Vaccins: l'UE veut publier vendredi le contrat AstraZeneca #
L'UE veut publier ce vendredi le contrat de précommandes de vaccins anti-Covid signé avec le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, sous pression après avoir annoncé d'importants retards de livraisons, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
"Nous voulons le publier aujourd'hui, nous sommes en discussions avec l'entreprise au sujet des parties (du contrat) qui devraient être noircies" pour des raisons de confidentialité, a déclaré la chef de l'exécutif européen à la radio allemande Deutschlandfunk.
L'Agence européenne des médicaments (EMA) doit donner également vendredi son avis très attendu sur l'autorisation du vaccin AstraZeneca/Oxford dans l'UE, au lendemain d'une recommandation des autorités allemandes à ne pas l'utiliser pour les plus de 65 ans.
L'UE réclamait avec insistance ces derniers jours le feu vert du groupe pharmaceutique pour publier ce contrat signé en août, portant jusqu'à 400 millions de doses de ce vaccin.
Le torchon brûle entre Bruxelles et AstraZeneca, depuis que le groupe a annoncé la semaine dernière une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen et indiqué à l'UE ne pouvoir livrer au premier trimestre qu'"un quart" des doses initialement promises aux Vingt-Sept.
Dans un entretien qui a vivement fait réagir Bruxelles, le PDG d'AstraZeneca, le Français Pascal Soriot, assurait devoir réserver aux Britanniques la production des usines au Royaume-Uni, le contrat avec l'UE n'engageant le groupe qu'à "faire de son mieux", sans garantie sur les livraisons.
"Cette clause +faire de son mieux+ ne s'appliquait que lorsqu'il n'était pas encore certain qu'un vaccin serait développé. Depuis, le temps a passé, le vaccins est là (...) et il y a des quantités extrêmement précises de livraisons dans le contrat", a réagi Ursula von der Leyen sur la radio allemande.
"Le contrat spécifie les sites de production pour les volumes (destinés à l'UE). C'est pourquoi, suite aux propos publics (du patron d'AstraZeneca), il est important de rendre public ce contrat, afin que les citoyens obtiennent la clarification sur ce qui s'y trouve", a souligné la présidente de la Commission.
Pour l'exécutif européen, le contrat prévoit que la production aurait lieu dans quatre usines, deux dans l'UE et deux au Royaume-Uni, et que des difficultés sur le seul site belge devaient donc être compensées par les autres.
"AstraZeneca nous avait assuré n'avoir aucune autre obligation susceptible de l'empêcher d'honorer son contrat" et s'est engagé à avoir en stock les volumes promis à temps pour les livraisons, rappelle Mme von der Leyen. "Où sont ces doses?"
pe-jug/fmi/slb
Vaccins: l'UE veut publier vendredi le contrat AstraZeneca #
L'UE veut publier ce vendredi le contrat de précommandes de vaccins anti-Covid signé avec le laboratoire britannique AstraZeneca, sous pression après avoir annoncé d'importants retards de livraisons, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
"Nous voulons le publier aujourd'hui, nous sommes en discussions avec l'entreprise au sujet des parties (du contrat) qui devraient être noircies" pour des raisons de confidentialité, a déclaré la chef de l'exécutif européen à la radio allemande Deutschlandfunk. Le régulateur européen doit donner également vendredi son avis sur l'autorisation du vaccin d'AstraZeneca dans l'UE.
pe-jug/fmi/pz
AstraZeneca: inspection dans une usine en Belgique à la demande de l'UE #
Une inspection du régulateur belge des médicaments a eu lieu jeudi à la demande de la Commission européenne dans une usine de Belgique produisant une partie des vaccins anti-Covid d'AstraZeneca, après l'annonce par le laboratoire de retards de livraisons dus à une "baisse de rendement".
"Certains documents et données" saisis sont "en cours d'examen", a indiqué jeudi soir à l'AFP une porte-parole de l'agence fédérale belge des médicaments et des produits de santé (AFMPS).
De premières informations du régulateur laissaient entendre plus tôt jeudi que la visite n'avait pas encore lieu.
L'usine concernée est située à Seneffe, dans le sud francophone de la Belgique. Elle est exploitée par le groupe américain Thermo Fischer Scientific, qui vient de la reprendre mi-janvier au spécialiste français des services à l'industrie pharmaceutique Novasep.
Le régulateur belge avait assuré dans un premier temps qu'il s'agissait toujours d'un site de Novasep.
L'inspection et l'examen des éléments recueillis sur place visent à "nous assurer que le retard de livraison des vaccins est bien dû à un problème de production sur le site belge" sous-traitant d'AstraZeneca, a souligné de son côté le cabinet du ministre belge de la Santé Frank Vandenbroucke.
C'est lui qui a mandaté l'AFMPS "à la demande de la Commission européenne", a-t-on précisé de même source.
"Comme le veut la procédure dans pareil cas, l'inspection se fait en collaboration avec d'autres pays, afin d'assurer toute transparence et objectivité", a encore indiqué le cabinet de M. Vandenbroucke, évoquant le travail d'"experts hollandais, italiens et espagnols" aux côtés des Belges.
"Les résultats de l'inspection (...) seront partagés avec la Commission", a précisé un porte-parole de l'exécutif européen.
AstraZeneca, qui avait argué la semaine dernière d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen, a indiqué à l'UE ne pouvoir livrer qu'"un quart" des doses initialement promises aux Vingt-Sept au premier trimestre, selon une responsable européenne.
Bruxelles, qui a précommandé jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, n'est pas convaincu par ces justifications, les jugeant "insatisfaisantes".
"Aux termes du contrat conclu par l'UE, AstraZeneca devait recourir à quatre usines pour assurer sa production - deux dans l'UE dont une en Belgique, et deux au Royaume-Uni", rappelait mercredi la responsable européenne.
Comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, un problème industriel en Belgique devrait donc être compensé ailleurs, a-t-elle fait valoir, jugeant que "les explications (du groupe) manquent de consistance".
L'UE demande désormais à AstraZeneca de recourir à ses usines britanniques, comme prévu dans le contrat signé en août 2020, pour honorer les commandes des Vingt-Sept.
Les autorités européennes ont reconnu que le contrat avec AstraZeneca, qui n'a pas été rendu public, contient des clauses d'audit sur les sites de production.
L'AFMPS a précisé jeudi avoir effectué une autre visite de l'usine de Seneffe en janvier, pour une inspection de routine doublée d'une inspection d'agrément d'une extension de capacité, mais "sans lien particulier avec la Commission européenne".
mad-jug-fmi/clp/
AstraZeneca: l'UE demande une inspection dans une usine en Belgique #
La Commission européenne a demandé au régulateur belge des médicaments de mener une mission d'inspection dans une usine de Belgique produisant une partie des vaccins anti-Covid d'AstraZeneca, après l'annonce par le laboratoire de retards de livraisons dus à une "baisse de rendement".
L'inspection a eu lieu et "certains documents et données" saisis sont "en cours d'examen", a indiqué jeudi soir à l'AFP une porte-parole de l'agence fédérale belge des médicaments et des produits de santé (AFMPS).
De premières informations du régulateur laissaient entendre plus tôt jeudi que la visite n'avait pas encore lieu.
L'usine concernée est située à Seneffe, dans le sud francophone de la Belgique. Elle est exploitée par le groupe américain Thermo Fischer Scientific, qui vient de la reprendre mi-janvier au spécialiste français des services à l'industrie pharmaceutique Novasep.
Le régulateur belge avait assuré dans un premier temps qu'il s'agissait toujours d'un site de Novasep.
L'inspection et l'examen des éléments recueillis sur place visent à "nous assurer que le retard de livraison des vaccins est bien dû à un problème de production sur le site belge" sous-traitant d'AstraZeneca, a souligné de son côté le cabinet du ministre belge de la Santé Frank Vandenbroucke.
C'est lui qui a mandaté l'AFMPS "à la demande de la Commission européenne", a-t-on précisé de même source.
"Comme le veut la procédure dans pareil cas, l'inspection se fait en collaboration avec d'autres pays, afin d'assurer toute transparence et objectivité", a encore indiqué le cabinet de M. Vandenbroucke, évoquant le travail d'"experts hollandais, italiens et espagnols" aux côtés des Belges.
AstraZeneca, qui avait argué la semaine dernière d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen, a indiqué à l'UE ne pouvoir livrer qu'"un quart" des doses initialement promises aux Vingt-Sept au premier trimestre, selon une responsable européenne.
Bruxelles, qui a précommandé jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, n'est pas convaincu par ces justifications, les jugeant "insatisfaisantes".
"Aux termes du contrat conclu par l'UE, AstraZeneca devait recourir à quatre usines pour assurer sa production - deux dans l'UE dont une en Belgique, et deux au Royaume-Uni", rappelait mercredi la responsable européenne.
Comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, un problème industriel en Belgique devrait donc être compensé ailleurs, a-t-elle fait valoir, jugeant que "les explications (du groupe) manquent de consistance".
L'UE demande désormais à AstraZeneca de recourir à ses usines britanniques, comme prévu dans le contrat signé en août 2020, pour honorer les commandes des Vingt-Sept.
Si les autorités européennes ont reconnu que le contrat avec AstraZeneca, qui n'a pas été rendu public, contient des clauses d'audit sur les sites de production, un porte-parole de la Commission s'est refusé mercredi à commenter la demande d'inspection en Belgique.
L'AFMPS a précisé jeudi avoir effectué une autre visite de l'usine de Seneffe en janvier, pour une inspection de routine doublée d'une inspection d'agrément d'une extension de capacité, mais "sans lien particulier avec la Commission européenne".
mad-jug/avz
Covid: Bruxelles va contrôler l'exportation de vaccins hors UE #
Bruxelles va mettre sur pied un mécanisme pour contrôler les acheminements hors de l'UE des vaccins contre le Covid qui y sont produits et interdire les exportations non "légitimes", ont indiqué jeudi des responsables européens, sur fond de controverse avec le laboratoire AstraZeneca.
Ce "mécanisme de transparence et d'autorisation pour l'exportation", qui doit être adopté vendredi par la Commission européenne, est une "mesure d'urgence", ont expliqué ces responsables devant la presse.
Il permettra d'obtenir des informations sur l'exportation hors du bloc des vaccins contre le Covid-19 produits dans des usines localisées dans l'UE, l'une des principales régions productrices de vaccins dans le monde.
En pratique, les entreprises voulant acheminer des vaccins hors de l'UE devront contacter les autorités de l'Etat membre où est située l'usine afin d'obtenir un feu vert, qui devrait en principe être accordé "en l'espace de quelques heures", soutient un haut responsable européen.
Des exceptions, notamment pour les acheminements à visée humanitaire, sont prévues.
"Il sera possible, dans certaines circonstances, de ne pas donner d'autorisation", et ce "dans de rares cas", mais "le principe de base est que les exportations prévues auront bien lieu", selon un autre responsable.
Et d'insister: "Il ne s'agit pas d'une interdiction des exportations. Ce n'est pas notre intention (...) L'idée est que tout le monde, dans un contexte possible de tensions, soit assuré que ces exportations sont légitimes", et ne se font pas au détriment des contrats signés avec l'UE.
Dans une lettre envoyée à quatre des Vingt-Sept, le président du Conseil européen Charles Michel a salué l'initiative, "un instrument garantissant que les doses destinées aux Etats membres ne seront pas indûment exportées ailleurs".
Le dispositif est fondé sur une réglementation européenne à laquelle l'UE avait déjà recouru l'an dernier pour réguler les exportations de matériel médical. Bruxelles assure se conformer aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Après que la Commission a massivement investi pour aider les laboratoires à développer des vaccins et accroître leurs capacités, ce contrôle est "quelque chose que nous devons aux citoyens (...) aux contribuables", souligne un responsable, jugeant qu'"aucune entreprise en particulier" n'est visée.
L'annonce intervient cependant à l'heure où le torchon brûle entre l'UE et le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, qui a annoncé réduire drastiquement ses livraisons de vaccins aux Vingt-Sept en raison d'un problème de "rendement" sur un site de production européen.
jug/alm/ode
AstraZeneca: l'UE demande une inspection dans une usine en Belgique #
Le gendarme sanitaire belge a indiqué jeudi avoir été chargé par la Commission européenne d'inspecter une usine où est produite une partie des vaccins anti-Covid d'AstraZeneca, après l'annonce par le laboratoire de retards de livraisons dus à une "baisse de rendement" industrielle.
L'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) va "organiser une inspection du flux de la production" de l'usine de Hénogen/Novasep à Seneffe (sud de la Belgique) à la demande de l'exécutif européen, a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'organisation.
"Comme plusieurs lieux de productions sont impliqués, plusieurs inspectorats/autorités compétentes vont réaliser ensemble cet exercice", une collaboration "habituelle" pour des "chaînes de fabrication (...) réparties sur plusieurs pays", a indiqué la porte-parole, sans autres précisions.
Le site de Seneffe est administré par la société de services pour l'industrie pharmaceutique Novasep, partenaire du géant suédo-britannique AstraZeneca pour la production d'un vaccin contre le Covid-19.
AstraZeneca, qui avait argué la semaine dernière d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen, a indiqué à l'UE ne pouvoir livrer qu'"un quart" des doses initialement promises à l'UE au premier trimestre, selon une responsable européenne.
Bruxelles, qui a précommandé jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, n'est pas convaincu par ces justifications, les jugeant "insatisfaisantes".
"Aux termes du contrat conclu par l'UE, AstraZeneca devait recourir à quatre usines pour assurer sa production - deux dans l'UE dont une en Belgique, et deux au Royaume-Uni", rappelait mercredi la responsable européenne.
Comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, un problème industriel en Belgique devrait donc être compensé ailleurs, a-t-elle fait valoir, jugeant que "les explications (du groupe) manquent de consistance".
L'UE demande désormais à AstraZeneca de recourir à ses usines britanniques, comme prévu dans le contrat signé en août 2020, pour honorer les commandes des Vingt-Sept.
Si les autorités européennes ont reconnu que le contrat avec AstraZeneca, qui n'a pas été rendu public, contient des clauses d'audit sur les sites de production, un porte-parole de la Commission s'est refusé mercredi à commenter la demande d'inspection en Belgique.
L'AFMPS avait déjà effectué une visite du site de Novasep en janvier, pour une inspection de routine doublée d'une inspection d'agrément d'une extension de capacité, mais "sans lien particulier avec la Commission européenne".
mad-jug/fmi/at
L'UE réclame à AstraZeneca des vaccins produits au Royaume-Uni #
L'UE réclame au laboratoire AstraZeneca de recourir à la production d'usines situées au Royaume-Uni pour fournir les doses de son vaccin anti-Covid promises aux Vingt-Sept, afin de limiter ses retards de livraisons mais au risque d'entrer en concurrence avec les injonctions de Londres.
Le laboratoire suédo-britannique, qui avait argué la semaine dernière d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen, ne pourrait livrer qu'"un quart" des doses initialement promises à l'UE au premier trimestre, selon une source européenne.
Or Bruxelles, qui a précommandé jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, n'est pas convaincu par les justifications avancées, et a ordonné une inspection sur le site belge concerné.
Et la Commission européenne fulmine contre les explications fournies par le PDG du laboratoire, le Français Pascal Soriot, dans un entretien accordé mardi à plusieurs quotidiens européens.
Selon lui, le contrat signé entre AstraZeneca et Londres en juin 2020, trois mois avant l'accord avec l'UE, stipule que la production "issue de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni".
Or, rappelait mercredi une responsable européenne, aux termes du contrat conclu par l'UE, AstraZeneca devait recourir à quatre usines pour assurer sa production - deux dans l'UE dont une en Belgique, et deux au Royaume-Uni.
"Il n'a jamais été question que ces deux usines (britanniques) soient au second plan ou en réserve", a-t-elle insisté.
"Laissez-moi être claire: il n'y a pas de hiérarchie de ces usines dans le contrat, aucune différenciation (...) Les usines britanniques font partie du contrat de précommandes, elles doivent fournir" les doses attendues, a martelé devant la presse la Commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides.
Londres a de son côté rappelé attendre du laboratoire qu'il respecte son engagement de fournir 2 millions de doses hebdomadaires au Royaume-Uni.
"Nous sommes très confiants dans nos approvisionnements, dans nos contrats, et nous allons de l'avant sur cette base", a commenté le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Le Royaume-Uni a déjà vacciné environ 10% de sa population, contre cinq fois moins pour l'UE.
Déjà à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin produit par Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans l'UE, Bruxelles juge "inacceptable" le nouveau calendrier d'AstraZeneca.
Et ce d'autant que la Commission lui avait alloué 336 millions d'euros pour développer son vaccin et accroître ses capacités de production, même si l'intégralité de la somme n'a pas été versée, s'agace la responsable européenne.
"Le souci, c'est que nous n'avons aucune visibilité", et comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, "les explications (du groupe) manquent de consistance", affirme-t-elle.
Après s'être expliqué à deux reprises lundi devant les Etats membres et la Commission européenne, AstraZeneca était convoqué mercredi soir pour une nouvelle réunion: après une grande incertitude sur sa participation, il y a finalement été représenté par son PDG Pascal Soriot en personne.
"Nous avons eu une discussion constructive et ouverte (...) Nous nous sommes engagés à une coordination plus étroite afin de déterminer ensemble une voie pour les livraisons des prochains mois ", a assuré un porte-parole du laboratoire, rappelant qu'il fournissait ses vaccins "sans en tirer profit".
Stella Kyriakides, elle, a salué un "ton constructif" mais a déploré dans un tweet "le manque continu de clarté sur le calendrier de livraison", appelant le groupe à honorer ses "obligations contractuelles".
A la demande de la Commission, des experts du régulateur sanitaire belge ont par ailleurs inspecté mercredi l'usine d'AstraZeneca à Seneffe (sud de la Belgique), a rapporté l'agence Belga.
Leur objectif était de "s'assurer que le retard de livraison était bien dû à un problème de production" sur le site, et leur rapport sera rendu d'ici "quelques jours", précise-t-elle.
Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées s'expliquent par le retard pris par des partenaires du groupe devant "apprendre" le processus de production.
Dans l'interview de mardi, il insistait par ailleurs: "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera de notre mieux, sans garantie de réussir".
Des propos qui font bondir à Bruxelles: "Le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires" réparties sur plusieurs sites, insiste un responsable européen.
L'UE appelle AstraZeneca à donner son autorisation pour rendre public le contrat signé.
burs-jug/sr
L'UE réclame à AstraZeneca des vaccins produits au Royaume-Uni #
L'UE a réclamé mercredi au laboratoire AstraZeneca, mis en cause en Europe pour des retards de livraison de son vaccin contre le Covid, de recourir à la production d'usines situées au Royaume-Uni pour fournir les doses promises aux Vingt-Sept -au risque d'entrer en concurrence avec les injonctions de Londres.
Le laboratoire suédo-britannique, qui avait argué la semaine dernière d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen, ne pourrait livrer qu'"un quart" des doses initialement promises à l'UE au premier trimestre, selon une source européenne.
Or Bruxelles, qui a précommandé jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, n'est pas convaincu par les justifications avancées et fulmine contre les explications fournies par le PDG du laboratoire britannique, Pascal Soriot, dans un entretien accordé mardi à plusieurs quotidiens européens.
Selon le patron français, le contrat signé entre AstraZeneca et Londres en juin 2020, trois mois avant l'accord avec l'UE, stipule que la production "issue de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni".
Or, rappelait mercredi une responsable européenne, aux termes du contrat conclu par l'UE, AstraZeneca devait recourir à quatre usines pour assurer sa production - deux dans l'UE dont une en Belgique, et deux au Royaume-Uni.
"Il n'a jamais été question que ces deux usines (britanniques) soient au second plan ou en réserve", a-t-elle insisté.
"Laissez-moi être claire: il n'y a pas de hiérarchie de ces usines dans le contrat, aucune différenciation (...) Les usines britanniques font partie du contrat de précommandes, elles doivent fournir" les doses attendues, a martelé devant la presse la Commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides.
Londres a mis en avant ses propres besoins, attendant du laboratoire qu'il respecte son engagement de fournir 2 millions de doses hebdomadaires au Royaume-Uni.
"Nous sommes très confiants dans nos approvisionnements, dans nos contrats, et nous allons de l'avant sur cette base", a commenté devant la presse le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Le torchon brûle entre le groupe britannique et l'UE, à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin produit par Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans le bloc.
Le nouveau calendrier d'AstraZeneca est jugé d'autant plus "inacceptable" que l'UE lui avait alloué 336 millions d'euros pour développer son vaccin et accroître ses capacités de production. L'intégralité de la somme n'a pas été versée, a précisé la responsable européenne.
"Le souci, c'est que nous n'avons aucune visibilité", et comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, "leurs explications manquent de consistance", affirme-t-elle.
AstraZeneca a été convoqué à deux reprises lundi devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept. Ses explications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre réunion était prévue mercredi soir.
Alors que Bruxelles avait annoncé dans la matinée la décision d'AstraZeneca de ne pas assister à cette réunion, le laboratoire a finalement confirmé sa participation.
"Nous déplorons le manque continu de clarté sur le calendrier de livraison", a tweeté Stella Kyriakides dans la soirée après la rencontre, tout en saluant le "ton constructif" de l'échange avec Pascal Soriot.
A la demande de la Commission, des experts du régulateur sanitaire belge ont par ailleurs inspecté mercredi l'usine d'AstraZeneca à Seneffe (sud de la Belgique) pour "s'assurer que le retard de livraison était bien dû à un problème de production" sur le site, a rapporté l'agence Belga.
Leur rapport sera rendu d'ici "quelques jours", précise-t-elle.
Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées dans l'UE s'expliquent par le retard pris par des partenaires du groupe devant "apprendre" le processus de production.
Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, il insistait par ailleurs: "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera de notre mieux, sans garantie de réussir".
Des propos qui font bondir à Bruxelles: "Le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste un responsable européen.
"Nous avons une relation contractuelle avec AstraZeneca", a également insisté une porte-parole de la Commission, rappelant que l'UE appelait AstraZeneca à donner son autorisation pour rendre public le contrat signé.
mpa-jug/sr
L'UE réclame à AstraZeneca des vaccins produits au Royaume-Uni #
L'UE a réclamé mercredi au laboratoire AstraZeneca, mis en cause en Europe pour des retards de livraison de son vaccin anti-Covid, de recourir à la production des deux usines situées au Royaume-Uni pour fournir les doses promises aux Vingt-Sept, au risque d'entrer en concurrence avec les injonctions de Londres.
Le laboratoire suédo-britannique, qui avait argué la semaine dernière d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen, ne pourrait livrer qu'"un quart" des doses initialement promises à l'UE au premier trimestre, selon une source européenne.
Or, Bruxelles, qui a précommandé jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, n'est pas convaincu par les justifications avancées et fulmine contre les explications fournies par le PDG du laboratoire britannique, Pascal Soriot, dans un entretien accordé mardi à plusieurs quotidiens européens.
Selon lui, le contrat signé entre AstraZeneca et Londres en juin 2020, trois mois avant l'accord avec l'UE, stipule que la production "issue de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni" et ne pourrait être utilisée que bien après pour livrer les Européens.
Pas du tout, a soutenu mercredi une responsable européenne: aux termes du contrat conclu par l'UE, AstraZeneca devait recourir à quatre usines pour assurer sa production - deux dans l'UE dont une en Belgique, et deux au Royaume-Uni.
"Il n'a jamais été question que ces deux usines (britanniques) soient au second plan ou en réserve", a-t-elle soutenu.
"Laissez-moi être claire: il n'y a pas de hiérarchie de ces usines dans le contrat, aucune différenciation (...) Les usines britanniques font partie du contrat de précommandes, elles doivent fournir" les doses attendues, a martelé devant la presse la Commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides.
Londres a mis en avant ses propres besoins, attendant du laboratoire qu'il respecte son engagement de fournir 2 millions de doses hebdomadaires au Royaume-Uni.
"Nous sommes très confiants dans nos approvisionnements, nous sommes très confiants dans nos contrats et nous allons de l'avant sur cette base", a commenté devant la presse le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Le torchon brûle entre le groupe britannique et l'UE, à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin produit par Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans le bloc. Et ce alors que la campagne de vaccination dans les 27 de l'UE est critiquée pour sa lenteur.
Le nouveau calendrier d'AstraZeneca est jugé d'autant plus "inacceptable" que l'UE lui avait alloué 336 millions d'euros pour développer son vaccin et accroître ses capacités de production. L'intégralité de la somme n'a pas été versée, a précisé la responsable européenne.
"Le souci, c'est que nous n'avons aucune visibilité", et comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, "leurs explications manquent de consistance", affirme-t-elle.
AstraZeneca a été convoqué à deux reprises lundi devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept. Ses explications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre réunion était prévue mercredi soir.
Mais la plus grande confusion régnait sur les intentions du groupe. Une annonce européenne dans la matinée indiquait la décision d'AstraZeneca de ne pas assister à cette réunion, avant que le laboratoire ne démente, et confirme sa participation.
Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées dans l'UE s'expliquent par le retard pris par des partenaires du groupe devant "apprendre" le processus de production.
Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, il insistait par ailleurs: "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera de notre mieux, sans garantie de réussir".
Des propos qui font bondir à Bruxelles: "Le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste un responsable européen.
"Nous avons une relation contractuelle avec AstraZeneca, et il est important d'avoir les réponses aux questions que l'on se pose", a également insisté une porte-parole de la Commission.
L'UE appelle AstraZeneca à donner son autorisation pour rendre public le contrat signé, a indiqué un porte-parole de la Commission.
alm-jug/mpa/mm
L'UE réclame à AstraZeneca des vaccins produits au Royaume-Uni #
L'UE a réclamé mercredi au laboratoire AstraZeneca, mis en cause en Europe pour des retards de livraison de son vaccin anti-Covid, de recourir à la production des deux usines situées au Royaume-Uni pour fournir les doses promises aux Vingt-Sept, au risque d'entrer en concurrence avec les injonctions de Londres.
Le laboratoire suédo-britannique, qui avait argué la semaine dernière d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen, ne pourrait livrer qu'"un quart" des doses initialement promises à l'UE au premier trimestre, selon une source européenne.
Or, Bruxelles, qui a précommandé jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, n'est pas convaincu par les justifications avancées et fulmine contre les explications fournies par le PDG du laboratoire britannique, Pascal Soriot, dans un entretien accordé mardi à plusieurs quotidiens européens.
Selon lui, le contrat signé entre AstraZeneca et Londres en juin 2020, trois mois avant l'accord avec l'UE, stipule que la production "issue de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni" et ne pourrait être utilisée que bien après pour livrer les Européens.
Pas du tout, a soutenu mercredi une responsable européenne: aux termes du contrat conclu par l'UE, AstraZeneca devait recourir à quatre usines pour assurer sa production: deux dans l'UE dont une en Belgique, et deux au Royaume-Uni.
"Il n'a jamais été question que ces deux usines (britanniques) soient au second plan ou en réserve", a-t-elle soutenu.
"Laissez-moi être claire: il n'y a pas de hiérarchie de ces usines dans le contrat, aucune différenciation (...) Les usines britanniques font partie du contrat de précommandes, elles doivent fournir" les doses attendues, a martelé devant la presse la Commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides.
Londres a pris position et mis en avant ses propres besoins: "Nous attendons que les contrats soient respectés. AstraZeneca s'est engagé à livrer 2 millions de doses par semaine ici au Royaume-Uni, et nous n'anticipons aucun changement", a affirmé un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson.
Le torchon brûle entre le groupe britannique et l'UE, à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin produit par Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans le bloc. Et ce alors que la campagne de vaccination dans les 27 de l'UE est critiquée pour sa lenteur.
Le nouveau calendrier d'AstraZeneca est jugé d'autant plus "inacceptable" que l'UE lui avait alloué 336 millions d'euros pour développer son vaccin et accroître ses capacités de production. L'intégralité de la somme n'a pas été versée, a précisé la responsable européenne.
"Le souci, c'est que nous n'avons aucune visibilité", et comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, "leurs explications manquent de consistance", affirme-t-elle.
AstraZeneca a été convoqué à deux reprises lundi devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept. Ses explications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre réunion était prévue mercredi soir.
Mais la plus grande confusion régnait sur les intentions du groupe. Une annonce dans la matinée indiquait la décision d'AstraZeneca de ne pas assister à cette réunion, avant que le laboratoire ne confirme finalement sa participation.
Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées dans l'UE s'expliquent par le retard pris par des partenaires du groupe devant "apprendre" le processus de production: certains "n'étaient pas aussi efficaces (...) Ce n'est vraiment pas de chance. Rien de mystérieux là-dedans", a-t-il souligné.
Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, il insistait par ailleurs: "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera de notre mieux, sans garantie de réussir".
Des propos qui font bondir à Bruxelles: "Le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste un responsable européen.
"Nous avons une relation contractuelle avec AstraZeneca, et il est important d'avoir les réponses aux questions que l'on se pose", a également insisté une porte-parole de la Commission.
L'UE appelle AstraZeneca à donner son autorisation pour rendre public le contrat signé, a indiqué un porte-parole de la Commission.
D'autant que "certains clauses sont désormais déjà discutées dans la sphère publique" après avoir été dévoilées par le patron du laboratoire lui-même, observe-t-on à Bruxelles.
alm-jug/csg/mm
L'UE réclame à AstraZeneca de lui livrer des vaccins produits dans 2 usines britanniques #
L'UE réclame au laboratoire AstraZeneca de lui livrer comme convenu des vaccins anti-Covid-19 produits dans deux usines situées au Royaume-Uni, a déclaré mercredi la commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides.
Selon une source européenne, le groupe ne prévoit de livrer au 1er trimestre qu'"un quart" des doses initialement promises aux 27.
Dans le contrat conclu par l'UE en août, portant jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, le laboratoire britannique devait recourir à quatre usines pour assurer sa production: deux dans l'UE dont une Belgique, et deux au Royaume-Uni, selon une responsable européenne.
"Laissez-moi être claire: il n'y a pas de hiérarchie de ces usines dans le contrat, aucune différenciation entre les sites au Royaume-Uni et dans l'UE", a insisté Stella Kyriakides au cours d'une conférence de presse.
"Les usines britanniques font partie du contrat de précommandes et c'est pourquoi elles doivent fournir" les doses qui sont attendues d'elles, a-t-elle martelé.
Bruxelles conteste les explications du PDG d'AstraZeneca, Pascal Soriot, selon lequel la production des usines au Royaume-Uni est réservée aux Britanniques en vertu de l'accord conclu avec Londres, trois mois avant le contrat signé avec l'UE.
"Rappelons les choses pour lever tout doute: il n'a jamais été questions que ces deux usines (britanniques) soient au second plan ou en back-up" pour la production de vaccins destinées à l'UE, a confirmé une responsable bruxelloise.
Selon cette source, "il est inacceptable de voir le calendrier de livraisons se réduire à une fraction", à "un quart de ce qui était censé nous être livré" au premier trimestre, alors que l'UE a contribué à "financer le risque manufacturier" pour développer le vaccin et accroître les moyens de production.
La Commission européenne a alloué quelque 336 millions d'euros à AstraZeneca à cette fin, mais qui n'ont pas encore été entièrement versés, a-t-elle indiqué.
Avant un feu vert réglementaire de l'UE pour ce vaccin attendu vendredi, AstraZeneca a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen.
Le groupe a été convoqué à deux reprises lundi pour s'expliquer devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept. Ses justifications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre rencontre est prévue mercredi soir.
"Nous n'avons pas été informés du véritable problème", et comme les autres usines du groupe, censées pouvoir produire également les doses destinées à l'UE, ne sont pas affectées, "leurs explications manquent de consistance", observe la responsable européenne. "Le souci, c'est que nous n'avons aucun visibilité".
L'UE appelle AstraZeneca à donner son autorisation pour rendre public le contrat signé, selon un porte-parole de la Commission. D'autant que "certains clauses sont désormais déjà discutées dans la sphère publique" après avoir été dévoilées par le patron du laboratoire,observe un responsable européen.
alm-jug/mm
L'UE réclame à AstraZeneca de lui livrer des vaccins produits dans 2 usines britanniques (responsable européen) #
L'UE réclame au laboratoire britannique AstraZeneca de lui livrer comme convenu des vaccins anti-Covid-19 produits dans deux usines situées au Royaume-Uni, alors que le groupe prévoit désormais de ne livrer au premier trimestre qu'"un quart" des doses promises, selon une responsable de l'UE.
"Il est inacceptable de voir le calendrier de livraisons se réduire à une fraction", à "un quart de ce qui était censé nous être livré" au premier trimestre, a indiqué cette responsable. Le contrat signé prévoit qu'AstraZeneca mobiliserait quatre usines, dont deux au Royaume-Uni, pour produire les doses destinées à l'UE, ce que Bruxelles lui demande de faire, rappelle-t-on de source européenne, à l'encontre des affirmations du patron du laboratoire assurant réserver à Londres la production de ses sites britanniques.
jug/alm/sg
Vaccins: confusion autour d'une réunion d'explications d'AstraZeneca avec l'UE #
La confusion régnait mercredi sur la participation du groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca, mis en cause en Europe pour des retards de production de son vaccin contre le Covid-19, à une réunion avec l'UE, qui "conteste" vivement les justifications du laboratoire.
Avant un feu vert réglementaire de l'UE pour ce vaccin attendu vendredi, AstraZeneca a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen.
Le groupe a été convoqué à deux reprises lundi pour s'expliquer devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept. Ses justifications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre rencontre était prévue mercredi soir.
Un haut responsable européen a assuré mercredi matin à l'AFP qu'AstraZeneca s'était "retiré" de la réunion, une information confirmée à la mi-journée lors d'une conférence de presse par une porte-parole de la Commission européenne.
Dans la foulée, un porte-parole du laboratoire apportait un ferme démenti: "Nous ne nous sommes pas retirés, nous assisterons à la réunion avec les représentants de l'UE plus tard dans la journée", a-t-il indiqué dans un communiqué transmis à l'AFP.
La même porte-parole de la Commission, relancée sur ce sujet, a alors reconnu que la situation était "en train d'évoluer concernant (cette) participation de représentants d'AstraZeneca à la réunion qui se tiendra ce soir".
Le torchon brûle, à propos de ces retards, entre le groupe britannique et l'UE, déjà à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans le bloc. Et ce alors que la campagne de vaccination dans les 27 de l'UE est critiquée pour sa lenteur.
Bruxelles conteste les explications fournies par le PDG du groupe, Pascal Soriot, dans un entretien accordé mardi à plusieurs quotidiens européens, et dément notamment le principe de réserver au Royaume-Uni la production des usines britanniques.
"L'accord britannique a été conclu en juin (2020), trois mois avant l'accord européen (...) Londres a stipulé que l'approvisionnement provenant de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni", déclare M. Soriot dans cet entretien.
Dans le contrat de précommande conclu par l'UE en août, portant jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, "il est mentionné que les sites de fabrication britanniques étaient une option pour l'Europe, mais seulement plus tard", précise le Français.
Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, le patron insiste: "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera de notre mieux, mais sans garantie de réussir".
"L'UE voulait plus ou moins autant de doses que le Royaume-Uni alors qu'ils signaient trois mois après. On a donc dit: on fera de notre mieux, mais nous n'allons pas nous engager contractuellement", observe-t-il.
Des propos qui ont fait réagir Bruxelles: "Nous contestons nombre d'éléments de cette interview, y compris l'idée que la production des usines britanniques serait réservée à des livraisons au seul Royaume-Uni. Ce n'est pas exact", a indiqué à l'AFP un haut responsable de l'UE.
"Sur l'idée de +faire de son mieux+: le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste-t-il.
"Nous avons une relations contractuelle avec AstraZeneca, et il est important d'avoir les réponses aux questions que l'on se pose", a également insisté une porte-parole de la Commission européenne.
Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées dans son usine européenne s'expliquent par le retard pris par rapport au Royaume-Uni: les partenaires du groupe devaient "apprendre" le processus de production.
"Ils n'étaient pas aussi efficaces que les autres (...) Ce n'est vraiment pas de chance. Rien de mystérieux là-dedans", a-t-il simplement souligné.
pau-dc-jug/alm/cls
Vaccins: AstraZeneca refuse une réunion d'explications avec l'UE sur ses retards #
Le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca, mis en cause en Europe pour des retards de livraison de son vaccin contre le Covid-19, s'est retiré mercredi d'une réunion organisée par l'UE, alors que Bruxelles a vivement "contesté" les justifications avancées par le laboratoire britannique.
Avant le feu vert réglementaire de l'UE pour ce vaccin attendu vendredi, AstraZeneca a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen.
Le groupe a été convoqué à deux reprises lundi pour s'expliquer devant les Etats membres et la Commission européenne, qui négocie aux nom des Vingt-Sept. Ses justifications ont été jugées "insatisfaisantes" et une autre rencontre était prévue mercredi.
Mais AstraZeneca "s'est retiré" de la réunion mercredi matin, a indiqué à l'AFP un haut responsable européen.
Bruxelles conteste les explications fournies par le PDG du groupe Pascal Soriot dans un entretien donné mardi à plusieurs quotidiens européens, et dément notamment le principe de réserver au Royaume-Uni la production des usines britanniques.
"L'accord britannique a été conclu en juin (2020), trois mois avant l'accord européen (...) Londres a stipulé que l'approvisionnement provenant de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni", déclare M. Soriot dans cet entretien.
Dans le contrat de précommande conclu par l'UE en août, portant jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, "il est mentionné que les sites de fabrication britanniques étaient une option pour l'Europe, mais seulement plus tard", précise le Français.
Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, le patron insiste: "Nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera de notre mieux, mais sans garantie de réussir".
"L'UE voulait plus ou moins autant de doses que le Royaume-Uni alors qu'ils signaient trois mois après. On a donc dit: on fera de notre mieux, mais nous n'allons pas nous engager contractuellement", observe-t-il.
Des propos qui ont fait réagir Bruxelles: "Nous contestons nombre d'éléments de cette interview, y compris l'idée que la production des usines britanniques serait réservée à des livraisons au seul Royaume-Uni. Ce n'est pas exact", a indiqué à l'AFP un haut responsable de l'UE.
"Sur l'idée de +faire de son mieux+: le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste-t-il.
Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées dans son usine européenne s'expliquent par le retard pris par rapport au Royaume-Uni: les partenaires du groupe devaient "apprendre" le processus de production.
"Ils n'étaient pas aussi efficaces que les autres (...) Ce n'est vraiment pas de chance. Rien de mystérieux là-dedans", a-t-il simplement souligné.
dc-jug/alm/pz
Vaccins: AstraZeneca se retire d'une réunion avec l'UE sur ses retards de production (responsable européen) #
Le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca, mis en cause en Europe pour des retards de livraison de son vaccin contre le Covid-19, s'est retiré mercredi d'une réunion organisée par l'UE, a indiqué à l'AFP un haut responsable européen.
AstraZeneca, qui a annoncé des livraisons moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement", avait déjà été convoqué à deux reprises lundi pour s'expliquer devant des représentants des Etats membres et de la Commission européenne. Ses justifications avaient été jugées "insatisfaisantes" et une autre réunion était prévue mercredi.
jug/csg/pz
Vaccins: l'UE "conteste" les explications d'AstraZeneca sur ses retards #
Un haut responsable de l'UE a "contesté" mercredi "nombre" des arguments présentés par le patron d'AstraZeneca pour expliquer les retards de production de son vaccin anti-Covid, démentant notamment le principe de réserver au Royaume-Uni la production des usines britanniques.
"L'accord britannique a été conclu en juin (2020), trois mois avant l'accord européen (...) Londres a stipulé que l'approvisionnement provenant de la chaîne d'approvisionnement britannique irait d'abord au Royaume-Uni", a déclaré le PDG du laboratoire, Pascal Soriot, dans un entretien donné mardi à plusieurs quotidiens membres de l'alliance LENA (Leading European Newspaper Alliance).
Dans le contrat de précommande conclu par l'UE en août, portant jusqu'à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, "il est mentionné que les sites de fabrication britanniques étaient une option pour l'Europe, mais seulement plus tard", a précisé M. Soriot.
Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, le patron du groupe insiste: "De toute façon, nous ne sommes aucunement engagés auprès de l'UE (...) Ce n'est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera notre mieux, mais sans garantie de réussir".
"L'UE voulait plus ou moins autant de doses que le Royaume-Uni alors qu'ils signaient trois mois après. On a donc dit: on fera notre mieux, mais nous n'allons pas nous engager contractuellement", observe-t-il.
Après ces propos, Bruxelles s'est insurgé: "Nous contestons nombre d'éléments de cette interview, y compris l'idée que la production des usines britanniques serait réservée à des livraisons au seul Royaume-Uni. Ce n'est pas exact", a indiqué à l'AFP un haut responsable de l'UE.
"Sur l'idée de +faire de son mieux+: le contrat prévoit l'existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s'il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d'autres usines en Europe ou au Royaume-Uni", insiste-t-il.
Alors que le feu vert réglementaire de l'UE pour ce vaccin est attendu vendredi, AstraZeneca a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen.
Le laboratoire a été convoqué lundi pour s'expliquer auprès de représentants des Etats membres et de la Commission. Une autre réunion doit se tenir mercredi.
Pour Pascal Soriot, les difficultés de "rendement" rencontrées dans son usine européenne s'expliquent par le retard pris par rapport au Royaume-Uni: les partenaires du groupe devaient "apprendre" le processus de production et "n'étaient pas aussi efficaces que les autres (...) Ce n'est vraiment pas de chance. Rien de mystérieux là-dedans".
dc-jug/csg/blb
Vaccins: les fabricants "doivent honorer leurs obligations" (von der Leyen) #
Les fabricants de vaccins anti-Covid, bénéficiaires d'investissements massifs de l'UE, "doivent honorer leurs obligations", a averti mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, promettant un mécanisme destiné à contrôler les acheminements de doses hors d'Europe.
"L'Europe a investi des milliards pour développer les premiers vaccins et créer un véritable bien commun mondial. Maintenant, les entreprises doivent tenir leurs promesses", a-t-elle affirmé dans une intervention en vidéo au Forum économique mondial de Davos.
Déjà à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans l'UE, Bruxelles est sous pression après l'annonce de retards dans la livraison de celui d'AstraZeneca, en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication européen du laboratoire britannique.
Alors que le feu vert du régulateur européen pour ce vaccin est attendu vendredi, Mme von der Leyen a téléphoné lundi au patron d'AstraZeneca pour lui rappeler "que l'UE avait investi d'importants montants (...) précisément pour s'assurer que la production monte en puissance" avant sa commercialisation.
"C'est pourquoi nous allons mettre sur pied un mécanisme de transparence sur les exportations de vaccins", a rappelé la cheffe de l'exécutif européen mardi dans son discours.
Ce mécanisme, dont l'élaboration doit se concrétiser cette semaine, exigerait des firmes pharmaceutiques qu'elles notifient auprès des autorités européennes leurs exportations hors de l'UE des doses qui y sont produites.
Bruxelles y voit une contrepartie après avoir "pris sa part du risque pour être sûre que ces capacités soient là (...) C'est un investissement considérable, c'est donc normal et très raisonnable que la Commission puisse surveiller ce qui est fait avec les doses fabriquées en utilisant ces capacités de production financées par l'UE", a insisté un porte-parole.
Y a-t-il un lien avec les retards de livraison qu'annonce AstraZeneca? Le laboratoire, déjà convoqué lundi à deux réunions avec des représentants des Etats membres et de la Commission, devra s'expliquer à nouveau mercredi devant le même comité.
"Nous cherchons à comprendre le problème", a observé un porte-parole de l'exécutif européen. "Nous voyons que des doses sont livrées ailleurs. Or nous avons signé un accord (avec AstraZeneca) dès août (2020), les Etats membres ont placé leurs commandes en octobre. Nous sommes maintenant fin janvier, ces doses devraient être prêtes à être livrées".
L'UE se défend toutefois de tout nationalisme vaccinal, rappelant contribuer à promouvoir le déploiement de la vaccination à l'échelle du globe, via le programme international Covax destiné à approvisionner les pays à faibles revenus.
"Aucune entreprise privée ni autorité publique ne peut arriver seule" au développement aussi rapide d'un vaccin, a également observé Mme von der Leyen, notant que le partenariat public-privé devait constituer un modèle pour "les futurs risques majeurs".
L'UE a ainsi proposé en novembre de créer une nouvelle autorité, équivalent de l'Autorité pour la recherche et développement avancée dans le biomédical (Barda) aux Etats-Unis, laquelle dispose de moyens colossaux pour collaborer avec les laboratoires.
Dans le cadre de cette agence, baptisée Health Emergency Response Authority (HERA), qui pourrait être mise sur pied en 2023, un "programme de préparation de bio-défense" public-privé associant industrie pharmaceutique et organismes de recherche sera établi pour se préparer aux prochaines crises sanitaires, a précisé mardi Ursula von der Leyen.
Doté d'un financement "à long terme", ce programme "permanent" sera "proactif, car nous ne pouvons attendre la prochaine pandémie pour commencer à se préparer", a ajouté la dirigeante allemande. "Il sera entièrement dédié à la découverte de pathogènes connus et émergents, ainsi qu'au développement et à la production de vaccins à l'échelle suffisante pour y faire face".
jug/mad/sg
Vaccins: les fabricants "doivent honorer leurs obligations" (von der Leyen) #
Les fabricants de vaccins anti-Covid, bénéficiaires d'investissements massifs de l'UE, "doivent tenir leurs promesses et honorer leurs obligations", a averti mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, après des annonces de retards de livraisons en Europe.
"L'Europe a investi des milliards pour développer les premiers vaccins et créer un véritable bien commun mondial. Maintenant, les entreprises doivent tenir leurs promesses", a-t-elle affirmé dans une intervention en vidéo au Forum économique mondial de Davos.
Déjà à cran après des difficultés d'acheminement du vaccin Pfizer-BioNTech, le premier déployé dans l'UE, Bruxelles est sous pression après l'annonce de délais de livraison du vaccin du britannique AstraZeneca en raison d'une "baisse de rendement" sur un site de fabrication.
Alors que le feu vert réglementaire européen pour le vaccin d'AstraZeneca est attendu vendredi, Mme von der Leyen a téléphoné lundi au patron du laboratoire pour lui rappeler "que l'UE avait investi d'importants montants (...) précisément pour s'assurer que la production monte en puissance" avant sa commercialisation.
"C'est pourquoi nous allons mettre sur pied un mécanisme de transparence sur les exportations de vaccins", visant à identifier les acheminements hors de l'UE des doses produites en Europe, a rappelé la chef de l'exécutif européen mardi dans son discours.
Avant de rappeler que Bruxelles contribuait à promouvoir le déploiement de la vaccination à l'échelle du globe.
"En raison de chaînes de production planétaires, la santé de nos citoyens et la reprise économique mondiale vont de pair (...) Dans l'alliance Covax, l'UE de concert avec 186 Etats va sécuriser des millions de doses pour les pays à faibles revenus", a-t-elle assuré.
"Aucune entreprise privée ni autorité publique ne peut arriver seule" au développement aussi rapide d'un vaccin, a également observé Mme von der Leyen, notant que le partenariat public-privé devait constituer un modèle pour "les grands risques futurs".
L'UE a ainsi proposé en novembre de créer une nouvelle autorité, équivalent de l'Autorité pour la recherche et développement avancée dans le biomédical (Barda) aux Etats-Unis, laquelle dispose de moyens colossaux pour collaborer avec les laboratoires.
Cette agence, baptisée Health Emergency Response Authority (HERA), qui pourrait être mise sur pied en 2023, s'efforcerait de nouer des partenariats public-privé avec l'industrie pharmaceutique et les organismes de recherche, pour mieux anticiper et faire face aux prochaines crises sanitaires.
Un "programme de préparation de bio-défense" public-privé serait établi au sein de l'HERA, a précisé mardi Ursula von der Leyen.
Ce programme "permanent" sera "proactif, car nous ne pouvons attendre la prochaine pandémie pour commencer à se préparer", "il sera entièrement dédié à la découverte de pathogènes connus et émergents, ainsi qu'au développement et à la production de vaccins à l'échelle suffisante pour y faire face".
La présidente de la Commission a assuré qu'un "financement de long terme et prévisible" serait prévu, et que l'initiative permettrait de "réunir ensemble des entreprises tech fer de lance de l'innovation et des entreprises traditionnelles" du secteur, au côté de régulateurs.
jug/alm/jhd
Vaccins: les fabricants "doivent tenir leurs promesses et honorer leurs obligations" (von der Leyen) #
Bénéficiaires d'investissements massifs de l'UE, les fabricants de vaccins anti-Covid "doivent maintenant tenir leurs promesses et honorer leurs obligations", a averti mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, après des annonces de retards de livraisons en Europe.
"L'Europe a investi des milliards pour développer les premiers vaccins et créer un véritable bien commun mondial. Maintenant, les entreprises doivent tenir leurs promesses", a-t-elle affirmé dans une intervention en vidéo au Forum économique mondial de Davos, à l'heure où l'UE hausse le ton contre les retards de livraison annoncés par le duo Pfizer-BioNTech puis par le britannique AstraZeneca.
jug/csg/jhd