigné, tout en les invectivant, puis se retourne et sort un couteau. Un des policiers a alors fait usage de son arme, selon des sources policières.
"Faisant preuve de sang-froid, les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle", a informé la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
Un photographe de l'AFP, témoin de la scène, a expliqué qu'un homme "de grande taille a brandi un objet qui ressemblait à un couteau vers la police. Une sommation a été faite mais il s'est avancé et un policier a tiré. Un seul coup a été tiré", indique le témoin.
La victime a été mise sur un brancard et évacuée dans une zone non accessible aux passagers, selon le récit du photographe.
Deux enquêtes de flagrance ont été ouvertes, l'une pour "homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique" et confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Une deuxième pour "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique" et confiée à la PAF de Roissy, ajoute le parquet de Bobigny.
we-alh/cb/dch
France: un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à Roissy-Charles-de-Gaulle, l'un des deux principaux aéroports de Paris, par un policier devant lequel il avait brandi un couteau, a-t-on appris de sources aéroportuaire et policière.
"Les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle", indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
Les faits se sont déroulés au terminal 2F vers 8H20 (06H20 GMT), "un sans-abri importunait des agents de sécurité et la police aux frontières (PAF) a été appelé en renfort pour le faire évacuer", indique une source aéroportuaire.
L'homme s'est éloigné, tout en les invectivant, puis se retourne et sort un couteau. Un des policiers a alors ouvert le feu sur lui, selon des sources policières.
Un photographe de l'AFP, témoin de la scène, a expliqué qu'"un homme de grande taille a brandi un objet qui ressemblait à un couteau vers la police. Une sommation a été faite mais il s'est avancé et un policier a tiré. Un seul coup a été tiré", indique le témoin.
La victime a été mise sur un brancard et évacuée dans une zone non accessible aux passagers, précise le photographe.
we-alh/cb/it/emd
Un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle par un tir de policier après avoir brandi un couteau, a-t-on appris de sources aéroportuaire et policière.
"Faisant preuve de sang-froid, les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle", indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
Les faits se sont déroulés au terminal 2F vers 8H20, "un SDF importunait des agents de sécurité et la police aux frontières (PAF) a été appelé en renfort pour le faire évacuer", indique une source aéroportuaire.
L'homme s'est éloigné, tout en les invectivant, puis se retourne et sort un couteau. Un des policiers a alors fait usage de son arme, selon des sources policières.
Un photographe de l'AFP, témoin de la scène, a expliqué qu'"un homme de couleur de grande taille a brandi un objet qui ressemblait à un couteau vers la police. Une sommation a été faite mais il s'est avancé et un policier a tiré. Un seul coup a été tiré", indique le témoin.
La victime a été mise sur un brancard et évacuée dans une zone non accessible aux passagers, précise le photographe.
we-alh/cb/it
France: un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle, près de la capitale française Paris, par un tir de policier après avoir brandi un couteau, a-t-on appris de sources aéroportuaire et policière.
"Les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle", indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
we-alh/cb/dch/emd
Un homme tué par un tir de policier à l'aéroport de Roissy #
Un homme a été tué mercredi matin à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle par un tir de policier après avoir brandi un couteau, a-t-on appris de sources aéroportuaire et policière.
"Faisant preuve de sang-froid, les policiers ont neutralisé ce matin un individu menaçant en possession d'une arme blanche à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle", indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter.
we-alh/cb/dch
Hauts-de-Seine: enquête ouverte après deux viols dans un hôpital #
Des enquêteurs du commissariat de Nanterre sont à la recherche d'un homme soupçonné des viols de deux femmes, perpétrés au sein d'un hôpital des Hauts-de-Seine, à l'ouest de Paris, a appris mardi l'AFP de sources concordantes.
Ces deux femmes sont âgées de 68 et 77 ans, a indiqué une source policière.
Elles ont été violées par une même personne, dans la matinée du 27 juillet, à trente minutes d'intervalle, au sein de l'hôpital Max-Fourestier à Nanterre, a ajouté une source proche de l'enquête.
D'après ces sources, le suspect, en fuite, était étranger au centre hospitalier.
L'hôpital de Nanterre a indiqué à l'AFP avoir réagi dès que le premier viol lui a été signalé, notamment grâce à une "immédiate" mobilisation des forces de police pour "lancer des recherches et intensifier les contrôles au sein de l'établissement".
Une "analyse de la vidéosurveillance" a aussi "permis d'obtenir des images de l'individu", a précisé l'hôpital dans un communiqué.
L'établissement a assuré avoir également mis en place "des mesures complémentaires de sécurité", comme "un renforcement des contrôles à l'entrée de l'hôpital" et "des rondes plus fréquentes des agents de sécurité".
Depuis ces deux viols, "des consignes ont également été données à l'encadrement pour sensibiliser les équipes à la sécurisation des services de soins, notamment de nuit", a encore fait valoir l'hôpital, "afin de limiter les risques d'intrusion" en son sein.
clw/cb/swi
Brexit: le capitaine du chalutier britannique Cornelis a trouvé un accord avec la justice #
Le capitaine du chalutier britannique Le Cornelis, immobilisé au Havre (nord-ouest de la France) en octobre 2021 lors de tensions post-Brexit sur la pêche entre la France et le Royaume-Uni, a trouvé un accord sur une peine d'amende avec sursis avec la justice française, a annoncé mardi cette dernière.
Appelé à comparaître pour "pêche maritime non autorisée dans les eaux maritimes ou salées françaises par un navire tiers à l'Union européenne", le capitaine du navire, Jondy Ward, avait demandé à comparaître le 12 juillet "dans le cadre d'une procédure sur reconnaissance préalable de culpabilité", a précisé à la presse le procureur-adjoint du tribunal judiciaire du Havre, Cyrille Fournier.
"Le président du tribunal a homologué la peine de 2.000 euros d'amende intégralement assortie du sursis sur laquelle le prévenu et le parquet avaient trouvé un accord", a-t-il ajouté.
Construit en 1985, le Cornelis Gert Jan, un chalutier de près de 36 mètres de long pour huit mètres de large, avait été dérouté en octobre 2021, soupçonné d'avoir pêché plus de deux tonnes de coquilles Saint-Jacques sans licence valide.
Immobilisé dans le port du Havre pendant plusieurs jours dans le cadre d'un durcissement des contrôles par les autorités françaises dans la Manche, alors que la France était en conflit avec le Royaume-Uni sur les licences de pêche post-Brexit, il avait finalement pu larguer les amarres après une semaine sans avoir à payer de caution.
mac/mb/mpm/mba
Brexit: le capitaine du chalutier britannique Cornelis a trouvé un accord avec la justice #
Le capitaine du chalutier britannique Le Cornelis, immobilisé au Havre en octobre 2021 lors de tensions post-Brexit sur la pêche entre la France et la Grande-Bretagne, a trouvé un accord sur une peine d'amende avec sursis avec la justice, a-t-on appris du parquet mardi.
Appelé à comparaître pour "pêche maritime non autorisée dans les eaux maritimes ou salées françaises par un navire tiers à l'Union européenne", le capitaine du navire, Jondy Ward, avait demandé à comparaître le 12 juillet "dans le cadre d'une procédure sur reconnaissance préalable de culpabilité", a précisé à la presse le procureur-adjoint du tribunal judiciaire du Havre Cyrille Fournier.
"Le président du Tribunal a homologué la peine de 2.000 euros d'amende intégralement assortie du sursis sur laquelle le prévenu et le parquet avaient trouvé un accord", a-t-il ajouté.
Construit en 1985, le Cornelis Gert Jan, un chalutier de près de 36 mètres de long pour huit mètres de large, avait été dérouté en octobre 2021, soupçonné d'avoir pêché plus de deux tonnes de coquilles Saint-Jacques sans licence valide.
Immobilisé dans le port du Havre pendant plusieurs jours dans le cadre d'un durcissement des contrôles par les autorités françaises dans la Manche, alors que la France était en conflit avec le Royaume-Uni sur les licences de pêche post-Brexit, il avait finalement pu larguer les amarres après une semaine sans avoir à payer de caution.
mac/mb/mpm
Adolescente prostituée à Compiègne: une 5e personne en garde à vue #
Une cinquième personne a été placée lundi en garde à vue à Compiègne (Oise) dans le cadre de l'enquête ouverte après la dénonciation par une adolescente de 15 ans de faits de séquestration et prostitution forcée, a-t-on appris mardi auprès du parquet.
L'homme placé en garde à vue lundi a "déjà été condamné pour des faits similaires" selon la procureure de Compiègne, Marie-Céline Lawrysz.
Mais pour son avocat, Me Antoine Ory, cet homme de 24 ans "n'a pas de lien avec les quatre autres personnes interpellées samedi" dans ce dossier.
Les cinq gardés à vue, quatre hommes et une femme, tous majeurs, doivent être déférés mercredi à Senlis en vue de leur mise en examen pour proxénétisme aggravé par la minorité de la victime ou en bande organisée, a indiqué Mme Lawrysz.
Samedi, trois hommes et une femme avaient été placés en garde à vue après que cette adolescente de tout juste 15 ans eut réussi à contacter la police.
Elle avait "appelé un ami, lequel aurait appelé le 17 pour dénoncer des faits de prostitution et de séquestration", avait relaté la procureure dimanche.
Originaire des environs de Reims, l'adolescente "placée en foyer par un juge des enfants de Châlons-en-Champagne depuis environ deux ans" aurait "fugué depuis le mois de mai", avait-elle poursuivi.
"Elle dit qu'Elle s'est prostituée d'abord sur Paris, puis aurait voulu échapper à ses proxénètes parisiens, et aurait été prise en charge par un homme qui l'aurait emmenée sur Amiens, où Elle se serait prostituée également, avant d'arriver à Compiègne", avait ajouté Mme Lawrysz.
A Compiègne, elle se serait prostituée de son plein gré au départ, avant que la situation ne s'envenime.
Le commissariat de Compiègne et la police judiciaire de Creil ont été co-saisis de cette enquête.
bj/zap/mpm
Trafic de drogue: neuf membres présumés du réseau "Caliweed" mis en examen à Paris #
Neuf personnes soupçonnées d'appartenir au réseau de trafic de drogues en Ile-de-France baptisé "Caliweed" ont été mises en examen fin juin à Paris, a-t-on appris mardi de source judiciaire confirmant une information du Parisien.
Huit d'entre elles ont été placées en détention provisoire et la dernière sous contrôle judiciaire, selon la même source.
Elles auraient participé, depuis un an environ, à un trafic de drogue en région parisienne, mais aussi dans l'Oise, l'Eure et le Loiret, dirigé depuis le Maroc par un homme surnommé "Vivi" ou "le Gros" pour un chiffre d'affaires mensuel estimé à un 1,3 million d'euros, selon le quotidien.
Le recrutement des "livreurs" se déroulait sur Snapchat ou Telegram.
Une partie du réseau Caliweed avait été démantelé il y a deux ans, mais semble donc perdurer. Vingt personnes avaient été condamnées fin juin à Créteil à des peines allant de 12 mois jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.
Parmi eux, un détenu considéré comme le chef d'une autre branche du réseau Caliweed, Djamel S., alias Zinzin, qui vendait herbe et résine de cannabis sur Snapchat et Whatsapp.
Le réseau "Caliweed" a bâti son succès sur des menus disponibles sur WhatsApp, du cannabis importé d'Espagne ou de Californie et emballé dans de "jolies boîtes" estampillées "Caliweed" ou "Haribeuh", des "goodies" (T-shirts, "space cakes", sucettes...) offerts à chaque commande, et livrés en toute discrétion.
Il avait notamment bénéficié de la promotion faite sur les réseaux sociaux du rappeur Mister You, condamné en appel pour ces faits en 2021 à 24 mois de prison aménageable.
jpa/cb/dch
Attentat de la rue des Rosiers: un hommage national, 40 ans plus tard #
Un hommage national a été rendu mardi aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, dans le quartier juif de Paris il y a 40 ans, en présence pour la première fois d'un membre du gouvernement.
De son côté, Emmanuel Macron a tweeté : "Le 9 août 1982, rue des Rosiers à Paris, le restaurant Jo Goldenberg est la cible d'un attentat antisémite. 6 personnes y laissent la vie. 22 sont blessées. 40 ans après, nous n'oublions pas".
L'explosion d'une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg avait été suivie d'une fusillade dans le quartier juif historique du Marais.
L'attentat a depuis été attribué au Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d'Abou Nidal, groupe palestinien dissident de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
"Le cauchemar a débuté ce jour funeste et ne me quitte plus", a témoigné lors de la cérémonie Guy Ariel Benarousse, victime de l'attentat.
"Un hommage national, c'est bien et vous m'en voyez ravi. Mais il est temps que mon pays la France, et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat puissent comparaître devant un juge", a-t-il affirmé.
Très émue, la soeur d'André Hezkia Niego, victime de l'attentat, a raconté la "profonde douleur" de son quotidien depuis la perte de son grand frère.
"Les mêmes questions demeurent: pourquoi cet acte antisémite? Qui sont les terroristes? Autant de questions sans réelles réponses", a regretté Jacqueline Niego.
Présent lors de l'hommage, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a reconnu que "la soif de justice qu'éprouvent les victimes n'a pas été étanchée".
"Je sais que notre justice, en lien avec nos diplomates, est extrêmement mobilisée pour que toute la lumière soit faite sur ce lâche attentat", a précisé M. Dupond-Moretti.
"Quarante ans plus tard, un triste constat s'impose: l'antisémitisme, cette bête immonde, n'est pas morte; elle rampe, plus ou moins masquée", a-t-il affirmé.
Le ministre, ainsi que des élus, ambassadeurs et représentants des institutions juives, se sont ensuite recueillis devant la plaque commémorative de la rue des Rosiers en y déposant tour à tour des gerbes de fleurs, avant d'observer une minute de silence.
Le seul suspect aux mains de la justice française, un Palestinien naturalisé Norvégien de 63 ans, Walid Abdulrahman Abou Zayed, extradé en décembre 2020 par la Norvège, clame toujours son innocence, ses avocats dénonçant la recherche "d'un coupable à tout prix".
Les juges antiterroristes français le soupçonnent d'être l'un des tireurs. Ils pensent avoir identifié trois autres suspects, deux localisés en Jordanie, dont le cerveau présumé de l'attentat, et un troisième en Cisjordanie, mais la Jordanie a refusé à plusieurs reprises leur extradition.
"40 ans après ce massacre antisémite, justice n'est pas encore rendue et les responsables sont encore en liberté. N'oublions jamais les ravages de l'antisémitisme et de l'antisionisme", a tweeté le député LR Eric Ciotti.
A gauche, la sénatrice Esther Benbassa a déploré un acte "impuni à ce jour", au-dessus d'une photo en noir et blanc du célèbre restaurant après l'attentat.
aco-vl/cb/cg/dch
Hommage à Paris aux humanitaires français d'Acted, leur guide et leur chauffeur nigériens assassinés au Niger en 2020 #
Un hommage a été rendu mardi à Paris aux six humanitaires d'Acted et Impact, à leur guide et leur chauffeur nigériens assassinés il y a deux ans au Niger.
"Voilà deux ans que l'impensé est entré dans nos vies, deux ans que nos enfants se sont envolés pour toujours. Le temps s'est arrêté, puis a changé de sens", a dit la mère d'une des victimes face à une petite foule réunie sur une place du Champs de Mars, près de la Tour Eiffel.
La soeur d'une jeune femme assassinée se "demande sans cesse comment une telle barbarie a pu croiser votre chemin".
Sur une table recouverte d'un tissu aux motifs africains de couleur bleue, des bougies et des roses blanches ont été posées autour des photos encadrées des huit victimes.
Les six humanitaires - quatre femmes et deux hommes - âgés de 25 à 31 ans, ainsi que leur chauffeur et leur guide nigériens, 50 ans tous les deux, ont été assassinés alors qu'ils visitaient la réserve de girafes de Kouré, à l'est de Niamey, le 9 août 2020.
L'attaque a été revendiquée par le groupe État islamique (EI) au Sahel. L'armée française a tué le commanditaire de cette attaque, le chef du groupe EI au Sahel Adnan Abou Walid al-Sahraoui en aout 2021, puis l'un des assaillants en décembre 2021. Onze suspects sont incarcérés au Niger.
"L'engagement n'a pas de prix, mais a un coût. Il y a deux ans, le coût a été exorbitant, effrayant", a estimé Frédéric Roussel, cofondateur d'Acted, rappelant que cet hommage était également dédié aux 1.700 humanitaires qui ont perdu la vie depuis 2003 dans le cadre de leur engagement.
"Pourquoi continuer ? Nous continuons parce qu'il est de notre honneur de représenter l'humanité qui va bien pour aider l'humanité qui va très mal", a poursuivi M. Roussel.
"Le temps n'efface ni la douleur ni le souvenir ni la culpabilité de ne pas avoir pu les protéger", a ajouté le confondateur d'Acted.
Après une minute de silence, ont été diffusés des extraits de l'hommage rendu mardi dans plus de 40 pays où interviennent les ONG Acted et Impact.
Puis les roses ont été distribuées pour que chacun pose une fleur devant le visage souriant des victimes, avant un moment de recueillement empreint d'émotion.
En octobre, une école "construite pour leur rendre hommage et poursuivre leur engagement humanitaire" sera ouverte à Niamey, ont annoncé les deux ONG.
mk/cb/dch
Attentat de la rue des Rosiers à Paris: un hommage national, 40 ans plus tard #
Un hommage national a été rendu mardi aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, dans le quartier juif historique de Paris il y a 40 ans, en présence pour la première fois d'un membre du gouvernement français.
Au total, six personnes avaient été tuées et 22 blessées, le 9 août 1982, dans l'explosion d'une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg puis dans une fusillade dans le quartier parisien du Marais.
L'attentat a depuis été attribué au Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d'Abou Nidal, groupe palestinien dissident de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Extradé en décembre 2020 par la Norvège, Walid Abdulrahman Abou Zayed, ce Palestinien naturalisé Norvégien de 63 ans, est depuis inculpé d'assassinats et de tentatives d'assassinats et en détention provisoire.
Les juges antiterroristes français le soupçonnent d'être l'un des auteurs de l'attentat.
"Le cauchemar a débuté ce jour funeste et ne me quitte plus", a témoigné lors de la cérémonie Guy Ariel Benarousse, victime de l'attentat.
"Un hommage national, c'est bien et vous m'en voyez ravi. Mais il est temps que mon pays la France, et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat, puissent comparaître devant un juge", a-t-il affirmé.
Très émue, la soeur d'André Hezkia Niego, victime de l'attentat, a raconté la "profonde douleur" de son quotidien depuis la perte de son grand frère.
"Les mêmes questions demeurent: pourquoi cet acte antisémite ? Qui sont les terroristes ? Autant de questions sans réelles réponses", a regretté Jacqueline Niego.
Présent lors de l'hommage, le ministre français de la Justice Eric Dupond-Moretti a reconnu que "la soif de justice qu'éprouvent les victimes n'a pas été étanchée".
"Je sais que notre justice, en lien avec nos diplomates, est extrêmement mobilisée pour que toute la lumière soit faite sur ce lâche attentat", a précisé M. Dupond-Moretti.
"Quarante ans plus tard, un triste constat s'impose: l'antisémitisme, cette bête immonde, n'est pas morte; elle rampe, plus ou moins masquée", a-t-il affirmé.
Le ministre, ainsi que des élus, ambassadeurs et représentant des institutions juives, se sont ensuite recueillis devant la plaque commémorative de la rue des Rosiers en y déposant tour à tour des gerbes de fleurs, avant d'observer une minute de silence.
aco/cb/dch/bat
Paris: un homme mis en examen pour meurtre après une rixe en juillet #
Un homme, soupçonné d'avoir tué un homme lors d'une rixe à Paris en juillet, a été mis en examen lundi pour meurtre et violences volontaires aggravées, et placé en détention provisoire, a-t-on appris mardi de source judiciaire, confirmant une information du Parisien.
Selon le quotidien, les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire ont identifié le suspect à la faveur notamment d'une autre rixe survenue dans le même quartier vendredi.
Il s'agit, selon le journal, d'un homme âgé de 30 ans de nationalité somalienne en règle sur le territoire français, qui clame son innocence.
Dans la nuit du 8 au 9 juillet dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, un différend avait éclaté entre trois personnes. L'un d'eux avait agressé les deux autres avec un objet tranchant, avait relaté une source policière.
Malgré l'intervention des secours, l'homme le plus sérieusement touché est décédé sur place. Selon une source proche de l'enquête, la victime était de nationalité érythréenne.
La seconde victime, plus légèrement blessée, avait été conduite à l'hôpital.
jpa/alh/aco/abl
Hauts-de-Seine: enquête ouverte après deux viols dans un hôpital #
Des enquêteurs du commissariat de Nanterre sont à la recherche d'un homme soupçonné des viols de deux femmes, perpétrés au sein d'un hôpital des Hauts-de-Seine, à l'ouest de Paris, a appris mardi l'AFP de sources concordantes.
Ces deux femmes sont âgées de 68 et 77 ans, a indiqué une source policière.
Elles ont été violées par une même personne, dans la matinée du 27 juillet, à trente minutes d'intervalle, au sein de l'hôpital Max-Fourestier à Nanterre, a ajouté une source proche de l'enquête.
D'après ces sources, le suspect, en fuite, était étranger au centre hospitalier.
Contacté, l'établissement n'était pas joignable dans l'immédiat.
clw/cb/dch
Attentat de la rue des Rosiers: un hommage national, 40 ans plus tard #
Un hommage national a été rendu mardi aux victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, dans le quartier juif de Paris il y a 40 ans, en présence pour la première fois d'un membre du gouvernement.
Au total, six personnes avaient été tuées et 22 blessées le 9 août 1982 dans l'explosion d'une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg puis dans une fusillade dans le quartier juif historique du Marais.
L'attentat a depuis été attribué au Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d'Abou Nidal, groupe palestinien dissident de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
"Le cauchemar a débuté ce jour funeste et ne me quitte plus", a témoigné lors de la cérémonie Guy Ariel Benarousse, victime de l'attentat.
"Un hommage national, c'est bien et vous m'en voyez ravi. Mais il est temps que mon pays la France, et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat, puissent comparaître devant un juge", a-t-il affirmé.
Très émue, la soeur d'André Hezkia Niego, victime de l'attentat, a raconté la "profonde douleur" de son quotidien depuis la perte de son grand frère.
"Les mêmes questions demeurent: pourquoi cet acte antisémite ? Qui sont les terroristes ? Autant de questions sans réelles réponses", a regretté Jacqueline Niego.
Présent lors de l'hommage, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a reconnu que "la soif de justice qu'éprouvent les victimes n'a pas été étanchée".
"Je sais que notre justice, en lien avec nos diplomates, est extrêmement mobilisée pour que toute la lumière soit faite sur ce lâche attentat", a précisé M. Dupond-Moretti.
"Quarante ans plus tard, un triste constat s'impose : l'antisémitisme, cette bête immonde, n'est pas morte ; elle rampe, plus ou moins masquée", a-t-il affirmé
Le ministre, ainsi que des élus, ambassadeurs et représentant des institutions juives, se sont ensuite recueillis devant la plaque commémorative de la rue des Rosiers en y déposant tour à tour des gerbes de fleurs, avant d'observer une minute de silence.
aco/cb/dch
Femme enceinte tuée: le mari et sa deuxième compagne écroués #
L'homme soupçonné d'avoir tué son épouse enceinte de huit mois mercredi à Montargis (Loiret), ainsi que sa deuxième compagne ont été tous deux mis en examen et écroués pour meurtre et acte de torture, a annoncé mardi le parquet d'Orléans.
Le compagnon de la victime, âgé de 35 ans et de nationalité sénégalaise, a été mis en examen pour "meurtre précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime en l'espèce acte de torture et barbarie" et "violences habituelles", a indiqué à l'AFP Christian Magret, vice-procureur d'Orléans.
Présente sur les lieux du crime, la deuxième compagne du meurtrier présumé, enceinte, a elle aussi été mise en examen pour meurtre et actes de torture et de barbarie, ainsi que pour "violences habituelles", selon cette même source.
Les deux suspects ont été placés sous mandat de dépôt criminel.
La victime, âgée de 31 ans et enceinte de huit mois, est décédée mercredi à l'hôpital de Montargis, après avoir été retrouvée inconsciente à son domicile.
Selon le parquet d'Orléans, citant vendredi les premiers éléments de l'autopsie, "la cause de sa mort est un traumatisme crânien grave (...) Certaines des blessures constatées s'apparentent à des actes de torture et de barbarie. Les nombreuses lésions sont d'âges différents (...) et ont été constatées sur l'ensemble du corps".
La petite fille portée par la victime était "quasiment à terme" et "viable" et "son décès semble lié à celui de la mère", selon cette même source.
Lors de leur intervention, les policiers avaient constaté que l'appartement était "insalubre". Les trois enfants du couple âgés de 2, 3 et 5 ans, comme celui de la seconde compagne, âgé de 3 ans, présentaient un "aspect rachitique" et un "état de saleté".
Les quatre enfants ont été placés auprès de l'aide sociale à l'enfance.
Lors de ses auditions, l'époux a admis une dispute avec la victime, "mais il a nié toute intention homicide", selon le magistrat, précisant qu'aucun "signe avant-coureur de violence" n'avait été "porté à la connaissance (...) de toutes les autorités qui sont à même de signaler la situation".
adr/mas/npk
Près de 14 tonnes de tabac de contrebande saisies dans le Nord et le Pas-de-Calais #
Les douanes ont annoncé mardi avoir saisi près de 14 tonnes de tabac de contrebande entre le 2 et le 4 août dans le Nord et le Pas-de-Calais, pour une valeur marchande estimée à 6,95 millions d'euros.
Des agents de la brigade de Dunkerque (Nord) ont d'abord découvert le 2 août près de 8 tonnes de tabac dissimulés dans un poids lourd à l'embarquement d'un ferry à Loon-Plage en partance pour l'Irlande, selon un communiqué.
Le même jour, un autre poids lourd à destination du Royaume-Uni était intercepté par les agents des douanes du Tunnel sous la Manche, dans le Pas-de-Calais, avec 1,6 tonne de tabac à bord.
Enfin, le 4 août, la brigade de Dunkerque a saisi 4,4 tonnes de tabac dans un conteneur du port en provenance de Singapour et en direction du Royaume-Uni.
Plus de 400 tonnes de tabac de contrebande ont été saisies en France en 2021, un chiffre en hausse de 41% sur un an. Ces saisies "sont dans une dynamique à la hausse" en 2022, selon le communiqué des douanes.
zap/eva/abl
Imam Iquioussen: Pradié (LR) plaide pour une "Cour de sûreté" #
Le secrétaire général des Républicains Aurélien Pradié a plaidé mardi pour créer une "Cour de sûreté" dans les dossiers de terrorisme, alors que la justice administrative a suspendu vendredi en urgence l'expulsion de l'imam Iquioussen vers le Maroc.
"Je fais partie de ceux qui pensent que nous devons installer dans notre pays une Cour de sûreté de la République dont la mission sera de traiter en urgence des décisions d'expulsions de celles et ceux qui menacent la sécurité sur notre territoire", a indiqué M. Pradié sur Europe 1.
Critiquant le rôle "des juges qui aujourd'hui ont pris une ampleur trop importante dans notre pays", il a estimé qu'il faut non "pas proposer des lois cosmétiques qui ne fonctionneront pas", mais "réorganiser le système".
Dans cette "lutte contre les haines et le terrorisme", "il faut nous réarmer. C'est une nécessité absolue pour la défense de nos valeurs", a justifié le député du Lot, qui réserve par ailleurs pour la rentrée une possible décision de candidature à la présidence de LR.
M. Pradié n'a pas précisé davantage les prérogatives qu'aurait selon lui cette Cour de sûreté.
Il a estimé à propos du cas de l'imam Iquioussen que le ministre de l'Intérieur "Gérald Darmanin s'est pris les pieds dans le tapis" et que cette affaire "démontre toute son impuissance depuis des années", où ses "grandes paroles" ont abouti à de "très faibles actes".
Ce n'est pas la première fois que l'idée d'une telle Cour apparaît dans le débat à droite.
Au printemps 2021, Guillaume Peltier, alors numéro deux des Républicains, s'était attiré les foudres des ténors du parti en souhaitant le rétablissement d'une Cour de sûreté - juridiction créée par le général de Gaulle en 1963 et supprimée après l'élection de François Mitterrand - qui pourrait placer en rétention, sans possibilité d'appel, dans les dossiers de terrorisme. M. Peltier avait finalement été démis de ses fonctions.
Au Rassemblement national, Marine Le Pen a pendant la campagne présidentielle réclamé une "législation d'exception", avec une Cour de sûreté de l'Etat ou une "mise au ban" de l'islamisme, mais en promettant qu'elle serait "conforme à l'Etat de droit" et "n'affectera(it) aucunement les libertés publiques".
Le ministère de l'Intérieur a fait appel devant le Conseil d'Etat de la décision de suspendre l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen.
Ce prédicateur est accusé par les autorités françaises d'avoir tenu des propos antisémites, homophobes et "anti-femmes", lors de prêches ou de conférences, il y a près de 20 ans pour certains.
ggy/ib/npk
Retards de paiement: plus d'amendes au premier semestre mais pour un montant moindre #
La DGCCRF a annoncé mardi avoir dressé 138 procédures d'amende administrative pour un montant total d'environ 13,8 millions d'euros au premier semestre 2022 pour non respect des délais de paiement par des entreprises, un nombre d'infractions en hausse par rapport à 2021 même si la somme cumulée recule.
"Ces procédures consistent en 75 décisions de sanction déjà notifiées aux entreprises contrôlées (pour un montant total d'amendes de près de 9,5 millions d'euros) et 63 procédures de sanction en cours (pour un montant, non encore définitif, de plus de 4,3 millions d'euros)", détaille dans un communiqué la Répression des fraudes en précisant que ces contrôles ont été réalisés en 2021.
Un an plus tôt, la DGCCRF avait collecté 16,3 millions au travers de 95 procédures, sur des contrôles réalisés en 2020.
Pour expliquer cette différence, l'institution indique qu'en raison du Covid-19 qui a fragilisé les entreprises à partir de mars 2020, elle a été conciliante avec les entreprises fautives.
Certaines sanctions déjà annoncées cet hiver sont particulièrement lourdes, comme celle du brasseur Heineken (1,8 million d'euros) ou du groupe pharmaceutique Ipsen Pharma (1,29 millions d'euros).
Dans les mois à venir, la DGCCRF annonce qu'elle va cibler ses efforts sur les grandes entreprises et celles de taille intermédiaire, notamment celles ayant bénéficié jusqu'au 20 juin d'un prêt garanti par l'Etat dans le cadre des mesures d'aides économiques liées au Covid et qui n'ont pas encore été contrôlées.
La Répression des fraudes indique également être particulièrement vigilante sur les "tensions dans le secteur du transport routier de marchandises".
Depuis 2009, la loi plafonne les délais de paiement contractuels interentreprises, qui ne peuvent dépasser 60 jours à compter de la date de la facture, ou 45 jours à partir de la fin de mois, même si "des délais spécifiques (sont) prévus pour certains produits ou services", selon l'instance.
Les amendes, alourdies en 2016, peuvent aller jusqu'à 2 millions d'euros pour une personne morale et 75.000 pour une personne physique. Elles peuvent être doublées en cas de récidive dans les deux ans.
En juin, l'Observatoire des délais de paiement a rappelé que seulement 41% des entreprises, dont 75% des PME, payaient leurs factures à l'heure.
Depuis l'entrée en vigueur des sanctions administratives en 2014, 1.579 entreprises au total ont été notifiées par la DGCCRF, pour un montant d'amendes cumulées de 126 millions d'euros, rappelle le communiqué.
cd/cdc/cm
Mariage et cortège ne font pas toujours bon ménage #
Chartes de bonne conduite, amendes... et désormais des cautions. Pour que le mariage ne soit "pas un jour de défaite", des municipalités ont décidé d'instaurer une panoplie d'outils sanctionnant incivilités et comportement dangereux sur la route.
Fin juillet, une famille "tétanisée" se retrouve encerclée par une dizaine de grosses cylindrées sur la place de la mairie à Saint-Denis : un cortège de mariage a dégénéré en rodéo urbain, avec voitures de luxe spécialement louées pour l'occasion.
"Un drame a été évité de peu", raconte Katy Bontinck, première adjointe à la mairie. Une enquête, confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, a été ouverte.
Après cet incident, la municipalité de Saint-Denis, qui célèbre près de 400 mariages par an, a instauré un nouveau règlement comprenant notamment l'"interdiction d'engin pyrotechnique, de cortège dans le périmètre piéton, la désignation d'un référent des mariés, qui va garantir que tout va bien se passer entre les invités et l'élu qui célèbre le mariage", énumère Mme Bontinck.
A l'instar de Saint-Denis, d'autres communes ont, depuis quelques années, décidé de réagir.
Poissy, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Paris, se présente comme la première à avoir exigé une caution de 1.000 euros, effective depuis janvier dernier.
Une solution qui a amené "l'apaisement" dans cette ville de 37.000 habitants et a permis que "ce jour de fête ne devienne pas un jour de défaite", se félicite l'ancien maire DVD Karl Olive, actuellement député Ensemble des Yvelines.
L'idée s'est imposée face à "une accélération des débordements en 2021", explique-t-il à l'AFP.
Comme ce 25 septembre, où des fumigènes sont envoyés sur le parvis de l'Hôtel de ville par un cortège de véhicules. Quatre interpellations ont lieu.
Surtout, lors de ce mariage, les incivilités se sont invitées jusqu'à l'intérieur de la mairie. "Les familles ont insulté l'élu, les époux ont eu du retard, les invités allaient au balcon malgré l'interdiction...", détaille M. Olive.
Des agents confient même à l'élu animer des cérémonies "avec la boule au ventre".
Désormais, sur les 1.000 euros de caution, 400 euros seront encaissés si les époux ont trente minutes de retard, 500 euros, s'il y a des dégradations dans la mairie et 100 euros s'il faut facturer le ménage.
"Depuis, on a connu un seul retard sur une centaine de mariages", se félicite l'ancien maire, qui a aussi fait installer une caméra à l'intérieur de la salle des mariages.
Cette caution, qui ne concerne que l'Hôtel de ville, a également un large effet dissuasif sur les incivilités dans les rues, assure-t-il.
Poissy a inspiré sa voisine, Carrières-sous-Poissy, où une même caution sera effective en septembre.
En attendant, la mairie compose avec les outils à sa disposition. Entre 2.000 et 3.000 euros d'amendes ont été infligées il y a à peine dix jours, quand cette petite ville de 15.000 habitants a vu défiler "150 voitures" pour escorter la future mariée à grands renforts de tirs de mortiers d'artifice et de fumigènes.
Le maire écologiste, Eddie Aït, se souvient également d'un mariage qu'il avait dû suspendre. "Les invités faisaient tellement de bruit au moment de la lecture des articles de loi que je n'étais pas sûr que les époux comprenaient à quoi ils s'engageaient".
Problématique, quand on s'engage pour toute une vie.
"Le mariage est un moment festif, mais c'est surtout un moment de normalité administrative", rappelle le maire, qui espère qu'en "créant une responsabilité par le portefeuille", la caution va permettre de "rétablir le mariage dans le rituel républicain".
A Reims aussi, une double caution (700 euros au total) est obligatoire depuis juin.
Certaines villes se refusent toutefois à ce système de caution, qu'elles jugent "discriminantes".
A Saint-Denis, ville pauvre, "les mariés n'ont pas forcément 1.000 euros, ni de chéquier", explique Mme Bontick.
Dans le Nord, à Lille et à Maubeuge, les villes n'ont pas encore souscrit au système des cautions, mais ont opté pour l'interdiction des mariages le samedi après-midi.
we-clw-zl/cb/mpm
Rodéos urbains: la loi en question face à un fléau difficile à endiguer #
Le fléau des rodéos urbains, que l'arsenal législatif actuel ne parvient pas à enrayer, a pris un tour dramatique vendredi soir après qu'un jeune a grièvement blessé deux enfants de 10 et 11 ans à Pontoise avec sa moto de cross.
Et dimanche, à Verdon-sur-Mer en Gironde, deux motards de 14 et 16 ans se sont percutés lors d'un rodéo. Le plus jeune a dû être héliporté au CHU de Bordeaux et l'autre a été plus légèrement blessé.
De jeunes adeptes du cross s'élancent à moto, font se cabrer leur bécane sur la roue arrière et réalisent des acrobaties. Voici le principe du rodéo urbain, une pratique qui se rapproche du "stunt", discipline motorisée composée de figures spectaculaires, née aux Etats-Unis dans les années 1980.
Les rodéos sauvages "sont aussi un défi à l'autorité et un signe d'appropriation du territoire par les voyous", avait expliqué en 2020 à l'AFP le commissaire Patrick Longuet, alors en poste à Marseille, en assurant que ces engins sont souvent "des instruments de collecte de stupéfiants", utilisés "pour ravitailler les points de vente".
Depuis l'entrée en vigueur de la loi du 3 août 2018, la pratique du rodéo urbain est passée d'une "simple" infraction au code de la route à un délit passible d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende.
Une peine sujette à des sanctions plus importantes, en fonction de différents facteurs: deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende en cas de pratique collective, trois ans et 40.000 euros si les auteurs ont consommé de l'alcool, des stupéfiants ou conduisent sans permis. Cinq ans et 75.000 euros si deux des motifs ci-dessous sont réunis.
La peine peut être complétée par une suspension du permis de conduire pendant trois ans maximum, de travaux d'intérêt général voire de "la confiscation du véhicule dont le condamné s'est servi pour commettre l'infraction".
Exception faite si le véritable propriétaire prouve "sa bonne foi" appréciée "au regard d'éléments géographiques et matériels objectifs", selon la loi "responsabilité pénale et sécurité intérieure" promulguée en janvier.
"Ce qui est apparu le plus important pour avoir un effet dissuasif c'est de confisquer les engins et les détruire", a expliqué lundi Natalia Pouzyreff, la députée des Yvelines sur RTL.
Dans un rapport d'évaluation de la loi d'août 2018, publié en 2021, Natalia Pouzyreff et le député de l'Essonne, Robin Reda, rappelaient que policiers et gendarmes avaient pour consignes de n'engager une poursuite qu'en cas de "délits graves", pour des auteurs "susceptibles de mettre en danger la vie d'autrui". Ils demandaient de privilégier les interpellations "différées", notamment en relevant la plaque d'immatriculation, plutôt que des interventions dans le feu de l'action, plus risquées et dangereuses.
Les deux parlementaires avaient suggéré il y a un an le recours aux drones en complément des caméras mais rien n'a abouti en ce sens, jusqu'à maintenant.
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti évoquait en janvier dernier une augmentation de 1.400% depuis 2018 des condamnations pour rodéos urbains.
Depuis deux mois, la police a procédé à 1.200 interpellations et saisi 700 motos, quads ou voitures, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
En 2021, 987 personnes avaient été placées en garde à vue et 1.242 engins motorisés saisis, selon Beauvau.
Gérald Darmanin a annoncé lundi une intensification des contrôles pour lutter contre ces actes "criminels qui viennent blesser très gravement des enfants".
"Je souhaite qu'il y ait 10.000 opérations de contrôle à partir d'aujourd'hui sur tout le territoire national", a-t-il dit.
Le porte-parole du syndicat Unité SGP Police Ile-de-France François Bersani, n'est pas convaincu pour autant, souhaitant "une certitude de la sanction".
"Le problème, c'est que Monsieur Darmanin, à part demander à faire plus de contrôles n'a pas la main sur la réponse pénale. Sur les rodéos urbains, aucun policier ne va prendre le risque d'être traduit en justice pour contrôler un véhicule", ajoute-t-il.
"Les policiers ne demandent pas une nouvelle loi, de la refaire ou de l'aggraver. Appliquons déjà ce qui existe", conclut François Bersani.
law-bla/alh/cb/dch
Loire-Atlantique: une femme tuée, son compagnon soupçonné #
Une information judiciaire pour "homicide volontaire par concubin" a été ouverte lundi après le décès d'une femme samedi à Saint-Brévin-les-Pins, près de Saint-Nazaire, a-t-on appris auprès du parquet de Nantes.
"Une information judiciaire du chef d'homicide volontaire par concubin" a été ouverte, a indiqué le parquet de Nantes à l'AFP, confirmant une information du quotidien Ouest France.
Cette femme est décédée samedi à Saint-Brévin-les-Pins, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Nantes, a ajouté le parquet, sans plus de précisions.
Elle était âgée d'une cinquantaine d'années, selon Ouest France.
D'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif "Féminicides par compagnons ou ex" a lui dénombré en 2021 113 féminicides.
Au total, en France, plus de 200.000 femmes sont victimes de violences chaque année, selon le ministère.
faa/mb/dch
Recherche du corps de Delphine Jubillar: des tombes ouvertes en vain #
Neuf tombes du cimetière de Cagnac-les-Mines ont été ouvertes en vain pour essayer de retrouver le corps de Delphine Jubillar, disparue fin 2020 dans cette petite ville du Tarn, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Toulouse.
Le 20 juillet dernier, ces tombes où les enquêteurs jugeaient possible qu'ait été mis le corps de l'infirmière tarnaise ont été ouvertes et examinées, sans résultat.
La justice avait décidé le 4 juillet le maintien en détention de Cédric Jubillar, soupçonné d'avoir tué sa femme Delphine.
En l'absence de preuves irréfutables, les enquêteurs mettent en avant "un faisceau d'indices graves et concordants" à l'encontre de ce peintre plaquiste de 34 ans.
Les avocats de la défense, qui ont demandé plusieurs fois la remise en liberté de leur client, estiment au contraire que le dossier est "vide" et que l'enquête est conduite uniquement "à charge".
Cédric Jubillar avait été mis en examen pour homicide volontaire en juin 2021 et emprisonné, à l'isolement, dans la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse.
En décembre 2020, à quelques jours de Noël, la France s'était émue de la disparition de Delphine Jubillar, survenue quelques semaines après la condamnation de Jonathann Daval pour le meurtre de sa femme qu'il avait longtemps nié, en jouant le rôle du mari éploré.
Par la suite, des regards accusateurs, notamment de l'entourage de cette infirmière de 33 ans au moment de sa disparition, se sont rapidement portés sur le mari, critiqué pour sa consommation de cannabis, et pour tarder à terminer la maison dans laquelle habitait la famille Jubillar.
dmc/mpm
Homme poignardé dans le Val-de-Marne: ouverture d'une information judiciaire #
Une information judiciaire du chef d'homicide volontaire a été ouverte lundi après la mort vendredi d'un homme poignardé en pleine rue à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), a indiqué le parquet de Créteil, sollicité par l'AFP.
Le suspect, un homme né en 1993 en Afghanistan, ne sera pas présenté au juge d'instruction dans l'immédiat car il est toujours hospitalisé sous contrainte psychiatrique, a précisé le ministère public.
La victime avait été grièvement blessée par arme blanche, vendredi vers 20H00, et son pronostic vital était engagé, avait détaillé une source policière à l'AFP. L'homme avait ensuite été déclaré mort.
Cette victime n'est pas identifiée à cette heure, il s'agit "sans doute d'une personne SDF (sans domicile fixe) d'origine étrangère, mais sans certitude", a indiqué une source proche du dossier à l'AFP.
Le suspect interpellé était "manifestement en état d'alcoolémie", probablement sans domicile fixe et avec "une problématique +psy+ potentielle", selon une source proche du dossier.
ola-sm/lbx/mpm
Val-de-Marne: décès d'un jeune homme après une probable inhalation de protoxyde d'azote #
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du décès samedi d'un jeune homme à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), qui aurait inhalé du protoxyde d'azote peu avant sa mort, a-t-on appris de sources judiciaire et policière, confirmant une information du Parisien.
Les investigations ont été confiées au commissariat de Vitry-sur-Seine. Une autopsie ainsi que des examens toxicologiques sont en cours, a précisé le parquet de Créteil, sollicité par l'AFP.
Si les enquêteurs sont dans l'attente du résultat de ces examens pour établir un possible lien entre l'inhalation de "gaz hilarant" et le décès, des cartouches de protoxyde d'azote ont été retrouvées dans le véhicule du défunt, a déclaré une source policière à l'AFP. Un témoin des faits a en outre déclaré aux forces de l'ordre que le jeune homme en avait consommé peu avant sa mort.
Les pompiers sont intervenus samedi matin aux alentours de 7H00 pour porter secours à ce jeune homme d'une vingtaine d'années, qui était en arrêt cardio-respiratoire, ont-ils déclaré à l'AFP. Il n'a pu être ranimé.
Facile à se procurer sur internet, le protoxyde d'azote est utilisé dans les siphons en cuisine, comme analgésique en médecine, et de plus en plus souvent à des fins récréatives.
Brûlures, pertes de connaissance, asphyxies mais aussi problèmes neurologiques, voire cardiaques ou psychiatriques: les cas de troubles graves liés à la consommation de "proto" ont explosé ces dernières années.
"La consommation associée d'alcool et de drogues lors d'un épisode d'inhalation majore la survenue de ces risques ", selon le site internet Santé.fr, service public d'information en santé.
ola-ld/lbx/npk
Attaque aux mortiers d'artifice contre le commissariat de Compiègne #
Le commissariat de Compiègne (Oise) a été la cible de mortiers d'artifice, sans faire de blessé, dans la nuit de dimanche à lundi, et trois personnes ont été interpellées, a indiqué à l'AFP la procureure de la République Marie-Céline Lawrysz.
Selon la procureure, une patrouille de police a d'abord été victime de jets de projectiles, "essentiellement des pavés", dimanche vers 23h00 dans le quartier sensible du Clos des Roses, connu pour son trafic de stupéfiants, en particulier de crack et d'héroïne.
Les policiers mettent alors "pied à terre" pour tenter d'interpeller les auteurs, une douzaine de personnes, qui prennent la fuite.
Au retour de la patrouille au commissariat, une heure plus tard, des mortiers d'artifice sont tirés contre le bâtiment.
Des policiers en sortent pour prendre en chasse un véhicule "avec à son bord des personnes qui pourraient être les auteurs de ces tirs".
Arrivés jusqu'au quartier du Clos des Roses, ils sont à nouveau "victimes de tirs de mortiers et projectiles".
Après usage d'"armes intermédiaires" par les forces de l'ordre, trois personnes sont interpellées.
Le maire LR de Compiègne, Philippe Marini, a réclamé lundi dans un communiqué "l'appui de policiers nationaux supplémentaires". "Ces intimidations n'arrêteront pas notre résolution à lutter contre tous les trafics", a-t-il écrit.
Selon ses chiffres, 36 kg de drogue ont été saisis en 2021 dans sa ville et "déjà plus de 22 kg depuis le début de l'année 2022".
zap/abl
Marseille: un homme blessé par balles et écrasé par ses assaillants #
Un homme d'une trentaine d'années a été grièvement blessé par balles dans la nuit de dimanche à lundi à Marseille et poursuivi par un véhicule qui lui a roulé sur le corps, a-t-on appris de sources policières.
Vers 3h15, dans le 12e arrondissement, dans l'est de Marseille, un homme qui était attablé à une terrasse a été pris pour cible par plusieurs auteurs, selon une source policière. Il a été touché à la tête et à une cuisse.
"Il a été grièvement blessé par balles et suivi par un véhicule qui lui a roulé dessus", a expliqué également la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.
Agée de 30 ans, la victime "très défavorablement connue des services", selon une source policière, avait "une cinquantaine d'antécédents liés aux stupéfiants".
La police judiciaire (PJ) a été saisie.
Jeudi 4 août, à 04H00 du matin, un homme de 39 ans a été tué par balle dans le hall de son immeuble d'un quartier du 15e arrondissement de Marseille. La PJ a également été saisie.
Dix-huit personnes sont décédées par balle depuis le début de l'année sur fond de trafic de stupéfiants et trois par arme blanche dans les Bouches-du-Rhône.
alh-est/iw/npk