Les principaux naufrages mortels en France depuis dix ans #
Voici les principaux naufrages mortels en mer en France métropolitaine depuis dix ans, après la mort de trois marins-pêcheurs dans la nuit de jeudi à vendredi au large des côtes du Calvados.
- Une fillette de six ans meurt le 12 décembre à la suite du chavirage du bateau dans lequel elle se trouvait avec deux adultes près de Lorient (Morbihan).
- Deux hommes meurent dans le naufrage d'un voilier au large d'Ajaccio durant une tempête dans la nuit du 25 au 26 septembre.
- Quatre plaisanciers qui avaient quitté Cancale (Ille-et-Vilaine) pour une partie de pêche périssent le 10 mars en Baie du mont Saint-Michel.
- Trois enfants âgés de 7 à 13 ans meurent le 12 août après le chavirage d'une vedette à 800 mètres d'une plage à Agon-Coutainville (Manche).
- Trois sauveteurs de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) périssent au large des Sables-d'Olonne (Vendée) le 7 juin après le chavirage de leur vedette, sortie en pleine tempête pour porter assistance à un chalutier en difficulté.
- Le chalutier "Ophélie" fait naufrage dans la nuit du 3 au 4 décembre au large de Saint-Brieuc (Côtes d'Armor). Deux morts.
- Une personne meurt et une autre est grièvement blessée après le naufrage d'un bateau de plaisance à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) le 4 avril.
- Le chalutier "Black Pearl" sombre dans une mer forte au large de Royan (Charente-Maritime) le 20 février. Un des pêcheurs est découvert noyé et l'autre est porté disparu.
- Le chalutier "le Défi" fait naufrage le 29 octobre au large de Port-en-Bessin (Calvados). Deux marins sont rescapés, le troisième est retrouvé mort.
- Le naufrage d'un chalutier au large de l'île de Bréhat le 12 octobre entraîne la mort, le lendemain, d'un marin à l'hôpital de Saint-Brieuc.
- Les corps d'un couple de médecins nantais partis du Pouliguen (Loire-Atlantique) plus de deux semaines auparavant à bord d'un voilier de 6 mètres, sont repêchés en mer près des îles de Hoëdic et de Groix (Morbihan), les 27 et 30 octobre.
- Deux occupants d'un canot pneumatique semi-rigide se noient le 12 décembre alors qu'ils sont perdus dans la brume au large de Groix (Morbihan).
- Trois plaisanciers se noient le 9 juillet au large des îles Chausey (Manche) à proximité de leur canot pneumatique.
- Un père et son fils de 14 ans, partis à la pêche à Port-Saint-Louis-du-Rhône (Bouches-du-Rhône), sont portés disparus le 15 décembre. Leur zodiac semi-rigide est retrouvé à 20 km des côtes.
Le même jour, deux hommes meurent dans le naufrage de leur embarcation au nord de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor).
- Un trimaran danois de 10 mètres fait naufrage le 29 septembre au large des côtes bretonnes, ses trois occupants sont portés disparus.
- Le naufrage d'un chalutier au large du Calvados, le 1er février fait deux morts.
doc-paj-ot/pb
Calvados: les corps des trois marins-pêcheurs disparus ont été retrouvés #
Les corps des trois jeunes marins-pêcheurs disparus dans la nuit de jeudi à vendredi au large du Calvados après le naufrage de leur chalutier ont été retrouvés, a indiqué à l'AFP le procureur de la République du Havre, Bruno Dieudonné.
"Ils ont été retrouvés en début d'après-midi par des plongeurs, dans l'épave du bateau. Ils ont été remontés et ramenés au port de Ouistreham (Calvados)", a indiqué le procureur, précisant que les victimes sont deux frères de 19 et 26 ans et un homme de 27 ans, co-armateur du bateau.
Les trois hommes étaient portés disparus après le naufrage de leur navire la veille alors que ce dernier était en train d'être remorqué dans une mer formée par les sauveteurs de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM).
"L'enquête nous dira si cette tragédie est due aux conditions météorologiques, si c'est en rapport avec l'état du bateau ou s'il y a eu un problème particulier pendant le remorquage. Toutes les hypothèses sont retenues", a ajouté le procureur.
Le chalutier à bord duquel se trouvaient les marins, le Breiz, avait donné l'alerte jeudi à 18H57 pour signaler une "avarie de barre", avait précisé plus tôt la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Le canot tous temps Sainte Anne des flots de la SNSM de Ouistreham a alors été engagé pour porter assistance et remorquer le navire. "A 23H35, dans une mer formée à 3 nautiques (environ 5,5 km) au nord de Lion-sur-mer (Calvados), le convoi a changé de cap pour rentrer à Ouistreham. Pendant cette manoeuvre, le Breiz a embarqué une lame et sombré soudainement", selon le communiqué de la préfecture.
D'importants moyens de secours ont alors été mobilisés. L'épave a été localisée à 00H48 et les recherches se sont concentrées autour de la zone. La visibilité sur zone demeurait "très mauvaise" en début de matinée, selon la préfecture maritime. Les recherches ont été stoppées vendredi vers 11H00 après plus d'une dizaines d'heures d'opérations de recherche.
"Une enquête du chef d'homicide involontaire a été ouverte afin de déterminer précisément les causes de ce naufrage même si l'avarie de barre associée à de mauvaises conditions météo semble être la principale explication", avait déclaré plus tôt à l'AFP Cyrille Fournier, procureur adjoint du Havre.
"Si pour le moment aucun élément ne permet de mettre en cause les conditions du remorquage, nous vérifierons toutefois que tout a été effectué dans les règles de l'art sachant qu'il s'agissait, aussi, pour l'équipage de la SNSM d'une opération risquée", avait ajouté le magistrat.
Le Breiz est un chalutier de 11,21 m appartenant à la Poissonnerie des 4 vents à Courseulles-sur-mer (Calvados), qui n'a pas pu répondre aux questions dans l'immédiat, en raison de sa "très grosse peine".
clc-hdu/gvy/vk
Calvados: les corps des trois marins-pêcheurs disparus ont été retrouvés #
Les corps des trois jeunes marins-pêcheurs disparus dans la nuit de jeudi à vendredi au large du Calvados après le naufrage de leur chalutier ont été retrouvés, a indiqué à l'AFP le procureur de la République du Havre, Bruno Dieudonné.
"Ils ont été retrouvés en début d'après-midi par des plongeurs, dans l'épave du bateau. Ils ont été remontés et ramenés au port de Ouistreham (Calvados)", a indiqué le procureur, précisant que les victimes sont deux frères de 19 et 26 ans et un homme de 27 ans, co-armateur du bateau.
Les trois hommes étaient portés disparus après le naufrage de leur navire la veille alors que ce dernier était en train d'être remorqué dans une mer formée par les sauveteurs de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM).
"L'enquête nous dira si cette tragédie est due aux conditions météorologiques, si c'est en rapport avec l'état du bateau ou s'il y a eu un problème particulier pendant le remorquage. Toutes les hypothèses sont retenues", a ajouté le procureur.
Le chalutier à bord duquel se trouvaient les marins, le Breiz, avait donné l'alerte jeudi à 18H57 pour signaler une "avarie de barre", avait précisé plus tôt la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Le canot tous temps Sainte Anne des flots de la SNSM de Ouistreham a alors été engagé pour porter assistance et remorquer le navire. "A 23H35, dans une mer formée à 3 nautiques (environ 5,5 km) au nord de Lion-sur-mer (Calvados), le convoi a changé de cap pour rentrer à Ouistreham. Pendant cette manoeuvre, le Breiz a embarqué une lame et sombré soudainement", selon le communiqué de la préfecture.
D'importants moyens de secours ont alors été mobilisés. L'épave a été localisée à 00H48 et les recherches se sont concentrées autour de la zone. La visibilité sur zone demeurait "très mauvaise" en début de matinée, selon la préfecture maritime. Les recherches ont été stoppées vendredi vers 11H00 après plus d'une dizaines d'heures d'opérations de recherche.
"Une enquête du chef d'homicide involontaire a été ouverte afin de déterminer précisément les causes de ce naufrage même si l'avarie de barre associée à de mauvaises conditions météo semble être la principale explication", avait déclaré plus tôt à l'AFP Cyrille Fournier, procureur adjoint du Havre.
"Si pour le moment aucun élément ne permet de mettre en cause les conditions du remorquage, nous vérifierons toutefois que tout a été effectué dans les règles de l'art sachant qu'il s'agissait, aussi, pour l'équipage de la SNSM d'une opération risquée", avait ajouté le magistrat.
Le Breiz est un chalutier de 11,21 m appartenant à la Poissonnerie des 4 vents à Courseulles-sur-mer (Calvados), qui n'a pas pu répondre aux questions dans l'immédiat, en raison de sa "très grosse peine".
clc-hdu/gvy/vk
Un TER percute une voiture dans l'Ain: la conductrice décédée #
Une jeune conductrice a été tuée vendredi à Peronnas (Ain) après que sa voiture a été percutée par un TER à un passage à niveau, a-t-on appris auprès de la police.
Vers 14h20, ce TER qui assurait la liaison entre Lyon et Bourg-en-Bresse a percuté à vive allure la voiture qui se trouvait au milieu des voies pour des raisons encore inexpliquées.
La jeune femme de 23 ans est décédée dans l'accident qui n'a pas fait de blessés à bord du train. Le conducteur, choqué, a été pris en charge par les pompiers, a ajouté la police.
Dans un tweet, la SNCF a indiqué que la circulation avait été interrompue entre Bourg-en-Bresse et Villars-les-Dombes dans les deux sens.
Une enquête pour tenter de faire la lumière sur l'accident a été ouverte et confiée à la sûreté urbaine de Bourg-en-Bresse.
Le 7 janvier, vers 08h00, un autre TER avait percuté une voiture bloquée sur un passage à niveau près de la gare de Chazay-Marcilly (Rhône). Choquée mais pas blessée physiquement, la conductrice s'en était sortie indemne tout comme les 38 passagers du TER assurant la liaison entre Lyon et Roanne. Le véhicule avait lui été traîné par le train et la ligne bloquée pendant plusieurs heures
ag/cha/pb
Calvados: les corps des trois marins-pêcheurs disparus ont été retrouvés #
Les corps des trois jeunes marins-pêcheurs disparus dans la nuit de jeudi à vendredi au large des côtes du Calvados après le naufrage de leur navire ont été retrouvés, a indiqué à l'AFP le procureur du Havre, Bruno Dieudonné.
"Ils ont été retrouvés en début d'après-midi par des plongeurs, dans l'épave du bateau. Ils ont été remontés et ramenés au port de Ouistreham (Calvados)", a indiqué le procureur de la République, précisant que les victimes sont deux frères de 19 et 26 ans et un homme de 27 ans, co-armateur du bateau.
hdu/gvy/swi
Trois jeunes marins-pêcheurs disparus en mer au large du Calvados #
Trois marins-pêcheurs de 19, 26 et 27 ans sont portés disparus après le naufrage de leur navire, alors qu'il était remorqué dans une mer formée dans la nuit de jeudi à vendredi au large du Calvados, selon la préfecture maritime et le parquet du Havre.
"La température de l'eau étant de 9 à 10 degrés, il y a peu de chances qu'ils soient retrouvés en vie au vu du nombre d'heures" écoulées, a précisé vendredi à l'AFP le lieutenant de vaisseau Marine Monjardé, porte-parole de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Vers 11H00, le préfet maritime, "sur proposition du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg, a décidé, après plus d'une dizaine d'heures d'opérations, d'arrêter les recherches", a précisé la préfecture maritime dans un communiqué.
Une enquête a été ouverte par le parquet du Havre, selon le parquet, qui a précisé que deux des marins disparus étaient frères.
Le chalutier à bord duquel se trouvaient les marins disparus, le Breiz, avait donné l'alerte à 18H57 jeudi pour signaler une "avarie de barre", a précisé la préfecture maritime.
Le canot tous temps Sainte Anne des flots de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Ouistreham, a alors été engagé pour porter assistance et remorquer le navire, selon la même source.
"A 23H35, dans une mer formée à 3 nautiques (environ 5,5 km) au nord de Lion-sur-mer (Calvados), le convoi a changé de cap pour rentrer à Ouistreham (Calvados). Pendant cette manoeuvre, le Breiz a embarqué une lame et sombré soudainement", selon le communiqué.
D'importants moyens de secours ont alors été mobilisés. L'épave a été localisée à 00H48 et les recherches se sont concentrés autour de la zone, en vain jusqu'alors, selon la même source.
Libéré à 01H34 en raison de la dégradation des conditions météorologiques, l'hélicoptère Caïman a redécollé à 8H30 avant d'arrêter les recherches vers 11H00, selon le communiqué.
La visibilité sur zone demeurait "très mauvaise" en début de matinée, selon la préfecture maritime.
"Une enquête du chef d'homicide involontaire a été ouverte afin de déterminer précisément les causes de ce naufrage même si l'avarie de barre associée à de mauvaises conditions météo semble être la principale explication", a indiqué à l'AFP Cyrille Fournier, procureur adjoint du Havre.
"Si pour le moment aucun élément ne permet de mettre en cause les conditions du remorquage, nous vérifierons toutefois que tout a été effectué dans les règles de l'art sachant qu'il s'agissait, aussi, pour l'équipage de la SNSM d'une opération risquée", a ajouté le magistrat.
Le Breiz est un chalutier de 11,21 m appartenant à la Poissonnerie des 4 vents à Courseulles-sur-mer (Calvados), qui n'a pas pu répondre aux questions dans l'immédiat, en raison de sa "très grosse peine".
cor-clc/gvy/bma
Savoie: décès d'un cheminot heurté par un train #
Un agent SNCF effectuant une opération de maintenance mardi soir sur la ligne reliant Chambéry à Modane en Savoie, où la météo était mauvaise, est mort après avoir été percuté par un TER, a-t-on appris de la SNCF et des cheminots.
L'accident a eu lieu peu avant 20H00 sur la commune de Saint-Julien-Mont-Denis, dans la vallée de la Maurienne, alors que l'homme, dont l'âge n'a pas été communiqué, "s'assurait du bon fonctionnement des installations" sur les voies, a précisé mercredi la Fédération CGT des cheminots dans un communiqué.
La SNCF a ouvert une enquête interne sur les circonstances de cet accident survenu "dans des conditions climatiques extrêmement dégradées" selon le syndicat. Le département était placé en vigilance orange par Météo France en raison de chutes de neige.
Choqués, le conducteur du TER qui transportait six voyageurs, son contrôleur et un autre agent témoin de l'accident ont été pris en charge par la SNCF. L'accident a occasionné la coupure de la ligne dans le sens Chambéry-Modane une partie de la soirée.
La fédération Sud-Rail a fait part dans un communiqué de son "émotion".
L'homme "était un militant très actif au sein de notre syndicat régional SUD-Rail Alpes, apprécié pour ses valeurs humaines", ajoute-t-elle.
"Ces prochains jours, notre organisation syndicale fera le nécessaire pour que toute la lumière soit faite sur les raisons qui ont conduit à ce drame", affirme la fédération qui "exige" une "transparence totale de la direction SNCF".
bp-cca/cbn
Accident de car de Puisseguin (43 morts): plus de cinq ans après, l'enquête relancée #
Plus de cinq ans après le drame, l'espoir d'"explications" pour les proches de victimes : le parquet de Libourne a relancé l'enquête sur la catastrophe de Puisseguin en 2015, l'un des accidents de car les plus meurtriers avec 43 morts, en réclamant pour la première fois des mises en examen.
Le 23 octobre 2015, la collision entre un camion et un autocar avait fait 43 morts à Puisseguin, au sud de Bordeaux, l'accident routier le plus meurtrier en France depuis celui de Beaune (Côte-d'Or) en 1982 (53 morts, pour la plupart des enfants).
Depuis un an, le dossier prenait le chemin d'un non-lieu alors qu'aucune mise en examen n'avait été prononcée en cinq ans et que le juge d'instruction avait en février 2020 fait savoir aux parties civiles qu'il mettait fin aux investigations.
Il revenait alors au procureur de Libourne Olivier Kern de prendre position sur la suite à donner à un dossier qu'il qualifie lui-même de "hors-norme". Ce qu'il a fait le 6 janvier, au terme d'"une analyse approfondie du dossier" en prenant des réquisitions supplétives aux fins de mises en examen, a-t-il annoncé à l'AFP.
Le procureur demande formellement au juge d'instruction d'auditionner et de mettre en examen quatre sociétés, ainsi que des personnes physiques pour "homicides" et "blessures" involontaires, a-t-il ajouté sans plus de précisions.
Le parquet souligne que l'instruction a mis en évidence des "manquements dans le suivi du camion", qui concernent notamment "la révision et des modifications" du semi-remorque.
"Après cinq ans d'instruction, nous avons enfin une demande de mise en examen de personnes concernées par l'accident", s'est félicité auprès de l'AFP Antoine Chambolle, avocat de plus de 130 proches de victimes et de trois des huit rescapés de la catastrophe.
"L'instruction n'est pas terminée, une nouvelle phase va commencer et permettra peut-être d'obtenir des explications. De nouvelles investigations vont être effectuées", avant une éventuelle décision du juge de prononcer ou non ces mises en examen, a-t-il ajouté.
Sur cette petite route de Gironde, le semi-remorque arrivant à 75 km/h s'était déporté sur la gauche au sortir du village de Puisseguin, s'était mis en portefeuille avant de percuter un car de retraités en excursion, venant en sens inverse. Les passagers s'étaient retrouvés pris au piège dans le car rapidement envahi par les flammes et des fumées toxiques, et étaient morts brûlés vifs ou asphyxiés.
En 2017, l'enquête administrative du bureau d'enquêtes sur les accidents de transport (BEA-TT) avait attribué "la cause directe" de l'accident à "une perte de contrôle" dans le virage, du chauffeur du camion, décédé dans l'accident. Le BEA préconisait de renforcer les normes dans les autocars sur la tenue des matériaux au feu, et d'en introduire sur la toxicité des gaz de combustion, soulignant que ces facteurs avaient pu alourdir le bilan.
La colossale enquête judiciaire dirigée par l'unique juge d'instruction de Libourne a toutefois retenu que "les équipements de l'autocar (construit par Mercedes) étaient conformes à la réglementation en vigueur", selon le parquet.
La présence d'un réservoir additionnel de gazole installé au dos de la cabine du tracteur routier et non conforme à la réglementation, a également été au coeur des investigations judiciaires. Pour le parquet, des "manquements", d'une part dans l'installation de ce réservoir, et d'autre part, dans le système de freinage de la remorque, sont "autant d'éléments qui du point de vue de la causalité indirecte, ont contribué" au drame.
"Si la caractérisation de l'infraction risque d'être complexe, la décision du parquet a au moins le mérite de relancer le débat et de demander des comptes aux principaux protagonistes", a estimé Me Chambolle.
nal/ff/it
Accident de car de Puisseguin en 2015: le parquet relance l'enquête et demande des mises en examen #
Le parquet de Libourne réclame des mises en examen cinq ans après la catastrophe de Puisseguin en 2015, l'un des accidents de car les plus meurtriers avec 43 morts, pour lequel l'enquête n'a jamais jusqu'ici retenu de responsabilités pénales, a annoncé mercredi le procureur à l'AFP.
Le procureur Olivier Kern demande des mises en examen de plusieurs sociétés et personnes physiques pour "homicides" et "blessures" involontaires, en raison de "manquements" qui ont "indirectement" contribué au drame.
Le 23 octobre 2015, la collision entre un camion et un autocar avait fait 43 morts à Puisseguin, au sud de Bordeaux, l'accident routier le plus meurtrier en France depuis celui de Beaune (Côte-d'Or) en 1982 (53 morts, pour la plupart des enfants). Un semi-remorque arrivant à 75 km/h s'était déporté sur la gauche au sortir du village, s'était mis en portefeuille avant de percuter un car de retraités partis en excursion, venant en sens inverse.
Le dossier prenait le chemin d'un non-lieu alors qu'aucune mise en examen n'avait été prononcée en cinq ans et que le juge d'instruction avait en février 2020 fait savoir aux parties civiles qu'il mettait fin aux investigations. Cependant après un délai d'observations, le parquet a décidé de donner au dossier une nouvelle orientation, relançant de fait l'instruction.
"Après une analyse approfondie du dossier, j'ai procédé (le 6 janvier, nlr) à des réquisitions supplétives aux fins de mises en examen de quatre societés", et de personnes physiques suspectées de "manquements dans le suivi du camion", concernant notamment "la révision et les modifications" de ce semi-remorque, a expliqué le procureur de Libourne. Il appartient au juge d'instruction de prononcer ou non ces mises en examen.
En 2017, l'enquête administrative du bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) avait imputé la seule cause directe de l'accident à une perte de contrôle du chauffeur du semi-remorque, mort dans l'accident.
Le BEA soulignait aussi que "plusieurs facteurs" avaient pesé dans le bilan de l'accident du 23 octobre 2015, sans que toutefois l'enquête judiciaire ne retienne des responsabilités pénales directes.
Parmi ces facteurs figurait "la présence d'un réservoir additionnel de gazole installé au dos de la cabine du tracteur routier non conforme à la réglementation", qui avait été transpercé par une pièce métallique, provoquant un déversement de carburant.
Le parquet estime que les investigations ont mis en évidence des "manquements", d'une part dans l'installation non-conforme du réservoir, et d'autre part, dans le système de freinage de la remorque, autant d'éléments qui "du point de vue de la causalité indirecte ont contribué à la réalisation du dommage", explique-t-il.
nal/pjl/nm
Accident de car de Puisseguin (43 morts): le parquet de Libourne relance l'affaire et demande des mises en examen (à l'AFP) #
Le parquet de Libourne réclame des mises en examen cinq ans après la catastrophe de Puisseguin en 2015, l'un des accidents de car les plus meurtriers avec 43 morts, pour lequel l'enquête n'a jamais jusqu'ici retenu de responsabilités pénales, a annoncé mercredi le procureur à l'AFP.
Le procureur Olivier Kern demande des mises en examen de plusieurs sociétés et personnes physiques pour "homicides" et "blessures" involontaires, en raison de "manquements" qui ont "indirectement" contribué au lourd bilan du drame. Le 23 octobre 2015, une collision entre un camion et un autocar avait fait 43 morts, surtout des retraités, à Puisseguin. Le juge d'instruction avait annoncé en février 2020 la fin de ses investigations sans avoir prononcé de mise en examen.
nal/pjl/nm
Savoie: décès d'un cheminot heurté par un train #
Un agent SNCF effectuant une opération de maintenance mardi soir sur la ligne reliant Chambéry à Modane en Savoie, où la météo était mauvaise, est mort après avoir été percuté par un TER, a-t-on appris de la SNCF et des cheminots.
L'accident a eu lieu peu avant 20H00 sur la commune de Saint-Julien-Mont-Denis, dans la vallée de la Maurienne, alors que l'homme, dont l'âge n'a pas été communiqué, "s'assurait du bon fonctionnement des installations" sur les voies, a précisé mercredi la Fédération CGT des cheminots dans un communiqué.
La SNCF a ouvert une enquête interne sur les circonstances de cet accident survenu "dans des conditions climatiques extrêmement dégradées" selon le syndicat. Le département était placé en vigilance orange par Météo France en raison de chutes de neige.
Choqués, le conducteur du TER qui transportait six voyageurs, son contrôleur et un autre agent témoin de l'accident ont été pris en charge par la SNCF. L'accident a occasionné la coupure de la ligne dans le sens Chambéry-Modane une partie de la soirée.
bp/ppy/vk
Vosges: décès d'un pompier volontaire dans un accident en se rendant sur une intervention #
Un sapeur-pompier volontaire est décédé mercredi et un autre a été grièvement blessé dans un accident de la route à Vroville (Vosges), alors qu'ils se rendaient sur une intervention, a annoncé la préfecture des Vosges.
"Pour une raison indéterminée, un choc frontal entre le véhicule des sapeurs-pompiers et un poids-lourd s'est produit sur une route départementale", a précisé la préfecture dans un communiqué.
L'accident a eu lieu "dans la nuit", a indiqué la Fédération nationale des sapeurs pompiers de France. "La situation actuelle dans ce département laisse à penser que les conditions climatiques, notamment la présence de verglas, seraient à l'origine du choc".
Les deux pompiers, âgés de 49 ans, se rendaient sur une intervention pour un feu de cheminée avec une échelle aérienne.
Le pompier décédé, Laurent Delbreil, était père de trois enfants.
"Nous perdons aujourd'hui l'un des nôtres, Laurent, sapeur-pompier volontaire, disparu alors qu'il portait secours", a réagi le colonel Grégory Allione, président de la Fédération.
Après des opérations de désincarcération "longues et compliquées", le second pompier a été transporté vers le centre hospitalier de Nancy. Son pronostic vital est engagé. Le conducteur du poids-lourd est lui aussi grièvement blessé.
"Mes premières pensées vont à la famille et aux proches du sapeur-pompier décédé", a tweeté le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. "Tout mon soutien au sapeur-pompier très grièvement blessé".
Yves Séguy, le préfet des Vosges, a fait part de sa "plus grande compassion aux familles et à leurs camarades sapeurs-pompiers". Plus de 3.000 sapeurs-pompiers sont volontaires dans les Vosges.
apz/bdx/caz
Oise: un homme meurt en percutant une voiture de gendarmerie #
Un homme de 42 ans est mort dans la nuit de mardi à mercredi vers 3h00 dans l'Oise en percutant un véhicule de gendarmerie qui n'était pas identifiable, blessant légèrement trois gendarmes, selon le parquet de Beauvais.
Un peu plus tôt, les sapeurs-pompiers s'étaient rendus au domicile de cet homme à Fleury, appelés par son épouse pour son "comportement suicidaire", a rapporté à l'AFP le parquet de Beauvais. Mais ce dernier refuse leur intervention, part en voiture et croise la route des gendarmes.
L'accident s'est produit sur une ligne droite à Ivry-le-Temple, entre la Clio de l'homme, qui est mort sur place, et une Peugeot Partner de trois gendarmes qui se rendaient en renfort à son domicile, sans gyrophare.
La voiture de l'homme s'est déportée et a percuté de face l'autre véhicule, mais il est impossible de savoir s'il l'a fait de façon volontaire ou non, a-t-on précisé de même source, parlant d'un accident de la route.
L'homme n'avait pas eu de contact avec les gendarmes avant, selon le parquet.
Selon la gendarmerie, les gendarmes avaient été appelés par son épouse, disant que son mari, dépressif, était alors violent et très alcoolisé.
Les trois gendarmes qui étaient à bord de leur véhicule ont été légèrement blessés et transportés à l'hôpital de Beauvais, selon les sapeurs-pompiers.
Une enquête pour homicide involontaire et blessures involontaires est en cours.
sm-jpa/cab/caz