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Ascoval : l'Etat va prêter 20 millions d'euros pour payer les salaires (Le Maire) #

3/20/2021, 10:23 AM
Paris, FRA

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé samedi que l'Etat prêterait dès lundi 20 millions d'euros à Ascoval pour permettre à l'aciérie, dont le propriétaire est dans une mauvaise passe, de payer les salaires et poursuivre l'activité.

Cette annonce fait suite au dépôt de bilan début mars de la société britannique de financement Greensill, qui risque de mettre en difficulté l'un de ses clients, le groupe sidérurgique Liberty Steel, lui-même propriétaire de l'aciérie située à Saint-Saulve (Nord) et de l'usine de rails d'Hayange (Moselle).

"Aujourd'hui il y a un coup dur mais il est purement financier, Ascoval se porte bien, Ascoval a des commandes (...) Par conséquent nous garantirons l'activité d'Ascoval et d'Hayange avec ou sans Liberty", a dit le ministre.

"Je débloquerai un prêt de 20 millions d'euros qui sera disponible lundi pour Ascoval, de façon à payer les salaires, la fourniture nécessaire pour faire tourner l'usine et garantir qu'il n'y ait pas de rupture d'activité", a-t-il ajouté.

S'adressant aux ouvriers d'Ascoval et d'Hayange, le ministre a assuré : "nous ne vous laisserons jamais tomber".

Lors de l'annonce de la faillite de Greensill, les syndicats avaient exprimé des inquiétudes quant à son "effet domino" sur l'emploi et les sites français.

"La sidérurgie est infectée par des multinationales à domination financière", avait dénoncé Philippe Verbeke de la CGT-Métallurgie.

evs/abx

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MAR 19

Galeries Lafayette: 177 postes supprimés dans le cadre du plan de départ #

3/19/2021, 7:24 PM
Paris, FRA

Le plan de sauvegarde/départ volontaire (PSE-PDV) au sein du groupe Galeries Lafayette, signé le 16 mars par les élus CFDT et CFE-CGC, devrait finalement aboutir à la suppression de 177 postes, selon les trois accords collectifs consultés vendredi par l'AFP.

En janvier, la direction avait présenté en Comité social et économique (CSE) un plan de départs pouvant conduire jusqu'à la suppression de 189 emplois et entraînant notamment la cessation des activités de voyagiste du groupe.

L'accord concernant Galerie Lafayette Voyages (GLV) stipule bien la disparition de la totalité de ses 43 salariés.

Les documents précisent également la disparition de 118 postes pour motif économique, au sein du siège du groupe, dont les effectifs s'établissaient à 886 CDI au 1er décembre 2020, ainsi que 17 postes dans la filiale GGL Services, société de services financiers du groupe qui employait 165 personnes à la même date.

La CGT, qui avait signé en compagnie des deux autres organisations syndicales le 4 janvier l'accord de méthode ouvrant la voie aux négociations, n'a toutefois pas paraphé les accords.

Réuni vendredi selon le représentant de Sud David Pereira, le CSE a rendu un avis négatif sur le PSE-PDV, qui va maintenant être soumis à la Direccte, qui a 15 jours pour le valider.

"On espère que la Direccte retoquera ces trois plans mais Sud, suite à sa décision, se réserve le droit de contester en justice", a indiqué le membre du CSE.

"Sud était contre ce PSE dans la mesure où la direction n'a pas mis les moyens adéquats, tant financiers que sur la reprise des postes. La direction a voulu aller très vite et le dialogue social a été très houleux", a-t-il précisé.

Selon le calendrier figurant dans l'accord, les premiers départs ne sont pas attendus avant juillet 2021.

L'adresse emblématique de l'enseigne, le magasin du boulevard Haussmann à Paris, qui emploie plus d'un millier de salariés, n'est pas concerné par ces mesures.

"Une nouvelle signature d'accord partiel de longue durée doit être signée. La direction veut augmenter de 25% à 30% notre chômage partiel contre un engagement de ne pas faire de nouveau PSE-PDV jusqu'au 31 décembre", a encore assuré M. Pereira.

"On sait très bien qu'il y aura un plan dans ce magasin si la situation perdure. Tout cela va se répercuter sur nos conditions de travail", a-t-il ajouté.

Jointe par l'AFP, la direction des Galeries Lafayette s'est refusée à tout commentaire.

cd/lum/bma

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MAR 19

Faurecia va regrouper des activités sur son site d'Allenjoie (Doubs) #

3/19/2021, 6:25 PM
Paris, FRA

Faurecia va regrouper les activités de ses sites de Beaulieu-Mandeure (échappement) et Montbéliard (sièges auto) sur sa nouvelle plateforme d'Allenjoie (Doubs), a confirmé vendredi l'équipementier français.

"Ce site, qui emploiera à terme plus de 1.000 personnes, assurera la production de sièges, de solutions sophistiquées de réduction des émissions et de systèmes de stockage d'hydrogène", précise Faurecia dans un communiqué.

Outre les sièges et les systèmes de réduction d'émissions, une troisième usine fabriquera des systèmes de stockage d'hydrogène, une technologie dans laquelle l'équipementier a multiplié les investissements.

La "plateforme industrielle 4.0" d'Allenjoie, présentée aux partenaires sociaux vendredi, prévoit un investissement total de 165 millions d'euros et la création de 300 nouveaux emplois "hautement qualifiés" pour ce site très automatisé et robotisé.

Le transfert des deux sites de Beaulieu-Mandeure et Montbéliard, soit 700 emplois au total, est prévu entre l'été 2021 et 2022.

Pour le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, "cette décision de Faurecia est une démonstration éclatante du dynamisme de notre filière automobile, et de l'attractivité industrielle très forte du territoire de Nord Franche-Comté".

"Ce projet vient s'appuyer sur les compétences de la région de Belfort-Montbéliard et sa vallée de l'Energie comme pôle d'excellence en matière d'hydrogène", poursuit le ministre. "Je suis donc très heureux que France Relance puisse accompagner cet investissement majeur".

Faurecia a également reçu 1,5 million d'euros de la part de la région pour sa nouvelle usine de réservoirs.

Pour le patron du groupe Patrick Koller, "cet investissement majeur démontre, qu'ensemble avec les pouvoirs publics, nous pouvons trouver en France des solutions industrielles répondant aux enjeux stratégiques de compétitivité, de préservation de l'environnement et de création d'emplois".

tsz/jra/eb

FAURECIA

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MAR 19

La Banque de France prévoit de supprimer 600 emplois d'ici 2024 #

3/19/2021, 5:57 PM
Paris, FRA

La Banque de France a prévu de supprimer 600 postes d'ici 2024 ont annoncé les syndicats vendredi, dénonçant "une gestion +dogmatique+ des effectifs, sans recul sur le bien-fondé des suppressions ni de leurs conséquences".

L'institution monétaire avait déjà présenté le 20 janvier un plan de fermeture de 14 caisses de tri sur 37, entraînant la suppression de 131 emplois, sans départ contraint, sur les 9.535 postes équivalent temps plein (ETP) que comptait la Banque de France fin 2020.

"Ce plan intervient alors que l'institution est sollicitée de façon inédite par la sévérité de la crise et la hausse du chômage", a dénoncé l'intersyndicale composée de FO, la CFE-CGC, la CGT et le SNA dans un communiqué.

"La BdF doit faire face à une augmentation sans précédent de ses activités du fait de la sévérité de la crise", poursuit-elle, rappelant que les effectifs de la Banque ont été réduit de moitié en 20 ans.

"On a de très fortes sollicitations avec des dossiers de médiation du crédit multipliés par dix", a indiqué Fabienne Rouchy, déléguée syndicale CGT. "Concernant les dossiers de surendettement, on n'a pas un pic énorme pour l'instant mais on voit la vague arriver pour l'automne", ajoute-t-elle.

Sans compter l'accompagnement des entreprises, leur cotation, "pour éviter qu'elles se retrouvent sans ligne de crédit". "C'est vraiment pas le moment de supprimer des emplois car la Banque de France n'a jamais été aussi sollicitée", a insisté Mme Rouchy.

D'après la déléguée syndicale, les suppressions de postes devraient être couvertes par les départs en retraite, permettant d'éviter à la direction d'imposer des départs contraints.

Avec ce plan, les syndicats "redoutent que l'institution ne dispose plus des capacités pour répondre aux besoins d'un public qui subit de plein fouet les effets de la crise", disent-ils craindre.

Le CSE devrait rendre son avis sur cette "stratégie 2024" le 15 avril prochain. La Banque de France a confirmé la présentation d'un plan aux agents prévue pour mardi, sans vouloir le commenter sur le fond.

agu/lum/bow

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MAR 19

La Banque de France prévoit de supprimer 600 emplois d'ici 2024 #

3/19/2021, 5:51 PM
Paris, FRA

La Banque de France a prévu de supprimer 600 postes d'ici 2024 ont annoncé les syndicats vendredi, dénonçant "une gestion +dogmatique+ des effectifs, sans recul sur le bien-fondé des suppressions ni de leurs conséquences".

L'institution monétaire avait déjà présenté le 20 janvier un plan de fermeture de 14 caisses de tri sur 37, entraînant la suppression de 131 emplois, sans départ contraint, sur les 9.535 postes équivalent temps plein (ETP) que comptait la Banque de France fin 2020.

"Ce plan intervient alors que l'institution est sollicitée de façon inédite par la sévérité de la crise et la hausse du chômage", a dénoncé l'intersyndicale composée de FO, la CFE-CGC, la CGT et le SNA dans un communiqué.

"La BdF doit faire face à une augmentation sans précédent de ses activités du fait de la sévérité de la crise", poursuit-elle, rappelant que les effectifs de la Banque ont été réduit de moitié en 20 ans.

"On a de très fortes sollicitations avec des dossiers de médiation du crédit multipliés par dix", a indiqué Fabienne Rouchy, déléguée syndicale CGT. "Concernant les dossiers de surendettement, on n'a pas un pic énorme pour l'instant mais on voit la vague arriver pour l'automne", ajoute-t-elle.

Sans compter l'accompagnement des entreprises, leur cotation, "pour éviter qu'elles se retrouvent sans ligne de crédit". "C'est vraiment pas le moment de supprimer des emplois car la Banque de France n'a jamais été aussi sollicitée", a insisté Mme Rouchy.

D'après la déléguée syndicale, les suppressions de postes devraient être couvertes par les départs en retraite, permettant d'éviter à la direction d'imposer des départs contraints.

Avec ce plan, les syndicats "redoutent que l'institution ne dispose plus des capacités pour répondre aux besoins d'un public qui subit de plein fouet les effets de la crise", disent-ils craindre.

Le CSE devrait rendre son avis sur cette "stratégie 2024" le 15 avril prochain. La Banque de France a confirmé la présentation d'un plan aux agents prévue pour mardi, sans vouloir le commenter sur le fond.

agu/lum/bow

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MAR 19

En reprenant Leerdammer, le géant Lactalis veut s'implanter dans l'autre pays du fromage #

3/19/2021, 5:29 PM
Paris, FRA

Le géant du lait Lactalis poursuit son expansion planétaire et s'apprête à faire son entrée dans le paysage hollandais du fromage en rachetant la marque Leerdammer au groupe Bel, qui végétalise son portefeuille de produits.

Les deux groupes ont annoncé vendredi être entrés en négociations exclusives pour la reprise par Lactalis de la marque Leerdammer, ainsi que des filiales Bel Italie, Bel Allemagne, Royal Bel Leerdammer aux Pays-Bas et Bel Shostka en Ukraine. L'ensemble du périmètre cumulait en 2020 environ 500 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Pour régler cette opération, soumise à l'aval des autorités de la concurrence, Bel doit récupérer 1.591.472 actions Bel détenues jusque-là par Lactalis, soit environ 23% de son capital, Lactalis conservant un peu moins de 1% des actions.

Au cours actuel, cela représente "à peu près 600 millions d'euros", a déclaré à l'AFP le président de Lactalis, Emmanuel Besnier.

A l'issue de cette opération, Bel a l'intention de se retirer de la cote.

Bel veut déposer une offre publique de rachat d'actions (OPRA) à un prix de 440 euros par action. La holding familiale Unibel a elle l'intention de "déposer un projet d'offre publique de retrait suivie d'un retrait obligatoire (OPR-RO) auprès de l'AMF sur le solde des titres Bel", a indiqué Bel.

"On était un actionnaire non impliqué dans la gestion donc on préfère finalement avoir l'opportunité de développer une belle marque et de beaux actifs de Bel. Cela permet à Bel de développer sa stratégie, c'est un accord qui est équilibré pour les deux", a expliqué le patron de Lactalis.

Le périmètre cédé "représente plus de 900 personnes et quatre sites de production entre la Hollande et l'Ukraine", a précisé M. Besnier, soulignant que Lactalis était jusqu'ici uniquement "présent commercialement" aux Pays-Bas, pays pourtant réputé pour sa "très forte culture laitière et fromagère".

Le groupe disposerait ainsi de trois sites de production dans le fief du gouda, représentant une collecte annuelle d'environ 700 millions d'euros de litres de lait.

La transaction "nous permettra de bénéficier d'une nouvelle flexibilité pour financer notre croissance future", a affirmé à l'AFP le vice-président de Bel, Frédéric Médard.

Cette annonce fait ressortir les stratégies divergentes des deux groupes.

Lactalis, qui revendique la place de premier groupe laitier mondial (20 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2019, dernier montant connu) et la commercialisation de ses produits dans 180 pays, poursuit une politique résolue de croissance externe.

Le groupe a ainsi récemment racheté la société canadienne Ultima Foods, lui permettant de devenir "n°1 du yaourt bio au Canada". Et espère que les autorités de la concurrence valideront bientôt son acquisition de la division fromages du géant américain Kraft Heinz, une transaction à 2,7 milliards d'euros.

Son appétit n'est pas freiné par la pandémie de Covid-19.

C'est "une période compliquée pour la gestion de nos affaires" mais "on a la chance d'être dans une activité qui continue de fonctionner en termes opérationnels, on est dans les produits essentiels", constate le président de Lactalis.

Pour Bel (3,45 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020), l'opération s'inscrit dans une stratégie de réduction de la part des produits d'origine animale dans son portefeuille.

Le groupe est à l'origine un fromager avec les marques Vache qui rit, Babybel, Boursin. Mais il a pris un tournant végétal en 2016 avec l'acquisition du spécialiste des compotes Mont Blanc Materne (MOM: marques Pom'Potes, GoGo squeeZ, Materne et Mont Blanc).

"Nous avons pour ambition de poursuivre notre développement dans nos trois territoires complémentaires, que sont le lait, qui fait partie de notre ADN depuis plus de 150 ans, le fruit et le végétal", souligne le vice-président de Bel.

"Nous confirmons à ce titre cibler à moyen terme l'équilibre entre le laitier d'une part et le fruit et le végétal de l'autre", ajoute M. Médard.

Selon lui, "il s'agit d'une évolution parfaitement logique au regard des tendances de consommation actuelles qui émergent dans le cadre de la transition alimentaire".

ngu-myl/ico/esp

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MAR 19

La Banque de France prévoit de supprimer 600 emplois d'ici 2024 (syndicats) #

3/19/2021, 5:25 PM
Paris, FRA

La Banque de France a prévu de supprimer 600 postes d'ici 2024, ont annoncé les syndicats vendredi, dénonçant "une gestion +dogmatique+ des effectifs, sans recul sur le bien-fondé des suppressions ni de leurs conséquences".

L'institution monétaire avait déjà présenté le 20 janvier un plan de fermeture de 14 caisses de tri sur 37, entraînant la suppression de 131 emplois, sans départ contraint, sur les 9.535 postes équivalent temps plein (ETP) que comptait la Banque de France fin 2020.

agu/lum/sp

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MAR 19

CHRU Nancy: Véran annonce 420 millions d'euros d'investissements et le maintien de 300 postes #

3/19/2021, 1:34 PM
Strasbourg, FRA

Le CHRU de Nancy va bénéficier d'un investissement de l'Etat de 420 millions d'euros pour se restructurer et 300 des presque 600 emplois menacés vont finalement être maintenus, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran dans un entretien à L'Est Républicain.

"L'État va financer le projet de regroupement sur le site de Brabois à hauteur de 420 millions d'euros, soit 70% de son coût total. C'est bien au-delà de ce qui était prévu à l'origine", a détaillé le ministre dans un entretien publié vendredi par le journal régional.

Ces investissements, qui doivent permettre de regrouper sept sites sur un seul, relèvent de l'enveloppe globale de 19 milliards d'euros en faveur des hôpitaux et des Ehpad négociée lors du Ségur de la Santé et annoncée le 8 mars par Matignon.

Sur la reprise de dettes de l'hôpital, "nous nous engageons pour 128 millions d'euros, ce qui correspond à près du tiers de la dette" et devrait lui permettre "de retrouver de l'oxygène dans son fonctionnement quotidien", a ajouté Olivier Véran.

"Enfin, le projet initial s'accompagnait d'une suppression à terme de 300 postes en ETP (équivalent temps plein). Ces postes, nous les maintenons", a souligné le ministre de la Santé.

Secrétaire départemental CGT Santé 54, Emmanuel Flachat a toutefois relevé qu'"au CHRU de Nancy, il y aura toujours moins de postes qu'avant la crise Covid".

"Certes, il stoppe le programme de suppression de postes, mais 275 ont déjà été supprimés. Il manque toujours 300 postes de soignants", a déploré M. Flachat.

A effectif global constant, les effectifs de soignants devraient toutefois augmenter de 135 ETP à terme. Il s'agira de postes de professionnels de santé créés progressivement, alors que 150 postes dans les services administratifs seront supprimés au fil de l'eau, a indiqué vendredi le ministère de la Santé.

Mais "il n'y a pas de créations de lits dans la proposition qui est faite", relève le représentant syndical, rappelant que "81 lits ont déjà été supprimés" sur les 178 suppressions prévues et désormais stoppées.

Le chantier du CHRU de Nancy doit commencer en 2022 pour que le nouvel établissement soit opérationnel à l'horizon 2028, selon Olivier Véran.

En avril 2020, en pleine première vague de l'épidémie de coronavirus qui touchait de plein fouet le Grand Est, le directeur de l'Agence régionale de Santé Grand Est, Christophe Lannelongue, avait déclenché un tollé en estimant qu'il n'y avait "pas de raison de remettre en cause" les suppressions de lits et d'emplois au CHRU de Nancy.

Quelques jours plus tard, Olivier Véran avait annoncé la suspension de ce projet de réorganisation.

M. Lannelongue avait été limogé, renvoi annulé depuis par le Conseil d'Etat.

Dans le cadre du Ségur de la Santé, d'autres "projets" concernant notamment les hôpitaux de Tours, Reims, Dinan et Bordeaux doivent être annoncés "dans les prochaines semaines", a indiqué le ministère de la Santé.

maj-gbh-apz/ha/sp

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MAR 19

En reprenant Leerdammer, le géant Lactalis veut s'implanter dans l'autre pays du fromage #

3/19/2021, 12:45 PM
Paris, FRA

Le géant du lait Lactalis poursuit son expansion planétaire et s'apprête à faire son entrée dans le paysage hollandais du fromage en rachetant la marque Leerdammer au groupe Bel, qui végétalise son portefeuille de produits.

Les deux groupes ont annoncé vendredi être entrés en négociations exclusives pour la reprise par Lactalis de la marque Leerdammer, ainsi que des filiales Bel Italie, Bel Allemagne, Royal Bel Leerdammer aux Pays-Bas et Bel Shostka en Ukraine. L'ensemble du périmètre cumulait en 2020 environ 500 millions de chiffre d'affaires.

Pour régler cette opération, soumise à l'aval des autorités de la concurrence, Bel doit récupérer 1.591.472 actions Bel détenues jusque-là par Lactalis, soit environ 23% de son capital, Lactalis conservant un peu moins de 1% des actions.

Au cours actuel, cela représente "à peu près 600 millions d'euros", a déclaré à l'AFP le président de Lactalis, Emmanuel Besnier.

"On était un actionnaire non impliqué dans la gestion donc on préfère finalement avoir l'opportunité de développer une belle marque et de beaux actifs de Bel. Cela permet à Bel de développer sa stratégie, c'est un accord qui est équilibré pour les deux", a-t-il poursuivi.

Le périmètre cédé "représente plus de 900 personnes et quatre sites de production entre la Hollande et l'Ukraine", a précisé M. Besnier, soulignant que Lactalis était jusqu'ici uniquement "présent commercialement" aux Pays-Bas, pays pourtant réputé pour sa "très forte culture laitière et fromagère".

Le groupe disposerait ainsi de trois sites de production dans le fief du gouda, représentant une collecte annuelle d'environ 700 millions d'euros de litres de lait.

"Je suis convaincu qu'avec nos implantations plus fortes et plus nombreuses, on va pouvoir accélérer le développement" de Leerdammer et en faire une "marque mondiale", a dit M. Besnier.

Pour Bel, la transaction "nous permettra de bénéficier d'une nouvelle flexibilité pour financer notre croissance future", a affirmé à l'AFP son vice-président Frédéric Médard.

Cette annonce fait ressortir les stratégies divergentes des deux groupes.

Lactalis - qui revendique la place de premier groupe laitier mondial (20 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2019, dernier montant connu) et de commercialiser ses produits dans 180 pays - poursuit une politique résolue de croissance externe.

Le groupe a ainsi récemment racheté la société canadienne Ultima Foods, lui permettant de devenir "n°1 du yaourt bio au Canada". Et espère que les autorités de la concurrence valideront bientôt son acquisition de la division fromages du géant américain Kraft Heinz, une transaction à 2,7 milliards d'euros.

Son appétit n'est pas freiné par la pandémie de Covid-19.

C'est "une période compliquée pour la gestion de nos affaires" mais "on a la chance d'être dans une activité qui continue de fonctionner en termes opérationnels, on est dans les produits essentiels", constate le président de Lactalis.

Fermeture des restaurants, regain d'achats des consommateurs... Il note que "globalement les choses se sont équilibrées entre les pertes en restauration et les gains en grandes surfaces".

"On continue dans notre stratégie de développement dans l'univers des produits laitiers" qui sont "des produits sains et bons et qu'on espère rendre accessibles au plus grand monde", résume Emmanuel Besnier.

Pour Bel (3,45 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020), l'opération s'inscrit dans une stratégie de réduction de la part des produits d'origine animale dans son portefeuille.

Le groupe est à l'origine un fromager avec les marques Vache qui rit, Babybel, Boursin. Mais il a pris un tournant végétal en 2016 avec l'acquisition du spécialiste des compotes Mont Blanc Materne (MOM: marques Pom'Potes, GoGo squeeZ, Materne et Mont Blanc).

"Nous avons pour ambition de poursuivre notre développement dans nos trois territoires complémentaires, que sont le lait, qui fait partie de notre ADN depuis plus de 150 ans, le fruit et le végétal", souligne le vice-président de Bel.

"Nous confirmons à ce titre cibler à moyen terme l'équilibre entre le laitier d'une part et le fruit et le végétal de l'autre", ajoute M. Médard.

Selon lui, "il s'agit d'une évolution parfaitement logique au regard des tendances de consommation actuelles qui émergent dans le cadre de la transition alimentaire".

ngu-myl/ico/rhl

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MAR 19

En reprenant Leerdammer, le géant Lactalis veut s'implanter dans l'autre pays du fromage #

3/19/2021, 12:01 PM
Paris, FRA

Le géant du lait Lactalis poursuit son expansion planétaire et s'apprête à faire son entrée dans le paysage hollandais du fromage en rachetant la marque Leerdammer au groupe Bel, qui rééquilibre son portefeuille de produits au profit du végétal.

Les deux groupes ont annoncé vendredi être entrés en négociations exclusives pour la reprise par Lactalis de la marque Leerdammer, ainsi que des filiales Bel Italie, Bel Allemagne, Royal Bel Leerdammer aux Pays-Bas et Bel Shostka en Ukraine. L'ensemble du périmètre cumulait en 2020 environ 500 millions de chiffre d'affaires.

Pour régler cette opération, soumise à l'aval des autorités de la concurrence, Bel doit récupérer 1.591.472 actions Bel détenues jusque-là par Lactalis, soit environ 23% de son capital, Lactalis conservant un peu moins de 1% des actions.

Au cours actuel, cela représente "à peu près 600 millions d'euros", a déclaré à l'AFP le président de Lactalis, Emmanuel Besnier.

"On était un actionnaire non impliqué dans la gestion donc on préfère finalement avoir l'opportunité de développer une belle marque et de beaux actifs de Bel. Cela permet à Bel de développer sa stratégie, c'est un accord qui est équilibré pour les deux", a-t-il poursuivi.

Le périmètre cédé "représente plus de 900 personnes et quatre sites de production entre la Hollande et l'Ukraine", a précisé M. Besnier, soulignant que Lactalis était jusqu'ici uniquement "présent commercialement" aux Pays-Bas, pays pourtant réputé pour sa "très forte culture laitière et fromagère".

Le groupe disposerait ainsi de trois sites de production dans le fief du gouda, représentant une collecte annuelle d'environ 700 millions d'euros de litres de lait.

"Je suis convaincu qu'avec nos implantations plus fortes et plus nombreuses, on va pouvoir accélérer le développement" de Leerdammer et en faire une "marque mondiale", a dit M. Besnier.

Pour Bel, la transaction "nous permettra de bénéficier d'une nouvelle flexibilité pour financer notre croissance future", a affirmé à l'AFP son vice-président Frédéric Médard.

Cette annonce fait ressortir les stratégies divergentes des deux groupes.

Lactalis - qui revendique la place de premier groupe laitier mondial (20 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2019, dernier montant connu) et de commercialiser ses produits dans 180 pays - poursuit une politique résolue de croissance externe.

Le groupe a ainsi récemment racheté la société canadienne Ultima Foods, lui permettant de devenir "n°1 du yaourt bio au Canada". Et espère que les autorités de la concurrence valideront prochainement son acquisition de la division fromages du géant américain Kraft Heinz, une transaction à 2,7 milliards d'euros.

"On continue dans notre stratégie de développement dans l'univers des produits laitiers" qui sont "des produits sains et bons et qu'on espère rendre accessibles au plus grand monde", a résumé M. Besnier à l'AFP.

Pour Bel (3,45 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020), l'opération s'inscrit dans une stratégie de réduction de la part des produits d'origine animale dans son portefeuille.

Le groupe est à l'origine un fromager avec les marques Vache qui rit, Babybel, Boursin. Mais il a pris un tournant végétal en 2016 avec l'acquisition du spécialiste des compotes Mont Blanc Materne (MOM: marques Pom'Potes, GoGo squeeZ, Materne et Mont Blanc).

"Nous avons pour ambition de poursuivre notre développement dans nos trois territoires complémentaires, que sont le lait, qui fait partie de notre ADN depuis plus de 150 ans, le fruit et le végétal", a souligné le vice-président de Bel.

"Nous confirmons à ce titre cibler à moyen terme l'équilibre entre le laitier d'une part et le fruit et le végétal de l'autre", a ajouté M. Médard.

Selon lui, "il s'agit d'une évolution parfaitement logique au regard des tendances de consommation actuelles qui émergent dans le cadre de la transition alimentaire".

ngu-myl/ak/rhl

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MAR 18

Danone: Emmanuel Faber tire sa révérence, Gilles Schnepp se lance #

3/18/2021, 10:37 PM
Paris, FRA

L'un arrive, l'autre part: la transition est en cours à la tête de Danone, où l'ex-PDG Emmanuel Faber se fend d'une lettre pour dire au revoir aux salariés, et le nouveau président Gilles Schnepp s'emploie à les rassurer, en même temps que les actionnaires.

Dimanche soir, le conseil d'administration du géant alimentaire français a voté pour évincer Emmanuel Faber avec effet immédiat. M. Schnepp a été nommé président, tandis que le groupe s'est mis en quête d'un nouveau directeur général, épilogue d'une crise alimentée par des fonds d'investissement hostiles à M. Faber, qu'ils tiennent pour responsable de performances commerciales et financières jugées insuffisantes.

"Le marché a clairement exprimé une forme de défiance" à l'égard de M. Faber, a expliqué Gilles Schnepp dans un entretien aux Echos. "Le conseil a pris ses responsabilités face à la tempête, dont l'origine est la valorisation insuffisante de Danone (par rappport aux autres grands acteurs du secteur, ndlr), qui s'est encore accentuée avec la crise sanitaire", a-t-il expliqué.

Le nouveau président dit pourtant inscrire sa stratégie dans les pas de son prédécesseur. Dans un message vidéo publié en interne, Le nouveau président s'est ainsi voulu rassurant pour les salariés, selon des informations du Figaro et du Monde.

"C'est une période de transition qui suscite beaucoup d'interrogations parmi les salariés sur l'avenir de Danone et le cap qui sera fixé", commente auprès de l'AFP Laurent Pouillen, coordonnateur Force ouvrière au sein du groupe, qui veut entendre le nouveau président "en direct".

Une rencontre entre M. Schnepp et les représentants du personnel est prévue lundi, selon des sources syndicales.

En parallèle, M. Schnepp a écrit aux actionnaires : "Ma priorité en tant que président est de mener la transition de l'entreprise vers un système de gouvernance renouvelé, renforcé, pour contribuer à accélérer la création de valeur pour vous, nos actionnaires, et toutes nos parties prenantes", écrit-il dans une lettre en anglais consultée jeudi par l'AFP.

Il indique que le conseil d'administration soutient toujours le projet de réorganisation "Local First" imaginé par Emmanuel Faber, qui prévoit un profond remaniement de l'organigramme et jusqu'à 2.000 suppressions de postes (sur les 100.000 que compte Danone dans le monde) dans l'encadrement.

Les fonds hostiles à M. Faber voulaient que ce plan soit suspendu le temps de trouver le prochain directeur général du groupe, un processus qui doit être "rapide" selon Gilles Schnepp.

Ce projet "rendra Danone plus fort, va nous permettre d'accélérer la croissance et la création de valeur et de mieux satisfaire les besoins des consommateurs dans tous les pays où nous opérons", estime M. Schnepp.

"Cela permettra aussi de débloquer d'importantes ressources qui seront réinvesties dans nos marques et projets commerciaux", ajoute-t-il.

Ce projet porte uniquement sur des questions d'organisation, tient-il à préciser. Le prochain directeur général aura "toute latitude pour élaborer et mettre en oeuvre sa stratégie pour l'entreprise, y compris, sans que la liste soit exhaustive, en termes d'allocation de capital, de décisions d'investissement et de changements dans le portefeuille".

Dans un tout autre registre, Emmanuel Faber s'est aussi adressé aux salariés. Son départ ? "C'est triste, mais c'est comme ça", dit-il dans une lettre de deux pages.

Il affirme que le conseil d'administration était soumis à une "pression inadmissible" des fonds d'investissement et qu'il ne voulait pas "sauver les apparences" en renonçant de lui-même à ses fonctions dimanche soir, préférant que chaque administrateur "prenne ses responsabilités".

"Cette entreprise est extraordinaire. Pour beaucoup d'entre nous elle est comme une famille. Prenez-en soin", écrit-il de Danone où il a passé 24 ans.

"Vous êtes des pionniers", dit-il plus loin, en référence au statut d'entreprise à mission récemment adopté par Danone, qui lui enjoint de poursuivre des objectifs extra-financiers, notamment en matière de préservation de l'environnement.

"C'est la seule route possible pour l'économie de marché car un jour la justice sociale et climatique s'imposera d'elle-même au capitalisme et à sa gouvernance du passé", estime-t-il, non sans rappeler qu'il avait renoncé en 2019 "à tous les privilèges de patron que j'estime d'un autre âge, mes indemnités de départ, ma retraite chapeau".

myl/mra/bow

DANONE

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MAR 18

CHRU Nancy: Véran annonce 420 millions d'euros d'investissements et le maintien de 300 postes #

3/18/2021, 9:58 PM
Strasbourg, FRA

Le CHRU de Nancy va bénéficier d'un investissement de l'Etat de 420 millions d'euros pour se restructurer et 300 emplois menacés de suppression vont finalement être maintenus, a annoncé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran dans un entretien à l'Est Républicain.

"L'État va financer le projet de regroupement sur le site de Brabois à hauteur de 420 millions d'euros, soit 70% de son coût total. C'est bien au-delà ce qui était prévu à l'origine", a détaillé le ministre au journal régional.

Ces investissements, qui doivent permettre de regrouper sept sites sur un seul, interviennent dans le cadre de l'enveloppe globale de 19 milliards d'euros négociée lors du Ségur de la Santé et annoncée le 8 mars par Matignon.

En outre, concernant la reprise de dettes de l'hôpital, "nous nous engageons pour 128 millions d'euros, ce qui correspond à près du tiers de la dette" et devrait lui permettre "de retrouver de l'oxygène dans son fonctionnement quotidien", a ajouté Olivier Véran.

"Enfin, le projet initial s'accompagnait d'une suppression à terme de 300 postes en ETP (équivalent temps plein). Ces postes, nous les maintenons", a souligné le ministre de la Santé.

Le chantier doit commencer en 2022 pour que le nouvel établissement soit opérationnel à l'horizon 2028, selon le ministre.

En avril 2020, en pleine première vague de l'épidémie de coronavirus qui touchait de plein fouet le Grand Est, le directeur de l'Agence régionale de Santé Grand Est, Christophe Lannelongue, avait été limogé. Il avait quelques jours plus tôt provoqué un tollé en affirmant qu'il n'y avait "pas de raison de remettre en cause" le comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers (Copermo), qui prévoyait suppression de lits et d'emplois au CHRU de Nancy. Olivier Véran avait annoncé quelques jours plus la suspension de ce projet de réorganisation.

maj/bow

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MAR 18

Danone: Emmanuel Faber tire sa révérence, Gilles Schnepp se lance #

3/18/2021, 7:51 PM
Paris, FRA

L'un arrive, l'autre part: la transition est en cours à la tête de Danone, où l'ex-PDG Emmanuel Faber se fend d'une lettre pour dire au revoir aux salariés, et le nouveau président Gilles Schnepp s'emploie à les rassurer, en même temps que les actionnaires.

Dimanche soir, le conseil d'administration du géant alimentaire français a voté pour évincer Emmanuel Faber avec effet immédiat. M. Schnepp a été nommé président, tandis que le groupe s'est mis en quête d'un nouveau directeur général, épilogue d'une crise au sommet alimentée par des fonds d'investissement hostiles à M. Faber, qu'ils tiennent pour responsable de performances commerciales et financières jugées insuffisantes.

Dans un message vidéo publié en interne, le nouveau président s'est voulu rassurant pour les salariés en s'inscrivant dans les pas de son prédécesseur, selon des informations du Figaro et du Monde.

"C'est une période de transition qui suscite beaucoup d'interrogations parmi les salariés sur l'avenir de Danone et le cap qui sera fixé", commente auprès de l'AFP Laurent Pouillen, coordonnateur Force ouvrière au sein du groupe.

Lui a besoin d'entendre le nouveau président "en direct". "il faut qu'il nous explique clairement ce qu'il veut faire", ajoute-t-il.

Une rencontre entre M. Schnepp et les représentants du personnel est prévue lundi, selon des sources syndicales.

En parallèle, M. Schnepp a écrit aux actionnaires : "Ma priorité en tant que président est de mener la transition de l'entreprise vers un système de gouvernance renouvelé, renforcé, pour contribuer à accélérer la création de valeur pour vous, nos actionnaires, et toutes nos parties prenantes", écrit-il dans une lettre en anglais consultée jeudi par l'AFP.

Il indique que le conseil d'administration soutient toujours le projet de réorganisation Local First imaginé par Emmanuel Faber, qui prévoit un profond remaniement de l'organigramme et jusqu'à 2.000 suppressions de postes (sur les 100.000 que compte Danone dans le monde) dans l'encadrement.

Les fonds hostiles à M. Faber voulaient que ce plan soit suspendu le temps que le prochain directeur général du groupe soit trouvé.

Ce projet "rendra Danone plus fort, va nous permettre d'accélérer la croissance et la création de valeur et de mieux satisfaire les besoins des consommateurs dans tous les pays où nous opérons", estime M. Schnepp.

"Cela permettra aussi de débloquer d'importantes ressources qui seront réinvesties dans nos marques et projets commerciaux", ajoute-t-il.

Ce projet porte uniquement sur des questions d'organisation, tient-il à préciser. Le prochain directeur général aura "toute latitude pour élaborer et mettre en oeuvre sa stratégie pour l'entreprise, y compris, sans que la liste soit exhaustive, en termes d'allocation de capital, de décisions d'investissement et de changements dans le portefeuille".

Dans un tout autre registre, Emmanuel Faber s'est aussi adressé aux salariés. Son départ ? "C'est triste, mais c'est comme ça", dit-il dans une lettre de deux pages.

Il affirme que le conseil d'administration était soumis à une "pression inadmissible" des fonds d'investissement et qu'il ne voulait pas "sauver les apparences" en renonçant de lui-même à ses fonctions dimanche soir, préférant que chaque administrateur "prenne ses responsabilités".

La tonalité de la lettre prend ensuite une tonalité plus chaleureuse : "Pendant 24 années de ma vie, j'ai grandi et appris au milieu de vous. (...) Vous m'avez fait grandir parmi vous, comme homme et comme dirigeant."

"Cette entreprise est extraordinaire. Pour beaucoup d'entre nous elle est comme une famille. Prenez-en soin", écrit-il.

"Vous êtes des pionniers", dit-il plus loin, en référence au statut d'entreprise à mission récemment adopté par Danone, qui lui enjoint de poursuivre des objectifs extra-financiers, notamment en matière de préservation de l'environnement.

"C'est la seule route possible pour l'économie de marché car un jour la justice sociale et climatique s'imposera d'elle-même au capitalisme et à sa gouvernance du passé", estime-t-il, non sans rappeler qu'il avait renoncé en 2019 "à tous les privilèges de patron que j'estime d'un autre âge, mes indemnités de départ, ma retraite chapeau".

myl/mra

DANONE

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MAR 18

"C'est triste, mais c'est comme ça", dit l'ex-PDG de Danone aux salariés #

3/18/2021, 4:10 PM
Paris, FRA

L'ex-PDG Emmanuel Faber, révoqué dimanche soir par le conseil d'administration de Danone, souligne qu'il ne voulait pas "sauver les apparences" en renonçant de lui-même à ses fonctions, dans une lettre aux salariés consultée jeudi par l'AFP.

"C'est triste, mais c'est comme ça", écrit-il au sujet de son départ dans ce courrier de deux pages, daté du 16 mars.

"Vous avez lu, entendu beaucoup de choses sur le fonctionnement du conseil ces dernières semaines. Il a été mis (...) sous une pression inadmissible", poursuit le dirigeant éreinté depuis plusieurs semaines par des fonds d'investissement exigeant son départ.

Dimanche soir, le conseil d'administration a voté pour l'évincer avec effet immédiat. Une dizaine de jours plus tôt, ce même conseil avait décidé de conserver Emmanuel Faber à la présidence et de rechercher un nouveau directeur général, une option qui n'avait ni apaisé les fonds ni calmé les tensions parmi les administrateurs lui reprochant un exercice du pouvoir trop solitaire.

"Face aux menaces de démissions individuelles ou collectives largement commentées dans la presse, en entrant dans cette réunion dimanche soir, j'ai posé un dernier acte de président : demander à tous les membres que, quelle que soit la décision, personne ne démissionne", décrit-il.

"Bien sûr, j'aurais pu éviter cela en proposant une élégante démission +pour motifs personnels+ qui aurait sauvé les apparences. Mais comme vous le savez, j'aime regarder la vérité en face ; et que chacun prenne ses responsabilités", ajoute-t-il.

La tonalité de la lettre, adressée aux 100.000 salariés de Danone, prend ensuite une tournure plus chaleureuse : "Pendant 24 années de ma vie, j'ai grandi et appris au milieu de vous. (...) Vous m'avez fait grandir parmi vous, comme homme et comme dirigeant."

"Cette entreprise est extraordinaire. Pour beaucoup d'entre nous elle est comme une famille. Prenez-en soin", écrit-il encore.

"Vous êtes des pionniers", dit-il plus loin, en référence au statut d'entreprise à mission récemment adopté par Danone, qui lui enjoint de poursuivre des objectifs extra-financiers, notamment en matière de préservation de l'environnement.

"C'est la seule route possible pour l'économie de marché car un jour la justice sociale et climatique s'imposera d'elle-même au capitalisme et à sa gouvernance du passé", estime-t-il, non sans rappeler qu'il avait renoncé en 2019 "à tous les privilèges de patron que j'estime d'un autre âge, mes indemnités de départ, ma retraite chapeau".

myl/ngu/ico/eb

DANONE

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MAR 18

Un millier de salariés défilent à Roissy pour la défense de leurs emplois #

3/18/2021, 3:04 PM
Aéroport de Roissy, FRA

"Air France a eu sept milliards, tant mieux pour eux, mais nous aussi on a besoin d'aide". Un millier de bagagistes, agents d'entretiens et autres travailleurs de l'ombre de l'aéroport Roissy-Charles-De-Gaulle ont défilé jeudi sur la plateforme aéroportuaire, durement frappée par la crise du covid.

"C'est une bombe sociale qui s'annonce", insiste Abdelaziz Nacer, secrétaire général du syndicat des transports et des activités aéroportuaires sur les aéroports parisiens (Staaap).

Le 2 mars, invité de l'émission Quotidien, le PDG d'Aéroports de Paris (ADP) Augustin de Romanet avançait le chiffre de 30.000 destructions d'emploi probables à Roissy-CDG sur les 90.000 que compte la plateforme.

Outre les mastodontes Air France et ADP qui ont chacun mis en place des plans sociaux conséquents, une myriade de sous-traitants, hôtels, ou petits commerces commencent eux aussi à licencier pour faire face à la crise.

"La sous-traitance, c'est la partie immergée de l'iceberg, sans sous-traitants, l'aéroport ne tourne pas", explique Abdelaziz Nacer. Il affirme qu'Il y a actuellement "plus de trente plans sociaux sur la table" et que 800 licenciements ont déjà eu lieu dans ces petites sociétés.

"Ce sont des salariés qui n'ont connu que ça, l'aérien, pendant 25 ou 30 ans", assure-t-il, précisant que beaucoup des personnes employées à Roissy vivent en Seine-Saint-Denis ou dans le Val d'Oise, des départements déjà très fragilisés sur le plan de l'emploi.

Dans le cortège, qui a défilé dans le froid depuis le terminal 2E à travers un aéroport déserté par ses passagers, des salariés de tous horizons.

Il y avait ceux de Servair, traiteur spécialisé dans la préparation de plateaux-repas et dont les salariés n'ont pas travaillé depuis un an; ceux du Hilton, dont l'établissement tourne à peine à 30% de ses capacités; ou encore de CBS, bagagiste en pleine déconfiture qui s'apprête à se séparer de près de la moitié de ses salariés.

"Au niveau bagagiste, ça va faire très mal", dit craindre Nicolas Huard, employé chez CBS. Sa société est en liquidation judiciaire et deux offres de reprise sont à l'étude, avec 195 voire 315 licenciements à la clef, sur 435.

"Chez Air France ou ADP, ils partent dans des conditions très avantageuse. Pour nous, ce sera les AGS (garantie des salaires) et le strict minimum", peste-t-il. "On est les premiers mais il y en aura d'autres après nous", prédit Nicolas Huard, annonçant "beaucoup de casse en 2021".

Chez Hilton, la direction veut supprimer 53 postes sur les 138 de l'hôtel. "C'est pas normal que l'État verse nos salaires et que derrière il y ait un PSE (plan de sauvegarde l'emploi)", s'indigne Mohamed Marni, élu CFDT au CSE et au chômage partiel avec 20% de salaire en moins depuis un an.

Il voit dans la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19 "une aubaine" saisie par les patrons "pour dégraisser les effectifs et embaucher des personnes plus précaires et polyvalentes", afin de remplacer les anciens comme lui, qui travaille au Hilton depuis 20 ans.

Sur une banderole géante tendue devant la porte 17 du terminal 2E, la CGT de Servair interroge: "où vont les sept milliards d'euros ?", en référence aux aides de l'État accordées à Air France.

Nicolas Huard, dont la société CBS est sous contrat avec Air France jusqu'à novembre prochain, attend d'ailleurs un geste de la compagnie et un engagement sur le plus long terme.

Car malgré cette aide reçue, "Air France ne joue pas le jeu: ça fait 28 ans qu'on travaille pour eux et ils nous laissent tomber", lâche, dépité, le bagagiste.

agu/lum/dch

AEROPORTS DE PARIS

CBS CORPORATION

AIR FRANCE-KLM

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MAR 18

Marriott: 168 emplois menacés à l'hôtel Westin Vendôme #

3/18/2021, 1:51 PM
Paris, FRA

Un plan de sauvegarde de l'emploi au sein du Westin Vendôme, prestigieux hôtel parisien de la galaxie Marriott, menace 168 des quelques 350 salariés, rassemblés pour le troisième jeudi d'affilée devant l'établissement pour manifester contre une direction accusée de faire la sourde oreille.

"Depuis l'annonce du PSE le 7 janvier, il n'y a aucune avancée. Nous n'avons eu aucune rencontre avec la direction", regrette David Kharoubi, délégué syndical suppléant (HCRCT-FO).

"C'est un hôtel administré par Marriott mais le propriétaire des murs c'est le fonds britannique Henderson Park depuis fin 2018, précise-t-il. Le nouveau propriétaire avait prévu de gros travaux nécessitant peut-être une fermeture totale temporaire mais c'est un hôtel qui fonctionne très bien sinon".

L'hôtel de 440 chambres a rouvert progressivement le 26 juin mais il est de nouveau fermé depuis le 18 novembre, le personnel étant en chômage partiel.

Ce jeudi, une cinquantaine de personnes se sont massées devant les portes de l'hôtel fermé, bombardées de confettis et recouvertes d'affiches, certaines tapant sur des casseroles.

"Henderson et Marriott main dans la main pour virer les salariés du jour au lendemain", était-il écrit sur l'une des affiches.

Les manifestants ont été rejoints par des salariés d'autres hôtels en difficultés comme le Méridien Etoile ou encore par une délégation de femmes de chambres de l'Ibis Batignolles, en grève depuis juillet 2019 pour obtenir leur intégration dans le groupe Accor.

"Tout le service d'hébergement va être licencié pour être confié à un sous-traitant. C'est inacceptable. Il faut se battre contre le bulldozer Marriott. Nous devons mener des actions communes pour faire reculer le patronat de l'hôtellerie", a déclaré Claude Levy, représentant de la CGT-HPE (Hôtels de prestige et économiques).

"Selon notre expert comptable qui s'est entretenu hier avec un représentant d'Henderson Park, le PSE n'est pas justifié. Derrière ce PSE se cache quelque chose d'autre. On propose d'aller jeudi prochain dans un hôtel ouvert de la chaîne pour se faire plus entendre", a prévenu Yamina Bellhamer, secrétaire adjointe du CSE.

Selon elle, le député (LREM) Sylvain Maillard, passé par hasard devant l'hôtel lors du premier jeudi, a proposé de recevoir une délégation à l'Assemblée nationale.

"Pour la direction, l'activité ne reprendra pas avant 2024 et cela justifie le licenciement de 168 salariés", conclut Iba Konté, membre CFDT du CSE.

Interrogée, la direction de l'hôtel a fait savoir qu'elle ne commentait pas un PSE en cours.

cd/cel/caz

MARRIOTT INTERNATIONAL

ACCOR

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MAR 18

TUI: le PSE en France validé sur le fond en justice #

3/18/2021, 1:39 PM
Paris, FRA

Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a, comme en référé en janvier, débouté sur le fond le CSE de TUI France et annoncé jeudi qu'il validait le plan de sauvegarde de l'emploi, qui prévoit de supprimer environ 600 postes sur 904.

"Par un jugement du 18 mars 2021, Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise confirme la légalité de la décision du 16 décembre 2020 par laquelle la Direccte d'Île-de-France a homologué ce plan de sauvegarde de l'emploi", est-il indiqué dans le jugement. Le tribunal relève que "la procédure a été régulièrement suivie".

Le CSE de TUI, numéro un mondial du tourisme, demandait la suspension du plan de sauvegarde de l'emploi-plan de départs volontaires (PSE-PDV) en raison de "la condition d'urgence", les premiers licenciements ayant été "mis en oeuvre dès le mois de janvier".

Le CSE de TUI entendait profiter de cette deuxième audience pour réclamer "l'amélioration de certaines conditions du plan social", dont le congé de reclassement actuellement jugé trop court, selon Lazare Razkallah, secrétaire CGT du CSE qui a annoncé à l'AFP son intention de faire appel.

"On reçoit une fin de non-recevoir, les salariés sont en colère, a-t-il ajouté. Sur la cession des agences, aucun vendeur n'a retrouvé un emploi. Elle est où la sauvegarde de l'emploi ?"

"Je m'interroge sur l'existence d'un accord avec les pouvoirs publics pour sauver Corsair en contrepartie d'une levée de pied sur le PSE de TUI. Il fallait sauver Corsair avant tout mais on nous coupe les ailes", a ajouté le syndicaliste.

La petite compagnie aérienne Corsair, en difficulté, avait été cédée en 2019 par Tui, qui a conservé une part minoritaire. En novembre, Tui a accepté de financer le plan de restructuration de Corsair à hauteur de 126 millions d'euros, "quatre fois plus que le plan social de Tui France aujourd'hui", enrage M. Razkallah.

En Allemagne, la maison-mère de TUI France a également été portée à bout de bras pendant la crise sanitaire par l'Etat, qui s'est donné la possibilité de monter jusqu'à 25% du capital s'il convertit ses aides financières en actions.

Le projet de TUI France prévoit 573 suppressions de postes et 26 modifications de contrats de travail, pouvant ainsi conduire à 599 licenciements pour motif économique et/ou départs volontaires. Il prévoit également la fermeture des 65 agences du réseau de distribution intégrée, destinées à devenir de simples points de vente ou à être cédées à des réseaux tiers, ainsi que le regroupement des salariés sur un site unique.

Le CSE avait refusé d'émettre un avis sur le PSE.

Le tribunal relève également "que l'ensemble des mesures du plan de sauvegarde de l'emploi sont suffisantes. Il considère en particulier que son coût de 31 millions d'euros apparaît adapté au regard de la situation financière du groupe TUI et de la société TUI France qui, intervenant dans le tourisme, s'est extrêmement dégradée en raison de la crise sanitaire actuelle".

cd/bfa/eb

TUI AG

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MAR 18

TUI: le PSE en France validé sur le fond en justice #

3/18/2021, 1:38 PM
Paris, FRA

Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a, comme en référé en janvier, débouté sur le fond le CSE de TUI France et annoncé jeudi qu'il validait le plan de sauvegarde de l'emploi, qui prévoit de supprimer quelque 573 postes sur 904.

"Par un jugement du 18 mars 2021, Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise confirme la légalité de la décision du 16 décembre 2020 par laquelle la Direccte d'Ile-de-France a homologué ce plan de sauvegarde de l'emploi", est-il indiqué dans le jugement. Le tribunal relève que "la procédure a été régulièrement suivie".

Le CSE de TUI, numéro un mondial du tourisme, demandait la suspension du plan de sauvegarde de l'emploi-plan de départs volontaires (PSE-PDV) en raison de "la condition d'urgence", les premiers licenciements ayant été "mis en oeuvre dès le mois de janvier".

Le CSE de TUI entendait profiter de cette deuxième audience pour réclamer "l'amélioration de certaines conditions du plan social", dont le congé de reclassement actuellement jugé trop court, selon Lazare Razkallah,secrétaire CGT du CSE.

Ce projet de restructuration prévoit 573 suppressions de postes et 26 modifications de contrats de travail, pouvant ainsi conduire à 599 licenciements pour motif économique et/ou départs volontaires. Il prévoit également la fermeture des 65 agences du réseau de distribution intégrée, destinées à devenir de simples points de vente ou à être cédées à des réseaux tiers, ainsi que le regroupement des salariés sur un site unique.

Le CSE avait refusé d'émettre un avis sur le PSE.

Le tribunal relève également "que l'ensemble des mesures du plan de sauvegarde de l'emploi sont suffisantes. Il considère en particulier que son coût de 31 millions d'euros apparait adapté au regard de la situation financière du groupe TUI et de la société TUI France qui, intervenant dans le tourisme, s'est extrêmement dégradée en raison de la crise sanitaire actuelle".

cd/cel/abx

TUI AG

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MAR 18

La SNCF va rénover 166 TER du Grand Est, contrat de 584 M EUR #

3/18/2021, 12:36 PM
Paris, FRA

La SNCF a annoncé jeudi avoir remporté un contrat de 583,8 millions d'euros de la région Grand Est pour rénover à mi-vie 166 trains régionaux d'ici 2031.

Le contrat porte sur la rénovation et modernisation de 125 AGC (automoteurs de grande capacité, construits par Bombardier) entre juin 2022 et janvier 2031, et de 41 TER2N NG (rames à deux niveaux construites par Alstom) entre mai 2023 et janvier 2030, ont indiqué les deux parties dans un communiqué.

Ces opérations seront principalement effectuées au technicentre de Bischheim, dans la banlieue de Strasbourg, ont-elles précisé.

L'"opération mi-vie" consiste à entièrement démonter, réviser et rénover les trains après une vingtaine d'années de fonctionnement, afin de les remettre sur les rails dans un état quasi-neuf pour quinze à vingt ans supplémentaires.

Sont notamment concernés la caisse avec un traitement de la corrosion, la chaîne de traction, les organes majeurs (bogies, panneaux de freins, climatisation...) et les aménagements intérieurs (sièges, vitrages, toilettes...). C'est aussi l'occasion de remettre à niveau la vidéosurveillance ou le système de fermeture des portes, et d'introduire des nouveaux éléments à la demande des régions comme des prises électriques ou du wifi à bord, a précisé la SNCF.

La SNCF estime que 931 trains --soit 40% du parc TER-- vont être concernés dans les dix prochaines années par un tel programme, qui exige l'immobilisation des rames pendant dix à vingt semaines.

Si elle exploite encore tous les TER en attendant l'ouverture à la concurrence, la SNCF n'est pas propriétaire des trains et les régions peuvent choisir quel industriel les rénovera.

Le groupe public a récemment passé un accord avec Provence-Alpes-Côte-d'Azur pour la rénovation de 23 trains.

liu/kd/abx

BOMBARDIER

ALSTOM

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MAR 18

TUI: le PSE en France validé sur le fond en justice #

3/18/2021, 12:22 PM
Paris, FRA

Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a, comme en référé en janvier, débouté sur le fond le CSE de TUI France et annoncé jeudi qu'il validait le plan de sauvegarde de l'emploi, qui prévoit de supprimer quelque 573 postes sur 904.

"Par un jugement du 18 mars 2021, Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise confirme la légalité de la décision du 16 décembre 2020 par laquelle la Direccte d'Ile-de-France a homologué ce plan de sauvegarde de l'emploi", est-il indiqué dans le jugement. Le tribunal relève que "la procédure a été régulièrement suivie".

Le CSE de TUI, numéro un mondial du tourisme, demandait la suspension du plan de sauvegarde de l'emploi-plan de départs volontaires (PSE-PDV) en raison de "la condition d'urgence", les premiers licenciements ayant été "mis en oeuvre dès le mois de janvier".

Le CSE de TUI entendait profiter de cette deuxième audience pour réclamer "l'amélioration de certaines conditions du plan social", dont le congé de reclassement actuellement jugé trop court, selon Lazare Razkallah,secrétaire CGT du CSE.

Ce projet de restructuration prévoit 573 suppressions de postes et 26 modifications de contrats de travail, pouvant ainsi conduire à 599 licenciements pour motif économique et/ou départs volontaires. Il prévoit également la fermeture des 65 agences du réseau de distribution intégrée, destinées à devenir de simples points de vente ou à être cédées à des réseaux tiers, ainsi que le regroupement des salariés sur un site unique.

Le CSE avait refusé d'émettre un avis sur le PSE.

Le tribunal relève également "que l'ensemble des mesures du plan de sauvegarde de l'emploi sont suffisantes. Il considère en particulier que son coût de 31 millions d'euros apparait adapté au regard de la situation financière du groupe TUI et de la société TUI France qui, intervenant dans le tourisme, s'est extrêmement dégradée en raison de la crise sanitaire actuelle".

cd/cel/abx

TUI AG

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MAR 18

2020, l'année des performances "historiques" pour les paris en ligne #

3/18/2021, 7:07 AM
Paris, FRA

Les paris en ligne sportifs, hippiques et le poker ont réalisé des "performances historiques" en 2020, qui ont fait bondir de 22% le chiffre d'affaires annuel du secteur des jeux en ligne à 1,74 milliard d'euros, selon un rapport de l'Autorité nationale des jeux (ANJ) publié jeudi.

Contrairement au réseau "en dur" (casinos, clubs parisiens et points de vente) qui a pâti de la crise sanitaire, le jeu en ligne a confirmé sa croissance continue depuis 2010, selon l'ANJ.

Les mises engagées en 2020 sur les compétitions sportives ont atteint 5,3 milliards d'euros, soit "le montant de mises le plus élevé généré sur une année depuis l'ouverture à la concurrence en 2010", selon l'ANJ.

Avec 940 millions d'euros de produits bruts (+7%), c'est à dire de recettes une fois les gains déduits, le marché des paris sportifs en ligne demeure l'activité dominante du secteur.

Dans le même temps, la population de parieurs sportifs continue d'augmenter avec plus d'un million de joueurs supplémentaires par rapport à 2019. Ils sont désormais 4,4 millions.

Les paris hippiques en ligne ont également fortement progressé et totalisent des enjeux d'1,47 milliard d'euros (+33%). Le produit brut des jeux atteint 354 millions d'euros (+31%). La fermeture de lieux de ventes tels les comptoirs PMU a amené une hausse de 5% de nouveaux joueurs en ligne.

Quant au poker en ligne, il remporte la mise avec un chiffre d'affaires qui s'envole à 446 millions d'euros (+64%). "Le pic d'activité doit beaucoup à l'impact des mesures de confinement, et plus particulièrement du premier confinement", note l'ANJ.

Le poker en ligne a bénéficié du recrutement important de nouveaux joueurs en 2020 qu'il entend fidéliser. Le nombre de participants en 2020 est monté à 1,8 million (+53%).

Pour la présidente de l'ANJ, Isabelle Falque-Pierrotin, cette bonne santé du secteur des jeux en ligne doit être l'occasion pour les opérateurs de renforcer leurs initiatives pour prévenir les addictions au jeu et pour "protéger les mineurs". "Ils doivent mieux identifier les joueurs à risque et les aider, mettre à disposition des outils de modération de temps de jeu ou de mises, et garantir des stratégies promotionnelles responsables", estime-t-elle.

L'ANJ, qui a succédé à L'ARJEL en juin 2020, est désormais compétente sur les jeux en ligne mais aussi les jeux de la Française des jeux et du PMU, les 235 hippodromes et les 202 casinos et clubs de jeux.

kap/ak/it/shu

Française des jeux

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MAR 17

Renault: les syndicats dénoncent un projet de "départs contraints" dans l'ingénierie #

3/17/2021, 5:42 PM
Paris, FRA

Les syndicats CGT, CFDT, CFE-CGC et SUD du centre technique de Renault à Lardy (Essonne) ont dénoncé mercredi un projet de "départs contraints" d'une "trentaine de salariés" de différents sites chargés de "la maintenance des moyens d'essais", que la direction veut "externaliser totalement", selon ces organisations.

"Cette fois, la ligne rouge est franchie!", protestent les quatre syndicats, opposés au "transfert" de ces salariés chez un sous-traitant. "L'ingénierie vend désormais ses salariés avec leur activité! Aujourd'hui, la maintenance et demain...?", s'inquiètent ces syndicats dans un tract commun.

Interrogée par l'AFP, la direction de Renault a répondu qu'elle ne ferait "pas de commentaire".

Les syndicats estiment de leur côté que Gilles Le Borgne, directeur de l'ingénierie du constructeur automobile, "sort du bois et veut désormais imposer des départs contraints", alors qu'un accord de suppression de 2.500 postes dans l'ingénierie en France a été conclu en novembre, prévoyant des départs volontaires via des pré-retraites ou une rupture conventionnelle collective (RCC) ouverte jusqu'à l'automne prochain.

"Ce projet est un coup de couteau dans le dos", s'indignent les syndicats, en craignant que cette première externalisation ne soit "qu'un début".

Sur la trentaine de salariés évoqués dans le tract, "une vingtaine" travaillent au centre technique de Lardy et "une dizaine" dans celui d'Aubevoye (Eure), a précisé à l'AFP Guillaume Ribeyre, délégué syndical central CFE-CGC de Renault.

Si ce projet était confirmé, "on ne serait plus sur du départ volontaire mais sur du départ contraint. Ces salariés n'auraient pas le choix et ils ne bénéficieraient pas des mesures d'accompagnement de la RCC", a souligné M. Ribeyre, en ajoutant que ce dossier pourrait être "évoqué fin mars en CSE" (comité social et économique).

"Si les salariés désignés volontaires ne veulent pas partir, ils risquent le licenciement sans indemnités", alors que "le président de Renault Jean-Dominique Senard avait promis un plan +sans licenciements ni souffrance sociale+", a relevé Florent Grimaldi, responsable CGT à Lardy.

Pour dénoncer ce projet, les syndicats appellent les salariés à débrayer et à se rassembler à partir de 10H00 jeudi, à Lardy et Aubevoye.

Concernant la RCC, qui permet "1.900 départs maximum", actuellement "environ 300 départs ont été validés", soit un démarrage "encore un peu timide", a indiqué M. Ribeyre.

Fin mai 2020, Renault avait annoncé un plan de suppression de 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 au total en France.

er/cel/it

Renault

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MAR 17

EDF: l'interfédérale appelle à la mobilisation le 8 avril contre Hercule #

3/17/2021, 4:55 PM
Paris, FRA

L'interfédérale d'EDF appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 8 avril contre Hercule, le projet de scission de l'électricien dont les négociations entre le gouvernement français et la Commission européenne sont entrées dans la phase finale, a-t-on appris mercredi de source syndicale.

"Les fédérations syndicales FNME-CGT, CFE Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines appellent les salariés à se mobiliser le 8 avril, jour du 75e anniversaire de la loi de nationalisation fondatrice d'EDF et de GDF", a demandé l'interfédérale dans un communiqué transmis mardi au personnel.

Il s'agira de la 6e journée de grève et de mobilisation depuis le 26 novembre. La dernière a eu lieu le 10 février. Le secrétaire général de la CGT Mines-Energie Sébastien Ménesplier a précisé que son organisation appelait également, seule, à une journée d'actions le 25 mars.

La semaine dernière, les syndicats majoritaires du groupe ont été reçus séparément par les directeurs de cabinet des ministres de l'Économie et de la Transition écologique, Bruno Le Maire et Barbara Pompili, afin d'être informés de l'avancée des discussions avec la Commission européenne, gardienne des règles de la concurrence.

Ces discussions sur l'avenir d'EDF entrent dans leur phase finale mais aucun accord n'a encore été signé, alors que les syndicats redoutent le démantèlement de leur groupe.

Le gouvernement français et la direction d'EDF soutiennent le projet Hercule, qui vise à réorganiser l'entreprise en trois entités pour lui donner plus de moyens et lui permettre de se développer dans les renouvelables, tout en assurant de lourds investissements dans le nucléaire.

Des parlementaires de l'opposition de droite et de gauche, ainsi qu'un représentant de l'intersyndicale d'EDF, ont eux été reçus mercredi par des conseillers de Jean Castex à Matignon, où ils ont exprimé leur refus du projet.

"Le gouvernement nous a dit que l'accord avec Bruxelles serait prêt d'ici six à huit semaines et qu'un projet de loi serait présenté vers l'automne", a indiqué le député (PCF) Sébastien Jumel à l'AFP. "Matignon a été incapable de convaincre sur la préservation de l'entreprise intégrée. Nous avons exigé d'avoir le texte de l'accord" avec Bruxelles.

"Nous travaillons effectivement à l'obtention d'un accord pour pouvoir faire la réforme avant la fin du quinquennat", a-t-on indiqué mercredi au ministère de la Transition écologique, où on "ne s'avance pas sur un délai".

Cet accord sera sous conditions, a redit le ministère, pour "préserver l'intégrité du groupe et lui permettre de continuer d'être un acteur majeur de la transition énergétique".

Selon Sébastien Jumel, la délégation reçue mercredi n'a pu obtenir "de garanties" sur les répercussions qu'aurait l'accord sur les prix de l'électricité.

"Ce n'est pas au lendemain de l'accord qu'il faudra se réveiller", avait auparavant affirmé le député (LR) Julien Aubert à la presse.

"Jusqu'où le gouvernement est-il prêt à sacrifier la France pour satisfaire les exigences purement idéologiques de la Commission européenne?", s'est demandé le député (LFI) Adrien Quatennens, rejetant "cette idée absurde que, quel que soit le secteur, il faut introduire de la concurrence".

"Ces négociations sont-elles sur le point d'aboutir ou sont-elles enlisées, comme l'a évoqué le PDG d'EDF? Qui croire?", s'inquiète de son côté l'interfédérale dans un communiqué.

Elle a assuré également mesurer "le risque d'une possible accélération du calendrier institutionnel et législatif si les négociations venaient à aboutir prochainement entre le gouvernement français et la Commission européenne".

cd-npk-cho/cel/caz

EDF - ELECTRICITE DE FRANCE

ENGIE

COMPAGNIE D'ENTREPRISES CFE

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MAR 17

EDF: l'interfédérale appelle à la grève le 8 avril contre Hercule #

3/17/2021, 4:17 PM
Paris, FRA

L'interfédérale d'EDF appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 8 avril contre Hercule, le projet de scission de l'électricien dont les négociations entre le gouvernement français et la Commission européenne sont entrées dans la phase finale, a-t-on appris mercredi de source syndicale.

"Les Fédérations syndicales FNME-CGT, CFE Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines appellent les salariés à se mobiliser le 8 avril, jour du 75e anniversaire de la loi de nationalisation fondatrice d'EDF et de GDF", a demandé l'interfédérale dans un communiqué transmis mardi au personnel.

Il s'agira de la 6e journée de grève et de mobilisation depuis le 26 novembre. La dernière a eu lieu le 10 février. Le secrétaire général de la CGT Mines-Energie Sébastien Ménesplier a précisé que son organisation appelait également, seule, à une journée d'actions le 25 mars.

La semaine dernière, les syndicats majoritaires du groupe ont été reçus séparément par les directeurs de cabinet des ministres de l'Économie et de la Transition écologique, Bruno Le Maire et Barbara Pompili, afin d'être informés de l'avancée des longues discussions avec la Commission européenne, gardienne des règles de la concurrence.

Ces discussions sur l'avenir d'EDF entrent dans leur phase finale mais aucun accord n'a encore été signé dans cet épineux dossier alors que les syndicats redoutent le démantèlement de leur groupe.

Le gouvernement français et la direction d'EDF soutiennent le projet Hercule, qui vise à réorganiser l'entreprise en trois entités pour lui donner plus de moyens et lui permettre de se développer dans les renouvelables, tout en assurant de lourds investissements dans le nucléaire.

Des parlementaires de l'opposition de droite et de gauche, ainsi qu'un représentant de l'intersyndicale d'EDF, ont eux été reçus mercredi matin par des conseillers de Jean Castex à Matignon, où ils ont exprimé leur refus du projet Hercule.

"Le gouvernement nous a dit que l'accord avec Bruxelles serait prêt d'ici six à huit semaines et qu'un projet de loi serait présenté vers l'automne", a indiqué le député (PCF) Sébastien Jumel à l'AFP. "Matignon a été incapable de convaincre sur la préservation de l'entreprise intégrée. Nous avons exigé d'avoir le texte de l'accord" avec Bruxelles.

Selon le député de Seine-Maritime, la délégation n'a pu obtenir "de garanties" sur les répercussions qu'aurait l'accord sur les prix de l'électricité pour les usagers.

"Ce n'est pas au lendemain de l'accord qu'il faudra se réveiller", avait auparavant affirmé le député (LR) Julien Aubert à la presse, en refusant que les élus ne soient qu'"une chambre d'enregistrement".

"Jusqu'où le gouvernement est-il prêt à sacrifier la France pour satisfaire les exigences purement idéologiques de la Commission européenne?", s'est demandé le député (LFI) Adrien Quatennens, rejetant "cette idée absurde que, quelque soit le secteur, il faut introduire de la concurrence". "Du point de vue du salarié EDF et du citoyen, il n'y a aucun intérêt" à ce projet, a-t-il insisté.

De leur côté, les organisations syndicales "restent dubitatives". "Ces négociations sont-elles sur le point d'aboutir ou sont-elles enlisées, comme l'a évoqué le PDG d'EDF? Qui croire?", s'inquiète l'interfédérale dans un communiqué.

Elle a assuré également mesurer "le risque d'une possible accélération du calendrier institutionnel et législatif si les négociations venaient à aboutir prochainement entre le gouvernement français et la commission européenne".

cd-npk/jmt/caz

EDF - ELECTRICITE DE FRANCE

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MAR 17

EDF: l'interfédérale appelle à la grève le 8 avril contre Hercule #

3/17/2021, 3:48 PM

L'interfédérale d'EDF appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 8 avril contre Hercule, le projet de scission de l'électricien dont les négociations entre le gouvernement français et la Commission européenne sont entrées dans la phase finale, a-t-on appris mercredi de source syndicale.

"Les Fédérations syndicales FNME-CGT, CFE Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines appellent les salariés à se mobiliser le 8 avril, jour du 75e anniversaire de la loi de nationalisation fondatrice d'EDF et de GDF", a demandé l'interfédérale dans un communiqué transmis mardi au personnel.

Il s'agira de la 6e journée de grève et de mobilisation depuis le 26 novembre. La dernière a eu lieu le 10 février. Le secrétaire général de la CGT Mines-Energie Sébastien Ménesplier a précisé que son organisation appelait également, seule, à une journée d'actions le 25 mars.

La semaine dernière, les syndicats majoritaires du groupe ont été reçus séparément par les directeurs de cabinet des ministres de l'Économie et de la Transition écologique, Bruno Le Maire et Barbara Pompili, afin d'être informés de l'avancée des longues discussions avec la Commission européenne, gardienne des règles de la concurrence.

Ces discussions sur l'avenir d'EDF entrent dans leur phase finale mais aucun accord n'a encore été signé dans cet épineux dossier alors que les syndicats redoutent le démantèlement de leur groupe.

Le gouvernement français et la direction d'EDF soutiennent le projet Hercule, qui vise à réorganiser l'entreprise en trois entités pour lui donner plus de moyens et lui permettre de se développer dans les renouvelables, tout en assurant de lourds investissements dans le nucléaire.

Des parlementaires de l'opposition de droite et de gauche, ainsi qu'un représentant de l'intersyndicale d'EDF, ont eux été reçus mercredi matin à Matignon, où ils ont exprimé leur refus du projet Hercule, "sans aucun intérêt pour le salarié EDF et le citoyen", selon eux.

Les organisations syndicales "restent dubitatives". "Ces négociations sont-elles sur le point d'aboutir ou sont-elles enlisées, comme l'a évoqué le PDG d'EDF? Qui croire?", s'inquiète l'interfédérale dans un communiqué.

Elle a assuré également mesurer "le risque d'une possible accélération du calendrier institutionnel et législatif si les négociations venaient à aboutir prochainement entre le gouvernement français et la commission européenne".

cd/lum/caz

EDF - ELECTRICITE DE FRANCE

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