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Sanofi R&D veut supprimer 364 postes, les salariés de Strasbourg manifestent contre leur transfert #

1/28/2021, 6:40 PM
Paris, FRA

La direction de Sanofi-Aventis Recherche et Développement (R&D) a précisé jeudi, selon plusieurs sources syndicales, qu'elle voulait supprimer 364 emplois en France, tandis qu'à Strasbourg, des salariés ont manifesté contre le transfert en région parisienne de la totalité des 56 postes du site alsacien.

Lors d'un comité social et économique (CSE) central, la direction a indiqué que les suppressions de postes allaient viser "principalement la recherche", d'après les sources syndicales. Cette réorganisation sera réalisée via un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) comprenant un plan de départs volontaires (PDV), ont-elles ajouté.

Ces suppressions et transferts de postes s'inscrivent dans la restructuration annoncée en juin 2020 par le groupe pharmaceutique Sanofi. Le laboratoire avait alors dit vouloir supprimer jusqu'à 1.700 emplois en Europe, dont un millier en France sur trois ans.

Chez Sanofi-Aventis R&D, la restructuration va concerner "les quatre sites" de cette entité du groupe pharmaceutique, situés à Strasbourg, Montpellier, Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) et Chilly-Mazarin (Essonne), d'après les sources syndicales.

Les suppressions de postes toucheront "principalement la recherche", mais la "chimie de synthèse et les fonctions support des sites" seront aussi affectées, ont-elles ajouté. Pour les départs volontaires, le plan prévoit un dispositif de pré-retraite, des aides à la formation ou encore des aides à la création d'entreprise.

Cette réorganisation devrait être réalisée "d'ici un an, sauf pour Strasbourg qui aurait six mois de plus", a indiqué l'une des sources syndicales. "Pour Strasbourg, il ne s'agira pas de volontariat mais de reclassement interne à Vitry-sur-Seine. A terme, Strasbourg ne sera plus un site de Sanofi", a souligné cette source. "Il y a semble-t-il une recherche active d'un repreneur", a rapporté une autre source syndicale.

- "L'excellence strasbourgeoise" -

Interrogée par l'AFP, la direction du groupe Sanofi n'a pas voulu "commenter ces éléments", en se disant "respectueuse du calendrier et du dialogue social qui doit avant tout se dérouler au sein de l'entreprise". "La R&D France est au coeur de l'ambition d'innovation de Sanofi" et bénéficiera d'"investissements massifs", dans le cadre de la "nouvelle stratégie", a-t-elle assuré.

Les autres suppressions de postes prévues en France et annoncées en juin, concernant d'autres entités du groupe, ont déjà été négociées. Des accords de rupture conventionnelle collective (RCC) ont été signés l'an dernier.

A Strasbourg, des salariés de Sanofi, soutenus par des députés LREM, ont manifesté contre leur transfert en région parisienne. "Sanofi sacrifie son excellence strasbourgeoise", proclamait la banderole derrière laquelle se sont réunis une trentaine des 56 salariés titulaires de ce site consacré à la R&D en immuno-oncologie. Sur leurs blouses, ces scientifiques avaient dessiné les pièces d'un jeu d'échecs, pour exprimer leur sentiment "d'être des pions sacrifiables".

"Le fait de nous proposer un transfert sur la région parisienne est une manière de masquer la réalité: la plupart des salariés ne pourront pas y aller pour des raisons personnelles, financières ou familiales, donc c'est une façon détournée de nous dire: +on se débarrasse de vous+", a dit à l'AFP François Spielmann, employé au service support.

"Qu'est-ce qui peut arriver à un site où il n'y a plus personne ? C'est la fermeture", a estimé Anne Eschbach. "Alors même que le ministre de l'Economie Bruno Le Maire garantissait la semaine dernière qu'il n'y aurait pas de fermeture de site."

D'après plusieurs salariés, quatre repreneurs potentiels seraient intéressés par le site strasbourgeois. Selon un délégué ayant participé au CSE central, la direction veut se laisser "le temps d'étudier la possibilité d'un repreneur".

apz-er/cel/caz

Sanofi

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JAN 28

Après une rencontre avec Veolia, "les inquiétudes persistent" pour les syndicats de Suez #

1/28/2021, 6:01 PM
Paris, FRA

"Les inquiétudes persistent" quant au projet de rachat de Suez par Veolia et "le démantèlement est confirmé", ont estimé les syndicats de Suez jeudi, après une rencontre entre le Comité d'entreprise européen (CEE) du spécialiste du traitement de l'eau et des déchets et son concurrent, qui ambitionne de le racheter.

"A l'issue des échanges, les inquiétudes persistent et le démantèlement des activités en France est bien confirmé", a écrit l'intersyndicale de Suez (CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT, FO) dans un communiqué.

Le CEE de Suez, réuni jeudi, recevait en "invité" une délégation composée du PDG de Veolia Antoine Frérot et de quatre autres dirigeants de l'entreprise, dans le cadre de la procédure d'information-consultation des comités d'entreprise de Suez. Veolia s'est félicitée dans un communiqué d'échanges "constructifs et cordiaux".

"On avait prévu 120 questions, on a pu en poser une quarantaine, donc il faudra qu'on se revoie", a précisé à l'AFP Franck Reinhold von Essen, secrétaire CGT du CEE. "Pour moi, ça reste un projet financier", a-t-il ajouté.

Suez et Veolia s'affrontent depuis l'annonce début octobre du rachat par Veolia des 29,9% de Suez possédés par Engie. La multinationale dirigée par Antoine Frérot entend acquérir via une offre publique d'achat (OPA) les 70,1% restants du capital de son concurrent.

Mi-janvier, Suez a proposé un plan B en annonçant avoir obtenu une offre des fonds français Ardian et américain GIP pour aboutir à "une solution amicale" avec son concurrent.

"Les engagements sociaux - qui ont été confirmés, la qualité du projet industriel, le maintien de la souveraineté française restent des caractéristiques fortes du projet porté par Veolia. Ce que les fonds Ardian et GIP ne peuvent ni offrir, ni garantir", a souligné Veolia à l'issue de la réunion de jeudi.

"Il n'y aucune surprise sur les activités françaises car il est de notoriété publique que Veolia ne peut conserver Suez Eau France pour des raisons de concurrence", a également déclaré le groupe.

Le sort de Suez Eau France, que devra céder Veolia en cas de rachat, inquiète particulièrement les syndicats. Veolia compterait céder ces activités au fonds Meridiam.

"La direction de Veolia a bien confirmé que les cessions nécessaires ne toucheraient pas que les entités Suez, mais également des entités Veolia", affirment en outre les syndicats de Suez.

"L'intersyndicale réitère, expressément, sa demande de rendez-vous auprès de monsieur le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance" Bruno Le Maire, "afin de pouvoir exposer les risques sociaux majeurs que comporte ce projet d'OPA hostile", termine leur communiqué.

Le CEE de Suez doit rendre d'ici le 31 mai son avis sur le projet de rachat porté par Veolia.

kau-cho/cel/LyS

VEOLIA ENVIRONNEMENT

ENGIE

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JAN 28

Duralex: l'horizon se dégage grâce à Pyrex #

1/28/2021, 5:09 PM
Orléans, FRA

La célèbre verrerie Duralex est sauvée: le tribunal de commerce d'Orléans a validé jeudi l'offre de reprise du seul candidat encore en lice, l'ambitieuse maison mère de Pyrex, International Cookware.

Les salariés peuvent enfin souffler. Une quarantaine de sympathisants et d'employés de la verrerie a d'ailleurs applaudi la nouvelle sur les marches du Palais de Justice d'Orléans.

Le projet de Pyrex prévoit en effet de reprendre la quasi-totalité des 248 employés, à l'exception de deux cadres dirigeants. Cette reprise sans casse sociale met ainsi un terme à plusieurs mois d'angoisse depuis le placement de l'usine en redressement judiciaire en septembre 2020.

"C'est un plan de reprise qui tient la route. Il y avait besoin d'un groupe avec des finances solides. L'essentiel c'est que les emplois sont sauvegardés", a réagi Pascal Colichet, secrétaire CGT du CSE de Duralex.

La dernière version de l'offre de Pyrex a donc convaincu salariés et juges de lui confier les clefs de la verrerie basée à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), dans la banlieue d'Orléans.

Initialement un peu trop faible financièrement au goût du tribunal, elle avait été remaniée en début de semaine. Pyrex a maintenu sa proposition de 3,55 millions d'euros, en concentrant son projet, excluant notamment la reprise d'un contrat avec Axa d'une valeur d'un million d'euros.

L'annonce marque la fin d'un long calvaire pour les salariés, car malgré sa notoriété, la verrerie enchaîne les déboires depuis une vingtaine d'années.

Duralex a ainsi déjà connu un dépôt de bilan en 2005 et une faillite en 2008, avant d'être reprise in extremis par ses précédents dirigeants, Antoine et André Ioannidès.

En 2017, les problèmes se sont aggravés en raison d'un incident lors du remplacement du four et la situation s'est encore dégradée l'an dernier avec la crise sanitaire, jusqu'à un placement en redressement judiciaire en septembre 2020.

C'est le paradoxe de Duralex: ses créations, Picardie et Gigogne en tête, font le bonheur des cantines scolaires et des visiteurs de la boutique design du MoMA de New York, mais l'entreprise souffre d'un outil industriel vétuste et d'une politique commerciale mal adaptée.

-"Vendre mieux"-

C'est pour cela que l'offre d'International Cookware a reçu le l'aval des juges du tribunal de commerce. Ils avaient d'ailleurs évoqué un projet de "grande qualité", lors de l'audience du 22 janvier.

Le groupe, basé à Châteauroux, a en effet présenté un ambitieux programme de développement industriel et commercial pour redynamiser la marque, symbole du "Made in France".

Le verrier, propriété du fonds d'investissement Kartesia, prévoit notamment d'investir "à hauteur de 17,4 millions d'euros sur la période 2021 à 2024" et d'apporter 21 millions de fonds propres sur la même période, dont 12 millions dès cette année, selon le jugement du tribunal.

International Cookware entend "vendre plus", en mettant "au service de Duralex ses 101 distributeurs et son équipe commerciale". Le verrier veut aussi "vendre mieux" grâce à des innovations et une communication nouvelle, en s'appuyant sur la vente en ligne.

Enfin, le groupe a l'ambition de "produire mieux", "grâce à des investissements sur l'outil de production" et "des synergies d'achats, de logistique et de transports".

Le président de la région Centre-Val de Loire François Bonneau, ainsi que celui d'Orléans Métropole Christophe Chaillou, avaient eux aussi apporté leur soutien. "Le rapprochement de Duralex et de Pyrex est enfin l'occasion de constituer un pôle autour du verre alimentaire unique au monde avec de nombreuses perspectives en termes de recherche-développement et d'innovation", ont-ils écrit dans un communiqué commun.

mam-chb/db/LyS

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JAN 28

Entreprises: plus de créations et moins de défaillances en 2020 #

1/28/2021, 4:29 PM
Paris, FRA

L'année 2020 a été paradoxale à plus d'un titre pour les entreprises, avec une augmentation des créations et une baisse très importante des défaillances, en pleine crise sanitaire liée au Covid-19, selon un bilan publié jeudi.

Le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce a recensé l'ensemble des inscriptions au registre du commerce et des sociétés (RCS), en hausse de 2,1% en 2020 avec 469.044 entreprises créées, selon le Bilan national des entreprises auquel a contribué le cabinet Xerfi.

Contrairement à l'Insee, qui a recensé l'an dernier 848.200 créations d'entreprises, le RCS ne prend en compte ni les artisans exerçant à titre individuel et inscrits au registre des métiers (RM), ni les agriculteurs qui n'exercent pas en société ou ne font pas de commerce.

Les nouvelles immatriculations au RCS sont très fortement tirées par le secteur transport et entreposage, qui comprend les livraisons à domicile et progresse de 24%, ainsi que la vente en ligne, en hausse de 70,5% avec 21.000 créations d'emplois.

"Avec les fermetures administratives imposées des points de ventes physiques, de nombreux indépendants se sont dirigés vers la vente en ligne et notamment via des places de marché", constatent les greffiers.

Au niveau du statut, les créations d'entreprises sont tirées par celles d'entreprises individuelles, en hausse de 14% et qui représentent désormais un tiers du total, et un peu par celles de sociétés par action simplifiées (s.a.s.), en hausse de 5%, alors que toutes les autres formes sociétales sont en recul.

Grâce notamment aux aides gouvernementales de soutien aux entreprises (PGE, chômage partiel, reports de charges) pour faire face aux conséquences de l'épidémie de Covid-19, les ouvertures de procédures collectives (liquidations ou redressements judiciaires) devant les tribunaux de commerce ont pour leur part diminué de 37,5% sur un an, à 27.645.

"En 2020, c'est plus de 16.000 défaillances d'entreprises qui n'ont pas eu lieu par rapport à une année normale comme 2019", selon le bilan.

Aussi "une explosion du nombre de défaillances d'entreprises est à anticiper dans les prochains mois, entraînant des destructions massives d'emploi", met en garde le document.

Et "l'enjeu majeur sera d'éviter les défaillances d'entreprises performantes" tout en limitant le sauvetage des entreprises zombies, soulignent les greffiers et Xerfi.

Pour l'an dernier, la part des liquidations judiciaires directes est en hausse de quatre points de pourcentage, à 77%, soulignant la situation désespérée de la plupart des entreprises qui arrivent devant le tribunal de commerce.

boc/kd/ah/swi

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JAN 28

Duralex reprise par la maison mère de Pyrex, International Cookware #

1/28/2021, 4:03 PM
Orléans, FRA

L'offre de la maison mère de Pyrex, International Cookware, pour le rachat de la célèbre verrerie Duralex, avec maintien de la quasi-totalité des emplois, a été validée jeudi par le tribunal de commerce d'Orléans.

Le groupe basé à Châteauroux était le seul candidat encore en lice pour racheter la verrerie de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), dans la banlieue d'Orléans, en redressement judiciaire depuis septembre 2020 et qui compte 248 salariés.

Lors de l'audience du 22 janvier, le tribunal de commerce avait toutefois demandé à International Cookware de revoir son offre, jugée un peu faible financièrement.

Révisant son offre, le groupe a maintenu son prix de cession, d'un montant de 3,5 millions d'euros, mais en a modifié le périmètre, pour répondre à la demande du tribunal.

La maison mère de Pyrex, qui avait reçu le soutien de la région Centre-Val de Loire et d'Orléans Métropole, propose un ambitieux plan de redressement pour Duralex. Elle prévoit notamment d'investir "à hauteur de 17,4 millions d'euros sur la période 2021 à 2024" et d'apporter 21 millions de fonds propres sur la même période, dont 12 millions dès cette année, selon le jugement du tribunal.

International Cookware, propriété du fonds d'investissement européen Kartesia, prévoit aussi de maintenir 246 emplois sur 248, seuls deux cadres dirigeants n'étant pas conservés.

mam-chb/db/LyS

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JAN 28

La verrerie Duralex reprise par la maison mère de Pyrex, International Cookware #

1/28/2021, 3:46 PM
Orléans, FRA

L'offre de la maison mère de Pyrex, International Cookware, pour le rachat de la célèbre verrerie Duralex, a été validée jeudi par le tribunal de commerce d'Orléans.

Le groupe était le seul candidat encore en lice pour racheter la verrerie de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), dans la banlieue d'Orléans, en redressement judiciaire depuis septembre 2020.

mam-chb/db/LyS

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JAN 28

Sanofi R&D veut supprimer 364 postes "principalement en recherche", selon des syndicats #

1/28/2021, 3:23 PM
Paris, FRA

La direction de Sanofi-Aventis Recherche et Développement (R&D) a précisé jeudi, lors d'un comité social et économique (CSE) central, qu'elle voulait supprimer 364 emplois, "principalement en recherche", et transférer en région parisienne les 56 postes de son site de Strasbourg, a-t-on appris de sources syndicales.

Les suppressions de postes seront réalisées via un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) comprenant un plan de départs volontaires (PDV), selon ces sources syndicales. Elles s'inscrivent dans la restructuration annoncée en juin 2020 par le groupe pharmaceutique Sanofi. Le laboratoire avait alors dit vouloir supprimer jusqu'à 1.700 emplois en Europe, dont un millier en France sur trois ans.

Concernant Sanofi-Aventis Recherche et Développement (SARD), la restructuration va concerner "les quatre sites" de cette entité du groupe pharmaceutique, c'est-à-dire ses sites à Strasbourg, Montpellier, Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) et Chilly-Mazarin (Essonne), d'après les sources syndicales.

Les suppressions de postes toucheront "principalement la recherche", tandis que la "chimie de synthèse et les fonctions support des sites" seront aussi affectées, ont-elles ajouté.

Cette réorganisation devrait être réalisée "d'ici un an, sauf pour Strasbourg qui aurait six mois de plus", a indiqué l'une des sources syndicales. "Pour Strasbourg, il ne s'agira pas de volontariat mais de reclassement interne à Vitry-sur-Seine. A terme, Strasbourg ne sera plus un site de Sanofi", a souligné cette source.

Interrogée par l'AFP, la direction du groupe Sanofi n'a pas voulu "commenter ces éléments", en se disant "respectueuse du calendrier et du dialogue social qui doit avant tout se dérouler au sein de l'entreprise".

"La R&D France est au coeur de l'ambition d'innovation de Sanofi", a assuré la direction. "La France est appelée à occuper une position centrale dans le déploiement" de cette "ambition", en "bénéficiant d'investissements massifs", dans le cadre de la "nouvelle stratégie" de Sanofi qui veut "concentrer ses activités sur les portefeuilles de médecine de spécialité et des vaccins", a-t-elle ajouté.

Les autres suppressions de postes prévues en France dans le cadre de cette stratégie et annoncées en juin, concernant d'autres entités du groupe, ont déjà été négociées. Des accords de rupture conventionnelle collective (RCC) ont été signés l'an dernier.

er/bfa/tes

Sanofi

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JAN 28

Sanofi R&D veut supprimer 364 postes "principalement en recherche" (syndicats) #

1/28/2021, 2:57 PM
Paris, FRA

La direction de Sanofi-Aventis Recherche et Développement (R&D) a précisé jeudi, lors d'un comité social et économique (CSE) central, qu'elle voulait supprimer 364 emplois, "principalement en recherche", et transférer en région parisienne les 56 postes de son site de Strasbourg, a-t-on appris de sources syndicales.

Les suppressions de postes seront réalisées via un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) comprenant un plan de départs volontaires (PDV), selon ces sources syndicales. Elles s'inscrivent dans la restructuration annoncée en juin 2020 par le groupe pharmaceutique Sanofi. Le laboratoire avait alors dit vouloir supprimer jusqu'à 1.700 emplois en Europe, dont un millier en France.

er/bfa/swi

Sanofi

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JAN 28

Après une rencontre avec Veolia, "les inquiétudes persistent" pour les syndicats de Suez #

1/28/2021, 2:43 PM
Paris, FRA

"Les inquiétudes persistent" quant au projet de rachat de Suez par Veolia et "le démantèlement est confirmé", ont réagi les syndicats de Suez jeudi, après une rencontre entre le Comité d'entreprise européen (CEE) du spécialiste dU traitement de l'eau et des déchets et son concurrent, qui ambitionne de le racheter.

"A l'issue des échanges, les inquiétudes persistent et le démantèlement des activités en France est bien confirmé", a écrit l'intersyndicale de Suez (CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT, FO) dans un communiqué.

Le CEE de Suez, réuni jeudi, recevait en "invité" une délégation composée du PDG de Veolia, Antoine Frérot, et de quatre autres dirigeants de l'entreprise. Veolia s'est félicitée dans un communiqué d'échanges "constructifs et cordiaux".

Suez et Veolia s'affrontent depuis l'annonce début octobre du rachat par Veolia des 29,9% de Suez possédés par Engie. La multinationale dirigée par Antoine Frérot entend acquérir via une offre publique d'achat (OPA) les 70,1% restants du capital de son concurrent.

Mi-janvier, Suez a proposé un plan B en annonçant avoir obtenu une offre des fonds français Ardian et américain GIP pour aboutir à "une solution amicale" avec son concurrent.

"Les engagements sociaux - qui ont été confirmés, la qualité du projet industriel, le maintien de la souveraineté française restent des caractéristiques fortes du projet porté par Veolia. Ce que les fonds Ardian et GIP ne peuvent ni offrir, ni garantir", a souligné Veolia à l'issue de la réunion de jeudi.

"Il n'y aucune surprise sur les activités françaises car il est de notoriété publique que Veolia ne peut conserver Suez Eau France pour des raisons de concurrence", a également déclaré le groupe.

Le sort de Suez Eau France, que devra céder Veolia en cas de rachat, inquiète particulièrement les syndicats. Veolia compterait céder ces activités au fonds Meridiam.

"La direction de Veolia a bien confirmé que les cessions nécessaires ne toucheraient pas que les entités Suez mais également des entités Veolia", affirment en outre les syndicats de Suez.

"L'intersyndicale réitère, expressément, sa demande de rendez-vous auprès de monsieur le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance", Bruno Le Maire, "afin de pouvoir exposer les risques sociaux majeurs que comporte ce projet d'OPA hostile", termine leur communiqué.

Le CEE de Suez doit rendre d'ici le 31 mai son avis sur le projet de rachat porté par Veolia.

kau-cho/cel/swi

VEOLIA ENVIRONNEMENT

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JAN 28

Le développement de la 5G doit s'accélérer (Pannier- Runacher) #

1/28/2021, 2:21 PM
Toulouse, FRA

La ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, s'est rendue jeudi à Toulouse pour vanter les vertus de la 5G pour l'industrie et elle a plaidé pour une accélération de son développement.

"Il faut continuer à investir (...). Il faut accélérer, l'Allemagne s'est engagée très fortement dans la 5G, la Chine [la] déploie très rapidement et a déjà développé des applications très puissantes (...). La France doit prendre sa part dans le développement de la 5G, elle en a tous les atouts", a-t-elle dit après une visite à Airbus.

"La 5G, souligne-t-elle, peut permettre à Airbus, à la SNCF, à un port d'accélérer ses processus industriels et de gagner en compétitivité, de manière massive, ce sont des enjeux majeurs pour l'industrie française, pour la logistique, pour les citoyens".

Pour le gouvernement, la 5G est "un pilier" dans stratégie de relocalisation sur le territoire français de l'activité des entreprises, et une "priorité" du plan de relance".

A fin décembre, plus de 8.600 sites 5G avaient été ouverts commercialement en France par les opérateurs, selon des données publiées mi-janvier par l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), dont 5.640 par le seul opérateur Free.

L'arrivée de la 5G en France est contestée dans certaines villes. A Paris, les élus écologistes ont de nouveau réclamé mardi à Anne Hidalgo un moratoire concernant son déploiement dans la capitale.

cor-ap/LyS

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JAN 28

Chantiers de l'Atlantique: les écologistes pour une entrée de la Région au capital #

1/28/2021, 11:35 AM
Rennes, FRA

Les écologistes souhaitent une entrée au capital des Chantiers de l'Atlantique de la région Pays de la Loire pour peser sur l'avenir de ce mastodonte industriel, a-t-on appris jeudi, au lendemain de l'abandon définitif du projet de rachat par l'italien Fincantieri.

"Nous faisons la proposition d'une entrée de la Région au capital des Chantiers de l'Atlantique à hauteur d'environ un quart du montant des actions rachetées par l'Etat à STX en 2017, soit 20 millions d'euros", afin d'"accompagner la transition écologique", annonce dans un communiqué le collectif de "l'Appel pour une région Pays de la Loire écologique, citoyenne et solidaire", constitué en vue des prochaines élections régionales.

"Les propositions concrètes d'implication des acteurs publics et privés pour construire un nouveau projet industriel pour les trente années à venir se font toujours attendre, notamment celles du Conseil régional", souligne le collectif soutenu par EELV, Génération.s et Génération Ecologie, qui rappelle "l'importance stratégique" du site avec ses plus de 3.000 salariés.

Le collectif, animé notamment par le député Matthieu Orphelin, souhaite envoyer "un signal fort à de nouveaux investisseurs", l'Etat n'ayant pas forcément vocation à maintenir l'ensemble de sa participation.

Depuis la faillite de leur maison mère sud-coréenne, les Chantiers sont détenus par l'État français (84,3% du capital), Naval Group (11,7%), les salariés (2,4%) et des sociétés locales (1,6%).

Dans leur projet, les écologistes envisagent une participation de l'Etat à 30%, tandis que la Région entrerait à hauteur de 16,7%. Ils prévoient également une arrivée à 35% de "nouveaux investisseurs" dont l'identité n'est pas précisée et de faire passer les salariés de 2,4% à 5% en ajoutant une "épargne citoyenne".

"Le renforcement du tissu industriel ligérien, associé à une démarche de conversion écologique de notre industrie, sera l'une de nos priorités", expliquent-ils dans leur communiqué.

Cette volonté de repenser l'avenir du site est "renforcée par les interrogations qui pèsent actuellement sur le marché de la croisière en raison de la crise sanitaire".

hdu/db/tes

NAVAL GROUP

STX OFFSHORE & SHIPBUILDING

Fincantieri

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JAN 28

Renouvellement des RER B: le retard suite aux recours d'Alstom jugé "inacceptable" par Pécresse #

1/28/2021, 10:23 AM
Paris, FRA

Valérie Pécresse, présidente d'Ile-de-France Mobilités, a jugé "inacceptable" jeudi le retard pris dans le renouvellement des trains destinés à la ligne B du RER francilien, en raison des recours déposées par le constructeur Alstom concernant l'appel d'offres qu'il a perdu.

"Aujourd'hui, il y a une attente énorme des voyageurs du RER B sur ces nouveaux matériels", a mis en avant Valérie Pécresse, également présidente de la région Ile-de-France, lors de l'inauguration de la station Porte de Clichy sur le prolongement de la ligne 14 du métro parisien.

Lundi, la RATP et SNCF Voyageurs avaient fait état d'un nouveau recours déposé par le constructeur ferroviaire Alstom, qui a empêché la signature du contrat de commande (prévu le 25 janvier) de 146 nouveaux trains destinés à la ligne B du RER francilien à un consortium associant les constructeurs canadien Bombardier Transport et espagnol CAF.

Le contrat de 2,56 milliards d'euros vise à remplacer le matériel roulant du RER B, important axe nord-sud de l'Ile-de-France qui transporte environ un million de personnes par jour (hors pandémie).

Bombardier et CAF avaient été choisis le 13 janvier dernier face à Alstom, après le rejet d'un recours devant le Tribunal administratif de Paris engagé par le groupe français, lequel avait déjà retardé la procédure en décembre car il estime que "la nofication de rejet est incomplète".

"L'appel d'offres a été mené dans le respect scrupuleux de toutes les règles", a affirmé Valérie Pécresse jeudi.

"Tous ces recours sont dilatoires, et ma crainte, et c'est une crainte partagée par la RATP, la SNCF et Ile-de-France Mobilités, c'est que ces recours nous fassent prendre vraiment beaucoup, beaucoup de retard sur la commande, ce serait au détriment des voyageurs et ce n'est pas acceptable", a-t-elle déploré.

"C'est inacceptable surtout vis-à-vis d'un constructeur qui est honoré de la confiance de la RATP, de la SNCF et d'IDF Mobilités à hauteur de plusieurs milliards d'euros" via des commandes passées à Alstom, a estimé Mme Pécresse.

"On attendrait un comportement plus soucieux des voyageurs et de l'intérêt général", a-t-elle encore dénoncé.

Alstom - qui doit devenir propriétaire vendredi de Bombardier Transport - a précédemment précisé qu'il souhaitait avoir "des détails sur les raisons du rejet de son offre" et qu'il a "manifesté depuis plusieurs mois (...) ses inquiétudes sur des irrégularités dans la procédure".

kd/mch/nth

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JAN 28

Alstom devient le N°2 mondial du ferroviaire en absorbant Bombardier #

1/28/2021, 6:00 AM
Paris, FRA

Le constructeur ferroviaire français Alstom va finaliser vendredi le rachat de son concurrent Bombardier Transport, ce qui en fera le numéro deux mondial du secteur derrière le géant chinois CRRC, avec une position dominante en France.

L'opération qui devrait coûter un maximum de 5,3 milliards d'euros au groupe français, donnera naissance à un groupe pesant 15,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires, avec un carnet de commandes atteignant les 71,1 milliards.

Alstom emploiera quelque 75.000 personnes dans 70 pays, le siège mondial ne bougeant pas de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), près de Paris.

La menace du chinois CRRC avait officiellement motivé le projet de fusion entre Siemens Mobility et Alstom, bloqué par la Commission européenne en février 2019. Un an après l'échec de ces fiançailles franco-allemandes, les difficultés du conglomérat canadien Bombardier ont permis à Alstom de rebondir en faisant une offre sur sa partie ferroviaire -elle-même basée à Berlin- pour sortir du lot.

"Dans le deal précédent, c'est Siemens qui avait l'ascendant, alors que là c'est clairement Alstom", remarque François Guénard, consultant chez Roland Berger.

L'affaire a été rondement menée, les gammes et implantations géographiques d'Astom et Bombardier Transport étant jugées assez complémentaires.

"On n'a pas eu de problème avec les autorités de la concurrence parce que précisément, marché par marché, nos points forts sont leurs points faibles et réciproquement", explique Henri Poupart-Lafarge, le PDG d'Alstom.

En France, Alstom récupère la plus grosse usine ferroviaire du pays à Crespin (Nord). Le groupe va employer environ 11.500 personnes dans l'Hexagone, avec des ventes de 3,2 milliards d'euros -dont 30% destinés à l'export.

Alstom et Bombardier étant jusqu'à présent en situation de quasi-duopole, leur association sera archi-dominante sur le marché français, où seuls Siemens et l'Espagnol CAF ont jusqu'à présent placé leurs produits.

Un nouvel acteur doit cependant arriver sur le marché français, le groupe tchèque Skoda Transportation étant en négociation pour racheter l'usine alsacienne de Reichshoffen (Bas-Rhin), qu'Alstom a promis de céder pour obtenir le feu vert de Bruxelles.

Le repreneur poursuivra la série des Regiolis, un modèle de TER populaires auprès des régions.

liu/pn/LyS

BOMBARDIER

ALSTOM

SIEMENS

CAF

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JAN 27

La France et l'Italie coulent le rachat des Chantiers de l'Atlantique #

1/27/2021, 8:04 PM
Paris, FRA

Il n'y aura pas d'"Airbus de la mer": les gouvernements français et italien ont annoncé mercredi avoir abandonné d'un commun accord le projet de rachat des Chantiers de l'Atlantique par Fincantieri, en évoquant la crise sanitaire qui a impacté le tourisme mondial.

Après des années de blocage, les ministres de l'Economie français et italien, Bruno Le Maire et Stefano Patuanelli, et la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, Margrethe Vestager ont acté lors d'un appel mercredi l'échec de la reprise de l'entreprise de Saint-Nazaire, spécialisée dans les paquebots et navires militaires de grande taille.

"La France et l'Italie prennent acte du fait que le contexte économique actuel ne permet pas de poursuivre le rapprochement envisagé entre les Chantiers de l'Atlantique et Fincantieri", ont ensuite indiqué les gouvernements dans un communiqué de presse conjoint.

Les deux pays ont assuré rester "pleinement engagés pour approfondir leur coopération dans le secteur maritime et de la construction navale", notamment via leur programme naval commun Naviris.

L'accord de cession des Chantiers de l'Atlantique, signé par l'Etat français, Fincantieri et Naval Group le 2 février 2018, devait prendre fin le 31 janvier 2021, après avoir été prolongé cinq fois.

Mercredi, les parties ont décidé de "ne pas prolonger une nouvelle fois cet accord", ont-elles souligné. "En effet, le secteur du tourisme fait actuellement face à un niveau d'incertitude économique inédit, du fait de la crise de la Covid-19 qui n'autorise pas la poursuite de l'opération".

- "Attendons" les options -

Le ministre de l'Economie français, Bruno Le Maire, a annoncé cet abandon mercredi soir aux élus de Loire-Atlantique, et une cellule va travailler sur les prochaines options de rachat.

"Attendons que la poussière retombe et voyons quelles marques d'intérêt sont confirmées", a souligné le ministère de l'Economie. "Les chantiers ont tous les moyens pour se développer, sont soutenus par l'Etat actionnaire, et ont un bon carnet de commandes".

Sollicité par l'AFP, Fincantieri n'a pas fait de commentaires.

Depuis la faillite de leur maison mère sud-coréenne, les Chantiers sont détenus par l'État français (84,3% du capital), Naval Group (11,7%), les salariés (2,4%) et des sociétés locales (1,6%).

Depuis 2017, le projet de cession prévoyait que Fincantieri détienne 51% du capital. Le dossier était stratégique, le secteur de la construction des grands navires de croisière constituant encore une chasse gardée européenne face à la concurrence asiatique.

Trois chantiers se partagent le marché: les Chantiers de l'Atlantique, Fincantieri et l'allemand Meyer Werft. Or, une alliance nouée entre l'entreprise italienne et le chinois CSCC pour construire des paquebots faisait craindre que le loup n'entre dans la bergerie.

- "Une victoire" -

Fin décembre, le gouvernement français avait accordé un nouveau délai à Fincantieri pour finaliser son rachat en soumettant des informations à la Commission européenne, concernant l'impact de la vente sur la concurrence. Le groupe italien n'a pas fourni de documents, et la Commission n'a pas donné sa décision.

Les élus locaux, qui déploraient la poursuite du projet, se sont réjouis de son abandon.

"C'est la victoire d'un territoire, de ses élus et de ses acteurs économiques qui se sont mobilisés ensemble pour préserver l'un de nos plus beaux fleurons industriels", a salué mercredi Christelle Morançais (LR, droite), présidente de la région des Pays de la Loire.

"Dans le contexte difficile où nous sommes, le Gouvernement a finalement fait le choix d'adresser un message de confiance à l'industrie française, et je m'en réjouis", a poursuivi l'élue.

"C'est une excellente nouvelle, on l'a vu venir ces derniers jours", a déclaré à l'AFP le maire de Saint-Nazaire, David Samzun. "Il ne faut pas se précipiter mais ne pas trop traîner non plus" pour trouver un autre partenaire, a-t-il souligné. "On a besoin de reprendre de nouvelles commandes".

"On prend acte" de l'annonce, a réagi de son côté Arnaud Fontaine, délégué du personnel CGT aux Chantiers de l'Atlantique. "Ce n'est pas une garantie pour le sort des travailleurs de rester français et de rester à capitaux publics. Il faudra des luttes", a-t-il prévenu.

tsz/pn/swi

Fincantieri

NAVAL GROUP

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JAN 27

Covid-19: le rachat des Chantiers de l'Atlantique par Fincantieri abandonné (gouvernements) #

1/27/2021, 6:54 PM
Paris, FRA

Le projet de rachat des Chantiers de l'Atlantique par le groupe italien Fincantieri a été abandonné d'un commun accord, ont annoncé mercredi les gouvernements italien et français, pointant les incertitudes engendrées par la crise sanitaire du Covid-19.

"La France et l'Italie prennent acte du fait que le contexte économique actuel ne permet pas de poursuivre le rapprochement envisagé entre les Chantiers de l'Atlantique et Fincantieri", ont indiqué les gouvernements dans un communiqué de presse conjoint à la suite d'un entretien téléphonique entre les ministres de l'Economie français et italien.

tsz/pn/swi

Fincantieri

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JAN 27

Vovid-19: le rachat des Chantiers de l'Atlantique par Fincantieri abandonné (gouvernements) #

1/27/2021, 6:53 PM
Paris, FRA

Le projet de rachat des Chantiers de l'Atlantique par le groupe italien Fincantieri a été abandonné d'un commun accord, ont annoncé mercredi les gouvernements italien et français, pointant les incertitudes engendrées par la crise sanitaire du Covid-19.

"La France et l'Italie prennent acte du fait que le contexte économique actuel ne permet pas de poursuivre le rapprochement envisagé entre les Chantiers de l'Atlantique et Fincantieri", ont indiqué les gouvernements dans un communiqué de presse conjoint à la suite d'un entretien téléphonique entre les ministres de l'Economie français et italien.

tsz/pn/swi

Fincantieri

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JAN 27

Orange espère lancer la 5G en Afrique "dès la deuxième moitié de 2021" (PDG) #

1/27/2021, 5:03 PM
Paris, FRA

La société française de télécommunications Orange espère lancer la 5G sur le continent africain "probablement dès la deuxième moitié de 2021 et en 2022" a annoncé mercredi son PDG Stéphane Richard.

"On peut commencer à voir des appels d'offres", a indiqué M. Richard.

Avec ce déploiement, Orange ambitionne de devenir l'opérateur leader en Afrique d'ici 2025.

L'interrogation d'une collaboration Orange/Huawei pour le développement du réseau mobile de dernière génération demeure cependant. L'entreprise chinoise, équipementier privilégié des opérateurs en Afrique, subit les effets de la guerre commerciale sino-américaine en Europe.

"Les dirigeants africains que je rencontre considèrent qu'ils n'ont pas à être les otages de la confrontation États-Unis/Chine", estime le PDG d'Orange.

Orange a "fait un choix clair qui est partagé partout dans le monde par les opérateurs qui ont un niveau d'exigence sur la qualité de l'expérience utilisateur", a souligné M. Richard.

L'entreprise, qui couvrait déjà à la fin janvier 200 villes sur le territoire français est présent dans 18 pays dans la zone Afrique/Moyen Orient où il compte plus de 120 millions de clients.

yk/soe/anr/pid/sr

ILIAD

Orange

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JAN 27

L'enseigne Flunch mise en difficulté à son tour par la crise sanitaire #

1/27/2021, 4:36 PM
Paris, FRA

Quatre mois après la reprise de la chaîne de restaurants de grillades Courtepaille par son concurrent Buffalo Grill, une autre enseigne de restauration accessible et familiale, Flunch, demande à être placée en procédure de sauvegarde et veut réduire la voilure, laminée par la crise sanitaire.

Née en 1971, Flunch, qui se veut "la première chaîne française de restauration en libre-service" avec 55 millions de clients servis par an avant le Covid dans 227 restaurants dans l'Hexagone, appartient à la constellation d'entreprises du groupe Mulliez (Decathlon, Auchan, Boulanger, Leroy Merlin, Kiabi, Saint Maclou...), pour la plupart basées dans le nord de la France.

Durement éprouvée par la crise sanitaire, l'enseigne a vu son chiffre d'affaires plonger de près de 212 millions d'euros (-57%) l'an dernier pour les 161 restaurants détenus en propre en France.

"Pour faire face aux difficultés majeures liées à la crise sanitaire", Flunch a annoncé mercredi avoir demandé à être placée sous procédure de sauvegarde et chercher à céder une soixantaine d'établissements. Une audience est prévue vendredi au tribunal de commerce de Lille.

Sur près de 5.000 collaborateurs, "un maximum de 1.300 postes devraient être concernés" par un projet de "redimensionnement" du parc de restaurants de l'enseigne, "avec la possibilité d'ouvrir un PSE, après consultation des représentants du personnel", a indiqué l'entreprise.

Une soixantaine de restaurants, parmi ceux détenus en propre, seront "proposés à la reprise, en priorité aux collaborateurs de l'enseigne et aux franchisés actuels", puis dans un second temps à d'autres professionnels de la restauration, a indiqué une porte-parole à l'AFP.

L'option de procéder à un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) ne serait envisagée que pour certains des collaborateurs des restaurants qui ne feraient pas l'objet d'une reprise, et des "fonctions support", à savoir les salariés du siège, a-t-elle précisé.

- Consternation côté syndical -

"L'idée est de proposer un projet pour redresser l'entreprise", qui va se recentrer sur ses établissements les mieux placés et les moins déficitaires afin de redémarrer en position financière plus favorable lorsque pourront rouvrir les restaurants qui ont baissé le rideau fin octobre en France, comme tout le secteur, après un premier confinement au printemps.

Sur les 227 restaurants que compte l'enseigne en France, 66 sont des franchisés et ne sont pas concernés par ce projet,pas plus que les 7 restaurants Flunch en Italie, selon la porte-parole.

Privés de chiffre d'affaires pendant près de six mois en 2020 en raison de deux confinements, sans compter l'activité réduite par les couvre-feu et restrictions sanitaires, les groupes de restauration n'ont pas été indemnisés par le Fonds de solidarité au même niveau que les indépendants.

Avant que le Fonds ne soit revalorisé ce mois-ci, ils touchaient à l'échelle d'un groupe -comptant parfois des dizaines d'établissements- la même aide qu'un seul restaurant indépendant. Selon Flunch, ses restaurants faisant 200.000 euros de chiffre d'affaires annuel auraient pu toucher jusqu'à 78.000 euros si le soutien avait été équivalent, mais "ils n'ont bénéficié que de l'activité partielle", a indiqué la porte-parole.

La procédure de sauvegarde "devrait permettre à l'entreprise de se donner du temps en termes de trésorerie en attendant la reprise de l'activité commerciale dont la date reste toujours incertaine, et de poursuivre son plan de transformation", a précisé l'entreprise.

"On ne s'attendait pas à un plan d'une telle ampleur", a déclaré à l'AFP Grégory Dubois, délégué syndical central CFDT, tout en reconnaissant que "bien avant la crise sanitaire, l'entreprise n'était déjà pas en grande forme, on a déjà vécu plusieurs plans sociaux. On en était conscients, on était lucides".

Pour Philippe Delahaye, délégué syndical central CFE-CGC, inquiet pour les 150 cadres et agents de maîtrise travaillant au siège, Flunch "utilise la conjoncture pour balayer des problèmes de structures qui étaient déjà là au préalable". Et "tout le monde ne rentrera pas dans le cadre du plan de sauvegarde".

Mardi devrait être annoncée la liste des restaurants et des postes au siège concernés par la restructuration, selon ces syndicats.

Fin septembre, l'enseigne de restaurants de grillades Courtepaille, placée en redressement judiciaire deux mois plus tôt, avait été reprise par Buffalo Grill. L'offre prévoyait la reprise de 2.208 salariés sur quelque 4.000 emplois.

led-ref-kau/soe/ide

Buffalo Grill

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JAN 27

Orange: la 5G à Strasbourg "début février", "discussions" en cours à Paris #

1/27/2021, 3:34 PM
Paris, FRA

La 5G sera disponible "début février" à Strasbourg, ville écologiste qui avait pourtant fait part de ses réserves sur le déploiement de ce réseau mobile de dernière génération, a annoncé mercredi Stéphane Richard, PDG d'Orange, tandis que les discussions sont toujours "en cours" à Paris.

L'opérateur, qui couvrait déjà à la fin janvier "200 villes" sur le territoire français, "va pouvoir démarrer début février à Strasbourg et à Valenciennes", a-t-il indiqué lors de ses voeux à la presse dans le nouveau siège du groupe à Issy-les-Moulineaux.

A Paris, "les discussions se poursuivent. On est assez confiant pour allumer dès la fin du premier trimestre 2021, c'est l'objectif", a-t-il ajouté.

De la capitale à Strasbourg, plusieurs maires écologistes ou de gauche ont lancé un "débat public" pour notamment répondre à un "besoin de transparence" des citoyens au sujet de l'impact du déploiement de la 5G sur l'environnement ou la santé.

D'autres communes comme Lille ont annoncé être en faveur d'un moratoire jusqu'à la publication d'un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dont les conclusions sont attendues pour "fin février" selon Orange.

Si le danger sanitaire est écarté, "cela permettra de débloquer la situation dans certaines villes", a jugé Stéphane Richard, qui espére un "apaisement" sur un sujet devenu polémique.

A fin décembre, plus de 8.600 sites 5G avaient été ouverts commercialement en France par les opérateurs, selon des données publiées mi-janvier par l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), dont 5.640 par le seul opérateur Free.

La filiale d'Iliad, qui revendique le "plus grand réseau mobile 5G en France", s'appuie principalement sur les fréquences de la bande 700 MHz, qui n'offrent pas les mêmes promesses en matière de débit que la bande 3,5 GHz, considérée comme la "bande-coeur" de la 5G.

"Pour nous la 5G, c'est celle qui utilise la bande de fréquences de 3,5 GHz. Le reste ce n'est pas de la 5G, même si cela peut porter son nom (...) On considère que c'est une façon de tromper un peu le consommateur", a taclé M. Richard.

Avec 579 sites 5G équipés sur la bande 3,5 GHz contre 322 pour Free, 152 pour SFR et 145 pour Bouygues Telecom, Orange a "fait un choix clair qui est partagé partout dans le monde par les opérateurs qui ont un niveau d'exigence sur la qualité de l'expérience utilisateur", a-t-il souligné.

yk/soe/LyS

ILIAD

Orange

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JAN 27

L'enseigne Flunch mise en difficulté à son tour par la crise sanitaire #

1/27/2021, 2:10 PM
Paris, FRA

Quatre mois après la reprise de la chaîne de restaurants de grillades Courtepaille par son concurrent Buffalo Grill, une autre enseigne de restauration accessible et familiale, Flunch, demande à être placée en procédure de sauvegarde et veut réduire la voilure, laminée par la crise sanitaire.

Née en 1971, Flunch, qui se veut "la première chaîne française de restauration en libre-service" avec 55 millions de clients servis par an -avant le Covid- au sein de ses 227 restaurants de l'Hexagone, appartient à la constellation d'entreprises du groupe Mulliez (Decathlon, Auchan, Boulanger, Leroy Merlin, Kiabi, Saint Maclou...), pour la plupart basées dans le nord de la France.

Durement éprouvée par la crise sanitaire, l'enseigne a vu son chiffre d'affaires plonger de près de 212 millions d'euros (soit -57%) l'an dernier, pour les 161 restaurants détenus en propre en France.

Ainsi, "pour faire face aux difficultés majeures liées à la crise sanitaire", Flunch a annoncé mercredi avoir demandé à être placée sous procédure de sauvegarde et chercher à céder une soixantaine d'établissements.

L'option de procéder à un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) ne serait envisagée de son côté que pour certains des collaborateurs des restaurants qui ne feraient pas l'objet d'une reprise, et des "fonctions support", à savoir les salariés du siège, a précisé la porte-parole.

Vendredi aura lieu une audience au tribunal de commerce de Lille, qui examinera l'ouverture de la procédure de sauvegarde.

Sur près de 5.000 collaborateurs, "un maximum de 1.300 postes devraient être concernés" par un projet de "redimensionnement" du parc de restaurants de l'enseigne, "avec la possibilité d'ouvrir un PSE, après consultation des représentants du personnel", a précisé l'entreprise.

Une soixantaine de restaurants, parmi ceux détenus en propre, seront "proposés à la reprise, en priorité aux collaborateurs de l'enseigne et aux franchisés actuels", puis dans un second temps, à d'autres professionnels de la restauration, a indiqué une porte-parole à l'AFP.

- Consternation côté syndical -

"L'idée est de proposer un projet pour redresser l'entreprise", qui va se recentrer sur ses établissements les mieux placés et les moins déficitaires du fait de la pandémie de Covid-19, afin de redémarrer en position financière plus favorable lorsque pourront rouvrir les restaurants qui ont baissé le rideau fin octobre en France, comme tout le secteur, après un premier confinement au printemps.

Sur les 227 restaurants que compte l'enseigne en France, 66 sont des franchisés et ne sont pas concernés par ce projet -pas plus que les 7 restaurants Flunch en Italie-, a indiqué la porte-parole.

Privés de chiffre d'affaires pendant près de six mois en 2020 - en raison de deux confinements, sans compter l'activité réduite par les couvre-feu et les restrictions sanitaires- , les groupes de restauration n'ont pas été indemnisés par le Fonds de solidarité au même niveau que les indépendants.

Avant que le Fonds ne soit revalorisé, ce mois-ci, ils touchaient à l'échelle d'un groupe -comptant parfois des dizaines d'établissements- la même aide qu'un seul restaurant indépendant. Selon Flunch, ses restaurants faisant 200.000 euros de chiffre d'affaires annuel auraient pu toucher jusqu'à 78.000 euros, si le soutien avait été équivalent, mais "ils n'ont bénéficié que de l'activité partielle", a indiqué la porte-parole.

La procédure de sauvegarde "devrait permettre à l'entreprise de se donner du temps en termes de trésorerie en attendant la reprise de l'activité commerciale dont la date reste toujours incertaine, et de poursuivre son plan de transformation", a précisé l'entreprise.

Côté syndical, cette annonce a consterné: "On ne s'attendait pas à un plan d'une telle ampleur", a déclaré à l'AFP Grégory Dubois, délégué syndical central CFDT. "Bien avant la crise sanitaire, l'entreprise n'était déjà pas en grande forme, on a déjà vécu plusieurs plans sociaux. On en était conscients, on était lucides", a-t-il toutefois ajouté.

"Aucune liste des restaurants concernés ne sera donnée avant le 2 février, donc les salariés ne savent pas s'ils ont touché le gros lot, si j'ose dise. Ils ne savent pas si leur restaurant est concerné ou pas", a-t-il souligné.

Fin septembre, l'enseigne de restaurants de grillades Courtepaille, placée en redressement judiciaire deux mois plus tôt, avait été reprise par son concurrent Buffalo Grill, dont l'offre prévoyait la reprise de 2.208 salariés sur quelque 4.000 emplois.

led-ref-kau/pn/LyS

Buffalo Grill

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JAN 27

Covid-19: Flunch demande à être placé sous sauvegarde et veut céder des restaurants #

1/27/2021, 12:36 PM
Paris, FRA

L'enseigne de restauration française Flunch (groupe Mulliez), qui compte 227 restaurants, a demandé à être placée sous procédure de sauvegarde "pour faire face aux difficultés majeures liées à la crise sanitaire" et cherche à céder une soixantaine d'établissements, a-t-elle annoncé mercredi.

Sur près de 5.000 collaborateurs, "un maximum de 1.300 postes devraient être concernés" par le projet de "redimensionnement" du parc de restaurants de l'enseigne, dans le cadre duquel une soixantaine d'établissements devraient être cédés, "avec la possibilité d'ouvrir un PSE, après consultation des représentants du personnel", a précisé l'entreprise dans un communiqué.

Ces restaurants seront "proposés à la reprise, en priorité aux collaborateurs de l'enseigne et aux franchisés actuels", puis dans un second temps, à d'autres professionnels de la restauration, a précisé une porte-parole à l'AFP.

"L'idée est de proposer un projet pour redresser l'entreprise", qui va se recentrer sur ses établissements les mieux placés et les moins déficitaires du fait de la pandémie de Covid-19, afin de redémarrer en position financière plus favorable, lorsque les restaurants pourront rouvrir.

Durement éprouvée par la crise sanitaire, l'enseigne a vu son chiffre d'affaires plonger de près de 212 millions d'euros (-57%) l'an dernier, pour les 161 restaurants détenus en propre en France.

Sur les 227 restaurants Flunch que compte l'enseigne, 66 sont des franchisés, et ne sont pas concernés par ce projet - pas plus que les 7 restaurants Flunch en Italie, non comptés dans les 227 établissements-, a indiqué la porte-parole.

Vendredi aura lieu une audience au tribunal de commerce de Lille, qui examinera l'ouverture de cette une procédure de sauvegarde.

Celle-ci "devrait permettre à l'entreprise de se donner du temps en termes de trésorerie en attendant la reprise de l'activité commerciale dont la date reste toujours incertaine, et de poursuivre son plan de transformation", souligne le communiqué.

"On ne s'attendait pas à un plan d'une telle ampleur", a déclaré à l'AFP Grégory Dubois, délégué syndical central CFDT. "Soixante restaurants, c'est quand même énorme".

L'option de procéder à un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) ne serait envisagée que pour certains des collaborateurs des restaurants qui ne feraient pas l'objet d'une reprise, et des "fonctions support", à savoir les salariés du siège, a précisé la porte-parole.

Créée en 1971, l'enseigne Flunch revendique être "la première chaîne française de restauration en libre-service" et servait avant le Covid, quelque 55 millions de clients chaque année.

led-ref-kau/kd/shu

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JAN 27

L'EPR, fleuron du nucléaire français aux multiples déboires #

1/27/2021, 11:55 AM
Paris, FRA

L'EPR, dont la construction a pris du retard en Grande-Bretagne, est un réacteur nucléaire de troisième génération conçu pour offrir une puissance et une sûreté améliorées, mais qui a subi de nombreuses déconvenues.

Lancée en 1992, cette technologie présentée comme le fleuron de la filière nucléaire française a été codéveloppée par le français Areva et l'allemand Siemens au sein de leur filiale commune, dont Siemens s'est depuis retiré.

EDF a finalement pris le contrôle de cette activité lors de la réorganisation de la filière nucléaire française orchestrée par l'État.

Conçu pour fonctionner pendant 60 ans, l'"European Pressurized Water Reactor" se fonde sur la technologie des réacteurs à eau sous pression, la plus utilisée dans le monde.

Il offre une puissance très élevée (1.650 mégawatts) et bénéficie d'une multiplication des systèmes de sauvegarde pour refroidir le coeur du réacteur en cas de défaillance, d'une coque de protection en béton et acier et d'un récupérateur de corium censé réduire les conséquences en cas d'accident grave.

- Retards en France et Finlande -

Le premier chantier a été lancé à Olkiluoto (Finlande) en 2005, pour le compte de l'électricien TVO, avec Areva et Siemens comme maîtres d'oeuvre. Mais les contretemps et dérapages budgétaires se sont accumulés.

Le chargement du combustible n'est prévu désormais que l'an prochain, avec plus de dix ans de retard, pour une production d'électricité en février 2022.

Le deuxième EPR, en chantier depuis 2007 à Flamanville (Manche) en France, a également accumulé les déboires, à cause notamment d'anomalies découvertes sur la composition de l'acier du couvercle et du fond de la cuve.

L'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) a exigé que le couvercle de la cuve soit remplacé avant la fin 2024.

EDF s'est aussi heurté à des problèmes de soudures et le groupe vise maintenant un chargement du combustible à fin 2022. Un planning que le président de l'ASN vient de qualifier de "très serré" mais "possible".

- En service en Chine, surcoûts en Angleterre -

Deux autres EPR ont été commandés par la Chine. Taishan 1 a été le premier au monde à fonctionner, bien que le chantier ait commencé en 2009, après celui de Flamanville. Le deuxième réacteur de Taishan est aussi entré en service commercial.

L'EPR a aussi été retenu pour un projet de deux réacteurs à Hinkley Point en Angleterre, qui a dernièrement été affecté par la pandémie de Covid-19.

Le début de production d'électricité par le premier réacteur est à présent prévu en juin 2026 au lieu de fin 2025 comme annoncé initialement, a annoncé mercredi EDF.

Les coûts du projet ont aussi été rehaussés: entre 22 et 23 milliards de livres désormais, contre 21,5-22,5 milliards auparavant.

Il reste par ailleurs toujours un "risque" de retard de respectivement 15 et 9 mois sur les deux réacteurs, qui se traduirait par un nouveau surcoût.

Le gouvernement britannique a aussi engagé des discussions pour la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, Sizewell C, dans le Suffolk sur la côté Est de l'Angleterre. Elle doit être une quasi réplique de Hinkley Point C.

Malgré tous ces déboires, EDF a bon espoir de vendre de nouveau l'EPR à l'étranger, tablant sur la volonté de certains pays d'améliorer leur bilan climatique et notamment de moins dépendre du charbon.

En Inde, EDF et son homologue indien ont signé un accord portant sur le schéma industriel d'un projet de centrale à Jaitapur, un projet géant de six réacteurs EPR qui n'est pas finalisé.

"Les discussions techniques continuent", a précisé mercredi une source gouvernementale française avant un déplacement de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili en Inde.

EDF discute aussi avec des pays européens comme la Pologne ou la République Tchèque.

Le groupe travaille aussi sur une nouvelle version de l'EPR, pour réduire ses coûts et ses délais de construction. En France, le gouvernement veut avoir tous les éléments en main à la mi-2021 mais la décision sur d'éventuels nouveaux chantiers a été renvoyée au prochain quinquennat.

bur-jmi/aue/rhl

EDF - ELECTRICITE DE FRANCE

AREVA

SIEMENS

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JAN 27

Le rachat des Chantiers de l'Atlantique par Fincantieri sur le point de capoter, selon la presse #

1/27/2021, 11:06 AM
Paris, FRA

Le projet de rachat des Chantiers de l'Atlantique par le groupe italien Fincantieri est en passe d'être abandonné d'un commun accord entre Paris et Rome en raison des incertitudes engendrées par la crise sanitaire, rapportent mercredi les quotidiens La Repubblica et Le Figaro.

Un entretien téléphonique est prévu en fin de journée entre le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, son homologue italien Stefano Patuanelli et la commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager, a confirmé à l'AFP le ministère français.

Un communiqué conjoint sera publié à l'issue de cet entretien, a-t-on ajouté de même source.

Selon le journal italien La Repubblica, Paris et Rome devraient y annoncer la fin du projet de rachat en invoquant l'impossibilité de prévoir l'avenir de la construction navale civile dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

"L'Italie et la France sont sur le point de retirer l'accord entre Fincantieri et les Chantiers de l'Atlantique. Ce sont des jours de négociations frénétiques entre Paris et Rome", conjointement avec Bruxelles, pour "mettre fin à l'accord qui devait créer un géant des mers", écrit le journal.

Les "derniers détails" de cette décision "seront réglés" lors de l'entretien téléphonique.

"Patuanelli et Le Maire se sont mis d'accord pour renoncer à l'opération, en attribuant ce choix au Covid. Un stratagème pour éviter d'accuser l'Union d'émettre de la fumée noire (comme dans le cas de la fusion avortée Siemens-Alstom) et de jouer un dangereux jeu de passes d'armes entre l'Italie et la France. La Commission pourra ainsi clore l'épineux dossier de manière douce", assure La Repubblica.

Selon Le Figaro, il y a un "clap de fin en vue pour le projet de rapprochement entre les Chantiers de l'Atlantique, spécialistes des grands paquebots de croisières, et l'italien Fincantieri".

Sur ce projet de rachat contesté par les syndicats des Chantiers et les élus locaux dans l'ouest de la France, "la crise sanitaire offre une porte de sortie", analyse-t-il.

"L'alliance navale a perdu de son attrait depuis son déclenchement. Le Covid-19 a donné un coup d'arrêt au marché de la croisière, dont l'avenir paraît incertain", poursuit Le Figaro.

Fin décembre, le gouvernement français avait accordé un nouveau délai d'un mois à Fincantieri pour finaliser son rachat en soumettant des informations à la Commission européenne sur l'impact de la vente des Chantiers de l'Atlantique sur la concurrence dans le secteur de la construction navale.

Ce délai expire au 31 janvier.

bh-boc/mra/ak/rhl

Fincantieri

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JAN 27

Gestion de l'eau: Suez décroche pour 266 millions d'euros de contrats en Chine #

1/27/2021, 10:31 AM
Paris, FRA

Suez, spécialiste du traitement de l'eau et des déchets, a annoncé mercredi la signature d'une série de 21 contrats de construction et d'exploitation avec plusieurs partenaires, villes et provinces en Chine, pour un montant de 266 millions d'euros.

"Ces nouveaux contrats nous permettent d'étendre encore plus notre présence en Chine tout en contribuant à la réalisation des objectifs du pays en matière de croissance verte", se félicite dans un communiqué la directrice générale adjointe Ana Giros, qui dirige cette région.

Début janvier, Suez avait déjà annoncé renforcer sa présence en Chine via le rachat pour 693 millions d'euros des parts détenues par son partenaire hongkongais NWS Holding Limited dans leurs coentreprises Suez NWS et Suyu.

Dans la continuité de la collaboration initiée en 2007 avec le China National Petroleum Corporation (CNPC), Suez a également signé deux nouveaux contrats, l'un à Yulin (province du Shaanxi) et l'autre avec Dalian Petrochemical (province du Liaoning) portant sur de nombreux projets de traitement des eaux usées.

Suez a également indiqué avoir noué un partenariat stratégique avec la région autonome de Mongolie-Intérieure pour lui fournir des services intelligents de surveillance et de gestion de l'environnement.

cd/as/tes

SUEZ

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JAN 27

L'ampleur du plongeon historique de l'économie française connue vendredi #

1/27/2021, 6:00 AM
Paris, FRA

L'Insee publie vendredi sa première estimation de l'ampleur de la récession subie par l'économie française en 2020, un plongeon qui sera historique, l'épidémie de Covid-19 ayant totalement bouleversé l'activité économique du pays.

La France ne devrait toutefois pas atteindre les 11% de chute du PIB prévus par le gouvernement. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a reconnu la semaine dernière que "de toute évidence nous ferions mieux", car le deuxième confinement en novembre a été moins pénalisant que celui du printemps.

Dans sa dernière note de conjoncture publiée mi-décembre, l'Insee tablait sur une récession de 9%, un chiffre jamais vu au moins depuis la Deuxième Guerre mondiale.

La Banque de France affiche la même prévision, tout comme l'OCDE qui anticipe une baisse de 9,1%. La conséquence d'une année en dents de scie, durant laquelle les Français comme l'économie ont été ballotés au gré de l'évolution de l'épidémie.

"C'est un choc récessif, massif, avec ce profil en W (de la courbe du PIB NDLR) très particulier et très caractéristique d'une économie qui a suivi les vagues de l'épidémie", souligne Hélène Baudchon, économiste à BNP Paribas.

La propagation du Covid-19 s'est fait sentir dès le premier trimestre, avec la mise en place d'un confinement strict à la mi-mars. Prolongé jusqu'à la mi-mai, il a plombé l'économie, qui n'a alors plus tourné qu'au deux tiers de son niveau d'avant-crise.

Commerces non-alimentaires et écoles fermés, entreprises à l'arrêt ou très ralenties ont entraîné une chute de la production et une dégringolade de la consommation des ménages, qui gonflent leur épargne, une tendance maintenue tout au long de l'année dernière.

Le PIB français a ainsi chuté de 5,9% au premier trimestre 2020, puis plongé de 13,8% au deuxième.

La levée des restrictions ont permis un rebond vigoureux au troisième trimestre (+18,7%), supérieur à celui de nos voisins européens dont certains avaient toutefois moins reculé les mois précédents.

Mais la rentrée a sonné le glas de la reprise, avec l'accélération de l'épidémie et un nouveau confinement de six semaines à partir de novembre. Même s'il est moins strict que le précédent, l'activité a reculé ce mois-là de 12% par rapport à son niveau d'avant-crise.

Selon l'Insee, le PIB pourrait ainsi avoir de nouveau baissé de 4% au dernier trimestre.

- Incertitude persistante -

Cela ne s'est pas encore traduit par une envolée des faillites, de nombreuses entreprises restant sous perfusion des aides publiques massives mobilisées, soit plus de 300 milliards d'euros en dépenses et garanties de prêts.

De manière assez inédite, on observe "le caractère très hétérogène selon les secteurs de l'impact de la crise, à la fois dans le choc et le rebond", remarque Hélène Baudchon.

L'industrie, hors aéronautique, résiste mieux que les services, dans une épidémie qui pénalise les activités de contacts humains.

La crise est aussi terrible sur le front de l'emploi, avec 691.000 destructions d'emplois attendues par l'Insee cette année, même si c'est moins que sa précédente prévision.

Les perspectives restent très incertaines pour cette année. L'éventualité d'un troisième confinement pourrait faire s'envoler les espoirs du gouvernement d'une croissance de 6%. Un "défi" a reconnu Bruno Le Maire, quand la Banque de France table sur 5%.

Si l'Insee n'a pas encore publié de prévision pour l'ensemble de l'année 2021, elle prévoyait mi-décembre une hausse du PIB de 3% au premier trimestre, puis de 2% au second. Mais c'était à la condition d'une "stabilisation progressive de la situation sanitaire".

Le gouvernement compte, lui, sur le plan de relance pour porter les secteurs qui ont le mieux résisté à la crise, tandis que les aides seront maintenues pour tous ceux qui souffrent encore durement, comme le tourisme, l'événementiel, la culture ou le sport.

mhc/boc/soe/LyS

BNP PARIBAS

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JAN 26

Duralex: Pyrex améliore son offre de reprise à deux jours de la décision des juges #

1/26/2021, 6:24 PM
Orléans, FRA

La maison mère de Pyrex, International Cookware, a présenté aux tribunal de commerce d'Orléans une offre améliorée pour la reprise de Duralex, ont annoncé mardi les avocats de la verrerie en redressement judiciaire.

International Cookware a cédé aux demandes du tribunal, qui avait exigé que le groupe basé à Châteauroux revoit son prix de cession à la hausse, lors de l'audience du 22 janvier.

Les juges n'avaient pas accepté que la somme proposée, soit 3,55 millions d'euros, intègre la reprise d'un contrat avec Axa d'un montant d'un million d'euros destiné à garantir les indemnités de fin de carrière des salariés.

Dans une note transmise mardi à la juridiction consulaire, International Cookware propose désormais deux options aux juges.

La première consiste à maintenir son offre initiale sans intégrer le contrat Axa, ont expliqué les avocats de Duralex, Antoine Poulain et Amandine Rominskyj.

La deuxième option consiste à améliorer l'offre de rachat de 400.000 euros tout en conservant ce contrat avec Axa.

La maison mère de Pyrex propose par ailleurs un ambitieux plan de redressement pour Duralex, avec 21 millions d'euros injectés dans l'entreprise sur quatre ans et le maintien des 248 emplois excepté deux cadres dirigeants.

Ce dossier est désormais le seul en lice pour la reprise de la verrerie implantée à La Chapelle Saint-Mesmin (Loiret), dans l'agglomération d'Orléans, après le rejet ou l'abandon des trois autres prétendants.

Le tribunal de commerce rendra sa décision le 28 janvier.

chb/mam/aag/LyS

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JAN 26

LVMH affiche une "confiance prudente" après avoir limité la baisse de ses ventes en 2020 #

1/26/2021, 5:17 PM
Paris, FRA

Le géant mondial du luxe LVMH a limité la baisse de ses ventes l'an dernier malgré la pandémie et dit aborder 2021 avec une "confiance prudente" en raison d'un contexte "qui reste incertain".

En 2020, le chiffre d'affaires du groupe français s'est établi à 44,6 milliards d'euros, en baisse de 17%, selon un communiqué publié mardi. Son bénéfice net a quant à lui reculé de 34% à 4,7 milliards d'euros.

Le numéro un mondial du luxe fait état d'un "impact de la crise sur l'évolution des ventes partout dans le monde, avec cependant un second semestre marqué par une forte reprise en Asie, en croissance à deux chiffres, et une amélioration sensible des tendances aux Etats-Unis et au Japon".

Sans dévoiler de chiffres précis, LVMH indique également avoir enregistré une "forte accélération des ventes en ligne, compensant en partie l'effet sur les ventes de la fermeture des boutiques sur plusieurs mois".

Son PDG Bernard Arnault a salué "une résistance remarquable face à la crise sanitaire sans précédent que le monde traverse".

C'est avec une "confiance prudente" que LVMH dit aborder 2021, s'estimant "fort de la grande réactivité de ses équipes, de leur esprit entrepreneurial et de la bonne répartition entre ses différents métiers et les zones géographiques où il opère", selon son communiqué.

Comme en 2019 où il avait enregistré une année record, le groupe aux quelque 75 "maisons" (Louis Vuitton, Dior, Guerlain, Fendi, Dom Pérignon ou encore Bulgari) a vu ses performances tirées par sa division-phare Mode et Maroquinerie, dont les ventes reculent de seulement 3% en 2020.

Du côté de la Distribution sélective (Sephora, DFS), deuxième pôle d'activité du groupe, les ventes reculent de 30%.

La division des Vins et Spiritueux voit son activité reculer de 14%. "Le cognac Hennessy enregistre une forte reprise depuis juin, tirée par la demande aux Etats-Unis, en particulier", est-il précisé.

Concernant le champagne - LVMH détient entre autres les maisons Dom Pérignon, Moët & Chandon, Mercier, Krug, Ruinart ou encore Veuve Clicquot - "après une baisse sensible des volumes au second trimestre, l'activité connaît une amélioration des tendances au second semestre, en particulier aux Etats-Unis".

kd/soe/

LVMH - MOET HENNESSY LOUIS VUITTON

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JAN 26

Les pêcheurs français évaluent leur baisse de chiffre d'affaires entre 30% à 40% en 2020 #

1/26/2021, 1:20 PM
Paris, FRA

Les pêcheurs français évaluent la baisse de leur chiffre d'affaires entre 30% et 40% en 2020 en raison des difficultés économiques provoquées par le Covid-19 et d'une diminution des captures, a indiqué mardi à l'AFP le comité national des pêches.

"On vient d'avoir quelques chiffres sur les chiffres d'affaires des navires et c'est un peu la catastrophe: on a des chiffres d'affaires qui sont en nette diminution, de l'ordre de -30% à -40%" par rapport à l'année précédente, a déclaré Jean-Luc Hall, directeur général du comité national des pêches.

Pour établir cette projection, le comité national des pêches se fonde essentiellement sur les chiffres d'une organisation de producteurs, la coopérative maritime étaploise, qui compte une flottille de 44 navires.

"C'est une organisation qui a parmi ses adhérents différents types de navires, des senneurs, des chalutiers et des fileyeurs, donc ça donne quand même une tendance assez forte", a indiqué Jean-Luc Hall, pour qui "la tendance se confirme" depuis quelques semaines, au fil des réunions avec les pêcheurs de différentes régions.

"Il y a actuellement une seule flottille qui semble tirer son épingle du jeu, c'est celle qui travaille sur la coquille Saint-Jacques", a précisé M. Hall.

"Il y a probablement beaucoup de causes. La cause Covid, évidemment, les restaurants sont fermés, donc il n'y a pas les mêmes débouchés. On a eu aussi des fermetures de marchés à l'international", a rappelé le tout nouveau directeur général du comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM).

Il a ainsi rappelé la fermeture pour cause de confinement, dans les premiers mois de la crise sanitaire, de pays comme l'Italie ou l'Espagne, principaux acheteurs des produits de la mer français.

"Il y a aussi un phénomène de raréfaction de la ressource, d'après les échos que nous avons sur la Manche-Est, mer du Nord", a ajouté M. Hall. Selon lui, les pêcheurs néerlandais sont notamment pointés du doigt, en particulier par les marins des Hauts-de-France qui leur reprochent d'utiliser des filets au maillage plus fin.

"Ce sont les Hollandais, ce n'est pas cyclique", a renchéri Pierre Leprêtre, un des propriétaires du chalutier étaplois "Le Marmouset 3".

S'il déplore également de ne pas avoir accès actuellement à la zone des six-douze milles marins au large des côtes britanniques, un point qui tarde à se régler comme d'autres aspects de l'accord de pêche mis en place dans le cadre du Brexit, il estime que le retour dans les eaux britanniques, "ne changera rien".

"Les Hollandais iront aussi, donc pour le problème de cohabitation et de ressources, c'est exactement pareil", a-t-il conclu.

"Là, actuellement, c'est une période très difficile pour nos professionnels, puisqu'ils cumulent les effets du Covid et les effets du Brexit", a déclaré M. Hall, qui ne voit toujours rien venir, concernant les accès à cette zone très poissonneuse et à l'abri de vents violents.

ngu/mch/LyS

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JAN 26

Rassemblement devant le siège de Total à l'appel des raffineurs de Grandpuits #

1/26/2021, 12:39 PM
La Défense, FRA

Une centaine de personnes, majoritairement des salariés grévistes de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), se sont réunies mardi devant le siège de Total à la Défense (Hauts-de-Seine), pour contester la reconversion de leur site, discutée en Comité social et économique central (CSEC).

Les raffineurs de Grandpuits sont en grève depuis le 4 janvier contre le projet de reconversion du site, où Total prévoit de cesser le raffinage "fin 2023" pour laisser la place à la production de biocarburants et de bioplastiques, et à l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques.

Cette reconversion va entraîner selon la CGT (majoritaire) "des suppressions d'emplois, notamment chez les sous-traitants", tandis que le groupe affirme "s'engager à accompagner chaque entreprise concernée par l'évolution du site".

Le CSEC qui se tient mardi doit étudier un rapport d'expertise sur ce plan de reconversion, selon Adrien Cornet, délégué CGT de la raffinerie. Ce rapport "appuie toutes nos inquiétudes, en termes d'emploi, en termes de sécurité industrielle, en termes de maintenance", a-t-il assuré à l'AFP.

"C'est pour ça que c'était très important pour nous d'être là aujourd'hui, pour démontrer que ce n'est pas seulement une réunion de 8 heures", a ajouté l'élu CGT, pour qui les tenants de ce projet vont "décider de l'avenir de 80, 90 personnes".

Des soutiens des grévistes ont aspergé l'une des entrées du siège de Total de peinture verte "pour repeindre physiquement la tour Total en vert", a expliqué Adrien Cornet.

Les raffineurs présents, majoritairement membres de la CGT mais aussi de la CFDT et de SUD, ont déployé au sol une banderole sur laquelle était écrit "Derrière le PSE de Total, 700 familles menacées", autour de photos d'une cinquantaine de raffineurs.

"Il faut se manifester à un moment ou à un autre, parce que dans le projet de Total, l'emploi n'est pas pris en compte du tout", a souligné Daniel, l'un des raffineurs présents, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille. "On ira jusqu'au bout quoi qu'il arrive, seul le résultat compte", a-t-il ajouté.

Une nouvelle assemblée générale sera organisée mercredi pour décider de la suite du mouvement de grève.

kau/cel/dch

TOTAL

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JAN 26

AccorInvest va obtenir un prêt garanti par l'Etat de 500 millions d'euros #

1/26/2021, 7:50 AM

Le géant hôtelier AccorInvest, ex-filiale d'Accor fragilisée par la pandémie de Covid-19, va obtenir un prêt garanti de l'Etat (PGE) de 500 millions d'euros, a annoncé mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

"AccorInvest (...) est en grande difficulté financière (...) donc nous allons effectivement accorder un prêt garanti par l'Etat à AccorInvest d'un demi-milliard d'euros", a déclaré M. Le Maire sur Radio Classique.

La validation de ce PGE est "dans la toute dernière ligne droite", a précisé le ministre.

AccorInvest exploite près de 900 hôtels sous différentes marques du géant français de l'hôtellerie (Ibis, Novotel, Mercure...) dans 28 pays.

Fragilisée par la pandémie de Covid-19 qui a amputé son chiffre d'affaires de 70%, l'entreprise avait annoncé mi-janvier qu'elle envisageait la suppression de 1.900 emplois en Europe dont environ 770 en France.

Le groupe avait aussi demandé un prêt garanti par l'État (PGE) de 470 millions d'euros et avait indiqué réfléchir à une augmentation de capital de même ampleur.

mhc/ak/spi

ACCOR

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