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Birmanie: Pékin rejette l'idée de sanctions, appelle à revenir à une "transition démocratique" #

3/31/2021, 10:44 PM
Nations unies, USA

La Chine rejette l'idée d'imposer des sanctions aux militaires birmans qui "ne feraient qu'aggraver la situation" et prône de "revenir à une transition démocratique dans ce pays", a déclaré mercredi l'ambassadeur chinois à l'ONU, Zhang Jun, lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité.

"Si la Birmanie sombrait dans des turbulences prolongées, ce serait une catastrophe pour ce pays et la région dans son ensemble", a aussi déclaré l'ambassadeur dont les propos étaient rapportés par un communiqué de la mission chinoise.

"Une pression unilatérale et un appel à des sanctions ou à d'autres mesures coercitives ne feront qu'aggraver les tensions et la confrontation et compliquer davantage la situation, ce qui n'est en aucun cas constructif", a insisté le représentant de la Chine, dont le pays est le premier soutien de la Birmanie.

"Toutes les parties en Birmanie devraient assumer la responsabilité de maintenir la stabilité et le développement nationaux, agir dans l'intérêt fondamental de la population, s'efforcer de trouver une solution à la crise dans le cadre constitutionnel et juridique par le dialogue et la consultation", a-t-il poursuivi.

Il s'agit de "maintenir la stabilité politique et sociale, et continuer à faire progresser la transition démocratique en Birmanie", a fait valoir Zhang Jun.

Le diplomate a aussi souligné que "la Chine était préoccupée par la situation en Birmanie. La violence et les effusions de sang ne servent les intérêts de personne, et c'est le peuple de la Birmanie qui en souffre", a-t-il affirmé.

"Nous espérons que toutes les parties en Birmanie pourront garder leur calme, faire preuve de retenue et prendre des mesures avec une attitude constructive pour désamorcer et calmer la situation", a-t-il aussi dit, jugeant "inacceptable toute attaque" contre les Birmans et leurs biens, les étrangers et les entreprises de ces derniers.

Ils doivent "être protégés", a-t-il souligné alors que des intérêts chinois ont été pris pour cible ces dernières semaines en Birmanie.

L'ambassadeur chinois a enfin souligné l'importance de l'association régionale Asean dont la Birmanie est membre et qui peut "jouer un rôle positif" pour une résolution de crise. Des discussions sont en cours entre pays de l'Asean "pour un sommet spécial" sur la Birmanie, a-t-il relevé, sans autre détail.

prh/dax

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MAR 31

Birmanie: Pékin rejette l'idée de sanctions, appelle à revenir à une "transition démocratique" #

3/31/2021, 10:24 PM
Nations unies, USA

La Chine rejette l'idée d'imposer des sanctions aux militaires birmans qui "ne feraient qu'aggraver la situation" et prône de "revenir à une transition démocratique dans ce pays", a déclaré mercredi l'ambassadeur chinois à l'ONU, Zhang Jun, lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité.

"Si la Birmanie sombrait dans des turbulences prolongées, ce serait une catastrophe pour ce pays et la région dans son ensemble", a aussi déclaré l'ambassadeur dont les propos ont été rapportés par un communiqué de la mission chinoise.

prh/dax

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MAR 31

Bélarus: Washington menace de réimposer des sanctions #

3/31/2021, 9:27 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis ont prévenu mercredi le Bélarus qu'ils réimposeront des sanctions à neuf entreprises publiques si Minsk ne libère pas les prisonniers arrêtés lors de la répression des manifestations prodémocratie.

Dans la foulée d'élections contestées en 2006, Washington avait interdit toutes transactions avec ces sociétés pétrochimiques et industrielles, dont le holding pétrolier Belneftekhim.

Le Trésor américain avait ensuite suspendu ces sanctions en 2015 en saluant certains progrès, mais le gouvernement américain a averti que cette suspension pourrait ne pas être renouvelée lors de la prochaine échéance, le 24 avril.

"Malheureusement, nous constatons que la situation des droits humains s'est dégradée, probablement comme jamais dans l'histoire du Bélarus indépendant, avec plus de 300 prisonniers politiques actuellement détenus", a dit le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse.

Il a exigé que les autorités de Minsk "libèrent tous les prisonniers politiques" si elles veulent éviter un retour de ces sanctions.

L'opposition au Bélarus conteste la réélection d'Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, à la présidentielle d'août, jugée frauduleuse. Mais le grand mouvement de contestation qui a secoué le pays l'année dernière a été affaibli par la répression constante orchestrée par le pouvoir.

Malgré les sanctions européennes et américaines visant Alexandre Loukachenko et des hauts responsables de son gouvernement, le président, soutenu par la Russie, n'a donné aucun signe d'ouverture et s'est borné à évoquer de vagues révisions constitutionnelles sans fixer de calendrier exact ou en détailler le contenu.

fff/cjc

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MAR 31

Le Pentagone inquiet des tensions frontalières en Ukraine #

3/31/2021, 9:22 PM
Washington, USA

Le Pentagone a exprimé mercredi son inquiétude face à la montée des tensions aux frontières de l'Ukraine et en Crimée après des rapports de l'armée ukrainienne sur des renforts de troupes russes dans ces régions.

"Nous sommes inquiets des récentes escalades de l'agression russe dans l'est de l'Ukraine, y compris des violations de l'accord de cessez-le-feu du 20 juillet qui a mené à la mort de quatre soldats ukrainiens le 26 mars, alors que deux autres ont été blessés", a déclaré le porte-parole du ministère américain de la Défense, John Kirby.

"Les actions déstabilisatrices de la Russie sapent la désescalade des tensions qui avait été réalisée" grâce au cessez-le-feu entre forces ukrainiennes et séparatistes prorusses, a-t-il ajouté, alors que les heurts armés se sont multipliés depuis janvier.

Kiev et Moscou se sont accusés mutuellement de l'escalade.

L'armée ukrainienne a récemment signalé un déploiement militaire russe aux frontières nord et est du pays, ainsi qu'en Crimée, mais des observateurs ont lié ces mouvements à des exercices militaires.

"C'est une des raisons pour lesquelles (....) nous avons contacté les Russes, pour tenter de clarifier ce qu'il se passe exactement", a expliqué John Kirby.

Le chef d'état-major des armées américaines, le général Mark Milley, s'est entretenu mercredi avec le chef d'état-major russe, Valery Gerasimov, et le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Rouslan Khomtchak, a précisé le porte-parole.

Rouslan Khomtchak a dénoncé mardi "une menace pour la sécurité militaire", affirmant que les séparatistes comptent 28.000 combattants dans l'est de l'Ukraine et "plus de 2.000 instructeurs et conseillers militaires" russes. Moscou a toujours nié avoir des hommes ou des armes sur le terrain.

John Kirby a indiqué que les forces américaines basées en Europe avaient été placées en phase de surveillance renforcée contre une "crise imminente potentielle" et que les Etats-Unis avaient évoqué les tensions en Ukraine avec leurs partenaires de l'Otan.

Mardi, le conseiller du président américain Joe Biden pour la sécurité nationale, Jake Sullivan, a assuré du "soutien indéfectible des Etats-Unis pour la souveraineté, l'intégrité territoriale (de l'Ukraine) face à la poursuite de l'agression", lors d'un entretien téléphonique avec Andreï Yermak, un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le conflit, qui a fait plus de 13.000 morts, a débuté en 2014 juste après l'annexion russe de la Crimée dans la foulée d'une révolution pro-occidentale à Kiev.

pmh/cyj/cjc

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MAR 31

Birmanie: l'émissaire de l'ONU met en garde contre un risque "sans précédent" de guerre civile #

3/31/2021, 7:56 PM
Nations unies, USA

La Birmanie est confrontée à un risque "sans précédent" de "guerre civile", a déclaré mercredi l'émissaire de l'ONU Christine Schraner Burgener, appelant le Conseil de sécurité à utiliser "tous les moyens" pour éviter une "catastrophe" et un "bain de sang".

"Cela risque de se passer sous nos yeux et un échec à éviter une nouvelle escalade dans les atrocités coûtera au monde beaucoup plus, sur le long terme", qu'une action immédiate, a déclaré l'envoyée spéciale du secrétaire général de l'ONU pour la Birmanie lors d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, selon un discours obtenu par l'AFP.

"La cruauté des militaires est trop grave et de nombreuses organisations armées ethniques manifestent clairement leur opposition, renforçant le risque de guerre civile à un niveau sans précédent", a-t-elle estimé.

"Un bain de sang est imminent", a-t-elle encore prévenu.

"J'appelle ce Conseil à envisager tous les moyens à sa disposition pour prendre des mesures collectives et faire ce qu'il faut, ce que mérite le peuple birman, afin d'éviter une catastrophe multidimensionnelle au coeur de l'Asie", a-t-elle ajouté lors de cette réunion en urgence sur la Birmanie demandée par le Royaume-Uni. Elle a réclamé une "réponse internationale ferme, unitaire et résolue".

Les membres du Conseil de sécurité sont toutefois divisés. Si les Etats-Unis et le Royaume-Uni viennent d'annoncer une nouvelle salve de sanctions, la Chine et la Russie ont refusé de condamner officiellement le putsch.

Profitant de ces dissensions, les généraux poursuivent leur sanglante riposte.

Rappelant le bilan de "plus de 520 personnes tuées" dans la répression des manifestations contre le coup d'Etat militaire de début février, l'émissaire de l'ONU a dit "craindre" des développements "encore plus sanglants" car le chef de l'armée "semble résolu à consolider sa mainmise illégale sur le pouvoir par la force".

"La médiation requiert un dialogue, mais l'armée birmane a fermé ses portes à quasiment tout le monde", a-t-elle déploré, estimant que les généraux ne seront prêts à discuter qu'une fois qu'ils "auront le sentiment qu'ils peuvent contrôler la situation par la répression et la terreur".

Le 10 mars, le Conseil de sécurité avait pour la première fois condamné "fermement la violence contre des manifestants pacifiques, incluant des femmes, des jeunes, et des enfants", dans une déclaration initiée par Londres qui s'en prenait de manière inédite aux militaires.

Malgré des tentatives occidentales, le Conseil avait cependant écarté des mentions évoquant un "coup d'Etat" et la possibilité de sanctions internationales si la répression se prolongeait, en raison de l'opposition de Moscou et Pékin, mais aussi d'autres membres asiatiques du Conseil comme l'Inde ou le Vietnam.

L'émissaire de l'ONU en a appelé mercredi aux pays de la région et à ceux qui ont encore l'oreille des militaires birmans.

prh-fff/dax

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MAR 31

Birmanie: l'émissaire de l'ONU met en garde contre un risque "sans précédent" de guerre civile #

3/31/2021, 7:40 PM
Nations unies, USA

La Birmanie est confrontée à un risque "sans précédent" de "guerre civile", a déclaré mercredi l'émissaire de l'ONU Christine Schraner Burgener, appelant le Conseil de sécurité à utiliser "tous les moyens" pour éviter une "catastrophe" et un "bain de sang".

"Cela risque de se passer sous nos yeux et un échec à éviter une nouvelle escalade dans les atrocités coûtera au monde beaucoup plus, sur le long terme", qu'une action immédiate, a déclaré l'envoyée spéciale du secrétaire général de l'ONU pour la Birmanie lors d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, selon un discours obtenu par l'AFP.

fff/dax

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MAR 31

Assaut du Capitole: des policiers attaquent Trump en justice #

3/31/2021, 4:48 AM
Washington, USA

Deux agents de la police du Capitole ont porté plainte contre l'ancien président Donald Trump pour avoir incité au violent assaut lancé le 6 janvier contre l'institution américaine.

Un policier était décédé et des dizaines d'autres avaient été blessés lors de cet épisode qui a profondément marqué l'Amérique.

Les deux hommes à l'origine de la plainte, James Blassingame et Sidney Hemby, disent avoir subi des "blessures physiques et psychologiques" lors des affrontements, selon eux fomentés par M. Trump, qui vivait alors ses derniers jours en tant que président et refusait catégoriquement de reconnaître sa défaite face à Joe Biden.

"Les insurgés ont été encouragés par le comportement de M. Trump au cours des derniers mois, qui a conduit ses partisans à croire à ses affirmations fausses selon lesquelles il était sur le point d'être chassé de la Maison Blanche en raison d'une fraude électorale massive", soulignent-il dans la plainte déposée devant le tribunal fédéral de Washington.

"La foule insurgée, que M. Trump a chauffé à blanc, encouragé, incité, guidé, aidé et dont il était complice, s'est frayée un chemin par la force face aux plaignants et à leurs collègues, les poursuivant et les agressant", poursuivent-ils.

M. Blassingame, un policier afro-américain qui travaillait depuis 17 ans pour la police du Capitole, dit avoir été blessé à la tête et au dos et souffrir de séquelles psychologiques suite à l'événement. Il dit aussi avoir subi des agressions racistes de la part des partisans de l'ancien président.

M. Hemby, en poste depuis onze ans, a été atteint aux mains et aux genoux après avoir été écrasé contre les portes du Capitole et a reçu des jets de produits chimiques sur le visage et le corps pendant l'assaut.

"L'agent Hemby a normalement un comportement calme mais il a eu du mal à gérer les retombées psychologiques des attaques incessantes", souligne la plainte, qui recense toutes les occasion durant desquelles M. Trump a semblé encourager l'insurrection.

Les deux agents réclament des compensations d'au moins 75.000 dollars chacun ainsi qu'une amende d'une somme non précisée.

pmh/bgs/ahe/mlb

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MAR 30

Début du décompte des voix sur le possible premier syndicat Amazon dans un entrepôt américain #

3/30/2021, 8:05 PM
San Francisco, USA

Le décompte des voix a commencé mardi pour l'élection qui doit déterminer de la création d'un syndicat dans un entrepôt Amazon dans l'Alabama, qui serait une première aux Etats-Unis, mais les résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours au mieux.

Si le oui l'emporte (à la majorité simple des votes exprimés), les 5.800 employés du site de tri et d'emballage de Bessemer seront représentés par le RWDSU, le syndicat national de la distribution qu'un employé a contacté l'été dernier.

L'agence fédérale chargée du droit du travail s'occupe du dépouillement des bulletins envoyés par la poste depuis le 8 février dernier. Le comptage a lieu à huis-clos, en présence d'observateurs d'Amazon et du syndicat, qui peuvent faire valoir des objections à n'importe quel vote dans les 7 jours.

Le RWDSU s'attend à de nombreux bulletins disputés (signature au mauvais endroit, profession incorrecte, etc) et à de nombreux délais juridiques et techniques causés par le géant du commerce en ligne. Celui-ci a fait campagne contre le mouvement de syndicalisation à coup de textos, d'affiches et de réunions d'information hebdomadaires dans l'entrepôt.

"Il est important que tous les employés connaissent les faits concernant les syndicats", a expliqué Heather Knox, une porte-parole d'Amazon contactée par l'AFP lundi. "Si le syndicat l'emporte, cela va affecter tout le monde sur le site".

Les salariés pro-syndicats se plaignent de cadences infernales, du manque de temps pour aller aux toilettes ou pour manger, du manque de protections en matière de sécurité (notamment contre le Covid) et de salaires insuffisants par rapport au travail demandé.

Amazon insiste de son côté sur des revenus qui démarrent à 15 dollars de l'heure (plus du double du salaire minimum dans l'Alabama) et sur les avantages sociaux comme la couverture santé. Le groupe assure que ses employés disposent des pauses nécessaires.

La campagne a été marquée par une communication tendue, des rumeurs sur les tactiques de part et d'autre et des attaques de plus en plus directes sur Twitter la semaine dernière.

"Nous nous attendons à ce qu'Amazon fasse tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher ses travailleurs d'avoir une voix au chapitre. Ils ont montré qu'ils étaient capables de tout", a déclaré Joshua Brewer, le président local du RWDSU, à l'AFP lundi.

Lundi, l'agence fédérale du droit du travail a rejeté une demande d'Amazon, qui exigeait l'installation d'une caméra fixe dans la salle du dépouillement, avec une retransmission en direct chez les deux parties.

juj/vmt/clp/

AMAZON.COM

TWITTER

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MAR 29

Mozambique: Washington "déterminé" à assister le gouvernement contre les jihadistes #

3/29/2021, 9:15 PM
Washington, USA

Les Etats-Unis "condamnent" l'attaque revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) contre la ville portuaire de Palma au Mozambique et sont "déterminés" à coopérer avec le gouvernement mozambicain pour lutter contre les jihadistes, a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone, John Kirby.

Refusant de préciser de quelle manière l'armée américaine pourrait aider les autorités à reprendre le contrôle de cette ville de 75.000 habitants, M. Kirby a souligné que les attaques des jihadistes "témoignent d'une absence totale de respect pour le bien-être et la sécurité de la population locale, qui souffre terriblement des tactiques brutales et aveugles des terroristes".

L'EI a affirmé contrôler la ville et a revendiqué l'attaque survenue à seulement une dizaine de kilomètres d'un méga-projet gazier de plusieurs milliards d'euros piloté par le groupe français Total.

Les jihadistes ont précisé avoir visé "des casernes militaires et des quartiers généraux du gouvernement", annonçant la mort de dizaines de militaires mozambicains "et de chrétiens, dont des ressortissants d'États croisés".

Selon le gouvernement mozambicain dimanche soir, l'attaque d'ampleur à Palma a fait des dizaines de morts et au moins une centaine de personnes sont toujours portées disparues.

"Je n'ai aucun détail opérationnel à donner, mais nous condamnons les attaques terroristes contre la ville de Palma", a déclaré le porte-parole du ministère américain de la Défense.

"Nous restons déterminés à coopérer avec le gouvernement du Mozambique en matière d'antiterrorisme et de lutte contre l'extrémisme violent, et pour vaincre l'EI", a-t-il conclu.

L'émissaire américain pour la lutte contre l'EI, John Godfrey, a estimé que l'attaque contre Palma semblait bien avoir été menée par l'EI.

"Rien que la pure brutalité des événements sur le terrain là-bas, les assassinats horribles de civils, c'est ce que nous avons vu ailleurs", a indiqué M. Godfrey à des journalistes, à la veille d'une réunion virtuelle de la coalition internationale contre l'EI.

Mais elle montre aussi une "plus grande audace" des jihadistes mozambicains, qui se sont longtemps limités à des attaques éclairs.

Maintenant, ils "essaient de garder le contrôle, au moins pendant quelque temps, de certaines des villes" dont ils s'emparent, a-t-il noté.

Au moins un ressortissant américain a été pris dans les combats et a été évacué sain et sauf, a indiqué l'émissaire américain.

Le commandement de l'armée américaine pour l'Afrique (Africom) a justement annoncé à la mi-mars avoir commencé un programme de formation de deux mois des forces spéciales du Mozambique pour "empêcher la propagation du terrorisme".

Selon le New York Times, Washington envisage de développer son assistance militaire au Mozambique, notamment en matière de logistique et de renseignement.

sl-sct/led

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MAR 29

L'ONU condamne "fermement" les attaques jihadistes à Palma au Mozambique (porte-parole) #

3/29/2021, 5:11 PM
Nations unies, USA

L'ONU condamne "fermement les attaques" attribuées à des groupes jihadistes dans la ville portuaire de Palma au Mozambique, des "actes odieux", a déclaré lundi son porte-parole, Stéphane Dujarric.

"Nous sommes profondément préoccupés par la situation toujours en évolution à Palma, où des attaques armées ont commencé le 24 mars, tuant des dizaines de personnes, dont certaines tentaient de fuir un hôtel où elles s'étaient réfugiées", a-t-il ajouté.

"Nous continuons de nous coordonner étroitement avec les autorités sur le terrain pour fournir une assistance aux personnes touchées par la violence", a ajouté le porte-parole, en soulignant que l'ONU, "solidaire", apportait son "appui au gouvernement mozambicain dans ses efforts pour protéger les civils, rétablir la stabilité et traduire en justice les auteurs de ces actes odieux".

Palma, tombée aux mains de groupes jihadistes après une attaque revendiquée lundi par le groupe Etat islamique, était lundi transformée en ville fantôme tandis que des milliers de civils continuaient à fuir par tous les moyens.

L'EI a affirmé contrôler la ville et revendiqué l'attaque survenue à seulement une dizaine de kilomètres d'un mégaprojet gazier de plusieurs milliards d'euros piloté par le groupe français Total.

prh/rle

TOTAL

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MAR 29

L'ONU condamne "fermement" les attaques jihadistes à Palma au Mozambique (porte-parole) #

3/29/2021, 4:58 PM
Nations unies, USA

L'ONU condamne "fermement les attaques" attribuées à des groupes jihadistes dans la ville portuaire de Palma au Mozambique, a déclaré lundi son porte-parole, Stéphane Dujarric.

"Nous sommes profondément préoccupés par la situation toujours en évolution à Palma, où des attaques armées ont commencé le 24 mars, tuant des dizaines de personnes, dont certaines tentaient de fuir un hôtel où elles s'étaient réfugiées", a-t-il ajouté.

prh/dax

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MAR 29

Birmanie: le chef de l'ONU condamne des violences "absolument inacceptables" #

3/29/2021, 4:57 PM
Nations unies, USA

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé lundi la communauté internationale à une plus grande unité face à la junte au pouvoir en Birmanie après les violences "absolument inacceptables" survenues ce week-end.

"Il est absolument inacceptable de voir des violences d'un tel niveau contre les gens, tant de personnes tuées, et un tel refus obstiné d'accepter la nécessité de libérer tous les prisonniers politiques et de remettre ce pays sur la voie d'une transition démocratique sérieuse", a commenté le chef de l'ONU lors d'une conférence de presse après un sommet virtuel sur l'aide aux pays les plus pauvres.

M. Guterres était interrogé sur la répression des manifestants pro-démocratie qui a fait plus de 100 morts ce week-end en Birmanie, le plus sanglant depuis le coup d'Etat du 1er février, et qu'il a qualifiée "d'absolument terrible".

"Nous avons besoin de plus d'unité (au sein) de la communauté internationale, de plus d'engagement (...) pour faire pression afin de renverser la situation", a plaidé M. Guterres, qui s'est dit "très inquiet" de l'escalade de la violence en Birmanie.

"L'ancien système n'était pas idéal, mais il n'y a aucune comparaison possible avec la situation actuelle", a poursuivi le secrétaire général.

Une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Birmanie est prévue mercredi, à huis clos.

Lundi, il n'était pas acquis que le Conseil arrive à s'entendre sur une nouvelle déclaration à l'issue de sa réunion, qui doit recueillir l'unanimité de ses 15 membres incluant la Chine et la Russie.

Le 10 mars, le Conseil de sécurité avait pour la première fois condamné "fermement la violence contre des manifestants pacifiques, incluant des femmes, des jeunes, et des enfants", dans une déclaration initiée par Londres qui s'en prenait de manière inédite aux militaires.

Malgré des tentatives occidentales, le Conseil avait cependant écarté des mentions évoquant un "coup d'Etat" et la possibilité de sanctions internationales si la répression se prolongeait, en raison de l'opposition de la Chine et de la Russie, mais aussi d'autres membres asiatiques du Conseil comme l'Inde ou le Vietnam.

et/ast/dax

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MAR 29

Birmanie: le chef de l'ONU condamne des violences "absolument inacceptables" #

3/29/2021, 4:21 PM
Nations unies, USA

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné lundi les violences "absolument inacceptables" en Birmanie après le week-end le plus sanglant depuis le coup d'Etat du 1er février, et appelé la communauté internationale à une plus grande unité.

"Il est absolument inacceptable de voir des violences contre les gens d'un tel niveau, tant de personnes tuées", a commenté le chef de l'ONU lors d'une conférence de presse, en réponse à une question sur la répression des manifestants pro-démocratie qui a fait plus de 100 morts. Il a appelé la communauté internationale à "plus d'unité" et "plus d'engagement" pour faire pression sur la junte qui a pris le pouvoir.

et/ast/dax

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MAR 29

Washington prend de nouvelles sanctions contre la Birmanie, suspend un accord commercial #

3/29/2021, 2:21 PM
Washington, USA

L'administration Biden a annoncé lundi de nouvelles sanctions économiques à l'encontre de la Birmanie, avec la suspension immédiate d'un accord commercial jusqu'au retour d'un gouvernement "démocratiquement élu" en réponse à la répression meurtrière des manifestations pro-démocratie.

La représentante américaine au commerce, Katherine Tai, a annoncé dans un communiqué "la suspension de tout engagement des Etats-Unis avec la Birmanie au titre de l'accord-cadre de 2013 sur le commerce et l'investissement avec effet immédiat".

"Cette suspension restera en vigueur jusqu'au retour d'un gouvernement démocratiquement élu", précise le communiqué.

L'armée birmane, qui a renversé le 1er février la cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, réprime dans le sang les manifestations quotidiennes réclamant le retour de la démocratie et la libération des anciens dirigeants.

La répression du week-end, fermement condamnée par la communauté internationale, a fait plus de cent morts dont plusieurs enfants samedi durant la journée la plus sanglante depuis le coup d'Etat militaire.

"Les Etats-Unis soutiennent le peuple birman dans ses efforts pour restaurer un gouvernement démocratiquement élu, qui a été le fondement de la croissance économique et de la réforme de la Birmanie", a commenté l'ambassadrice Katherine Tai.

"Les États-Unis condamnent fermement la violence brutale des forces de sécurité birmanes contre les civils", a-t-elle ajouté.

Washington estime que "ces actions constituent une attaque directe contre la transition du pays vers la démocratie et les efforts du peuple birman pour parvenir à un avenir pacifique et prospère".

La semaine dernière, les Etats-Unis avaient sanctionné deux responsables des forces de sécurité birmanes et deux divisions de l'armée en réponse à la "violente répression" des manifestations pro-démocratie.

Ces sanctions visaient notamment à empêcher les responsables birmans d'accéder au système financier international ou d'entretenir des relations commerciales avec les Etats-Unis.

Dt/dax

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MAR 29

Washington prend de nouvelles sanctions contre la Birmanie, suspend un accord commercial #

3/29/2021, 2:10 PM
Washington, USA

L'administration Biden a annoncé lundi prendre de nouvelles sanctions à l'encontre de la Birmanie, après un weekend marqué par la répression meurtrière des manifestations, avec la suspension immédiate d'un accord commercial jusqu'au retour d'un gouvernement "démocratiquement élu".

La représentante américaine au commerce, Katherine Tai, a annoncé dans un communiqué "la suspension de tout engagement des Etats-Unis avec la Birmanie au titre de l'Accord-cadre de 2013 sur le commerce et l'investissement avec effet immédiat". "Cette suspension restera en vigueur jusqu'au retour d'un gouvernement démocratiquement élu", précise le communiqué.

Dt/dax

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MAR 29

Réunion mercredi du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Birmanie (diplomates) #

3/29/2021, 1:39 PM
Nations unies, USA

Le Royaume-Uni a demandé une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU mercredi sur la Birmanie après le week-end le plus sanglant depuis le coup d'Etat du 1er février, a-t-on appris lundi de sources diplomatiques.

Les 15 membres du Conseil de sécurité débuteront leur session, qui se déroulera à huis clos, par un exposé de la situation par l'émissaire de l'ONU, Christine Schraner Burgener, a-t-on précisé de mêmes sources.

Lundi, il n'était pas acquis que le Conseil arrive à s'entendre sur une nouvelle déclaration à l'issue de sa réunion, qui doit recueillir l'unanimité de ses 15 membres incluant la Chine et la Russie.

Le 10 mars, le Conseil de sécurité avait pour la première fois condamné "fermement la violence contre des manifestants pacifiques, incluant des femmes, des jeunes, et des enfants", dans une déclaration initiée par Londres qui s'en prenait de manière inédite aux militaires.

Malgré des tentatives occidentales, le Conseil avait cependant écarté des mentions évoquant un "coup d'Etat" et la possibilité de sanctions internationales si la répression se prolongeait, en raison de l'opposition de la Chine et de la Russie, mais aussi d'autres membres asiatiques du Conseil comme l'Inde ou le Vietnam.

Le 4 février, après seulement deux jours de discussions, un premier texte du Conseil de sécurité de l'ONU, également rédigé par le Royaume-Uni, avait marqué pour la première fois son unité après le coup d'Etat. Il s'était alors borné à évoquer la "profonde préoccupation" du Conseil.

L'ONU a estimé à 107, dont sept enfants, le nombre de morts samedi lors de protestations massives organisées contre la junte qui paradait à la traditionnelle "journée des forces armées", mais s'attend à ce que ce bilan augmente encore. Les médias locaux font état de 114 morts.

prh/rle

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MAR 29

Réunion mercredi du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Birmanie (diplomates) #

3/29/2021, 1:25 PM

Le Royaume-Uni a demandé une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU mercredi sur la Birmanie après le week-end le plus sanglant depuis le coup d'Etat du 1er février, a-t-on appris lundi de sources diplomatiques.

Les 15 membres du Conseil de sécurité débuteront leur session, qui se déroulera à huis clos, par un exposé de la situation par l'émissaire de l'ONU, Christine Schraner Burgener, a-t-on précisé de mêmes sources.

prh/rle

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