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Perpignan: un quinquagénaire en garde à vue après le meurtre de son ex-compagne #

3/22/2021, 7:47 AM
Perpignan, FRA

L'ex-conjoint d'une femme décédée dimanche matin, après avoir été gravement brûlée dans l'incendie de son appartement à Perpignan, a été interpellé et placé en garde à vue, a-t-on appris lundi auprès du parquet.

Cet homme de 54 ans, connu des services de police, notamment pour des faits de violences conjugales, a été interpellé dimanche après-midi par la police municipale à proximité de l'appartement incendié.

L'enquête de voisinage a permis d'établir qu'il avait quitté précipitamment les lieux après le départ du sinistre.

Dans cette affaire, le parquet de Perpignan a ouvert une enquête pour meurtre sur conjoint et incendie criminel et saisi la police judiciaire.

La victime, une femme de 55 ans, a été gravement brûlée et intoxiquée dans l'incendie de son logement dans la nuit de samedi à dimanche aux alentours de minuit. Évacuée par les secours, elle est morte à l'hôpital.

En 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France, un chiffre au plus bas depuis la mise en place de statistiques il y a 15 ans.

cor-hj/shu

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MAR 21

Corruption au Togo: le dossier de Vincent Bolloré retourne chez un juge d'instruction #

3/21/2021, 9:58 PM
Paris, FRA

Le parquet national financier (PNF) a décidé de renvoyer à un juge d'instruction le dossier de Vincent Bolloré et deux responsables après la non homologation de leur "plaider coupable" fin février pour notamment des faits de corruption au Togo, a-t-il indiqué dimanche à l'AFP.

Au terme d'une enquête confiée en 2013 à des juges d'instruction et de deux mois de négociations avec le PNF, Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, et Jean-Philippe Dorent, directeur international de l'agence de communication Havas (filiale de Bolloré) avaient accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), sorte de "plaider coupable" à la française.

Mais lors de l'audience, le 26 février, la magistrate Isabelle Prévost-Deprez a refusé d'homologuer les CRPC, qui prévoyaient le paiement d'une amende de 375.000 euros pour chacun des trois prévenus, estimant que les faits, graves, devaient être jugés par le tribunal correctionnel.

L'ordonnance de renvoi des trois hommes par le biais de la CRPC "a été rendue caduque en suite de la non homologation" de la procédure, a expliqué le PNF.

"Cet aspect du dossier revient en conséquence au juge d'instruction, le PNF ayant décidé de ne pas assigner au fond les trois prévenus devant le tribunal correctionnel", comme il en avait la possibilité, a-t-il ajouté.

Lors de cette même audience, la magistrate a en revanche homologué la Convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) - "plaider coupable" pour les entreprises - visant le groupe Bolloré, poursuivi pour les mêmes faits.

Cette convention a été "exécutée par le paiement de l'amende - 12 millions d'euros - intervenu le 8 mars" au Trésor public, a précisé le PNF. Le groupe devra en outre mettre en place, pour quatre millions d'euros, un programme de conformité aux règles de l'Agence française anticorruption (AFA).

Néanmoins, "le PNF a introduit, vendredi, un recours pour excès de pouvoir devant la chambre criminelle de la Cour de cassation" en raison de plusieurs mentions, dans l'ordonnance de validation de la CJIP des trois CRPC qui n'ont finalement pas été homologuées, a souligné le parquet financier.

La CJIP pourrait donc être invalidée pour vice de forme et retourner à la présidence du tribunal qui devra ensuite statuer sur son homologation, mais le PNF n'entend pas la remettre en cause.

Lors de l'audience, MM. Bolloré, Alix et Dorent ont reconnu avoir utilisé les activités de conseil politique de la filiale Havas afin de décrocher la gestion des ports de Lomé au Togo et de Conakry en Guinée au bénéfice d'une autre filiale, Bolloré Africa Logistics, anciennement appelée SDV.

SDV avait obtenu la gestion du port de Conakry quelques mois après l'élection à la présidence guinéenne d'Alpha Condé fin 2010 et avait remporté la concession à Lomé peu avant la réélection en 2010 au Togo de Faure Gnassingbé.

Cependant, les trois hommes peuvent revenir sur leurs aveux: en raison de leur non homologation, les CRPC n'ont désormais plus aucune valeur juridique et leurs déclarations ne pourront pas être mentionnées devant le tribunal correctionnel.

mk/gd/pga/cbn

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MAR 21

Corruption au Togo: le dossier de Vincent Bolloré retourne chez un juge d'instruction #

3/21/2021, 9:48 PM
Paris, FRA

Le parquet national financier (PNF) français a décidé de renvoyer à un juge d'instruction le dossier de l'homme d'affaires Vincent Bolloré et de deux responsables après la non homologation de leur "plaider coupable" pour notamment des faits de corruption au Togo, a-t-il indiqué dimanche à l'AFP.

Au terme d'une enquête confiée en 2013 à des juges d'instruction et de deux mois de négociations avec le PNF, Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, et Jean-Philippe Dorent, directeur international de l'agence de communication Havas (filiale de Bolloré) avaient accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), sorte de "plaider coupable" à la française.

Mais lors de l'audience, le 28 février, la magistrate Isabelle Prévost-Deprez a refusé d'homologuer les CRPC, qui prévoyaient le paiement d'une amende de 375.000 euros pour chacun des trois prévenus, estimant que les faits devaient être jugés par le tribunal correctionnel.

L'ordonnance de renvoi des trois hommes par le biais de la CRPC "a été rendue caduque en suite de la non homologation" de la procédure, a expliqué le PNF.

"Cet aspect du dossier revient en conséquence au juge d'instruction, le PNF ayant décidé de ne pas assigner au fond les trois prévenus devant le tribunal correctionnel", comme il en avait la possibilité, a-t-il ajouté.

Lors de cette même audience, la magistrate a en revanche homologué la Convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) - "plaider coupable" pour les entreprises - visant le groupe Bolloré, poursuivi pour les mêmes faits.

Cette convention a été "exécutée par le paiement de l'amende - 12 millions d'euros - intervenu le 8 mars" au Trésor public, a précisé le PNF. Le groupe devra en outre mettre en place, pour quatre millions d'euros, un programme de conformité aux règles de l'Agence française anticorruption (AFA).

mk/gd/pga/cbn

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MAR 21

Corruption au Togo: le dossier de Vincent Bolloré retourne chez un juge d'instruction #

3/21/2021, 9:37 PM
Paris, FRA

Le parquet national financier (PNF) a décidé de renvoyer à un juge d'instruction le dossier de Vincent Bolloré et deux responsables après la non homologation de leur "plaider coupable" fin février pour notamment des faits de corruption au Togo, a-t-il indiqué dimanche à l'AFP.

Au terme d'une enquête confiée en 2013 à des juges d'instruction et de deux mois de négociations avec le PNF, Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, et Jean-Philippe Dorent, directeur international de l'agence de communication Havas (filiale de Bolloré) avaient accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), sorte de "plaider coupable" à la française.

Mais lors de l'audience, le 28 février, la magistrate Isabelle Prévost-Deprez a refusé d'homologuer les CRPC, qui prévoyaient le paiement d'une amende de 375.000 euros pour chacun des trois prévenus, estimant que les faits, graves, devaient être jugés par le tribunal correctionnel.

L'ordonnance de renvoi des trois hommes par le biais de la CRPC "a été rendue caduque en suite de la non homologation" de la procédure, a expliqué le PNF.

"Cet aspect du dossier revient en conséquence au juge d'instruction, le PNF ayant décidé de ne pas assigner au fond les trois prévenus devant le tribunal correctionnel", comme il en avait la possibilité, a-t-il ajouté.

Lors de cette même audience, la magistrate a en revanche homologué la Convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) - "plaider coupable" pour les entreprises - visant le groupe Bolloré, poursuivi pour les mêmes faits.

Cette convention a été "exécutée par le paiement de l'amende - 12 millions d'euros - intervenu le 8 mars" au Trésor public, a précisé le PNF. Le groupe devra en outre mettre en place, pour quatre millions d'euros, un programme de conformité aux règles de l'Agence française anticorruption (AFA).

Néanmoins, "le PNF a introduit, vendredi, un recours pour excès de pouvoir devant la chambre criminelle de la Cour de cassation" en raison de plusieurs mentions, dans l'ordonnance de validation de la CJIP des trois CRPC qui n'ont finalement pas été homologuées, a souligné le parquet financier.

La CJIP pourrait donc être invalidée pour vice de forme et retourner à la présidence du tribunal qui devra ensuite statuer sur son homologation, mais le PNF n'entend pas la remettre en cause.

mk/gd/pga/cbn

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MAR 21

Bas-Rhin: pour rentrer chez eux, quatre mineurs tentent de voler... une locomotive #

3/21/2021, 8:42 PM
Metz, FRA

Quatre mineurs qui voulaient rentrer de Saverne à Strasbourg ont tenté de voler... une locomotive pour faire le trajet, mais n'ont pas réussi à la faire démarrer, a-t-on appris dimanche auprès du parquet de Saverne.

Les quatre amis ont finalement pris un TER en simples passagers pour rentrer à Strasbourg, où trois d'entre eux ont été interpellés à leur descente du train.

Le quatrième, qui a réussi à prendre la fuite, est recherché, a précisé la procureure de Saverne, Aline Clerot, évoquant une "affaire étonnante et rocambolesque".

Les jeunes, âgés de 16 et 17 ans, ont agi dans la nuit de vendredi à samedi en gare de Saverne (Bas-Rhin). Alors qu'ils voulaient rentrer à Strasbourg, à une quarantaine de kilomètres de là, ils sont montés dans une locomotive et ont tenté sans succès de la faire démarrer, a expliqué la magistrate, confirmant une information du quotidien les Dernières Nouvelles d'Alsace.

Trois d'entre eux ont donc ensuite été interpellés à leur retour à Strasbourg, selon Mme Clerot, qui souhaite à présent "entendre les différentes versions des suspects".

rz/bdx/cbn

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MAR 21

Gironde: une mère soupçonnée de triple infanticide retrouvée morte dans sa cellule #

3/21/2021, 6:18 PM
Bordeaux, FRA

Une mère soupçonnée d'avoir tué ses trois enfants en 2018 à Mérignac, près de Bordeaux, a été retrouvée morte dans la maison d'arrêt de Gradignan (Gironde), a-t-on appris dimanche auprès du parquet de Bordeaux, confirmant une information de Sud Ouest.

L'ancienne infirmière anesthésiste de 45 ans a été retrouvée inanimée dans sa cellule par sa codétenue dans la nuit de samedi à dimanche, à proximité d'une lame de rasoir et d'une paire de ciseaux.

Selon le parquet, qui privilégié l'hypothèse d'un suicide, le décès résulte d'une blessure à l'aine avec section de l'artère fémorale.

Sur place, les surveillants puis les pompiers n'ont pas pu la sauver malgré leurs efforts de réanimation.

La mère de famille était soupçonnée d'avoir tué ses deux garçons, âgés de 5 et 9 ans, et sa fille âgée de 8 ans, en leur administrant un médicament, un puissant anesthésiant, avant de les noyer.

Elle avait reconnu les faits lors de sa garde à vue, en avril 2018, après avoir laissé une lettre dans laquelle elle exprimait son "mal-être".

L'ex-infirmière, connue pour de précédentes tentatives de suicide, devait comparaître prochainement devant la Cour d'assises de la Gironde.

Une autopsie sera pratiquée mardi.

lpb/pjl/cbn

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MAR 21

Assistants d'eurodéputés: les avocats de Mélenchon demandent la fin des investigations #

3/21/2021, 5:01 PM
Paris, FRA

Les avocats de Jean-Luc Mélenchon ont demandé aux juges d'instruction de mettre fin aux investigations sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés de la France insoumise (LFI), ont-ils indiqué dimanche à l'AFP, confirmant une information du Journal du dimanche.

"Nous avons demandé aux juges d'instruction de clôturer la procédure en cours pour non respect du délai raisonnable", a indiqué à l'AFP Me Jade Dousselin, l'une des avocats du leader du parti d'extrême gauche, candidat à la présidentielle de 2022.

"Cette instruction n'a en réalité jamais existé puisque ni M. Mélenchon, ni aucun de ses assistants parlementaires n'ont été entendus par les juges dans ce dossier", a-t-elle ajouté.

La note aux fins de clôture d'instruction déposée par les conseils de M. Mélenchon en janvier n'a reçu aucune réponse des juges d'instruction chargés des investigations depuis novembre 2018.

"On refuse à Jean-Luc Mélenchon ce qui demeure les droits les plus fondamentaux de notre système judiciaire, à savoir connaître ce dont on l'accuse et pouvoir se défendre si tant est qu'il le faille", a regretté Me Dousselin.

Le parquet de Paris avait ouvert en 2017 une enquête préliminaire sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés de LFI à la suite d'un signalement de la députée européenne Sophie Montel -alors membre du Front national-.

Puis une seconde enquête préliminaire avait démarré sur le financement de la campagne présidentielle de 2017 de M. Mélenchon avec un signalement, le 16 mars 2018, de la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP).

Dans le cadre de ces deux enquêtes, l'Office de lutte contre la corruption financière (Oclciff) a procédé notamment à 21 auditions et à des perquisitions simultanées, le 16 octobre 2018, sur 15 sites, dont le siège du parti à Paris, théâtre d'une grande tension.

Depuis novembre 2018 ces deux procédures sont entre les mains de juges d'instruction du pôle financier du tribunal judiciaire de Paris.

Dans le volet comptes de campagne, le conseiller d'Etat Bernard Pignerol, proche de M. Mélenchon, a été entendu par un juge d'instruction en février en tant que représentant légal de l'"Ere du peuple", association qui a fourni des prestations pendant la campagne à LFI.

Puis la mandataire financière de M. Mélenchon, Marie-Pierre Oprandi, a été convoquée à son tour en mars au pôle financier.

Ces deux auditions, qui ont été suspendues et qui devraient reprendre dans les prochaines semaines, sont les premières menées par le magistrat instructeur.

mk/ctx/pb

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MAR 21

Emeutes à Blois: le conducteur ayant provoqué l'accident mortel et son passager mis en examen #

3/21/2021, 4:55 PM
Rennes, FRA

Le conducteur du véhicule ayant provoqué un accident mortel à Blois, après un refus d'obtempérer, a été mis en examen pour homicide involontaire aggravé et son passager pour non-assistance à personne en danger, a annoncé dimanche le procureur de Blois dans un communiqué.

L'accident s'était produit mardi vers 18H45 après qu'un véhicule Golf circulait à vive allure dans le nord-ouest de Blois, grillant un feu rouge, et refusant de s'arrêter à la demande d'un véhicule de police banalisé, qui le prend en chasse.

Le véhicule, une Golf occupée par trois personnes qui n'avaient pas leur ceinture, continue sa course et grille à nouveau plusieurs feux rouges tandis que la police abandonne ses poursuites. C'est alors que l'accident survient, la Golf percutant deux voitures, blessant légèrement leurs conductrices.

Un jeune homme de 16 ans, identifié au départ comme étant le conducteur mais qui était en fait le passager avant droit, prend la fuite, tandis que les deux autres hommes, connus pour des faits de délinquance de droit commun, sont hospitalisés dans un état grave. Le passager arrière droit, âgé de 15 ans, décèdera jeudi de ses blessures à la tête et au torse.

Le conducteur âgé de 18 ans a été mis en examen samedi pour refus d'obtempérer, homicide et blessures involontaires aggravés. Il a été placé en détention provisoire. Il avait déjà été condamné pour conduite sans permis. L'analyse de sang a révélé la présence de cannabis.

Lors de sa garde à vue, il a expliqué ne pas s'être arrêté à la demande des policiers parce qu'il n'avait pas le permis, qu'il avait déjà été arrêté à ce sujet et craignait "de partir en prison".

Le passager qui avait pris la fuite a été mis en examen pour non-assistance à personne en danger. Il était sous contrôle judiciaire pour d'autres enquêtes au moment des faits. Il a été placé dans un foyer éducatif.

Il a déclaré aux enquêteurs qu'il était parti en courant chez son père pour lui expliquer que ses deux amis avaient eu un accident sans lui préciser qu'il était dans le véhicule.

"Au moment de l'accident, le véhicule Golf n'était plus poursuivi par quel que véhicule de police que ce soit", souligne en gras le communiqué du parquet.

L'enquête est menée par la brigade de la sûreté de Blois. Un expert en automobile a été mandaté.

L'accident avait entraîné une nuit de violences urbaines dans cette ville habituellement paisible, avec des barricades, tirs de mortier, ainsi que des voitures et une station-service incendiées.

mam-hdu/cbn

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MAR 21

Perpignan: un homme recherché après le meurtre de son ex-compagne #

3/21/2021, 9:07 AM
Perpignan, FRA

Une enquête pour meurtre sur conjoint et incendie criminel a été ouverte après le décès d'une femme gravement brûlée dans la nuit de samedi à dimanche dans l'incendie de son appartement à Perpignan, a-t-on appris auprès du parquet.

Selon les premiers éléments de l'enquête cette femme de 55 ans été gravement brûlée et intoxiquée dans l'incendie de son logement aux alentours de minuit, a précisé une source policière.

Evacuée par les secours, la victime est morte à l'hôpital.

Selon la même source, l'enquête de voisinage a permis d'établir que son ex-conjoint avait quitté précipitamment les lieux après le départ du sinistre.

Cet homme de 55 ans est "défavorablement connu des services de police", notamment pour plusieurs procédures de violences conjugales.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire.

tll-hj/spi

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MAR 21

Prise d'otages et vol d'or près de Lyon: 5 personnes écrouées #

3/21/2021, 9:00 AM
Lyon, FRA

Cinq personnes ont été placées en détention provisoire après la prise d'otage fin janvier près de Lyon du patron d'une société spécialisée qui avait été contraint de remettre à ses ravisseurs plusieurs dizaines de kilos d'or, a-t-on appris auprès du parquet.

Elles font partie d'un groupe de neuf individus interpellés et placés en garde à vue lundi. Les quatre dernières personnes ont été mises "hors de cause", selon la même source.

Le 28 janvier, au petit matin, cinq individus armés et cagoulés avaient fait irruption à Bessenay (Rhône) au domicile du responsable d'une société spécialisée dans le reconditionnement d'or.

Le chef d'entreprise, son fils et la petite amie de celui-ci avaient été violentés par les malfaiteurs, puis séparés, ces derniers exigeant du père de famille qu'il leur remette de l'or afin de libérer les deux autres, pris en otages.

L'entrepreneur se rendait alors à son entreprise située à Limonest, aux portes de Lyon, afin de récupérer "entre 20 et 30 kilos d'or", selon le parquet.

Le montant du butin a été estimé jusqu'à 1,4 million d'euros.

Le père a alors reçu pour ordre des malfaiteurs de rejoindre un nouveau lieu pour remettre l'or à des complices qui prenaient ensuite la fuite.

Le fils du gérant et sa petite amie, âgés d'une vingtaine d'années, ont été retrouvés un peu plus tard, ligotés et bâillonnés, sur le parking d'un restaurant du Parc de Miribel-Jonage, au nord-ouest de la ville.

Selon le quotidien Le Parisien, non seulement le butin a été retrouvé par les enquêteurs mais c'est 50 kilos d'or qui ont été saisis.

dfa/spi

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MAR 21

Nouvelle assemblée des évêques, avec de possibles "résolutions" sur la pédocriminalité #

3/21/2021, 8:00 AM
Paris, FRA

Les évêques catholiques se réunissent de mardi à vendredi, avec au menu, notamment, le vote de "résolutions" pour lutter contre la pédocriminalité dans l'Eglise, à six mois des conclusions d'une commission indépendante sur le sujet.

Cette assemblée plénière des quelque 120 membres de la Conférence des évêques de France (CEF) se tiendra pour une petite partie d'entre eux à Lourdes - le président Eric de Moulins-Beaufort et une quinzaine d'autres - le reste de l'épiscopat étant en visioconférence.

Elle a lieu dans la foulée d'une rencontre en février lors de laquelle les prélats ont collectivement examiné, sous divers angles, la notion complexe de "responsabilité" au sujet des crimes sexuels commis par des clercs sur les mineurs, mais sans prendre de décision.

Lors de cette session, indique la CEF, les évêques entendent conclure les discussions menées depuis deux ans et demi par quatre groupes de travail, portant sur quatre dimensions: le volet "mémoriel" (éventuels lieux de mémoire, monuments, ndlr), l'accompagnement des auteurs d'agressions, la prévention et "la dimension financière" permettant de reconnaître la souffrance des victimes.

"À partir de leurs conclusions, l'Assemblée plénière se prononcera par des résolutions vendredi", affirme-t-elle dans un communiqué, sans préciser leur teneur.

S'agira-t-il de déclarations de principe ? D'un engagement dans un processus avec différentes étapes ? Ou bien de mesures très précises ?

"Les évêques veulent avancer", précise à l'AFP l'un des porte-parole, Vincent Neymon. "Au moins les feuilles de routes seront tracées, y compris dans la dimension financière" et "après, il n'y aura plus besoin de prendre de grandes décisions", selon lui.

L'archevêque de Strasbourg Luc Ravel est plus nuancé: "Ce sera une première série de mesures, par exemple des engagements de principe, mais évidemment on ne peut aller jusqu'au bout de notre dispositif avant d'avoir reçu le rapport de la Ciase".

Voulue par l'épiscopat et les instituts religieux, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise (Ciase) présidée par Jean-Marc Sauvé, chargée de faire la lumière sur ces faits depuis les années 1950, doit rendre ses préconisations fin septembre.

"Nous avons voulu cette commission, on ne peut quand même pas faire fi de ses conclusions, ce serait irrationnel !", juge Mgr Ravel, à l'instar d'une partie des victimes ou de certaines associations de laïcs impliqués dans l'Eglise. Il jugerait "cohérent" d'attendre l'assemblée d'automne de la CEF prévue en novembre.

La Ciase a récemment estimé à "au moins 10.000" le nombre de victimes depuis 70 ans. Les questions de responsabilité et de réparations feront partie de son rapport.

L'épiscopat avait déjà dû suspendre une décision prise en 2019 pour les personnes agressées - le versement d'une somme forfaitaire identique pour toutes - le dispositif ayant été mal perçu à la fois par des victimes et des fidèles.

Pour le moment, "les évêques sont d'accord pour un accompagnement financier des personnes qui ont besoin de se reconstruire, de financer des soins", souligne Luc Ravel.

Plusieurs membres du collectif de victimes Foi et Résilience, associés aux quatre groupes de travail, s'attendent à une forme de déclaration dans laquelle "l'Eglise reconnaîtrait sa part de responsabilité, dans la survenance et la pérennisation des abus", comme le souligne à l'AFP l'un d'eux, Jacques P., qui préfère garder l'anonymat.

Un point pas confirmé par la CEF. Son président Eric de Moulins-Beaufort prendra la parole vendredi dans la matinée.

Des démarches de "demande de pardon" pourraient aussi être examinées par les évêques, tout comme l'idée de convenir d'un lieu de mémoire.

La proposition de mettre sur pied une "plateforme d'écoute" des victimes au niveau national est par ailleurs discutée par l'épiscopat et par la Conférence des religieuses et religieux de France (instituts religieux), indique la présidente de cette dernière, Véronique Margron. Ce projet pourrait aboutir "plutôt au moment de la publication du rapport de la Ciase", estime-t-elle.

Certains prélats plaident aussi pour une réforme, plusieurs fois évoquée, du droit canonique (le droit de l'Eglise), qui permettrait d'instaurer, par exemple, un tribunal pénal canonique au niveau national, ce qui n'existe pas aujourd'hui.

Enfin les évêques aborderont la question des finances de l'Eglise "dans le contexte très particulier de la crise sanitaire", après deux premiers jours consacrés à l'écologie.

kp/pga/swi

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MAR 21

Le corps de Magali Blandin retrouvé, son mari mis en examen pour meurtre #

3/21/2021, 12:21 AM
Rennes, FRA

Plus d'un mois après la disparition de Magali Blandin, mère de famille de quatre enfants, son corps a été retrouvé samedi matin près de Rennes sur l'indication de son mari, qui a avoué l'avoir tuée à coups de batte de baseball, sur fond de "complot criminel".

Un corps, "très certainement celui de Magali Blandin", éducatrice spécialisée de 42 ans disparue depuis le 11 février, a été retrouvé dans un bois de Boisgervilly, à deux kilomètres de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) où vit son mari, a annoncé samedi le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, lors d'une conférence de presse.

Sa disparition avait été signalée le 12 février par une collègue, elle-même alertée par l'école, constatant qu'elle n'était pas venue récupérer ses enfants.

Jérôme G., 45 ans, a avoué en garde à vue "être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse avec laquelle il était en instance de divorce", a précisé M. Astruc, ajoutant que la mort a certainement été "extrêmement rapide".

Il a été mis en examen samedi après minuit pour "tentative de meurtre par conjoint" pour un premier projet criminel ourdi fin 2020 et pour "meurtre par conjoint" avant d'être placé en détention provisoire. Ses parents, âgés de 72 et 75 ans, ont également été mis en examen, notamment pour complicité de meurtre par conjoint, et placés en détention.

Les quatre enfants du couple, âgés de 4, 7, 12 et 14 ans, avaient été placés en urgence le 5 mars.

Placé en garde à vue jeudi, Jérôme G. a avoué avoir tué Magali Blandin le matin du 11 février après avoir déposé ses enfants à l'école, l'attendant devant son appartement de Montfort-sur-Meu. Selon son récit, il lui a asséné deux violents coups de batte de baseball, provoquant sa mort.

Il est ensuite revenu la nuit suivante pour "effacer méticuleusement" les traces de son crime et enterrer le corps dans un trou creusé dans une forêt enneigée, après avoir recouvert le corps de chaux vive.

Magali Blandin avait quitté son mari en septembre. Elle avait déposé plainte contre lui pour violences conjugales, et avait déclaré à cette occasion "avoir pu elle-même se montrer violente", selon le parquet, qui a classé la plainte sans suite. Sans emploi, Jérôme G. restaure sa maison et loue des hangars. Son casier judiciaire n'est "pas très significatif", selon le procureur.

"Ce crime, qui s'inscrit dans la triste liste des homicides conjugaux, trouve sa spécificité dans son inscription dans une bande organisée qui regroupe tant les parents de Jérôme G., que des proches de la communauté géorgienne à laquelle il loue un hangar", a poursuivi le procureur qui évoque un scénario criminel "d'une très grande complexité".

Selon les éléments de l'enquête, un "complot criminel" visant à éliminer Mme Blandin s'est amorcé dès novembre 2020 entre le mari et ses relations géorgiennes, à qui il a versé 20.000 euros pour exécuter son épouse. De leur côté, les Géorgiens contestent tout lien entre cette somme et la disparition de Mme Blandin.

L'affaire a connu deux rebondissements cette semaine avec l'interpellation et la mise en examen de trois Géorgiens et le placement en garde à vue jeudi du mari, jusqu'ici mis hors de cause. Ce dernier avait informé le juge instructeur le 4 mars qu'il était victime d'une "tentative d'extorsion d'une somme de 15.000 euros", se sentant "menacé".

"Certains Géorgiens, disposant d'un enregistrement du mari où il déclarait son intention de tuer sa femme, ont exercé sur lui un chantage en l'invitant à leur remettre 15.000 euros en échange de leur silence", a indiqué Philippe Astruc.

Les auteurs de cette tentative d'extorsion, deux hommes nés en 1990 et 1975, et une femme née en 1996, ont été mis en examen jeudi pour tentative d'extorsion en bande organisée. L'un d'eux, dont la présence à proximité du domicile de Magali Blandin est avérée, est également mis en examen pour meurtre en bande organisée, selon le procureur. Les deux hommes ont été incarcérés.

Un voisin géorgien du mari, né en 1981, a été mis en examen samedi soir pour "tentative d'extorsion en bande organisée" et "destruction de preuve d'un crime pour faire obstacle à la manifestation de la vérité". Il a aussi été placé en détention provisoire.

L'enquête avait mis "en lumière un contexte de tension au sein du couple lié notamment à la gestion des ressources du ménage".

"Mon client s'est retrouvé dans une impasse psychologique, il n'a pas supporté le départ de Magali", a réagi Me Jean-Guillaume Le Mintier, avocat du mis en cause. "M. G. voit la famille comme un édifice. Vous avez les quatre piliers que sont les enfants et le pilier principal, sa femme. Au moment où ce pilier disparaît, c'est tout qui s'effondre", a-t-il ajouté.

hdu/gvy/ob

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MAR 20

Mort de Magali Blandin: son mari mis en examen pour "meurtre par conjoint" (procureur) #

3/20/2021, 11:51 PM
Rennes, FRA

Le mari de Magali Blandin, cette mère de famille portée disparue le 11 février dont le corps a été retrouvé samedi matin, a été mis en examen pour "meurtre par conjoint" samedi soir, a annoncé le procureur de la République Philippe Astruc dans un communiqué.

Il a aussi été mis en examen pour "tentative de meurtre par conjoint" pour avoir commandité dans un premier temps le meurtre de son épouse via des relations géorgiennes. Ses parents, soupçonnés de faire partie de ce "complot criminel", ont aussi été mis en examen pour "tentative de meurtre" et "complicité de meurtre par conjoint". Tous ont été placés en détention provisoire.

gvy/hdu/ob

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MAR 20

Indre: un bébé tué accidentellement par un train #

3/20/2021, 9:47 PM
Rennes, FRA

Une petite fille de 18 mois a été tuée samedi par un train à Déols (Indre), a annoncé à la presse le parquet de Châteauroux.

"Une enfant de 18 mois est décédée après avoir été percutée par un train ce matin (samedi, ndlr) entre 10H00 et 10H30 à Déols. L'enfant sans surveillance a vraisemblablement échappé à la vigilance de ses parents", a indiqué dans un communiqué la substitut du procureur de Châteauroux.

Une enquête de flagrance, confiée au commissariat de police de Châteauroux, est ouverte pour déterminer les circonstances exactes du décès.

mam-hdu/cbn

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MAR 20

Le corps de Magali Blandin retrouvé, son mari a avoué l'avoir tuée #

3/20/2021, 9:15 PM
Rennes, FRA

Plus d'un mois après la disparition de Magali Blandin, mère de famille de quatre enfants, son corps a été retrouvé samedi matin près de Rennes sur l'indication de son mari, qui a avoué l'avoir tuée à coups de batte de baseball, sur fond de "complot criminel".

Un corps, "très certainement celui de Magali Blandin", éducatrice spécialisée de 42 ans disparue depuis le 11 février, a été retrouvé dans un bois de Boisgervilly, à deux kilomètres de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) où vit son mari, a annoncé samedi le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, lors d'une conférence de presse.

Sa disparition avait été signalée le 12 février par une collègue, elle-même alertée par l'école constatant qu'elle n'était pas venue récupérer ses enfants.

Jérôme G., 45 ans, a avoué en garde à vue "être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse avec laquelle il était en instance de divorce", a précisé M. Astruc, ajoutant que la mort a certainement été "extrêmement rapide".

Il a été présenté au juge en vue de sa mise en examen. Son incarcération a été requise. Les quatre enfants du couple, âgés de 4, 7, 12 et 14 ans, ont été placés en urgence.

Le mari a avoué avoir tué Magali Blandin le matin du 11 février après avoir déposé ses enfants à l'école, l'attendant devant son appartement de Montfort-sur-Meu. Selon son récit, il lui a asséné deux violents coups de batte de baseball, provoquant sa mort.

Il est ensuite revenu la nuit suivante pour "effacer méticuleusement" les traces de son crime et enterrer le corps dans un trou creusé dans une forêt enneigée, après avoir recouvert le corps de chaux vive.

Magali Blandin avait quitté son mari en septembre. Elle avait déposé plainte contre lui pour violences conjugales, plainte classée sans suite. Sans emploi, Jérôme G. restaure sa maison et loue des hangars. Son casier judiciaire n'est "pas très significatif", selon le procureur.

"Ce crime, qui s'inscrit dans la triste liste des homicides conjugaux, trouve sa spécificité dans son inscription dans une bande organisée qui regroupe tant la famille de Jérôme G., ses parents âgés de 72 et 75 ans, que des proches de la communauté géorgienne à laquelle il loue un hangar", a poursuivi le procureur qui évoque un scénario criminel "d'une très grande complexité".

Selon les éléments de l'enquête, un "complot criminel" visant à éliminer Mme Blandin s'est amorcé dès novembre 2020 entre le mari et ses relations géorgiennes, à qui il a versé 20.000 euros pour exécuter son épouse. De leur côté, les Géorgiens contestent tout lien entre cette somme et la disparition de Mme Blandin.

L'affaire a connu deux rebondissements cette semaine avec l'interpellation et la mise en examen de trois Géorgiens et le placement en garde à vue jeudi du mari, jusqu'ici mis hors de cause. Ce dernier avait en effet informé le juge instructeur qu'il était victime d'une "tentative d'extorsion d'une somme de 15.000 euros" et qu'il "se sentait menacé".

"Certains Géorgiens, disposant d'un enregistrement du mari où il déclarait son intention de tuer sa femme, ont exercé sur lui un chantage en l'invitant à leur remettre 15.000 euros en échange de leur silence", a indiqué Philippe Astruc.

Les auteurs de cette tentative d'extorsion, deux hommes nés en 1990 et 1975, et une femme née en 1996, ont été mis en examen jeudi pour tentative d'extorsion en bande organisée. L'un d'eux, "dont la présence à proximité du domicile de Magali Blandin est avérée, est également mis en examen pour meurtre en bande organisée", a précisé le procureur. Les deux hommes ont été incarcérés.

Un voisin géorgien du mari, né en 1981, devrait également être mis en examen, tout comme ses parents. Le parquet a requis le placement en détention de ces trois personnes.

L'enquête avait mis "en lumière un contexte de tension au sein du couple lié notamment à la gestion des ressources du ménage".

Ce drame s'ajoute à la longue liste des féminicides et des violences faites aux femmes.

Pour la seule année 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France, un chiffre au plus bas cependant depuis la mise en place de statistiques il y a 15 ans. En 2019, 146 féminicides avaient été dénombrés par le gouvernement.

hdu/gvy/cbn

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MAR 20

Le corps de Magali Blandin retrouvé, son mari a avoué l'avoir tuée #

3/20/2021, 8:33 PM
Rennes, FRA

Plus d'un mois après la disparition de Magali Blandin, mère de famille de quatre enfants, son corps a été retrouvé samedi matin près de Rennes sur l'indication de son mari, qui a avoué l'avoir tuée à coups de batte de baseball, sur fond de "complot criminel".

Un corps, "très certainement celui de Magali Blandin", éducatrice spécialisée de 42 ans disparue depuis le 11 février, a été retrouvé dans un bois de Boisgervilly, à deux kilomètres de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) où vit son mari, a annoncé samedi le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, lors d'une conférence de presse.

Sa disparition avait été signalée le 12 février par une collègue, elle-même alertée par l'école constatant qu'elle n'était pas venue récupérer ses enfants. Des moyens humains et techniques qualifiés d'"exceptionnels" avaient été depuis mis en oeuvre pour la retrouver.

Jérôme G., 45 ans, a avoué en garde à vue "être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse avec laquelle il était en instance de divorce", a précisé M. Astruc, ajoutant que la mort a certainement été "extrêmement rapide".

Il a été présenté au juge en vue de sa mise en examen. Son incarcération a été requise. Les quatre enfants du couple, âgés de 4, 7, 12 et 14 ans, ont été placés en urgence le 5 mars.

Jusqu'ici hors de cause, le mari avait été placé en garde à vue jeudi. Il a avoué avoir tué sa femme le matin du 11 février après avoir déposé ses enfants à l'école, l'attendant devant son appartement de Montfort-sur-Meu. Selon son récit, il lui a asséné deux violents coups de batte de baseball, batte qu'il a ensuite brûlée, provoquant sa mort.

L'homme est ensuite revenu la nuit suivante pour "effacer méticuleusement" les traces de son crime et enterrer le corps dans un trou creusé dans une forêt enneigée, après avoir recouvert le corps de chaux vive.

Magali Blandin avait quitté son mari en septembre. Elle avait déposé plainte contre lui pour violences conjugales, plainte classée sans suite. Sans emploi, Jérôme G. restaure sa maison et loue des hangars. Son casier judiciaire, qui comporte une condamnation en 2005, n'est "pas très significatif", selon le procureur.

"Ce crime, qui s'inscrit dans la triste liste des homicides conjugaux avec cette notion de possession de l'autre et d'emprise, trouve sa spécificité dans son inscription dans une bande organisée qui regroupe tant la famille de Jérôme G., ses parents âgés de 72 et 75 ans, que des proches de la communauté géorgienne à laquelle il loue un hangar", a poursuivi le procureur qui évoque un scénario criminel "d'une très grande complexité".

Selon les éléments de l'enquête, un "complot criminel" visant à éliminer Mme Blandin s'est amorcé dès novembre 2020 entre le mari et ses relations géorgiennes, à qui il a versé 20.000 euros pour exécuter son épouse. De leur côté, les Géorgiens contestent tout lien entre cette somme et la disparition de Mme Blandin.

L'affaire a connu deux rebondissements cette semaine avec l'interpellation et la mise en examen de trois Géorgiens et la garde à vue du mari. Le 4 mars, ce dernier a informé le juge instructeur qu'il était victime d'une "tentative d'extorsion d'une somme de 15.000 euros" et qu'il "se sentait menacé".

"Certains Géorgiens, disposant d'un enregistrement du mari où il déclarait son intention de tuer sa femme, ont exercé sur lui un chantage en l'invitant à leur remettre 15.000 euros en échange de leur silence", a indiqué Philippe Astruc.

Les auteurs présumés de cette tentative d'extorsion, deux hommes nés en 1990 et 1975, et une femme née en 1996, ont été mis en examen jeudi pour tentative d'extorsion en bande organisée. L'un d'eux, "dont la présence à proximité du domicile de Magali Blandin est avérée, est également mis en examen pour meurtre en bande organisée", a précisé le procureur. Les deux hommes ont été incarcérés, et la jeune femme placée sous contrôle judiciaire.

Un voisin géorgien du mari, né en 1981, devrait par ailleurs aussi être mis en examen, tout comme ses parents. Le parquet a requis le placement en détention de ces trois personnes.

Outre un contexte de séparation difficile, l'enquête a mis "en lumière un contexte de tension au sein du couple lié notamment à la gestion des ressources du ménage".

"Mon client s'est retrouvé dans une impasse psychologique, il n'a pas supporté le départ de Magali", a réagi Me Jean-Guillaume Le Mintier, avocat du mis en cause. "M. G. voit la famille comme un édifice. Vous avez les quatre piliers que sont les enfants et le pilier principal, sa femme. Au moment où ce pilier disparaît, c'est tout qui s'effondre", a-t-il ajouté, confirmant que Jérôme G. avait donné 20.000 euros aux Géorgiens, qui l'ont "escroqué" avant d'"agir seul".

Selon le procureur, "tous les éléments du puzzle ne sont pas encore réunis".

hdu/gvy/cbn

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MAR 20

Le corps de Magali Blandin retrouvé, son mari a avoué l'avoir tuée #

3/20/2021, 8:03 PM
Rennes, FRA

Plus d'un mois après la disparition de Magali Blandin, mère de famille de quatre enfants, son corps a été retrouvé samedi matin près de Rennes sur l'indication de son mari, qui a avoué l'avoir tuée à coups de batte de baseball, sur fond de "complot criminel".

Un corps, "très certainement celui de Magali Blandin", éducatrice spécialisée de 42 ans disparue depuis le 11 février, a été retrouvé dans un bois de Boisgervilly, à deux kilomètres de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) où vit son mari, a annoncé samedi le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, lors d'une conférence de presse.

Sa disparition avait été signalée le 12 février par une collègue, elle-même alertée par l'école constatant qu'elle n'était pas venue récupérer ses enfants.

Jérôme G., 45 ans, a avoué en garde à vue "être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse avec laquelle il était en instance de divorce", a précisé M. Astruc, ajoutant que la mort a certainement été "extrêmement rapide".

Il a été présenté au juge en vue de sa mise en examen. Son incarcération a été requise. Les quatre enfants du couple, âgés de 4, 7, 12 et 14 ans, ont été placés en urgence.

Le mari a avoué avoir tué Magali Blandin le matin du 11 février après avoir déposé ses enfants à l'école, l'attendant devant son appartement de Montfort-sur-Meu. Selon son récit, il lui a asséné deux violents coups de batte de baseball, provoquant sa mort.

Il est ensuite revenu la nuit suivante pour "effacer méticuleusement" les traces de son crime et enterrer le corps dans un trou creusé dans une forêt enneigée, après avoir recouvert le corps de chaux vive.

Magali Blandin avait quitté son mari en septembre. Elle avait déposé plainte contre lui pour violences conjugales, plainte classée sans suite. Sans emploi, Jérôme G. restaure sa maison et loue des hangars. Son casier judiciaire n'est "pas très significatif", selon le procureur.

"Ce crime, qui s'inscrit dans la triste liste des homicides conjugaux, trouve sa spécificité dans son inscription dans une bande organisée qui regroupe tant la famille de Jérôme G., ses parents âgés de 72 et 75 ans, que des proches de la communauté géorgienne à laquelle il loue un hangar", a poursuivi le procureur qui évoque un scénario criminel "d'une très grande complexité".

Selon les éléments de l'enquête, un "complot criminel" visant à éliminer Mme Blandin s'est amorcé dès novembre 2020 entre le mari et ses relations géorgiennes, à qui il a versé 20.000 euros pour exécuter son épouse. De leur côté, les Géorgiens contestent tout lien entre cette somme et la disparition de Mme Blandin.

L'affaire a connu deux rebondissements cette semaine avec l'interpellation et la mise en examen de trois Géorgiens et le placement en garde à vue jeudi du mari, jusqu'ici mis hors de cause. Ce dernier avait en effet informé le juge instructeur qu'il était victime d'une "tentative d'extorsion d'une somme de 15.000 euros" et qu'il "se sentait menacé".

"Certains Géorgiens, disposant d'un enregistrement du mari où il déclarait son intention de tuer sa femme, ont exercé sur lui un chantage en l'invitant à leur remettre 15.000 euros en échange de leur silence", a indiqué Philippe Astruc.

Les auteurs de cette tentative d'extorsion, deux hommes nés en 1990 et 1975, et une femme née en 1996, ont été mis en examen jeudi pour tentative d'extorsion en bande organisée. L'un d'eux, "dont la présence à proximité du domicile de Magali Blandin est avérée, est également mis en examen pour meurtre en bande organisée", a précisé le procureur. Les deux hommes ont été incarcérés.

Un voisin géorgien du mari, né en 1981, devrait également être mis en examen, tout comme ses parents. Le parquet a requis le placement en détention de ces trois personnes.

L'enquête avait mis "en lumière un contexte de tension au sein du couple lié notamment à la gestion des ressources du ménage".

hdu/gvy/cbn

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MAR 20

Guyane: un couple en garde à vue après la mort d'une Bordelaise à Cayenne (parquet) #

3/20/2021, 7:55 PM
Cayenne, FRA

Un couple se trouve en garde à vue depuis mercredi à Cayenne, dans le cadre de l'enquête pour "assassinat" ouverte suite au décès en Guyane d'une jeune femme originaire de la région de Bordeaux, a indiqué samedi le parquet à l'AFP.

Alicia Faye, 25 ans, a été retrouvée sans vie par des riverains il y a une semaine dans le quartier "Raban/Baduel" de Cayenne, le jour même de son arrivée en Guyane après avoir pris la veille l'avion à Orly, indique-t-on de source judiciaire.

Selon le parquet, un couple a été mis en garde à vue dans cette affaire. De source proche du dossier, la prolongation exceptionnelle de la garde à vue des suspects est motivée par des soupçons des enquêteurs quant à "un trafic de stupéfiants" en toile de fond.

Interrogé notamment sur les raisons de la prolongation de cette double garde à vue, le parquet de Cayenne a indiqué qu'il ne ferait "pas d'autre commentaire" sur cette affaire mais prévoit de communiquer "dimanche en fin d'après-midi".

ff/arz/pb

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MAR 20

Travail dissimulé: quatre nouvelles mises en examen chez le transporteur Gefco #

3/20/2021, 7:33 PM
Metz, FRA

Quatre cadres du transporteur français Gefco ont été mis en examen, en plus des cinq personnes déjà poursuivies vendredi, dans le cadre d'un système illégal de "prêt de salariés", a indiqué samedi le parquet de Vesoul.

Au total "neuf personnes sont mises en examen notamment pour recours en bande organisée au service d'une personne exerçant un travail dissimulé", dans cette affaire menée par l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI).

Les quatre nouveaux mis en examen sont des responsables de sites Gefco implantés à Paris, en Haute-Saône et en Alsace. Ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire et ont dû payer des cautions de 4.000 à 10.000 euros, a précisé le procureur de Vesoul, Emmanuel Dupic.

Parmi les cinq premiers suspects mis en examen vendredi figuraient trois cadres d'une entreprise basée en Alsace. Ceux-ci sont soupçonnés d'avoir créé deux sociétés en Slovaquie et deux en Pologne, qui auraient fourni des chauffeurs routiers étrangers à Gefco de manière illégale. Deux responsables de ces entreprises étrangères sont aussi poursuivis.

Un dixième homme, placé aussi en garde à vue lors de la première vague d'interpellations, n'a pu être présenté au juge d'instruction après avoir été testé positif au Covid-19.

Le transporteur français Gefco est suspecté d'avoir bénéficié d'un système illégal de "prêt de salariés" par ces entreprises polonaises et slovaques. Les gendarmes ont ainsi découvert 35 chauffeurs qui transitaient "dans des conditions indignes" sur une base logistique à Quincey (Haute-Saône), selon M. Dupic.

Pour les chefs d'entreprises, l'objectif était d'échapper au paiement de leurs cotisations sociales en France "pour un préjudice estimé par l'Urssaf à 800.000 euros entre 2015 et 2018", a ajouté le magistrat.

rz/bdx/cbn

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MAR 20

Disparition de Magali Blandin: le corps retrouvé, son mari a avoué l'avoir tuée #

3/20/2021, 6:23 PM
Rennes, FRA

Le corps de Magali Blandin, cette mère de quatre enfants disparue depuis le 11 février près de Rennes, a été retrouvé samedi matin dans une forêt après que son mari a avoué l'avoir tuée, a annoncé samedi le procureur de la République de Rennes.

Le corps à été retrouvé dans un bois à Boisgervilly, à deux kilomètres environ de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) où habitait Magali Blandin, "sur les indications données par son mari" lors de sa garde à vue pendant laquelle il a déclaré "être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse", a précisé le procureur Philippe Astruc lors d'une conférence de presse.

"On est dans un homicide conjugal assez classique, il y a cette notion de possession de l'autre, cette notion d'emprise, cette notion de +tu ne peux pas partir+ mais la particularité ce sont les différents aspects qui vont se greffer autour de cet élément principal", a expliqué le procureur, faisant référence au "projet criminel" entourant cette affaire, qui avait été ourdi depuis novembre, avec une tentative d'extorsion et le rôle joué par les parents du mis en cause, Jérôme G..

Le procureur a également sollicité la mise en examen et l'incarcération des parents. "il est rare dans un homicide conjugal de voir les parents du mis en cause impliqués dans un projet criminel", a-t-il ajouté, sans donner plus de détail sur les éléments à charge.

La disparition de cette éducatrice spécialisée de 42 ans avait été signalée le 12 février dernier par une collègue de travail, elle-même alertée par l'école constatant qu'elle n'était pas venue récupérer ses enfants.

La quadragénaire, qui s'était séparée de son conjoint en septembre, avait loué un appartement à Montfort-sur-Meu. Elle avait déposé plainte en septembre pour violences conjugales, plainte classée sans suite.

hdu/gvy/cbn

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MAR 20

Le corps de Magali Blandin retrouvé, son mari a avoué l'avoir tuée (procureur) #

3/20/2021, 5:55 PM
Rennes, FRA

Le corps de Magali Blandin, disparue depuis le 11 février près de Rennes, a été retrouvé dans une forêt après que son mari a avoué en garde à vue l'avoir tuée, a annoncé samedi lors d'une conférence de presse le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc.

Le corps à été retrouvé à Boisgervilly, à deux kilomètres environ de Montfort-sur-Meu où habitait Magali Blandin, "sur les indications données par son mari" lors de sa garde à vue pendant laquelle il a déclaré "être l'auteur du meurtre prémédité de son épouse", a précisé le procureur.

hdu-gvy/cbn

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MAR 20

Plusieurs milliers de personnes dans la rue contre le racisme et les violences policières #

3/20/2021, 4:24 PM
Paris, FRA

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans le calme et sous le soleil samedi à Paris et dans quelques villes de province, contre le racisme et les violences policières, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Une manifestation qui s'est déroulée dans le calme, avec un objectif de 5.000 à 10.000 personnes. On peut dire que l'objectif est atteint", a déclaré à l'AFP, Emmanuel Vire, secrétaire général du Syndicat national des journalistes CGT.

Selon la Préfecture de police, 3.500 personnes ont participé au défilé parisien.

"Liberté, égalité, éborgné", "Floutage de gueule, démocratie floutée" ou "Racisme, violences policières, pénitentiaires et judiciaires, impunité: Stop aux crimes d'état", "Darmacron tuent nos libertés", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants. Un important dispositif policier a accompagné le défilé, parti la station de RER Luxembourg pour s'achever place de la Bastille.

Cette manifestation était organisée à l'appel de plusieurs collectifs, dont le Réseau d'Entraide Vérité et Justice, la Marche des Solidarités, la Coordination #StopLoiSécuritéGLobale ou des associations de soutien aux sans-papiers.

"Stop au racisme et aux violences policières, carcérales et judiciaires! Stop à l'impunité! Vérité et Justice pour toutes et tous! Pas de justice, pas de paix!", a écrit dans un communiqué le collectif à l'origine de l'appel à manifester.

Les manifestants réclamaient notamment la suspension immédiate des agents mis en cause pour violences ou homicides et la suppression des propositions de lois "sécurité globale" et "séparatisme".

Des témoignages de victimes de violences policières ont été diffusés. Assa Traoré, devenue l'une des voix importantes de la lutte contre les violences policières depuis la mort de son frère Adama en 2016, a listé les exigences des manifestants, notamment "la fin des contrôles d'identité permanents", la suspension des policiers accusés de racisme et "l'interdiction des techniques d'étouffement".

"Pas de justice", a-t-elle lancé a plusieurs reprises, "pas de paix" lui ont répondu les manifestants.

"Dans le pays des libertés, on n'a pas le droit de tuer. Ne nous tuez pas, on n'a pas mérité ça", a déclaré Christian Chouviat, le père de Cedric, mort à la suite d'un contrôle policier en janvier 2020.

Parmi les cibles des manifestants figurait également la proposition de loi LREM sur la "sécurité globale", adoptée jeudi en première lecture par le Sénat, à majorité de droite, qui l'a largement réécrite, avec notamment un nouvel article 24 créant un délit de "provocation à l'identification" des policiers.

Maintenue malgré les mesures de confinement annoncées par le gouvernement dans certains départements, dont ceux de l'Ile-de-France, la manifestation s'est achevée place de la Bastille.

Des rassemblements ont été organisés dans d'autres villes, notamment à Lyon, où 500 personnes sont parties du Théâtre national populaire (TNP) de Villeurbanne direction la Préfecture de département, et à Lille, où environ 300 personnes ont manifesté dans le centre-ville aux cris de "flics, violeurs assassins", et "police partout, justice nulle part".

A Rennes également, où quelque 400 personnes ont défilé dans le centre-ville, derrière les banderoles "Cacher les violences policières ne les feront pas disparaître", ou "L'Etat tue". Parmi les manifestants Awa Gueye, soeur de Babacar, mort à la suite de tirs de la police en 2015, et les proches de Maëva, tuée par une voiture de police sur un passage pour piéton (accident de la route) en 2020.

Interrogé sur la faiblesse de la mobilisation dans la "capitale" de la Bretagne, Franck Lambin, dont le fils Allan est décédé au commissariat de Saint-Malo en 2019 a déclaré: "Les gens, tant qu'ils ne sont pas concernés, ça ne les intéresse pas. Moi ça fait deux ans que je me demande pourquoi des policiers ont fracturé le sternum de mon fils, causant sa mort. C'est un assassinat".

aco-cab-hdu-dfa/pga/swi

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MAR 20

Début d'une manifestation contre le racisme et les violences policières à Paris #

3/20/2021, 1:20 PM
Paris, FRA

Plusieurs centaines de personnes ont commencé à manifester samedi en début d'après-midi près du jardin du Luxembourg, dans le centre de Paris, pour protester contre le racisme et les violences policières, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Liberté, égalité, éborgné", "Floutage de gueule, démocratie floutée" ou "Racisme, violences policières, pénitentiaires et judiciaires, impunité: Stop aux crimes d'état", "Darmacron tuent nos libertés", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants. Un important dispositif policier était en place autour de la station de RER Luxembourg.

Cette manifestation est organisée à l'appel de plusieurs collectifs, dont le Réseau d'Entraide Vérité et Justice, la Marche des Solidarités et la Coordination #StopLoiSécuritéGLobale.

"Stop au racisme et aux violences policières, carcérales et judiciaires! Stop à l'impunité! Vérité et Justice pour toutes et tous! Pas de justice, pas de paix!", a écrit dans un communiqué le collectif à l'origine de l'appel à manifester.

Les manifestants réclament notamment la suspension immédiate des agents mis en cause pour violences ou homicides et la suppression des propositions de lois "sécurité globale" et "séparatisme".

Des témoignages de victimes de violences policières ont été diffusés. Assa Traoré, devenue l'une des voix importantes de la lutte contre les violences policières depuis la mort de son frère Adama en 2016, a listé les exigences des manifestants, notamment "la fin des contrôles d'identité permanents", la suspension des policiers accusés de racisme et "l'interdiction des techniques d'étouffement".

"Pas de justice", a-t-elle lancé a plusieurs reprises, "pas de paix" lui ont répondu les manifestants.

Le Sénat, à majorité de droite, a adopté jeudi en première lecture la proposition de loi LREM controversée sur la "sécurité globale", après l'avoir largement réécrite, avec notamment un nouvel article 24 qui crée un délit de "provocation à l'identification" des policiers.

Maintenue malgré les mesures de confinement annoncées par le gouvernement dans certains départements, dont ceux de l'Ile-de-France, la manifestation est prévue pour se terminer place de la Bastille.

Des rassemblements sont organisés dans d'autres villes françaises, notamment à Marseille, Lille, Toulouse ou Rennes.

aco/ctx/pga/swi

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MAR 20

Verdun : trois voitures et la mission locale incendiées, un homme interpellé #

3/20/2021, 12:00 PM
Metz, FRA

Une homme a été placé en garde à vue à Verdun (Meuse) après des incidents dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier de la ville où trois voitures et la mission locale ont été incendiées, a-t-on appris de source judiciaire.

Les faits ont commencé peu avant 01h00. Les policiers ont été appelés dans le quartier des Planchettes, où ils ont été pris à partie par une dizaine de personnes cagoulées utilisant "potentiellement des cocktails Molotov", a précisé le procureur de la République de Bar-le-Duc, Sofian Saboulard.

Un peu plus tard, les forces de l'ordre, qui avaient rebroussé chemin, ont été rappelées pour l'embrasement d'un troisième véhicule puis pour l'incendie de la mission locale, a-t-il ajouté.

En début de matinée, un homme qui avait proféré quelques jours plus tôt des menaces et outrages à l'encontre d'un fonctionnaire de police, a été interpellé "pour des vérifications sous le régime de la garde à vue pour dégradation de biens par moyens incendiaires", a indiqué M. Saboulard.

Il avait dit aux policiers de le laisser tranquille car il tenait les jeunes du quartier et que ça pouvait s'embraser, selon une source proche du dossier.

Les pompiers, qui ont dû attendre le renfort de policiers et de gendarmes pour intervenir, ont circonscrit le sinistre "après 04h00" et "le matériel informatique de la mission locale a été préservé", a précisé Sofian Saboulard.

L'enquête a été confiée aux commissariats de Bar-le-Duc et de Verdun tandis qu'une évaluation des dégâts est en cours.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a condamné "très fermement les violences intolérables au cours desquelles les forces de l'ordre ont été visées par des cocktails Molotov et une partie des locaux de la mission locale a été incendiée".

Pour le ministre de l'Intérieur, ces violences sont la conséquence de la politique menée ces derniers mois pour "harceler les trafiquants de drogue et démanteler chaque point de deal identifié".

M. Darmanin, qui a apporté son soutien au maire de Verdun Samuel Hazard (DVG), a envoyé des renforts sur place jusqu'à ce que l'ordre soit rétabli.

Il a en outre annoncé l'arrivée de sept policiers supplémentaires à la circonscription de sécurité publique de Verdun.

Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l'Insertion, qui avait visité la mission locale récemment, devait se rendre sur les lieux en début d'après-midi.

tll-rz/bdx/tes

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MAR 20

Verdun : trois voitures et la mission locale incendiées, une homme interpellé #

3/20/2021, 11:54 AM
Metz, FRA

Une homme a été placé en garde à vue à Verdun (Meuse) après des incidents dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier de la ville où trois voitures et la mission locale ont été incendiées, a-t-on appris de source judiciaire.

Les faits ont commencé peu avant 01h00. Les policiers ont été appelés dans le quartier des Planchettes, où ils ont été pris à partie par une dizaine de personnes cagoulées utilisant "potentiellement des cocktails Molotov", a précisé le procureur de la République de Bar-le-Duc, Sofian Saboulard.

Un peu plus tard, les forces de l'ordre, qui avaient rebroussé chemin, ont été rappelées pour l'embrasement d'un troisième véhicule puis pour l'incendie de la mission locale, a-t-il ajouté.

En début de matinée, un homme qui avait proféré quelques jours plus tôt des menaces et outrages à l'encontre d'un fonctionnaire de police, a été interpellé "pour des vérifications sous le régime de la garde à vue pour dégradation de biens par moyens incendiaires", a indiqué M. Saboulard.

Il avait dit aux policiers de le laisser tranquille car il tenait les jeunes du quartier et que ça pouvait s'embraser, selon une source proche du dossier.

Les pompiers, qui ont dû attendre le renfort de policiers et de gendarmes pour intervenir, ont circonscrit le sinistre "après 04h00" et "le matériel informatique de la mission locale a été préservé", a précisé Sofian Saboulard.

L'enquête a été confiée aux commissariats de Bar-le-Duc et de Verdun tandis qu'une évaluation des dégâts est en cours.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a condamné "très fermement les violences intolérables au cours desquelles les forces de l'ordre ont été visées par des cocktails Molotov et une partie des locaux de la mission locale a été incendiée".

Pour le ministre de l'Intérieur, ces violences sont la conséquence de la politique menée ces derniers mois pour "harceler les trafiquants de drogue et démanteler chaque point de deal identifié".

M. Darmanin, qui a apporté son soutien au maire de Verdun Samuel Hazard (DVG), a envoyé des renforts sur place jusqu'à ce que l'ordre soit rétabli.

Il a en outre annoncé l'arrivée de sept policiers supplémentaires à la circonscription de sécurité publique de Verdun.

Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l'Insertion, qui avait visité la mission locale récemment, devait se rendre sur les lieux en début d'après-midi.

tll-rz/bdx/tes

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MAR 20

Verdun trois voitures et la mission locale incendiées, une homme interpelé #

3/20/2021, 11:47 AM
Metz, FRA

Une homme a été placé en garde à vue à Verdun (Meuse) après des incidents dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier de la ville où trois voitures et la mission locale ont été incendiées, a-t-on appris de source judiciaire.

Les faits ont commencé peu avant 01h00. Les policiers ont été appelés dans le quartier des Planchettes, où ils ont été pris à partie par une dizaine de personnes cagoulées utilisant "potentiellement des cocktails Molotov", a précisé le procureur de la République de Bar-le-Duc, Sofian Saboulard.

Un peu plus tard, les forces de l'ordre, qui avaient rebroussé chemin, ont été rappelées pour l'embrasement d'un troisième véhicule puis pour l'incendie de la mission locale, a-t-il ajouté.

En début de matinée, un homme qui avait proféré quelques jours plus tôt des menaces et outrages à l'encontre d'un fonctionnaire de police, a été interpellé "pour des vérifications sous le régime de la garde à vue pour dégradation de biens par moyens incendiaires", a indiqué M. Saboulard.

Il avait dit aux policiers de le laisser tranquille car il tenait les jeunes du quartier et que ça pouvait s'embraser, selon une source proche du dossier.

Les pompiers, qui ont dû attendre le renfort de policiers et de gendarmes pour intervenir, ont circonscrit le sinistre "après 04h00" et "le matériel informatique de la mission locale a été préservé", a précisé Sofian Saboulard.

L'enquête a été confiée aux commissariats de Bar-le-Duc et de Verdun tandis qu'une évaluation des dégâts est en cours.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a condamné "très fermement les violences intolérables au cours desquelles les forces de l'ordre ont été visées par des cocktails Molotov et une partie des locaux de la mission locale a été incendiée".

Pour le ministre de l'Intérieur, ces violences sont la conséquence de la politique menée ces derniers mois pour "harceler les trafiquants de drogue et démanteler chaque point de deal identifié".

M. Darmanin, qui a apporté son soutien au maire de Verdun Samuel Hazard (DVG), a envoyé des renforts sur place jusqu'à ce que l'ordre soit rétabli.

Il a en outre annoncé l'arrivée de sept policiers supplémentaires à la circonscription de sécurité publique de Verdun.

Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l'Insertion, qui avait visité la mission locale récemment, devait se rendre sur les lieux en début d'après-midi.

tll-rz/bdx/tes

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MAR 20

Seine-et-Marne: un homme tué à l'arme blanche dans la rue #

3/20/2021, 9:36 AM
Bobigny, FRA

Un jeune homme a été tué vendredi soir à coups de couteau dans la rue à Saint-Thibault-des-Vignes (Seine-et-Marne), ont indiqué samedi à l'AFP des sources judiciaire et policière.

Les faits se sont produits vers 20h30 dans cette commune de 6.500 habitants située à une vingtaine de kilomètres de Paris.

"Un homme de 21 ans a été retrouvé à terre dans la rue. Transporté par les pompiers, il est décédé de ses blessures", a indiqué le parquet de Meaux, sans donner davantage de détails sur le contexte de cette agression.

Le corps doit être autopsié à l'institut médico-légal de Paris. Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire et confiée à la police judiciaire de Versailles.

amd/pga/spi

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MAR 20

"Gilets jaunes": 10 personnes jugées pour le saccage de l'Arc de Triomphe #

3/20/2021, 9:35 AM
Paris, FRA

Des scènes d'émeutes, au pied de l'un des monuments français les plus emblématiques. Dix personnes sont jugées à partir de lundi à Paris pour le saccage de l'Arc de Triomphe pendant une manifestation de "gilets jaunes", mais pas les principaux responsables jamais retrouvés.

Premier décembre 2018, troisième acte des "gilets jaunes". Deux semaines plus tôt, l'acte 2 avait entraîné des débordements. Mais rien comparé à ce samedi-là, où les forces de l'ordre sont surprises par la violence qui embrase les rues de la capitale dès le matin.

Près d'une centaine de véhicules incendiés, des façades brûlées, vitrines brisées, commerces pillés... Puis ces scènes quasi insurrectionnelles autour de l'Arc de Triomphe dans l'après-midi.

Le périmètre de sécurité qui protège le monument disparaît vite. Des manifestants entonnent La Marseillaise autour de la flamme du soldat inconnu, d'autres piochent sur la place de l'Etoile les morceaux de pavés qui serviront de munitions face aux forces de l'ordre. Dans un immense brouillard de gaz lacrymogènes, des charges de policiers tentent de disperser la foule.

Des manifestants parviennent à pénétrer à l'intérieur du monument historique, saccagent les lieux, pillent la boutique de souvenirs, accèdent au sommet pour se prendre en photo au-dessus de Paris, gilet jaune sur le dos.

Les piliers du monument sont couverts de tags anti-Emmanuel Macron ou de messages "les gilets jaunes triompheront".

Bilan : un million d'euros de dégâts et cinq oeuvres d'art endommagées. Le chef de l'État s'était rendu sur place le lendemain.

Les images de "la prise" de l'Arc de Triomphe, qui ont causé un immense émoi et fait le tour du monde, devraient être projetées au tribunal.

Plus de 400 personnes avaient été interpellées à Paris ce jour-là, un record à l'époque. Mais si les enquêteurs ont estimé que le saccage de l'Arc de Triomphe était le fait d'un "grand nombre d'individus", ils ne seront que dix devant le tribunal lundi.

Ils ont la vingtaine pour la plupart, venus des quatre coins de la France, pas des profils de délinquants.

L'accusation l'a reconnu : "Force est de constater que les instigateurs, voire les principaux auteurs des faits", (n'ont) pas pu être identifiés".

"C'est le procès des petits poissons, les gros poissons ne sont pas là", résume Véronique Massi, avocate de l'un des prévenus. Son client, 26 ans à l'époque, soutient comme beaucoup d'autres qu'il n'a fait que se "réfugier" à l'intérieur du monument quand les policiers ont chargé.

"Ils ont voulu être au coeur de l'action, ils ne pensaient pas que ça se terminerait comme ça".

Ils seront jugés notamment pour des dégradations aggravées et des vols par effraction. Pour avoir tenté de fracturer une porte à coups d'extincteur, endommagé une statue, ou encore volé près de 300 cartes postales. Une jeune femme a ramassé une tour Eiffel miniature, un manifestant de 40 ans lié à l'ultra-droite comparaît pour un tag sur l'Arc.

Noémie Saidi-Cottier défend deux jeunes qui avaient passé quelques semaines en détention provisoire.

"On a un peu le sentiment qu'ils payaient pour les autres, pour tout ce qu'il s'était passé, qu'il fallait des coupables absolument", dit-elle.

L'émotion "retombée", elle espère que "les juges sauront faire la part des choses et voir qui ils ont devant eux".

"Nous avons des responsables", même si "ce ne sont pas les principaux", insiste Jean-Philippe Morel, avocat de l'association Halte au pillage du patrimoine archéologique et historique (Happah), partie civile.

Le procès, prévu jusqu'à vendredi, sera "particulièrement symbolique", dit-il. "C'était totalement surréaliste", "dramatique pour l'image de la France", ajoute Me Morel, certain que ces scènes "insurrectionnelles" font partie de celles dont "on se rappellera".

Sept autres personnes seront jugées ultérieurement : un mineur devant le tribunal pour enfants et six devant le tribunal de police pour la seule contravention d'"intrusion non autorisée dans un lieu classé ou inscrit au patrimoine historique".

mdh/pga/tes

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MAR 19

A Nice, un jeune au "profil atypique" soupçonné de trafic de drogue #

3/19/2021, 8:26 PM
Nice, FRA

Tout l'attirail d'un trafic de drogue a été saisi à Nice chez un jeune de 25 ans au "profil atypique", sans antécédent judiciaire ni réseau, qui fournissait une clientèle aisée lors de fêtes clandestines qui prospèrent avec la crise sanitaire, a annoncé vendredi la police.

Interpellé lundi après deux mois et demi d'enquête, le jeune homme, inconnu des services de police, a "rapidement reconnu les faits", a précisé lors d'un point presse le commissaire Aurélien Froger. Il devait être mis en examen vendredi.

Décrit par la police comme un "profil atypique", animé par l'"idée fixe de gagner rapidement de l'argent", "un stakhanoviste", il travaillait dans "une logique d'entrepreneur" tenant ses comptes et soignant la qualité, réussissant à dégager plusieurs dizaines de milliers d'euros par mois avec un rayonnement régional.

Identifié en remontant la piste d'un simple revendeur d'ecstasy, les enquêteurs ont saisi à son domicile: 189.000 euros en liquide, plus de 13 kilos d'ecstasy, 9 kg de cocaïne, 4 kg de MDMA, 2 kg de kétamine, des drogues dites "festives", mais aussi du cannabis qu'il avait fini par acheter et revendre en réponse à la demande.

Pour la simplicité, les cachets d'ecstasy étaient conditionnés et livrés dans des boîtes de bonbons Tic Tac et pour ne rien perdre, il employait une presse pour compacter la cocaïne. Il ne décrochait son téléphone qu'aux heures de vente.

Il n'est "pas méchant même si ce qu'il vend est très dangereux", "pas diplômé mais avec un vrai sens du commerce", a précisé le commissaire. En ajoutant: "Les soirées d'appartement ont facilité ce type de diffusion" car sans contrôles.

Loin des clichés entourant le trafic de drogue, le jeune homme, ancien tireur sportif, avait démarré son activité "isolé et sans réseau", contactant ses premiers fournisseurs sur le darknet au départ, avant de devenir un semi-grossiste.

Il vivait "seul, chichement, et était assez discret", a encore précisé M. Froger.

Deux autres suspects, un ami endetté, et un revendeur, ont également été interpellés et présentés à la justice.

clr/san/pb

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MAR 19

Après un vol de 14.000 flacons de parfum, un réseau soupçonné de blanchiment démantelé #

3/19/2021, 8:12 PM
Paris, FRA

L'enquête sur le vol de 14.000 flacons de parfum a permis à la gendarmerie d'identifier un réseau soupçonné de blanchiment d'argent issus du recel d'objets dérobés, pour lequel huit personnes ont été mises en examen, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

En janvier 2019, 14.000 flacons de parfums de la marque "Creed" sont volés dans un entrepôt de Seine-et-Marne, pour une valeur estimée à 4,7 millions d'euros.

Les investigations, menées par les gendarmes de la Section de recherches de Paris et du Groupe interministériel de recherches (GIR) du Loiret, permettront de mettre au jour un réseau professionnel, "dirigé par une fratrie" implantée en Île-de-France et en Centre Val-de-Loire, a expliqué la gendarmerie dans un communiqué.

Ce réseau est soupçonné de "commanditer des équipes de voleurs de fret", a précisé une source proche de l'enquête à l'AFP, et de "blanchir l'argent de ces vols", en "s'appuyant sur des sociétés écrans, réelles ou fictives, françaises ou européennes".

Les mis en cause sont accusés d'avoir "blanchi plus d'un million d'euros en quelques mois" et "d'avoir généré jusqu'à plusieurs milliers d'euros de bénéfice par jour", a précisé la gendarmerie dans son communiqué.

Le 14 mars, "la tête de réseau" présumée est interpellée à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, alors qu'elle s'apprêtait à partir à l'étranger. Le lendemain, onze autres personnes sont interpellées.

Au total, huit personnes ont été mises en examen jeudi notamment pour "recel de vol et blanchiment en bande organisée" et, certains, pour "détention d'armes de catégorie B" également, a dit à l'AFP une source judiciaire. Trois ont été placées sous contrôle judiciaire et une en détention provisoire. Les quatre autres "ont été incarcérées dans l'attente du débat sur la mesure de sûreté", a précisé la source.

Lors des perquisitions, les gendarmes ont retrouvé des flacons de parfums Creed ainsi que du "matériel et accessoires utilisés pour les vols": des "détecteurs de balises, armes de poing, brassards +Police+".

Des saisies ont aussi été réalisées, dont "la maison du chef de réseau, sept véhicules dont trois haut de gamme, deux millions d'euros sur des comptes bancaires et 470.000 euros en numéraire", a détaillé la gendarmerie.

tll-mk/emd/bow

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MAR 19

Fusillade à Montargis: les suspects présentés à un juge d'instruction #

3/19/2021, 7:07 PM
Montargis, FRA

Un homme de 28 ans et sa mère ont été présentés à un juge d'instruction vendredi après une fusillade qui a provoqué la mort d'un homme de 22 ans et blessé un autre de 20 ans mercredi à Montargis (Loiret), a annoncé la procureure d'Orléans.

La procureure Emmanuelle Bochenek-Puren a requis le placement des deux suspects en détention provisoire dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour assassinat, tentative d'assassinat et complicité, selon un communiqué.

Les faits se sont produits mercredi vers 21H00 dans un immeuble du quartier de la Chaussée, "connu pour abriter un important trafic de stupéfiants", avait indiqué un peu plus tôt le procureur de Montargis Loïc Abrial, qui s'est dessaisi au profit du pôle criminel d'Orléans

Au moins trois coups de feu ont été entendus. Les blessés ont été déposés à l'hôpital par des particuliers.

Karim A, 28 ans, aperçu en train de remonter précipitamment les escaliers pour entrer dans un appartement, a été placé en garde à vue. Sa mère, née en 1967 et soupçonnée de complicité, a également été placée en garde à vue.

Le principal suspect a déjà été condamné pour trafic de stupéfiants et violences aggravées, et compte 19 mentions à son casier judiciaire. Il est mis en examen dans une autre affaire de trafic de stupéfiants pour laquelle il venait de sortir de détention provisoire.

"Nous avons pu rassembler suffisamment d'éléments pour établir qu'il a été délibérément chercher une arme en sachant qu'il allait être en présence de ses deux victimes", a précisé M. Abrial.

Les enquêteurs ont retrouvé une douille et des traces de sang devant l'entrée de l'appartement. Une arme à feu "pouvant correspondre à celle qui a été utilisée", ainsi que des munitions ont également été retrouvées.

Lors d'une première audition, le mis en cause a évoqué "un différend" avec les victimes, déclarant avoir pris peur quand elles se sont présentées à son adresse. "Il a reconnu avoir pointé une arme en leur direction mais vers les jambes, et nié toute intention d'homicide, expliquant que le coup de feu serait parti tout seul", a précisé Loïc Abrial.

L'homme tué dans la fusillade a été atteint au bras et à la cuisse. Il s'agit d'un habitant de Montargis connu pour usage de stupéfiants.

La seconde victime a été atteinte à l'abdomen. Elle est connue pour infraction aux législations sur les stupéfiants ainsi que pour des délits routiers. Ses jours ne sont plus en danger.

cor-hdu-aag/pb

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MAR 19

Procès pour l'assassinat d'un mécanicien en Corse: les policiers sur la sellette #

3/19/2021, 6:58 PM
Ajaccio, FRA

Sonorisation défaillante, non intervention des enquêteurs en surveillance au moment des faits... Les policiers qui surveillaient pour un autre dossier certains des accusés jugés à Ajaccio pour l'assassinat d'un mécanicien en 2016 ont été bousculés vendredi par la défense.

Agé de 35 ans, Jean-Michel German, présenté comme "sans histoire et ayant tourné le dos à son passé de toxicomane", a été atteint le 7 septembre 2016 de plusieurs projectiles de fusil de chasse devant la résidence de sa compagne à Alata, un village voisin d'Ajaccio.

L'audience devant la cour d'assises de Corse-du-Sud a débuté vendredi par la confirmation que le chef de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la police, qui a supervisé l'opération de surveillance de la voiture des assassins présumés le jour du meurtre, ne serait pas entendu comme témoin. L'homme a présenté un certificat médical indiquant qu'il souffrait de dépression.

"Ce témoin est essentiel, indispensable, incontournable", a fustigé Me Camille Romani, assurant la défense d'un des accusés, Sébastien Caussin, rejoint par l'ensemble des avocats de la défense.

Il devait être "le porte-parole" des policiers de la BRI présents en surveillance à proximité des lieux du crime qui ne seront pas entendus à la barre pour préserver leur anonymat.

La présidente de la cour a décidé d'attendre la fin de toutes les auditions pour demander ou non le témoignage du chef de la BRI.

S'il ne vient pas, la défense, unanime, a indiqué qu'elle demanderait le renvoi du procès, l'avocate générale dénonçant une "stratégie" pour faire libérer les accusés dont la détention provisoire prend définitivement fin le 7 avril.

C'est dans cette ambiance tendue qu'un autre policier, le commissaire Sébastien Filippi de la police judiciaire d'Ajaccio, est venu rappeler le déroulé de l'enquête.

Il a expliqué que le véhicule utilisé par les assassins de Jean-Michel German, une Citroën C4 retrouvée quelques minutes après incendiée non loin, avait surgi dans une enquête pour trafic de stupéfiants dans laquelle plusieurs des accusés étaient surveillés.

"La C4 apparaît dans les mains de cette équipe à compter du 26 juillet 2016 à Sagone" (Corse-du-Sud), explique le commissaire.

Ce véhicule volé était géolocalisé par une balise posée par la police depuis le 26 juillet et équipé de micros depuis le 2 septembre mais "toutes les données antérieures au 7 septembre à 08H04", soit le moment du meurtre, ont été "techniquement inexploitables", selon l'accusation.

La sonorisation se remet à fonctionner au moment de la fuite du véhicule puis de son embrasement. "J'émets l'hypothèse que le dispositif a parfaitement fonctionné et que les fonctionnaires ont entendu tous les propos tenus", a tranquillement asséné Me Romani.

En août et début septembre, des déplacements du véhicule permettent de l'associer à trois accusés: Sébastien Caussin, Ange-Marie Gaffory et Mickaël Sanna.

Le 7 septembre, jour de l'assassinat, la voiture bouge dans la nuit et vient stationner à 7H28 dans l'allée du meurtre, sous la surveillance de membres de la BRI "autour du lotissement".

"Rien ne nous laissait imaginer qu'un assassinat allait être commis", souligne le policier qui précise que le ou les occupants de la voiture n'ont pas été identifiés. A 8H00, deux salves de coups de feu sont entendues, y compris par les policiers. A 8H01 la voiture part "à vive allure".

Pourquoi n'a-t-elle pas été interceptée, demande Me Romani. "Ils n'ont jamais été en possibilité d'intercepter le véhicule", répond le commissaire. La question sera posée encore et encore.

"Il n'y a qu'une sortie du lotissement, pourquoi ne pas l'avoir bloquée", renchérit Me Cesari pour la défense d'un autre accusé, Mickaël Carboni. "Ca, c'est dans Mad Max que ça se passe", ironise le commissaire.

Sur les deux brefs extraits de sonorisation récupérés au moment de la fuite et de l'incendie du véhicule, le policier indique avoir "entendu ce son et reconnu la voix de M. Carboni".

La défense rappelle qu'un expert a conclu à l'impossibilité de comparer les voix avec les accusés.

Le procès doit durer 10 jours.

mc/iw/sp

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MAR 19

Drôme: un an de prison ferme pour l'incendie d'installations télécoms #

3/19/2021, 6:57 PM
Lyon, FRA

Un homme de 52 ans a été condamné vendredi après-midi à Valence à trois ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis, pour avoir incendié en début d'année des installations de l'opérateur Orange dans la Drôme, a-t-on appris auprès du parquet.

Jugé en comparution immédiate, le prévenu a été déféré au tribunal après 48 heures de garde à vue pour "dégradations par incendies", a précisé à l'AFP Alex Perrin, le procureur de la République de Valence, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Il était soupçonné d'avoir incendié le 28 janvier et le 28 février derniers, une antenne-relais et une chambre de fibre optique d'Orange à Pierrelatte, occasionnant des dégâts d'un montant de 440.000 euros. Des faits que l'intéressé a toujours niés et un préjudice qu'il devra rembourser.

"Les prélèvements qui avaient été faits sur l'un des deux sinistres avaient permis de découvrir son empreinte ADN sur un morceau de bois, qui a été un élément accélérateur de l'incendie", a expliqué le procureur.

"C'est quelqu'un qui n'est pas dans le besoin (...), qui a du patrimoine, ce qui me rassure plutôt dans la perspective de pouvoir en toute partie indemniser les victimes", a-t-il poursuivi.

L'homme, "opposant farouche" à tout ce qui est "antennes, relais hertziens, émissions d'ondes hertziennes", avait été dénoncé par le "témoignage accablant" d'une connaissance devant laquelle il a revendiqué ses méfaits. Il exécutera sa peine d'un an de prison ferme sous bracelet électronique.

Les incendies que la justice lui reproche, visant des installations télécoms, s'inscrivent dans une longue série qui touche ces dernières semaines la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le dernier en date remonte à mercredi quand un feu volontaire a dégradé une antenne-relais utilisée par SFR et Bouygues Telecom en Ardèche, impactant plus de 500 clients.

Dans la nuit du 17 au 18 février, ainsi que dans celle du 19 au 20 février, l'entreprise Constructel, qui installe des réseaux de fibre optique, avait été visée sur deux de ses sites isérois.

Les sinistres avaient été par la suite revendiqués sur un site internet proche de l'ultra-gauche libertaire, qui a déjà clamé la responsabilité d'actes similaires près de Grenoble.

La veille du premier incendie, deux feux volontaires coup sur coup avaient endommagé des locaux techniques de l'opérateur Orange dans la Drôme, affectant des milliers d'utilisateurs pour l'internet et la téléphonie.

En 2020, les autorités avaient recensé une centaine de dégradations volontaires de pylônes de téléphonie sur l'ensemble du territoire. Une partie de ces actions a été revendiquée par l'ultragauche.

dfa-ari/bma

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MAR 19

Tchétchène tué à Rennes: un suspect mis en examen #

3/19/2021, 6:46 PM
Rennes, FRA

Un homme de 21 ans, suspecté d'être l'auteur des coups de feu ayant coûté la vie à un jeune Tchétchène mercredi à Rennes, a été mis en examen pour "meurtre en bande organisée", a annoncé vendredi le parquet de Rennes.

Interpellé quelques minutes après les faits "en flagrant délit", l'homme a été déféré au parquet de Rennes vendredi après-midi, selon la même source.

"Une information judiciaire a été ouverte auprès d'un juge d'instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Rennes", a précisé le procureur Philippe Astruc dans un communiqué.

Le suspect a été mis en examen pour "meurtre en bande organisée" sur la victime de 23 ans, "tentative de meurtre en bande organisée" sur le frère de la victime (blessé à la hanche) et les policiers, "association de malfaiteurs" et "acquisition et détention sans autorisation d'une ou plusieurs armes".

Déjà condamné pour port d'arme, violences et trafic de produits stupéfiants, il a été placé en détention provisoire. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

"L'instruction se poursuit activement afin d'identifier et interpeller le co-auteur des faits", a ajouté M. Astruc.

Les tirs se sont déroulés mercredi à 13H40, dans le quartier de Cleunay à Rennes. Après "une courte altercation verbale", un homme avait tiré "deux coups de feu" en direction d'un des cinq jeunes réunis devant un magasin Carrefour City. Un des projectiles avait atteint la victime à la tête.

Au cours d'une "course poursuite", plusieurs nouveaux coups de feu avaient alors été tirés, dont l'un avait atteint le frère de la première victime à la hanche.

Le lieu où s'est déroulée la fusillade "est repéré comme étant un point de revente habituel de produits stupéfiants", selon le procureur, et deux autres agressions avaient été recensées "le soir précédent sur les mêmes lieux", "sans qu'un lien ne soit encore formellement établi à ce stade".

aag/sp

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MAR 19

France: un entrepreneur soupçonné d'avoir détourné des millions d'euros en cryptomonnaie #

3/19/2021, 6:42 PM
Metz, FRA

Soupçonné d'avoir détourné "plusieurs millions d'euros" en cryptomonnaie au préjudice de sa société, le dirigeant d'une entreprise immobilière en Alsace, dans l'Est de la France, a été inculpé et écroué, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

L'homme, âgé d'une quarantaine d'années, a été mis en examen (inculpé) "notamment pour abus de biens sociaux et blanchiment", a expliqué à l'AFP le parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée de Nancy (Jirs) chargée de lutter contre la délinquance financière et la criminalité organisée.

Selon un communiqué du parquet de la Jirs, la police judiciaire avait effectué lors d'une enquête préliminaire une saisie d'une valeur de 2,5 millions d'euros en USD Tether, une cryptomonnaie émise par la société Tether.

Les enquêteurs ont établi que "le détournement d'actif" portait sur "plusieurs millions d'euros" et a été commis au préjudice d'une société dont l'objet était la réalisation d'opérations dans le secteur immobilier.

"A l'occasion de l'une ces opérations, une partie de son actif a été détournée au profit d'une autre société et convertie en cryptomonnaie, notamment en USD Tether", selon le communiqué.

L'USD Tether est un actif numérique dont la valeur est liée à celle du dollar. "Contrairement à d'autres cryptomonnaies, son cours connaît des fluctuations limitées, assurant ainsi une relative sécurité à son détenteur", a ajouté la même source.

Le "recours aux cryptomonnaies dans d'aussi grandes quantités est rarement constaté dans les enquêtes économiques et financières portant sur des délits d'abus de biens sociaux de droit commun, sans lien avec la cybercriminalité", a souligné le parquet.

rz/bdx/mpm/lch

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MAR 19

Sortie de Macron perturbée aux Bouffes du Nord: non-lieu pour Taha Bouhafs #

3/19/2021, 6:31 PM
Paris, FRA

Le journaliste Taha Bouhafs, suspecté d'avoir incité des manifestants à investir en janvier 2020 le théâtre des Bouffes du Nord à Paris où Emmanuel Macron assistait à une représentation, a été mis hors de cause par la juge d'instruction.

Dans une ordonnance, signée jeudi et dont l'AFP a eu connaissance vendredi, la juge d'instruction a ordonné un non-lieu dans ce dossier, conformément aux réquisitions, le 21 janvier, du parquet de Paris.

Le vendredi 17 janvier 2020, au 44e jour de grève contre la réforme des retraites, le chef de l'État assiste en compagnie de son épouse Brigitte Macron à une représentation au théâtre parisien des Bouffes du Nord de "La Mouche", de Christian Hecq et Valérie Lesort.

Taha Bouhafs, connu pour sa couverture en images des conflits sociaux et par son engagement militant, est présent dans la salle.

A 20h58, le journaliste tweete une courte vidéo et ce message: "Je suis actuellement au théâtre des Bouffes du Nord 3 rangées derrière le président de la République. Des militants sont quelque part dans le coin et appellent tout le monde à rappliquer. Quelque chose se prépare... la soirée risque d'être mouvementée".

Vers 22H00, une trentaine de manifestants pénètrent dans le théâtre et perturbent la représentation avant d'être repoussés par les forces de l'ordre.

Dans une ambiance "très tendue", selon les rapports de police, Emmanuel Macron est placé en sécurité au sous-sol.

D'après l'ordonnance, c'est sur "désignation" d'un membre du Groupe de sécurité de la présidence de la République que Taha Bouhafs est interpellé dans le théâtre après l'intrusion, puis placé en garde à vue, téléphone confisqué.

Le journaliste est présenté à un juge le lendemain qui ne le met pas en examen, comme le demandait à l'époque le parquet, mais le place sous le statut de témoin assisté.

Lors de l'interrogatoire, son avocat Me Arié Alimi présente en effet un tweet d'un autre compte, antérieur d'une dizaine de minutes à celui de son client, annonçant déjà la venue de M. Macron au théâtre et appelant à se rassembler sur place.

Deux autres tweets comparables ont été découverts depuis par les enquêteurs.

"Au regard de ces éléments et particulièrement des publications antérieures à celle de Taha Bouhafs sur les réseaux sociaux ainsi que du contenu du tweet publié par ce dernier, il n'existe pas de charges suffisantes à l'encontre de Taha Bouhafs d'avoir commis les infractions visées", estime la juge dans son ordonnance.

Élément central débattu au cours de l'enquête, le statut de journaliste de M. Bouhafs, jugé par une partie de la profession incompatible avec certains engagements militants de cet homme de 23 ans.

Suivi par plus de 100.000 personnes sur Twitter, cette nouvelle voix de l'antiracisme, co-organisateur d'une manifestation contre l'islamophobie en 2019, s'est aussi fait connaître en dénonçant des méthodes policières et pour plusieurs procédures judiciaires l'opposant aux forces de l'ordre.

La juge d'instruction a d'abord refusé de lui rendre son téléphone, "instrument" de l'éventuelle infraction, d'autant que "des investigations (étaient) en cours notamment aux fins de confirmer ou d'infirmer la qualité de journaliste" de M. Bouhafs. A l'époque des faits, il ne possédait pas de carte de presse, arguant devant la juge d'instruction d'une "phobie administrative". Il en est titulaire désormais.

Le téléphone, contenant selon M. Bouhafs "une vidéo terrible" pour Emmanuel et Brigitte Macron qui "prennent leurs jambes à leur cou" lors de l'intrusion de militants mais pas rendue publique à ce jour, lui a finalement été restitué.

Dans son ordonnance, la juge explique que "compte-tenu de la qualité de journaliste de Taha Bouhafs, les données extraites de (son) téléphone et placées sous scellés n'étaient pas exploitées". Mais celui-ci a au contraire dénoncé vendredi à l'AFP une "exploitation" de son téléphone portable et annoncé une plainte pour "violation du secret des sources".

Se félicitant d'être désormais "blanchi des accusations mensongères du palais présidentiel", il a annoncé en outre des plaintes "contre les services de l'Elysée pour la dénonciation calomnieuse qui a provoqué mon interpellation, mon placement en garde à vue et mon défèrement".

"C'est la liberté de la presse et de l'information qui sort victorieuse. L'Élysée va cependant devoir rendre des comptes", a ajouté son avocat, Me Arié Alimi.

gd/mk/pga/pb

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MAR 19

Travail dissimulé: 10 personnes interpellées, dont 5 responsables du transporteur Gefco #

3/19/2021, 6:24 PM
Vesoul, FRA

Le transporteur français Gefco est suspecté d'avoir bénéficié d'un système illégal de "prêt de salariés" par des entreprises polonaises et slovaques, employés dans des "conditions indignes" et pour un préjudice de 800.000 euros, a indiqué vendredi le parquet de Vesoul.

Dix personnes, dont cinq cadres du spécialiste de la logistique Gefco, ont été interpellées depuis mardi dans le cadre de cette enquête pour "travail dissimulé" et "recours en bande organisée au service d'une personne exerçant un travail dissimulé", confiée à l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI), a précisé le procureur Emmanuel Dupic lors d'une conférence de presse.

Cinq de ces suspects ont été mis en examen: trois cadres d'une entreprise basée en Alsace, soupçonnés d'avoir créé deux sociétés en Slovaquie et deux en Pologne, qui auraient fourni des chauffeurs routiers étrangers à Gefco de manière illégale, ainsi que deux responsables de ces entreprises étrangères.

"L'auteur principal de ce système, un responsable de l'entreprise alsacienne, a été écroué. C'est extrêmement rare dans ce type de dossier qu'il y ait une détention provisoire", a souligné le procureur. Les quatre autres ont été placés sous contrôle judiciaire.

Par ailleurs, quatre responsables de sites Gefco implantés à Paris, en Haute-Saône et en Alsace sont en garde à vue et seront présentés samedi à un juge d'instruction à Vesoul en vue de leur éventuelle mise en examen, selon M. Dupic. Un cinquième a été testé positif au Covid-19.

Les mis en examen encourent trois ans de prison et 45.000 euros d'amende. Les sociétés concernées risquent 225.000 euros d'amende.

Les investigations, lancées en 2017, ont mis en lumière un prêt de main d'oeuvre internationale, "mais c'était un prêt de main d'oeuvre irrégulier, car non déclaré", ont expliqué M. Dupic et le lieutenant-colonel Thierry Bertron, commandant adjoint de l'OCLTI.

"L'enjeu pour ces chefs d'entreprises, c'était d'échapper au paiement de leurs cotisations sociales en France pour un préjudice estimé par l'Urssaf à 800.000 euros entre 2015 et 2018", selon le procureur.

Lors des investigations, la gendarmerie a découvert 35 chauffeurs slovaques et polonais qui transitaient "dans des conditions indignes" sur une base logistique à Quincey (Haute-Saône), près de Vesoul, a souligné le procureur. M. Dupic a décrit des "bungalows extrêmement vétustes avec des infiltrations d'eau, des odeurs d'égouts et de la moisissure".

as/bdx/bma

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MAR 19

Agression d'Alain Françon: "aucune piste ne se dégage" à ce stade #

3/19/2021, 5:59 PM
Montpellier, FRA

"Pour l'instant aucune piste ne se dégage" dans l'affaire de l'agression mercredi du metteur en scène Alain Françon dans le centre historique de Montpellier, a indiqué vendredi à l'AFP une source proche de l'enquête.

M. Françon, grièvement blessé au cou à l'arme blanche et pris en charge au CHU de Montpellier où il s'est vu délivrer 21 jours d'incapacité totale de travail (ITT), a été entendu par les enquêteurs de la police judiciaire, désormais saisie.

Mais l'homme de théâtre âgé de 76 ans, qui donnait depuis la mi-février des cours à l'Ecole nationale supérieure d'art dramatique de Montpellier, n'a pas donné d'éléments probants sur l'auteur, les circonstances de l'agression ou un possible mobile.

Sollicité par l'AFP, le parquet de Montpellier n'a pas souhaité s'exprimer à ce stade sur l'enquête qu'il dirige.

Cette affaire, survenue en plein jour dans un secteur piéton fréquenté du centre historique de la métropole languedocienne, a créé un vif émoi. Le maire socialiste de Montpellier Michaël Delafosse a qualifié l'agression "d'abominable" et la ministre de la Culture Roselyne Bachelot de "terrible".

Né en 1945 à Saint-Etienne, Alain Françon, trois fois "moliérisé", grand amoureux de Tchekhov et défenseur d'auteurs contemporains, a monté plus de 100 pièces en plus d'un demi-siècle.

Directeur pendant près de 14 ans du prestigieux Théâtre de la Colline à Paris (1996-2010), il a mis en avant de nombreux auteurs contemporains français comme Michel Vinaver mais surtout le grand dramaturge britannique Edward Bond avec qui il a établi une longue collaboration.

Il avait auparavant cofondé et dirigé le Théâtre éclaté d'Annecy (1971-1989), puis le Centre dramatique national (CDN)-Théâtre du Huitième de Lyon (1989-1992) et le CDN de Savoie (1992-1996).

Après son départ de La Colline, il a fondé sa propre compagnie, le Théâtre des Nuages de Neige et met en scène des oeuvres de ses auteurs favoris: Thomas Bernhard, Anton Tchekhov ou Samuel Beckett.

il/iw/mpm

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MAR 19

Sortie de Macron perturbée aux Bouffes du Nord: non-lieu pour Taha Bouhafs #

3/19/2021, 5:46 PM
Paris, FRA

Le journaliste Taha Bouhafs, soupçonné d'avoir incité des manifestants à investir en janvier 2020 le théâtre parisien des Bouffes du Nord où Emmanuel Macron assistait à une représentation, a été mis hors de cause par la juge d'instruction, a appris l'AFP vendredi de source proche du dossier.

Dans une ordonnance rendue jeudi dont l'AFP a eu connaissance, la juge d'instruction a ordonné un non-lieu dans ce dossier, conformément aux réquisitions du parquet de Paris du 21 janvier.

Le vendredi 17 janvier 2020, au 44e jour de grève contre la réforme des retraites, le chef de l'État assiste en compagnie de son épouse Brigitte Macron à une représentation au théâtre parisien des Bouffes du Nord de "La Mouche", de Christian Hecq et Valérie Lesort.

Se trouvant dans la salle, le journaliste Taha Bouhafs, connu pour sa couverture en images des conflits sociaux et par son engagement militant, avait fait un tweet pour évoquer la présence d'Emmanuel Macron et le rassemblement à l'extérieur.

La représentation avait ensuite été brièvement interrompue par l'intrusion de manifestants.

Soupçonné d'avoir incité au rassemblement, Taha Bouhafs avait ensuite été interpellé, sur désignation d'un membre de la sécurité de la présidence, selon l'ordonnance.

Présenté à une juge d'instruction le lendemain, il avait été placé sous le statut de témoin assisté.

Lors de l'interrogatoire, son avocat Me Arié Alimi avait présenté en effet un tweet d'un autre compte, antérieur d'une dizaine de minutes à celui de son client, tendant à le disculper : il annonçait la venue de M. Macron au théâtre et appelait à se rassembler sur place.

"Au regard de ces éléments et particulièrement des publications antérieures à celle de Taha Bouhafs sur les réseaux sociaux ainsi que du contenu du tweet publié par ce dernier, il n'existe pas de charges suffisantes à l'encontre de Taha Bouhafs d'avoir commis les infractions visées", estime la juge.

"Je suis journaliste et j'ai été arrêté sur demande de l'Élysée pour la simple raison que mon travail ne plaît pas à M. Macron" a dénoncé le journaliste.

"Blanchi des accusations mensongères du palais présidentiel", il a annoncé à l'AFP une "plainte contre les services de l'Élysée pour la dénonciation calomnieuse qui a provoqué (son) interpellation, (son) placement en garde à vue et (son) déferrement".

"C'est la liberté de la presse et de l'information qui sort victorieuse. L'Élysée va cependant devoir rendre des comptes", a ajouté son avocat, Me Arié Alimi.

gd/emd/pb

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MAR 19

Alsace: un entrepreneur soupçonné d'avoir détourné des millions d'euros en cryptomonnaie #

3/19/2021, 5:04 PM
Metz, FRA

Le dirigeant d'une entreprise immobilière alsacienne, soupçonné d'avoir détourné "plusieurs millions d'euros" en cryptomonnaie au préjudice de sa société, a été mis en examen et écroué, a annoncé vendredi le parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée de Nancy (Jirs) dans un communiqué.

Dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte "pour des abus de biens sociaux et blanchiment du produit de biens sociaux", la police judiciaire de Mulhouse (Haut-Rhin) a effectué une saisie d'une valeur de 2,5 millions d'euros en USD Tether, une cryptomonnaie émise par la société Tether, a-t-on précisé de même source.

Les enquêteurs ont établi que "le détournement d'actif" portait sur "plusieurs millions d'euros" et a été commis au préjudice d'une société, dont l'objet était la réalisation d'opérations dans le secteur immobilier.

"A l'occasion de l'une ces opérations, une partie de son actif a été détournée au profit d'une autre société et convertie en cryptomonnaie, notamment en USD Tether", a précisé le parquet de la Jirs.

L'USD Tether est un actif numérique dont la valeur est liée à celle du dollar. "Contrairement à d'autres cryptomonnaies, son cours connaît des fluctuations limitées, assurant ainsi une relative sécurité à son détenteur", a ajouté la même source.

Le dirigeant d'entreprise, un homme d'une quarantaine d'années a été mis en examen, "notamment pour abus de biens sociaux et blanchiment", a indiqué le parquet de la Jirs à l'AFP.

Celui-ci a souligné que le "recours aux cryptomonnaies dans d'aussi grandes quantités est rarement constaté dans les enquêtes économiques et financières portant sur des délits d'abus de biens sociaux de droit commun, sans lien avec la cybercriminalité".

rz/bdx/mpm

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MAR 19

Metz: un syndicaliste policier entendu par l'IGPN après la diffusion d'une vidéo d'intervention #

3/19/2021, 3:31 PM
Metz, FRA

Un syndicaliste policier a été entendu pendant plus d'une heure et demie vendredi à Metz par l'IGPN, la "police des polices", après la diffusion sur internet de la vidéo d'une intervention lors de laquelle un agent avait été traîné par le conducteur d'une voiture, a-t-on appris de source syndicale

Le policier auteur de la vidéo avait, lui, déjà été entendu par l'IGPN le 22 février, a-t-on précisé de même source.

Abdel Nahass, secrétaire départemental d'Unité SGP police FO en Meurthe-et-Moselle, était auditionné dans une enquête ouverte pour "violation du secret professionnel".

Il est sorti, accompagné de son avocat, sous les applaudissements d'une centaine de représentants de son syndicat venus de tout le Grand Est le soutenir, a constaté l'AFP.

"L'enquête vise la diffusion sur YouTube d'une vidéo extraite d'une procédure pénale. Elle ne vise personne en particulier", avait expliqué fin février le procureur de la République de Nancy, François Pérain, souhaitant "identifier les policiers qui ont remis à un syndicat un document couvert par le secret de l'enquête et le secret professionnel".

"Dans ce cadre, il ne m'apparaît pas anormal que l'IGPN interroge le représentant local du syndicat ayant réceptionné le matériel vidéo et qui peut détenir des informations quant à l'identité des policiers ayant commis cette infraction pénale", avait-il ajouté.

La vidéo à l'origine de la procédure "a été réalisée avec du matériel personnel", le film a été tourné "depuis la voie publique" et il n'y a "aucun élément personnel qui amène à reconnaître des gens", a répliqué Grégory Joron, secrétaire général délégué d'Unité.

Dans la nuit du 28 août 2020, à Chavigny (Meurthe-et-Moselle), le conducteur d'une voiture qui voulait fuir un contrôle avait traîné un policier sur 500 mètres, blessant légèrement l'agent.

Le conducteur a été condamné à cinq ans de prison ferme en appel le 15 février, selon Unité. En première instance, en octobre, il avait écopé de cinq ans d'emprisonnement, dont quatre ans ferme, selon la même source.

La scène a été filmée par la caméra "personnelle" d'un agent, placée sur le tableau de bord du véhicule de police. Unité l'a diffusée sur sa page Facebook nationale et sur YouTube le 28 août.

"Je pense que nous avons été professionnels. Nous sommes restés dans le cadre de l'exercice de notre syndicalisme et j'espère que le procureur va classer cette affaire-là et qu'on arrêtera là" la série des auditions, a ajouté M. Joron.

Pour Jérôme Moisant, secrétaire national Unité chargé des conditions de travail, l'action judiciaire du parquet a créé "un effet de sidération" chez ses collègues qui "sont contraints de s'équiper de moyens vidéo sur leurs deniers personnels" pour "établir l'absence de leur part de violences illégitimes" et prévenir "la violence dont ils sont victimes".

"On est à l'aube des groupes de travail sur les relations entre la police et la justice (dans le cadre du "Beauvau de la sécurité", ndlr). Quand on voit cette décision du procureur d'enquêter, on se dit qu'il reste encore beaucoup de travail à faire, que le chemin est long", a renchéri Stéphane Morisse, secrétaire national délégué d'Unité zone est.

M. Nahass n'a pas souhaité s'exprimer devant les médias. "Ils veulent faire taire la voix des policiers. Ce n'est pas gagné", a-t-il toutefois lancé à ses collègues.

rz/ha/sp

FACEBOOK

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MAR 19

Confinement: Darmanin promet "compréhension" et "pédagogie" #

3/19/2021, 3:28 PM
Ecully, FRA

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a promis vendredi que les forces de l'ordre feraient preuve de "compréhension" et de "pédagogie" pendant le nouveau confinement, tout en avertissant que ceux qui contreviendront "manifestement" aux règles seront sanctionnés.

"Il y aura de la compréhension et de la pédagogie parce que nous luttons contre une maladie qui tue, et qui tue beaucoup de gens", a déclaré à la presse le ministre, en visite au Service central de la police technique et scientifique, à Ecully, près de Lyon.

"Dans les prochaines heures, un décret va sortir, qui va permettre de bien cadrer tous les motifs d'exception, qui permettront aux Français de bien savoir ce qu'ils doivent ou ne doivent pas faire", a précisé M. Darmanin.

"Les policiers et les gendarmes, dans un souci de grande pédagogie mais aussi d'intervention, quand les choses ne seront pas au rendez-vous de la solidarité sanitaire - puisque chacun doit faire attention pour protéger l'autre - auront l'occasion de verbaliser", a-t-il poursuivi, en visant notamment "ceux qui manifestement n'ont pas envie d'appliquer les règles".

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi un nouveau confinement de quatre semaines à partir de vendredi pour seize départements, dont Paris et sa région, face à la progression de l'épidémie de Covid-19.

Dans le reste du pays, le couvre-feu est retardé à 19H00.

Pour le ministre de l'Intérieur, il s'agit de décisions "difficiles" mais le couvre-feu à 19H représente "un geste" notamment pour "ceux qui vivent avec de jeunes enfants ou dans des logements plus petits".

Auparavant, le ministre a échangé pendant près d'une heure avec des membres de la police scientifique dans le cadre du Beauvau de la sécurité.

"On vous doit un statut qui est meilleur que celui que vous avez aujourd'hui", a déclaré M. Darmanin, qui a dit "s'engager à améliorer la l'attractivité, la formation, la mobilité de la rémunération" de ces fonctionnaires.

"On doit faire un effort pour vous garder et vous faire sentir pleinement comme étant des policiers car vous êtes sur des scènes de crime, vous êtes marqués +police+, vous pouvez être menacés", a-t-il ajouté.

mb/fga/dch

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MAR 19

Bas-Rhin: plainte de la préfète après une fête clandestine dans un nouveau centre commercial #

3/19/2021, 3:03 PM
Strasbourg, FRA

La préfète du Bas-Rhin Josiane Chevalier a indiqué vendredi porter plainte auprès de la gendarmerie après une fête clandestine qui s'est déroulée mardi sur les lieux d'un nouveau centre commercial en plein air au nord de Strasbourg.

"La préfète a décidé de porter plainte ce 19 mars auprès des services de la gendarmerie pour mise en danger de la vie d'autrui. Ces comportements ne peuvent pas être tolérés, ces fêtes clandestines étant des vecteurs de contamination", a indiqué la préfecture dans un communiqué.

"L'enquête menée par la gendarmerie se poursuit", a ajouté la préfecture, rappelant qu'il est "indispensable" de respecter "strictement les gestes barrières afin de casser les chaînes de transmission du virus" du Covid-19.

Selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et dévoilées par France 3 Grand Est, plusieurs dizaines de personnes se sont retrouvées, sans masque, autour de DJs dans le nouveau centre commercial à ciel ouvert "Shopping Promenade" qui a ouvert ses portes mercredi.

"Nous n'étions absolument pas au courant. (...) Les ouvriers qui ont construit le site ont fait un apéro qui est devenu un peu trop festif, c'est très malheureux que cela ait pris cette ampleur", a indiqué à l'AFP la direction du groupe Frey, aménageur du centre commercial.

"Très dommageable, car cela n'avait pas lieu d'être", cette "fête", qui, selon les vidéos, a eu lieu sur une place en extérieur du centre commercial, n'a entraîné aucune dégradation, a indiqué la direction, prête à collaborer avec la gendarmerie pour "une fin rapide" de l'enquête.

maj/bdx/mpm

FREY

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MAR 19

Police: la MDMA était en fait de la poudre de fraises Tagada #

3/19/2021, 2:47 PM
Paris, FRA

De la poudre aux yeux: la prétendue MDMA, une drogue de synthèse, que la police avait annoncé mercredi avoir saisie à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), s'est révélée être finalement issue de bonbons fraises Tagada, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Mercredi, la préfecture de police de Paris annonçait sur son compte Twitter avoir "jugulé à Saint-Ouen un atelier de conditionnement de produits stupéfiants (MDMA, ecstasy) qui alimentait des soirées clandestines" et saisi pour un million d'euros de marchandise.

Le tweet était accompagné de deux photos montrant de la poudre rose et des sortes de petites pilules de la même couleur dans des sachets.

Mais il y a eu erreur sur la marchandise: les analyses toxicologiques effectuées jeudi soir ont conclu "que la poudre saisie dans l'appartement était une +poudre neutre+, ne relevant ni de produits stupéfiants ni de substance vénéneuse", a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny.

Il s'agissait de "fraises Tagada concassées", un célèbre bonbon, a précisé une source proche de l'enquête.

we-sab-nk/mep/or

TWITTER

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MAR 19

Metz: un syndicaliste policier entendu par l'IGPN après la diffusion d'une vidéo d'intervention #

3/19/2021, 2:16 PM
Metz, FRA

Un syndicaliste policier a été entendu pendant plus d'une heure et demie vendredi à Metz par l'IGPN, la "police des polices", après la diffusion sur internet de la vidéo d'une intervention lors de laquelle un agent avait été traîné par le conducteur d'une voiture, a-t-on appris de source syndicale

Le policier auteur de la vidéo avait, lui, déjà été entendu par l'IGPN le 22 février, a-t-on précisé de même source.

Abdel Nahass, secrétaire départemental d'Unité SGP police FO en Meurthe-et-Moselle, était auditionné dans une enquête ouverte pour "violation du secret professionnel".

Il est sorti, accompagné de son avocat, sous les applaudissements d'une centaine de représentants de son syndicat venus de tout le Grand Est en soutien de leur collègue, a constaté l'AFP.

"L'enquête vise la diffusion sur YouTube d'une vidéo extraite d'une procédure pénale. Elle ne vise personne en particulier", avait expliqué fin février le procureur de la République de Nancy, François Pérain, souhaitant "identifier les policiers qui ont remis à un syndicat un document couvert par le secret de l'enquête et le secret professionnel".

"Dans ce cadre, il ne m'apparaît pas anormal que l'IGPN interroge le représentant local du syndicat ayant réceptionné le matériel vidéo et qui peut détenir des informations quant à l'identité des policiers ayant commis cette infraction pénale", avait-il ajouté.

La vidéo à l'origine de la procédure "a été réalisée avec du matériel personnel", le film a été tourné "depuis la voie publique" et il n'y a "aucun élément personnel qui amène à reconnaître des gens", a répondu M. Grégory Joron, secrétaire général d'Unité.

Dans la nuit du 28 août 2020, à Chavigny (Meurthe-et-Moselle), le conducteur d'une voiture qui voulait fuir un contrôle avait traîné un policier sur 500 mètres, blessant légèrement l'agent.

Le conducteur a été condamné à cinq ans de prison ferme en appel en février, selon Unité.

La scène a été filmée par la caméra "personnelle" d'un agent, placée sur le tableau de bord du véhicule de police. Unité l'a diffusée sur sa page Facebook nationale et sur YouTube le 28 août.

"Je pense que nous avons été professionnels. Nous sommes restés dans le cadre de l'exercice de notre syndicalisme et j'espère que le procureur va classer cette affaire-là", a ajouté M. Joron.

M. Nahass n'a pas souhaité s'exprimer devant les médias. "Ils veulent faire taire la voix des policiers. Ce n'est pas gagné", a-t-il toutefois lancé à ses collègues.

rz/bdx/sp

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MAR 19

Mouvance "ultra-jaune" à Bordeaux: la justice annule une enquête pour irrégularité #

3/19/2021, 2:08 PM
Bordeaux, FRA

La cour d'appel de Bordeaux a annulé jeudi pour des irrégularités l'enquête visant 16 personnes présentées comme des "black blocs" soupçonnés d'avoir préparé des actions violentes lors d'une manifestation de "gilets jaunes" en décembre 2019, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.

Les 16 personnes, aujourd'hui âgées de 21 à 46 ans, avaient été arrêtées le samedi 7 décembre 2019 dans une maison louée sur AirBnB au Bouscat, dans la banlieue cossue de Bordeaux.

Une importante opération de police avait été menée peu avant une manifestation dans la capitale girondine, ancien bastion des "gilets jaunes" marqué, entre la fin 2018 et le début 2019, par de violents heurts.

Dans la maison, la police avait découvert du matériel destiné à confectionner des "projectiles et explosifs artisanaux" : acide chlorhydrique, lacets pour faire des mèches, clous...

Les suspects avaient expliqué qu'ils voulaient se rendre à la manifestation mais avaient contesté toute intention violente.

Présentés comme des "black blocs" ou des "ultra-jaunes", pour la plupart venus d'autres départements, ils avaient été mis en examen pour "dégradations en réunion" et "association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique". Une procédure désormais vidée de sa substance après un revers infligé par la chambre de l'instruction de la cour d'appel.

Dans cet arrêt dont a eu connaissance l'AFP, les magistrats saisis de recours de la défense ont ordonné la levée des contrôles judiciaires et "l'annulation de l'ensemble de la procédure" (sauf un PV) en jugeant la procédure illégale.

Cette décision est définitive puisque le parquet général de la cour d'appel a fait savoir à l'AFP qu'il ne formerait pas de pourvoi.

L'affaire était partie de la découverte, dans la nuit du 6 au 7 décembre, de tags "ACAB" ("All cops are Bastards"), tout frais, sur des murs du Bouscat. "Un rapprochement" avait alors été fait entre ces tags et "l'envoi depuis plusieurs jours de courriers anonymes (...) à des CRS menaçant la vie de ces policiers et leurs familles", expliquait à l'époque le parquet. Entre-temps, la police avait été informée de la réunion d'un groupe de "black blocs" au Bouscat, à 1,5 km des tags.

Cette "dénonciation anonyme", associée au contexte de menaces écrites, a amené la police à suspecter le groupe d'être "les auteurs des dégradations et outrages" nocturnes et "également" les "membres d'une association de malfaiteurs constituée en vue de commettre des exactions" lors de la manifestation, selon un PV policier cité par la cour d'appel. Sur la base de ces soupçons, une enquête de flagrance, qui donne des pouvoirs étendus à la police, avait alors été ouverte de ces chefs.

Mais pour la cour d'appel, cette procédure était illégale car elle reposait sur une "dénonciation anonyme" qui "ne saurait constituer un indice apparent d'un comportement délictueux" justifiant de mettre en oeuvre des "mesures coercitives" : la perquisition suivie des interpellations.

"C'est en réalité sur la foi d'un simple renseignement recueilli au cours d'une enquête d'environnement, dont l'origine n'a pas été commmuniquée et dont le contenu n'a pas été consigné", que l'enquête a été déclenchée, soulignent les magistrats.

Le lien, entre les tags et les occupants "dénoncés comme des black blocs", "n'a constitué qu'une simple conjecture", précisent-ils. Avant d'ajouter que le matériel découvert au Bouscat n'est pas "susceptible(s) de conférer a posteriori un caractère régulier à des mesures hautement coercitives".

"Cet arrêt capital (...) vient sanctionner d'une certaine manière la volonté de toute-puissance de la police. Il vient rappeler que la police n'avait pas le droit, même avec l'accord du parquet, de procéder à une perquisition sur la base de soupçons non étayés et infondés. Ce qui s'est passé à Bordeaux est à l'image du traitement policier et judiciaire des +gilets jaunes+", a réagi Me Raphaël Kempf, l'un des avocats du dossier avec ses confrères Gabriel Lassort, Alice Becker et Xavier Sauvignet.

nal-bl/pjl/bma

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MAR 19

Fusillade à Montargis: information judiciaire ouverte pour assassinat #

3/19/2021, 1:37 PM
Montargis, FRA

Une information judiciaire a été ouverte pour assassinat et tentative d'assassinat après une fusillade qui a tué un homme de 22 ans et blessé un second de 20 ans mercredi à Montargis (Loiret), a annoncé vendredi le procureur de la République.

Les enquêteurs privilégient la piste d'un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants.

Le principal suspect, Karim A, 28 ans, a déjà été condamné pour trafic de stupéfiants et violences aggravées, et compte 19 mentions à son casier judiciaire, a indiqué lors d'une conférence de presse le procureur de Montargis Loïc Abrial, qui s'est dessaisi au profit du pôle criminel d'Orléans. Karim A. est mis en examen dans une autre affaire de trafic de stupéfiants pour laquelle il venait de sortir de détention provisoire.

"Nous avons pu rassembler suffisamment d'éléments pour établir qu'il a été délibérément chercher une arme en sachant qu'il allait être en présence de ses deux victimes", a précisé M. Abrial.

Les faits se sont produits mercredi vers 21H00 dans un immeuble du quartier de la Chaussée, "connu pour abriter un important trafic de stupéfiants", selon M. Abrial. Au moins trois coups de feu ont été entendus. Les blessés ont été déposés à l'hôpital par des particuliers.

Karim A, aperçu en train de remonter précipitamment les escaliers pour entrer dans un appartement, a été placé en garde à vue. Sa mère, née en 1967, soupçonnée de complicité, a également été placée en garde à vue.

Les enquêteurs ont retrouvé une douille et des traces de sang devant l'entrée de l'appartement. Une arme à feu "pouvant correspondre à celle qui a été utilisée", ainsi que des munitions ont également été retrouvées.

Lors d'une première audition, le mis en cause a évoqué "un différend" avec les victimes, déclarant avoir pris peur quand elles se sont présentées à son adresse. "Il a reconnu avoir pointé une arme en leur direction mais vers les jambes, et nié toute intention d'homicide, expliquant que le coup de feu serait parti tout seul", a précisé Loïc Abrial.

La victime décédée a été atteinte au bras et à la cuisse. Il s'agit d'un habitant de Montargis connu pour usage de stupéfiants. La seconde victime a été atteinte à l'abdomen. Elle est connue pour infraction aux législations sur les stupéfiants ainsi que pour des délits routiers. Ses jours ne sont plus en danger.

cor-hdu/gvy/caz

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MAR 19

France: la MDMA était de la poudre de fraises Tagada #

3/19/2021, 1:26 PM
Paris, FRA

De la poudre aux yeux: la poudre présentée lors de sa saisie par la police française comme de la MDMA, une drogue de synthèse, s'est révélée provenir de simples bonbons, des fraises Tagada, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Mercredi, la préfecture de police de Paris annonçait sur son compte Twitter avoir jugulé à Saint-Ouen, en banlieue Nord de Paris, "un atelier de conditionnement de produits stupéfiants (MDMA, ecstasy) qui alimentait des soirées clandestines" et saisi pour un million d'euros de marchandise.

Le tweet était accompagné de deux photos montrant de la poudre rose et des sortes de petites pilules de la même couleur dans des sachets.

Mais il y a eu erreur sur la marchandise: les analyses toxicologiques effectuées jeudi soir ont conclu "que la poudre saisie dans l'appartement était une +poudre neutre+, ne relevant ni de produits stupéfiants ni de substance vénéneuse", a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny.

Il s'agissait de "fraises Tagada concassées", un célèbre bonbon, a précisé une source proche de l'enquête.

we-sab-nk/mep/or/lch/dlm

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MAR 19

Police: la MDMA était en fait de la poudre de fraises Tagada #

3/19/2021, 12:52 PM
Paris, FRA

De la poudre aux yeux: la prétendue MDMA, une drogue de synthèse, que la police avait annoncé mercredi avoir saisi à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), s'est révélée être finalement issue de bonbons fraises Tagada, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Mercredi, la préfecture de police de Paris annonçait sur son compte Twitter avoir "jugulé à Saint-Ouen un atelier de conditionnement de produits stupéfiants (MDMA, ecstasy) qui alimentait des soirées clandestines" et saisi pour un million d'euros de marchandise.

Le tweet était accompagné de deux photos montrant de la poudre rose et des sortes de petites pilules de la même couleur dans des sachets.

Mais il y a eu erreur sur la marchandise: les analyses toxicologiques effectuées jeudi soir ont conclu "que la poudre saisie dans l'appartement était une +poudre neutre+, ne relevant ni de produits stupéfiants ni de substance vénéneuse" a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny.

Il s'agissait de "fraises Tagada concassées", un célèbre bonbon, a précisé une source proche de l'enquête.

we-sab-nk/mep/or

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MAR 19

Mouvance "ultra-jaune" à Bordeaux: la justice annule une enquête pour irrégularité #

3/19/2021, 10:15 AM
Bordeaux, FRA

La cour d'appel de Bordeaux a annulé jeudi pour des irrégularités l'enquête visant 16 personnes présentées comme des "blacks blocs" soupçonnés d'avoir préparé des actions violentes lors d'une manifestation de "gilets jaunes" en décembre 2019, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.

Les 16 personnes, aujourd'hui âgées de 21 à 46 ans, avaient été arrêtées le samedi 7 décembre 2019 dans une maison louée sur AirBnB au Bouscat, dans la banlieue cossue de Bordeaux.

Une importante opération de police avait été menée peu avant une manifestation dans la capitale girondine, ancien bastion des "gilets jaunes" marqué, entre la fin 2018 et le début 2019, par de violents heurts.

Dans la maison, la police avait découvert du matériel destiné à confectionner des "projectiles et explosifs artisanaux": acide chlorhydrique, lacets pour faire des mèches, clous...

Les suspects avaient expliqué qu'ils voulaient se rendre à la manifestation mais avaient contesté toute intention violente.

Présentés comme des "blacks blocs" ou des "ultra-jaunes", pour la plupart venus d'autres départements, ils avaient été mis en examen pour "dégradations en réunion" et "association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique". Une procédure désormais vidée de sa substance après un revers infligé par la chambre de l'instruction de la cour d'appel.

Dans cet arrêt dont a eu connaissance l'AFP, les magistrats saisis de recours de la défense ont ordonné la levée des contrôles judiciaires et "l'annulation de l'ensemble de la procédure" (sauf un PV) en jugeant la procédure illégale.

L'affaire était partie de la découverte, dans la nuit du 6 au 7 décembre, de tags "ACAB" ("All cops are Bastards"), tout frais, sur des murs du Bouscat. "Un rapprochement" avait alors été fait entre ces tags et "l'envoi depuis plusieurs jours de courriers anonymes (...) à des CRS menaçant la vie de ces policiers et leurs familles", expliquait à l'époque le parquet. Entretemps, la police avait été informée de la réunion d'un groupe de "black blocs" au Bouscat, à 1,5 km des tags.

Cette "dénonciation anonyme", associée au contexte de menaces écrites, devait amener la police à suspecter le groupe d'être "les auteurs des dégradations et outrages" nocturnes et "également" les "membres d'une association de malfaiteurs constituée en vue de commettre des exactions" lors de la manifestation, selon un PV policier cité par la cour d'appel. Sur la base de ces soupçons, une enquête de flagrance, qui donne des pouvoirs étendus à la police, avait alors été ouverte de ces chefs.

Problème pour la cour d'appel: cette procédure était illégale car elle reposait sur une "dénonciation anonyme" qui "ne saurait constituer un indice apparent d'un comportement délictueux" justifiant de mettre en oeuvre des "mesures coercitives" - la perquisition suivie des interpellations.

"C'est en réalité sur la foi d'un simple renseignement recueilli au cours d'une enquête d'environnement, dont l'origine n'a pas été commmuniquée et dont le contenu n'a pas été consigné", que l'enquête a été déclenchée, soulignent les magistrats.

Le lien, entre les tags et les occupants "dénoncés comme des blacks blocs", "n'a constitué qu'une simple conjecture", enfoncent-ils. Avant d'ajouter: le matériel découvert au Bouscat n'est pas "susceptible(s) de conférer a posteriori un caractère régulier à des mesures hautement coercitives".

"Cet arrêt capital (...) vient sanctionner d'une certaine manière la volonté de toute-puissance de la police. Il vient rappeler que la police n'avait pas le droit, même avec l'accord du parquet, de procéder à une perquisition sur la base de soupçons non étayés et infondés. Ce qui s'est passé à Bordeaux est à l'image du traitement policier et judiciaire des +gilets jaunes+", a réagi Me Raphaël Kempf, l'un des avocats du dossier avec ses confrères Gabriel Lassort, Alice Becker et Xavier Sauvignet.

nal-bl/pjl/or

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MAR 19

Reims: piste criminelle privilégiée après un incendie mortel #

3/19/2021, 9:22 AM
Reims, FRA

Le parquet de Reims (Marne) a ouvert lundi soir une enquête de flagrance criminelle à la suite d'un incendie dans un immeuble de Reims qui a fait un mort et quatre blessés, dont deux en état d'urgence absolue, a-t-il indiqué vendredi.

"J'ai ouvert cette enquête des chefs de destruction volontaire par moyens dangereux ayant entraîné la mort, des mutilations et des interruptions temporaires de travail (ITT) supérieures à huit jours", a indiqué à l'AFP le procureur de Reims Matthieu Bourrette.

"L'origine de l'incendie paraît criminelle selon les premiers éléments et aurait pris dans le hall de l'immeuble", situé dans le quartier populaire des Châtillons, poursuit-il.

L'incendie s'est déclaré lundi vers 20h00 et a nécessité l'évacuation de 23 habitants regroupés dans une école du quartier.

"L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Reims qui a effectuée les premières constatations avec une expert incendie", a précisé M. Bourrette.

chd/rl/caz

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MAR 19

Meurtre de Maëlys: le parquet demande le renvoi de Lelandais devant la cour d'assises #

3/19/2021, 9:22 AM
Grenoble, FRA

Le parquet de Grenoble a requis le renvoi de Nordahl Lelandais devant la cour d'assises de l'Isère pour le meurtre de la petite Maëlys en 2017, a-t-il annoncé vendredi.

Nordahl Lelandais est accusé du meurtre précédé de "l'enlèvement/séquestration de la mineure de (moins de) 15 ans" Maëlys de Araujo, d'agressions sexuelles sur deux de ses petites cousines mineures et d'enregistrement d'images pédopornographiques, précise le parquet, qui a rendu jeudi son réquisitoire définitif.

Après un délai de dix jours, les deux juges d'instruction chargés du dossier "rédigeront une ordonnance dans laquelle ils décideront des suites qu'ils estiment devoir donner" aux conclusions du parquet, indique Boris Duffau, adjoint au procureur de Grenoble.

M. Duffau ajoute que l'avocat de Nordahl Lelandais "a déposé une requête en nullité de la dernière expertise psychiatrique qui avait été accordée par la chambre de l'instruction" le 26 novembre.

En cause, la participation de l'un des experts cosaisis à une émission de "C dans l'air" (France 5) le 30 mars 2018, au lendemain d'une audition devant les juges d'instruction de Chambéry de Nordahl Lelandais au cours de laquelle il avait admis avoir accidentellement donné la mort au soldat Arthur Noyer.

L'expert près la Cour de cassation ne s'est pas récusé, alors qu'il était intervenu dans cette émission au titre orienté ("Nordahl Lelandais : les aveux d'un tueur en série ?"), ce qui peut laisser planer un doute sur son obligation de neutralité.

Une audience est fixée au 7 avril pour examiner cette demande en nullité.

Maëlys De Araujo, huit ans, avait disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017 lors d'un mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, en Isère.

Rapidement suspecté, Nordahl Lelandais, ancien maître-chien militaire, avouera, six mois après sa mise en examen, avoir tué "involontairement" la petite fille.

Il est également accusé du meurtre du caporal Arthur Noyer, pour lequel un procès est prévu du 3 au 14 mai devant la cour d'assises de la Savoie.

ube-fh/mb/fga/shu

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MAR 19

Mouvance "ultra-jaune" à Bordeaux: la justice annule une enquête pour irrégularité #

3/19/2021, 8:52 AM
Bordeaux, FRA

La cour d'appel de Bordeaux a annulé jeudi pour des irrégularités la quasi totalité de l'enquête visant 16 personnes présentées comme des "blacks blocs" soupçonnés d'avoir préparé des actions violentes lors d'une manifestation de "gilets jaunes" en décembre 2019, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.

Les 16 personnes, aujourd'hui âgées de 21 à 46 ans, avaient été arrêtées le samedi 7 décembre 2019 dans une maison louée sur AirBnB au Bouscat, dans la banlieue cossue de Bordeaux. Une importante opération de police avait été menée moins de 2 heures avant une manifestation dans la capitale girondine, ancien bastion des "gilets jaunes" marqué, entre fin 2018 et début 2019, par de violents heurts.

Dans la maison, la police avait découvert du matériel destiné à confectionner des "projectiles et explosifs artisanaux": acide chlorhydrique, lacets pour faire des mèches, clous...

Les suspects avaient expliqué qu'ils voulaient bien se rendre à la manifestation mais avaient contesté toute intention violente.

Présentés comme des "blacks blocs" ou des "ultra-jaunes", pour la plupart venus d'autres régions, ils avaient été mis en examen pour "dégradations en réunion" et "association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique". Une procédure qui se retrouve désormais vidée de sa substance, après un revers infligé par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux.

Dans cet arrêt dont a eu connaissance l'AFP, les magistrats saisis de recours de la défense ont ordonné la levée des contrôles judiciaires et "l'annulation de l'ensemble de la procédure" (à l'exception d'un PV), en jugeant la procédure illégale car légitimée par la police "en réalité sur la foi d'un simple renseignement" (anonyme) qui ne pouvait "constituer un indice apparent d'un comportement délictueux".

"Cet arrêt capital (...) vient sanctionner d'une certaine manière la volonté de toute-puissance de la police. Il vient rappeler que la police n'avait pas le droit, même avec l'accord du parquet, de procéder à une perquisition sur la base de soupçons non étayés et infondés. Ce qui s'est passé à Bordeaux avec cette perquisition est à l'image du traitement policier et judiciaire des +gilets jaunes+", a réagi Me Raphaël Kempf, l'un des avocats du dossier avec ses confrères Gabriel Lassort, Alice Becker et Xavier Sauvignet.

nal-bl/pjl/or

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MAR 19

Meurtre de Maëlys: le parquet demande le renvoi de Lelandais devant la cour d'assises #

3/19/2021, 8:35 AM

Le parquet de Grenoble a requis le renvoi de Nordahl Lelandais devant la cour d'assises de l'Isère pour le meurtre de la petite Maëlys en 2017, a-t-il annoncé vendredi.

Nordahl Lelandais est accusé du meurtre précédé de "l'enlèvement/séquestration de la mineure de (moins de) 15 ans" Maëlys de Araujo, d'agressions sexuelles sur deux de ses petites cousines mineures et d'enregistrement d'images pédopornographiques, précise le parquet, qui a rendu jeudi son réquisitoire définitif.

Après un délai de dix jours, les deux juges d'instruction chargés du dossier "rédigeront une ordonnance dans laquelle ils décideront des suites qu'ils estiment devoir donner", a précisé vendredi Boris Duffau, adjoint au procureur de Grenoble.

Il ajoute que l'avocat de Nordahl Lelandais "a déposé une requête en nullité de la dernière expertise psychiatrique qui avait été accordée par la chambre de l'instruction", et qu'une audience est fixée au 7 avril pour examiner cette demande.

Maëlys De Araujo, huit ans, avait disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017 lors d'un mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, en Isère.

Rapidement suspecté, Nordahl Lelandais, ancien maître-chien militaire, avouera, six mois après sa mise en examen, avoir tué "involontairement" la petite fille.

Il est également accusé du meurtre du caporal Arthur Noyer, pour lequel un procès est prévu du 3 au 14 mai devant la cour d'assises de la Savoie.

ube/mb/shu

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