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Loir-et-Cher: une femme avoue avoir tué sa voisine à cause d'aboiements de chien #

7/19/2022, 7:07 PM
Rennes, FRA

Une femme de 51 ans a avoué avoir tiré mortellement sur sa voisine de 80 ans à Soings-en-Sologne (Loir-et-Cher) en raison des aboiements du chien de cette dernière et a été mise en examen pour assassinat, a indiqué mardi le procureur de Blois.

Les faits se sont produits dimanche peu avant 22H00. Les pompiers ont constaté le décès d'une femme de 80 ans, touchée par des tirs d'arme à feu et retrouvée "étendue à proximité immédiate de son canapé", selon un communiqué du procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier.

L'autopsie a confirmé "que les coups de feu tirés l'un sur le flanc droit et l'autre sur le flanc gauche de la victime étaient à l'origine de la mort".

Une femme de 51 ans, habitant de la commune et inconnue de la justice, a déclaré être l'auteure des coups de feu.

La mise en cause a expliqué aux enquêteurs avoir "de fréquentes et régulières altercations verbales avec sa voisine, la victime, au sujet d'aboiements de chiens".

Dimanche, elle est sortie de chez elle entre 21H30 et 22H00 armée d'un des quatre fusils de chasse qu'elle détenait chez elle avec deux cartouches.

"Elle se présentait au portail de voisins en hurlant qu'elle allait +la buter+". Désarmée par ses voisins dans un premier temps, elle est ensuite retournée chez elle en redisant "qu'il fallait que +quelqu'un la bute+".

Quelques instants plus tard, deux coups de feu étaient entendus. "La dame avait pris chez elle un nouveau fusil, était entrée chez sa voisine en escaladant un grillage puis lui avait tiré dessus à deux reprises", poursuit le communiqué.

Elle a été mise en examen mardi du chef "d'homicide volontaire avec préméditation" et placée en détention provisoire. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

La brigade de recherches de Romorantin-Lanthenay a été chargée de l'enquête.

mam-hdu/dlm

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JUL 19

Cyclistes néerlandais tués à Chambord: la conductrice mise en examen #

7/19/2022, 5:24 PM
Orléans, FRA

La conductrice soupçonnée d'avoir percuté et tué deux cyclistes néerlandais le 10 juillet à Chambord (Loir-et-Cher), a été mise en examen pour homicides involontaires aggravés, a annoncé mardi le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier.

Les circonstances aggravantes sont "la conduite après usage de produits stupéfiants", la conduite sans permis et le défaut d'assurance du véhicule, a précisé le magistrat dans un communiqué.

Agée de 39 ans, la conductrice, "connue pour des faits anciens d'usage de produit stupéfiant et de conduite malgré un permis invalidé", a été placée sous contrôle judiciaire.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le véhicule s'est déporté vers la piste cyclable venant en sens opposé, percutant le couple de touristes néerlandais, âgés de 61 et 62 ans, les tuant sur le coup.

Le véhicule a terminé sa course dans un arbre. Le passager du véhicule, transporté en hélicoptère à Tours en urgence absolue, est toujours plongé dans le coma, mais son pronostic vital n'est plus engagé, selon le procureur.

Selon les déclarations de la conductrice, elle aurait perdu le contrôle du véhicule suite à une "inattention liée à des échanges verbaux houleux et nourris avec son passager".

mam/hdu/sp

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JUL 19

Laurent Nuñez succédera à Didier Lallement à la tête de la préfecture de police de Paris #

7/19/2022, 5:21 PM
Paris, FRA

Laurent Nuñez devrait être nommé, sauf surprise de dernière minute, mercredi en Conseil des ministres préfet de police de Paris où il succèdera à Didier Lallement, a-t-on appris mardi de sources proches des milieux gouvernementaux confirmant des informations de presse.

Cette nomination stratégique, sur proposition du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, fait partie de celles qui sont décidées par le chef de l'Etat.

L'actuel coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme (CNRLT) et ex-secrétaire d'Etat auprès de Christophe Castaner, alors ministre de l'Intérieur, succèdera à Didier Lallement dont la gestion de l'ordre public et les méthodes en général ont été régulièrement décriées depuis son arrivée à la PP en mars 2019, en pleine crise des "gilets jaunes".

Le départ de M. Lallement n'est pas lié au fiasco du Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions. Le préfet avait en effet annoncé à ses troupes plusieurs semaines auparavant qu'il quitterait cet été la PP, au plus tard le 27 août, date de son 66e anniversaire.

Enarque, ayant accompli l'essentiel de sa carrière à l'Intérieur, Laurent Nuñez est un spécialiste des questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme.

Agé de 58 ans, il connaît parfaitement la préfecture de Paris pour avoir été directeur de cabinet du préfet de police Bernard Boucault entre 2012 et 2015.

Il a été également préfet de police des Bouches-du-Rhône de 2015 à 2017.

Avant d'être nommé en 2018 secrétaire d'Etat auprès de Christophe Castaner, il a été patron de la Direction générale de la sécurité intérieure pendant un peu plus d'un an.

Après avoir quitté la place Beauvau en juillet 2018, il a rejoint l'Elysée pour y coordonner la "task force" contre le terrorisme.

sm/pga/sp

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JUL 19

En prison, la canicule est "difficilement supportable" pour les détenus #

7/19/2022, 5:07 PM
Nanterre, FRA

Jamais les expressions "être à l'ombre" ou "être au frais" n'auront aussi mal porté leur nom. Ce mardi après-midi, en plein pic de canicule, les détenus de la maison d'arrêt de Nanterre en promenade sont amassés autour d'un point d'eau pour se rafraichir, tant bien que mal.

A Nanterre, comme dans de nombreuses autres maisons d'arrêt, les détenus sont enfermés 22h sur 24 dans leur cellule, sans volet et équipées d'un simple lavabo. Les douches, collectives, ne sont accessibles que trois fois par semaine alors que le mercure affiche 40 degrés en région parisienne.

"L'été c'est difficilement supportable", explique un détenu, interrogé par la sénatrice de Paris Esther Benbassa, qui avait invité l'AFP à une visite de l'établissement pénitentiaire.

"Le pire, c'est entre 14h et 16h. Ceux qui n'ont pas de ventilateurs ils sont morts", poursuit ce jeune homme de 27 ans, incarcéré à Nanterre depuis huit mois.

"Il faudrait plus de douches, en plus y a de la moisissure dans celles qu'on a. En cellule, on met des serviettes mouillées au frigo et après on les accroche à la fenêtre pour faire baisser la température", poursuit-il.

De nombreuses fenêtres sont recouvertes de draps, t-shirts ou serviettes blancs.

Leur occultation est certes normalement interdite par le règlement intérieur, mais l'administration fait preuve de flexibilité en ces périodes de chaleur exceptionnelle.

Un peu plus loin, un autre détenu montre sa cellule à la sénatrice: malgré son ventilateur et le drap accroché aux barreaux, il estime qu'il y fait 37 ou 38 degrés.

Et encore, il a la chance d'être enfermé seul, mais rares sont ceux à avoir ce privilège.

Au 1er juin, le taux d'occupation de la maison d'arrêt des Hauts-de-Seine était de 144% (858 détenus pour 597 places théoriques), selon le ministère de la Justice.

Cela oblige parfois quatre prisonniers à partager un espace d'une quinzaine de mètres carrés, dans des conditions parfois très difficiles.

Le mois dernier, après avoir visité l'établissement, l'Ordre des avocats du barreau des Hauts-de-Seine avait dénoncé dans un rapport l'état "globalement insalubre" des conditions de détention et les "cellules surchargées".

Pendant la visite de l'élue, une représentante de la direction de l'établissement a assuré qu'il n'y avait plus de matelas par terre, comme cela est souvent le cas en prison.

-"Un minimum de côté humain..."-

"J'ai peur pour les gens à Nanterre", déclare pour sa part Sam (prénom modifié) à l'AFP.

Joint par téléphone depuis un établissement d'Île-de-France, ce détenu garde de mauvais souvenirs de ses années dans cette maison d'arrêt.

"C'était une fournaise, les grilles aux fenêtres chauffaient encore plus la cellule. On transpirait tellement que les matelas étaient mouillés", se rappelle-t-il.

Désormais incarcéré dans un centre de détention, où les conditions sont plus souples, Sam explique avoir un accès quotidien à la douche et disposer de volets à sa fenêtre.

"En cellule on met de l'eau par terre, on marche pieds nus, ça nous rafraîchit un peu", détaille Stéphane (prénom d'emprunt) un autre prisonnier francilien joint par l'AFP.

"On est vraiment dans une grande souffrance. Alors certes, on a commis des délits, pour certains des crimes, on paye notre dette à la société, mais il faut un minimum de côté humain quand même", souffle-t-il.

Contactée, la direction de l'administration pénitentiaire répond avoir mis en place un "plan canicule" permettant "une prise en charge renforcée des publics spécifiques".

A Fresnes, autre prison d'Île-de-France connue pour sa vétusté, "de l'eau et des ventilateurs sont distribués aux détenus indigents, âgés ou malade", indique ainsi Jean-Christophe Petit, représentant local du syndicat Ufap-Unsa Justice.

Conformément aux demandes de l'administration pénitentiaire, "les cours de promenade et les murs extérieurs sont arrosés à la lance à incendie pour faire baisser la température", ajoute-t-il. Mais selon lui, au dernier étage de la prison, sous la verrière, la température peut monter jusqu'à 45 degrés sur la coursive reliant les cellules.

Pour François Korber, délégué général de l'association Robin des Lois, défendant les droits des détenus, "il n'y a pas de réelle solution pour améliorer la situation pendant la canicule, à part multiplier les douches en maison d'arrêt et réduire la population carcérale".

En France, la surpopulation carcérale atteint des niveaux records: au 1er juin 71.678 personnes étaient incarcérées pour 60.703 places opérationnelles.

leo-mdh-amd/pga/hj

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JUL 19

Affaire des tableaux flamands: redressement fiscal confirmé pour Claude Guéant #

7/19/2022, 4:56 PM
Paris, FRA

La cour administrative d'appel de Paris a confirmé le redressement fiscal de Claude Guéant dans l'affaire de la vente de deux tableaux flamands, aussi liée à l'enquête sur un possible financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

En mars 2008, l'ancien bras droit du président reçoit un virement de 500.000 euros.

Selon un arrêt du 13 juillet de la Cour consulté mardi par l'AFP, M. Guéant a fait l'objet d'un contrôle fiscal en 2011 à sa nomination au ministère de l'Intérieur.

M. Guéant affirme à l'époque que la somme provient de la vente de deux tableaux d'Andries Van Artvelt à un avocat d'affaires malaisien, Siva Rajendram, et est destinée à acheter un appartement.

En 2013, une enquête est ouverte sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy. L'ancien ministre est mis en examen en mars 2015.

La justice se penche alors sur le virement et transmet ses informations à l'administration fiscale. Les enquêteurs pensent que l'argent provient de fonds libyens.

L'administration fiscale décide en 2016 d'un redressement et impose la somme dans la catégorie des bénéfices non commerciaux avec des pénalités pour manoeuvres frauduleuses, affirmant qu'elle a été perçue "en contrepartie d'une prestation dont il a opacifié le circuit de rémunération afin d'en cacher la véritable nature", selon l'arrêt de la cour d'appel.

Selon le magazine Capital, le redressement fiscal a été de 535.000 euros. Sollicité par l'AFP, Bercy n'a pas souhaité commenter de cas individuel.

Principales justifications: les experts estiment que les tableaux valent en 2013 environ 40.000 euros à 50.000 euros, les documents concernant la vente sont douteux et l'acheteur des tableaux avait reçu un virement de 500.000 euros quelques jours avant la vente.

Le 2 juillet 2019, le tribunal administratif de Paris avait annulé le redressement fiscal et déchargé M. Guéant de la cotisation supplémentaire d'impôt ainsi que des pénalités, condamnant l'Etat à verser 1.500 euros à M. Guéant.

La défense avait argué que le délai de prescription était dépassé et contestait les estimations de valeur des tableaux.

Le ministre de l'Action et des comptes publics avait fait appel, affirmant notamment qu'en cas de révélation par une instance devant les tribunaux, les omissions ou insuffisances d'imposition peuvent être "réparées" jusque dix ans après.

La cour d'appel a donné raison au ministre et rétabli cotisations et pénalités pour M. Guéant. Celui-ci peut contester cette décision devant le Conseil d'Etat.

mdz/jbo/dlm

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JUL 19

Un homme incarcéré à Nancy après un décès lors d'une soirée alcoolisée #

7/19/2022, 4:33 PM
Metz, FRA

Un homme de 32 ans a été mis en examen lundi pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", et placé en détention provisoire, après le décès d'un de ses amis grièvement blessé dimanche, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Nancy.

La victime, âgée de 50 ans, est décédée après "un différend entre les deux hommes - au demeurant amis - survenu dans la nuit de samedi à dimanche (...) au cours d'une soirée alcoolisée", a précisé le procureur de la République adjoint Stéphane Javet.

La police avait été appelée vers 02H00 du matin dimanche par les pompiers qui intervenaient pour "un homme ensanglanté" dans un état grave et qui avait perdu connaissance, a ajouté M. Javet.

Transporté à l'hôpital, son pronostic vital était engagé et "il est décédé au cours de la nuit écoulée", d'après le magistrat. Une autopsie est prévue jeudi.

"Rapidement interpellé", le suspect était déjà connu de la justice, notamment pour "des faits de violences volontaires". "La personne mise en examen n'a pas fait usage d'arme blanche mais principalement de ses poings", a précisé M. Javet.

L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de Meurthe-et-Moselle.

mby/maj/or

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JUL 19

Policier suspendu pour radicalisation: Christophe Castaner visé par une enquête pour discrimination #

7/19/2022, 4:29 PM
Paris, FRA

La Cour de justice de la République (CJR) a ouvert le 6 juillet une information judiciaire pour discrimination à raison de la religion contre l'ancien ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, après la plainte d'un policier suspendu pour des soupçons de radicalisation, a-t-on appris mardi de sources proches de l'enquête.

Le capitaine de police Hervé C., 42 ans, avait porté plainte le 17 novembre pour discrimination à raison de l'appartenance à une religion et harcèlement moral auprès de la CJR, seule juridiction habilitée à poursuivre les membres du gouvernement pour des délits commis dans l'exercice de leurs fonctions.

Après analyse, la commission des requêtes de la CJR, qui a le rôle de filtre, a transmis cette plainte au procureur général et une information judiciaire a été ouverte, a confirmé la CJR à l'AFP.

"Il s'agit d'une première étape essentielle à la manifestation de la vérité", ont réagi auprès de l'AFP les avocats du policier Mes Hélène Jouny et Anass Khafif.

"Notre client a pleinement confiance dans la justice indépendante de son pays pour le rétablir dans ses droits et son honneur", ont-ils ajouté.

Hervé C., converti à l'islam, travaillait au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions terroristes (FIJAIT) à la police judiciaire de Paris quand il a été signalé comme potentiellement radicalisé les 6 et 7 octobre 2019.

Quelques jours auparavant, Mickaël Harpon, informaticien de la préfecture de police converti à l'islam, avait tué à coups de couteau quatre de ses collègues avant d'être abattu.

Suspendu par le ministère de l'Intérieur le 28 octobre 2019, Hervé C. avait été réintégré le 28 février 2020, mais muté comme chef de groupe fraude fiscale et TVA.

Dans sa plainte, le policier estime que l'arrêté ministériel de suspension est "discriminatoire" en raison de sa religion et sa mutation a traduit "le refus du ministre de l'Intérieur de laisser une personne de confession musulmane en charge du FIJAIT", alors qu'il ne présentait "aucun signe de radicalisation" et avait reçu des "notations excellentes".

Il s'appuie notamment sur une enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) qui n'avait conclu, le 8 juin 2020, à "aucun manquement" ni "aucun prosélytisme".

Les "ressentis et inquiétudes" des agents ne paraissaient pas liés "à des éléments factuels" et sa suspension "n'était adossée à aucun fait ni comportement contemporain", selon ce rapport.

Devant le tribunal administratif en juin 2021, saisi par le policier pour contester les mesures prises, le ministère de l'Intérieur avait pourtant justifié ses décisions par "une pratique religieuse radicale, incompatible avec la vie de l'unité et au-delà même avec les exigences de laïcité de ses missions républicaines et de service public".

Le tribunal administratif a annulé en février l'ensemble des mesures mais le ministère de l'Intérieur a fait appel de cette décision, a précisé Me Khafif.

Par ailleurs, Hervé C. avait aussi déposé fin octobre une plainte contre X pour discrimination auprès du parquet de Paris. Celle-ci a été classée sans suite le 10 mai pour absence d'infraction, a indiqué le parquet sollicité par l'AFP.

mk/edy/pga/or

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JUL 19

Policier suspendu pour radicalisation: Christophe Castaner visé par une enquête pour discrimination #

7/19/2022, 4:03 PM
Paris, FRA

La Cour de justice de la République (CJR) a ouvert le 6 juillet une information judiciaire pour discrimination à raison de la religion contre l'ancien ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, après la plainte d'un policier suspendu pour des soupçons de radicalisation, a-t-on appris mardi de sources proches de l'enquête.

Le capitaine de police Hervé C., 42 ans, avait porté plainte le 17 novembre pour discrimination à raison de l'appartenance à une religion et harcèlement moral auprès de la CJR, seule juridiction habilitée à poursuivre les membres du gouvernement pour des délits commis dans l'exercice de leurs fonctions.

Après analyse, la commission des requêtes de la CJR, qui a le rôle de filtre, a transmis cette plainte au procureur général et une information judiciaire a été ouverte, a confirmé la CJR à l'AFP.

"Il s'agit d'une première étape essentielle à la manifestation de la vérité", ont réagi auprès de l'AFP les avocats du policier Mes Hélène Jouny et Anass Khafif.

"Notre client a pleinement confiance dans la justice indépendante de son pays pour le rétablir dans ses droits et son honneur", ont-ils ajouté.

Hervé C., converti à l'islam, travaillait au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions terroristes (FIJAIT) à la police judiciaire de Paris quand il a été signalé comme potentiellement radicalisé les 6 et 7 octobre 2019.

Quelques jours auparavant, Mickaël Harpon, informaticien de la préfecture de police converti à l'islam, avait tué à coups de couteau quatre de ses collègues avant d'être abattu.

Suspendu par le ministère de l'Intérieur le 28 octobre 2019, Hervé C. avait été réintégré le 28 février 2020, mais muté comme chef de groupe fraude fiscale et TVA.

Dans sa plainte, le policier estime que l'arrêté ministériel de suspension est "discriminatoire" en raison de sa religion et sa mutation a traduit "le refus du ministre de l'Intérieur de laisser une personne de confession musulmane en charge du FIJAIT", alors qu'il ne présentait "aucun signe de radicalisation" et avait reçu des "notations excellentes".

Il s'appuie notamment sur une enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) qui n'avait conclu, le 8 juin 2020, à "aucun manquement" ni "aucun prosélytisme".

Devant le tribunal administratif en juin 2021, saisi par le policier pour contester les mesures prises, le ministère de l'Intérieur avait pourtant justifié ses décisions par "une pratique religieuse radicale, incompatible avec la vie de l'unité et au-delà même avec les exigences de laïcité de ses missions républicaines et de service public".

Le tribunal administratif a annulé en février l'ensemble des mesures, mais le ministère de l'Intérieur a fait appel de cette décision, a précisé Me Khafif.

mk/edy/pga/or

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JUL 19

Un homme incarcéré à Nancy après un décès lors d'une soirée alcoolisée #

7/19/2022, 3:44 PM
Metz, FRA

Un homme de 32 ans a été mis en examen lundi pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", et placé en détention provisoire, après le décès d'un de ses amis grièvement blessé dimanche, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Nancy.

La victime, âgée de 50 ans, est décédée après "un différend entre les deux hommes - au demeurant amis - survenu dans la nuit de samedi à dimanche (...) au cours d'une soirée alcoolisée", a précisé le procureur de la République adjoint Stéphane Javet.

La police avait été appelée vers 02H00 du matin dimanche par les pompiers qui intervenaient pour "un homme ensanglanté" dans un état grave et qui avait perdu connaissance, a ajouté M. Javet.

Transporté à l'hôpital, son pronostic vital était engagé et "il est décédé au cours de la nuit écoulée", d'après le magistrat.

"Rapidement interpellé", le suspect était déjà connu de la justice, notamment pour "des faits de violences volontaires".

L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de Meurthe-et-Moselle.

mby/bdx/or

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JUL 19

Seine-et-Marne: deux filles meurent dans l'incendie d'un pavillon #

7/19/2022, 3:38 PM
Bobigny, FRA

Deux filles de 8 et 11 ans ont péri mardi dans l'incendie qui a détruit un pavillon à Coupvray (Seine-et-Marne), à une quarantaine de kilomètres à l'est de Paris, a indiqué une source policière.

Le feu, dont l'origine n'était pas connue dans l'immédiat, s'est déclaré vers 03H50 et a entièrement détruit le pavillon. Deux familles se trouvaient dans le bâtiment au moment du drame.

Cinq personnes ont pu échapper aux flammes mais deux filles sont restées à l'intérieur.

"Un mineur a tenté de sortir les filles et a été grièvement brûlé au bras gauche. Il a été transporté à l'hôpital avec un pronostic vital engagé", a déclaré à l'AFP une source policière.

Les corps des deux victimes ont été retrouvés au milieu des décombres dans le courant de la journée.

Le parquet de Meaux a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l'incendie et l'a confiée au commissariat de Chessy et à la sûreté départementale.

amd/pga/sp

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JUL 19

Paris: dernière escarmouche entre le préfet Lallement et Hidalgo #

7/19/2022, 3:00 PM
Paris, FRA

Le préfet de police de Paris Didier Lallement, dont le départ est annoncé mercredi, a critiqué le dispositif de sécurité de la Ville de Paris lors du feu d'artifice du 14-Juillet, pour lequel la maire Anne Hidalgo l'avait accusé un temps de se "désengager".

Si aucun incident grave ne s'est produit lors du concert et du spectacle pyrotechnique donné à la Tour Eiffel, "le dispositif mis en place par la Ville de Paris a été défaillant en plusieurs endroits", écrit le représentant de l'Etat dans une lettre datée de samedi dont l'AFP a obtenu copie.

La mairie, dont les agents encadraient les effectifs de sécurité privée, était responsable du filtrage des spectateurs sur le Champ-de-Mars, où la police nationale fournissait un "appui" aux quatre points d'accès, rappelle M. Lallement.

Le préfet souligne une "insuffisance numérique des agents de sécurité privée aux points de filtrage", à l'origine d'embouteillages, mais aussi "des retards" dans la prise de position de ces agents ou encore leur "mauvais emploi".

Ces "dysfonctionnements" ont obligé des policiers nationaux à prêter main forte sur certains secteurs plutôt que de se concentrer sur la lutte antiterroriste et antidélinquance, estime le préfet, pour qui la Ville est également responsable d'un défaut de comptage et d'information du public.

A 21h00, la mairie a déclaré complet le Champ-de-Mars qui pouvait accueillir 70.000 spectateurs, ce qui a engendré de nombreuses frustrations et critiques, notamment sur le manque d'information.

La police nationale a dû alors "aider la Ville à tenir ses points d'accès" et "prévenir tout débordement", écrit encore le préfet, relevant une "insuffisante culture d'organisation et de sécurité de la Ville de Paris qui doit largement s'améliorer dans la perspective des Jeux olympiques de Paris 2024".

Reconnaissant des "dysfonctionnements techniques", l'adjoint d'Anne Hidalgo à la sécurité, Nicolas Nordman (PS), a fustigé une "intervention pathétique et regrettable" du préfet, "sans doute marqué par son échec au Stade de France" et qui "essaye de détourner l'attention sur ce qu'il ne s'est pas passé le 14-Juillet".

A l'occasion du départ de M. Lallement, attendu mercredi lors du conseil des ministres, M. Nordman a dit souhaiter "rétablir des relations de confiance sur le plan technique et opérationnel avec le futur préfet de police".

Les relations entre les deux institutions sont devenues exécrables ces derniers mois, tant sur le dossier brûlant des consommateurs de crack que sur les projets de réduction de la place de la voiture défendus par la mairie.

La veille du feu d'artifice, Mme Hidalgo avait dénoncé un "désengagement inédit et non concerté" de la préfecture de police pour la sécurisation du Champ-de-Mars, une accusation rejetée par la préfecture.

pyv/pa/tes

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JUL 19

Le rappeur français PLK sera jugé pour un coup de poing à un policier municipal #

7/19/2022, 1:52 PM
Montpellier, FRA

Le rappeur PLK, actuellement l'un des plus populaires en France, est accusé d'avoir porté un coup de poing à un policier municipal après un concert à La Grande-Motte (Hérault) et sera pour cela jugé le 27 octobre, a indiqué mardi le parquet.

"Il est reproché à l'intéressé (Mathieu Pruski de son vrai nom, NDLR), à la sortie d'un concert qui s'est déroulé le 18 juillet à La Grande-Motte, d'avoir participé à une altercation ayant motivé l'intervention de la police municipale", a indiqué dans un message adressé à l'AFP le procureur de la République à Montpellier Fabrice Bélargent.

"Alors que les policiers tentaient de séparer les protagonistes, le mis en cause a frappé un policier municipal d'un coup de poing au visage", a ajouté le magistrat, en précisant que l'ITT (incapacité totale de travail) du policier était d'"une journée".

Le rappeur de 25 ans, originaire de la région parisienne, auteur de deux albums à succès (Polak en 2018 et Enna en 2020) et dont les vidéos cumulent des millions de vues, a été présenté mardi au parquet.

Il est "poursuivi pour violences volontaires n'ayant pas entraîné une ITT supérieure à huit jours sur dépositaire de l'autorité publique en récidive légale", a précisé M. Bélargent.

"Il sera jugé pour ces faits le 27 octobre 2022 et a été placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de l'audience", a-t-il ajouté.

siu/iw/or

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JUL 19

Fusillade à Paris: un mineur de 16 ans en garde à vue, une cellule d'urgence à la mairie du XIe #

7/19/2022, 12:55 PM
Paris, FRA

L'homme soupçonné d'avoir tiré sur une terrasse de café lundi soir à Paris, faisant un mort et quatre blessés légers, est un mineur de 16 ans et il a été placé en garde à vue, a-t-on appris mardi de sources proches du dossier qui privilégient la thèse du règlement de comptes.

La mairie du XIe arrondissement de Paris, un quartier marqué par les attentats de janvier et novembre 2015, a ouvert mardi une cellule d'urgence médico-psychologique pour les témoins de la fusillade pour laquelle un deuxième suspect est toujours recherché.

Une enquête pour "meurtre en bande organisée, tentative de meurtre en bande organisée, association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et acquisition et détention d'arme de catégorie A" a été ouverte, a indiqué mardi le parquet de Paris. Les investigations ont été confiées à la brigade criminelle et au 2e district de police judiciaire, a-t-on ajouté au parquet.

Les faits se sont déroulés vers 21H30, rue Popincourt, dans le XIe arrondissement de la capitale.

"Deux individus sont descendus d'un véhicule et ont tiré sur deux individus attablés à la terrasse d'un bar", avait détaillé la préfecture lundi soir à l'AFP, ajoutant que l'hypothèse d'un règlement de comptes était privilégiée à ce stade.

Selon le maire du XIe arrondissement, François Vauglin, la fusillade a eu lieu dans un "bar à chicha". "Les clients du bar ont maîtrisé l'un des deux assaillants", a ajouté l'élu dans un tweet.

"On a vu une voiture arriver, ils sont sortis avec une arme - j'aurais dit une mitraillette ou une kalachnikov -, ils ont tiré et ils se sont barrés", a témoigné auprès de l'AFP Antoine, patron d'un restaurant proche.

Martin et Lucas buvaient un verre en terrasse lorsqu'ils ont vu passer une voiture "anthracite". "On a entendu des coups de feu et après on a vu un mec qui rentrait dans la voiture (...) partie en trombe. Et là on a entendu des hurlements", ont-ils raconté à l'AFP.

"On a entendu une dizaine de coups de feu très très rapides, ça a duré vraiment 4-5 secondes", a complété Martin.

Les personnes blessées n'ont semble-t-il pas été touchées par balles, selon les premiers éléments recueillis par la préfecture de police.

mk-pyv-sm-amd/pga/sp

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JUL 19

Incendies en Gironde: le gardé à vue a déjà été entendu pour des faits similaires #

7/19/2022, 12:34 PM
Bordeaux, FRA

L'homme placé en garde à vue lundi après-midi dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de Landiras (Gironde), qui a brûlé près de 13.000 ha de forêt depuis une semaine, avait déjà été entendu en 2012 pour des faits similaires, a-t-on appris auprès du parquet de Bordeaux.

Il avait été suspecté de "destruction de forêt par substance incendiaire" dans une affaire finalement classée sans suite en 2014, "en absence d'éléments probants", a indiqué le parquet, précisant que le mis en cause était un Girondin de 39 ans, demeurant près de Landiras.

"Il ne s'explique pas sur les faits pour l'instant et n'a pas fait d'aveux spontanés", a encore indiqué le parquet.

Sa garde à vue va être prolongée mardi.

Selon un communiqué de la procureure de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie, publié lundi soir, des constatations d'enquête "accréditent un acte volontairement malveillant" à l'origine de l'incendie à Landiras, l'un des deux feux de forêt, avec celui de La Teste-de-Buch, qui ont ravagé plus de 19.000 ha et contraint plus de 34.000 personnes, habitants et vacanciers, à évacuer leur logement depuis le 12 juillet en Gironde.

Selon la procureure, "le 12 juillet, à 16h25, un garagiste qui circulait avec sa fille (...) observait (...) un véhicule stationné sur le bas-côté qui démarrait rapidement à sa vue. Lorsqu'il arrivait sur le lieu du stationnement, le témoin constatait que le feu était en train de se propager. Il s'arrêtait et tentait en vain de l'éteindre", détaille la procureure.

Les enquêteurs ont fait un rapprochement entre ce sinistre et "d'autres départs de feux constatés sur la même zone le même jour mais à des horaires différents", ainsi que pour "trois autres départs de feux constatés entre le 13 et le 15 juillet", "rapidement circonscrits".

Toutefois, "des indices restent à exploiter afin d'éliminer ou de retenir la thèse d'un même auteur", dit encore Mme Porterie.

Dans l'enquête sur l'autre incendie, à La Teste-de-Buch près d'Arcachon, les faits "ne présentent pas de caractère criminel et s'inscrivent dans un contexte de délit involontaire", avec une camionnette équipée d'une benne qui a été victime d'une panne et a pris feu.

Une expertise sera menée pour connaître "l'état mécanique du véhicule et son état d'entretien avant le départ du sinistre", dès qu'il sera accessible.

bpe/ff/tes

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JUL 19

Jafar Panahi, cinéaste et opposant iranien adulé en Europe #

7/19/2022, 12:19 PM
Paris, FRA

Le cinéaste et opposant iranien Jafar Panahi, qui va purger une peine de six ans de prison, est en principe interdit de tourner dans son pays mais souvent primé dans les festivals européens.

Arrêté le 11 juillet, jour de son anniversaire, à son arrivée au parquet de Téhéran pour suivre le dossier d'un autre réalisateur, Mohammad Rasoulof, lui aussi détenu, le célèbre cinéaste a été emmené au centre de détention d'Evin pour purger la peine à laquelle il a été condamné en 2010, a annoncé mardi l'Autorité judiciaire.

"Je ne fais pas des films politiques mais des films qui parlent de la réalité sociale", s'est toujours défendu l'un des principaux représentants, avec Abbas Kiarostami, de la "Nouvelle vague" du cinéma iranien.

M. Panahi, 62 ans, avait été condamné à six ans de prison pour "propagande contre le régime" après avoir soutenu le mouvement de protestation de 2009 contre la réélection de l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République islamique.

- "Réalité sociale" -

Il avait aussi été condamné à 20 ans d'interdiction de réaliser ou écrire des films, voyager ou s'exprimer dans les médias.

Détenu pendant deux mois en 2010, il vivait sous un régime de liberté conditionnelle pouvant être révoquée à tout instant.

En 2015, il avait obtenu l'Ours d'or à la Berlinale pour "Taxi Téhéran" un film tourné clandestinement, depuis l'intérieur d'un taxi. Les conservateurs iraniens avaient fulminé. Il n'avait pas pu sortir du pays pour venir chercher la récompense.

Trois ans plus tard, Cannes le plaçait en compétition officielle et l'invitait sur la Côte d'Azur. Son film "Trois Visages" avait été primé pour son scénario.

M. Panahi s'était félicité que le cinéma iranien soit toujours "vivant et dynamique" avec la présence des films "de deux cinéastes iraniens", l'autre étant Asghar Farhadi.

"Très clairement, cela ne plaît pas à ceux qui veulent la mort du cinéma indépendant iranien", prêts selon lui "à toutes les menaces".

Les films de M. Panahi, qui auscultent les injustices sociales ou la place des femmes en Iran, suscitent un vif intérêt à l'étranger.

Son premier long métrage, "Le Ballon blanc", a reçu la Caméra d'Or en 1995 au Festival de Cannes, qui l'a récompensé encore en 2003 par le Prix du Jury dans la section Un Certain Regard pour "Sang et or".

Il a obtenu aussi le Léopard d'Or en 1997 à Locarno pour "Le Miroir", le Lion d'Or à Venise en 2000 pour "Le Cercle", l'Ours d'argent à Berlin en 2006 pour "Hors-jeu".

Né à Téhéran le 11 juillet 1960, fils d'un artisan ayant grandi dans les quartiers pauvres de la capitale, Jafar Panahi a d'abord été l'assistant d'Abbas Kiarostami.

"Nous juger, c'est juger l'ensemble du cinéma engagé, humanitaire et social iranien", disait-il lors de son procès, estimant que son "emprisonnement symbolise le rapt du pouvoir sur l'ensemble des artistes du pays".

Il a pourtant refusé de quitter l'Iran, se disant "amoureux" de son pays "malgré ses limites".

- Fauteuil vide -

En 2011, il avait réussi à faire parvenir en Europe un "journal de bord" de sa vie de reclus, filmé dans des conditions semi-clandestines et intitulé ironiquement "Ceci n'est pas un film".

Deux ans plus tard, il a réalisé un deuxième long métrage intimiste, "Pardé" ("Le Rideau fermé"), qui a reçu l'Ours d'argent du meilleur scénario à Berlin.

En 2012, il a été colauréat, avec sa compatriote Nasrin Sotoudeh, avocate des droits de l'Homme, du prix Sakharov pour la liberté de l'esprit décerné par le Parlement européen.

Sa lourde condamnation a suscité un tollé mondial. Symboliquement, le Festival de Cannes, où il devait siéger parmi le jury en 2010, avait laissé son fauteuil vide. Il est depuis un invité d'honneur virtuel omniprésent dans tous les grands festivals.

En mai, il a fait partie d'un groupe de cinéastes et acteurs signataires d'une lettre ouverte après l'arrestation de plusieurs de leurs collègues. Répression et censure constituent "une violation de la liberté d'expression" et "réduisent à la portion congrue la sécurité des réalisateurs", déploraient-ils.

bur/mj/frd/ber/tes

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JUL 19

Corse-du-Sud: incendie criminel d'une paillotte à Pietrosella #

7/19/2022, 10:01 AM
Ajaccio, FRA

L'Oriu, une paillote située sur la plage du Ruppione à Pietrosella (Corse-du-Sud) a été détruite par un incendie "manifestement d'origine criminelle" dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mardi auprès du parquet d'Ajaccio.

La brigade de recherche de la gendarmerie d'Ajaccio a été saisie de l'enquête de flagrance pour dégradation par moyen dangereux concernant ce restaurant de plage, a indiqué à l'AFP le parquet en précisant que "les faits étaient manifestement d'origine criminelle".

Les techniciens en identification criminelle travaillaient mardi sur les lieux de l'incendie qui s'est déclenché vers 3H30 du matin et n'a fait aucun blessé, selon la même source.

Pour l'heure, aucun tag n'a été découvert.

Depuis le début de l'année, plusieurs résidences secondaires, un camping et des entreprises du bâtiment ont été endommagés par des incendies criminels dont plusieurs ont été revendiqués le 11 juillet dernier par le groupe clandestin du Front de libération nationale corse (FLNC).

Dans un communiqué, le FLNC a ainsi revendiqué 16 "actions" visant deux véhicules de police, deux entreprises du bâtiment et douze résidences privées, dont l'incendie de 36 mobile-homes dans un camping d'Aleria.

Dans la nuit du 29 au 30 juin, la brigade de gendarmerie de Pietrosella avait été la cible de plusieurs cocktails molotov sans faire de dégâts.

Plusieurs tags "AFF" (A Francia Fora, la France dehors, ndlr) et FLNC avaient également été retrouvés sur cette gendarmerie qui avait déjà été la cible d'une attaque à l'explosif en 1997 au cours de laquelle l'arme qui a servi à l'assassinat du préfet Erignac le 6 février 1998 avait été dérobée.

Le parquet national antiterroriste s'était saisi de l'enquête pour dégradation par moyens dangereux de la gendarmerie ainsi que des enquêtes liées au communiqué du FLNC.

mc/pr/cbn

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JUL 19

Vie privée : les caméras "augmentées" sont interdites dans l'espace public, estime la Cnil #

7/19/2022, 9:54 AM
Paris, FRA

La Cnil, garante de la vie privée des Français, a appelé mardi à un encadrement réglementaire ou législatif des dispositifs de surveillance par caméras dites "augmentées", capables d'identifier des comportements de personnes dans l'espace public, selon un communiqué.

À l'issue d'une consultation sur le sujet, l'autorité estime que ces dispositifs sont aujourd'hui interdits par la loi.

"Si l'efficacité de ces caméras augmentées était prouvée et leur utilisation nécessaire, celle-ci devrait être autorisée par une loi spécifique qui, à l'issue d'un débat démocratique, fixerait des cas d'usages précis avec des garanties au bénéfice des personnes", a indiqué la Commission dans son communiqué.

Elle appelle toutefois les pouvoirs publics à limiter leur "multiplication disproportionnée", alors que de nombreuses municipalités ont déjà associé ce type de logiciels à leur dispositif de vidéosurveillance.

La Commission souhaite également tracer des "lignes rouges" pour les caméras dont la finalité serait de noter les personnes sur leur comportement.

Les caméras augmentées sont des dispositifs d'enregistrement associés à des logiciels d'intelligence artificielle permettant l'analyse automatique des comportements des individus, sans forcément identifier les passants.

Elles permettent selon leurs promoteurs de repérer des infractions, des comportements "suspects" (attroupements, mouvements rapides ou présence anormalement longue d'une personne) ou des bagages abandonnés.

Leur déploiement "non maitrisé" dans l'espace public "présente des risques nouveaux pour la vie privée", selon la Cnil, car elles peuvent mener à une société de surveillance généralisée, ou même "modifier, en réaction, les comportements des personnes circulant dans la rue ou se rendant dans des magasins".

Pour les usages qui seraient considérés "légitimes", par exemple pour analyser la fréquentation de certains axes ou systèmes de transport en commun, une loi ou un règlement sera tout de même nécessaire pour "écarter le droit d'opposition" qui permet normalement de refuser de figurer dans un fichier.

Seules des caméras dont l'utilisation serait limitée à produire des statistiques anonymes peuvent déjà être mises en place sans nécessiter d'encadrement.

La Cnil, qui a fait de ce sujet l'un de ses axes prioritaires d'action, n'exclut pas une campagne de contrôles pour faire respecter sa position.

jub/may/bt

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JUL 19

L'EI en Afrique: une "marque" en développement, une coordination faible #

7/19/2022, 9:24 AM
Paris, FRA

Le groupe Etat islamique enregistre une croissance spectaculaire sur le continent africain, mais le rôle de la centrale jihadiste au Levant reste minime et la coordination inter-filiales embryonnaire, explique à l'AFP l'expert Hans-Jakob Schindler.

Le directeur de l'ONG Counter-Extremism Project (CEP), ancien expert des Nations unies sur le jihadisme, décrit une dynamique d'opportunités qui ne témoigne pas d'une montée en puissance de cadres africains dans l'organisation.

QUESTION : Les filiales de l'EI en Afrique sont-elles en lien direct avec l'EI centrale au Levant ?

REPONSE : Il y a un point de contact mais essentiellement pour la propagande, il n'y a pas d'instructions opérationnelles. Entre les filiales, il y a très peu de coordination. Ces gens se connaissent mais je n'ai pas entendu qu'ils se parlaient. Aucune de ces provinces, à part en Libye, n'a été fondée par l'EI. Ce sont d'anciens groupes locaux qui ont prêté allégeance. Si elles devaient se coordonner (...), quel serait l'intérêt de l'EI centrale ? Cela aurait plutôt tendance à en réduire l'importance (et) l'EI est désormais très faible en Irak et en Syrie.

Q: Que peut faire l'EI pour se développer en Afrique ?

R: Peu de choses. Ce qui pour moi explique en grande partie leur croissance est liée à la gouvernance, qui s'est dégradée ces dernières années. Vous avez de grandes expansions, des filiales qui émergent, des chiffres imposants, des territoires contrôlés au moins partiellement (...) Mais il y a peu de choses que la centrale puisse faire sinon utiliser la propagande (...) Intrinsèquement, l'EI comme al-Qaïda relèvent d'une idéologie salafiste dominée par les Arabes, qui n'est pas commune en Afrique de l'Ouest et ne s'est développée que depuis 10 ou 20 ans. Il y a plus de combattants de l'EI de descendance africaine qu'arabe aujourd'hui. Mais (...) le nouveau leader, censé être irakien, connait très mal les particularités des problèmes d'Afrique subsaharienne.

Q: L'Afrique peut-elle monter en puissance dans l'EI centrale ?

R: C'est très difficile d'aller en Irak et Syrie, surtout si vous êtes Africain, et vice versa. Pour faire partie du sommet de la hiérarchie, vous devez vous trouver physiquement là où elle se trouve. Donc je ne vois pas très bien comment cela pourrait se jouer (...). Ils sont impliqués dans les conflits locaux et enregistrent de grands succès. Ils utilisent l'EI comme une marque, sont satisfaits de placer tout ça dans une échelle mondiale. Mais en terme de leadership, je n'ai eu vent d'aucune ambition ni demande de la part des filiales africaines pour intégrer le sommet de la direction. L'EI en Syrie et en Irak est maintenant une histoire de survie. Je ne dis pas que cela n'arrivera jamais, mais si cela arrive, cela ne sera pas dans l'intérêt de la centrale.

Q: Les franchises du continent collaborent-elles entre elles ?

R: Nul ne se soucie du voisin sauf si les zones (d'activité) se touchent (...). Quand ces groupes se rencontrent, il y a des conflits sur qui garde telle mine et qui contrôle tel village, parce que cela apporte du revenu (...). La marque n'est pas assez forte pour vous faire sentir que votre frère a besoin de cette mine, ou que vous devriez attaquer pour l'aider. Si la centrale les finançait, elle pourrait donner des instructions mais ce n'est pas le cas.

dla/mep/jhd

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JUL 19

Corse: un homme mis en examen pour complicité de tentative de meurtre #

7/19/2022, 9:23 AM
Ajaccio, FRA

Jean-François Mattei, un homme recherché dans une enquête sur l'assassinat d'un conseiller municipal et condamné en son absence pour trafic de stupéfiant, a été arrêté et mis en examen pour complicité de tentative de meurtre dans une autre affaire, a indiqué mardi le parquet d'Ajaccio.

Jean-François Mattei a été arrêté dimanche matin avec un autre homme, Ghjuvan'Carlu Henry, devant un établissement de nuit de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud). Ils sont accusés d'avoir blessé par balle au ventre un commerçant de 55 ans à Porto-Vecchio le 24 octobre 2020 alors qu'ils tentaient de le racketter.

Jean-François Mattei a été mis en examen lundi soir dans ce dossier par un juge d'instruction d'Ajaccio pour complicité de tentative de meurtre tandis que Ghjuvan'Carlu Henry l'a été pour tentative de meurtre, a précisé le parquet d'Ajaccio.

Les deux hommes ont également été mis en examen pour extorsion, détention d'arme de catégorie B et faux, et usage de faux administratif et ils ont été placés en détention, selon le parquet.

Jean-François Mattei faisait par ailleurs l'objet d'un mandat de recherche délivré par un juge d'instruction bastiais dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Barthélémy Casanova, un conseiller municipal tué dans une discothèque à Corte le 28 janvier 2020.

Le fugitif avait également été condamné en son absence, en juin 2021 par la cour d'appel de Bastia, pour importation de stupéfiants et association de malfaiteurs à 30 mois d'emprisonnement, a confirmé le parquet d'Ajaccio.

"Cette peine a été mise à exécution" lundi , a précisé le parquet.

mc/pr/bow

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JUL 19

L'Afrique, zone de croissance exponentielle du groupe Etat islamique #

7/19/2022, 9:22 AM
Paris, FRA

Le temps est loin du califat autoproclamé du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak. Aujourd'hui, la centrale jihadiste surnage au Levant mais s'étend en Afrique, où ses filiales valorisent une "marque" mortifère et florissante.

Deux nouvelles provinces ("wilayas") officielles de l'EI ont été créées en mars au Sahel et en mai au Mozambique. Peu après, un éditorial dans l'hebdomadaire officiel de l'EI al-Naba encourageait les musulmans à rejoindre le continent, avant que des vidéos de Syrie et d'Irak ne félicitent les frères combattants en Afrique.

"Le fait qu'ils appellent à rejoindre l'EI en Afrique est très significatif", estime Damien Ferré, fondateur de la société Jihad Analytics, qui analyse le jihad mondial et cyber. "Ils reconnaissent qu'il n'y a pas la capacité aujourd'hui à poursuivre le projet califal (...) mais il y a vraiment une volonté de mettre des billes sur l'Afrique".

En 2021, al-Naba a consacré 28 unes sur 52 à l'Afrique, précise-t-il. Désormais, la majorité des provinces de l'EI, soit 7 sur 13, sont basées sur le continent.

Mais les experts sont unanimes: le jihad africain n'est pas le jumeau de son avatar au Levant. Ses ressorts sont profondément divers car imprégnés de dynamiques locales. Et l'hypothèse, un temps brandie, d'un "Sahélistan" cohérent et géré comme tel, est hors de portée.

"Le jihad africain est teinté de quelque chose en plus du radicalisme", résume Hassane Kone, chercheur à l'Institut des études de sécurité (ISS) à Dakar. "Beaucoup de gens ont mis le pied à l'étrier pour des raisons pas forcément religieuses", ajoute-t-il à l'AFP en citant l'exclusion, la pauvreté, les exactions des militaires. Pour autant, "l'EI capitalise sur le jihad africain pour continuer à exister".

- "Marque mondiale" -

Djallil Lounnas, chercheur à l'université marocaine d'Al Akhawayn, confirme une stratégie délibérée de l'EI depuis 2017 "face à la certitude de la chute" du califat. Les allégeances africaines à la centrale sont "mutuellement bénéfiques: l'un continue d'exister et de donner une impression de puissance, et les seconds de bénéficier de la marque EI".

En terme de propagande, la centrale impose un visuel, une signalétique, des thématiques dans ses textes et vidéos. En République démocratique du Congo (RDC), les Forces démocratiques alliées (ADF), officiellement liées à l'EI depuis 2017, en ont depuis singé les méthodes, selon la revue Combating Terrorism Center (CTC) de l'académie militaire américaine West Point.

"Les ADF ont commencé à l'été 2021 à diffuser des vidéos de décapitation", témoignant de leur volonté de "s'aligner" sur "la marque mondiale de l'EI", estime-t-elle, analysant de la même façon leur recours aux attentats-suicide.

Les ADF ont aussi connu, selon le CTC, un afflux de combattants venus de Tanzanie, du Burundi, du Kenya et d'Afrique du Sud. Et des liens ont été établis avec des membres arabes de l'EI. L'armée congolaise a annoncé l'arrestation en quelques mois d'un Kenyan d'origine omanaise, d'un Egyptien et d'un Jordanien.

Dans une vidéo de propagande, on voit le premier superviser l'exécution à la machette d'un militaire congolais. Le second avait été semble-t-il dépêché "pour aider le groupe à améliorer ses capacités technologiques", précise le CTC.

- Contacts mineurs entre théâtres -

D'autres échanges d'un théâtre à l'autre sont évoqués ici et là. Autour du lac Tchad sont parfois évoqués "des conseillers et experts qui viennent aider dans des moments difficiles sur des décisions, des réorganisations", explique Vincent Foucher, chercheur au Centre national de recherche scientifique français (CNRS).

"Il y a une circulation d'individus entre le jihad arabe et le lac", fait-il valoir, mais la "logique relève plus de la franchise que du commandement".

Plus à l'ouest, des habitants ont fait état de bruits de moto entre nord-ouest du Nigéria et Niger. Mais rien n'a été confirmé dans cette zone désertique où les frontières sont des passoires.

Sur l'Est enfin, poursuit Elie Tenenbaum, de l'Institut français des relations internationales (IFRI), "il y a des Ougandais qui circulent dans toute l'Afrique australe. Ils passent par le Malawi et ça peut descendre très au sud".

"Ce sont des lieux de passage mal contrôlés", précise-t-il, évoquant des "points de passage de trafic anciens" et des individus qui agissent "parfois en électron libre".

Mais aussi peu structurée qu'elle soit, la croissance de l'EI profite, en miroir, de la faiblesse de la lutte anti-terroriste. Rares sont les actions conjointes entre Etats, comme entre armées congolaises et ougandaises contre les ADF, ou comme l'intervention rwandaise face à l'EI au Mozambique. Au Sahel, la France quitte le Mali après neuf ans d'antiterrorisme et la mission onusienne, la Minusma, est en suspens.

"La coordination va mal", tranche Hans-Jakob Schindler, directeur de l'ONG Counter-Extremism Project (CEP) et ex-expert de l'ONU sur le jihadisme. Il regrette le départ des Français, tant les Etats africains semblent impuissants face au fléau jihadiste.

Et "à part la France, dans l'Union européenne, est-ce que c'est un sujet prioritaire ? Non ! Nous l'ignorons à notre propre détriment".

dla/mep/jhd

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JUL 19

Yvelines: 4 mises en examen pour extorsion au nom d'un faux mouvement indépendantiste corse #

7/19/2022, 9:11 AM
Versailles, FRA

Quatre jeunes hommes ont été mis en examen lundi pour avoir tenté d'extorquer des centaines de milliers d'euros en se faisant passer pour des indépendantistes corses, a appris l'AFP mardi auprès des gendarmes.

Ces hommes âgés d'une vingtaine d'années, trois étudiants et un assistant commercial vivant en Ile-de-France, n'ont "aucun lien avec un mouvement indépendantiste corse", ont précisé les gendarmes de la section de recherches (SR) de Versailles.

Ils connaissent la Corse seulement parce qu'ils s'y "rendent régulièrement pour les vacances", ont-ils ajouté.

Leur cible était un habitant des Yvelines, commerçant du marché en gros de Rungis, qui a une propriété sur l'Ile-de-Beauté et à qui ils ont demandé des centaines de milliers d'euros en lui écrivant des lettres de menaces et en violentant l'un de ses fils.

En juin, ils ont d'abord exigé de lui 250.000 euros dans une lettre accompagnée d'une munition de chasse et signée "Fronte Di Liberazione Corsica Meridionale" - un "mouvement inconnu", souligne la SR de Versailles.

Les auteurs de la lettre l'ont menacé, en cas de non paiement, de s'en prendre à sa famille ou à sa propriété en Corse du Sud.

Une première remise de rançon devait avoir lieu dans les Yvelines en juin, mais les suspects ne s'y sont pas rendus.

L'un des fils du commerçant a ensuite été violenté et menacé avec "une arme de poing" début juillet par deux hommes "porteurs de faux brassards police".

Ces hommes lui ont remis une seconde lettre fixant leurs exigences à 350.000 euros à verser le 15 juillet en Corse.

Après plusieurs jours de surveillance, des enquêteurs de la SR de Versailles, appuyés par le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et des collègues de la SR d'Ajaccio, ont interpellé dans la région de Figari trois des jeunes hommes au moment de la remise de rançon.

Le quatrième, qui avait quitté la Corse, est arrêté sur le continent.

Selon les enquêteurs, les suspects surveillaient depuis "plusieurs mois" le domicile du commerçant dans les Yvelines.

Lundi, ils ont été mis en examen pour extorsion en bande organisée, association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et violence aggravée. Trois ont été placés en détention provisoire, un sous contrôle judiciaire.

clw/pa/cbn

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JUL 19

Enquête pour harcèlement et agression sexuels: Coquerel (LFI) assure n'être "pas fragilisé" #

7/19/2022, 9:10 AM
Paris, FRA

Le député LFI Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, a assuré mardi ne pas se sentir "fragilisé" par l'enquête ouverte contre lui pour harcèlement et agression sexuels.

"Je ne me sens pas fragilisé", à la tête de la commission des Finances de l'Assemblée, a-t-il affirmé lors d'un échange avec l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef), en refusant d'élaborer plus avant sur le sujet.

Une enquête a été ouverte la semaine dernière pour harcèlement et agression sexuels pour examiner la plainte déposée par la militante de gauche Sophie Tissier contre Eric Coquerel.

Celle-ci l'accuse de faits pouvant selon elle "s'apparenter à une agression sexuelle" s'étant produits en 2014 à Grenoble.

La militante, ancienne figure des "gilets jaunes", avait rendu publiques ses accusations contre M. Coquerel juste après son accession le 30 juin au poste stratégique de président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

Le député avait dénoncé dans une tribune au Journal du dimanche le 3 juillet des "rumeurs infondées" sur son comportement avec les femmes.

La présidente des députés LFI Mathilde Panot a aussi affirmé lundi qu'il n'y aurait "pas de mise en retrait d'Eric Coquerel" de la présidence de la commission des Finances malgré l'ouverture de cette enquête, alors que quelques jours plus tôt la députée écologiste et militante féministe Sandrine Rousseau, membre de l'alliance Nupes, avait appelé M. Coquerel à se mettre "en retrait" le temps de l'enquête.

mhc/jbo/bow

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JUL 18

Fusillade à Paris: un homme tué par balles, 4 blessés légers, un suspect interpellé #

7/18/2022, 9:42 PM
Paris, FRA

Un homme a été tué par balles et quatre autres personnes ont été blessées plus légèrement lors d'une fusillade lundi soir dans le XIe arrondissement de Paris, a-t-on appris auprès de la préfecture de police de Paris, qui a précisé qu'un suspect avait été interpellé.

Les faits ont eu lieu vers 21h30, rue Popincourt, "deux individus sont descendus d'un véhicule et ont tiré sur deux individus attablés à la terrasse d'un bar", a détaillé la préfecture à l'AFP, ajoutant que l'hypothèse d'un règlement de comptes était privilégiée à ce stade.

Le deuxième suspect "a réussi à prendre la fuite", a précisé la même source.

"On a vu une voiture arriver, ils sont sortis avec une arme - j'aurais dit une mitraillette ou une kalachnikov -, ils ont tiré et ils se sont barrés", a témoigné auprès de l'AFP, Antoine, patron d'un restaurant proche.

"J'ai juste eu le temps de dire au staff de rentrer à l'intérieur. Tout le monde est parti en courant", a-t-il ajouté.

"Ça a duré 20-30 secondes. J'ai tout de suite compris que c'était un règlement de comptes et que les autres établissements ne seraient pas touchés", a assuré le restaurateur de ce quartier marqué par les attentats de janvier et novembre 2015.

Les personnes blessées, n'ont semble-t-il pas été blessées par balles, selon les premiers éléments recueillis par la préfecture de police.

Selon le maire du XIe arrondissement, François Vauglin, la fusillade a eu lieu dans un "bar à chicha". "Les clients du bar ont maîtrisé l'un des deux assaillants", a ajouté l'élu dans un tweet, en dénonçant un "acte barbare".

De nombreuses chaises étaient visibles sur le trottoir devant le bar et un périmètre de sécurité avait été mis en place par la police, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

Une enquête a été ouverte pour "homicide volontaire et tentative d'homicide volontaire", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. Elle a été confiée au deuxième district de la police judiciaire parisienne.

tll-amd/pa/dlm

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JUL 18

Feux en Gironde: un homme placé en garde à vue lundi pour l'incendie de Landiras #

7/18/2022, 9:23 PM
Bordeaux, FRA

Un homme a été placé en garde à vue lundi après-midi dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de Landiras (Gironde), qui a brûlé 12.000 hectares de forêt depuis mardi, a annoncé la procureure de la République de Bordeaux dans un communiqué.

L'enquête en cours, "qui se poursuit avec de nombreuses expertises et des auditions de témoins", a été ouverte pour "destruction par incendie de bois, forêt, lande, maquis ou plantation d'autrui pouvant causer un dommage aux personnes" commise dans la commune de Landiras, selon Frédérique Porterie.

Le parquet avait annoncé vendredi privilégier la "thèse criminelle" pour expliquer le déclenchement de cet incendie, l'un des deux feux géants qui sévissent depuis le 12 juillet en Gironde avec celui de La Teste-de-Buch (4.700 hectares brûlés).

Ces deux sinistres en cours, qui n'avaient lundi soir pas fait de victime et peu de dégâts matériels (4 maisons et un restaurant brûlés), ont ravagé près de 17.000 hectares de forêt et contraint environ 32.000 personnes, habitants et vacanciers, à quitter leur logement.

Concernant celui de Landiras, "les techniciens en identification criminelle ont pu effectuer des constations qui accréditent un acte volontairement malveillant", écrit le parquet.

"Le 12 juillet, à 16h25, un garagiste qui circulait avec sa fille (...) observait (...) un véhicule stationné sur le bas côté qui démarrait rapidement à sa vue. Lorsqu'il arrivait sur le lieu du stationnement, le témoin constatait que le feu était en train de se propager. Il s'arrêtait et tentait en vain de l'éteindre", détaille la procureure.

Les enquêteurs ont fait un rapprochement entre ce sinistre et "d'autres départs de feux constatés sur la même zone le même jour mais à des horaires différents", ainsi que pour "trois autres départs de feux constatés entre le 13 et le 15 juillet", "rapidement circonscrits".

Toutefois, "des indices restent à exploiter afin d'éliminer ou de retenir la thèse d'un même auteur", dit encore Mme Porterie.

L'enquête est menée en co-saisine par les gendarmes de la brigade de recherches de Langon et l'antenne locale de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP).

Concernant l'incendie de La Teste-de-Buch, près d'Arcachon, les autorités locales ont expliqué la semaine dernière qu'il était dû à une camionnette en panne ayant pris feu sur une route forestière. Une version confirmée lundi par le parquet, évoquant des "faits qui ne présentent pas de caractère criminel et s'inscrivent dans un contexte de délit involontaire".

Selon le communiqué, "un assistant technique d'un camping situé sur le secteur se dirigeait (le 12 juillet) vers la déchetterie avec un véhicule Ford Transit équipé d'une benne. Une panne subite affectait le véhicule, le conducteur descendait et s'apercevait que des flammes se développaient sous la benne. Il alertait immédiatement les pompiers mais le feu, hors de contrôle, se propageait rapidement. Quoique disposant d'un extincteur dans le véhicule, le conducteur déclarait n'avoir pas eu le temps de s'en saisir pour éteindre le feu".

"Le véhicule est toujours inaccessible" mais sera "placé sous scellé" dès que l'accès sera autorisé, a ajouté la procureure qui précise qu"'un examen technique programmé lundi n'a pu avoir lieu "compte tenu de la dangerosité du site".

Cette expertise est, selon elle, "essentielle pour vérifier, notamment, l'état mécanique du véhicule et son état d'entretien avant le départ du sinistre".

Cette enquête, confiée à la police nationale, est ouverte pour "destruction involontaire par incendie de bois, forêt, lande, maquis ou plantation d'autrui due au manquement à une obligation de sécurité ou de prudence".

Les magistrats du Pôle régional environnement du parquet de Bordeaux sont associés aux investigations judiciaires "afin que le préjudice environnemental de ce qui peut être qualifié de drame écologique (...) soit évalué avec précision", d'après le communiqué.

bpe-kal/dlm

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JUL 18

Incendies en Gironde: un homme placé en garde à vue lundi, annonce le parquet #

7/18/2022, 8:45 PM
Bordeaux, FRA

Un homme a été placé en garde à vue lundi après-midi dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de Landiras (Gironde), qui a brûlé 10.500 hectares de forêt depuis mardi, a annoncé le parquet de Bordeaux dans un communiqué.

L'enquête en cours, "qui se poursuit avec de nombreuses expertises et des auditions de témoins", a été ouverte pour "destruction par incendie de bois, forêt, lande, maquis ou plantation d'autrui pouvant causer un dommage aux personnes", selon la même source.

Le parquet avait annoncé vendredi privilégier la "thèse criminelle" pour expliquer le déclenchement de cet incendie, l'un des deux feux géants qui sévissent depuis le 12 juillet en Gironde avec celui de La Teste-de-Buch (5.000 hectares brûlés).

Ces deux sinistres, qui n'ont pas fait de victime et peu de dégâts matériels (4 maisons et un restaurant brûlés), ont ravagé 15.000 hectares de forêt et contraint 32.000 personnes, habitants et vacanciers, à quitter leur lieu de résidence.

A Landiras, "les techniciens en identification criminelle ont pu effectuer des constations qui accréditent un acte volontairement malveillant", écrit le parquet dans son communiqué.

Les enquêteurs ont fait un rapprochement entre ce sinistre et d'autres départs de feux constatés sur la même zone le même jour, à des horaires différents. Toutefois, "des indices restent à exploiter afin d'éliminer ou de retenir la thèse d'un même auteur", explique encore le parquet.

Concernant l'incendie de La Teste, près d'Arcachon, les autorités locales ont expliqué la semaine dernière qu'il était dû à une camionnette en panne ayant pris feu sur une route forestière. Une version confirmée lundi par le parquet.

Cette enquête est ouverte pour "destruction involontaire par incendie de bois, forêt, lande, maquis ou plantation d'autrui due au manquement à une obligation de sécurité ou de prudence".

bpe/kal/dlm

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JUL 18

Incendies en Gironde: un homme placé en garde à vue lundi (parquet) #

7/18/2022, 8:14 PM
Bordeaux, FRA

Un homme a été placé en garde à vue lundi après-midi dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de Landiras (Gironde), qui a brûlé 10.500 hectares de forêt depuis mardi, a annoncé le parquet de Bordeaux dans un communiqué.

L'enquête en cours, "qui se poursuit avec de nombreuses expertises et des auditions de témoins", a été ouverte pour "destruction par incendie de bois, forêt, lande, maquis ou plantation d'autrui pouvant causer un dommage aux personnes", a indiqué la même source. Le parquet avait annoncé vendredi privilégier la "thèse criminelle" pour expliquer le déclenchement de cet incendie, l'un des deux qui sévissent depuis le 12 juillet en Gironde avec celui de La Teste-de-Buch (5.000 hectares brûlés).

bpe/dlm

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JUL 18

Femme tuée en Seine-Saint-Denis: son conjoint mis en examen pour meurtre #

7/18/2022, 4:53 PM
Bobigny, FRA

Un homme accusé d'avoir tué samedi par arme blanche sa compagne de 31 ans à leur domicile de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) a été mis en examen lundi pour meurtre, a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny.

Une information judiciaire a été ouverte pour enquêter sur ce drame survenu samedi vers 01h30 du matin. Le suspect de 41 ans a été placé en détention provisoire.

En garde à vue, "il a expliqué que c'était un différend conjugal, qu'il la soupçonnait de le tromper", a déclaré à l'AFP le procureur de Bobigny Eric Mathais.

Alertés par les voisins du couple, les policiers ont d'abord repéré des traces de sang autour de la résidence pavillonnaire, selon une source policière ce week-end.

Ils ont ensuite forcé la porte du domicile et ont découvert la jeune femme "blessée par arme blanche" mais encore en vie, avait retracé M. Mathais.

Malgré l'intervention des secours, la victime est décédée sur place.

Son compagnon a été interpellé peu de temps après, à quelques centaines de mètres du lieu des faits. Il présentait une plaie à la cuisse.

Aucune plainte ni procédure pour violences conjugales n'ont été enregistrées concernant ce couple, a précisé le parquet.

D'après un bilan du ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été victimes de féminicides en 2019 et 102 en 2020. Le collectif féministe contre les violences sexistes et sexuelles #NousToutes a dénombré 113 féminicides en 2021.

Au total, en France, plus de 200.000 femmes sont victimes de violences chaque année, selon le ministère.

amd/pa/cbn

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JUL 18

Une magistrate nommée à la tête de l'IPGN, la "police des polices" #

7/18/2022, 4:44 PM
Paris, FRA

Une magistrate, Agnès Thibault-Lecuivre, doit être nommée mercredi en conseil des ministres à la tête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), jusqu'ici dirigée par des policiers, a-t-on appris lundi de sources proches du dossier, confirmant une information du Parisien.

La nomination d'une personnalité issue du monde judiciaire pour diriger la "police des polices" intervient alors que cette institution fait l'objet de critiques, accusée notamment de manquer d'indépendance dans les dossiers de violences policières.

Considérée comme proche du pouvoir actuel, Agnès Thibault-Lecuivre a occupé pendant deux ans le poste de conseillère justice du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin puis, depuis six mois, celui de directrice de cabinet adjointe.

Comme ses prédécesseurs, elle sera nommée par le ministre de l'Intérieur et l'IGPN restera rattachée à la Direction générale de la police nationale (DGPN). Une dépendance statutaire souvent dénoncée par les observateurs.

L'idée de nommer à la tête de l'IGPN une personnalité indépendante avait été évoquée en novembre 2020 par M. Darmanin alors que la réforme de l'institution était revenue dans le débat après une série d'affaires de violences policières, dont la violente interpellation de Michel Zecler à Paris.

Avant d'intégrer le cabinet de Gérald Darmanin, Agnès Thibault-Lecuivre a été pendant plusieurs années la chargée de communication de l'ex-procureur de Paris François Molins, notamment au moment des attentats de 2015.

Elle a aussi été brièvement porte-parole du ministère de la Justice entre 2019 et 2020.

Mme Thibault Lecuivre succédera à la commissaire Brigitte Jullien, nommée en 2019, et qui a notamment été confrontée à de nombreux dossiers de violences policières lors des manifestations de "gilets jaunes".

"Je ne pense pas que la nomination d'un magistrat soit bien accueillie dans nos rangs et soit une bonne chose !", a réagi auprès de l'AFP Frédéric Lagache, délégué général du syndicat Alliance. "Déjà nos collègues redoutaient l'IGPN avec à sa tête un policier, alors un magistrat, ils vont craindre le pire".

"J'espère que sa nomination va permettre d'éviter les faux procès en partialité faits à l'IGPN", a de son côté déclaré Grégory Joron, du syndicat Unité-SGP. "Pour les policiers, je ne pense pas que cela change grand chose", a-t-il poursuivi, "l'IGPN ne faisait déjà pas de cadeaux et ne couvrait pas les actions des policiers".

tll/pa/cbn

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JUL 18

Un septuagénaire victime d'une agression homophobe près de Rennes #

7/18/2022, 4:25 PM
Rennes, FRA

Un homme de 71 ans a été blessé de plusieurs coups de couteau près de Rennes, et un jeune homme a été écroué après avoir avoué être l'auteur des coups qu'il a justifiés par l'homosexualité supposée de la victime, a-t-on appris lundi auprès du parquet.

La victime a été découverte le 16 juillet vers 5H15, gisant sur un rond-point à Betton, commune située à 10 km au nord de Rennes.

"Les investigations ont permis d'interpeller rapidement deux jeunes hommes, un mineur né en 2005 en Guyane, domicilié au Mans, inconnu de la justice, et un jeune majeur né en 2004 en Guyane domicilié à Rennes, faiblement connu de l'institution judiciaire", indique le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc dans un communiqué.

Les deux protagonistes "ont été retrouvés au Mans dans le véhicule Mercedes dérobé à la victime", ajoute-t-il.

Le septuagénaire a obtenu 30 jours d'ITT (incapacité totale de travail) et le certificat médicolégal fait état de "six plaies compatibles avec l'action d'un couteau" ainsi que de "fractures du massif facial".

L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Rennes. Déféré lundi au parquet de Rennes, le jeune majeur a été mis en examen par un juge d'instruction pour "tentative de meurtre commis en raison de l'orientation sexuelle de la victime" et "vol avec arme", a indiqué M. Astruc.

"Il a été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention conformément à la demande du parquet", a précisé le procureur.

La peine encourue est la réclusion criminelle à perpétuité.

Lors des auditions, le suspect a déclaré avoir rencontré la victime fortuitement dans la rue, à Rennes, dans la nuit du 14 au 15 juillet. Après quelques échanges, un rendez-vous était convenu pour le 16 juillet.

Il a reconnu "avoir donné des coups de couteau à la victime dans le véhicule et en dehors de celui-ci", expliquant son acte en raison de son "homosexualité supposée (...) mais aussi dans l'optique de la voler", raison pour laquelle il est reparti avec son véhicule, ajoute le procureur.

La situation du mineur, qui n'est pas concerné par les faits criminels évoqués, sera "appréciée par le parquet du Mans en regard d'une éventuelle qualification de recel", conclut-il.

"Cette agression homophobe d'une extrême violence est absolument insupportable. Les violences envers les personnes LGBT+ demeurent une réalité dans notre pays", a dénoncé auprès de l'AFP, la ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances Isabelle Lonvis-Rome.

"Nous devons, en la matière, faire preuve d'une vigilance absolue et de tous les instants et assurer une tolérance zéro", a-t-elle dit.

L'an dernier, 2.170 crimes et délits contre les lesbiennes, gay, bi et trans ont été enregistrés par la police et la gendarmerie, auxquels il faut ajouter 1.620 contraventions, à plus de 90% pour injure ou diffamation.

C'est 12% de plus qu'en 2019 (avant la crise Covid) et 28% de plus qu'en 2020, selon le ministère de l'Intérieur.

hdu-cac-lg/aag/

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JUL 18

Un septuagénaire victime d'une agression homophobe près de Rennes #

7/18/2022, 3:59 PM
Rennes, FRA

Un homme de 71 ans a été blessé de plusieurs coups de couteau près de Rennes, et un jeune homme a été écroué après avoir avoué être l'auteur des coups qu'il a justifiés par l'homosexualité supposée de la victime, a-t-on appris lundi auprès du parquet.

La victime a été découverte le 16 juillet vers 5H15, gisant sur un rond-point à Betton, commune située à 10 km au nord de Rennes.

"Les investigations ont permis d'interpeller rapidement deux jeunes hommes, un mineur né en 2005 en Guyane, domicilié au Mans, inconnu de la justice, et un jeune majeur né en 2004 en Guyane domicilié à Rennes, faiblement connu de l'institution judiciaire", indique le procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Les deux protagonistes "ont été retrouvés au Mans dans le véhicule Mercedes dérobé à la victime", ajoute-t-il.

Le septuagénaire a obtenu 30 jours d'ITT (incapacité totale de travail) et le certificat médicolégal fait état de "six plaies compatibles avec l'action d'un couteau" ainsi que de "fractures du massif facial".

L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Rennes. Le jeune majeur a été déféré lundi au parquet de Rennes.

"Une information judiciaire criminelle des chefs de tentative de meurtre en raison de l'orientation sexuelle de la victime et vol avec arme a été ouverte", selon le communiqué.

La peine encourue est la réclusion criminelle à perpétuité.

Lors des auditions, le suspect a déclaré avoir rencontré la victime fortuitement dans la rue, à Rennes, dans la nuit du 14 au 15 juillet. Après quelques échanges, un rendez-vous était convenu pour le 16 juillet.

Il a reconnu "avoir donné des coups de couteau à la victime dans le véhicule et en dehors de celui-ci", expliquant son acte en raison de son "homosexualité supposée (...) mais aussi dans l'optique de la voler", raison pour laquelle il est reparti avec son véhicule, ajoute le procureur.

La situation du mineur, qui n'est pas concerné par les faits criminels évoqués, sera "appréciée par le parquet du Mans en regard d'une éventuelle qualification de recel", conclut-il.

"Cette agression homophobe d'une extrême violence est absolument insupportable. Les violences envers les personnes LGBT+ demeurent une réalité dans notre pays", a dénoncé auprès de l'AFP, la ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances Isabelle Lonvis-Rome.

"Nous devons, en la matière, faire preuve d'une vigilance absolue et de tous les instants et assurer une tolérance zéro", a-t-elle dit.

L'an dernier, 2.170 crimes et délits contre les lesbiennes, gay, bi et trans ont été enregistrés par la police et la gendarmerie, auxquels il faut ajouter 1.620 contraventions, à plus de 90% pour injure ou diffamation.

C'est 12% de plus qu'en 2019 (avant la crise Covid) et 28% de plus qu'en 2020, selon le ministère de l'Intérieur.

hdu-cac/grd/npk

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JUL 18

Des centaines de personnes rendent hommage au Tibétain tué à Fécamp #

7/18/2022, 3:35 PM
Fécamp, FRA

Après 5.000 personnes dimanche à Paris, environ 300 manifestants ont défilé lundi à Fécamp en mémoire d'un Tibétain tué par arme blanche devant un restaurant asiatique à Saint-Léonard (Seine-Maritime), a constaté un photographe de l'AFP.

Sous une chaleur écrasante, les manifestants, dont la compagne de la victime, ont marché depuis la gare de Fécamp jusqu'au restaurant asiatique de Saint-Léonard, qui employait la victime et où s'est produit le drame.

"Justice pour Tsultrim", pouvait-on lire en français et en tibétain sur une banderole blanche avec le portrait de la victime.

Sur la façade du restaurant, les manifestants ont accroché un portrait, une écharpe blanche et déposé des fleurs à la grille. Les participants à la marche blanche ont ensuite chanté l'hymne national du Tibet ainsi que la Marseillaise et observé une minute de silence suivie de prises de paroles.

La semaine dernière, trois personnes ont été mises en examen pour homicide volontaire et écrouées dans le cadre de l'enquête ouverte après le meurtre de la victime, intervenu le 11 juillet.

Une source proche du dossier avait alors affirmé à l'AFP que "la victime est issue de la communauté tibétaine" tandis que des mis en cause sont issus de la communauté chinoise, mais qu"il (était) beaucoup trop tôt pour évoquer un éventuel mobile raciste".

"Pour le moment, on est plutôt dans un contexte de rixe violente sur fond d'alcoolisme fort", avait indiqué cette source proche du dossier.

"C'est la première fois que ce genre de drame arrive, le fait qu'un Chinois tue un Tibétain. Cela réveille des souffrances. Que ce soit arrivé en France, dans un pays libre fait que la souffrance est encore plus forte. On ne va pas laisser passer ce crime-là", a déclaré à l'AFP Yangkey Muccini, une porte-parole de la "Communauté tibétaine de France et ses amis" qui avait appelé à cette marche avec cinq associations pro-Tibet.

Dimanche, 5.000 manifestants ont rendu un premier hommage au défunt à Paris entre la place de la Bastille à la place de la République, selon les chiffres de la préfecture de police.

Jeudi, une centaine de personnes de la communauté tibétaine était venue à Saint-Léonard et avait saccagé le restaurant, avait indiqué à l'AFP une source policière.

L'homme tué, né à Lithang au Tibet, avait 32 ans et était arrivé en France en 2014, selon Céline Menguy, attachée de presse du Bureau du Tibet.

jfm-tll-lg/aag/ide

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JUL 18

Triple homicide d'Angers: les familles des victimes dénoncent la "récupération politique" #

7/18/2022, 3:23 PM
Rennes, FRA

Les avocats des familles des victimes du triple homicide d'Angers ont dénoncé lundi "la récupération politique" de ce "terrible drame" alors qu'un hommage doit leur être rendu lundi après-midi.

"Nous souhaitons inviter chacun à la retenue et au respect des défunts, de leurs familles et de leurs amis", écrivent Sandra Chirac Kollarik et Pascal Rouiller, avocats des familles de deux des trois victimes.

"Leur douleur extrême ne fera l'objet d'aucune récupération, politique ou militante, car tel n'est pas leur volonté", ajoutent les avocats.

Trois jeunes gens âgés de 16, 18 et 20 ans ont été tués à coups de couteau dans la nuit de vendredi à samedi à Angers par un réfugié politique soudanais de 32 ans, qui a été mis en examen pour meurtres aggravés, tentatives de meurtres et agressions sexuelles. Il a été écroué dimanche soir.

Un hommage aux trois victimes, dont deux sont issues de la communauté de Wallis-et-Futuna, doit être rendu lundi à 18H00 sur le parvis de l'Hôtel de ville d'Angers.

Ce drame a donné lieu à des dizaines de milliers de commentaires sur les réseaux sociaux.

"Des familles brisées. Des pères et des mères de famille qui ne reverront plus leur enfant. Ce qui s'est passé hier à #Angers est un drame et j'ai une pensée émue pour les proches des victimes. Jusqu'à quand allons-nous laisser notre jeunesse se faire tuer?", a notamment réagi sur Twitter la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale Marine Le Pen.

"Immense émotion et colère après le meurtre de 3 jeunes à #Angers par un réfugié politique soudanais déjà connu de la police. Pour tout étranger criminel ou délinquant, la réponse doit être la prison et l'avion", a ajouté le député LR des Alpes Maritimes Eric Ciotti, toujours sur Twitter.

aag/ide

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JUL 18

Vente de données issues des fichiers de police: quatre suspects mis en examen dont deux policiers #

7/18/2022, 2:04 PM
Paris, FRA

Quatre suspects, dont deux policiers, ont été mis en examen le 24 juin à Paris dans une enquête sur la vente, via une messagerie cryptée, de produits contrefaits et de données issues des fichiers de police notamment, a-t-on appris lundi de sources judiciaire et proche de l'enquête.

L'un des quatre suspects a été placé en détention provisoire, selon la source judiciaire, confirmant une information du journal Le Parisien.

Il est soupçonné d'avoir alimenté la plateforme avec divers produits illégaux à partir de l'automne 2019, selon une source proche de l'enquête.

Egalement faussaire, il modifiait des montres pour leur donner l'apparence de pièces de luxe avant de les mettre en vente sur la plateforme: lors d'une perquisition, les enquêteurs ont retrouvé de nombreux mécanismes d'horlogerie.

Les trois autres suspects mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire, a précisé la source judiciaire.

Deux d'entre eux sont des policiers et le troisième travaille dans une agence de location de voitures, selon la source proche. Il leur est notamment reproché d'avoir joué un rôle dans la consultation du Traitement d'antécédents judiciaires (Taj) et du Fichier des personnes recherchées (FPR) entre janvier 2021 et juin dernier, a-t-elle ajouté.

Les informations obtenues étaient ensuite mises en vente sur la messagerie cryptée pour 1.000 euros en moyenne, selon Le Parisien. Sur cette plateforme, appelée La Geneverie, étaient également proposés montres et bijoux contrefaits, faux permis de conduire ou documents d'identité.

Une information judiciaire a été ouverte à Paris pour toute une série d'infractions, dont, notamment, entrée illicite dans un système information, extraction et transmissions de données personnelles mises en oeuvre par l'Etat en bande organisée, corruption active et passive, escroquerie, blanchiment aggravé et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit.

Selon Le Parisien, le réseau a été démantelé par les douanes et l'Office central de lutte contre la cybercriminalité (OCLTIC) après la découverte, en octobre 2021 dans un bureau de poste du Vaucluse, de deux montres de contrefaçon d'une valeur marchande de 54.600 euros dans un colis.

Le destinataire était l'administrateur de la plateforme, qui avait donné une fausse identité.

L'Office central de lutte contre les faux documents (Ocriest) et l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) ont également participé à cette enquête.

mk/edy/pa/tes

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JUL 18

Pas-de-Calais: un homme mis en examen pour assassinat d'un ancien ami #

7/18/2022, 1:23 PM
Lille, FRA

Un homme de 25 ans a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire, soupçonné d'avoir tué un ancien ami au fusil de chasse vendredi, a indiqué le parquet de Béthune lundi.

L'homme est également poursuivi pour port d'armes et tentative de meurtre pour s'en être pris au père de la victime. Les investigations se poursuivent désormais sous la direction d'un juge d'instruction notamment pour établir le mobile du crime, a précisé le parquet.

La victime, un homme également âgé de 25 ans, avait été tuée d'un coup de fusil de chasse vendredi vers 15h30 à proximité de son domicile à Bailleul-sur-Berthoult (Pas-de-Calais).

Le père de la victime qui avait tenté de désarmer l'auteur des faits, a été blessé après avoir reçu des coups sur la tête, avait indiqué la gendarmerie à l'AFP samedi.

cnp/cab/hj

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JUL 18

Un septuagénaire victime d'une agression homophobe près de Rennes #

7/18/2022, 1:13 PM
Rennes, FRA

Un homme de 71 ans a été blessé de plusieurs coups de couteau près de Rennes, et un jeune homme a été écroué après avoir avoué être l'auteur des coups qu'il a justifiés par l'homosexualité supposée de la victime, a-t-on appris lundi auprès du parquet.

La victime a été découverte le 16 juillet vers 5H15, gisant sur un rond-pont à Betton, commune située à 10 km au nord de Rennes.

"Les investigations ont permis d'interpeller rapidement deux jeunes hommes, un mineur né en 2005 en Guyane, domicilié au Mans, inconnu de la justice, et un jeune majeur né en 2004 en Guyane domicilié à Rennes, faiblement connu de l'institution judiciaire", indique le procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Les deux protagonistes "ont été retrouvés au Mans dans le véhicule Mercedes dérobé à la victime", ajoute-t-il.

Le septuagénaire a obtenu 30 jours d'ITT (incapacité totale de travail) et le certificat médicolégal fait état de "six plaies compatibles avec l'action d'un couteau" ainsi que de "fractures du massif facial".

L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Rennes. Le jeune majeur a été déféré lundi au parquet de Rennes.

"Une information judiciaire criminelle des chefs de tentative de meurtre en raison de l'orientation sexuelle de la victime et vol avec arme a été ouverte", selon le communiqué.

La peine encourue est la réclusion criminelle à perpétuité.

Lors des auditions, le suspect a déclaré avoir rencontré la victime fortuitement dans la rue, à Rennes, dans la nuit du 14 au 15 juillet. Après quelques échanges, un rendez-vous était convenu pour le 16 juillet.

Il a reconnu "avoir donné des coups de couteau à la victime dans le véhicule et en dehors de celui-ci", expliquant son acte en raison de son "homosexualité supposée (...) mais aussi dans l'optique de la voler", raison pour laquelle il est reparti avec son véhicule, ajoute le procureur.

La situation du mineur, qui n'est pas concerné par les faits criminels évoqués, sera "appréciée par le parquet du Mans en regard d'une éventuelle qualification de recel", conclut-il.

hdu/aag/tes

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JUL 18

"Pas de mise en retrait d'Eric Coquerel" de la commission des finances, assure Panot (LFI) #

7/18/2022, 9:13 AM

La présidente des députés LFI Mathilde Panot a assuré lundi sur France Info qu'il n'y aurait "pas de mise en retrait d'Eric Coquerel" de la présidence de la commission des Finances, malgré l'enquête ouverte mardi pour harcèlement et agression sexuels.

"Il n'y aura pas de mise en retrait d'Eric Coquerel parce qu'il n'y a aucun élément nouveau" depuis l'ouverture de l'enquête, a déclaré Mme Panot.

Une enquête a été ouverte mardi pour harcèlement et agression sexuels pour examiner la plainte déposée par la militante de gauche Sophie Tissier contre le président LFI de la commission des Finances de l'Assemblée Eric Coquerel.

La députée écologiste et militante féministe Sandrine Rousseau avait appelé vendredi Eric Coquerel à se mettre, le temps de l'enquête, "en retrait" de la présidence de la commission des Finances.

"A partir du moment où une plainte est déposée le lundi, l'ouverture d'enquête suivait logiquement cette plainte. Donc il n'y a aucun élément nouveau", a souligné Mathilde Panot.

"De ce que j'ai entendu de ce qui a été dit par Mme Tissier (la plaignante, nldr), je n'entend pas ce qui est suffisant pour demander une démission d'Eric Coquerel", a-t-elle poursuivi.

"Ce qu'on reproche à Eric Coquerel c'est d'avoir en 2014, dans une soirée, dansé un rock (avec la plaignante, ndlr), et qu'il lui aurait touché la taille, effleuré les fesses et proposé de la ramener en taxi. Et lorsqu'elle a dit +non+, il ne s'est rien passé", a insisté la députée.

"Lorsque cette femme elle-même dit que ça n'a rien à voir avec l'affaire Abbad (ex-ministre des solidarités visé par une enquête pour tentatives de viol, accusations qu'il dément, ndlr), et qu'elle ne demande pas la démission d'Eric Coquerel, je pense qu'on peut se baser sur cela", note Mme Panot.

Sophie Tissier, ancienne figure des "gilets jaunes" âgée de 43 ans, dénonce dans sa plainte, déposée début juillet, des faits "pouvant s'apparenter à une agression sexuelle" datant du 23 août 2014 à Grenoble, qui aurait été commise par M. Coquerel, ce que celui-ci conteste.

Elle avait dénoncé, sur BFMTV, "des gestes déplacés, des mains baladeuses" lors d'une soirée organisée par le parti en 2014, évoquant "un regard salace, gluant", "une drague lourdingue" et un comportement "outrancier, offensant, harcelant" de la part du député.

caz/el/or

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