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La France et l'Italie coulent le rachat des Chantiers de l'Atlantique #

1/27/2021, 8:04 PM
Paris, FRA

Il n'y aura pas d'"Airbus de la mer": les gouvernements français et italien ont annoncé mercredi avoir abandonné d'un commun accord le projet de rachat des Chantiers de l'Atlantique par Fincantieri, en évoquant la crise sanitaire qui a impacté le tourisme mondial.

Après des années de blocage, les ministres de l'Economie français et italien, Bruno Le Maire et Stefano Patuanelli, et la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, Margrethe Vestager ont acté lors d'un appel mercredi l'échec de la reprise de l'entreprise de Saint-Nazaire, spécialisée dans les paquebots et navires militaires de grande taille.

"La France et l'Italie prennent acte du fait que le contexte économique actuel ne permet pas de poursuivre le rapprochement envisagé entre les Chantiers de l'Atlantique et Fincantieri", ont ensuite indiqué les gouvernements dans un communiqué de presse conjoint.

Les deux pays ont assuré rester "pleinement engagés pour approfondir leur coopération dans le secteur maritime et de la construction navale", notamment via leur programme naval commun Naviris.

L'accord de cession des Chantiers de l'Atlantique, signé par l'Etat français, Fincantieri et Naval Group le 2 février 2018, devait prendre fin le 31 janvier 2021, après avoir été prolongé cinq fois.

Mercredi, les parties ont décidé de "ne pas prolonger une nouvelle fois cet accord", ont-elles souligné. "En effet, le secteur du tourisme fait actuellement face à un niveau d'incertitude économique inédit, du fait de la crise de la Covid-19 qui n'autorise pas la poursuite de l'opération".

- "Attendons" les options -

Le ministre de l'Economie français, Bruno Le Maire, a annoncé cet abandon mercredi soir aux élus de Loire-Atlantique, et une cellule va travailler sur les prochaines options de rachat.

"Attendons que la poussière retombe et voyons quelles marques d'intérêt sont confirmées", a souligné le ministère de l'Economie. "Les chantiers ont tous les moyens pour se développer, sont soutenus par l'Etat actionnaire, et ont un bon carnet de commandes".

Sollicité par l'AFP, Fincantieri n'a pas fait de commentaires.

Depuis la faillite de leur maison mère sud-coréenne, les Chantiers sont détenus par l'État français (84,3% du capital), Naval Group (11,7%), les salariés (2,4%) et des sociétés locales (1,6%).

Depuis 2017, le projet de cession prévoyait que Fincantieri détienne 51% du capital. Le dossier était stratégique, le secteur de la construction des grands navires de croisière constituant encore une chasse gardée européenne face à la concurrence asiatique.

Trois chantiers se partagent le marché: les Chantiers de l'Atlantique, Fincantieri et l'allemand Meyer Werft. Or, une alliance nouée entre l'entreprise italienne et le chinois CSCC pour construire des paquebots faisait craindre que le loup n'entre dans la bergerie.

- "Une victoire" -

Fin décembre, le gouvernement français avait accordé un nouveau délai à Fincantieri pour finaliser son rachat en soumettant des informations à la Commission européenne, concernant l'impact de la vente sur la concurrence. Le groupe italien n'a pas fourni de documents, et la Commission n'a pas donné sa décision.

Les élus locaux, qui déploraient la poursuite du projet, se sont réjouis de son abandon.

"C'est la victoire d'un territoire, de ses élus et de ses acteurs économiques qui se sont mobilisés ensemble pour préserver l'un de nos plus beaux fleurons industriels", a salué mercredi Christelle Morançais (LR, droite), présidente de la région des Pays de la Loire.

"Dans le contexte difficile où nous sommes, le Gouvernement a finalement fait le choix d'adresser un message de confiance à l'industrie française, et je m'en réjouis", a poursuivi l'élue.

"C'est une excellente nouvelle, on l'a vu venir ces derniers jours", a déclaré à l'AFP le maire de Saint-Nazaire, David Samzun. "Il ne faut pas se précipiter mais ne pas trop traîner non plus" pour trouver un autre partenaire, a-t-il souligné. "On a besoin de reprendre de nouvelles commandes".

"On prend acte" de l'annonce, a réagi de son côté Arnaud Fontaine, délégué du personnel CGT aux Chantiers de l'Atlantique. "Ce n'est pas une garantie pour le sort des travailleurs de rester français et de rester à capitaux publics. Il faudra des luttes", a-t-il prévenu.

tsz/pn/swi

Fincantieri

NAVAL GROUP

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JAN 27

Covid-19: le rachat des Chantiers de l'Atlantique par Fincantieri abandonné (gouvernements) #

1/27/2021, 6:54 PM
Paris, FRA

Le projet de rachat des Chantiers de l'Atlantique par le groupe italien Fincantieri a été abandonné d'un commun accord, ont annoncé mercredi les gouvernements italien et français, pointant les incertitudes engendrées par la crise sanitaire du Covid-19.

"La France et l'Italie prennent acte du fait que le contexte économique actuel ne permet pas de poursuivre le rapprochement envisagé entre les Chantiers de l'Atlantique et Fincantieri", ont indiqué les gouvernements dans un communiqué de presse conjoint à la suite d'un entretien téléphonique entre les ministres de l'Economie français et italien.

tsz/pn/swi

Fincantieri

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JAN 27

Vovid-19: le rachat des Chantiers de l'Atlantique par Fincantieri abandonné (gouvernements) #

1/27/2021, 6:53 PM
Paris, FRA

Le projet de rachat des Chantiers de l'Atlantique par le groupe italien Fincantieri a été abandonné d'un commun accord, ont annoncé mercredi les gouvernements italien et français, pointant les incertitudes engendrées par la crise sanitaire du Covid-19.

"La France et l'Italie prennent acte du fait que le contexte économique actuel ne permet pas de poursuivre le rapprochement envisagé entre les Chantiers de l'Atlantique et Fincantieri", ont indiqué les gouvernements dans un communiqué de presse conjoint à la suite d'un entretien téléphonique entre les ministres de l'Economie français et italien.

tsz/pn/swi

Fincantieri

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JAN 27

Orange espère lancer la 5G en Afrique "dès la deuxième moitié de 2021" (PDG) #

1/27/2021, 5:03 PM
Paris, FRA

La société française de télécommunications Orange espère lancer la 5G sur le continent africain "probablement dès la deuxième moitié de 2021 et en 2022" a annoncé mercredi son PDG Stéphane Richard.

"On peut commencer à voir des appels d'offres", a indiqué M. Richard.

Avec ce déploiement, Orange ambitionne de devenir l'opérateur leader en Afrique d'ici 2025.

L'interrogation d'une collaboration Orange/Huawei pour le développement du réseau mobile de dernière génération demeure cependant. L'entreprise chinoise, équipementier privilégié des opérateurs en Afrique, subit les effets de la guerre commerciale sino-américaine en Europe.

"Les dirigeants africains que je rencontre considèrent qu'ils n'ont pas à être les otages de la confrontation États-Unis/Chine", estime le PDG d'Orange.

Orange a "fait un choix clair qui est partagé partout dans le monde par les opérateurs qui ont un niveau d'exigence sur la qualité de l'expérience utilisateur", a souligné M. Richard.

L'entreprise, qui couvrait déjà à la fin janvier 200 villes sur le territoire français est présent dans 18 pays dans la zone Afrique/Moyen Orient où il compte plus de 120 millions de clients.

yk/soe/anr/pid/sr

ILIAD

Orange

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JAN 27

L'enseigne Flunch mise en difficulté à son tour par la crise sanitaire #

1/27/2021, 4:36 PM
Paris, FRA

Quatre mois après la reprise de la chaîne de restaurants de grillades Courtepaille par son concurrent Buffalo Grill, une autre enseigne de restauration accessible et familiale, Flunch, demande à être placée en procédure de sauvegarde et veut réduire la voilure, laminée par la crise sanitaire.

Née en 1971, Flunch, qui se veut "la première chaîne française de restauration en libre-service" avec 55 millions de clients servis par an avant le Covid dans 227 restaurants dans l'Hexagone, appartient à la constellation d'entreprises du groupe Mulliez (Decathlon, Auchan, Boulanger, Leroy Merlin, Kiabi, Saint Maclou...), pour la plupart basées dans le nord de la France.

Durement éprouvée par la crise sanitaire, l'enseigne a vu son chiffre d'affaires plonger de près de 212 millions d'euros (-57%) l'an dernier pour les 161 restaurants détenus en propre en France.

"Pour faire face aux difficultés majeures liées à la crise sanitaire", Flunch a annoncé mercredi avoir demandé à être placée sous procédure de sauvegarde et chercher à céder une soixantaine d'établissements. Une audience est prévue vendredi au tribunal de commerce de Lille.

Sur près de 5.000 collaborateurs, "un maximum de 1.300 postes devraient être concernés" par un projet de "redimensionnement" du parc de restaurants de l'enseigne, "avec la possibilité d'ouvrir un PSE, après consultation des représentants du personnel", a indiqué l'entreprise.

Une soixantaine de restaurants, parmi ceux détenus en propre, seront "proposés à la reprise, en priorité aux collaborateurs de l'enseigne et aux franchisés actuels", puis dans un second temps à d'autres professionnels de la restauration, a indiqué une porte-parole à l'AFP.

L'option de procéder à un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) ne serait envisagée que pour certains des collaborateurs des restaurants qui ne feraient pas l'objet d'une reprise, et des "fonctions support", à savoir les salariés du siège, a-t-elle précisé.

- Consternation côté syndical -

"L'idée est de proposer un projet pour redresser l'entreprise", qui va se recentrer sur ses établissements les mieux placés et les moins déficitaires afin de redémarrer en position financière plus favorable lorsque pourront rouvrir les restaurants qui ont baissé le rideau fin octobre en France, comme tout le secteur, après un premier confinement au printemps.

Sur les 227 restaurants que compte l'enseigne en France, 66 sont des franchisés et ne sont pas concernés par ce projet,pas plus que les 7 restaurants Flunch en Italie, selon la porte-parole.

Privés de chiffre d'affaires pendant près de six mois en 2020 en raison de deux confinements, sans compter l'activité réduite par les couvre-feu et restrictions sanitaires, les groupes de restauration n'ont pas été indemnisés par le Fonds de solidarité au même niveau que les indépendants.

Avant que le Fonds ne soit revalorisé ce mois-ci, ils touchaient à l'échelle d'un groupe -comptant parfois des dizaines d'établissements- la même aide qu'un seul restaurant indépendant. Selon Flunch, ses restaurants faisant 200.000 euros de chiffre d'affaires annuel auraient pu toucher jusqu'à 78.000 euros si le soutien avait été équivalent, mais "ils n'ont bénéficié que de l'activité partielle", a indiqué la porte-parole.

La procédure de sauvegarde "devrait permettre à l'entreprise de se donner du temps en termes de trésorerie en attendant la reprise de l'activité commerciale dont la date reste toujours incertaine, et de poursuivre son plan de transformation", a précisé l'entreprise.

"On ne s'attendait pas à un plan d'une telle ampleur", a déclaré à l'AFP Grégory Dubois, délégué syndical central CFDT, tout en reconnaissant que "bien avant la crise sanitaire, l'entreprise n'était déjà pas en grande forme, on a déjà vécu plusieurs plans sociaux. On en était conscients, on était lucides".

Pour Philippe Delahaye, délégué syndical central CFE-CGC, inquiet pour les 150 cadres et agents de maîtrise travaillant au siège, Flunch "utilise la conjoncture pour balayer des problèmes de structures qui étaient déjà là au préalable". Et "tout le monde ne rentrera pas dans le cadre du plan de sauvegarde".

Mardi devrait être annoncée la liste des restaurants et des postes au siège concernés par la restructuration, selon ces syndicats.

Fin septembre, l'enseigne de restaurants de grillades Courtepaille, placée en redressement judiciaire deux mois plus tôt, avait été reprise par Buffalo Grill. L'offre prévoyait la reprise de 2.208 salariés sur quelque 4.000 emplois.

led-ref-kau/soe/ide

Buffalo Grill

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JAN 27

Orange: la 5G à Strasbourg "début février", "discussions" en cours à Paris #

1/27/2021, 3:34 PM
Paris, FRA

La 5G sera disponible "début février" à Strasbourg, ville écologiste qui avait pourtant fait part de ses réserves sur le déploiement de ce réseau mobile de dernière génération, a annoncé mercredi Stéphane Richard, PDG d'Orange, tandis que les discussions sont toujours "en cours" à Paris.

L'opérateur, qui couvrait déjà à la fin janvier "200 villes" sur le territoire français, "va pouvoir démarrer début février à Strasbourg et à Valenciennes", a-t-il indiqué lors de ses voeux à la presse dans le nouveau siège du groupe à Issy-les-Moulineaux.

A Paris, "les discussions se poursuivent. On est assez confiant pour allumer dès la fin du premier trimestre 2021, c'est l'objectif", a-t-il ajouté.

De la capitale à Strasbourg, plusieurs maires écologistes ou de gauche ont lancé un "débat public" pour notamment répondre à un "besoin de transparence" des citoyens au sujet de l'impact du déploiement de la 5G sur l'environnement ou la santé.

D'autres communes comme Lille ont annoncé être en faveur d'un moratoire jusqu'à la publication d'un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dont les conclusions sont attendues pour "fin février" selon Orange.

Si le danger sanitaire est écarté, "cela permettra de débloquer la situation dans certaines villes", a jugé Stéphane Richard, qui espére un "apaisement" sur un sujet devenu polémique.

A fin décembre, plus de 8.600 sites 5G avaient été ouverts commercialement en France par les opérateurs, selon des données publiées mi-janvier par l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), dont 5.640 par le seul opérateur Free.

La filiale d'Iliad, qui revendique le "plus grand réseau mobile 5G en France", s'appuie principalement sur les fréquences de la bande 700 MHz, qui n'offrent pas les mêmes promesses en matière de débit que la bande 3,5 GHz, considérée comme la "bande-coeur" de la 5G.

"Pour nous la 5G, c'est celle qui utilise la bande de fréquences de 3,5 GHz. Le reste ce n'est pas de la 5G, même si cela peut porter son nom (...) On considère que c'est une façon de tromper un peu le consommateur", a taclé M. Richard.

Avec 579 sites 5G équipés sur la bande 3,5 GHz contre 322 pour Free, 152 pour SFR et 145 pour Bouygues Telecom, Orange a "fait un choix clair qui est partagé partout dans le monde par les opérateurs qui ont un niveau d'exigence sur la qualité de l'expérience utilisateur", a-t-il souligné.

yk/soe/LyS

ILIAD

Orange

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JAN 27

L'enseigne Flunch mise en difficulté à son tour par la crise sanitaire #

1/27/2021, 2:10 PM
Paris, FRA

Quatre mois après la reprise de la chaîne de restaurants de grillades Courtepaille par son concurrent Buffalo Grill, une autre enseigne de restauration accessible et familiale, Flunch, demande à être placée en procédure de sauvegarde et veut réduire la voilure, laminée par la crise sanitaire.

Née en 1971, Flunch, qui se veut "la première chaîne française de restauration en libre-service" avec 55 millions de clients servis par an -avant le Covid- au sein de ses 227 restaurants de l'Hexagone, appartient à la constellation d'entreprises du groupe Mulliez (Decathlon, Auchan, Boulanger, Leroy Merlin, Kiabi, Saint Maclou...), pour la plupart basées dans le nord de la France.

Durement éprouvée par la crise sanitaire, l'enseigne a vu son chiffre d'affaires plonger de près de 212 millions d'euros (soit -57%) l'an dernier, pour les 161 restaurants détenus en propre en France.

Ainsi, "pour faire face aux difficultés majeures liées à la crise sanitaire", Flunch a annoncé mercredi avoir demandé à être placée sous procédure de sauvegarde et chercher à céder une soixantaine d'établissements.

L'option de procéder à un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) ne serait envisagée de son côté que pour certains des collaborateurs des restaurants qui ne feraient pas l'objet d'une reprise, et des "fonctions support", à savoir les salariés du siège, a précisé la porte-parole.

Vendredi aura lieu une audience au tribunal de commerce de Lille, qui examinera l'ouverture de la procédure de sauvegarde.

Sur près de 5.000 collaborateurs, "un maximum de 1.300 postes devraient être concernés" par un projet de "redimensionnement" du parc de restaurants de l'enseigne, "avec la possibilité d'ouvrir un PSE, après consultation des représentants du personnel", a précisé l'entreprise.

Une soixantaine de restaurants, parmi ceux détenus en propre, seront "proposés à la reprise, en priorité aux collaborateurs de l'enseigne et aux franchisés actuels", puis dans un second temps, à d'autres professionnels de la restauration, a indiqué une porte-parole à l'AFP.

- Consternation côté syndical -

"L'idée est de proposer un projet pour redresser l'entreprise", qui va se recentrer sur ses établissements les mieux placés et les moins déficitaires du fait de la pandémie de Covid-19, afin de redémarrer en position financière plus favorable lorsque pourront rouvrir les restaurants qui ont baissé le rideau fin octobre en France, comme tout le secteur, après un premier confinement au printemps.

Sur les 227 restaurants que compte l'enseigne en France, 66 sont des franchisés et ne sont pas concernés par ce projet -pas plus que les 7 restaurants Flunch en Italie-, a indiqué la porte-parole.

Privés de chiffre d'affaires pendant près de six mois en 2020 - en raison de deux confinements, sans compter l'activité réduite par les couvre-feu et les restrictions sanitaires- , les groupes de restauration n'ont pas été indemnisés par le Fonds de solidarité au même niveau que les indépendants.

Avant que le Fonds ne soit revalorisé, ce mois-ci, ils touchaient à l'échelle d'un groupe -comptant parfois des dizaines d'établissements- la même aide qu'un seul restaurant indépendant. Selon Flunch, ses restaurants faisant 200.000 euros de chiffre d'affaires annuel auraient pu toucher jusqu'à 78.000 euros, si le soutien avait été équivalent, mais "ils n'ont bénéficié que de l'activité partielle", a indiqué la porte-parole.

La procédure de sauvegarde "devrait permettre à l'entreprise de se donner du temps en termes de trésorerie en attendant la reprise de l'activité commerciale dont la date reste toujours incertaine, et de poursuivre son plan de transformation", a précisé l'entreprise.

Côté syndical, cette annonce a consterné: "On ne s'attendait pas à un plan d'une telle ampleur", a déclaré à l'AFP Grégory Dubois, délégué syndical central CFDT. "Bien avant la crise sanitaire, l'entreprise n'était déjà pas en grande forme, on a déjà vécu plusieurs plans sociaux. On en était conscients, on était lucides", a-t-il toutefois ajouté.

"Aucune liste des restaurants concernés ne sera donnée avant le 2 février, donc les salariés ne savent pas s'ils ont touché le gros lot, si j'ose dise. Ils ne savent pas si leur restaurant est concerné ou pas", a-t-il souligné.

Fin septembre, l'enseigne de restaurants de grillades Courtepaille, placée en redressement judiciaire deux mois plus tôt, avait été reprise par son concurrent Buffalo Grill, dont l'offre prévoyait la reprise de 2.208 salariés sur quelque 4.000 emplois.

led-ref-kau/pn/LyS

Buffalo Grill

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JAN 27

Covid-19: Flunch demande à être placé sous sauvegarde et veut céder des restaurants #

1/27/2021, 12:36 PM
Paris, FRA

L'enseigne de restauration française Flunch (groupe Mulliez), qui compte 227 restaurants, a demandé à être placée sous procédure de sauvegarde "pour faire face aux difficultés majeures liées à la crise sanitaire" et cherche à céder une soixantaine d'établissements, a-t-elle annoncé mercredi.

Sur près de 5.000 collaborateurs, "un maximum de 1.300 postes devraient être concernés" par le projet de "redimensionnement" du parc de restaurants de l'enseigne, dans le cadre duquel une soixantaine d'établissements devraient être cédés, "avec la possibilité d'ouvrir un PSE, après consultation des représentants du personnel", a précisé l'entreprise dans un communiqué.

Ces restaurants seront "proposés à la reprise, en priorité aux collaborateurs de l'enseigne et aux franchisés actuels", puis dans un second temps, à d'autres professionnels de la restauration, a précisé une porte-parole à l'AFP.

"L'idée est de proposer un projet pour redresser l'entreprise", qui va se recentrer sur ses établissements les mieux placés et les moins déficitaires du fait de la pandémie de Covid-19, afin de redémarrer en position financière plus favorable, lorsque les restaurants pourront rouvrir.

Durement éprouvée par la crise sanitaire, l'enseigne a vu son chiffre d'affaires plonger de près de 212 millions d'euros (-57%) l'an dernier, pour les 161 restaurants détenus en propre en France.

Sur les 227 restaurants Flunch que compte l'enseigne, 66 sont des franchisés, et ne sont pas concernés par ce projet - pas plus que les 7 restaurants Flunch en Italie, non comptés dans les 227 établissements-, a indiqué la porte-parole.

Vendredi aura lieu une audience au tribunal de commerce de Lille, qui examinera l'ouverture de cette une procédure de sauvegarde.

Celle-ci "devrait permettre à l'entreprise de se donner du temps en termes de trésorerie en attendant la reprise de l'activité commerciale dont la date reste toujours incertaine, et de poursuivre son plan de transformation", souligne le communiqué.

"On ne s'attendait pas à un plan d'une telle ampleur", a déclaré à l'AFP Grégory Dubois, délégué syndical central CFDT. "Soixante restaurants, c'est quand même énorme".

L'option de procéder à un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) ne serait envisagée que pour certains des collaborateurs des restaurants qui ne feraient pas l'objet d'une reprise, et des "fonctions support", à savoir les salariés du siège, a précisé la porte-parole.

Créée en 1971, l'enseigne Flunch revendique être "la première chaîne française de restauration en libre-service" et servait avant le Covid, quelque 55 millions de clients chaque année.

led-ref-kau/kd/shu

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JAN 27

L'EPR, fleuron du nucléaire français aux multiples déboires #

1/27/2021, 11:55 AM
Paris, FRA

L'EPR, dont la construction a pris du retard en Grande-Bretagne, est un réacteur nucléaire de troisième génération conçu pour offrir une puissance et une sûreté améliorées, mais qui a subi de nombreuses déconvenues.

Lancée en 1992, cette technologie présentée comme le fleuron de la filière nucléaire française a été codéveloppée par le français Areva et l'allemand Siemens au sein de leur filiale commune, dont Siemens s'est depuis retiré.

EDF a finalement pris le contrôle de cette activité lors de la réorganisation de la filière nucléaire française orchestrée par l'État.

Conçu pour fonctionner pendant 60 ans, l'"European Pressurized Water Reactor" se fonde sur la technologie des réacteurs à eau sous pression, la plus utilisée dans le monde.

Il offre une puissance très élevée (1.650 mégawatts) et bénéficie d'une multiplication des systèmes de sauvegarde pour refroidir le coeur du réacteur en cas de défaillance, d'une coque de protection en béton et acier et d'un récupérateur de corium censé réduire les conséquences en cas d'accident grave.

- Retards en France et Finlande -

Le premier chantier a été lancé à Olkiluoto (Finlande) en 2005, pour le compte de l'électricien TVO, avec Areva et Siemens comme maîtres d'oeuvre. Mais les contretemps et dérapages budgétaires se sont accumulés.

Le chargement du combustible n'est prévu désormais que l'an prochain, avec plus de dix ans de retard, pour une production d'électricité en février 2022.

Le deuxième EPR, en chantier depuis 2007 à Flamanville (Manche) en France, a également accumulé les déboires, à cause notamment d'anomalies découvertes sur la composition de l'acier du couvercle et du fond de la cuve.

L'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) a exigé que le couvercle de la cuve soit remplacé avant la fin 2024.

EDF s'est aussi heurté à des problèmes de soudures et le groupe vise maintenant un chargement du combustible à fin 2022. Un planning que le président de l'ASN vient de qualifier de "très serré" mais "possible".

- En service en Chine, surcoûts en Angleterre -

Deux autres EPR ont été commandés par la Chine. Taishan 1 a été le premier au monde à fonctionner, bien que le chantier ait commencé en 2009, après celui de Flamanville. Le deuxième réacteur de Taishan est aussi entré en service commercial.

L'EPR a aussi été retenu pour un projet de deux réacteurs à Hinkley Point en Angleterre, qui a dernièrement été affecté par la pandémie de Covid-19.

Le début de production d'électricité par le premier réacteur est à présent prévu en juin 2026 au lieu de fin 2025 comme annoncé initialement, a annoncé mercredi EDF.

Les coûts du projet ont aussi été rehaussés: entre 22 et 23 milliards de livres désormais, contre 21,5-22,5 milliards auparavant.

Il reste par ailleurs toujours un "risque" de retard de respectivement 15 et 9 mois sur les deux réacteurs, qui se traduirait par un nouveau surcoût.

Le gouvernement britannique a aussi engagé des discussions pour la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, Sizewell C, dans le Suffolk sur la côté Est de l'Angleterre. Elle doit être une quasi réplique de Hinkley Point C.

Malgré tous ces déboires, EDF a bon espoir de vendre de nouveau l'EPR à l'étranger, tablant sur la volonté de certains pays d'améliorer leur bilan climatique et notamment de moins dépendre du charbon.

En Inde, EDF et son homologue indien ont signé un accord portant sur le schéma industriel d'un projet de centrale à Jaitapur, un projet géant de six réacteurs EPR qui n'est pas finalisé.

"Les discussions techniques continuent", a précisé mercredi une source gouvernementale française avant un déplacement de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili en Inde.

EDF discute aussi avec des pays européens comme la Pologne ou la République Tchèque.

Le groupe travaille aussi sur une nouvelle version de l'EPR, pour réduire ses coûts et ses délais de construction. En France, le gouvernement veut avoir tous les éléments en main à la mi-2021 mais la décision sur d'éventuels nouveaux chantiers a été renvoyée au prochain quinquennat.

bur-jmi/aue/rhl

EDF - ELECTRICITE DE FRANCE

AREVA

SIEMENS

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JAN 27

Le rachat des Chantiers de l'Atlantique par Fincantieri sur le point de capoter, selon la presse #

1/27/2021, 11:06 AM
Paris, FRA

Le projet de rachat des Chantiers de l'Atlantique par le groupe italien Fincantieri est en passe d'être abandonné d'un commun accord entre Paris et Rome en raison des incertitudes engendrées par la crise sanitaire, rapportent mercredi les quotidiens La Repubblica et Le Figaro.

Un entretien téléphonique est prévu en fin de journée entre le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, son homologue italien Stefano Patuanelli et la commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager, a confirmé à l'AFP le ministère français.

Un communiqué conjoint sera publié à l'issue de cet entretien, a-t-on ajouté de même source.

Selon le journal italien La Repubblica, Paris et Rome devraient y annoncer la fin du projet de rachat en invoquant l'impossibilité de prévoir l'avenir de la construction navale civile dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

"L'Italie et la France sont sur le point de retirer l'accord entre Fincantieri et les Chantiers de l'Atlantique. Ce sont des jours de négociations frénétiques entre Paris et Rome", conjointement avec Bruxelles, pour "mettre fin à l'accord qui devait créer un géant des mers", écrit le journal.

Les "derniers détails" de cette décision "seront réglés" lors de l'entretien téléphonique.

"Patuanelli et Le Maire se sont mis d'accord pour renoncer à l'opération, en attribuant ce choix au Covid. Un stratagème pour éviter d'accuser l'Union d'émettre de la fumée noire (comme dans le cas de la fusion avortée Siemens-Alstom) et de jouer un dangereux jeu de passes d'armes entre l'Italie et la France. La Commission pourra ainsi clore l'épineux dossier de manière douce", assure La Repubblica.

Selon Le Figaro, il y a un "clap de fin en vue pour le projet de rapprochement entre les Chantiers de l'Atlantique, spécialistes des grands paquebots de croisières, et l'italien Fincantieri".

Sur ce projet de rachat contesté par les syndicats des Chantiers et les élus locaux dans l'ouest de la France, "la crise sanitaire offre une porte de sortie", analyse-t-il.

"L'alliance navale a perdu de son attrait depuis son déclenchement. Le Covid-19 a donné un coup d'arrêt au marché de la croisière, dont l'avenir paraît incertain", poursuit Le Figaro.

Fin décembre, le gouvernement français avait accordé un nouveau délai d'un mois à Fincantieri pour finaliser son rachat en soumettant des informations à la Commission européenne sur l'impact de la vente des Chantiers de l'Atlantique sur la concurrence dans le secteur de la construction navale.

Ce délai expire au 31 janvier.

bh-boc/mra/ak/rhl

Fincantieri

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JAN 27

Gestion de l'eau: Suez décroche pour 266 millions d'euros de contrats en Chine #

1/27/2021, 10:31 AM
Paris, FRA

Suez, spécialiste du traitement de l'eau et des déchets, a annoncé mercredi la signature d'une série de 21 contrats de construction et d'exploitation avec plusieurs partenaires, villes et provinces en Chine, pour un montant de 266 millions d'euros.

"Ces nouveaux contrats nous permettent d'étendre encore plus notre présence en Chine tout en contribuant à la réalisation des objectifs du pays en matière de croissance verte", se félicite dans un communiqué la directrice générale adjointe Ana Giros, qui dirige cette région.

Début janvier, Suez avait déjà annoncé renforcer sa présence en Chine via le rachat pour 693 millions d'euros des parts détenues par son partenaire hongkongais NWS Holding Limited dans leurs coentreprises Suez NWS et Suyu.

Dans la continuité de la collaboration initiée en 2007 avec le China National Petroleum Corporation (CNPC), Suez a également signé deux nouveaux contrats, l'un à Yulin (province du Shaanxi) et l'autre avec Dalian Petrochemical (province du Liaoning) portant sur de nombreux projets de traitement des eaux usées.

Suez a également indiqué avoir noué un partenariat stratégique avec la région autonome de Mongolie-Intérieure pour lui fournir des services intelligents de surveillance et de gestion de l'environnement.

cd/as/tes

SUEZ

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JAN 27

L'ampleur du plongeon historique de l'économie française connue vendredi #

1/27/2021, 6:00 AM
Paris, FRA

L'Insee publie vendredi sa première estimation de l'ampleur de la récession subie par l'économie française en 2020, un plongeon qui sera historique, l'épidémie de Covid-19 ayant totalement bouleversé l'activité économique du pays.

La France ne devrait toutefois pas atteindre les 11% de chute du PIB prévus par le gouvernement. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a reconnu la semaine dernière que "de toute évidence nous ferions mieux", car le deuxième confinement en novembre a été moins pénalisant que celui du printemps.

Dans sa dernière note de conjoncture publiée mi-décembre, l'Insee tablait sur une récession de 9%, un chiffre jamais vu au moins depuis la Deuxième Guerre mondiale.

La Banque de France affiche la même prévision, tout comme l'OCDE qui anticipe une baisse de 9,1%. La conséquence d'une année en dents de scie, durant laquelle les Français comme l'économie ont été ballotés au gré de l'évolution de l'épidémie.

"C'est un choc récessif, massif, avec ce profil en W (de la courbe du PIB NDLR) très particulier et très caractéristique d'une économie qui a suivi les vagues de l'épidémie", souligne Hélène Baudchon, économiste à BNP Paribas.

La propagation du Covid-19 s'est fait sentir dès le premier trimestre, avec la mise en place d'un confinement strict à la mi-mars. Prolongé jusqu'à la mi-mai, il a plombé l'économie, qui n'a alors plus tourné qu'au deux tiers de son niveau d'avant-crise.

Commerces non-alimentaires et écoles fermés, entreprises à l'arrêt ou très ralenties ont entraîné une chute de la production et une dégringolade de la consommation des ménages, qui gonflent leur épargne, une tendance maintenue tout au long de l'année dernière.

Le PIB français a ainsi chuté de 5,9% au premier trimestre 2020, puis plongé de 13,8% au deuxième.

La levée des restrictions ont permis un rebond vigoureux au troisième trimestre (+18,7%), supérieur à celui de nos voisins européens dont certains avaient toutefois moins reculé les mois précédents.

Mais la rentrée a sonné le glas de la reprise, avec l'accélération de l'épidémie et un nouveau confinement de six semaines à partir de novembre. Même s'il est moins strict que le précédent, l'activité a reculé ce mois-là de 12% par rapport à son niveau d'avant-crise.

Selon l'Insee, le PIB pourrait ainsi avoir de nouveau baissé de 4% au dernier trimestre.

- Incertitude persistante -

Cela ne s'est pas encore traduit par une envolée des faillites, de nombreuses entreprises restant sous perfusion des aides publiques massives mobilisées, soit plus de 300 milliards d'euros en dépenses et garanties de prêts.

De manière assez inédite, on observe "le caractère très hétérogène selon les secteurs de l'impact de la crise, à la fois dans le choc et le rebond", remarque Hélène Baudchon.

L'industrie, hors aéronautique, résiste mieux que les services, dans une épidémie qui pénalise les activités de contacts humains.

La crise est aussi terrible sur le front de l'emploi, avec 691.000 destructions d'emplois attendues par l'Insee cette année, même si c'est moins que sa précédente prévision.

Les perspectives restent très incertaines pour cette année. L'éventualité d'un troisième confinement pourrait faire s'envoler les espoirs du gouvernement d'une croissance de 6%. Un "défi" a reconnu Bruno Le Maire, quand la Banque de France table sur 5%.

Si l'Insee n'a pas encore publié de prévision pour l'ensemble de l'année 2021, elle prévoyait mi-décembre une hausse du PIB de 3% au premier trimestre, puis de 2% au second. Mais c'était à la condition d'une "stabilisation progressive de la situation sanitaire".

Le gouvernement compte, lui, sur le plan de relance pour porter les secteurs qui ont le mieux résisté à la crise, tandis que les aides seront maintenues pour tous ceux qui souffrent encore durement, comme le tourisme, l'événementiel, la culture ou le sport.

mhc/boc/soe/LyS

BNP PARIBAS

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JAN 26

Duralex: Pyrex améliore son offre de reprise à deux jours de la décision des juges #

1/26/2021, 6:24 PM
Orléans, FRA

La maison mère de Pyrex, International Cookware, a présenté aux tribunal de commerce d'Orléans une offre améliorée pour la reprise de Duralex, ont annoncé mardi les avocats de la verrerie en redressement judiciaire.

International Cookware a cédé aux demandes du tribunal, qui avait exigé que le groupe basé à Châteauroux revoit son prix de cession à la hausse, lors de l'audience du 22 janvier.

Les juges n'avaient pas accepté que la somme proposée, soit 3,55 millions d'euros, intègre la reprise d'un contrat avec Axa d'un montant d'un million d'euros destiné à garantir les indemnités de fin de carrière des salariés.

Dans une note transmise mardi à la juridiction consulaire, International Cookware propose désormais deux options aux juges.

La première consiste à maintenir son offre initiale sans intégrer le contrat Axa, ont expliqué les avocats de Duralex, Antoine Poulain et Amandine Rominskyj.

La deuxième option consiste à améliorer l'offre de rachat de 400.000 euros tout en conservant ce contrat avec Axa.

La maison mère de Pyrex propose par ailleurs un ambitieux plan de redressement pour Duralex, avec 21 millions d'euros injectés dans l'entreprise sur quatre ans et le maintien des 248 emplois excepté deux cadres dirigeants.

Ce dossier est désormais le seul en lice pour la reprise de la verrerie implantée à La Chapelle Saint-Mesmin (Loiret), dans l'agglomération d'Orléans, après le rejet ou l'abandon des trois autres prétendants.

Le tribunal de commerce rendra sa décision le 28 janvier.

chb/mam/aag/LyS

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JAN 26

LVMH affiche une "confiance prudente" après avoir limité la baisse de ses ventes en 2020 #

1/26/2021, 5:17 PM
Paris, FRA

Le géant mondial du luxe LVMH a limité la baisse de ses ventes l'an dernier malgré la pandémie et dit aborder 2021 avec une "confiance prudente" en raison d'un contexte "qui reste incertain".

En 2020, le chiffre d'affaires du groupe français s'est établi à 44,6 milliards d'euros, en baisse de 17%, selon un communiqué publié mardi. Son bénéfice net a quant à lui reculé de 34% à 4,7 milliards d'euros.

Le numéro un mondial du luxe fait état d'un "impact de la crise sur l'évolution des ventes partout dans le monde, avec cependant un second semestre marqué par une forte reprise en Asie, en croissance à deux chiffres, et une amélioration sensible des tendances aux Etats-Unis et au Japon".

Sans dévoiler de chiffres précis, LVMH indique également avoir enregistré une "forte accélération des ventes en ligne, compensant en partie l'effet sur les ventes de la fermeture des boutiques sur plusieurs mois".

Son PDG Bernard Arnault a salué "une résistance remarquable face à la crise sanitaire sans précédent que le monde traverse".

C'est avec une "confiance prudente" que LVMH dit aborder 2021, s'estimant "fort de la grande réactivité de ses équipes, de leur esprit entrepreneurial et de la bonne répartition entre ses différents métiers et les zones géographiques où il opère", selon son communiqué.

Comme en 2019 où il avait enregistré une année record, le groupe aux quelque 75 "maisons" (Louis Vuitton, Dior, Guerlain, Fendi, Dom Pérignon ou encore Bulgari) a vu ses performances tirées par sa division-phare Mode et Maroquinerie, dont les ventes reculent de seulement 3% en 2020.

Du côté de la Distribution sélective (Sephora, DFS), deuxième pôle d'activité du groupe, les ventes reculent de 30%.

La division des Vins et Spiritueux voit son activité reculer de 14%. "Le cognac Hennessy enregistre une forte reprise depuis juin, tirée par la demande aux Etats-Unis, en particulier", est-il précisé.

Concernant le champagne - LVMH détient entre autres les maisons Dom Pérignon, Moët & Chandon, Mercier, Krug, Ruinart ou encore Veuve Clicquot - "après une baisse sensible des volumes au second trimestre, l'activité connaît une amélioration des tendances au second semestre, en particulier aux Etats-Unis".

kd/soe/

LVMH - MOET HENNESSY LOUIS VUITTON

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JAN 26

Les pêcheurs français évaluent leur baisse de chiffre d'affaires entre 30% à 40% en 2020 #

1/26/2021, 1:20 PM
Paris, FRA

Les pêcheurs français évaluent la baisse de leur chiffre d'affaires entre 30% et 40% en 2020 en raison des difficultés économiques provoquées par le Covid-19 et d'une diminution des captures, a indiqué mardi à l'AFP le comité national des pêches.

"On vient d'avoir quelques chiffres sur les chiffres d'affaires des navires et c'est un peu la catastrophe: on a des chiffres d'affaires qui sont en nette diminution, de l'ordre de -30% à -40%" par rapport à l'année précédente, a déclaré Jean-Luc Hall, directeur général du comité national des pêches.

Pour établir cette projection, le comité national des pêches se fonde essentiellement sur les chiffres d'une organisation de producteurs, la coopérative maritime étaploise, qui compte une flottille de 44 navires.

"C'est une organisation qui a parmi ses adhérents différents types de navires, des senneurs, des chalutiers et des fileyeurs, donc ça donne quand même une tendance assez forte", a indiqué Jean-Luc Hall, pour qui "la tendance se confirme" depuis quelques semaines, au fil des réunions avec les pêcheurs de différentes régions.

"Il y a actuellement une seule flottille qui semble tirer son épingle du jeu, c'est celle qui travaille sur la coquille Saint-Jacques", a précisé M. Hall.

"Il y a probablement beaucoup de causes. La cause Covid, évidemment, les restaurants sont fermés, donc il n'y a pas les mêmes débouchés. On a eu aussi des fermetures de marchés à l'international", a rappelé le tout nouveau directeur général du comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM).

Il a ainsi rappelé la fermeture pour cause de confinement, dans les premiers mois de la crise sanitaire, de pays comme l'Italie ou l'Espagne, principaux acheteurs des produits de la mer français.

"Il y a aussi un phénomène de raréfaction de la ressource, d'après les échos que nous avons sur la Manche-Est, mer du Nord", a ajouté M. Hall. Selon lui, les pêcheurs néerlandais sont notamment pointés du doigt, en particulier par les marins des Hauts-de-France qui leur reprochent d'utiliser des filets au maillage plus fin.

"Ce sont les Hollandais, ce n'est pas cyclique", a renchéri Pierre Leprêtre, un des propriétaires du chalutier étaplois "Le Marmouset 3".

S'il déplore également de ne pas avoir accès actuellement à la zone des six-douze milles marins au large des côtes britanniques, un point qui tarde à se régler comme d'autres aspects de l'accord de pêche mis en place dans le cadre du Brexit, il estime que le retour dans les eaux britanniques, "ne changera rien".

"Les Hollandais iront aussi, donc pour le problème de cohabitation et de ressources, c'est exactement pareil", a-t-il conclu.

"Là, actuellement, c'est une période très difficile pour nos professionnels, puisqu'ils cumulent les effets du Covid et les effets du Brexit", a déclaré M. Hall, qui ne voit toujours rien venir, concernant les accès à cette zone très poissonneuse et à l'abri de vents violents.

ngu/mch/LyS

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JAN 26

Rassemblement devant le siège de Total à l'appel des raffineurs de Grandpuits #

1/26/2021, 12:39 PM
La Défense, FRA

Une centaine de personnes, majoritairement des salariés grévistes de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), se sont réunies mardi devant le siège de Total à la Défense (Hauts-de-Seine), pour contester la reconversion de leur site, discutée en Comité social et économique central (CSEC).

Les raffineurs de Grandpuits sont en grève depuis le 4 janvier contre le projet de reconversion du site, où Total prévoit de cesser le raffinage "fin 2023" pour laisser la place à la production de biocarburants et de bioplastiques, et à l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques.

Cette reconversion va entraîner selon la CGT (majoritaire) "des suppressions d'emplois, notamment chez les sous-traitants", tandis que le groupe affirme "s'engager à accompagner chaque entreprise concernée par l'évolution du site".

Le CSEC qui se tient mardi doit étudier un rapport d'expertise sur ce plan de reconversion, selon Adrien Cornet, délégué CGT de la raffinerie. Ce rapport "appuie toutes nos inquiétudes, en termes d'emploi, en termes de sécurité industrielle, en termes de maintenance", a-t-il assuré à l'AFP.

"C'est pour ça que c'était très important pour nous d'être là aujourd'hui, pour démontrer que ce n'est pas seulement une réunion de 8 heures", a ajouté l'élu CGT, pour qui les tenants de ce projet vont "décider de l'avenir de 80, 90 personnes".

Des soutiens des grévistes ont aspergé l'une des entrées du siège de Total de peinture verte "pour repeindre physiquement la tour Total en vert", a expliqué Adrien Cornet.

Les raffineurs présents, majoritairement membres de la CGT mais aussi de la CFDT et de SUD, ont déployé au sol une banderole sur laquelle était écrit "Derrière le PSE de Total, 700 familles menacées", autour de photos d'une cinquantaine de raffineurs.

"Il faut se manifester à un moment ou à un autre, parce que dans le projet de Total, l'emploi n'est pas pris en compte du tout", a souligné Daniel, l'un des raffineurs présents, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille. "On ira jusqu'au bout quoi qu'il arrive, seul le résultat compte", a-t-il ajouté.

Une nouvelle assemblée générale sera organisée mercredi pour décider de la suite du mouvement de grève.

kau/cel/dch

TOTAL

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JAN 26

AccorInvest va obtenir un prêt garanti par l'Etat de 500 millions d'euros #

1/26/2021, 7:50 AM
Paris, FRA

Le géant hôtelier AccorInvest, ex-filiale d'Accor fragilisée par la pandémie de Covid-19, va obtenir un prêt garanti de l'Etat (PGE) de 500 millions d'euros, a annoncé mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

"AccorInvest (...) est en grande difficulté financière (...) donc nous allons effectivement accorder un prêt garanti par l'Etat à AccorInvest d'un demi-milliard d'euros", a déclaré M. Le Maire sur Radio Classique.

La validation de ce PGE est "dans la toute dernière ligne droite", a précisé le ministre.

AccorInvest exploite près de 900 hôtels sous différentes marques du géant français de l'hôtellerie (Ibis, Novotel, Mercure...) dans 28 pays.

Fragilisée par la pandémie de Covid-19 qui a amputé son chiffre d'affaires de 70%, l'entreprise avait annoncé mi-janvier qu'elle envisageait la suppression de 1.900 emplois en Europe dont environ 770 en France.

Le groupe avait aussi demandé un prêt garanti par l'État (PGE) de 470 millions d'euros et avait indiqué réfléchir à une augmentation de capital de même ampleur.

mhc/ak/spi

ACCOR

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JAN 25

Valneva: l'institut brésilien Butantan produira son vaccin contre le chikungunya pour les pays pauvres #

1/25/2021, 5:44 PM
Paris, FRA

Le spécialiste franco-autrichien des vaccins Valneva a annoncé lundi la finalisation d'un accord avec l'institut brésilien Butantan pour la production et la commercialisation dans les pays à revenus faibles et intermédiaires de son vaccin en développement contre le chikungunya.

Valneva et l'Institut Butantan avaient signé en mai dernier une lettre d'intention en ce sens, rappelle Valneva dans un communiqué.

Dans le cadre de cet accord, Valneva transférera la technologie de son vaccin contre le chikungunya à Butantan, qui le développera, produira et commercialisera à destination des pays à faibles revenus.

L'accord prévoit "de faibles montants à titre de paiement initial et de paiements d'étapes liés au transfert de la technologie", selon le communiqué.

Cette collaboration se place dans le cadre d'un contrat de financement de 23,4 millions de dollars que Valneva avait conclu en juillet 2019 avec la Coalition pour les innovations en préparation aux épidémies (CEPI).

En septembre dernier, Valneva a annoncé le lancement d'une étude de Phase III, dernière étape avant une demande de mise sur le marché, pour son candidat vaccin contre le chikungunya (VLA1553).

Le virus chikungunya, transmis par les moustiques, provoque des épidémies soudaines et cause notamment des fièvres aigües et des douleurs invalidantes aux niveaux des articulations et des muscles.

sbo/jdy/LyS

VALNEVA

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JAN 25

Au port de Marseille-Fos, les croisières, grande inconnue de 2021 #

1/25/2021, 10:49 AM
Marseille, FRA

Le Covid-19 a mis fin à six ans de croissance au port de Marseille-Fos, premier de France, et anéanti l'activité croisières dont dépendent des milliers d'emplois. Pour 2021, l'inquiétude grandit car la reprise semble loin.

Le long des quais à Marseille, 14 navires de croisière sont amarrés, bloqués. Des équipages restreints assurent l'entretien.

En 2020, "le chiffre d'affaires et le trafic de marchandises ont baissé moins que ce que nous avions anticipé. En revanche l'activité voyageurs ne s'est pas redressée et la croisière, qui s'est complètement arrêtée pendant le premier confinement, n'a pas repris", a commenté auprès de l'AFP, le directeur général, Hervé Martel.

Le chiffre d'affaires du port méditerranéen a baissé pour la première fois depuis 2013 (-14% à 145 millions d'euros).

Si le trafic marchandises a reculé de près de 13%, le trafic passagers s'est lui effondré de 76%. Les liaisons avec la Tunisie ont repris mollement, le trafic vers la Corse a reculé de près de 30% et celui vers l'Algérie, toujours bloqué, a été réduit à quasi néant (-90%).

Côté croisières, seulement 100.000 passagers ont transité par la deuxième ville de France, contre 1,8 million en 2019.

Le croisiériste italien Costa avait envoyé une note positive au secteur en reprenant en septembre, uniquement dans les ports italiens. Après une interruption pendant les fêtes, il devait reprendre les voyages en Italie le 1er février mais a repoussé au 13 mars en raison des restrictions dues à la pandémie.

"L'idéal serait un redémarrage en mars" et "si 100% de la population est vaccinée fin août, il y a un espoir pour la fin de saison", veut croire Hervé Martel à Marseille.

Toutefois, le bout du tunnel sera plutôt "fin 2021, début 2022", concède-t-il.

- "pas le moment de tout arrêter" -

L'activité croisières reste toutefois minoritaire pour le port de Marseille et les dirigeants estiment que la diversification de ses activités lui ont permis de tenir son rang dans un contexte qui a prouvé que les métiers de l'approvisionnement étaient au coeur de la survie d'un pays.

Et même si de gros concurrents comme Anvers ont mieux résisté, la présidente par intérim du Conseil de surveillance, Elisabeth Ayrault, estime que la baisse du trafic est "extrêmement raisonnable".

"On pouvait craindre des profondes évolutions des schémas de desserte des lignes maritimes. Pour l'instant, on n'a pas à subir les conséquences d'évolutions profondes qui pourraient produire un effondrement de certains ports", ajoute Hervé Martel.

L'activité conteneurs a moins souffert que le trafic marchandises général (-9% en tonnage), face à des concurrents européens (Rotterdam, Anvers etc.) féroces et beaucoup plus gros sur ce segment que Marseille-Fos. Le trafic des vracs liquides s'est replié de 11% et celui des vracs solides a chuté de 22% face à une demande d'acier en berne.

En témoigne l'arrêt pendant la moitié de l'année d'un des deux haut-fourneau du sidérurgiste ArcelorMittal à Fos-sur-Mer, premier client du port.

La centrale à charbon de Gardanne, près de Marseille, ne reprendra elle finalement jamais son activité, conformément aux engagements d'Emmanuel Macron de fermer les quatre dernières centrales à charbon du pays.

Malgré tout, la présidente du conseil de surveillance estime que "ce n'est pas le moment de tout arrêter" et qu'"il faut être prêt aux conditions de redémarrage". Raison pour laquelle 51 millions ont été investis l'an dernier essentiellement dans la transition énergétique, un peu moins que les 57 millions prévus initialement.

Le plan d'investissements de 342 millions d'ici 2024 est pour l'instant maintenu pour permettre notamment la construction d'une nouvelle gare maritime pour le Maghreb d'ici 2022 ou la poursuite de l'électrification des quais pour lutter contre la pollution.

Le port espère ainsi conquérir de nouveaux marchés et promet un gel de ses tarifs de droits de port dans une année qui s'annonce encore compliquée et qui verra en France la fusion dans un établissement unique des ports du Havre, Rouen et Paris.

san/iw/dlm

ARCELORMITTAL

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JAN 25

Renouvellement des RER B: nouveau recours d'Alstom, la signature retardée #

1/25/2021, 10:36 AM
Paris, FRA

Un nouveau recours d'Alstom a empêché la signature du contrat de commande de 146 nouveaux trains destinés à la ligne B du RER francilien à un consortium associant les constructeurs canadien Bombardier Transport et espagnol CAF, ont annoncé lundi les parties prenantes.

Le contrat de 2,56 milliards d'euros vise à remplacer le matériel roulant du RER B, important axe nord-sud de l'Ile-de-France qui transporte environ un million de personnes par jour (hors pandémie).

"Cette décision entrave la volonté des opérateurs et d'Ile-de-France Mobilités, qui a voté en décembre dernier les financements pour moderniser et fiabiliser la ligne B du RER", ont regretté dans un communiqué commun la RATP et SNCF Voyageurs, qui voulaient signer lundi.

Bombardier et CAF --dont l'offre étaient moins chère, selon des sources proches du dossier-- avaient été choisis face à Alstom le 13 janvier, après le rejet d'un recours devant le Tribunal administratif de Paris engagé par le groupe français, lequel avait déjà retardé la procédure en décembre.

"Alstom s'est également pourvu au Conseil d'Etat contre le dernier jugement du Tribunal administratif du 13 janvier validant la régularité de la procédure d'acquisition", ont relevé la RATP et la SNCF.

"La RATP et SNCF Voyageurs regrettent vivement cette multiplication de procédures, qui conduit en pratique à retarder la commande des trains MI20 (pour matériel d'interconnexion commandé en 2020, ndlr) et s'apparente à une mesure dilatoire", ont-elles souligné.

De son côté, Alstom - qui doit devenir vendredi propriétaire de Bombardier Transport - a expliqué avoir "déposé un référé précontractuel le 22 janvier devant le Tribunal administratif. La notification de rejet de la RATP à Alstom est incomplète".

"Au-delà des notes communiquées, Alstom souhaite avoir des détails sur les raisons du rejet de son offre", a précisé le groupe français dans une note transmise à l'AFP, rappelant avoir "manifesté depuis plusieurs mois (...) ses inquiétudes sur des irrégularités dans la procédure".

L'absorption de Bombardier Transport par Alstom vendredi laisse planer le doute sur la réalisation du contrat si la RATP et la SNCF devaient obtenir le feu vert de la justice.

"Alstom souhaite tout mettre en oeuvre pour s'assurer, en tant que repreneur de Bombardier, de la viabilité économique du projet, et ainsi permettre le respect du planning initial fixé par la RATP, à savoir la livraison des premiers trains fin 2025", a assuré cependant le constructeur.

liu/kd/dlm

ALSTOM

BOMBARDIER

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JAN 25

Le Covid-19 met fin à six ans de croissance au port de Marseille-Fos #

1/25/2021, 10:05 AM
Marseille, FRA

La crise engendrée par le Covid-19 a plombé le chiffre d'affaires (-14%) du port de Marseille-Fos, mettant fin à six ans de croissance, mais les dirigeants estiment que le premier port français a tenu le cap dans la tempête.

Le trafic de marchandises a reculé de 12,7% à 69 millions de tonnes, "un chiffre extrêmement raisonnable qui nous permet de garder la position de leader français", a déclaré à l'AFP la présidente du Conseil de surveillance, Elisabeth Ayrault, qui assure l'intérim depuis le décès brutal de Jean-Marc Forneri.

Le chiffre d'affaires recule de 14% par rapport à 2019, à 145 millions d'euros. Il s'agit du premier repli de l'activité depuis 2013. La chute est toutefois moins importante que les -20% redoutés à la fin du premier semestre.

"Le chiffre d'affaires et le trafic de marchandises ont baissé moins que ce que nous avions anticipé. En revanche l'activité voyageurs ne s'est pas redressée et la croisière, qui s'est complètement arrêtée pendant le premier confinement, n'a pas repris", a commenté de son côté le directeur général, Hervé Martel.

Si l'activité conteneurs a moins souffert que le trafic marchandises général (-9% en tonnage), face à des concurrents européens (Rotterdam, Anvers etc.) féroces et beaucoup plus gros sur ce segment que Marseille-Fos, le trafic des vracs dits solides chute de 22% face à une demande d'acier en berne.

En témoigne l'arrêt pendant la moitié de l'année d'un des deux haut-fourneau du sidérurgiste ArcelorMittal à Fos-sur-Mer, premier client du port.

Sans parler de la centrale à charbon de Gardanne (près de Marseille) qui est restée au point mort et ne reprendra finalement jamais son activité, conformément aux engagements du président Emmanuel Macron de fermer les quatre dernières centrales à charbon du pays.

Mais le pire pour le port fut l'effondrement de 76% du trafic passagers avec une année noire pour les croisières, dans lesquelles Marseille a beaucoup misé.

Moins de 100.000 croisiéristes ont ainsi transité par la deuxième ville de France, contre 1,8 million en 2019. Et l'année 2021 est remplie d'incertitudes, menaçant 16.000 emplois au niveau régional, évalue le grand port maritime de Marseille.

"J'espère que le vaccin fera qu'à partir de l'été, l'activité voyageurs pourra reprendre de façon presque normale", veut croire Hervé Martel.

Malgré tout, la présidente du conseil de surveillance estime que "ce n'est pas le moment de tout arrêter" et qu'"il faut être prêt aux conditions de redémarrage". Raison pour laquelle 51 millions ont été investis l'an dernier essentiellement dans la transition énergétique, un peu moins néanmoins que les 57 millions prévus initialement.

san/iw/dlm

ARCELORMITTAL

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JAN 25

Vivendi porte à 9,9% sa participation dans l'espagnol Prisa #

1/25/2021, 7:42 AM
Paris, FRA

Le groupe français Vivendi, trois jours après son entrée au capital de Prisa, a annoncé lundi avoir porté à 9,9% sa participation dans l'acteur majeur des médias et de l'éducation du monde hispanophone avec notamment le journal El Pais ou la radio Cadena SER.

"La prise de participation dans Prisa s'inscrit dans la stratégie de Vivendi de se renforcer en tant que groupe mondial de contenus, de médias et de communication, et d'élargir son accès aux marchés de langue espagnole en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis", indique un communiqué en reprenant la même formule que vendredi et toujours sans détailler l'investissement.

Vivendi avait annoncé vendredi avoir investi à hauteur de 7,6% dans le capital de Prisa.

En difficultés depuis plusieurs années malgré les bons résultats de sa branche d'édition de livres scolaires Santillana, Prisa possède également une participation de 20% dans la société Le Monde libre, actionnaire à 75% du quotidien Le Monde.

Le groupe espagnol est dirigé par Joseph Oughourlian, le patron du fonds britannique Amber Capital, premier actionnaire avec 29% du capital, et qui se trouve être allié à Vivendi dans la bataille actionnariale pour le contrôle du groupe Lagardère en France.

Entré il y a un an au capital du groupe Lagardère (propriétaire des médias Europe 1, le JDD, Paris Match), Vivendi en est devenu depuis le premier actionnaire et tente depuis de déloger son patron Arnaud Lagardère.

Selon une source proche du dossier, le groupe contrôlé par Vincent Bolloré, actuellement en pleine offensive dans les médias, a investi une cinquantaine de millions d'euros pour sa prise de participation initiale dans Prisa.

Le 23 décembre, Vivendi, qui possède également Canal+, a également annoncé avoir signé "une promesse d'achat" pour acquérir la totalité du groupe de presse Prisma Media, qui revendique la place de leader de la presse magazine en France.

cd/ak/spi

VIVENDI

PRISA - PROMOTORA DE INFORMACIONES SA

SOCIETE D'EDITION DE CANAL +

LAGARDERE SCA

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JAN 25

Confrontée à la Turquie, la Grèce achète 18 Rafale à la France #

1/25/2021, 3:00 AM

La Grèce doit conclure lundi l'achat de 18 avions de combat Rafale à la France, pour renforcer sa défense et son partenariat avec Paris face aux tensions accrues avec la Turquie voisine.

La ministre française des Armées Florence Parly est attendue à Athènes pour signer un contrat qui "envoie un message clair dans plusieurs directions", selon son homologue Nikos Panagiotopoulos. En premier lieu à Ankara.

Ce contrat, d'un montant d'environ 2,5 milliards d'euros, porte sur 12 appareils d'occasion et 6 avions neufs.

Il comprend également la fourniture de missiles de croisière Scalp, de missiles antinavires Exocet et des missiles antiaériens à longue portée Meteor.

Cette acquisition a été discutée en un temps record entre les deux gouvernements. La décision de négocier a été prise en septembre par le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis en réaction aux explorations gazières de la Turquie et à ses démonstrations de force dans des eaux disputées avec la Grèce et Chypre.

Des actions turques "illégales et agressives" selon les dirigeants de l'Union européenne qui ont ouvert la voie à des sanctions contre Ankara.

Six des Rafale sont achetés neufs auprès du constructeur Dassault Aviation et doivent être livrés à partir de 2022.

Mais Athènes voulant disposer sans attendre des avions destinés à lui assurer la supériorité aérienne en mer Egée, 12 sont achetés d'occasion à Paris, qui les prélèvera sur l'inventaire de l'armée de l'Air française.

Les livraisons doivent débuter à l'été et les 18 avions être livrés à l'été 2023, selon un responsable du ministère grec de la Défense. Quatre premiers pilotes grecs doivent commencer leur entraînement en France début 2021, selon cette source.

- "Rapport de force" -

Pour remplacer les 12 avions cédés à la Grèce, le ministère français des Armées va acquérir 12 appareils neufs. Tout le produit de la cession, "de l'ordre de 400 millions d'euros", servira à financer pour partie l'achat, selon le cabinet de la ministre.

Pour la France, le contrat grec représente la première vente du Rafale en Europe, vers qui Paris cherche à orienter ses exportations d'armements et susciter des coopérations.

Et alors que la France a cruellement besoin d'exportations dynamiques pour conserver la viabilité de son industrie et de sa stratégie de défense, cette vente permet également de donner une visibilité de 18 mois supplémentaires à Dassault Aviation et à ses 500 sous-traitants, dont beaucoup sont affaiblis par la crise du secteur aéronautique.

"Ce contrat Rafale vient couronner le renforcement d'une relation sur les deux-trois dernières années. La Grèce est un pays avec lequel on échange de plus en plus sur les enjeux stratégiques", résume-t-on au cabinet de Florence Parly, en évoquant un "partenariat stratégique de facto déjà mis en oeuvre".

Ces derniers mois, la France s'est rangée démonstrativement au côté d'Athènes et a envoyé pendant l'été des Rafale et des navires de guerre face au déploiement de navires militaires et de prospection turcs dans une zone revendiquée par la Grèce.

La Turquie "n'hésite pas à imposer le rapport de force (...) parfois au mépris de son appartenance à l'Alliance (atlantique, ndr) ou au droit international", juge Paris dans sa revue stratégique de défense actualisée début janvier.

En réaction aux tensions avec la Turquie, la Grèce a annoncé son intention d'augmenter ses capacités militaires en 2021 malgré une récession de plus de 10% en 2020 sous l'effet de la pandémie et alors que le pays se remet d'une décennie de crise de la dette.

Athènes prévoit de consacrer 5,5 milliards d'euros à sa défense cette année, multipliant par cinq ses dépenses d'équipements militaires pour les porter à 2,5 milliards d'euros.

Outre l'acquisition des Rafale, Athènes prévoit d'acheter des frégates, des hélicoptères et des drones, de moderniser sa flotte d'avions F-16 et de recruter 15.000 militaires supplémentaires. La Grèce a par ailleurs annoncé qu'elle portait à 12 mois, contre neuf actuellement, la durée du service militaire.

Athènes et Ankara ont toutefois convenu de reprendre lundi à Istanbul des discussions au sujet de leurs différends.

mra/pn/ao

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