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Pour ou contre Netanyahu? En Israël, question pour une 4e élection #

3/23/2021, 10:12 AM
Jérusalem, ZZZ

Prise 4, action! Plus de 6,5 millions d'Israéliens votent mardi pour une quatrième élection en moins de deux ans qui porte sur l'avenir politique du Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé pour "corruption" mais aussi architecte d'une intense campagne de vaccination anti-Covid.

Les bureaux de vote ont ouvert à 7H00 (5H00 GMT) et doivent fermer à 22H00 (20H00 GMT), prélude à la diffusion des premiers sondages à la sortie des bureaux de vote, avant des résultats plus définitifs attendus vendredi selon la Commission électorale.

Pour ou contre "Bibi" ?, surnom de M. Netanyahu. Telle reste la question d'un feuilleton politique qui n'en finit pas. Mais, pour ce quatrième épisode, les acteurs ont changé, le rôle de principal rival de M. Netanyahu, attribué lors des trois dernières élections au général Benny Gantz, étant désormais dévolu à Yaïr Lapid, chef du parti centriste Yesh Atid ("Il y a un futur").

"C'est le moment de vérité (...) soit Yesh Atid est fort soit nous avons un gouvernement des ténèbres, raciste et homophobe", a déclaré M. Lapid, après avoir voté à Tel-Aviv, appelant les électeurs à rejeter le Likoud (droite) du Premier ministre Netanyahu.

Dans leur quête du Graal -- une majorité de 61 députés sur les 120 du Parlement pour former un gouvernement--, Yaïr Lapid table sur une entente avec des partis de gauche, du centre, mais aussi de droite déçus par le Premier ministre, tandis que Benjamin Netanyahu compte faire alliance avec les formations religieuses et, fait nouveau, avec l'extrême droite.

"J'espère que c'est la dernière élection" afin de pouvoir mettre un terme à la crise politique en Israël, a lancé M. Netanyahu en déposant son bulletin dans l'urne.

- Laboratoire du monde -

M. Netanyahu, 71 ans, avait en quelque sorte lancé sa campagne électorale par un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer permettant à Israël d'obtenir rapidement, dès la fin décembre, des millions de doses de vaccins anti-Covid en échange de données biomédicales sur les effets de la vaccination.

Dans les dernières semaines, le pays a mené une des plus intenses campagnes de vaccination au monde, inoculant deux doses de vaccins à près de 50% de la population, soit plus des deux tiers des électeurs.

Malgré le déconfinement récent --réouverture des bars, des restaurants, cafés-- les autorités ont prévu des bureaux de vote spéciaux pour les personnes en quarantaine ou infectées.

"On ne change pas un cheval qui gagne. Netanyahu a réussi à vaincre le corona et à faire d'Israël le premier pays du monde à sortir de la crise sanitaire (...) Et il est le seul qui peut assurer la stabilité économique du pays après le corona", estime mardi Asher Lévy, un chef d'entreprise de 57 ans.

Outre Yaïr Lapid, les rôles de principaux rivaux de Benjamin Netanyahu reviennent cette fois au frondeur Gideon Saar et au ténor de la droite radicale Naftali Bennett.

Les derniers sondages créditent le Likoud de la première place avec environ 30 sièges (sur 120), suivi d'une vingtaine pour les troupes de M. Lapid, de près d'une dizaine chacun pour les partis de MM. Saar et Bennett. Suit ensuite une noria de formations (arabes, ultra-orthodoxe, gauche, nationalistes laïcs) dont les performances pourraient un avoir un impact important sur la capacité des deux grands camps à former un gouvernement.

- "Bye Bye Bibi"? -

Malgré la vaccination et la réouverture des commerces, les partis n'ont pu tenir de grands meetings et la campagne s'est principalement jouée sur les réseaux sociaux, chaque formation tentant de convaincre sa base de vaincre la "fatigue électorale", après trois scrutins.

Si le Premier ministre joue sur la vaccination, l'opposition fait ses choux gras du procès de M. Netanyahu pour "corruption", "malversation" et "abus de pouvoir", débuté il y a quelques mois et qui alimente des manifestations chaque samedi à travers le pays, depuis 39 semaines.

Samedi soir, des milliers des manifestants à Jérusalem ont encore crié "Yalla dégage Bibi", ou "Bye Bye Bibi".

"Nous voulons du changement, du changement et encore du changement (...) mais il faut reconnaître que Benjamin Netanyahu a une solide base électorale", souligne Michael, âgé de plus de 70 ans et venu voter à Jérusalem avec son épouse.

- "Faiseur de roi" -

Après l'annonce des premiers résultats, les regards pourraient se tourner vers le chef du parti de droite radicale Yamina, Naftali Bennett, considéré comme le "faiseur de roi" de cette élection car n'ayant pas dit clairement s'il allait rejoindre un potentiel gouvernement anti ou pro-Netanyahu, personnalité dont il partage l'idéologie mais critique la gestion.

"J'espère seulement que nous aurons enfin un gouvernement qui sera au service de la population", a-t-il lancé mardi, suggérant ainsi vouloir éviter le cinquième épisode de ce feuilleton électoral.

gl/vl

PFIZER

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MAR 23

Covid : le Conseil d'État valide les élections municipales dans un village cluster #

3/23/2021, 9:39 AM
Grenoble, FRA

Le Conseil d'État a rejeté lundi la décision du tribunal administratif de Grenoble d'annuler les élections municipales de mars 2020 à La-Balme-de-Sillingy (Haute-Savoie), où s'était déclaré l'un des premiers clusters de Covid-19 en France, a indiqué mardi la municipalité.

"Il rejette la décision du tribunal administratif de Grenoble qui demandait l'annulation des élections. L'équipe municipale de la majorité reste donc en place pour les cinq prochaines années", a-t-elle précisé sur son site internet.

Dans son jugement, rendu le 16 septembre 2020 suite au recours déposé par François Daviet, le maire sortant, la juridiction iséroise avait notamment estimé qu'à la date du vote, le 15 mars, "de nombreux électeurs étaient soient hospitalisés, soit isolés à domicile en application des recommandations officielles".

Elle avait également souligné que compte-tenu du contexte, et alors que la gendarmerie était fermée, il résultait de l'instruction menée que les procurations à domicile n'avaient pas pu être mises en oeuvre.

L'élection, qui s'était tenue sur un taux d'abstention (60,37%) supérieur de 5% supérieur à la moyenne nationale, s'était jouée sur un faible écart de voix (4%, soit 61 voix) entre la liste du maire sortant, qui avait été malade et hospitalisé, et celle de son ancienne adjointe Séverine Mugnier, devenue rivale.

"L'irrégularité relative à la procédure d'établissement des procurations à domicile est de nature à altérer le scrutin et à justifier l'annulation du scrutin", avait fait valoir le tribunal administratif.

Séverine Mugnier avait fait appel de la décision devant le Conseil d'État.

cor-bp/mb/dlm

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MAR 23

Marine Le Pen veut rembourser la dette sans toucher aux retraites ni aux impôts #

3/23/2021, 8:58 AM
Paris, FRA

Marine Le Pen a redit mardi vouloir rembourser la dette notamment de la crise sanitaire, mais sans austérité budgétaire et sans toucher aux retraites ni aux impôts, misant sur des "investissements d'avenir" pour doper la croissance.

"Sans mépriser ceux qui souhaitent une annulation de la dette, je les appelle à la raison. Quand vous expliquez à vos créanciers que vous n'allez pas les rembourser, c'est assez difficile d'aller leur redemander éventuellement un prêt par derrière", a fait valoir sur France Inter la candidate à l'Elysée, qui préside un parti lui-même très endetté.

La cheffe du Rassemblement national a mis en garde contre "la perte de confiance dans la parole de la France" si cette dernière ne remboursait pas sa dette, ce qui pourrait conduire à "une augmentation importante des taux d'intérêt".

Le gouvernement martèle depuis des mois que la dette devra être remboursée, mais une partie de l'opposition, à gauche surtout, défend l'idée d'une annulation au moins partielle de la dette Covid.

Si elle estime qu'il faut rembourser, Mme Le Pen a assuré pour autant qu'il n'y aurait "pas dans (son) projet d'austérité budgétaire", qui "aggrave la dette", qu'elle n'augmenterait pas les impôts et qu'elle "continuerait à défendre" la retraite à 60 ans et 40 annuités de cotisations.

Le départ à la retraite à 60 ans et 40 annuités de cotisations est "juste et économiquement tenable, pour peu qu'on se donne les conditions d'un retour à la création de richesse, à la création d'emplois, avec une modification de ce modèle économique qui a démontré son incapacité à protéger, qui est le modèle ultralibéral, dont il faut définitivement se séparer", a justifié la présidente du RN.

La dirigeante d'extrême droite a plaidé pour "des dépenses d'investissements d'avenir" qui porteraient sur la "réindustrialisation" et "une transition écologique qui est utile", en plaidant à nouveau pour le nucléaire et contre les éoliennes.

Pour financer ces investissements, elle avait proposé, début mars sur BFMTV, de lancer "un grand emprunt national" rémunéré à 2%, susceptible de libérer 450 milliards d'euros.

are/jk/shu

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MAR 23

Pour ou contre Netanyahu? En Israël, question pour une 4e élection #

3/23/2021, 8:56 AM
Jérusalem, ZZZ

Prise 4, action! Plus de 6,5 millions d'Israéliens votent mardi pour une quatrième élection en moins de deux ans qui porte sur l'avenir politique du Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé pour "corruption" mais aussi architecte d'une intense campagne de vaccination anti-Covid.

Les bureaux de vote ont ouvert à 7H00 (5H00 GMT) et doivent fermer à 22H00 (20H00 GMT), prélude à la diffusion des premiers sondages à la sortie des bureaux de vote, avant des résultats plus définitifs attendus vendredi selon la Commission électorale.

Pour ou contre "Bibi" ?, surnom de M. Netanyahu. Telle reste la question d'un feuilleton politique qui n'en finit pas. Mais, pour ce quatrième épisode, les acteurs ont changé, le rôle de principal rival de M. Netanyahu, attribué lors des trois dernières élections au général Benny Gantz, étant désormais dévolu à Yaïr Lapid, chef du parti Yesh Atid ("Il y a un futur")

"C'est le moment de vérité (...) soit Yesh Atid est fort soit nous avons un gouvernement des ténèbres, raciste et homophobe", a déclaré M. Lapid, après avoir voté dans son fief de Tel-Aviv, la métropole du pays, appelant les électeurs à rejeter le Likoud (droite) du Premier ministre Netanyahu.

- Laboratoire du monde -

M. Netanyahu, 71 ans, avait en quelque sorte lancé sa campagne électorale par un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer permettant à Israël d'obtenir rapidement, dès la fin décembre, des millions de doses de vaccins anti-Covid en échange de données biomédicales sur les effets de la vaccination.

Dans les dernières semaines, le pays a mené une des plus intenses campagnes de vaccination au monde, inoculant deux doses de vaccins a près de 50% de la population, soit plus des deux tiers des électeurs.

Malgré le déconfinement récent --réouverture des bars, des restaurants, cafés-- les autorités ont prévu mardi des bureaux de vote spéciaux pour les personnes en quarantaine ou infectées avec du personnel vêtu de combinaison anti-Covid.

Outre Yaïr Lapid, les rôles de principaux rivaux de Benjamin Netanyahu reviennent cette fois au frondeur Gideon Saar et au ténor de la droite radicale Naftali Bennett, suivis par une dizaine de partis qui, dans le système proportionnel israélien, doivent récolter au moins 3,25% des voix pour obtenir des députés.

"On ne change pas un cheval qui gagne. Netanyahu a réussi à vaincre le corona et à faire d'Israël le premier pays du monde à sortir de la crise sanitaire (...) Et il est le seul qui peut assurer la stabilité économique du pays après le corona", estime mardi Asher Lévy, un chef d'entreprise de 57 ans.

Les derniers sondages créditent le Likoud de la première place avec environ 30 sièges (sur 120), suivi d'une vingtaine pour les troupes de M. Lapid, et de près d'une dizaine chacun pour les partis de MM. Saar et Bennett.

Dans sa quête du Graal --la majorité de 61 députés pour former un gouvernement--, Benjamin Netanyahu compte faire alliance avec la droite religieuse et, fait nouveau, avec l'extrême droite. Yaïr Lapid table sur une entente avec des partis de gauche, du centre, mais aussi de droite déçus par le Premier ministre.

- "Bye Bye Bibi"? -

Malgré la vaccination et la réouverture des commerces, les partis n'ont pu tenir de grands meetings et la campagne s'est principalement jouée sur les réseaux sociaux, chaque camp tentant de convaincre sa base de vaincre la "fatigue électorale", après trois scrutins.

Si le Premier ministre joue sur la vaccination, l'opposition fait ses choux gras du procès de M. Netanyahu pour "corruption", "malversation" et "abus de pouvoir", débuté il y a quelques mois et qui alimente des manifestations chaque samedi à travers le pays, depuis 39 semaines.

Samedi soir, ils étaient encore des milliers à Jérusalem pour crier "Yalla dégage Bibi", ou "Bye Bye Bibi".

"Nous voulons du changement, du changement et encore du changement (...) mais il faut reconnaître que Benjamin Netanyahu a une solide base électorale", souligne Michael, âgé de plus de 70 ans et venu voter mardi matin à Jérusalem avec son épouse.

- "Faiseur de roi" -

Lors des trois dernières élections, le chef du parti nationaliste laïc Israel Beiteinou, Avigdor Lieberman, avait refusé de dire s'il rejoindrait une coalition pro ou anti-Netanyahu. Cette fois, c'est Naftali Bennett qui enfile le costume de "faiseur de roi".

L'appui du chef du parti de la droite radicale Yamina pourrait en effet permettre à un camp d'atteindre la barre des 61 députés.

A ce jour, M. Bennett se montre à la fois critique de la gestion de M. Netanyahu mais proche de son idéologie, entretenant savamment le flou sur ses intentions précises.

"J'espère seulement que nous aurons enfin un gouvernement qui sera au service de la population", a-t-il lancé mardi, suggérant ainsi vouloir éviter le cinquième épisode de ce feuilleton électoral.

gl/vl

PFIZER

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MAR 23

Pour ou contre Netanyahu? En Israël, question pour une 4e élection #

3/23/2021, 6:31 AM
Jérusalem, ZZZ

Prise 4, action! Plus de 6,5 millions d'Israéliens votent mardi pour une quatrième élection en moins de deux ans qui porte sur l'avenir politique du Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé pour "corruption" mais aussi architecte d'une intense campagne de vaccination anti-Covid.

Les bureaux de vote ont ouvert à 7H00 (5H00 GMT) et doivent fermer à 22H00 (20H00 GMT), prélude à la diffusion des premiers sondages à la sortie des bureaux de vote.

Pour ou contre "Bibi" ?, surnom de M. Netanyahu. Telle reste la question d'un feuilleton politique qui n'en finit pas. Mais, pour ce quatrième épisode, les acteurs ont changé.

Le général Benny Gantz, rival de M. Netanyahu lors des trois précédents scrutins âprement disputés, a vu son étoile politique pâlir après avoir pactisé avec son ancien ennemi, pour former au printemps dernier un gouvernement "d'urgence" face à la crise sanitaire.

- Laboratoire du monde -

Ce gouvernement a implosé en décembre, rupture sur laquelle M. Netanyahu a vite tiré un trait en lançant presque aussitôt une intense campagne de vaccination à la faveur d'un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer: des millions de doses ont été livrées en échange de données biomédicales sur les effets du vaccin anti Covid-19.

Aussi Benjamin Netanyahu, 71 ans, dont les 12 derniers au pouvoir, a-t-il orchestré sa campagne électorale autour des succès de la vaccination. Près de 50% de la population a reçu les deux doses... c'est-à-dire près des deux tiers des électeurs.

Face à M. Netanyahu, les premiers rôles reviennent désormais au centriste Yaïr Lapid, au frondeur Gideon Saar et au ténor de la droite radicale Naftali Bennett, suivis par une dizaine de partis qui, dans le système proportionnel israélien, doivent récolter au moins 3,25% des voix pour obtenir des députés.

Amit, un étudiant au doctorat de 35 ans, avait choisi Benny Gantz à la dernière élection mais a voté mardi pour Yaïr Lapid. "Malheureusement, je n'ai pas beaucoup d'espoir (...) le parti Netanyahu aura le plus de votes", dit-il à l'AFP devant un bureau de vote de Jérusalem.

Les derniers sondages créditent le Likoud (droite) de M. Netanyahu de la première place avec environ 30 sièges (sur 120), suivi d'une vingtaine pour les troupes de M. Lapid, et de près d'une dizaine chacun pour les partis de MM. Saar et Bennett.

Dans sa quête du Graal --la majorité de 61 députés pour former un gouvernement--, Benjamin Netanyahu compte faire alliance avec la droite religieuse mais aussi, fait nouveau, l'extrême droite. Yaïr Lapid table sur une entente avec des partis de gauche, du centre, et de droite déçus par le Premier ministre.

"Il ne nous manque que deux sièges" pour former le gouvernement, a affirmé lundi M. Netanyahu lors d'une visite surprise au marché central de Mahané Yehuda à Jérusalem. "Allez voter" Likoud, a-t-il lancé.

- "Bye Bye Bibi"? -

Malgré la vaccination et la réouverture des commerces, les partis n'ont pu tenir de grands meetings et la campagne s'est principalement jouée sur les réseaux sociaux, chaque camp tentant de convaincre sa base de vaincre la "fatigue électorale", après trois scrutins.

Si le Premier ministre joue sur la vaccination, l'opposition fait ses choux gras du procès de M. Netanyahu pour "corruption", "malversation" et "abus de pouvoir", débuté il y a quelques mois et qui alimente des manifestations chaque samedi à travers le pays, depuis 39 semaines.

Samedi soir, ils étaient encore des milliers à Jérusalem pour crier "Yalla dégage Bibi", ou "Bye Bye Bibi".

"Nous voulons du changement, du changement et encore du changement (...) mais il faut reconnaître que Benjamin Netanyahu a une solide base électorale", souligne Michael, âgé de plus de 70 ans et venu voter mardi matin à Jérusalem avec son épouse.

- "Faiseur de roi" -

Lors des trois dernières élections, le chef du parti nationaliste laïc Israel Beiteinou, Avigdor Lieberman, avait refusé de dire s'il rejoindrait une coalition pro ou anti-Netanyahu. Cette fois, c'est Naftali Bennett qui enfile le costume de "faiseur de roi".

L'appui du ténor de la droite radicale pourrait en effet permettre à un camp d'atteindre la barre des 61 députés.

A ce jour, M. Bennett entretient savamment le flou sur ses intentions, se montrant à la fois critique de la gestion de M. Netanyahu mais proche de son idéologie.

Dimanche, il a signé une déclaration affirmant qu'il ne participerait pas à un gouvernement Lapid, sans toutefois s'engager dans la voie Netanyahu.

Dans ce feuilleton, Naftali Bennett pourrait demander conseil à Benny Gantz qui en 2020 avait fini par s'engager dans une coalition avec M. Netanyahu. Au prix de vives critiques et de sa quasi-disparition du générique.

gl/vl

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MAR 23

Pour ou contre Netanyahu? En Israël, question pour une 4e élection #

3/23/2021, 5:24 AM
Jérusalem, ZZZ

Prise 4, action! Plus de 6,5 millions d'Israéliens votent mardi pour une quatrième élection en moins de deux ans qui porte sur l'avenir politique du Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé pour "corruption" mais aussi architecte d'une intense campagne de vaccination anti-Covid.

Les bureaux de vote ont ouvert à 7H00 (5H00 GMT) et doivent fermer à 22H00 (20H00 GMT), prélude alors à la diffusion des premiers sondages à la sortie des bureaux de vote.

Pour ou contre "Bibi" -surnom de M. Netanyahu? Telle reste la question, incontournable, d'un feuilleton politique qui n'en finit pas de ne pas finir. Mais, pour ce quatrième épisode, les acteurs ont changé.

Le général Benny Gantz, rival de M. Netanyahu lors des trois précédents scrutins âprement disputés, a vu son étoile politique pâlir après avoir pactisé avec son ancien ennemi, pour former au printemps dernier un gouvernement "d'urgence" face à la crise sanitaire.

- Laboratoire du monde -

Ce gouvernement d'union a implosé en décembre, rupture sur laquelle M. Netanyahu a vite tiré un trait en lançant presque aussitôt une intense campagne de vaccination à la faveur d'un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer: des millions de doses ont été livrées en échange de données biomédicales sur les effets du vaccin anti Covid-19.

Aussi Benjamin Netanyahu, 71 ans, dont les 12 derniers au pouvoir, a-t-il orchestré sa campagne électorale autour des succès de la vaccination en Israël, où près de 50% de la population a reçu les deux doses... c'est à dire près des deux tiers des électeurs.

Face à M. Netanyahu, les premiers rôles reviennent désormais au centriste Yaïr Lapid, au frondeur Gideon Saar et au ténor de la droite radicale Naftali Bennett, suivis par une dizaine de partis qui, dans le système proportionnel israélien, doivent récolter au moins 3,25% des voix pour obtenir des députés.

Les derniers sondages créditent le Likoud (droite) de M. Netanyahu de la première place avec environ 30 sièges (sur 120), suivi d'une vingtaine pour les troupes de M. Lapid, et de près d'une dizaine chacun pour les partis de MM. Saar et Bennett.

Dans sa quête du Graal --la majorité de 61 députés pour former un gouvernement--, Benjamin Netanyahu compte faire alliance avec la droite religieuse mais aussi, fait nouveau, l'extrême droite. Yaïr Lapid table sur une entente avec des partis de gauche, du centre mais aussi de droite déçus par le Premier ministre.

Entouré de ses gardes du corps et le visage barré d'un masque sanitaire, M. Netanyahu a fait une visite surprise lundi après-midi dans le marché central de Mahané Yehuda à Jérusalem, sous les vivats de ses supporters.

"Il ne nous manque que deux sièges" pour former le gouvernement, a-t-il affirmé, lançant: "Allez voter" Likoud.

- "Bye Bye Bibi"? -

Malgré la vaccination et la réouverture des commerces, les partis politiques n'ont pas pu tenir de grands meetings et la campagne s'est en grande partie jouée sur les réseaux sociaux, chaque camp tentant de convaincre sa base de vaincre la "fatigue électorale", après trois scrutins.

Si le Premier ministre joue sur la vaccination, l'opposition fait ses choux gras du procès de M. Netanyahu pour "corruption", "malversation" et "abus de pouvoir", qui a débuté il y a quelques mois et qui alimente un mouvement de manifestations chaque samedi à travers le pays, depuis 39 semaines.

Samedi soir, ils étaient encore des milliers à s'entasser place de France et sur la rue Balfour à Jérusalem en criant "Yalla dégage Bibi", ou "Bye Bye Bibi".

"Ce qui est important pour nous, c'est la démocratie, et le maintien de l'Etat de droit", a dit lundi à l'AFP une électrice de Tel-Aviv, Shlomit Cohen Maor, sans dévoiler son futur vote.

- "Faiseur de roi" -

Lors des trois dernières élections, le chef du parti nationaliste laïc Israel Beiteinou, Avigdor Lieberman, avait joué les non-alignés, refusant de dire s'il rejoindrait une coalition pro ou anti-Netanyahu. Cette fois, c'est Naftali Bennett qui enfile le costume de "faiseur de roi".

L'appui du ténor de la droite radicale pourrait en effet permettre à un camp d'atteindre la barre des 61 députés.

A ce jour, M. Bennett entretient savamment le flou sur ses intentions, se montrant à la fois critique de la gestion de M. Netanyahu mais proche de son idéologie.

Dimanche, il a signé une déclaration affirmant qu'il ne participerait pas à un gouvernement Lapid, sans toutefois s'engager dans la voie Netanyahu.

Dans ce feuilleton, Naftali Bennett pourrait demander conseil à Benny Gantz qui, il y a un an, avait fini par s'engager dans une coalition avec M. Netanyahu. Au prix de vives critiques et de sa quasi-disparition du générique.

gl/uh

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MAR 23

Israël: quatre scrutins législatifs en moins de deux ans #

3/23/2021, 3:00 AM
Jérusalem, ZZZ

En moins de deux ans, les Israéliens ont été appelés à voter quatre fois, en raison de l'incapacité des partis politiques à former, ou maintenir, des coalitions gouvernementales.

- Premières élections -

Le 9 avril 2019, les Israéliens votent pour des législatives anticipées au terme desquelles Benjamin Netanyahu, au pouvoir depuis 2009 et sous la menace d'une inculpation pour corruption, espère rester Premier ministre.

Face à lui, Benny Gantz, ancien chef d'état-major, mène la nouvelle alliance centriste Kahol-Lavan ("Bleu-Blanc").

Le Likoud (droite) de M. Netanyahu et "Bleu-Blanc" obtiennent chacun 35 sièges.

Le 17, le président Reuven Rivlin charge M. Netanyahu de former le gouvernement, les partis de droite et ultra-orthodoxes, représentant une majorité de 65 sièges sur les 120 du Parlement, l'ayant recommandé comme prochain Premier ministre.

Mais le 29 mai, devant l'incapacité de M. Netanyahu à former une coalition, le Parlement vote pour sa propre dissolution et de nouvelles élections en septembre. Le Premier ministre a préféré provoquer un nouveau scrutin que de voir le président confier à un autre le soin de former un gouvernement.

- Netanyahu et Gantz au coude-à-coude -

Le 17 septembre, le Likoud et "Bleu-Blanc" sont de nouveau au coude-à-coude.

M. Gantz plaide pour "un large gouvernement d'union". Pour M. Netanyahu, le pays a deux options: "soit un gouvernement que je dirige, soit un gouvernement dangereux qui repose sur les partis arabes".

La "Liste unie" des partis arabes, troisième force politique, recommande M. Gantz comme Premier ministre.

Le 25, M. Netanyahu est désigné pour former le gouvernement. M. Gantz refuse de "siéger dans un gouvernement dont le chef est sous le coup d'un grave acte d'accusation", en référence aux ennuis judiciaires de son rival.

Le 21 octobre, M. Netanyahu renonce et laisse la voie libre à M. Gantz, que le président charge de former le gouvernement.

Mais le 21 novembre, le président demande au Parlement de trouver un Premier ministre, ni M. Netanyahu ni M. Gantz n'ayant réussi à former un gouvernement.

Le même jour, le procureur général, Avichaï Mandelblit, inculpe M. Netanyahu pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires. C'est la première fois qu'un Premier ministre en exercice est mis en examen en Israël.

Le 11 décembre, les députés votent la dissolution du Parlement et convoquent un nouveau scrutin pour mars 2020.

- Nouvel échec -

Le 2 mars 2020, lors d'élections qui se tiennent alors que la pandémie de coronavirus a fait irruption en Israël, le Likoud obtient 36 sièges et "Bleu-Blanc" 33.

Le 16, le président Rivlin charge M. Gantz de former le gouvernement: la veille, au terme de consultations avec les représentants des partis élus, 61 députés avaient recommandé Benny Gantz contre 58 pour M. Netanyahu.

Fin mars, M. Gantz n'étant pas parvenu à obtenir une majorité décide, à la surprise générale, de se rallier à son grand rival pour former un "gouvernement d'urgence" face à la crise sanitaire.

Le 20 avril, après bien des vicissitudes, les deux hommes s'entendent sur un gouvernement d'union et d'urgence. Leur pacte, d'une durée de trois ans, prévoit une rotation, M. Netanyahu devant laisser la place de Premier ministre à M. Gantz après 18 mois.

Le 6 mai, la Cour suprême, saisie par différentes organisations mettant en doute la légalité de l'accord, le valide.

Le lendemain, Reuven Rivlin charge M. Netanyahu de former le gouvernement d'union, auquel le Parlement accorde la confiance le 17 mai.

Le 23 décembre 2020, après l'échec des parlementaires à adopter un budget, le Parlement se dissout, entraînant la convocation de nouvelles élections pour mars 2021.

- Quatrième scrutin -

Les Israéliens votent de nouveau mardi, pour la quatrième fois en deux ans. Cette fois, l'hypothèse d'un coude-à-coude entre MM. Netanyahu et Gantz est hautement improbable, le centriste ayant dégringolé dans les sondages. De nombreux partisans ne lui ont pas pardonné l'alliance avec M. Netanyahu, considérée comme une "trahison".

Pour ce scrutin, le Premier ministre sortant n'a pas un opposant mais trois: le centriste Yaïr Lapid, le conservateur Gideon Saar et le chantre de la droite radicale Naftali Bennett.

acm/cgo/feb/uh

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MAR 23

Pour ou contre Netanyahu? En Israël, question pour une 4e élection #

3/23/2021, 3:00 AM
Jérusalem, ZZZ

Prise 4, action! Plus de 6,5 millions d'Israéliens sont conviés aux urnes mardi pour une quatrième élection en moins de deux ans qui porte toujours et encore sur l'avenir politique du Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé pour "corruption" mais aussi architecte d'une intense campagne de vaccination anti-Covid.

Pour ou contre "Bibi" -surnom de M. Netanyahu? Telle reste la question, incontournable, d'un feuilleton politique qui n'en finit pas de ne pas finir. Mais, pour ce quatrième épisode, les acteurs ont changé.

Le général Benny Gantz, rival de M. Netanyahu lors des trois précédents scrutins âprement disputés, a vu son étoile politique pâlir après avoir pactisé avec son ancien ennemi, pour former au printemps dernier un gouvernement "d'urgence" face à la crise sanitaire.

- Laboratoire du monde -

Ce gouvernement d'union a implosé en décembre, rupture sur laquelle M. Netanyahu a vite tiré un trait en lançant presque aussitôt une intense campagne de vaccination à la faveur d'un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer: des millions de doses ont été livrées en échange de données biomédicales sur les effets du vaccin anti Covid-19.

Aussi Benjamin Netanyahu, 71 ans, dont les 12 derniers au pouvoir, a-t-il orchestré sa campagne électorale autour des succès de la vaccination en Israël, où près de 50% de la population a reçu les deux doses... c'est à dire près des deux tiers des électeurs.

Face à M. Netanyahu, les premiers rôles reviennent désormais au centriste Yaïr Lapid, au frondeur Gideon Saar et au ténor de la droite radicale Naftali Bennett, suivis par une dizaine de partis qui, dans le système proportionnel israélien, doivent récolter au moins 3,25% des voix pour obtenir des députés.

Les derniers sondages créditent le Likoud (droite) de M. Netanyahu de la première place avec environ 30 sièges (sur 120), suivi d'une vingtaine pour les troupes de M. Lapid, et de près d'une dizaine chacun pour les partis de MM. Saar et Bennett.

Dans sa quête du Graal --la majorité de 61 députés pour former un gouvernement--, Benjamin Netanyahu compte faire alliance avec la droite religieuse mais aussi, fait nouveau, l'extrême droite. Yaïr Lapid table sur une entente avec des partis de gauche, du centre mais aussi de droite déçus par le Premier ministre.

Entouré de ses gardes du corps et le visage barré d'un masque sanitaire, M. Netanyahu a fait une visite surprise lundi après-midi dans le marché central de Mahané Yehuda à Jérusalem, sous les vivats de ses supporters.

"Il ne nous manque que deux sièges" pour former le gouvernement, a-t-il affirmé, lançant: "Allez voter" Likoud.

- "Bye Bye Bibi"? -

Malgré la vaccination et la réouverture des commerces, les partis politiques n'ont pas pu tenir de grands meetings et la campagne s'est en grande partie jouée sur les réseaux sociaux, chaque camp tentant de convaincre sa base de vaincre la "fatigue électorale", après trois scrutins.

Si le Premier ministre joue sur la vaccination, l'opposition fait ses choux gras du procès de M. Netanyahu pour "corruption", "malversation" et "abus de pouvoir", qui a débuté il y a quelques mois et qui alimente un mouvement de manifestations chaque samedi à travers le pays, depuis 39 semaines.

Samedi soir, ils étaient encore des milliers à s'entasser place de France et sur la rue Balfour à Jérusalem en criant "Yalla dégage Bibi", ou "Bye Bye Bibi".

"Ce qui est important pour nous, c'est la démocratie, et le maintien de l'Etat de droit", a dit lundi à l'AFP une électrice de Tel-Aviv, Shlomit Cohen Maor, sans dévoiler son futur vote.

- "Faiseur de roi" -

Lors des trois dernières élections, le chef du parti nationaliste laïc Israel Beiteinou, Avigdor Lieberman, avait joué les non-alignés, refusant de dire s'il rejoindrait une coalition pro ou anti-Netanyahu. Cette fois, c'est Naftali Bennett qui enfile le costume de "faiseur de roi".

L'appui du ténor de la droite radicale pourrait en effet permettre à un camp d'atteindre la barre des 61 députés.

A ce jour, M. Bennett entretient savamment le flou sur ses intentions, se montrant à la fois critique de la gestion de M. Netanyahu mais proche de son idéologie.

Dimanche, il a signé une déclaration affirmant qu'il ne participerait pas à un gouvernement Lapid, sans toutefois s'engager dans la voie Netanyahu.

Dans ce feuilleton, Naftali Bennett pourrait demander conseil à Benny Gantz qui, il y a un an, avait fini par s'engager dans une coalition avec M. Netanyahu. Au prix de vives critiques et de sa quasi-disparition du générique.

gl/mib/gk/roc

PFIZER

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MAR 22

Le président de la région Bretagne retire ses délégations à son adjoint candidat contre lui #

3/22/2021, 8:34 PM
Rennes, FRA

Le président de la région Bretagne Loïg Chesnais-Girard (PS) a annoncé lundi soir retirer ses délégations à l'un de ses vice-présidents Thierry Burlot, candidat contre lui aux élections régionales.

"Thierry Burlot vient de m'annoncer sa candidature aux élections régionales. J'ai pris la décision de lui retirer ses délégations", a fait savoir, dans une brève déclaration, le président sortant candidat à sa propre succession.

"Les Bretonnes et les Bretons méritent de la clarté et de la franchise", a ajouté M. Chesnais-Girard.

Thierry Burlot, qui a fait toute sa carrière politique au PS, appartient, comme Loïg Chesnais-Girard, au groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates de Bretagne au sein de l'institution régionale où il était jusqu'à présent vice-président chargé de l'Environnement, eau, biodiversité et climat.

Lors des dernières élections régionales, en 2015, MM. Chesnais-Girard et Burlot figuraient sur la liste victorieuse menée par l'actuel ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, à l'époque ministre de la Défense sous François Hollande.

En 2017, à la demande du nouveau président Emmanuel Macron, M. Le Drian avait rénoncé à la présidence de région et ce poste était revenu à M. Chesnais-Girard.

La candidature de M. Burlot pour mener une liste de la majorité présidentielle était évoquée depuis plusieurs semaines.

La presse régionale s'était fait l'écho ces derniers jours de négociations menées par M. Le Drian et par le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand - également membre de l'actuelle majorité régionale - pour rapprocher MM. Chesnais-Girard et Burlot. Ce dernier n'a toutefois pas exprimé jusqu'à présent sa volonté de rejoindre LREM.

L'actuelle majorité régionale - 53 élus sur 83 sièges - comprend, outre l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates dont des membres de la majorité présidentielle, des communistes, des régionalistes ainsi que trois élus classés "groupe radical social et européen".

mcl/or

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MAR 22

Le neveu d'Olivier Dassault candidat à sa succession à la députation dans l'Oise #

3/22/2021, 8:07 PM
Lille, FRA

Le neveu d'Olivier Dassault, député LR de l'Oise et industriel décédé le 7 mars dans le crash de son hélicoptère, a annoncé lundi dans les colonnes du Courrier Picard qu'il briguait la succession de son oncle à la députation.

"J'ai 28 ans et mes études d'avocat sont terminées. Si je veux choisir un chemin, c'est maintenant. Et le drame que nous venons de vivre m'a conduit à accélérer ma décision. J'ai souvent songé à marcher dans les pas de mon oncle, mais j'avais le temps. Malheureusement, on ne prévoit pas l'imprévisible", déclare Victor Habert-Dassault dans un entretien publié lundi soir sur le site internet du journal.

"On ne naît pas Dassault. On le devient. J'assume un destin tragique que je n'ai pas voulu. Je suis fait d'un bois qui m'oblige. Si je ne répondais pas à ce moment dans l'histoire qui lie ma famille et l'Oise, je le regretterais probablement toute ma vie", poursuit celui qui indique avoir "participé à la campagne de Valérie Pécresse en Ile-de-France" et connu une "expérience d'attaché parlementaire auprès de Jérôme Chartier (LR)".

Il explique également avoir eu "une relation privilégiée" avec son oncle, "y compris au niveau artistique".

Olivier Dassault, fils de Serge Dassault, est mort à 69 ans dans le crash de son hélicoptère à Touques, près de Deauville.

Il était député de l'Oise depuis 2002.

Après le décès de son grand-père Marcel Dassault en 1986, son père Serge l'avait nommé directeur-adjoint d'Europe Falcon Service et directeur de la stratégie des avions civils de l'entreprise Dassault Aviation, fabriquant des avions de combat Rafale et avions d'affaires Falcon.

En 2011, il avait été nommé président du conseil de surveillance du groupe Dassault, ce qui le plaçait en bonne position pour reprendre un jour la holding familiale.

Mais sept ans plus tard, quelques mois avant la mort de son père, il avait annoncé à l'AFP sa décision de démissionner de la présidence du conseil de surveillance de la holding familiale "pour cause d'incompatibilité avec son mandat de député".

rl/or

DASSAULT AVIATION

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MAR 22

Régionales: testée positive au Covid, Najat Vallaud-Belkacem suspend sa campagne #

3/22/2021, 7:29 PM
Lyon, FRA

L'ancienne ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem, candidate à la présidence d'Auvergne-Rhône-Alpes, a suspendu lundi sa campagne de terrain après avoir été testée positive au Covid-19, a indiqué son équipe dans un communiqué.

"Elle s'applique immédiatement la règle qui s'impose à toutes et à tous, en toutes circonstances: un isolement total de 10 jours. Testée régulièrement, tous ses contacts rapprochés au cours des 48 dernières heures sont prévenus", a-t-elle précisé, ajoutant que "la campagne sur le terrain (était) suspendue jusqu'au 2 avril prochain".

L'ex-ministre de l'Education nationale de François Hollande, qui a fait sa déclaration "dans l'application +Tous anti-Covid+", a appelé "les Auvergnats, les Rhônalpins et tous les Français à faire preuve de la plus grande vigilance, de respecter tous les gestes barrières".

Mme Vallaud-Belkacem avait annoncé le 14 mars sa candidature aux régionales de juin dans une interview aux trois grands quotidiens de la région, Le Progrès, Le Dauphiné Libéré et La Montagne.

Elle y avait dit vouloir incarner "une alternative" à la politique et à la gouvernance de Laurent Wauquiez (LR), qui s'était emparé de la région en 2016 et qu'elle taxe de "clientélisme" et de "court-termisme". Outre le PS, sa liste rassemble le PRG, Cap écologie et la Gauche républicaine et sociale.

Mme Vallaud-Belkacem plaidait pour une union de la gauche pour espérer déboulonner M. Wauquiez, en tête dans les sondages, mais la tête de liste EELV Fabienne Grébert lui a répondu ne pas voir "de raison" de se ranger derrière elle.

dfa/fga/sp

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MAR 22

Pour Marine Le Pen, le rassemblement c'est maintenant #

3/22/2021, 5:04 PM
Paris, FRA

Marine Le Pen, que les sondages actuels donnent au second tour de la présidentielle, a souhaité lundi rassembler au-delà de son camp dès le premier tour, en accueillant le ralliement d'une centaine de dissidents souverainistes de son ancien allié de 2017 Nicolas Dupont-Aignan.

"Ce rassemblement doit se faire dès le premier tour", a fait valoir la candidate à l'Elysée, en vantant "la logique unificatrice voulue par le général De Gaulle", longtemps honni par ses partisans mais auquel elle rend désormais hommage.

Marine Le Pen honorait de sa présence une conférence de presse organisée par les dissidents du mouvement de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France, qui ont appelé lundi à "s'unir" autour de sa candidature.

La présidente du Rassemblement national n'a plus le soutien de Nicolas Dupont-Aignan, qui avait conclu avec elle un accord de gouvernement entre les deux tours de la présidentielle de 2017 et devait devenir son Premier ministre.

Le souverainiste a finalement décidé de faire cavalier seul en 2022. Il était crédité de 4% des voix début mars selon l'Ifop.

Les dissidents de DLF, qui sont plus d'une centaine selon une liste présentée à la presse, ont présenté leur nouveau mouvement de "droite gaulliste", nommé L'Avenir français, appelé à jouer un rôle de "trait d'union" avec le Rassemblement national.

- "Compromis" -

La nouvelle formation, "statutairement et financièrement indépendante" du RN, rejoint ainsi d'autres mouvements satellites du RN, comme la Droite populaire de l'ancien ministre sarkozyste Thierry Mariani et le Mouvement localiste animé par le député européen du RN et chantre de l'écologie identitaire Hervé Juvin, censés rallier des soutiens frileux de prendre leur carte au RN.

Son logo, un chêne, symbolise selon eux "l'âme gaulliste" et "l'enracinement". C'est aussi le nom d'un ancien journal militant du MNR (Mouvement national républicain) du dissident du Front national Bruno Mégret, note le politologue Jean-Yves Camus.

Marine Le Pen s'est même dite "prête" au "compromis", mettant en avant de récentes "inflexions programmatiques". Le RN ne veut par exemple plus sortir de l'UE ni suspendre les accords de libre circulation de Schengen.

Désireuse de ratisser large, la cheffe du RN prévoit de former, si elle est élue, un "gouvernement d'union nationale" auquel elle associerait des personnalités pas forcément encartées RN, comme l'ancien LR Jean-Paul Garraud à la Justice.

La candidate fait fi ainsi des mises en garde de son père et ancien président du FN (devenu RN) Jean-Marie Pen, pour qui au premier tour, "il faut rassembler tous les Français qui sont légitimement excédés", c'est-à-dire un électorat traditionnel plus radical.

- "Hégémonique" -

Alors que l'extrême droite conservatrice, identitaire, et proche de sa nièce Marion Maréchal, pousse la candidature du polémiste Eric Zemmour, et que M. Dupont-Aignan pense qu'elle va perdre face à Emmanuel Macron, elle a fustigé les "candidatures vaines, de témoignage" qui seraient "dommageables" à sa "famille de pensée".

Elle a assuré que "la démarche" du RN n'était "pas hégémonique mais partenariale" et qu'elle ne serait pas la candidate "du RN" mais "soutenue par le RN" alors qu'elle songe à abandonner la tête de son mouvement, pour ne pas être "enfermée dans une présidence de parti politique".

Son départ de la présidence n'aura pas lieu cependant au congrès début juillet, qui doit entériner sa candidature, mais plutôt après l'été, selon un haut cadre.

Pour autant la cheffe du RN, qui peine à forger des alliances avec d'autres formations, considère que "le compromis n'est pas la compromission" et met "trois limites" à l'ouverture politique: "la cohérence globale du projet", "le respect des engagements", et "le respect en toute circonstance de l'unité nationale".

Accusée de manquer de personnel politique, la candidate du "peuple" a assuré qu'elle travaillait à "faire émerger une nouvelle élite pour le pays".

Mais les personnalités avancées à ce stade pour devenir d'éventuels ministres sont les mêmes que Mme Le Pen avait investies aux élections européennes et qu'elle a désignées pour les régionales.

are/cs/sp

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MAR 22

Auvergne-Rhône-Alpes: les écologistes signalent la gestion de Laurent Wauquiez à la justice #

3/22/2021, 3:44 PM
Grenoble, FRA

Des élus écologistes ont signalé au procureur de Lyon une accumulation de griefs sur la gestion "clientéliste" de la région Auvergne-Rhône-Alpes par son président (LR) Laurent Wauquiez, qui dénonce de son côté une "agitation procédurale (...) pathétique".

Ce signalement, sur la base de l'article 40 du code de procédure pénale et enregistré le 16 mars, liste nombre d'accusations visant l'ensemble de la mandature de Laurent Wauquiez, déjà visé par une récente saisine du parquet national financier (PNF) par le groupe socialiste à la région concernant l'attribution de subventions régionales.

Myriam Laïdouni-Denis, conseillère régionale EELV, dénonce le "système" du président Les Républicains (LR), et fait l'inventaire de multiples "illégalités" et "irrégularités" déjà connues: les budgets 2016 et 2017 annulés par le tribunal administratif, une accusation de conflit d'intérêts, un amendement modifié après un vote, des refus de communication de documents administratifs, etc.

S'y ajoute "un fonctionnement antidémocratique", écrit Myriam Laïdouni-Denis, et un récent article de Mediapart qui assure, en analysant les subventions, que celles-ci sont trois fois plus importantes pour les communes administrées par la droite que pour celles gérées par la gauche.

Le groupe socialiste à la région - concurrent des écologistes pour les élections régionales de juin - avait saisi le 11 mars le PNF pour enquêter sur ces attributions "opaques".

Probable candidat à sa réélection, Laurent Wauquiez avait répliqué en annonçant avoir déposé plainte pour "diffamation et dénonciation de faits mensongers" et saisi à son tour le PNF sur la gestion de son prédécesseur socialiste.

La saisine des écologistes auprès du procureur de Lyon se veut "complémentaire" à la saisine du PS et plus large, a expliqué Mme Laïdouni-Denis lors d'une conférence de presse lundi à Grenoble.

"Chaque élément est une pièce du puzzle, qui, quand il va être constitué en entier, va relever l'étendue des dérives qui mènent notre région dans une situation dramatique", a encore estimé la conseillère régionale.

"Le jour même où le conseil régional prépare la sortie de crise avec la mise en place d'un fonds souverain à destination des entreprises régionales, l'agitation procédurale de l'opposition est pathétique", a réagi auprès de l'AFP l'entourage de Laurent Wauquiez, qui dénonce "l'agressivité, la caricature, le dénigrement" de cette procédure.

"Les citoyens n'attendent ni agressivité, ni mensonges", poursuit-il, dénonçant une opposition "qui a vu toutes ses actions (contentieuses) intentées sombrer".

ube/ag/mpm

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MAR 22

Covid/régionales: les élus mettent le Conseil scientifique sous pression #

3/22/2021, 2:09 PM
Paris, FRA

Les associations d'élus ont mis la pression lundi sur le Conseil scientifique en contestant sa légitimité de remettre en cause la tenue des élections régionales et départementales en juin, dix jours avant qu'il ne remette son avis sur le déroulement des scrutins.

Le débat sur un nouveau report des élections, relancé après les restrictions annoncées jeudi par le Premier ministre Jean Castex dans 16 départements face à l'épidémie du Covid-19, ont provoqué une véritable levée de boucliers de la part des élus qui ont multiplié depuis communiqués et déclarations.

La cible de leurs attaques: le Conseil scientifique qui doit rendre un avis d'ici le premier avril sur le déroulement de ces élections les 13 et 20 juin, dans le cadre d'une "clause de revoyure" prévue dans la loi qui a entériné en février le report de trois mois des élections initialement prévues en mars.

"Si le Conseil scientifique dicte le calendrier des élections, alors nous avons changé de régime politique sans l'avouer", s'insurgent François Baroin, président de l'Association des maires de France (AMF), Dominique Bussereau, de l'Assemblée des départements de France (AdF), et Renaud Muselier, de Régions de France, dans un communiqué commun diffusé lundi sous l'étiquette "Territoires unis".

"Toutes les élections sont essentielles. Ce n'est pas au Conseil scientifique de confiner la démocratie!", renchérissent dix présidents de région de droite comme de gauche dans une tribune conjointe dimanche au Figaro.

Pour Territoires unis, les échéances électorales doivent donc "être respectées pour que les Françaises et les Français choisissent leurs élus locaux, et expriment ainsi leurs aspirations à plus d'écoute et de proximité. C'est une évidence démocratique qui doit faire consensus", ajoutent-ils.

Rappelant que Néerlandais, Américains et Portugais se sont rendus aux urnes au cours des derniers mois malgré l'épidémie, les associations d'élus nient à cet organisme la capacité de remettre en cause le déroulement des élections. L'avis du Conseil scientifique a été présenté comme une "boussole" mercredi dernier par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, n'écartant pas un report ce qui nécessiterait alors une nouvelle loi.

"Notre cible n'est pas du tout le gouvernement, mais bien le Conseil scientifique", explique à l'AFP une source territoriale qui reconnaît s'attendre "à un avis négatif" compte tenu de la progression de l'épidémie.

- Arrières-pensées ? -

Chez LR, les incertitudes sur les élections ravivent les critiques déjà formulées à l'automne contre la majorité et Emmanuel Macron, accusés de vouloir renvoyer à plus tard des scrutins qui pourraient leur être défavorables avant la présidentielle de 2022.

"L'intérêt d'Emmanuel Macron est d'essayer d'éviter les élections territoriales, qui pourraient être une nouvelle défaite avant la présidentielle", assure dans L'Opinion le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau.

A droite, les régionales pourraient servir de tremplin pour lancer son candidat à l'Elysée, en départageant Xavier Bertrand (Hauts-de-France), Valérie Pécresse (Ile-de-France) ou encore Laurent Wauquiez (Rhône-Alpes-Auvergne).

Du côté de la majorité, le délégué général de La République en marche Stanislas Guerini a nié tout calcul politique. "Il n'y a pas d'intention cachée, tout le monde est d'accord, ces élections doivent avoir lieu en juin", a-t-il affirmé sur FranceInfo.

"Le président n'a jamais eu peur de se confronter aux électeurs et il ne faut jamais avoir peur de la démocratie, en tout cas c'est jamais le cas du président", a-t-il ajouté.

Dans l'opposition, à l'exception de Nicolas Dupont-Aignan qui n'est pas défavorable à la tenue des scrutins en septembre, les voix s'élèvent pour s'opposer à un report, à l'image de Marine Le Pen.

"Ne pas (les) maintenir, cela voudrait dire les repousser à un moment où nous serons déjà dans le cadre d'une élection présidentielle, ce serait très néfaste pour notre démocratie. On ne peut pas confiner la démocratie", a fait valoir la présidente du Rassemblement national lundi.

Du côté des Verts, l'écologiste et ex-député LREM Matthieu Orphelin, tête de liste dans la région Pays de la Loire, rejette également un report: ce "serait une grave erreur démocratique", alors qu'"il est possible d'organiser le vote dans le cadre d'un protocole sanitaire très sûr", estime-t-il.

arz/jk/vk

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MAR 22

Une centaine d'anciens cadres de DLF appellent à "s'unir" autour de Marine Le Pen #

3/22/2021, 1:39 PM
Paris, FRA

Une centaine de dissidents du mouvement de Nicolas Dupont-Aignan ont appelé lundi à "s'unir" autour de la candidate à l'Elysée Marine Le Pen, en présentant leur nouveau mouvement de "droite gaulliste" nommé L'Avenir français, qui jouera un rôle de "trait d'union" avec le Rassemblement national.

"Il faut s'unir et se rassembler autour de la candidate naturelle de notre famille politique", a déclaré lors d'une conférence de presse le coordinateur national de L'Avenir français, Jean-Philippe Tanguy, ancien numéro deux de Debout la France, parti en raison d'une "stratégie d'isolement et de division" de Nicolas Dupont-Aignan.

La conférence de presse, en présence de Marine Le Pen, avait lieu dans les salons où la présidente du RN et Nicolas Dupont-Aignan avaient présenté un accord de gouvernement entre les deux tours de la présidentielle de 2017.

Mais cette fois, le député souverainiste a décidé de faire cavalier seul à la présidentielle de 2022, provoquant une vague de départs - plus de 130 selon la liste transmise par la nouvelle formation, une "trentaine" selon M. Dupont-Aignan.

Marine Le Pen est la "meilleure candidate" à la présidentielle, parce qu'elle est "la championne des libertés fondamentales" et qu'elle aspire au "redressement" industriel, a vanté M. Tanguy. Il a aussi évoqué un "déferlement de violences" que "plus rien ne pourra arrêter à part l'élection de Marine Le Pen".

La nouvelle formation, "statutairement et financièrement indépendante" du RN, rejoint d'autres mouvements satellites du RN comme la Droite populaire de l'ancien ministre sarkozyste Thierry Mariani, et le Mouvement localiste animé par le député européen du RN Hervé Juvin.

"Ce rassemblement doit se faire dès le premier tour", a fait valoir Marine Le Pen, en vantant "la logique unificatrice voulue par le général De Gaulle".

"Les candidatures vaines, de témoignage, d'humeur ou (...) de divergences font courir le risque à toute notre famille de pensée d'une diversion électorale, dommageable", a-t-elle expliqué. "Au premier tour, chaque famille se rassemble, au second tour, les deux familles politiques qualifiées composent avec les autres pour élargir l'unité nationale".

Elle a assuré que "la démarche" du RN n'était "pas hégémonique mais partenariale" et qu'elle ne serait pas la candidate "du RN" mais "soutenue par le RN" alors qu'elle songe à abandonner la présidence du parti pour 2022.

Marine Le Pen s'est dite "prête" au "compromis", mettant en avant de récentes "inflexions programmatiques". Le RN ne veut par exemple plus sortir de l'UE ni suspendre les accords de libre circulation de Schengen.

are/cg/vk

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MAR 22

Régionales en juin: "une absolue nécessité", selon Guerini (LREM) #

3/22/2021, 11:52 AM
Paris, FRA

La tenue des élections régionales en juin comme prévu est "une absolue nécessité", a plaidé lundi le délégué général de La République en marche Stanislas Guerini en plein débat sur un éventuel nouveau report face au regain de l'épidémie de Covid-19.

Les élections régionales et départementales ont déjà été reportées aux 13 et 20 juin. "Nous avons décidé collectivement, et c'est le parlement qui l'a fait, de les tenir en juin; il faut qu'elles aient lieu en juin", a-t-il justifié.

Le débat sur un nouveau report a été relancé par la situation sanitaire qui a conduit l'exécutif à prendre de nouvelles restrictions dans 16 départements, alors qu'un avis du Conseil scientifique sur la tenue du scrutin est attendu d'ici au 1er avril.

"Evidemment c'est cet avis qui sera notre boussole et derrière cet avis, c'est évidemment la situation sanitaire", a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal mercredi, laissant entendre qu'un report était possible.

Marine Le Pen s'est dite lundi "contre un report" de ces élections. "Ne pas (les) maintenir, cela voudrait dire les repousser à un moment où nous serons déjà dans le cadre d'une élection présidentielle, ce serait très néfaste pour notre démocratie. On ne peut pas confiner la démocratie", a fait valoir la présidente du Rassemblement national lors d'une conférence de presse.

La candidate à l'Elysée a aussi réclamé le retour, "le plus rapidement possible", de "conditions d'égales capacités à faire campagne" dans les régions, qui ne sont pas toutes confinées, pointant un "vrai problème sur le plan constitutionnel".

Le député LREM et tête de liste aux régionales en Ile-de-France Laurent Saint-Martin a dit lundi sur Radio J "souhait(er) ardemment qu'elles puissent avoir lieu" en juin, "si les conditions sanitaires le permettent".

Dix présidents de région de droite comme de gauche se sont opposés dans une tribune conjointe publiée dimanche dans Le Figaro à un éventuel nouveau report.

Dans un entretien à L'Opinion lundi, le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau estime que ce serait "une terrible défaite de mettre la démocratie entre parenthèses, une dérive autocratique très préoccupante".

"Il n'est pas besoin d'être un grand politologue pour comprendre que l'intérêt d'Emmanuel Macron est d'essayer d'éviter les élections territoriales, qui pourraient être une nouvelle défaite avant la présidentielle", juge-t-il aussi.

ggy-are/ib/rhl

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MAR 22

Régionales: la sénatrice Goulet (centriste) propose un report en septembre #

3/22/2021, 10:48 AM
Paris, FRA

La sénatrice Nathalie Goulet, tête de liste UDI en Normandie pour les prochaines régionales, a déposé une proposition de loi pour reporter le scrutin en septembre et encadrer les pouvoirs des exécutifs sortants, afin de "rétablir l'égalité entre les candidats".

La proposition de loi n'a guère de chance de prospérer en l'état, la prochaine "niche" parlementaire du groupe centriste au Sénat étant prévue en juin. Mais il est pour la sénatrice le moyen de faire entendre la voix des "challengers" aux régionales en plein débat sur un éventuel nouveau report.

"C'est impossible de faire campagne", a affirmé lundi à l'AFP la sénatrice, alors que dix présidents de région se sont opposés dimanche à un éventuel nouveau report de la date des élections régionales en raison de l'épidémie de Covid-19.

"Le déni de démocratie, n'est pas dans le fait de tenir ou pas les élections, le déni de démocratie est dans le fait que les candidats sont dans une rupture complète d'égalité en ce qui concerne la campagne", selon la sénatrice de l'Orne.

"Les sortants se baladent avec leur chéquier et il n'y a aucune limitation de leurs pouvoirs", a-t-elle déploré, pointant "un joker pour leur réélection".

Le texte qu'elle a déposé propose d'une part de repousser de juin en septembre les élections régionales et départementales et d'autre part de limiter, en cas de prorogation de la durée de leurs mandats, les décisions des exécutifs locaux aux "actes de gestion strictement nécessaires".

Le scrutin a déjà été repoussé une première fois de mars à juin.

vm/ib/shu

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MAR 22

Tenir les régionales en juin, "une absolue nécessité", selon Guerini (LREM) #

3/22/2021, 9:42 AM
Paris, FRA

La tenue des élections régionales en juin comme prévu est "une absolue nécessité", a plaidé lundi le délégué général de La République en marche Stanislas Guerini en plein débat sur un nouveau report face au regain de l'épidémie de Covid 19.

Interrogé également sur Radio Classique sur l'appel d'une centaine d'élus à accorder le droit de vote à 16 ans aux municipales, il a considéré que c'est "un sujet secondaire", qui n'est "pas la priorité du moment": "la première bataille qu'on doit gagner, c'est celle de la participation et de diminuer l'abstention", a-t-il estimé.

Pour lui, tenir les élections régionales et départementales les 13 et 20 juin, après un premier report, "est une absolue nécessité".

"Nous avons décidé collectivement, et c'est le parlement qui l'a fait, de les tenir en juin; il faut qu'elles aient lieu en juin", a-t-il justifié.

Le débat sur un nouveau report a été relancé par la situation sanitaire qui a conduit l'exécutif à prendre de nouvelles restrictions dans 16 départements, alors qu'un avis du Conseil scientifique sur la tenue du scrutin est attendu d'ici au 1er avril.

"Evidemment c'est cet avis qui sera notre boussole et derrière cet avis, c'est évidemment la situation sanitaire", a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal mercredi, laissant entendre qu'un report était possible.

Dix présidents de région de droite comme de gauche se sont opposés dans une tribune conjointe publiée dimanche dans Le Figaro à un éventuel nouveau report.

Dans un entretien à L'Opinion lundi, le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau estime que ce serait "une terrible défaite de mettre la démocratie entre parenthèses, une dérive autocratique très préoccupante".

"Il n'est pas besoin d'être un grand politologue pour comprendre que l'intérêt d'Emmanuel Macron est d'essayer d'éviter les élections territoriales, qui pourraient être une nouvelle défaite avant la présidentielle", juge-t-il aussi, en remarquant qu'"aujourd'hui, on peut faire de vraies campagnes avec le numérique", avec les "télévisions et radios locales", "les marchés" et la distribution de "tracts dans les boîtes aux lettres".

L'ex-député LREM Matthieu Orphelin s'est dit lundi sur Twitter "en phase avec la position de ces 10 présidentes et présidents de région de tous bords politique". "Oui, il est possible d'organiser le vote dans le cadre d'un protocole sanitaire très sûr. Décaler les élections serait une grave erreur démocratique", a-t-il estimé.

ggy/ib/vk

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MAR 21

Dix présidents de régions s'opposent à un éventuel report des régionales #

3/21/2021, 6:37 PM
Paris, FRA

Dix présidents de région de droite comme de gauche s'opposent, dans une tribune conjointe dimanche au Figaro, à un éventuel nouveau report de la date des élections régionales en raison de l'épidémie de Covid-19.

"Toutes les élections sont essentielles. Ce n'est pas au Conseil scientifique de confiner la démocratie!", affirment dans ce texte Renaud Muselier (LR, PACA), François Bonneau (PS, Centre-Val de Loire, Valérie Pécresse, (ex-LR, Île-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR, Hauts-de-France), Carole Delga (PS, Occitanie), Christelle Morançais (LR, Pays de la Loire, Hervé Morin (Les Centristes, Normandie), Alain Rousset (PS, Nouvelle-Aquitaine), Laurent Wauquiez (LR, Auvergne-Rhône-Alpes et Ary Chalus (Guadeloupe unie/LREM, Guadeloupe).

La troisième vague de l'épidémie du Covid-19 relance le débat sur un nouveau report des élections régionales et départementales de juin, fermement rejeté par les élus locaux et la droite, mais dont le sort dépend d'un avis du Conseil scientifique d'ici au 1er avril.

Les élections sont fixées à ce jour au 13 juin pour le premier tour et au 20 juin pour le second.

Ce scrutin est "un moment important du fonctionnement démocratique de notre pays", écrivent les signataires: "Ce serait faire preuve d'un pessimisme étonnant sur l'évolution de la situation sanitaire compte tenu des mesures annoncées et contradictoire avec l'optimisme affiché au plus haut sommet de l'État. Nous savons qu'il est possible d'organiser les opérations de vote dans le cadre d'un protocole sanitaire très sûr".

S'agissant de la campagne électorale, "citoyens, entreprises, associations, nous avons toutes et tous su adapter nos modalités de fonctionnement, notre accès à l'information, notre manière de débattre. Nous ne pouvons pas suspendre la démocratie à un retour à la normale alors même que tout le monde s'accorde à penser qu'il faudra s'habituer pour longtemps à vivre dans un nouveau contexte sanitaire", poursuivent les présidents de régions.

Et d'interroger : "La situation sanitaire de mars peut-elle, sous couvert d'une clause de revoyure, servir de prétexte au report d'une échéance électorale prévue en juin ?".

cs/pb

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MAR 21

Hidalgo et le confinement de Paris: "On aurait pu réagir plus tôt" #

3/21/2021, 6:16 PM
Bordeaux, FRA

La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo estime que le gouvernement aurait pu "réagir plus tôt" en décidant de reconfiner la capitale pour faire face à l'épidémie de Covid-19, dans un entretien publié dimanche sur le site internet du journal Sud Ouest.

"À la lueur de la pression sur l'hôpital, c'était une décision attendue. Je ne cherche pas à polémiquer mais on aurait pu réagir plus tôt et ça n'a pas été fait", a-t-elle dit, appelant de nouveau à "une vaccination massive".

Alors que cette fois-ci, des commerces comme les libraires, les coiffeurs ou les fleuristes peuvent rester ouverts, elle a estimé qu'on "aurait pu aller plus loin : les musées, les cinémas et les théâtres pourraient rouvrir avec des jauges très encadrées. On doit avancer sur ce terrain-là", a-t-elle dit.

Interrogée par le journal aquitain sur les Parisiens qui ont gagné la région pour échapper au confinement, Anne Hidalgo a expliqué que "Paris est une ville très dense. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un grand appartement. Je ne vais pas juger ceux qui vont rejoindre leur famille. Les Parisiens sont aussi des provinciaux. Arrêtons d'opposer les gens ou de les stigmatiser".

Cette possible candidate à l'élection présidentielle, qui vient de lancer sa plateforme de réflexion "Idées en commun" dans "la perspective de 2022", a par ailleurs affirmé qu'elle souhaitait "créer une offre politique" et ne pouvait se résoudre à "une absence de perspective où le seul choix devient au final celui de voter contre l'extrême droite".

Le but de "Idées en commun" est "d'arriver, après l'été, avec des propositions à travers lesquelles nous pourrons être très nombreux à nous rassembler", a-t-elle dit.

Interrogée sur la dispersion de la gauche, elle a estimé que "les choses se construisent en bougeant. Si on ne se réunit pas, rien ne sera possible. À chacun de faire les pas vers ce qui nous rassemble. Il faut donc tenter et se retrouver".

Anne Hidalgo est attendue lundi et mardi à Bordeaux pour un colloque de l'Association internationale des maires francophones, qui sera essentiellement virtuel en raison de la pandémie.

pjl/swi

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MAR 21

Présidentielle: Pécresse (ex-LR) plaide pour une primaire "la plus ouverte possible" #

3/21/2021, 3:46 PM
Paris, FRA

La présidente (ex-LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, dont le nom est régulièrement évoqué pour la présidentielle de 2022, a plaidé dimanche pour une "primaire la plus ouverte possible" afin que la droite désigne son candidat.

"Il va falloir qu'on départage tous ceux qui, à droite, ont envie d'être candidats, pour qu'à un moment donné on fasse émerger non seulement un chef, mais aussi une +dream team+", a dit Mme Pécresse sur RadioJ.

Cela signifie "une primaire la plus ouverte possible, parce qu'il faudra rallier avec nous tous les sympathisants de la droite et du centre qui ont soutenu Emmanuel Macron aux présidentielles et aux législatives, et qu'il va falloir ramener vers la droite", a-t-elle ajouté.

Mme Pécresse a cependant éludé la question de sa propre candidature, assurant que "le temps des campagnes n'est pas encore venu". "Je ne suis pas du tout dans le temps des élections, pas même des élections régionales", a-t-elle affirmé.

La primaire est une question délicate pour la droite encore convalescente et la direction des Républicains souhaite à tout prix éviter ce processus qui pourrait raviver les querelles d'ego, ou désigner un candidat plaisant à la base mais incapable de séduire un électorat plus large.

"Je suis d'une hostilité totale à la primaire", a affirmé mercredi le numéro 3 de LR Aurélien Pradié.

Le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, qui ne cache pas ses ambitions pour 2022, avait précédemment assuré que "les primaires, c'est la démocratie".

Le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand est pour l'instant le mieux placé dans les sondages, mais en l'absence d'homme providentiel d'autres noms sont avancés, comme celui de Laurent Wauquiez.

Une partie de la droite espérait secrètement un retour de Nicolas Sarkozy, que sa condamnation à de la prison début mars a compromis.

Interrogée sur la crédibilité d'un soutien de M. Sarkozy au chef de l'Etat, Mme Pécresse a estimé qu"'Emmanuel Macron (était) en train de se rendre compte que la bonne politique pour le pays, c'est une politique de droite".

On peut alors penser "que les Français préfèrent l'original à la copie", a-t-elle ajouté, car "le +en même temps+ sur les sujets de sécurité, de Nation, d'immigration, ça ne marche pas".

cg/cs/tes

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MAR 21

Marine Le Pen "ne dit plus rien sur rien" selon Dupont-Aignan #

3/21/2021, 3:38 PM
Paris, FRA

Marine Le Pen "ne dit plus rien sur rien", a jugé dimanche sur France 3 le candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan, qui s'était rallié à la présidente du Rassemblement national en 2017.

Les électeurs "ne veulent pas de ce duel vécu en 2017" entre Mme Le Pen et Emmanuel Macron au second tour, "ils veulent autre chose", a assuré le député de l'Essonne lors de l'émission Dimanche en Politique.

Le choix de M. Dupont-Aignan de faire cavalier seul en 2022 est à l'origine du départ de cadres -"une trentaine" selon lui- de son parti Debout la France vers le RN.

Nicolas Dupont-Aignan a raillé dimanche les positions de Mme Le Pen en matière économique et sociale, notamment "quand elle dit qu'elle veut la retraite à 60 ans alors que tout le monde sait que c'est impossible."

Il a dit avoir proposé en vain "une grande primaire ouverte" à d'autres responsables qu'il juge "patriotes", citant le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, Marine Le Pen, ou l'ancien ministre PS Arnaud Montebourg.

Parmi ses propositions détaillées dimanche, le candidat souverainiste a notamment évoqué la transformation des prêts garantis par l'Etat pour aider les entreprises en prêts sur 25 ans, "sinon on aura 1 million de chômeurs en plus.". Il préconise également de créer 200.000 emplois jeunes pour les étudiants "qui sont en train de crever car ils n'ont plus de petits boulots".

cs/cg/pb

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MAR 21

Régionales: Mélenchon propose un compromis aux Verts sur les têtes de liste #

3/21/2021, 3:08 PM
Paris, FRA

Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a proposé dimanche un compromis aux Verts dans les négociations pour les régionales, en acceptant que LFI n'ait qu'une seule tête de liste -- et EELV les autres -- dans six régions en discussions.

"Voilà ce que je dis aux Verts: (...) vous avez une tête de liste" et bientôt "une deuxième" puisqu'"on est en train de terminer la négociation ailleurs", a affirmé sur France inter M. Mélenchon, qui n'a pas précisé quelles régions étaient concernées.

"Il en reste six, acceptez qu'il y ait une région en contrepartie, et on vous cède les têtes de liste dans les cinq autres", a-t-il proposé.

Ces six régions sont celles où EELV a repris contact pour ouvrir des discussions, a-t-on précisé au mouvement sans donner plus de précisions.

Une alliance Verts-PCF-LFI-PS a été conclue début mars derrière l'écologiste Karima Delli pour ces régionales de juin dans les Hauts-de-France.

L'accord sur la tête de liste LFI pourrait être "par exemple en Ile-de-France" où le secrétaire national des Verts Julien Bayou "pourrait faire le beau geste pour Clémentine Autain" ou en PACA, a estimé M. Mélenchon.

A l'échelle nationale, les potentiels partenaires d'EELV lui reprochent une attitude hégémonique après des européennes et municipales réussies.

"Les écologistes considèrent absolument partout qu'il n'y a qu'eux qui peuvent être tête de liste et par conséquent il ne supportent rien", a affirmé M. Mélenchon, lançant: "Faites la démonstration que vous êtes capable de faire autre chose que de vouloir tout commander? tout diriger".

cg/cs/swi

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MAR 20

Roussel plaide pour "un pacte" à gauche pour les législatives #

3/20/2021, 11:05 PM
Paris, FRA

Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel plaide pour "un pacte" à gauche pour les législatives, mais pas à la présidentielle où il ira "jusqu'au bout" si les militants le désignent candidat en mai, dans un entretien au Journal du dimanche.

"Nous voulons travailler à un pacte avec les autres forces de gauche pour que les législatives nous permettent de nous rassembler dans le plus de circonscriptions possible", explique le député du Nord.

"J'ai la conviction que nous pouvons le faire, ensemble", assure-t-il. "Parlons ensemble des élections législatives. Listons les circonscriptions où il est possible de battre un candidat de droite ou d'extrême droite, et demandons-nous comment faire pour l'emporter".

Sa déclaration coïncide avec l'appel lancé samedi par l'ex-premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, qui a préconisé que gauche et Verts scellent "un pacte législatif" pour 2022, préalable qui leur permettrait selon lui de s'accorder sur une candidature commune à l'élection présidentielle.

Une semaine après avoir proposé sa candidature à l'investiture pour la présidentielle de 2022, M. Roussel a par ailleurs confirmé qu'il serait sur la ligne de départ si les militants en décident ainsi le 9 mai. "Si les communistes le décident. Et j'irai jusqu'au bout", prévient-il.

Il appelle les autres formations de gauche à "respecter le fait que le PCF fasse le choix de présenter un candidat à l'élection présidentielle", précisant qu'il n'a pas rencontré Jean-Luc Mélenchon "depuis un moment".

"Moi, je ne suis pas compliqué. Lui, si", affirme-t-il à propos du candidat de LFI que le PCF avait soutenu lors des deux dernières présidentielles.

"J'ai cru comprendre qu'il n'acceptait pas que je puisse oser défendre nos propositions en 2022. Je le regrette et je lui demande de l'accepter sans en prendre ombrage", souligne-t-il.

"On a plutôt intérêt à additionner nos efforts et à aller conquérir un maximum d'électeurs avec nos idées", prévient M. Roussel.

arz/cbn

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MAR 20

Une centaine d'élus appellent à accorder le droit de vote à 16 ans aux municipales (tribune) #

3/20/2021, 11:01 PM
Paris, FRA

Une centaine d'élus, parmi eux le chef de file des députés MoDem Patrick Mignola et l'ex-député LREM Cédric Villani, appellent à accorder le droit de vote à 16 ans aux municipales, dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche.

"Ouvrir le vote à 16 ans aux élections municipales sous la forme d'une prémajorité, ce serait le premier moyen de faire évoluer nos villes", écrivent les signataires, auxquels se sont joint "103 jeunes de la société civile".

"À 16 ans, les jeunes Français acquièrent déjà un bon nombre de droits civiques. Ils peuvent travailler, consentir à l'impôt, souscrire à la Sécurité sociale, conduire accompagné d'un adulte, renoncer à leur nationalité, s'émanciper du foyer ou encore créer une association", rappellent-ils.

"Plus important encore, à 16 ans en France, on devient responsable pénalement", ajoutent-ils, un an après les dernières municipales qui avaient battu un record d'abstention.

Parmi les autres signataires figurent également Hugo Biolley, élu le plus jeune maire de France à 18 ans l'an dernier à Vinzieux (Ardèche), Maxime Thory, maire de Montmorency (Val-d'Oise) ou encore l'ancienne secrétaire d'État (PS) à l'Aide aux victimes, Juliette Méadel.

arz/cbn

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MAR 20

2022: Cambadélis propose à toute la gauche de sceller un "pacte législatif" #

3/20/2021, 12:06 PM
Paris, FRA

L'ex-premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a préconisé samedi que gauche et Verts scellent "un pacte législatif" pour 2022, préalable qui leur permettrait selon lui de s'accorder sur une candidature commune à l'élection présidentielle.

"Si tout le monde s'entête, on aura deux et même trois candidats en 2022" avec Jean-Luc Mélenchon (LFI), un ou une PS, voire un communiste avec Fabien Roussel, si les militants PCF le décident le 9 mai, a regretté M. Cambadélis, lors d'une visio-conférence de presse, consacrée au troisième memorandum de son réseau Nouvelle Société, sur "le destin de la France dans le monde et en Europe".

M. Cambadéslis propose de "renverser le processus": pour "débloquer la situation", il faut d'abord "préparer les législatives", et, à partir de là, trouver la candidature. "Sinon, nous nous auto-éliminerons en 2022 et on assistera au match entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, arbitré par la droite", met-il en garde.

Dans son troisième memorandum (le premier était consacré à "l'Etat impartial", le deuxième à "un nouveau contrat social et écologique"), M. Cambadélis propose "le réarmement" d"une gauche divisée et datée". "Elle est divisée sur le terrain, sur les élections, sur la préparation de 2022. Elle est datée car la plupart des programmes fleurent bon la fin des années 1980", a-t-il dit.

npk/cs/tes

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MAR 20

TPE: cinq millions d'électeurs appelés à voter à partir de lundi #

3/20/2021, 10:54 AM

Quelque cinq millions de salariés des très petites entreprises sont appelés à voter à partir de lundi et jusqu'au 6 avril pour déterminer le poids de chaque syndicat au niveau national et dans les branches, une élection dont la principale gagnante devrait être l'abstention.

C'est la troisième édition de cette élection, instituée par une loi de 2010 pour permettre aux salariés des entreprises de moins de onze salariés et aux employés à domicile de faire entendre leur voix.

Les deux précédentes ont été marquées par une très faible participation: 10,38% en 2012, et 7,35% en 2017.

Le contexte sanitaire ne permet guère d'espérer une progression. "Si on est au même score de participation ça sera pas mal", confie un haut responsable syndical.

"Ca ne perce pas beaucoup le radar médiatique la question des élections dans les TPE (...) On est très entravé dans la façon de faire campagne", a souligné le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, lors d'une conférence de presse mardi.

Le président du Haut-Conseil du dialogue social, Jean-Denis Combrexelle, le reconnaît sans fard dans le dossier de presse du ministère du Travail: "en dépit des efforts d'information faits par les pouvoirs publics et par les syndicats, il est apparu (en 2017) que le scrutin était mal connu et surtout que les salariés n'en comprenaient pas l'utilité".

Le scrutin a pour principale finalité de parachever la mesure de l'audience des syndicats au niveau interprofessionnel et dans les branches. Les syndicats représentatifs (plus de 8% des suffrages) peuvent négocier des accords, désigner des conseillers aux prud'hommes et des représentants dans les Commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI).

Ces dernières assurent depuis 2015 une mission de conseil et de médiation auprès des salariés et employeurs des TPE.

- Mesure de l'audience: la CFDT devant ? -

L'audience des syndicats dans le privé est calculée tous les quatre ans en additionnant les suffrages exprimés dans le cadre des élections des comités sociaux et économiques (CSE) présents dans les entreprises de plus de onze salariés, les suffrages des salariés agricoles, et les suffrages des salariés des TPE.

En 2017, la CGT avait remporté le scrutin dans les TPE, en recueillant 25,12% des voix (contre 29,54% en 2012), suivie par la CFDT avec 15,49% (19,26%) et FO avec 13,01% (15,25%). L'Unsa avait fait un bond de cinq points, à 12,49%.

Cela n'avait pas empêché la CFDT de devenir - fait historique - le premier syndicat dans le privé, recueillant au total 26,39% des suffrages devant la CGT (24,85%). FO (15,60%), la CFE-CGC (10,69%) et la CFTC (9,48%) avaient tous trois passé la barre des 8%.

Cette année, les résultats des élections TPE devraient être publiés le 16 avril, et la mesure de l'audience nationale interprofessionnelle le 31 mai.

D'ores et déjà, l'essentiel des jeux est fait s'agissant de cette dernière, les votes dans les CSE (clos le 31 décembre 2020) représentant a priori l'écrasante majorité du résultat final. En 2016, on avait compté 4,875 millions de votants pour les entreprises de plus de onze salariés, 330.000 voix pour les TPE, et 34.000 pour les chambres d'agriculture, selon la Direction générale du travail.

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, s'attend à ce que la confédération conserve sa place de numéro un. "Ce qu'on a comme recensement très imparfait nous dit qu'il n'y a pas de raison qu'on ne soit pas premier", a-t-il dit à l'AFP.

Son homologue de la CGT, Philippe Martinez, ne semble guère optimiste quant à ses chances de la détrôner: "La CFDT est plus implantée que nous dans les entreprises. C'est un handicap qu'on a du mal à combler", admet-il.

Finalement, l'enjeu principal du scrutin TPE pourrait bien être la représentativité des syndicats dans les branches, notamment celles où les salariés de TPE sont majoritaires. "Là le vote de la semaine prochaine va être extrêmement déterminant", souligne Laurent Berger.

sl/lum/abx

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