Regain de la canicule mercredi en France #
La canicule regagne du terrain mercredi dans le sud-ouest avec des températures maximales prévues jusqu'à 40 degrés localement, mais devrait prendre fin dimanche avec des orages attendus dans toute la France.
"Le 3ème épisode caniculaire de l'été 2022, qui a commencé le 31 juillet au niveau national, et a principalement concerné les régions méditerranéennes ces derniers jours, s'étend à partir de ce milieu de semaine sur le sud-ouest en remontant le long de la façade atlantique", a averti Météo-France dans un bulletin mardi soir.
Les températures maximales atteindront "34 à 37°C des Pays-de-Loire à Poitou-Charentes, et 36 à 38°C de façon généralisée sur le sud-ouest avec localement des pointes à 39 ou 40°C".
Au total, 16 départements sont placés en vigilance orange canicule ("Soyez très vigilant"), de la Loire-Atlantique aux Hautes-Pyrénées.
"Cette vague de chaleur se poursuivra jeudi, vendredi et samedi sur le sud et une grande partie ouest du pays, en s'étendant progressivement vers le nord-ouest et vers le nord", a précisé Christine Lac, responsable de permanence pour la prévision à Météo-France, lors d'un point presse.
Mais ce troisième épisode caniculaire devrait prendre fin dimanche avec une dégradation orageuse dans toute le pays, prévoit Météo-France.
Ces orages devraient permettre "de revenir la semaine prochaine à des températures en nette baisse qui devraient se rapprocher des normales de saison", a poursuivi Christine Lac.
"Cet épisode caniculaire présente une intensité inférieure à ceux de juin et juillet derniers, mais une durée supérieure à l'échelle du territoire", a ajouté Météo-France.
La France a en effet déjà connu deux vagues de chaleur, en juin et en juillet, quand la quasi-totalité de l'Hexagone a été en alerte canicule.
La canicule a entraîné une forte sécheresse et fait chuter les débits des cours d'eau dans de nombreuses régions, multipliant les mesures de restriction d'eau, inquitétant le monde agricole notamment pour la culture du maïs dont la production s'annonce déjà très touchée par les aléas climatiques.
93 départements en France métropolitaine sur 96 font actuellement l'objet de restrictions de l'usage de l'eau à différents degrés.
Depuis mardi, 22 départements sont en "alerte renforcée", qui impose des réductions fortes des arrosages et des prélèvements pour l'agriculture, voire des interdictions de certains prélèvements, et 68 sont "en crise", où même les prélèvements d'eau pour l'agriculture sont interdits.
Dans plus d'une centaine de petites communes en France, les canalisations sont vides et doivent être approvisionnées en eau potable par des camions.
La sécheresse a également provoqué des incendies inédits dans certaines régions françaises comme en Bretagne. Mardi soir, un incendie en Aveyron n'était toujours pas maîtrisé malgré 600 pompiers mobilisés pour l'arrêter.
Avec déjà plus de 50.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
Juillet 2022 a été le deuxième mois le plus sec jamais enregistré en France, après mars 1961, avec un déficit de précipitations d'environ 84% par rapport aux normales de la période 1991-2020.
L'été 2022 est un record sur le nombre de jours de vagues de chaleurs, et devrait atteindre 34 jours, contre 23 jours sur l'été 1983 ou 22 jours sur l'été 2003.
Mais ce n'est pas un record de sévérité, a commenté Jean-Michel Soubeyroux, climatologue à Météo-France, lors du point presse.
Depuis 1947, 45 vagues de chaleur ont été recensées en France.
Mais "sur les 35 dernières années, elles ont été trois fois plus nombreuses que sur les 35 années précédentes", selon Météo-France, signe du changement climatique.
lep-laf/kd/adc/adc
Regain de la canicule mercredi en France #
La canicule regagne du terrain mercredi dans le sud-ouest avec des températures maximales prévues jusqu'à 40 degrés localement, mais devrait prendre fin dimanche avec des orages attendus dans toute la France.
"Le 3ème épisode caniculaire de l'été 2022, qui a commencé le 31 juillet au niveau national, et a principalement concerné les régions méditerranéennes ces derniers jours, s'étend à partir de ce milieu de semaine sur le sud-ouest en remontant le long de la façade atlantique", a averti Météo-France dans un bulletin mardi soir.
Les températures maximales atteindront "34 à 37°C des Pays-de-Loire à Poitou-Charentes, et 36 à 38°C de façon généralisée sur le sud-ouest avec localement des pointes à 39 ou 40°C".
Au total, 18 départements sont placés en vigilance orange canicule ("Soyez très vigilant"), de la Loire-Atlantique aux Hautes-Pyrénées, ainsi que le Gard ou encore le Vaucluse.
"Cette vague de chaleur se poursuivra jeudi, vendredi et samedi sur le sud et une grande partie ouest du pays, en s'étendant progressivement vers le nord-ouest et vers le nord", a précisé Christine Lac, responsable de permanence pour la prévision à Météo-France, lors d'un point presse.
Mais ce troisième épisode caniculaire devrait prendre fin dimanche avec une dégradation orageuse dans toute le pays, prévoit Météo-France.
Ces orages devraient permettre "de revenir la semaine prochaine à des températures en nette baisse qui devraient se rapprocher des normales de saison", a poursuivi Christine Lac.
"Cet épisode caniculaire présente une intensité inférieure à ceux de juin et juillet derniers, mais une durée supérieure à l'échelle du territoire", a ajouté Météo-France.
La France a en effet déjà connu deux vagues de chaleur, en juin et en juillet, quand la quasi-totalité de l'Hexagone a été en alerte canicule.
La canicule a entraîné une forte sécheresse et fait chuter les débits des cours d'eau dans de nombreuses régions, multipliant les mesures de restriction d'eau, inquitétant le monde agricole notamment pour la culture du maïs dont la production s'annonce déjà très touchée par les aléas climatiques.
93 départements en France métropolitaine sur 96 font actuellement l'objet de restrictions de l'usage de l'eau à différents degrés.
Depuis mardi, 22 départements sont en "alerte renforcée", qui impose des réductions fortes des arrosages et des prélèvements pour l'agriculture, voire des interdictions de certains prélèvements, et 68 sont "en crise", où même les prélèvements d'eau pour l'agriculture sont interdits.
Dans plus d'une centaine de petites communes en France, les canalisations sont vides et doivent être approvisionnées en eau potable par des camions.
La sécheresse a également provoqué des incendies inédits dans certaines régions françaises comme en Bretagne. Mardi soir, un incendie en Aveyron n'était toujours pas maîtrisé malgré 600 pompiers mobilisés pour l'arrêter.
Avec déjà plus de 50.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
Juillet 2022 a été le deuxième mois le plus sec jamais enregistré en France, après mars 1961, avec un déficit de précipitations d'environ 84% par rapport aux normales de la période 1991-2020.
L'été 2022 est un record sur le nombre de jours de vagues de chaleurs, et devrait atteindre 34 jours, contre 23 jours sur l'été 1983 ou 22 jours sur l'été 2003.
Mais ce n'est pas un record de sévérité, a commenté Jean-Michel Soubeyroux, climatologue à Météo-France, lors du point presse.
Depuis 1947, 45 vagues de chaleur ont été recensées en France.
Mais "sur les 35 dernières années, elles ont été trois fois plus nombreuses que sur les 35 années précédentes", selon Météo-France, signe du changement climatique.
lep-laf/kd/adc
En France, des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses #
La France, touchée par trois canicules successives depuis la mi-juin, subit ces dernières années des vagues de chaleur à la fois plus fréquentes et plus intenses, sous l'effet du changement climatique.
Ces vagues, qui s'observaient en moyenne une fois tous les cinq ans avant 1989, interviennent depuis 2000 tous les ans, indique Météo France.
Et "les trois vagues de chaleur les plus longues et trois des quatre plus intenses se sont produites après 1981", souligne l'agence nationale.
Une vague de chaleur correspond à des températures anormalement élevées pendant plusieurs jours consécutifs. On parle de canicule dès lors qu'un épisode de températures élevées dure au moins trois jours, de jour comme de nuit.
Rappel des principales canicules observées en France depuis l'épisode mémorable de 2003:
Début août 2003, les records de chaleur tombent. A Toulouse, Bordeaux, Limoges ou Montauban, le mercure dépasse les 40° le 4 août.
C'est l'été le plus chaud depuis la mise en place d'un réseau d'observation en France et le plus meurtrier avec 15.200 morts (Santé publique France).
La canicule de 2003 "reste à ce jour la plus sévère jamais enregistrée en France", selon Météo France, dépassant en intensité les canicules pourtant mémorables de 1976 et de 1983.
Cet épisode met en évidence des dysfonctionnements dans les services de santé et l'isolement des personnes âgées, principales victimes de la chaleur.
Critiqué pour n'avoir pas pris la mesure de la crise, le ministre de la Santé Jean-François Mattei est remplacé en mars 2004 par Philippe Douste-Blazy, qui élabore un "plan canicule".
Une vague de chaleur frappe l'ensemble de la France pendant 21 jours en juillet: la basse vallée du Rhône est la plus affectée, la mer atteint 30° à Marseille.
Ce coup de chaud provoque la mort de plus de 1.000 personnes (Santé publique France).
Depuis 2015, tous les étés sont marqués par des "canicules conséquentes" avec pour résultat plusieurs milliers de "décès en excès", selon Santé publique France. En 2015, quatre épisodes caniculaires provoquent un total estimé de 1.700 morts.
En 2015 et 2017, les vagues de chaleur sont remarquables par leur précocité, fin juin et début juillet, tandis que 2016 se distingue par le caractère tardif du pic à la fin août.
La France connaît une vague de chaleur du 24 juillet au 8 août. L'été 2018 se classe parmi les plus chauds de l'histoire du pays, selon Météo-France. Cette canicule provoque environ 1.500 morts (chiffre ministère de la Santé).
L'été 2019 est marqué par deux vagues de chaleur. La première, particulièrement précoce, démarre dès le 24 juin et établit un nouveau record absolu de chaleur pour la France: 46°C enregistré le 28 juin à Vérargues dans l'Hérault.
Des records locaux tombent également fin juillet, lors d'une seconde vague. A Paris, une température de 42,6°C est relevée le 25 juillet, ce qui fait tomber le vieux record parisien de 40,4°C enregistré en 1947.
En août 2020, une semaine de canicule concentrée sur un large cadran nord-est ne fait tomber aucun record mais se classe parmi les cinq épisodes de chaleur les plus intenses jamais relevés dans le pays.
A la mi-juin 2022, la France connaît une vague de chaleur "exceptionnelle et précoce", avec 40°C atteints dès le 16 juin dans l'Hérault, ce qui n'était jamais arrivé si tôt en France (hors Corse). Durant cet épisode, le mercure atteint un pic de 43°C, le 18 juin, à Arcachon (Gironde).
Quatre semaines plus tard, la France étouffe à nouveau, du 12 au 25 juillet. Le 18 juillet, 64 records locaux de températures tombent dans la moitié ouest, avec par exemple 42,6°C à Biscarrosse (Landes).
Cet épisode s'accompagne en Gironde de deux grands incendies qui dévastent plus de 20.000 hectares de forêt.
L'épisode en cours, le troisième, devrait se poursuivre jusqu'à samedi selon Météo-France.
ot/cds/kd/adc
Incendies dans le sud de la France: plusieurs milliers de personnes évacuées #
Plusieurs milliers de personnes - habitants et vacanciers - ont été évacuées par précaution mardi de villages du sud de la France, où des incendies ont brûlé des centaines d'hectares de végétation.
Environ 3.000 campeurs et habitants de deux villages de l'Aveyron, Mostuéjouls et Rivière-sur-Tarn, ont été évacués par précaution en raison d'un incendie qui a ravagé 700 hectares de végétation.
L'évolution de l'incendie, déclenché par un engin agricole dans un contexte de grande sécheresse, restait incertaine en raison du vent. Une partie du feu, situé sur des barres rocheuses, était toujours inaccessible aux pompiers.
"Les flammes étaient à quelques centaines de mètres, les gendarmes et les pompiers sont venus nous dire d'évacuer, on a tous dû partir en pleine nuit", a témoigné Gabin Castro, gérant de chambres d'hôte, inquiet pour ses hébergements.
"On est à quelques kilomètres de l'incendie mais on a évacué à cause des fumées toxiques", a déclaré le gérant du camping de l'auberge Le Terroir à Mostuéjouls, Nicolas Bouviala, dont 200 clients ont été mis à l'abri.
Les personnes évacuées à titre préventif ont été dirigées vers des salles des fêtes et écoles des communes voisines.
Les pompiers, jusqu'à 600 au plus fort de la mobilisation, estiment qu'il leur faudra encore trois jours pour éteindre le feu. Deux d'entre eux ont été légèrement blessés.
En Gironde (sud-ouest), le feu a repris en début d'après-midi près de Landiras, où un gigantesque incendie s'était déclaré en juillet. 3.500 personnes ont été évacuées par précaution de ce secteur forestier, où 1.000 hectares de pins ont déjà été détruits.
Selon les pompiers, "la situation est très défavorable" et l'ensemble des moyens disponibles au sol seront maintenus toute la nuit.
D'autres incendies de moindre ampleur se sont déclarés ces derniers jours en France, en particulier dans la Drôme et l'Isère (sud-est) et en Charente (ouest).
Avec déjà plus de 50.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
Les scientifiques ont établi que la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
cor-dmc-ap/sp/ial/mba/alc/ybl
Campings et habitants évacués en Aveyron, l'incendie ne progresse plus #
Environ 3.000 campeurs et habitants de deux villages de l'Aveyron ont dû être évacués mardi par précaution en raison d'un incendie qui a ravagé 700 hectares de végétation, mais qui a cessé de progresser sans pour autant être maîtrisé.
L'évolution de l'incendie restait incertaine en raison du vent. Une partie du feu, situé sur des barres rocheuses, était toujours inaccessible aux pompiers.
"On est à quelques kilomètres de l'incendie mais on a évacué à cause des fumées toxiques", a relaté à l'AFP le gérant du camping de l'auberge à Mostuéjouls, Nicolas Bouviala, dont 200 clients ont été mis à l'abri à titre préventif.
"La préfecture a appelé et a dit: +il faut commencer à évacuer le camping doucement+. Une demi-heure après, il n'y avait plus personne", a-t-il expliqué.
"Les flammes étaient à quelques centaines de mètres, les gendarmes et les pompiers sont venus nous dire d'évacuer, on a tous dû partir en pleine nuit", témoigne Gabin Castro, gérant de chambres d'hôte, inquiet pour ses hébergements, des cabanes dans les arbres.
Mardi en fin de journée, la préfecture de l'Aveyron a averti que les personnes évacuées ne pouvaient pas retourner chez elles ou dans leurs hébergements de vacances.
Les autorités ont ordonné l'évacuation de tout le village perché de Mostuéjouls, situé en contrebas du causse de Sauveterre, dans les gorges du Tarn, non loin de la forêt de résineux en proie aux flammes, en plein Parc naturel régional des Grands Causses.
Ce parc fait partie d'une zone plus large, les Causses et Cévennes, inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco.
Les pompiers, jusqu'à 600 au plus fort de la mobilisation, estiment qu'il leur faudra encore trois jours pour éteindre le feu. Deux d'entre eux ont été légèrement blessés.
La Sécurité civile a appuyé l'effort des soldats du feu avec des bulldozers, afin de constituer des pare-feux, et deux hélicoptères bombardiers d'eau, permettant de procéder à des largages plus précis que les avions.
Les personnes évacuées à titre préventif de Mostuéjouls mais aussi du village de Rivière-sur-Tarn ont été dirigées vers des salles des fêtes et des écoles des communes voisines et de Millau.
Le feu a démarré sur le plateau de Sauveterre à cause d'un engin agricole dont un élément métallique a raclé le goudron très chaud de la route, provoquant des étincelles. Dans un contexte de grande sécheresse, une partie d'une départementale près du Massegros, à 60 kilomètres à l'est de Rodez, s'est embrasée, selon les pompiers.
L'agriculteur conduisant le tracteur a lui-même appelé les secours, avant d'utiliser l'eau de sa citerne pour lutter contre les flammes, et d'appeler plusieurs agriculteurs à la rescousse.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin est attendu mercredi sur les lieux de l'incendie.
Par ailleurs, le feu qui a débuté lundi dans la forêt de Pugle (Maine-et-Loire) a déjà brûlé environ 600 hectares et une cinquantaine de personnes ont été évacuées, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture et des pompiers.
Dans la Drôme, un feu de forêt et de végétation qui s'est déclaré vendredi soir continue de progresser. Il a ravagé 220 hectares et blessé trois pompiers.
Un autre incendie, parti dans la soirée de lundi, a détruit 150 hectares de forêts dans le sud de la Charente.
En Isère, le feu a été maîtrisé après avoir parcouru une centaine d'hectares sur les contreforts de la Chartreuse, non loin des communes de Voreppe et La Sure-en-Chartreuse.
Enfin, en Gironde, au moins 1.000 hectares de pins ont été détruits mardi par plusieurs reprises de feu du gigantesque incendie de Landiras en juillet, nécessitant l'évacuation préventive de 3.500 habitants des communes de Belin-Béliet, Saint-Magne et Hostens, a annoncé la préfecture dans un tweet en soirée. La situation est jugée "très défavorable" par les pompiers.
Avec déjà plus de 50.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
cor-dmc-ap/swi/adc/ybl
Le feu reprend près de Landiras (Gironde): 1.000 ha de pins brûlés, 3.500 personnes évacuées #
La situation est jugée "très défavorable" par les pompiers à Hostens et Saint-Magne, en Sud Gironde, où des reprises de feux du gigantesque incendie de Landiras en juillet, ont ravagé mardi soir 1.000 ha de pins, nécessitant l'évacuation par précaution de 3.500 personnes de ce secteur forestier, selon la préfecture.
Ces évacuations préventives concernent, à ce stade, les bourgs des communes de Saint-Magne et de Hostens et un quartier de Belin-Béliet, a annoncé la préfecture de la Gironde dans un tweet, qui a réévalué à la hausse son bilan à "1.000 hectares de (pins) brûlés à 23H30", contre 400 annoncés à 22H00.
La municipalité de Hostens a annoncé de son côté sur son compte Facebook un "ordre d'évacuation totale du village", avec une "possibilité de refuge sur les salles des fêtes de Belin-Béliet".
Depuis mardi 13H00, 300 pompiers appuyés de Canadairs, Dash et hélicoptère bombardier d'eau luttent contre une virulente reprise des flammes sur ce secteur forestier proche de la zone déjà sinistrée de Landiras.
"La situation est très défavorable. Nous maintenons l'ensemble des moyens disponibles au sol pour toute la nuit, avec de nombreuses défenses de points sensibles à venir", a souligné le lieutenant-colonel Mendousse, officier de communication au Service Départemental d'Incendie et de Secours (Sdis) de la Gironde.
Les pompiers ont notamment recours à des "feux tactiques" pour créer des zones tampons et stopper l'avancée du feu.
Lors des opérations, "un camion et trois véhicules légers ont été détruits mais aucun pompier n'a été blessé", a précisé le lieutenant-colonel Arnaud Mendousse.
"On voit une fumée très noire, à 2 ou 3 km du village", a témoigné auprès de l'AFP dans l'après-midi Pascal Bizzari, conseiller municipal de Hostens, commune de 1.300 habitants à la frontière avec les Landes.
Ces reprises de feu à Saint-Magne et Hostens constatées vers 13H00, "à la faveur de conditions météorologiques défavorables", selon la préfecture de la Gironde, se situent à une vingtaine de kilomètres de Landiras, l'épicentre du gigantesque feu qui a englouti près de 14.000 ha de forêt en juillet et qui n'est toujours pas "maîtrisé" à ce jour.
"Ce sont des points chauds qui se sont réactivés en début d'après-midi, aux heures les plus chaudes de la journée", a expliqué dans l'après-midi à l'AFP le Sdis de la Gironde, décrivant un "feu assez rapide" attisé par des vents chauds.
Au nord de Landiras, à Cabanac, une autre reprise de feu à 15H00 prise en charge par 80 pompiers et des moyens aériens a détruit 20 hectares de forêt mais ce feu "ne progresse plus" mardi soir, selon le Sdis Gironde
La situation est par ailleurs "favorable" et le feu "fixé" à Sainte-Hélène dans le Médoc, où 15 ha de forêt sont partis en fumée mardi après-midi vers 15H45, mobilisant une centaine de pompiers et des moyens aériens.
Avec le retour cette semaine des fortes chaleurs en Gironde placée en vigilance orange canicule, les pompiers ont eu à traiter pour cette "journée difficile" de mardi pas moins de "10 feux de forêt (...) avec des surfaces allant de quelques milliers de m2 à plusieurs hectares", sur l'ensemble du département, a souligné le lieutenant-colonel Arnaud Mendousse.
"Nous avons fait appel à l'ensemble de nos effectifs de garde et d'astreinte et à des personnels de réserve", a-t-il ajouté.
La préfecture de la Gironde a activé un centre opérationnel départemental (COD).
ff-nal/swi
Reprises de feu près de Landiras (Gironde): 1.000 hectares de pins brûlés, 3.500 personnes évacuées (préfecture) #
La situation est jugée "très défavorable" par les pompiers à Hostens et Saint-Magne, en Sud Gironde, où des reprises de feux du gigantesque incendie de Landiras en juillet, ont ravagé mardi soir 1.000 ha de pins, nécessitant l'évacuation préventive de 3.500 personnes de ce secteur forestier, a annoncé la préfecture.
Ces évacuations préventives concernent plusieurs quartiers des communes de Belin-Béliet, Saint-Magne, et d'Hostens, a annoncé la préfecture de la Gironde dans un tweet en soirée, qui a réévalué à la hausse son bilan à "1.000 hectares de (pins) brûlés à 23H30", contre 400 annoncés à 22h00.
nal/swi
France: plus de 3.000 personnes évacuées dans le sud en raison d'un incendie #
Plus de 3.000 personnes, des habitants de villages du sud de la France, dans l'Aveyron, et des vacanciers, ont été évacuées mardi face à la progression d'un incendie ayant ravagé au moins 700 hectares de végétation, sans faire de blessé.
Dans le sud de la France, l'incendie parti en fin de journée lundi du Massegros, dans le département de la Lozère, et déclenché par un engin agricole, s'est ensuite propagé en direction de l'Aveyron, au village de Mostuéjouls, a constaté un correspondant de l'AFP.
Mardi en fin de journée, le feu attisé par le vent et la sécheresse ne progressait plus. Les pompiers ont allumé des "feux tactiques" pour brûler la végétation de manière préventive pour stopper l'avancée de l'incendie.
Les autorités ont ordonné l'évacuation de tout le village de Mostuéjouls, situé dans les gorges du Tarn au coeur du Parc national des Cévennes, non loin de la forêt de résineux en proie aux flammes.
Ce parc fait partie d'une zone plus large, les Causses et Cévennes, inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco.
Les personnes évacuées à titre préventif ont été dirigés vers des salles des fêtes et écoles des communes voisines.
"Les flammes étaient à quelques centaines de mètres, les gendarmes et les pompiers sont venus nous dire d'évacuer, on a tous dû partir en pleine nuit", a témoigné Gabin Castro, gérant de chambres d'hôte, inquiet pour ses hébergements.
"On est à quelques kilomètres de l'incendie mais on a évacué à cause des fumées toxiques", a déclaré le gérant du camping de l'auberge Le Terroir à Mostuéjouls, Nicolas Bouviala, dont 200 clients ont été mis à l'abri.
Le feu a démarré à cause d'un engin agricole dont un élément métallique a raclé le goudron très chaud de la route, provoquant des étincelles. Dans un contexte de grande sécheresse, une partie d'une route départementale s'est embrasée, selon les pompiers.
L'agriculteur qui conduisait le tracteur a lui-même appelé les secours, avant d'utiliser l'eau de sa citerne pour lutter contre les flammes. Il a aussi contacté plusieurs agriculteurs qui sont venus lui prêter main forte.
Plus de 600 pompiers venus de plusieurs départements sont venus sur place, renforcés par des avions bombardiers d'eau, selon la préfecture locale.
Dans la Drôme (sud-est), un feu de forêt et de végétation qui s'est déclaré vendredi soir continue de progresser. Il a ravagé 220 hectares et blessé trois pompiers.
Un autre incendie, parti dans la soirée de lundi, a détruit 150 hectares de forêts dans le sud de la Charente (ouest).
En Isère (sud-est), un feu a été maîtrisé après avoir parcouru une centaine d'hectares sur les contreforts de la Chartreuse, non loin des communes de Voreppe et La Sure-en-Chartreuse.
Enfin, en Gironde (sud-ouest), au moins 320 hectares de pins ont été détruits mardi par plusieurs reprises du gigantesque incendie de Landiras en juillet, entraînant l'évacuation de plusieurs centaines d'habitants d'Hostens.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
Les scientifiques ont établi que la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
cor-dmc-ap/sp/ial/mba
Campings et habitants évacués en Aveyron, l'incendie ne progresse plus #
Environ 3.000 campeurs et habitants de deux villages de l'Aveyron ont dû être évacués mardi par précaution en raison d'un incendie qui a ravagé 700 hectares de végétation, mais qui a cessé de progresser sans pour autant être maîtrisé.
L'évolution de l'incendie restait incertaine en raison du vent. Une partie du feu, situé sur des barres rocheuses, était toujours inaccessible aux pompiers.
"On est à quelques kilomètres de l'incendie mais on a évacué à cause des fumées toxiques", a relaté à l'AFP le gérant du camping de l'auberge à Mostuéjouls, Nicolas Bouviala, dont 200 clients ont été mis à l'abri à titre préventif.
"La préfecture a appelé et a dit: +il faut commencer à évacuer le camping doucement+. Une demi-heure après, il n'y avait plus personne", a-t-il expliqué.
"Les flammes étaient à quelques centaines de mètres, les gendarmes et les pompiers sont venus nous dire d'évacuer, on a tous dû partir en pleine nuit", témoigne Gabin Castro, gérant de chambres d'hôte, inquiet pour ses hébergements, des cabanes dans les arbres.
Mardi en fin de journée, la préfecture de l'Aveyron a averti que les personnes évacuées ne pouvaient pas retourner chez elles ou dans leurs hébergements de vacances.
Les autorités ont ordonné l'évacuation de tout le village perché de Mostuéjouls, situé en contrebas du causse de Sauveterre, dans les gorges du Tarn, non loin de la forêt de résineux en proie aux flammes, en plein Parc naturel régional des Grands Causses.
Ce parc fait partie d'une zone plus large, les Causses et Cévennes, inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco.
Les pompiers, jusqu'à 600 au plus fort de la mobilisation, estiment qu'il leur faudra encore trois jours pour éteindre le feu. Deux d'entre eux ont été légèrement blessés.
La Sécurité civile a appuyé l'effort des soldats du feu avec des bulldozers, afin de constituer des pare-feux, et deux hélicoptères bombardiers d'eau, permettant de procéder à des largages plus précis que les avions.
Les personnes évacuées à titre préventif de Mostuéjouls mais aussi du village de Rivière-sur-Tarn ont été dirigées vers des salles des fêtes et des écoles des communes voisines et de Millau.
Le feu a démarré sur le plateau de Sauveterre à cause d'un engin agricole dont un élément métallique a raclé le goudron très chaud de la route, provoquant des étincelles. Dans un contexte de grande sécheresse, une partie d'une départementale près du Massegros, à 60 kilomètres à l'est de Rodez, s'est embrasée, selon les pompiers.
L'agriculteur conduisant le tracteur a lui-même appelé les secours, avant d'utiliser l'eau de sa citerne pour lutter contre les flammes, et d'appeler plusieurs agriculteurs à la rescousse.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin est attendu mercredi sur les lieux de l'incendie.
Par ailleurs, le feu qui a débuté lundi dans la forêt de Pugle (Maine-et-Loire) a déjà brûlé environ 600 hectares et une cinquantaine de personnes ont été évacuées, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture et des pompiers.
Dans la Drôme, un feu de forêt et de végétation qui s'est déclaré vendredi soir continue de progresser. Il a ravagé 220 hectares et blessé trois pompiers.
Un autre incendie, parti dans la soirée de lundi, a détruit 150 hectares de forêts dans le sud de la Charente.
En Isère, le feu a été maîtrisé après avoir parcouru une centaine d'hectares sur les contreforts de la Chartreuse, non loin des communes de Voreppe et La Sure-en-Chartreuse.
Enfin, en Gironde, au moins 320 hectares de pins ont été détruits mardi par plusieurs reprises de feu du gigantesque incendie de Landiras en juillet, entraînant l'évacuation de plusieurs centaines d'habitants d'Hostens.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
cor-dmc-ap/swi
Incendie dans la Drôme: 220 hectares brûlés, le feu "progresse" #
Le feu de forêt et de végétation qui s'est déclaré vendredi soir dans la Drôme a ravagé 220 hectares et "continue de progresser", a indiqué mardi soir la préfecture.
Situé sur le massif du Diois dans la commune de Romeyer, le feu "a connu ces dernières heures une propagation rapide en raison du changement de direction du vent", a expliqué le préfet de la Drôme dans un communiqué.
"À 18H00, 220 hectares de forêt ont été parcourus" et "l'incendie continue de progresser dans plusieurs directions, notamment vers la RD 742", a-t-il poursuivi.
Trois secteurs sont particulièrement surveillés par les quelque 280 sapeurs-pompiers qui seront engagés mardi soir sur le terrain: le secteur nord, le secteur sud et le secteur avant (ouest) en direction du village de Romeyer.
Des feux tactiques sont mis en oeuvre pour faire butter l'incendie sur un sol déjà brûlé afin d'éviter sa propagation.
"Au cours des opérations lundi soir, deux pompiers gardois et un pompier drômois ont été blessés" et "tous trois ont pu quitter l'hôpital ce jour", a assuré la préfecture.
Un des pompiers venu en renfort depuis le Gard a été brûlé au visage et les deux autres ont inhalé des fumées, avait détaillé auprès de l'AFP mardi après-midi le lieutenant-colonel Ramon Navarro, officier supérieur de direction du SDIS (service départemental d'incendie et de secours) de la Drôme.
Il n'est pas envisagé à l'heure actuelle de procéder à l'évacuation d'habitations, a conclu l'administration.
Mardi midi, les pompiers ont reçu l'appui de deux hélicoptères bombardiers lourds et d'un Dash.
Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, un incendie en Isère provoqué par la foudre, qui a ravagé une centaine d'hectares et blessé légèrement trois pompiers également, était fixé mardi soir, bien que toute la zone soit en surveillance active pour la nuit.
anr/mpm
Reprises de feu près de Landiras (Gironde): au moins 320 hectares de pins brûlés #
Au moins 320 hectares de pins ont été détruits mardi dans le sud de la Gironde par plusieurs reprises de feu du gigantesque incendie de Landiras en juillet, entraînant l'évacuation de plusieurs centaines d'habitants d'Hostens, selon les pompiers et la mairie d'Hostens.
Trois quartiers et quatre lotissements de la commune d'Hostens (1300 habitants), à la frontière avec les Landes, ont été évacués, a annoncé sur son compte Facebook la municipalité qui a ouvert un PC de sécurité à la salle des fêtes.
Selon le conseiller municipal Pascal Bizzari, quelque 500 personnes "au maximum" ont quitté leurs domiciles pour aller, pour la plupart, chez des proches.
"A la faveur de conditions météorologiques défavorables, des reprises de feu sont observées à proximité de Landiras" sur les secteurs de "Cabanac, Hostens, Saint-Magne", a indiqué dans un tweet la préfecture de la Gironde.
Selon un premier bilan transmis par le Service Départemental d'Incendie et de Secours (Sdis), ces reprises de feu ont brûlé "300 ha (de pins) à Saint-Magne" et "20 ha à Cabanac", près de Landiras.
Landiras avait été le théâtre en juillet d'un gigantesque incendie qui a avalé près de 14.000 ha de forêt et qui n'est toujours pas "maîtrisé" à ce jour.
"Ce sont des points chauds qui se sont réactivés en début d'après-midi, aux heures les plus chaudes de la journée", a expliqué le Service Départemental d'Incendie et de Secours (Sdis) à l'AFP, décrivant un "feu assez rapide" et une situation "plutôt défavorable" en raison des vents chauds de sud-est.
"On voit une fumée très noire, à 2 ou 3 km du village", a ajouté le conseiller municipal d'Hostens selon qui "de gros moyens terrestres" ont été mis en oeuvre par les pompiers, sans plus de précisions.
"La lutte est également engagée sur Sainte-Hélène dans le Médoc, où un départ de feu a été signalé en début d'après-midi", brûlant 15 ha, a précisé par ailleurs le compte Facebook des pompiers de la Gironde.
nal-ff/mpm
Un incendie détruit 143 hectares de forêts dans le sud de la Charente #
Un incendie qui a démarré lundi soir dans le sud de la Charente "n'évolue pas", après avoir détruit 143 hectares essentiellement de pins résineux, ont indiqué les pompiers mardi soir.
Le "feu n'évolue pas", a indiqué le Codis 16 à propos d'un incendie sur la commune de Boisbreteau, limitrophe avec la Charente-Maritime.
Quelque 150 pompiers se trouvaient toujours sur place.
Mardi matin, près de 30 personnes avaient été évacuées selon la préfecture. Plus de 220 pompiers étaient alors mobilisés.
tsq/ff/dch
Campings et habitants évacués en Aveyron, l'incendie ne progresse plus #
Environ 3.000 campeurs et habitants de deux villages de l'Aveyron ont dû être évacués mardi par précaution en raison d'un incendie qui a ravagé 700 hectares de végétation, mais qui a cessé de progresser sans pour autant être maîtrisé.
L'évolution de l'incendie restait incertaine en raison du vent. Une partie du feu, situé sur des barres rocheuses, était toujours inaccessible aux pompiers.
"On est à quelques kilomètres de l'incendie mais on a évacué à cause des fumées toxiques", a relaté à l'AFP le gérant du camping de l'auberge à Mostuéjouls, Nicolas Bouviala, dont 200 clients ont été mis à l'abri à titre préventif.
"La préfecture a appelé et a dit: +il faut commencer à évacuer le camping doucement+. Une demi-heure après il n'y avait plus personne", a-t-il expliqué.
"Les flammes étaient à quelques centaines de mètres, les gendarmes et les pompiers sont venus nous dire d'évacuer, on a tous dû partir en pleine nuit", témoigne Gabin Castro, gérant de chambres d'hôte, inquiet pour ses hébergements, des cabanes dans les arbres.
Mardi en fin de journée, la préfecture de l'Aveyron a averti que les personnes évacuées ne pouvaient pas retourner chez elles ou dans leurs hébergements de vacances.
Les autorités ont ordonné l'évacuation de tout le village perché de Mostuéjouls, situé en contrebas du causse de Sauveterre, dans les gorges du Tarn, non loin de la forêt de résineux en proie aux flammes, en plein Parc naturel régional des Grands Causses.
Ce parc fait partie d'une zone plus large, les Causses et Cévennes, inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco.
Les pompiers, jusqu'à 600 au plus fort de la mobilisation, estiment qu'il leur faudra encore trois jours pour éteindre le feu. Deux d'entre eux ont été légèrement blessés.
La Sécurité civile a appuyé l'effort des pompiers avec des bulldozers, afin de constituer des pare-feux, et deux hélicoptères bombardiers d'eau, permettant de procéder à des largages plus précis que les avions.
Les personnes évacuées à titre préventif de Mostuéjouls mais aussi du village de Rivière-sur-Tarn ont été dirigées vers des salles des fêtes et des écoles des communes voisines et de Millau.
Le feu a démarré sur le plateau de Sauveterre à cause d'un engin agricole dont un élément métallique a raclé le goudron très chaud de la route, provoquant des étincelles. Dans un contexte de grande sécheresse, une partie d'une départementale près du Massegros, à 60 kilomètres à l'est de Rodez, s'est embrasée, selon les pompiers.
L'agriculteur conduisant le tracteur a lui-même appelé les secours, avant d'utiliser l'eau de sa citerne pour lutter contre les flammes, et d'appeler plusieurs agriculteurs à la rescousse.
Par ailleurs, l'incendie qui a débuté lundi dans la forêt de Pugle (Maine-et-Loire) a déjà brûlé environ 600 hectares et une cinquantaine de personnes ont été évacuées, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture et des pompiers.
Dans la Drôme, un feu de forêt et de végétation qui s'est déclaré vendredi soir a ravagé depuis 180 hectares et blessé trois pompiers.
Un autre incendie parti dans la soirée de lundi a détruit 150 hectares de forêts dans le sud de la Charente.
En Isère, le feu a ravagé une centaine d'hectares dans une zone montagneuse et non habitée non loin des communes de Voreppe et La Sure-en-Chartreuse.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
cor-dmc-ap/fby/dch
2022, l'été des records, la canicule regagne du terrain #
Le troisième épisode caniculaire regagne du terrain à compter de mercredi en France métropolitaine et l'été 2022 est déjà record en nombre de jours de vague de chaleur, qui renforce encore une sécheresse inédite.
Au total, 18 départements sont placés en vigilance orange canicule ("Soyez très vigilant"), de la Loire-Atlantique aux Hautes-Pyrénées, ainsi que le Gard ou encore le Vaucluse, avant des orages attendus à partir de dimanche, a annoncé mardi Météo-France.
Mercredi, les températures maximales "atteindront 34 à 37°C des Pays-de-Loire à Poitou-Charentes, et 36 à 38°C de façon généralisée sur le Sud-Ouest avec localement des pointes à 39 ou 40°C", avertit Météo-France dans un bulletin.
"Cette vague de chaleur se poursuivra jeudi, vendredi et samedi sur le sud et une grande partie ouest du pays, en s'étendant progressivement vers le Nord-Ouest et vers le Nord", a précisé Christine Lac, responsable de permanence pour la prévision à Météo-France, lors d'un point presse.
"Ce troisième épisode caniculaire devrait prendre fin dimanche avec une dégradation orageuse dont l'activité pourrait être marquée, ce qui nous permettrait de revenir la semaine prochaine à des températures en nette baisse qui devraient se rapprocher des normales de saison", a poursuivi Christine Lac.
Si l'épisode caniculaire en cours n'est pas encore fini, "avec déjà 28 jours aujourd'hui, l'été 2022 sera record sur le nombre de jours de vague de chaleur, pas sur la sévérité (...) On est loin de la sévérité de 2003 au niveau national", a commenté Jean-Michel Soubeyroux, climatologue à Météo-France, lors du point presse.
Les précédents records au niveau national remontaient à 1983 avec 23 jours et 2003 avec 22 jours, a-t-il précisé.
La France a en effet déjà connu deux vagues de chaleur, en juin et en juillet, quand la quasi-totalité de l'Hexagone a été en alerte canicule.
Depuis 1947, 45 vagues de chaleur ont été recensées en France.
Mais "sur les 35 dernières années, elles ont été trois fois plus nombreuses que sur les 35 années précédentes", selon Météo-France, signe du changement climatique.
Dans le monde, juillet 2022 a d'ailleurs été l'un des mois de juillet les plus chauds jamais enregistrés, avec juillet 2016 et juillet 2019, a indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l'ONU basée à Genève.
"Et évidemment, comme nous le savons tous, une vague de chaleur très prolongée et très intense a touché certaines parties de l'Europe", a déclaré la porte-parole de l'OMM, Clare Nullis, en conférence de presse.
Outre la canicule, certaines régions du monde connaissent une forte sécheresse, c'est-à-dire un manque d'eau. Selon l'OMM, juillet a été plus sec que la moyenne dans une grande partie de l'Europe, dans la majeure partie de l'Amérique du Nord, dans de grandes régions d'Amérique du Sud, d'Asie centrale et d'Australie.
93 départements en France métropolitaine sur 96 font actuellement l'objet de restrictions de l'usage de l'eau à différents degrés. Mardi, 22 sont en "alerte renforcée", qui impose des réductions fortes des arrosages et des prélèvements pour l'agriculture, voire des interdictions de certains prélèvements, et 68 sont "en crise", où même les prélèvements d'eau pour l'agriculture sont interdits.
Juillet 2022 a été le deuxième mois le plus sec jamais enregistré en France, après mars 1961, avec un déficit de précipitations d'environ 84% par rapport aux normales de la période 1991-2020.
laf/ico/abl
Maine-et-Loire: 600 hectares brûlés, 500 menacés #
L'incendie qui a débuté lundi dans la forêt de Pugle (Maine-et-Loire) a déjà brûlé environ 600 hectares et 500 sont encore menacés, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture et des pompiers.
"620 hectares de forêt ont brulé et le feu n'est pas fixé", ont indiqué les pompiers à l'AFP.
Deux départs de feu à Saint-Quentin et Saint-Martin, soit à 15 km de l'épicentre de l'incendie à Clefs-Val d'Anjou, ont été rapportés à l'AFP par des habitants, qui craignaient que les flammes ne s'étendent à cause du vent.
Selon le compte Twitter de la préfecture, "317 hommes sont engagés et 107 véhicules" sont mobilisés sur la vingtaine de points sensibles concernés.
De son côté la sous-préfète du Maine-et-Loire Anny Pietri a précisé à l'AFP que les pompiers en intervention proviennent de neuf départements et qu'ils allaient de nouveau recourir à "des moyens aériens". Un nouveau porteur d'eau devrait intervenir dans l'après-midi.
Selon cette même source, certains agriculteurs ont apporté leur aide en acheminant de l'eau aux abords de la zone à l'aide de "tracteurs citernes".
Plus tôt, la préfecture avait évoqué sur sa page Twitter qu'"un Dash", un bombardier d'eau, avait "été mis en oeuvre dans la soirée" et serait "à nouveau déployé dans la matinée".
Une vingtaine de personnes ont également été évacuées, dont la plupart résidaient dans un centre d'hébergement pour personnes handicapées, selon la sous-préfecture. 500 hectares sont toujours menacés de partir en fumée.
Le parquet évoquait précédemment une cinquantaine de personnes évacuées.
Le contrôleur général du SDIS de Maine-et-Loire Jean-Philippe Rivière a affirmé que "tous les points sensibles sont tenus" mais que le feu "continue sa progression vers le sud".
adr/mb/dch
Sécheresse : en Nouvelle-Aquitaine, des tournesols carbonisés et des agriculteurs inquiets #
Dans les mains de Christian Daniau, le capitule - la tête du tournesol - ne dépasse guère les 15 cm de diamètre et ses feuilles ont viré aux couleurs de la cendre : la plante est assoiffée et cet agriculteur charentais "inquiet".
Star du printemps avec une surface cultivée en forte augmentation, le tournesol français a été en partie carbonisé par la sécheresse historique cet été.
Sur la nationale 10 qui traverse la Charente du nord au sud, se succèdent des champs de tournesols brunis par le soleil, la tête de la plante penchée vers le sol.
Dans les zones les plus sèches, la récolte devrait commencer vers le 15 août, "avec trois semaines d'avance", prévient M. Daniau, également président de la Chambre d'agriculture locale.
Dans le département, la dernière pluie remonte au 20 juin, rappelle cet agriculteur qui pourra "sauver sa récolte" grâce à "trois arrosages" en deux mois, à chaque fois avec 35 mm d'eau pompée depuis la rivière Bonnieure à proximité.
Mais même dans les parcelles irriguées, toutes les plantes situées en bordure de champs, moins arrosées, ont été brûlées. Dans cette terre peu épaisse et au sous-sol rocheux, ces tiges rendent 40 cm à leurs voisines abreuvées. Elles donneront trois fois moins de graines.
Moins bien loties car soumises à des restrictions sévères sur les prélèvements en eau, dans les Deux-Sèvres, "98% des parcelles n'ont pas été irriguées", estime François Chauvaud, de la Chambre d'agriculture.
"C'est la catastrophe", répète trois fois de suite cet agriculteur qui attend "des rendements à -50% voire -80%" sur ses 80 hectares de tournesol "cramés", faute d'eau disponible dans le barrage qui l'alimentait.
S'il est "trop tôt" pour se prononcer à l'échelle nationale selon le groupe Avril, numéro un français des huiles végétales, le ministère prévoit, dans une note du 5 août, une récolte 2022 similaire à celle de l'an passé, malgré "une forte hausse" (+20,6%) des surfaces cultivées.
Car quatre mois plus tôt, au début du printemps, le tournesol avait tout pour plaire.
Il nécessite peu d'engrais alors que le prix de l'azote tutoyait des sommets, réclame trois fois moins d'eau que le maïs ou le soja l'été quand une saison sèche se profilait et était très recherché après le déclenchement du conflit en Ukraine - premier exportateur mondial.
La plante, riche en protéines, destinée à moitié à la consommation humaine - en huile - et pour autre moitié aux animaux d'élevage - une fois transformée en tourteaux - a été semée sur 842.000 hectares, un niveau jamais atteint depuis les années 1990.
Pour M. Daunia, sa culture est un outil de "souveraineté" permettant "de réduire nos importations de soja" et qui reste "adapté" au climat français, malgré des sécheresses plus fréquentes à l'avenir avec le changement climatique.
Lui, comme son syndicat la FNSEA, réclament, la création de réserves pour "stocker" l'eau durant l'hiver afin d'irriguer l'été. "Si on ne le fait pas, on aura des friches", prévient M. Chauvaud.
Ces projets d'ouvrages de rétention d'eau suscitent une opposition localement, leurs détracteurs considérant qu'elles constituent une "privatisation de l'eau".
Mais pour M. Daniau, sans eau, dans les "terres légères" du nord de la Nouvelle-Aquitaine, "si même le tournesol ne pousse pas, rien ne pousse".
tsq/ff/mpm
Incendie dans la Drôme: 180 hectares brûlés, trois pompiers blessés #
Un feu de forêt et de végétation qui s'est déclaré vendredi soir dans la Drôme a ravagé depuis 180 hectares et blessé plusieurs pompiers, ont indiqué ces derniers mardi à l'AFP, confirmant une information de l'antenne locale de France-Bleu.
Situé sur le massif du Diois dans la commune de Romeyer, l'incendie "progresse lentement" mais "inquiète" les 240 soldats du feu sur place, à cause "de plusieurs accélérations" provoquées par le vent, a confié le lieutenant-colonel Ramon Navarro, officier supérieur de direction du SDIS (service départemental d'incendie et de secours) de la Drôme.
"Trois sapeurs-pompiers ont été blessés: un du Gard venu en renfort a été brûlé au visage et hospitalisé hier (lundi) - il est sorti ce matin (mardi) et il va bien - et les deux autres, un de la Drôme et un autre du Gard ont inhalé des fumées", a-t-il détaillé.
L'incendie n'est pas fixé, "il est compliqué car inaccessible aux moyens terrestres" et "il se rapproche de certaines habitations en descente", a alerté l'officier, précisant que les pompiers sont majoritairement positionnés en bas du sommet, près des habitations et des hameaux le long de la RD 742.
Depuis mardi midi, les pompiers reçoivent l'appui de deux hélicoptères bombardiers lourds et d'un Dash.
Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, un incendie en Isère provoqué par la foudre a ravagé une centaine d'hectares, blessé légèrement trois pompiers également, et n'était toujours pas fixé mardi après-midi.
anr/dfa/dch
Dans les vergers français, des arbres fruitiers à l'épreuve de la sécheresse #
Des pommes "de la taille d'une prune", des poires brunies par les coups de soleil: les vergers de Guillaume Seguin, arboriculteur dans le nord de la France, souffrent du manque d'eau et de l'excès de chaleur, en cette année bouleversée par les calamités climatiques.
Auparavant, ses arbres situés aux alentours du village de Dampleux, à une centaine de kilomètres de la frontière belge, dans le département de l'Aisne, souffraient de la sécheresse "une fois tous les dix ans". Mais sur la décennie écoulée, "c'est la cinquième fois que ce verger est en stress hydrique, avec une récolte de plus en plus aléatoire, et de petits fruits que je ne suis même pas sûr de récolter", constate-t-il.
L'agriculteur mesure le calibre d'une petite pomme vert clair: 52 millimètres au lieu de 70 à cette époque de l'année, "la taille d'une belle prune, mais certainement pas d'une pomme".
La déshydratation a bloqué la croissance de ses fruits, qui "n'ont pratiquement pas grossi depuis deux mois". Ils risquent de ne même pas être suffisamment charnus pour faire de la compote - ce qui permettrait de sauver une partie de la récolte, à un prix de vente moins élevé.
Cet arboriculteur "de père en fils, sur trois générations", n'a jamais vu aussi peu de pluie, environ 70 millimètres depuis le mois d'avril, trois fois moins que d'habitude dans le département.
Face à la pire sécheresse qu'ait connue la France depuis 1959, des agriculteurs, du nord au sud du pays, ont interdiction d'arroser leurs cultures. Le bassin où se trouve Guillaume Seguin n'est pas concerné, donc il irrigue le soir les pieds de ses arbres, au goutte-à-goutte. Le long tuyau noir percé, qui serpente seulement sur certaines de ses parcelles, apporte environ 50.000 litres d'eau par jour.
Un terrain voisin de 4,5 hectares au sol sableux, calcaire, n'a pas pu être raccordé au réseau d'eau. S'y ajoute l'effet de la chaleur: les pommes aux couleurs encore claires y ont la peau brunie par les coups de soleil, malgré la fine pellicule blanchâtre de calcium pulvérisée et censée les protéger.
L'arboriculteur, qui enregistre autour d'un million d'euros de ventes chaque année avec ses 27 hectares de fruits et 300 hectares de céréales, n'espère pas plus qu'une "demi-récolte" cette année sur cette parcelle desséchée.
Quelques centaines de mètres plus loin, là où poussent les poires, les feuilles ont aussi commencé à noircir, à se recroqueviller et à joncher le sol, les arbres s'en délestant pour limiter l'évaporation.
Quand il manque d'eau ou "qu'il fait très chaud, l'arbre ne s'alimente plus, il ferme ses stomates - qui lui permettent de respirer et de faire la photosynthèse", et cesse de nourrir ses fruits, explique Guillaume Seguin.
La récolte fera aussi les frais d'une année marquée par une succession de calamités climatiques, dont le gel.
Arrivé avec trois semaines d'avance, le printemps précoce a rendu son verger vulnérable aux coups de froid, et les fleurs ont subi les gelées de la mi-avril, ce qui a perturbé la pollinisation.
Il montre ses poires Conférence déformées, allongées "en forme de bananes" et sans pépins à cause de la mauvaise pollinisation, que peu de primeurs voudront acheter.
L'arboriculteur ne sait pas s'il ne devra pas planter d'ici dix ans des pommes Pink Lady et Royal Gala, traditionnelles du Sud et mieux adaptées aux climats secs.
La sécheresse risque également de dégrader la floraison de l'année prochaine, car les arbres profitent de l'été pour emmagasiner des réserves pour leurs futurs boutons.
Pour poursuivre son activité, l'agriculteur envisage notamment de creuser "de petits forages qui alimenteraient un bassin" en hiver, en puisant dans les nappes phréatiques, une méthode de stockage de l'eau plébiscitée par les agriculteurs mais très critiquée par les associations de défense de l'environnement.
cla/ico/npk/bat/sg
Dans les vergers, des arbres fruitiers à l'épreuve de la sécheresse #
Des pommes "de la taille d'une prune", des poires brunies par les coups de soleil: les vergers de Guillaume Seguin, arboriculteur dans l'Aisne, souffrent du manque d'eau et de l'excès de chaleur, dans une année bouleversée par les calamités climatiques.
Auparavant, ses arbres situés aux alentours du village de Dampleux, à une vingtaine de kilomètres de Soissons, souffraient de la sécheresse "une fois tous les dix ans". Mais sur la décennie écoulée, "c'est la cinquième fois que ce verger est en stress hydrique, avec une récolte de plus en plus aléatoire, et de petits fruits que je ne suis même pas sûr de récolter", constate-t-il.
L'agriculteur mesure le calibre d'une petite pomme vert clair: 52 millimètres au lieu de 70 à cette époque de l'année, "la taille d'une belle prune, mais certainement pas d'une pomme".
La déshydratation a bloqué la croissance de ses fruits, qui "n'ont pratiquement pas grossi depuis deux mois". Ils risquent de ne même pas être suffisamment charnus pour faire de la compote - ce qui permettrait de sauver une partie de la récolte, à un prix de vente moins élevé.
Cet arboriculteur "de père en fils, sur trois générations", n'a jamais vu aussi peu de pluie, environ 70 millimètres depuis le mois d'avril, trois fois moins que d'habitude dans l'Aisne.
Face à la pire sécheresse qu'ait connue la France depuis 1959, des agriculteurs du nord au sud du pays ont interdiction d'arroser leurs cultures, mais le bassin où se trouve Guillaume Seguin n'est pas concerné, donc il irrigue le soir les pieds de ses arbres, au goutte-à-goutte. Le long tuyau noir percé, qui serpente seulement sur certaines de ses parcelles, apporte environ 50.000 litres d'eau par jour.
Un terrain voisin de 4,5 hectares au sol sableux, calcaire, n'a pas pu être raccordé au réseau d'eau. S'y ajoute l'effet de la chaleur: les pommes aux couleurs encore claires y ont la peau brunie par les coups de soleil, malgré la fine pellicule blanchâtre de calcium pulvérisée et censée les protéger.
L'arboriculteur, qui enregistre autour d'un million d'euros de ventes chaque année avec ses 27 hectares de fruits et 300 hectares de céréales, n'espère pas plus qu'une "demi-récolte" cette année sur cette parcelle desséchée.
Quelques centaines de mètres plus loin, là où poussent les poires, les feuilles ont aussi commencé à noircir, à se recroqueviller et à joncher le sol, les arbres s'en délestant pour limiter l'évaporation.
Quand il manque d'eau ou "qu'il fait très chaud, l'arbre ne s'alimente plus, il ferme ses stomates - qui lui permettent de respirer et de faire la photosynthèse", et cesse de nourrir ses fruits, explique Guillaume Seguin.
La récolte fera aussi les frais d'une année marquée une succession de calamités climatiques, puisqu'outre la canicule et la sécheresse, le gel a aussi frappé la zone.
Membre d'une coopérative avec 12 autres producteurs des Hauts-de-France, "nous ne sommes plus très nombreux à faire de l'arboriculture", particulièrement sensible à ces épisodes, constate-t-il.
Arrivé avec trois semaine d'avance, le printemps précoce a rendu son verger vulnérable aux coups de froid, et les fleurs ont subi les gelées de la mi-avril, ce qui a perturbé la pollinisation.
Il montre ses poires Conférence déformées, allongées "en forme de bananes" et sans pépins à cause de la mauvaise pollinisation, que peu de primeurs voudront acheter.
Pourtant bien adaptée au climat normalement tempéré de l'Aisne, Guillaume Seguin ne sait pas s'il plantera encore cette variété dans dix ans. Les pommes Pink Lady et Royal Gala, traditionnelles du Sud et mieux adaptées aux climats secs, pourraient bien les remplacer à l'avenir.
La sécheresse risque également de dégrader la floraison de l'année prochaine, car les arbres profitent de l'été pour emmagasiner des réserves pour leurs futurs boutons.
Pour poursuivre son activité, l'agriculteur espère bénéficier du futur système d'assurance récolte, une réforme attendue de longue date et prévue pour janvier 2023.
Il envisage aussi de creuser "de petits forages qui alimenteraient un bassin" en hiver en puisant dans les nappes phréatiques, une méthode de stockage de l'eau plébiscitée par les agriculteurs mais très critiquée par les associations de défense de l'environnement.
cla/ico/npk
France: plus de 3.000 personnes évacuées dans le sud en raison d'un incendie #
Plus de 3.000 personnes, des habitants de villages du sud de la France, dans l'Aveyron, et des vacanciers, ont été évacuées mardi face à la progression d'un incendie ayant ravagé au moins 700 hectares de végétation, sans faire de blessé.
Dans le sud de la France, l'incendie parti en fin de journée lundi du Massegros, dans le département de Lozère, et déclenché par un engin agricole, s'est ensuite propagé en direction de l'Aveyron, au village de Mostuéjouls, a constaté un correspondant de l'AFP.
Mardi en fin de matinée, le feu attisé par le vent et la sécheresse ne progressait plus. Les pompiers ont allumé des "feux tactiques" pour brûler la végétation de manière préventive pour stopper l'avancée de l'incendie.
Les autorités ont ordonné l'évacuation de tout le village perché de Mostuéjouls, dans les gorges du Tarn au coeur du Parc national des Cévennes, non loin de la forêt de résineux en proie aux flammes.
Les personnes évacuées à titre préventif ont été dirigés vers des salles des fêtes et écoles des communes voisines.
"Les flammes étaient à quelques centaines de mètres, les gendarmes et les pompiers sont venus nous dire d'évacuer, on a tous dû partir en pleine nuit", témoigne Gabin Castro, gérant de chambres d'hôte, inquiet pour ses hébergements, des cabanes dans les arbres.
"On est à quelques kilomètres de l'incendie mais on a évacué à cause des fumées toxiques", a déclaré de son côté à l'AFP le gérant du camping de l'auberge Le terroir à Mostuéjouls, Nicolas Bouviala, dont 200 clients ont été mis à l'abri à titre préventif.
"La préfecture a appelé et a dit: +il faut commencer à évacuer le camping doucement+. Une demi-heure après il n'y avait plus personne", a-t-il expliqué.
Le feu a démarré à cause d'un engin agricole dont un élément métallique a raclé le goudron très chaud de la route, provoquant des étincelles. Dans un contexte de grande sécheresse, une partie d'une route départementale s'est embrasée, selon les pompiers.
L'agriculteur qui conduisait le tracteur a lui-même appelé les secours, avant d'utiliser l'eau de sa citerne pour lutter contre les flammes. Il a aussi contacté plusieurs agriculteurs qui sont venus lui prêter main forte.
Des avions bombardiers d'eau, déjà mobilisés lundi, ont repris leurs rotations vers 07h00 (05H00 locales), selon des témoins.
Plus de 600 pompiers venus de plusieurs départements sont sur place, selon la préfecture locale.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
cor-dmc-ap/sp/bat
Plus de 3.000 personnes évacuées dans l'Aveyron en raison d'un incendie #
Plus de 3.000 personnes, des habitants de villages de l'Aveyron et des vacanciers, ont été évacuées mardi face à la progression d'un incendie ayant ravagé au moins 700 hectares de végétation, sans faire de blessé.
Parti en fin de journée lundi du Massegros, dans le département voisin de Lozère, l'incendie, déclenché par un engin agricole, s'est ensuite propagé en direction du village de Mostuéjouls, en Aveyron, a constaté un correspondant de l'AFP.
Mardi en fin de matinée, le feu attisé par le vent et la sécheresse ne progressait plus. Les pompiers ont allumé des "feux tactiques" pour brûler la végétation de manière préventive afin de stopper l'avancée de l'incendie.
Les autorités ont ordonné l'évacuation de tout le village perché de Mostuéjouls, situé en contrebas du causse de Sauveterre, dans les gorges du Tarn, non loin de la forêt de résineux en proie aux flammes.
Les personnes évacuées à titre préventif des villages de Rivière-sur-Tarn et de Mostuéjouls ont été dirigés vers des salles des fêtes et des écoles des communes voisines et de Millau.
"Les flammes étaient à quelques centaines de mètres, les gendarmes et les pompiers sont venus nous dire d'évacuer, on a tous dû partir en pleine nuit", témoigne Gabin Castro, gérant de chambres d'hôte, inquiet pour ses hébergements, des cabanes dans les arbres.
"On est à quelques kilomètres de l'incendie mais on a évacué à cause des fumées toxiques", a déclaré de son côté à l'AFP le gérant du camping de l'auberge Le terroir à Mostuéjouls, Nicolas Bouviala, dont 200 clients ont été mis à l'abri à titre préventif dans la salle des fêtes du village voisin de Rivière-sur-Tarn.
"La préfecture a appelé et a dit: +il faut commencer à évacuer le camping doucement+. Une demi-heure après il n'y avait plus personne", a-t-il expliqué.
Le feu a démarré sur le plateau de Sauveterre à cause d'un engin agricole dont un élément métallique a raclé le goudron très chaud de la route, provoquant des étincelles. Dans un contexte de grande sécheresse, une partie d'une départementale près du Massegros, à 60 kilomètres à l'est de Rodez, s'est embrasée, selon les pompiers.
L'agriculteur qui conduisait le tracteur a lui-même appelé les secours, avant d'utiliser l'eau de sa citerne pour lutter contre les flammes. Il a aussi contacté plusieurs agriculteurs qui sont venus lui prêter main forte.
Le patron du camping de Peyrelade à Rivière-sur-Tarn, Eric Bassot, estime que plus d'un millier de campeurs ont dû quitter leur lieu de vacances, dans la vallée du Tarn.
"Seuls des campings de la rive droite du Tarn ont été évacués par précaution, car ceux de l'autre rive ne sont pas menacés, a précisé Eric Bassot. Certains gérants de camping ont été étonnés, car ils ne voyaient pas de danger immédiat".
Des avions bombardiers d'eau, déjà mobilisés lundi, ont repris leurs rotations vers 07h00, selon des témoins.
Plus de 600 pompiers venus de plusieurs départements (Aveyron, Lozère, Gard, Hérault, Bouches-du-Rhône, Var, Aude, Alpes-maritimes, Tarn, Ariège, Haute-Garonne) sont sur place, selon la préfecture de l'Aveyron.
Les 18 et 19 juin, à 35 km de Mostuéjouls, un incendie à Comprégnac (Aveyron) avait parcouru 430 hectares de forêt, sans faire de victimes. Des dizaines de personnes avaient été évacuées par précaution.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
En Isère, le feu a ravagé une centaine d'hectares dans une zone montagneuse et non habitée non loin des communes de Voreppe et La Sure-en-Chartreuse. Il n'a "toujours pas été fixé" mais il n'a pas progressé pendant la nuit, a fait savoir la préfecture mardi matin.
Là-aussi, environ 200 personnes ont dû quitter leur logement, "en raison de chutes de végétaux enflammés", selon la même source.
cor-dmc-ap/sp
Plus de 3.000 personnes évacuées dans l'Aveyron en raison d'un incendie #
Plus de 3.000 personnes, des habitants de villages de l'Aveyron et des vacanciers, ont été évacuées mardi face à la progression d'un incendie ayant ravagé au moins 700 hectares de végétation, sans faire de blessé.
Parti en fin de journée lundi du Massegros, dans le département voisin de Lozère, l'incendie, déclenché par un engin agricole, s'est ensuite propagé en direction du village de Mostuéjouls, en Aveyron, a constaté un correspondant de l'AFP.
Mardi en fin de matinée, le feu attisé par le vent et la sécheresse ne progressait plus. Les pompiers ont allumé des "feux tactiques" pour brûler la végétation de manière préventive afin de stopper l'avancée de l'incendie.
Les autorités ont ordonné l'évacuation de tout le village perché de Mostuéjouls, situé en contrebas du causse de Sauveterre, dans les gorges du Tarn, non loin de la forêt de résineux en proie aux flammes.
Les personnes évacuées à titre préventif des villages de Rivière-sur-Tarn et de Mostuéjouls ont été dirigés vers des salles des fêtes et des écoles des communes voisines et de Millau.
"Les flammes étaient à quelques centaines de mètres, les gendarmes et les pompiers sont venus nous dire d'évacuer, on a tous dû partir en pleine nuit", témoigne Gabin Castro, gérant de chambres d'hôte, inquiet pour ses hébergements, des cabanes dans les arbres.
"On est à quelques kilomètres de l'incendie mais on a évacué à cause des fumées toxiques", a déclaré de son côté à l'AFP le gérant du camping de l'auberge Le terroir à Mostuéjouls, Nicolas Bouviala, dont 200 clients ont été mis à l'abri à titre préventif dans la salle des fêtes du village voisin de Rivière-sur-Tarn.
"La préfecture a appelé et a dit: +il faut commencer à évacuer le camping doucement+. Une demi-heure après il n'y avait plus personne", a-t-il expliqué.
Le feu a démarré sur le plateau de Sauveterre à cause d'un engin agricole dont un élément métallique a raclé le goudron très chaud de la route, provoquant des étincelles. Dans un contexte de grande sécheresse, une partie d'une départementale près du Massegros, à 60 kilomètres à l'est de Rodez, s'est embrasée, selon les pompiers.
L'agriculteur qui conduisait le tracteur a lui-même appelé les secours, avant d'utiliser l'eau de sa citerne pour lutter contre les flammes. Il a aussi contacté plusieurs agriculteurs qui sont venus lui prêter main forte.
Le patron du camping de Peyrelade à Rivière-sur-Tarn, Eric Bassot, estime que plus d'un millier de campeurs ont dû quitter leur lieu de vacances, dans la vallée du Tarn.
"Seuls des campings de la rive droite du Tarn ont été évacués par précaution, car ceux de l'autre rive ne sont pas menacés, a précisé Eric Bassot. Certains gérants de camping ont été étonnés, car ils ne voyaient pas de danger immédiat".
Des avions bombardiers d'eau, déjà mobilisés lundi, ont repris leurs rotations vers 07h00, selon des témoins.
Plus de 600 pompiers venus de plusieurs départements (Aveyron, Lozère, Gard, Hérault, Bouches-du-Rhône, Var, Aude, Alpes-maritimes, Tarn, Ariège, Haute-Garonne) sont sur place, selon la préfecture de l'Aveyron.
Les 18 et 19 juin, à 35 km de Mostuéjouls, un incendie à Comprégnac (Aveyron) avait parcouru 430 hectares de forêt, sans faire de victimes. Des dizaines de personnes avaient été évacuées par précaution.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparPlus de 3.00ables depuis 2006.
En Isère, le feu a ravagé une centaine d'hectares dans une zone montagneuse et non habitée non loin des communes de Voreppe et La Sure-en-Chartreuse. Il n'a "toujours pas été fixé" mais il n'a pas progressé pendant la nuit, a fait savoir la préfecture mardi matin.
Là-aussi, environ 200 personnes ont dû quitter leur logement, "en raison de chutes de végétaux enflammés", selon la même source.
cor-dmc-ap/sp
Maine-et-Loire: 600 hectares brûlés, 500 menacés #
L'incendie qui a débuté lundi dans la forêt de Pugle (Maine-et-Loire) a déjà brûlé environ 600 hectares et une cinquantaine de personnes ont été évacuées, a-t-ont appris mardi auprès de la préfecture et des pompiers.
"620 hectares de forêt ont brulé et le feu n'est pas fixé", a indiqué le Codis du département à l'AFP.
Selon la compte twitter de la préfecture, sur la vingtaine de points sensibles concernés, "317 hommes sont engagés et 107 véhicules" sont sur place.
"Un Dash (un bombardier d'eau, ndlr) a été mis en oeuvre dans la soirée et sera à nouveau déployé dans la matinée".
Une cinquantaine de personnes ont été évacuées et 500 hectares sont menacés de partir en fumée, d'après la même source.
adr/mas/abl
Plus de 3.000 personnes évacuées dans l'Aveyron en raison d'un incendie #
Plus de 3.000 personnes, des habitants de villages de l'Aveyron et des vacanciers, ont été évacuées mardi face à la progression d'un incendie ayant ravagé au moins 700 hectares de végétation, sans faire de blessé.
Parti en fin de journée lundi du Massegros, dans le département voisin de Lozère, l'incendie, déclenché par un engin agricole, s'est ensuite propagé en direction du village de Mostuéjouls, en Aveyron, a constaté un correspondant de l'AFP.
Mardi en fin de matinée, le feu attisé par le vent et la sécheresse ne progressait plus. Les pompiers ont allumé des "feux tactiques" pour brûler la végétation de manière préventive afin de stopper l'avancée de l'incendie.
Les autorités ont ordonné l'évacuation de tout le village perché de Mostuéjouls, situé en contrebas du causse de Sauveterre, dans les gorges du Tarn, non loin de la forêt de résineux en proie aux flammes.
Les personnes évacuées à titre préventif des villages de Rivière-sur-Tarn et de Mostuéjouls ont été dirigés vers des salles des fêtes et des écoles des communes voisines et de Millau.
"Les flammes étaient à quelques centaines de mètres, les gendarmes et les pompiers sont venus nous dire d'évacuer, on a tous dû partir en pleine nuit", témoigne Gabin Castro, gérant de chambres d'hôte, inquiet pour ses hébergements, des cabanes dans les arbres.
"On est à quelques kilomètres de l'incendie mais on a évacué à cause des fumées toxiques", a déclaré de son côté à l'AFP le gérant du camping de l'auberge Le terroir à Mostuéjouls, Nicolas Bouviala, dont 200 clients ont été mis à l'abri à titre préventif dans la salle des fêtes du village voisin de Rivière-sur-Tarn.
"La préfecture a appelé et a dit: +il faut commencer à évacuer le camping doucement+. Une demi-heure après il n'y avait plus personne", a-t-il expliqué.
Le feu a démarré sur le plateau de Sauveterre à cause d'un engin agricole dont un élément métallique a raclé le goudron très chaud de la route, provoquant des étincelles. Dans un contexte de grande sécheresse, une partie d'une départementale près du Massegros, à 60 kilomètres à l'est de Rodez, s'est embrasée, selon les pompiers.
L'agriculteur qui conduisait le tracteur a lui-même appelé les secours, avant d'utiliser l'eau de sa citerne pour lutter contre les flammes. Il a aussi contacté plusieurs agriculteurs qui sont venus lui prêter main forte.
Le patron du camping de Peyrelade à Rivière-sur-Tarn, Eric Bassot, estime que plus d'un millier de campeurs ont dû quitter leur lieu de vacances, dans la vallée du Tarn.
"Seuls des campings de la rive droite du Tarn ont été évacués par précaution, car ceux de l'autre rive ne sont pas menacés, a précisé Eric Bassot. Certains gérants de camping ont été étonnés, car ils ne voyaient pas de danger immédiat".
Des avions bombardiers d'eau, déjà mobilisés lundi, ont repris leurs rotations vers 07h00, selon des témoins.
Plus de 600 pompiers venus de plusieurs départements (Aveyron, Lozère, Gard, Hérault, Bouches-du-Rhône, Var, Aude, Alpes-maritimes, Tarn, Ariège, Haute-Garonne) sont sur place, selon la préfecture de l'Aveyron.
Les 18 et 19 juin, à 35 km de Mostuéjouls, un incendie à Comprégnac (Aveyron) avait parcouru 430 hectares de forêt, sans faire de victimes. Des dizaines de personnes avaient été évacuées par précaution.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparPlus de 3.00ables depuis 2006.
En Isère, le feu a ravagé une centaine d'hectares dans une zone montagneuse et non habitée non loin des communes de Voreppe et La Sure-en-Chartreuse. Il n'a "toujours pas été fixé" mais il n'a pas progressé pendant la nuit, a fait savoir la préfecture mardi matin.
Là-aussi, environ 200 personnes ont dû quitter leur logement, "en raison de chutes de végétaux enflammés", selon la même source.
cor-dmc-ap/sp
Un incendie détruit 150 hectares de forêts dans le sud de la Charente #
Un incendie parti dans la soirée de lundi et toujours "en développement" mardi matin, a détruit 150 hectares de forêts dans le sud de la Charente, a annoncé la préfecture mardi.
A 08h00 mardi, "près de 150 hectares de forêts ont été détruits et près de 30 personnes ont été évacuées", a indiqué la préfecture dans un point de situation diffusé par communiqué.
Plus de 220 pompiers sont mobilisés pour éteindre ce feu "en développement" sur la commune de Boisbreteau, limitrophe avec la Charente-Maritime, et "des moyens aériens - hélicoptère bombardier d'eau et Canadair - sont attendus" en renfort dans la matinée, a ajouté la préfecture.
Environ 200 foyers étaient privés d'électricité après la coupure de deux lignes à haute tension par Enedis, le gestionnaire du réseau, selon la même source.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
tsq/sp
Incendie entre Aveyron et Lozère: 3.000 personnes évacuées #
Plus de 3.000 personnes ont été évacuées à cause d'un incendie entre la Lozère et l'Aveyron, qui avait détruit au moins 700 hectares mardi matin, sans faire de blessé, a indiqué à l'AFP la mairie de Mostuéjouls, en Aveyron.
Parti en fin de journée lundi du Massegros, en Lozère, l'incendie, déclenché par un engin agricole, s'est ensuite étendu à Mostuéjouls, en Aveyron, a constaté un correspondant de l'AFP.
Les personnes ont été évacuées à titre préventif des villages de Rivière-sur-Tarn et de Mostuéjouls, et de campings.
"Les flammes étaient à quelques centaines de mètres, les gendarmes et les pompiers sont venus nous dire d'évacuer, on a tous dû partir en pleine nuit", témoigne Gabin Castro, gérant de chambres d'hôte, inquiet pour ses hébergements, des cabanes dans les arbres.
Le feu a démarré sur le plateau de Sauveterre à cause d'un engin agricole dont un élément métallique a raclé le goudron très chaud de la route, provoquant des étincelles. Dans un contexte de grande sécheresse, une partie d'une départementale près du Massegros, à 60 kilomètres à l'est de Rodez, s'est embrasée, selon les pompiers.
La surface parcourue, de 50 hectares à 17H30, avait rapidement évolué jusqu'à 400 hectares vers 23H00.
Plus de 600 pompiers venus de plusieurs départements (Aveyron, Lozère, Gard, Hérault, Bouches-du-Rhône, Var, Aude, Alpes-maritimes, Tarn, Ariège, Haute-Garonne) étaient mobilisés mardi matin, selon la préfecture de l'Aveyron.
Les 18 et 19 juin, à 35 km de Mostuéjouls, un incendie à Comprégnac (Aveyron) avait parcouru 430 hectares de forêt, sans faire de victimes. Des dizaines de personnes avaient été évacuées par précaution.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
cor-jp-dmc/sp
Un incendie détruit au moins 700 hectares entre Lozère et Aveyron, 1.200 personnes évacuées #
Un incendie à la lisière de la Lozère et l'Aveyron avait "consumé" au moins 700 hectares mardi matin, sans faire de blessé mais entraînant l'évacuation de quelque 1.200 personnes, selon la préfecture de l'Aveyron.
Parti en fin de journée lundi du Massegros, en Lozère, l'incendie, déclenché par un engin agricole, s'est ensuite étendu à Mostuéjouls, en Aveyron, avait constaté un journaliste de l'AFP.
"Des évacuations sont intervenues toute la nuit. Entre 01H00 et 03H00 du matin, 1.200 personnes ont ainsi pu être prises en charge", selon la préfecture qui attendait l'arrivée de trois Canadair mardi matin.
Le feu a démarré à cause d'un engin agricole dont un élément, en raclant le goudron très chaud de la route, dans un contexte de grande sécheresse, a embrasé une partie d'une départementale près du Massegros, au nord de Montpellier, selon les pompiers.
La surface parcourue, de 50 hectares à 17H30, avait rapidement évolué jusqu'à 400 hectares vers 23H00.
Plus de 600 pompiers venus de plusieurs départements (Aveyron, Lozère, Gard, Hérault, Bouches-du-Rhône, Var, Aude, Alpes-maritimes, Tarn, Ariège, Haute-Garonne) étaient mobilisés mardi matin, a encore précisé la préfecture.
Les 18 et 19 juin, à 35 km de Mostuéjouls, un incendie à Comprégnac (Aveyron) avait parcouru 430 hectares de forêt, sans faire de victimes. Des dizaines de personnes avaient été évacuées par précaution.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
cor-jp-dmc/sp
Le prix du lait va continuer d'augmenter à cause de la sécheresse #
Déjà à un niveau très élevé, le prix du lait va encore augmenter à cause de la sécheresse historique en cours en France, car les éleveurs n'ont plus assez d'herbe pour nourrir leurs vaches, avec des conséquences en cascade sur l'ensemble des produits laitiers.
"Les augmentations de prix, qui existent depuis plusieurs mois, vont perdurer sur les produits laitiers", dit Benoît Rouyer, directeur économique du Centre National Interprofessionnel de l'Économie Laitière (Cniel).
En un an, une succession de chocs a nourri l'inflation sur les produits alimentaires, entre la rapide reprise post-Covid et la guerre en Ukraine. Pour les produits laitiers, le prix des yaourts a augmenté de 4,5% entre juin 2021 et juin 2022, le lait demi-écrémé en brique ou en bouteille de 4,5%, le beurre de 9,8% et le fromage de 5,2%.
"Mauvaise nouvelle pour le consommateur, on ne voit pas l'inflation baisser sur les produits laitiers dans les semaines à venir", poursuit l'économiste.
Le réchauffement climatique a lui aussi eu un impact très concret.
Il y a d'abord eu un mois de mai anormalement chaud et sec, puis trois épisodes de canicule en juin, en juillet et début août. La sécheresse est "la plus marquée des 70 dernières années", relève Christian Huyghe, directeur scientifique Agriculture de l'Inrae.
Résultat, la production d'herbe a baissé de 21% au 20 juillet par rapport à la normale, à une période où les vaches laitière se nourrissent en grande partie au pâturage, selon les données d'Agreste, le service statistique du ministère de l'Agriculture.
Lorsque dans les prairies, l'herbe n'est plus verte, trois options se présentent aux éleveurs: puiser dans leurs stocks de fourrage prévus pour l'hiver, acheter de l'alimentation animale, ou vendre une partie du cheptel pour réduire leurs charges.
Les prix des aliments pour les vaches laitières ayant augmenté de 25,9% en mai par rapport à mai 2021 selon Agreste, de nombreux éleveurs s'accordent à dire que le plus rentable reste de se séparer d'une partie de ses animaux.
Il y aura encore du lait dans les rayons, mais un "manque de lait" pourra se faire sentir, estime Benoît Rouyer.
"Globalement, un manque de lait va induire une diminution des possibilités de produire du beurre, de la crème, des briques de lait, des fromages... Et quand vous avez un manque de produit, qu'importe la filière, il y a un impact sur le prix", explique-t-il.
Avec une subtilité: dans le système agroalimentaire actuel, des négociations commerciales sur les prix alimentaires ont lieu une fois par an et les prix auxquels les distributeurs (hyper et supermarchés...) achètent le lait aux producteurs ne montent pas automatiquement au rythme des hausses des coûts de production subies par les éleveurs.
Les négociations ont été rouvertes au printemps, et la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) demande que le litre de lait vendu dans les rayons de supermarchés approche l'euro d'ici la rentrée "contre 78 centimes en hard-discount", selon les observations que leur réseau a menées cet été.
En 2021, les prix du lait de vache payés aux producteurs s'élevaient à environ 390 euros les 1.000 litres en moyenne, en hausse de 4,3% par rapport à 2020. Si le prix est monté à 427 euros en mai 2022, les syndicats clament que ce nouveau prix ne couvre toujours par leurs coûts de production et demandent de nouvelles hausse.
En comparaison, "en Allemagne, la tonne de lait coûte 480 euros, en Belgique c'est environ 500 euros et aux Pays-Bas on monte à 540 euros les mille litres", explique Thierry Roquefeuil, président de la FNPL.
Si la France n'atteint pas les niveaux de ses voisins européens sur le prix du lait, la fédération menace de passer à "un syndicalisme de destruction" à la rentrée, prévient-il.
mgi/ico/LyS
Un incendie parcourt 400 hectares entre Lozère et Aveyron, 1.200 personnes évacuées #
Un incendie parti en fin de journée lundi du Massegros, en Lozère, déclenché par un engin agricole, avait parcouru plus de 400 hectares vers 23H00 et gagné l'Aveyron voisin, a constaté un journaliste de l'AFP.
La préfecture de l'Aveyron a annoncé mardi matin l'évacuation dans la nuit d'un millier de personnes.
"Des évacuations sont intervenues toute la nuit. Entre 01H00 et 03H00 du matin, 1.200 personnes ont ainsi pu être prises en charge", a-t-elle écrit sur son compte Facebook, annonçant l'arrivée tôt dans la matinée de trois Canadair venus du Gard.
Le feu a démarré à cause d'un engin agricole dont une part, en raclant le goudron très chaud de la route, dans un contexte de grande sécheresse, a embrasé une partie d'une départementale près du Massegros, au nord de Montpellier, selon les pompiers.
La surface parcourue, de 50 hectares à 17H30, a rapidement évolué jusqu'à 400 hectares vers 23H00.
200 pompiers de Lozère et de l'Aveyron étaient engagés, prêts à lutter toute la nuit contre le feu. Des renforts sont arrivés dans la soirée de Haute-Garonne.
Le feu évoluait librement dans des zones de pinède très denses et difficiles d'accès vers les gorges du Tarn.
Plusieurs départs de feu ont été notés le long de la RD32 (Lozère) et la RD9 (Aveyron), notamment au lieu-dit Bombes, en Aveyron.
Les 18 et 19 juin, à 35 km de Mostuéjouls, un autre incendie à Comprégnac (Aveyron) avait parcouru 430 hectares de forêt, sans faire de victimes. Des dizaines de personnes avaient été évacuées par précaution.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
cor-jp/dch/mav/ybl
Un incendie parcourt 400 hectares entre Lozère et Aveyron #
Un incendie parti en fin de journée lundi du Massegros, en Lozère, déclenché par un engin agricole, avait parcouru plus de 400 hectares vers 23H00 et gagné l'Aveyron voisin, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le feu a démarré à cause d'un engin agricole dont une part, en raclant le goudron très chaud de la route, dans un contexte de grande sécheresse, a embrasé une partie d'une départementale près du Massegros, au nord de Montpellier, selon les pompiers.
La surface parcourue, de 50 hectares à 17H30, a rapidement évolué jusqu'à 400 hectares vers 23H00.
200 pompiers de Lozère et de l'Aveyron étaient engagés, prêts à lutter toute la nuit contre le feu. Des renforts sont arrivés dans la soirée de Haute-Garonne.
Les pompiers ont procédé à la mise en sécurité de plusieurs maisons, sans devoir pour l'heure en évacuer les habitants, ont-ils indiqué à l'AFP.
Le feu évoluait librement dans des zones de pinède très denses et difficiles d'accès vers les gorges du Tarn.
Plusieurs départs de feu ont été notés le long de la RD32 (Lozère) et la RD9 (Aveyron), notamment au lieu-dit Bombes, en Aveyron.
Les 18 et 19 juin, à 35 km de Mostuéjouls, un autre incendie à Comprégnac (Aveyron) avait parcouru 430 hectares de forêt, sans faire de victimes. Des dizaines de personnes avaient été évacuées par précaution.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
cor-jp/dch
Vendée: incendie dans une zone industrielle, un mort, deux blessés #
Un incendie dans une zone industrielle à Montaigu (Vendée) a fait un mort et deux blessés légers, un pompier et un salarié, a-t-on appris lundi auprès de la préfecture.
"La personne décédée est un jeune apprenti. Il y a un blessé léger chez les salariés, un pompier blessé léger transporté à l'hôpital et cinq salariés qui ont bénéficié d'une aide psychologique", a indiqué la préfecture de Vendée.
Trois entreprises ont été touchées par cet incendie qui a débuté en fin d'après-midi et qui était maitrisé dans la soirée. Le feu a mobilisé environ 80 sapeurs pompiers et une vingtaine de gendarmes pour sécuriser la zone, d'après la même source.
mas-ard/dch
Un incendie déclenché par un engin agricole entre Lozère et Aveyron #
Un incendie parti en fin de journée lundi du Massegros, en Lozère, déclenché par un engin agricole, avait parcouru plus de 300 hectares vers 21H30 et gagné l'Aveyron voisin, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le feu a démarré à cause d'un engin agricole dont une part, en raclant le goudron très chaud de la route, a embrasé une partie d'une départementale près du Massegros, au nord de Montpellier, selon les pompiers.
La surface parcourue, de 50 hectares à 17H30, a rapidement évolué jusqu'à 320 hectares en soirée.
180 pompiers de Lozère et de l'Aveyron étaient engagés, ainsi que trois Canadairs et deux Trackers.
Les pompiers ont procédé à la mise en sécurité de plusieurs maisons, sans devoir pour l'heure en évacuer les habitants, ont-ils indiqué à l'AFP.
Le feu évoluait librement vers 21H30, dans des zones de pinède très denses et difficiles d'accès vers les gorges du Tarn.
Plusieurs départs de feu ont été notés le long RD32 (Lozère) et la RD9 (Aveyron), notamment au lieu-dit Bombes, en Aveyron.
Les 18 et 19 juin, à 35 km de Mostuéjouls, un autre incendie à Comprégnac (Aveyron) avait parcouru 430 hectares de forêt, sans faire de victimes. Des dizaines de personnes avaient été évacuées par précaution.
Avec déjà plus de 47.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu dès juillet un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.
cor-jp/dch
France: plus de 2.000 hectares détruits dans un site naturel en Bretagne #
Les feux de forêt qui ravagent le site naturel des monts d'Arrée en Bretagne, dans l'ouest de la France généralement épargné par les incendies estivaux, ont détruit 2.060 hectares depuis le début de l'été, ont annoncé lundi les autorités.
Dans le département du Finistère, la plupart des feux "sont fixés" après avoir détruit 290 hectares depuis samedi, a indiqué dans la soirée la préfecture dans un communiqué, sauf un site près de Brasparts où 160 pompiers étaient toujours sur place.
Dans le département voisin du Morbihan, "de nombreux départs de feux ou reprises de feux sont apparus sur le département sur les communes de Locoal-Mendon, Marzan et Surzur", avec une soixantaine d'hectares touchés, a indiqué la préfecture.
L'incendie qui a touché ce week-end la commune littorale d'Erdeven, près de la presqu'île de Quiberon, a détruit 44 hectares.
Toujours dans l'Ouest, un incendie était en cours dans le Maine-et-Loire: quelque 180 pompiers et des renforts aériens étaient mobilisés et 170 hectares de forêt ont déjà brûlé.
Des obus datant de la Première guerre mondiale étaient enfouis sur la zone et certains d'entre eux ont pu exploser. Mais selon les pompiers, la zone étant "parfaitement maîtrisée et connue des autorités", ces obus et ces explosions ne représentent aucun danger.
Les scientifiques ont établi que la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
adr-mas/mb/dch/ial/mba
Les feux dans les monts d'Arrée majoritairement fixés, 290 hectares touchés #
Les incendies qui touchent les monts d'Arrée étaient pour la majorité fixés lundi, alors que 290 hectares sont partis en fumée depuis samedi sur ce site naturel déjà durement éprouvé en juillet, a annoncé la préfecture du Finistère.
Lundi soir, "les feux sont fixés sauf sur le secteur de Brasparts", a indiqué la préfecture dans un communiqué, précisant que 160 pompiers étaient sur place.
"Les agriculteurs, intégrés dans le dispositif, mettent à disposition 5 citernes (tonnes à eau) pour l'alimentation en eau et l'extinction des feux en lisière", précise la préfecture.
Avec ces derniers incendies, la superficie brûlée depuis le début de l'été dans les monts d'Arrée s'élève désormais à 2.060 hectares, dans une région habituellement peu concernée par les feux estivaux.
Dans le département voisin du Morbihan, "après une matinée assez calme et mise à profit pour assurer le noyage des feux de la veille, à partir de midi, de nombreux départs de feux ou reprises de feux sont apparues sur le département sur les communes de locoal-Mendon, Marzan et Surzur", avec une soixantaine d'hectares touchés, a indiqué la préfecture.
L'incendie qui a touché ce week-end la commune littorale d'Erdeven, près de la presqu'île de Quiberon, a détruit 44 hectares et est désormais fixé.
Toujours dans l'Ouest, un incendie était en cours dans le Maine-et-Loire, à la frontière avec la Sarthe, touchant la zone boisée de la forêt du Pugle, selon le Codis du département. Quelque 180 pompiers ainsi que des renforts aériens étaient mobilisés et 170 hectares de forêt ont déjà brulé.
Des obus datant de la première guerre mondiale étaient enfouis sur la zone et certains d'entre eux ont pu exploser. Selon le Codis, la zone étant "parfaitement maîtrisée et connue des autorités", ces obus et ces explosions ne représentent aucun danger.
Selon les scientifiques, la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
adr-mas/mb/dch
Isère: 90 hectares brûlés, feu "toujours pas fixé" #
Le feu qui s'est déclenché vendredi sur les contreforts de la Chartreuse en Isère n'était "toujours pas fixé" lundi en fin après-midi, avec désormais 90 hectares de forêt et de végétation détruits depuis ses débuts, a indiqué la préfecture.
"Il progresse lentement, poussé par un vent de nord-ouest de 30 km/h, forcissant jusqu'à 22H00, avec une température de 32 degrés. Il concerne une partie non habitée des communes de Voreppe et La Sure-en-Chartreuse, à flanc de montagne (620 mètres d'altitude) et boisée", a précisé le préfet de l'Isère dans un dernier communiqué.
"On ne déplore aucun blessé à ce stade parmi la population. Trois sapeurs-pompiers ont été légèrement blessés en intervention. Aucune habitation ni entreprise n'est affectée", a-t-il ajouté.
Au total, 140 personnes ont été évacuées préventivement, résidents des hameaux Malossane, des Balmes et du Bourget sur la commune de Voreppe, ainsi que celui des Barniers-Les Côtes de La Sure-en-Chartreuse. Les habitants ont été relogés principalement chez leurs familles, selon la même source.
Une trentaine de maisons supplémentaires ont été évacuées à titre préventif dans le secteur des Balmes "en raison de chutes de débris végétaux enflammés qui rendent nécessaires des opérations de protection des habitations".
308 sapeurs-pompiers et 80 engins, dont des renforts extra-départementaux et moyens aériens (deux hélicoptères bombardiers d'eau), sont actuellement mobilisés, a indiqué le Sdis Isère lundi matin. Les appareils ont effectué "44 largages représentant 131.200 litres d'eau".
Les routes départementales 1075 et 520A sont toujours coupées à la circulation par mesure de sécurité et afin de permettre l'intervention des pompiers. Ces derniers ont d'ailleurs employé lundi après-midi une nouvelle méthode de lutte contre la propagation de l'incendie: le brûlage dirigé, le long de la RD 520, pour créer une barrière d'arrêt au feu.
Provoqué par la foudre vendredi en fin d'après-midi, le feu avait ravagé une vingtaine d'hectares à ses débuts.
Le préfet de l'Isère appelle à la plus grande vigilance "du fait de la sécheresse et de la température".
Selon les scientifiques, la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
dfa-anr/dch
Isère: 90 hectares brûlés, feu "toujours pas fixé" #
Le feu qui s'est déclenché vendredi sur les contreforts de la Chartreuse en Isère n'était "toujours pas fixé" lundi en fin après-midi, avec désormais 90 hectares de forêt et de végétation détruits depuis ses débuts, a indiqué la préfecture.
"Il progresse lentement, poussé par un vent de nord-ouest de 30 km/h, forcissant jusqu'à 22H00, avec une température de 32 degrés. Il concerne une partie non habitée des communes de Voreppe et La Sure-en-Chartreuse, à flanc de montagne (620 mètres d'altitude) et boisée", a précisé le préfet de l'Isère dans un dernier communiqué.
"On ne déplore aucun blessé à ce stade parmi la population. Trois sapeurs-pompiers ont été légèrement blessés en intervention. Aucune habitation ni entreprise n'est affectée", a-t-il ajouté.
Au total, 140 personnes ont été évacuées préventivement, résidents des hameaux Malossane, des Balmes et du Bourget sur la commune de Voreppe, ainsi que celui des Barniers-Les Côtes de La Sure-en-Chartreuse. Les habitants ont été relogés principalement chez leurs familles, selon la même source.
308 sapeurs-pompiers et 80 engins, dont des renforts extra-départementaux et moyens aériens (deux hélicoptères bombardiers d'eau), sont actuellement mobilisés, a indiqué le Sdis Isère lundi matin. Les appareils ont effectué "44 largages représentant 131.200 litres d'eau".
Les routes départementales 1075 et 520A sont toujours coupées à la circulation par mesure de sécurité et afin de permettre l'intervention des pompiers. Ces derniers ont d'ailleurs employé lundi après-midi une nouvelle méthode de lutte contre la propagation de l'incendie: le brûlage dirigé, le long de la RD 520, pour créer une barrière d'arrêt au feu.
Provoqué par la foudre vendredi en fin d'après-midi, le feu avait ravagé une vingtaine d'hectares à ses débuts.
Le préfet de l'Isère appelle à la plus grande vigilance "du fait de la sécheresse et de la température".
Selon les scientifiques, la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
dfa-anr/dch
Défilé de camions-citerne pour alimenter en eau sept villages de l'Aveyron #
L'eau abonde habituellement sur le plateau du Carladez, dans l'Aveyron, mais la sècheresse persistante perturbe le débit de la rivière Siniq, et des camions-citernes se relaient pour approvisionner en eau les 3.000 habitants de sept villages.
"Depuis ce lundi, nous avons cinq camions par jour qui viennent injecter de l'eau dans la station de traitement des eaux de la communauté de communes", explique Pierre Ignace, le maire de Mur-de-Barrez, village pittoresque de 800 habitants, où les vacanciers affluent au mois d'août, notamment des Aveyronnais de Paris.
Le niveau du Siniq, seul cours d'eau à alimenter le bassin, est au plus bas. Son débit dépassait largement les 100 mètres/seconde en 2021, il est descendu à 30 m/s cette semaine.
Les camions semi-remorques se succèdent au centre de traitement des eaux près du village de Thérondels, flambant neuf et bardé de panneaux solaires pour lui assurer une autonomie énergétique.
En une trentaine de minutes, les 28 m3 de la citerne sont déversés dans le réservoir de la station, "en espérant que cela permette de passer le pic de consommation du 15 août. C'est la solution qu'on a trouvée pour ne pas couper l'eau courante, et ne pas en venir à la distribution de bouteilles d'eau aux habitants", confie le maire.
Les maires ont appelé les habitants du Carladez à réduire la consommation d'eau. L'effet a été immédiat. Elle est passée de 2.000 à 1.200 m3 par jour.
"On fait attention, on n'arrose pas, on ne lave pas les voitures, on utilise le moins d'eau possible. Tout le monde fait un effort", témoigne Catherine Lafortune, 67 ans, venue passer ses vacances dans sa maison de famille de Mur-de-Barrez.
Le centre aquatique Natura, avec ses piscines et toboggans, très prisé durant l'été mais trop gourmand en eau (10 m3/jour), a été fermé fin juillet.
"C'est un été compliqué, poursuit le maire. En plus, le lac de Sarrans est interdit à la baignade en raison d'une bactérie liée aux fortes chaleurs. C'est la double peine, pour les jeunes surtout".
"J'ai un forage, mais je ne l'utilise pas, l'eau c'est le bien commun. Il faut apprendre à vivre avec moins d'eau", lance le propriétaire de l'auberge de Barrez, Uri Pinchas-Naor, qui a grandi en Israël, où "chaque goutte d'eau compte".
Les collines habituellement verdoyantes du Carladez, à quelques kilomètres du Cantal, ont jauni sous les effets de la sècheresse. Les dernières pluies remontent au mois de juin. Dans les pâturages, les vaches cherchent l'ombre ou s'allongent dans l'herbe, accablées par la chaleur.
"Les vaches sont fatiguées, c'est très dur pour les bêtes, elles produisent moins de lait. On a encore un peu d'herbe, mais c'est inquiétant", confie Daniel Prunet, éleveur d'une centaines de Brunes, près de Mur-de-Barrez.
"On a fait moins d'herbe que les autres années, on va bientôt devoir attaquer le stock d'herbe prévu pour l'hiver, on va manquer de nourriture pour les animaux en 2023", alerte l'agriculteur, favorable à des lacs collinaires (réserves d'eau) pour la stocker pendant l'hiver, afin de faire face aux périodes de sècheresse.
Le jeune maire de Mur-de-Barrez s'interroge. "Lacs collinaires? Récupération des eaux de pluie? Repasser en régie directe plutôt que de rester avec Véolia (le concessionnaire actuel)? En tout cas il faut repenser la politique de l'eau".
Avant sa mise en service en juin 2022, la station de traitement des eaux Thérondels, un investissement de 5 millions d'euros, avait suscité des divergences.
"Tout le monde savait que le débit du Siniq n'était pas suffisant pour alimenter le Carladez, et que cette usine n'avait pas d'avenir, que c'était un investissement risqué", tempête Jean-François Pagès, un des élus de la communauté de communes qui s'étaient opposés au projet.
"On voit où ça nous mène. Aller chercher l'eau avec des camions-citerne... C'est une aberration sans nom, dénonce-t-il, il faut se pincer pour le croire".
Annie Cazard, vice-présidente de la communauté de communes, met en avant que "tous les experts étaient favorables au projet, que l'Etat a donné son feu vert et subventionné".
Lundi, un stock de bouteilles d'eau a été livré à la communauté de communes, par précaution. Les élus espèrent qu'ils n'auront pas à les distribuer.
ap/dmc/mpm
Feu "fixé" ou "maîtrisé"? Glossaire de la lutte contre les incendies #
Incendie "fixé" ou "maîtrisé"? Hectares "parcourus" ou "brûlés"? Dash ou Canadair dans les airs?... Les pompiers utilisent un lexique bien précis pour décrire la progression d'un feu et rendre compte de leurs interventions.
Tour d'horizon du vocabulaire des incendies avec Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France.
Fixé: la progression est stoppée au niveau de la tête du feu (dans l'axe du vent) mais pas sur ses flancs. Il y a encore des reprises de flammes.
Maîtrisé: les flammes les plus importantes sont rabaissées, le feu est sous contrôle des pompiers.
Circonscrit: le feu est cerné par les pompiers, qui peuvent alors le "noyer".
Eteint: il n'y a plus ni braise ni fumerolles, les pompiers peuvent quitter le site.
Hectares parcourus ou hectares brûlés: un incendie peut parcourir 600 hectares mais n'en brûler (ou détruire) qu'une centaine. Les flammes, poussées par le vent sans se fixer, peuvent très bien ne faire que lécher une zone. C'est pourquoi il arrive, dans les gros incendies, que le bilan final des surfaces brûlées soit réduit par rapport aux estimations en cours de feu.
Noyage: afin d'éteindre définitivement les derniers foyers, la zone parcourue par le feu est abondamment "mouillée".
Mouillant: produit ajouté à l'eau pour favoriser son taux de pénétration dans les végétaux.
Retardant: substance rouge posée sur les végétaux pour ralentir la progression du feu. Sa couleur permet aux pompiers de savoir quelles zones ont déjà été aspergées.
Groupe d'intervention feux de forêt (GIFF): équipe constituée de quatre camions citernes.
Détachement d'intervention héliporté (DIH): pompiers héliportés vers des zones inaccessibles par la route.
Canadair (du nom de la firme canadienne qui mit au point l'appareil): avion bombardier d'eau amphibie qui s'approvisionne sur un plan d'eau douce ou en mer. Il transporte jusqu'à 6.000 litres d'eau.
Dash: avion bombardier d'eau qui se ravitaille à terre, dans un "pélincandrome". Son réservoir peut contenir jusqu'à 10.000 litres d'eau.
Hélicoptère bombardier d'eau: il transporte entre 1.000 et 1.500 litres d'eau dans un réservoir ou dans une "poche" suspendue à un câble.
ld-bur/swi
Isère: 80 hectares brûlés, feu toujours en cours #
Le feu qui s'est déclenché vendredi en fin d'après-midi sur les contreforts de la Chartreuse en Isère est toujours en cours et a ravagé 80 hectares, a annoncé lundi la préfecture.
"À cette heure, 80 hectares ont été brûlés" et "le feu est toujours en cours", a annoncé le préfet de l'Isère dans un communiqué faisant état de la progression de l'incendie de forêt dans le Pays voironnais, situé près des communes de Voreppe, la Buisse et la Sure-en-Chartreuse.
"Aucune habitation ni entreprise n'est actuellement menacée", a toutefois précisé l'administration à l'AFP, bien qu'"on soit sur quelque chose de vivant qui évolue d'heure en heure voire de minute en minute", le "vent et les températures élevées" inquiétant le département.
Au total, 140 personnes ont été évacuées, résidents des hameaux Malossane, des Balmes et du Bourget sur la commune de Voreppe, ainsi que celui des Barniers-Les Côtes de La Sure-en-Chartreuse.
"Ce sont des évacuations par mesure de précaution", a expliqué à l'AFP la préfecture qui assure que le feu n'a pas fait de victimes, ni de blessés.
270 sapeurs-pompiers et 65 engins, dont des renforts extra-départementaux et moyens aériens (deux hélicoptères bombardiers d'eau), sont actuellement mobilisés, a indiqué le Sdis Isère lundi matin.
Les routes départementales 1075 et 520A sont toujours coupées à la circulation par mesure de sécurité et afin de permettre l'intervention des secours.
Provoqué par la foudre, le feu avait ravagé une vingtaine d'hectares à ses débuts.
Le préfet de l'Isère appelle à la plus grande vigilance "du fait de la sécheresse et de la température".
Selon les scientifiques, la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
anr/lv/abl
Dordogne: les deux incendies "fixés", 90 hectares de forêt brûlés #
Les deux incendies qui se sont déclarés dimanche soir dans la forêt de la Double, dans l'ouest de la Dordogne, étaient "fixés" lundi matin après avoir brûlé près de 90 hectares, selon un bilan définitif de la préfecture.
Les feux sont "fixés", a indiqué la préfecture selon qui 80 hectares de forêt ont été ravagés sur la commune de La Roche-Chalais, et entre six et huit sur celle de Eygurande-et-Gardedeuil, distantes de 15 km l'une de l'autre.
Dans un premier bilan, les pompiers avaient parlé de 110 hectares.
La lutte se poursuit "encore activement pour parfaire l'extinction du feu, au vu des conditions météorologiques et de l'ampleur de l'incendie", selon le Codis 24 qui précise qu'il y a toujours "beaucoup de foyers actifs".
Au plus fort des incendies, dimanche soir, quelque 230 sapeurs-pompiers étaient mobilisés pour lutter contre ces feux sévissant dans des "zones de résineux".
Deux Canadairs, un avion Dash et deux hélicoptères bombardiers d'eau avaient également été déployés et des renforts pompiers de départements voisins - Corrèze, Lot-et-Garonne, Charente et Charente-Maritime - s'étaient rendus sur place.
Lundi à 10h, 80 pompiers du département étaient toujours sur les lieux. Aucun blessé n'était à déplorer, et une maison avait été évacuée dans la soirée.
Il s'agit du "plus gros incendie de la saison" en Dordogne, selon les pompiers.
Les pompiers du département évoquent une actuelle "pression incendiaire" sur la région, où plusieurs feux ont été recensés ces jours-ci. La Dordogne est classée en risque "sévère" pour feux de forêt depuis jeudi.
bla/ff/sp
Dordogne: les deux incendies "fixés", 110 hectares de forêt brûlés #
Les deux incendies qui se sont déclarés dimanche soir dans la forêt de la Double, dans l'ouest de la Dordogne, étaient "fixés" lundi matin après avoir brûlé près de 110 hectares, ont indiqué lundi les pompiers du département.
Les feux sont "fixés", mais 120 pompiers "luttent encore activement pour parfaire l'extinction du feu, au vu des conditions météorologiques et de l'ampleur de l'incendie", ont ajouté les pompiers, précisant qu'il y avait toujours "beaucoup de foyers actifs".
Au "plus fort" des incendies, dimanche soir, quelques 230 sapeurs-pompiers étaient mobilisés pour lutter contre ces feux sévissant dans des "zones de résineux", sur les communes dordognaises de La Roche-Chalais et d'Eygurande-et-Gardedeuil, distantes de 15 km l'une de l'autre.
Deux Canadairs, un avion Dash et deux hélicoptères bombardiers d'eau ont également été déployés. Parmi les forces mobilisées sur place, des renforts pompiers de départements voisins étaient présents.
Près de 100 hectares de forêt ont été ravagés aux alentours de La Roche-Chalais, et 10 sur la commune d'Eygurande-et-Gardedeuil. Il s'agit du "plus gros incendie de la saison" en Dordogne, selon les pompiers.
Aucun blessé n'est à déplorer, et une maison a été évacuée.
Les pompiers du département évoquent une actuelle "pression incendiaire" sur la région, où plusieurs feux ont été recensés ces jours-ci. La Dordogne est classée en risque "sévère" pour feux de forêt depuis jeudi.
bla/npk
En Dordogne, une centaine d'hectares détruits dans deux incendies en cours #
Deux incendies se sont déclarés dimanche en fin d'après-midi dans la forêt de la Double, dans l'ouest de la Dordogne, brûlant "environ une centaines d'hectares", ont indiqué dimanche les pompiers du département.
Quelques 200 sapeurs-pompiers étaient toujours mobilisés dimanche soir pour lutter contre ces feux qui se propageaient dans des "zones de résineux" dans les communes de La Roche-Calais et d'Eygurande-et-Gardedeuil, distantes de 15 km l'une de l'autre.
Le premier départ a feu a eu lieu vers 17h30 à la Roche-Clais, ravageant "une centaine d'hectares", tandis que l'incendie d'Eygurande-et-Gardedeuil s'est déclaré à 18h45 brûlant 8 hectares, ont précisé les pompiers.
Deux Canadair, un avion Dash et deux hélicoptères bombardiers d'eau sont intervenus jusqu'à la tombée de la nuit dimanche.
La Dordogne est classée en risque "sévère" pour les feux de forêt depuis jeudi.
tsq/nzg
Isère: évacuation préventive de 130 personnes à cause d'un incendie de forêt #
Quelque 130 résidents de plusieurs hameaux sur les contreforts du massif de la Chartreuse en Isère ont été préventivement évacués dimanche après un incendie de forêt et de végétation s'étendant désormais sur 75 hectares depuis ses débuts vendredi et contre lequel une centaine de pompiers luttent sans relâche, a indiqué la préfecture de département.
"Quatre hameaux ont été au total évacués, trois à Voreppe et un autre sur la commune de La Sure-en-Chartreuse. Ce sont 130 personnes sur la totalité des hameaux qui ont été évacuées pour l'instant", a-t-elle précisé à l'AFP, ajoutant que les habitants étaient invités à se rendre à deux points de rassemblements à Voreppe et dans la commune mitoyenne de Pommiers-La-Placette.
Les routes départementales 1075 et 520A ont été coupées à la circulation également par sécurité.
Provoqué par la foudre d'un orage, le feu a démarré vendredi en fin d'après-midi sur les communes de Voreppe et de la Buisse avant de se déplacer vers celle de La Sure-en-Chartreuse dimanche. D'une vingtaine d'hectares à ses débuts, le périmètre du sinistre s'étendait dans la soirée à 75 hectares, selon la même source.
Quatre Canadair, deux hélicoptères de la sécurité civile et deux avions Dash bombardiers d'eau sont notamment arrivés sur zone pour appuyer la centaine de pompiers sur place, qui ont permis durant les deux premières nuits de l'incendie la protection par anticipation de deux entreprises et d'habitations "sans que celles-ci ne soient directement menacées", a ajouté la préfecture.
Afin de faciliter le travail des secours, le préfet de l'Isère demande principalement aux riverains et aux touristes de "ne pas contacter les sapeurs-pompiers" s'ils observent de la fumée ou des flammes sur la zone impactée "afin de ne pas encombrer la ligne téléphonique pour le même signalement", ne pas se rendre sur les lieux, ne pas randonner à proximité ou ne pas utiliser de drone.
Il appelle d'ailleurs à la plus grande vigilance "du fait de la sécheresse et de la température" en évitant "tout barbecue à proximité de forêt", "l'utilisation d'engin mécanique en forêt" et en ne jetant "aucun mégot".
Selon les scientifiques, la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
dfa/mpm
Météo: la vague de chaleur va continuer en France, avec un pic caniculaire en fin de semaine #
La vague de chaleur qui touche la France va continuer la semaine prochaine, accompagnée d'orages dans les massifs et en Corse, avec un pic caniculaire attendu vendredi dans la plus grande partie du pays, a indiqué Météo-France dimanche.
Ce dimanche et lundi, seuls deux départements, le Gard et le Vaucluse, sont concernés par une alerte orange en matière de canicule qui prend en compte les effets de la chaleur sur la santé humaine, notamment lorsque les nuits ne fraîchissent pas, a indiqué à l'AFP Christelle Robert, prévisionniste à Météo-France.
"Le nombre de départements en vigilance orange devrait augmenter au fil de la semaine" a-t-elle dit.
Côté températures, "ca va chauffer partout, on s'oriente vers un nouveau pic de chaleur qui touchera quasiment toute la France en fin de semaine en commençant par le sud du pays" a-t-elle précisé, les seules régions restant sous 30 degrés en milieu de semaine étant situées le long de la Manche.
"Il ne s'agit pas d'une quatrième canicule, c'est la même, qui a commencé le 31 juillet, qui continue", même si dans certaines régions du nord on avait depuis quelques jours un air plus respirable, a souligné la prévisionniste.
Lundi, les températures vont encore progresser dans le sud-ouest et la basse vallée du Rhône, autour de 35 à 38 degrés en moyenne. Et progressivement cette hausse du mercure se propagera vers le nord jusqu'à la Loire mardi, puis la Bourgogne, l'Ile-de-France et le centre-est jeudi.
Dimanche en début d'après-midi, les endroits les plus chauds sont situés dans l'Aude, les Pyrénées-Orientales, le Gard et l'Hérault. Des orages touchaient dimanche la Corse, les Pyrénées et les Alpes.
Sur Twitter, Metéo-France Sud-Est signalait une crue de la rivière Asco en Corse dimanche, qui a reçu 17,9 mm d'eau en 36 minutes. Et avertissait des risques d'orage pouvant être accompagnés de grêle dans les vallées de la Tinée, de la Vésubie et de la Roya. Au total, 16 départements sont en alerte orage dimanche, mais sans gros risque particulier recensé, a précisé Mme Robert.
Lundi, les températures vont encore progresser dans le sud-ouest et la basse vallée du Rhône, autour de 35 à 38 degrés en moyenne. Et progressivement cette hausse du mercure se propagera vers le nord jusqu'à la Loire mardi, puis la Bourgogne, l'Ile-de-France et le centre-est jeudi.
Malgré les orages qui se développent ici et là, la sécheresse historique se poursuit sur l'ensemble du pays. Depuis le 17 juillet, l'indice d'humidité des sols est tombé au-dessous de celui enregistré lors des sécheresses historiques de 1976 et de 2003, a rappelé Mme Robert.
La végétation sèche sur pied constituant un combustible facile, le risque d'incendie augmente. Ainsi dimanche plus de 300 hectares ont brûlé dans le Finistère et le Morbihan. "Le vent de nord-est aide à la propagation" a souligné Mme Robert.
Depuis le 1er juin, Paris a connu 8 nuits où la température a été supérieure ou égale à 20 degrés contre une seule l'été dernier, 11 en 2020 (pour tout l'été), et 16 aussi bien en 2003 qu'en 1976.
Nîmes a déjà connu 40 nuits à ce seuil depuis le 1er juin, contre 30 en 2021, 41 en 2019, 52 en 2003 et 8 en 1976.
im/kd/mpm
Météo: la vague de chaleur va continuer en France, avec un pic caniculaire en fin de semaine #
La vague de chaleur qui touche la France va continuer la semaine prochaine, accompagnée d'orages pluvieux dans les massifs montagneux et en Corse, avec un pic caniculaire attendu vendredi dans la plus grande partie du pays, a indiqué Météo France dimanche.
Ce dimanche et lundi, seuls deux départements, le Gard et le Vaucluse, sont concernés par une alerte orange en matière de canicule qui prend en compte les effets de la chaleur sur la santé humaine, notamment lorsque les nuits ne fraîchissent pas, a indiqué à l'AFP Christelle Robert, prévisionniste à Météo France.
"Le nombre de départements en vigilance orange devrait augmenter au fil de la semaine" a-t-elle dit.
Côté températures, "ca va chauffer partout, on s'oriente vers un nouveau pic de chaleur qui touchera quasiment toute la France en fin de semaine en commençant par le sud du pays" a-t-elle précisé, les seules régions restant sous 30 degrés en milieu de semaine étant situées le long de la Manche.
"Il ne s'agit pas d'une quatrième canicule, c'est la même, qui a commencé le 31 juillet, qui continue", même si dans certaines régions du nord on avait depuis quelques jours un air plus respirable, a souligné la prévisionniste.
Dimanche en début d'après-midi, les endroits les plus chauds sont situés dans l'Aude, les Pyrénées-Orientales, le Gard et l'Hérault. Des orages bienvenus touchaient dimanche la Corse, les Pyrénées et les Alpes.
Lundi, les températures vont encore progresser dans le sud-ouest et la basse vallée du Rhône, autour de 35 à 38 degrés en moyenne. Et progressivement cette hausse du mercure se propagera vers le nord jusqu'à la Loire mardi, puis la Bourgogne, l'Ile-de-France et le centre-est jeudi.
Malgré les orages qui se développent ici et là, la sécheresse historique se poursuit. Depuis le 17 juillet, l'indice d'humidité des sols est tombé au-dessous de celui enregistré lors des sécheresses historiques de 1976 et de 2003, a rappelé Mme Robert.
La végétation sèche sur pied constituant un combustible facile, le risque d'incendie augmente. Ainsi dimanche plus de 300 hectares ont brûlé dans le Finistère et le Morbihan. "Le vent de nord-est aide à la propagation" a souligné Mme Robert.
Depuis le 1er juin, Paris a connu 8 nuits où la température a été supérieure ou égale à 20 degrés contre une seule l'été dernier, 11 en 2020 (pour tout l'été), et 16 aussi bien en 2003 qu'en 1976.
Nîmes a déjà connu 40 nuits à ce seuil depuis le 1er juin, contre 30 en 2021, 41 en 2019, 52 en 2003 et 8 en 1976.
im/kd/dch
Vague de chaleur en France: feux de forêt en Bretagne, habituellement épargnée #
Des incendies en Bretagne, région du nord-ouest de la France généralement épargnée en raison de son climat très tempéré, ont encore brûlé samedi et dimanche plus de 300 hectares de végétation, ont annoncé les autorités locales.
La France, comme une bonne partie de l'Europe occidentale, connaît actuellement sa troisième vague de forte chaleur depuis juin et la Bretagne n'en est pas exclue.
Si on n'y atteint pas les 40° et parfois plus que connaît le sud du pays, elle a tout de même enregistré cet été des températures inhabituellement chaudes et est actuellement en état de sécheresse, alors qu'on annonce encore des pointes à plus de 35° pour la semaine à venir.
Dans le Finistère (la pointe de la péninsule, à l'extrême ouest), des incendies dans les monts d'Arrée ont brûlé ce week-end près de 250 hectares de végétation, en dépit des efforts des 200 pompiers sur place, selon la préfecture.
Des pompiers d'autres départements sont venus en renfort, et "de nombreux agriculteurs sont également présents sur place et prêtent leur concours aux pompiers pour la réalisation de pare-feu et le traitement des lisières", a ajouté la préfecture.
Les incendies, habituellement rares en Bretagne, avaient déjà détruit en juillet plus de 1.700 ha de landes, de sapinières et de feuillus sur ces mêmes Monts d'Arrée, un site naturel remarquable.
Dans le département du Morbihan (sud), les feux ont ravagé 75 hectares de végétation samedi et durant la nuit de samedi à dimanche, et une quinzaine de communes ont été touchées par des incendies d'espaces naturels "dont la propagation a été facilitée par la forte sécheresse et les vents tournants", selon la préfecture du Morbihan, interrogée par l'AFP.
A Erdeven, commune du littoral située non loin de la presqu'île de Quiberon, 25 hectares ont brûlé et une trentaine de maisons, ainsi qu'un château comprenant des gîtes et un camping, ont été évacués, soit environ 300 personnes.
Selon les scientifiques, la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
mas/sp/ia
Incendies en Bretagne: plus de 300 hectares brûlés dans le Finistère et dans le Morbihan #
Des incendies en Bretagne ont brûlé samedi et dimanche plus de 300 hectares de végétation dans le Finistère et dans le Morbihan, a-t-on appris auprès des préfectures des deux départements.
Dans le Finistère, des incendies dans les monts d'Arrée, déjà touchés en juillet par d'importants feux, ont brûlé près de 250 hectares de végétation.
Dans le secteur de Brasparts, "le feu est fixé mais pas maîtrisé", a indiqué la préfecture du Finistère dans un communiqué, avec 225 hectares qui ont déjà brûlé. Plus de 200 pompiers sont présents sur site, d'après la même source.
Sur le secteur de Brennilis, le feu est fixé, avec 15 hectares brûlés et 40 pompiers sur place.
Des pompiers d'autres départements sont venus en renfort, notamment en provenance d'Ille-et-Vilaine, des Côtes d'Armor, du Calvados, de la Mayenne et de l'Orne.
"De nombreux agriculteurs sont également présents sur place et prêtent leur concours aux pompiers pour la réalisation de pare-feu et le traitement des lisières avec les tonnes à lisier", a ajouté la préfecture.
Les incendies, habituellement rares en Bretagne, avaient déjà détruit en juillet plus de 1.700 ha de landes, de sapinières et de feuillus sur les Monts d'Arrée, site naturel remarquable.
Dans le département du Morbihan, les feux ont ravagé 75 hectares de végétation samedi et durant la nuit de samedi à dimanche.
"Un feu à Meucon est parti cette nuit et il est désormais fixé, les derniers incendies de Locoal-Mendon et Erdeven dans le Morbihan ont été eux maîtrisés durant la nuit", a indiqué dimanche matin la préfecture du Morbihan à l'AFP.
Samedi, une quinzaine de communes du Morbihan avaient été touchées par des incendies d'espaces naturels "dont la propagation a été facilitée par la forte sécheresse et les vents tournants", selon la même source.
A Erdeven, commune du littoral située non loin de la presqu'île de Quiberon, 25 hectares ont brûlé et une trentaine de maisons, un château comprenant des gîtes et un camping ont été évacués, soit environ 300 personnes prises en charge par la mairie d'Erdeven et celle de Belz.
Aucun blessé n'est à déplorer et aucune maison n'a été attaquée par les flammes.
Selon les scientifiques, la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
mas/sp
Incendies dans le Morbihan: 75 hectares ont brûlé, feux fixés dimanche matin #
Les feux qui ont ravagé 75 hectares de végétation samedi et durant la nuit de samedi à dimanche dans le Morbihan étaient fixés dimanche matin, a indiqué à l'AFP la préfecture du département breton.
"Un feu à Meucon est parti cette nuit et il est désormais fixé, les derniers incendies de Locoal-Mendon et Erdeven dans le Morbihan ont été eux maîtrisés durant la nuit", a précisé la préfecture du Morbihan.
Samedi, une quinzaine de communes du Morbihan ont été touchées par des incendies d'espaces naturels "dont la propagation a été facilitée par la forte sécheresse et les vents tournants", selon la même source.
A Erdeven, commune du littoral située non loin de la presqu'île de Quiberon, 25 hectares ont brûlé et une trentaine de maisons, un château comprenant des gîtes et un camping ont été évacués, soit environ 300 personnes prises en charge par la mairie d'Erdeven et celle de Belz.
Aucun blessé n'est à déplorer et aucune maison n'a été attaquée par les flammes.
Le centre de traitement des appels du département a dû gérer près de 1.000 appels téléphoniques contre environ 300 habituellement en cette période.
Plus à l'ouest de la péninsule, dans le Finistère, deux incendies ont touché environ 25 hectares dans les secteurs de Brennilis et de Brasparts.
Les incendies, habituellement rares en Bretagne, avaient déjà détruit en juillet plus de 1.700 ha de landes, de sapinières et de feuillus sur les Monts d'Arrée, un site naturel remarquable.
Selon les scientifiques, la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies, etc.) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
mas/sp
Quotas, tarifs progressifs de l'eau, irrigation raisonnée, des pistes pour préserver l'eau #
Instaurer un tarif progressif de l'eau, voire des quotas, ne pas trop encourager l'irrigation agricole... Des pistes existent pour préserver l'eau, ressource vitale mise à mal par le changement climatique, explique à l'AFP Agnès Ducharne, chercheuse au CNRS.
"La principale source d'eau dont nous disposons en France, ce sont les précipitations", rappelle cette spécialiste du cycle de l'eau et des impacts du changement climatique en France.
Pendant l'hiver, ces précipitations rechargent les nappes phréatiques et alimentent les rivières.
Cette année, "tout l'hiver et le printemps, hormis juin, nous avons eu des déficits de pluie sur une bonne partie du territoire, ce qui fait qu'à la fois les nappes et les débits sont plus bas que la moyenne", constate la chercheuse.
Les canicules successives renforcent le phénomène, les sols perdant l'eau par évaporation, tandis que "les nappes phréatiques se vident en alimentant les rivières et en étant pompées par les activités humaines", poursuit-elle.
L'agriculture est l'activité la plus gourmande en eau. On prélève environ 40 milliards de m3 d'eau par an en France dont cinq milliards sont consommés, c'est-à-dire non restitués aux milieux.
L'agriculture représente 45% de la consommation pour seulement 9% des prélèvements, devant le refroidissement des centrales électriques (31% de la consommation), l'eau potable (21%) et l'industrie (3%), selon le gouvernement.
Les impacts de l'agriculture "sont importants, car ils sont concentrés sur une seule période de l'année - les trois mois d'été -, où l'agriculture peut représenter jusqu'à 80% de l'eau consommée", toujours selon le gouvernement.
Aujourd'hui, en cas de sécheresse, des restrictions plus ou moins sévères des usages de l'eau sont mises en place suivant le niveau d'alerte.
Si ce système est "un bon principe", comment aller plus loin, alors que le réchauffement climatique va intensifier la durée et l'intensité des sécheresses? Depuis 2001, la France métropolitaine a perdu 14% de ses ressources en eau renouvelable par rapport à la période 1990-2001.
"Une tarification progressive de l'eau peut être mise en oeuvre: le premier m3 serait gratuit et ensuite l'eau serait de plus en plus chère", par palier, suggère la chercheuse. "Les gens qui utilisent beaucoup d'eau la payeraient au prix fort", argumente-t-elle.
Cette piste a été mise en avant par le gouvernement en 2019 lors des Assises de l'eau.
Une solution plus radicale serait l'instauration de "quotas" en eau par utilisateur, poursuit Agnès Ducharne.
Ces mesures "inciteraient à des comportements plus sobres en eau", fait-elle valoir.
Le principal syndicat agricole, la FNSEA, défend la construction de retenues d'eau qui se remplissent en hiver, pour irriguer l'été car ces retenues ne sont pas concernées par les restrictions. "Ce serait idiot de dire qu'il n'en faut pas, ce serait idiot d'en faire trop", avertit la chercheuse.
"On a constaté par le passé qu'avec le développement de retenues d'eau, la surface irriguée augmente" et que les agriculteurs "restent tout aussi vulnérables aux sécheresses", indique-t-elle en citant comme contre-exemple l'Espagne.
"Il faut éviter ce type de mal-adaptation au changement climatique", insiste-t-elle.
"La meilleure place pour stocker l'eau est dans les nappes, à l'abri de l'évaporation et de la pollution", contrairement aux retenues d'eau où "elle s'évapore et est perdue", souligne encore la spécialiste en hydrologie.
Autres pistes, "des cultures plus adaptées à la sécheresse estivale", manger moins de viande pour réduire les besoins en aliments pour les animaux ou encore irriguer à la surface du sol plutôt que par dispersion où de l'eau se perd par évaporation, suggère Agnès Ducharne.
La réutilisation des eaux usées fait aussi partie des pistes, pour des usages agricoles ou autres (golfs, jardins...) tout comme des économies faites par les particuliers.
Le choix du nucléaire est aussi soulevé par la chercheuse. "Je ne suis pas sûre que vouloir développer la production électrique en France via le nucléaire principalement soit, face aux futurs problèmes de sécheresse, la solution la plus évidente", commente-t-elle.
"Quand il n'y a plus d'eau du tout, on ne peut pas en fabriquer, on peut juste en amener. Il n'y a pas de miracle à attendre", prévient la chercheuse.
laf/kd/dch