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Haïti: la Secrétaire générale de la Francophonie "préoccupée" par la situation sécuritaire #

3/18/2021, 9:41 AM
Paris, FRA

La secrétaire générale de la Francophonie Louise Mushikiwabo a fait part jeudi de sa "vive préoccupation" sur la situation sécuritaire en Haïti après que des policiers ont été tués dans une opération anti-gang et que le pays est secoué par des manifestations contre le pouvoir.

"La Secrétaire générale s'inquiète des menaces qui pèsent sur l'Etat de droit et sur le fonctionnement régulier des institutions", déclare Mme Mushikiwabo dans un communiqué.

Quatre policiers ont été tués vendredi dernier lors d'une intervention dans le quartier pauvre de Village de Dieu.

Mercredi, des agents ont occupé un commissariat de la capitale pour exprimer leur colère à la suite de cette opération tragique et ont demandé la libération de certains collègues qu'ils estimaient injustement arrêtés et incarcérés.

Mme Mushikiwabo "présente ses condoléances aux familles des policiers victimes il y a quelques jours de la terrible attaque à Village de Dieu, et appelle à ce que les responsables de cet acte criminel ainsi que de tous les actes de séquestration soient poursuivis et condamnés".

Le pays, le plus pauvre des Amériques, est par ailleurs secoué par des manifestations depuis plusieurs semaines qui dénonce les vélléités dictatoriales du pouvoir en place selon eux.

Le président Jovenel Moïse soutient que son mandat à la tête du pays caribéen court jusqu'au 7 février 2022. Mais cette date est dénoncée par une partie de la classe politique haïtienne qui affirme que son mandat est arrivé à terme le 7 février dernier.

Ce désaccord de date tient au fait que M. Moïse avait été élu lors d'un scrutin annulé pour fraudes, puis réélu un an plus tard.

Privé de Parlement, le pays s'est encore davantage enfoncé dans la crise en 2020. Isolé, le président Moïse gouverne par décret, alimentant une défiance croissante au sein de la population. Il a annoncé l'organisation du premier tour des élections présidentielles et législatives en septembre.

Dans son communiqué Louise Mushikiwabo appelle les "responsables politiques et les organisations de la société civile haïtiens à rechercher, par le dialogue, et dans un esprit de compromis, les voies et moyens qui permettront la tenue d'élections inclusives, libres, fiables et transparentes".

pid/fz/pz

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MAR 17

Blois: après les violences, un début de nuit calme #

3/17/2021, 11:38 PM
Blois, FRA

Aucun incident majeur n'a été constaté mercredi soir à Blois, au lendemain d'une nuit marquée par des violences urbaines, a-t-on appris de source policière.

Une interpellation a été effectuée et une voiture de la Brigade anticriminalité (Bac) a reçu de petits projectiles, selon cette même source.

Des policiers ont aussi saisi un bidon rempli d'essence dans une cave, a constaté un journaliste de l'AFP.

En lien avec le ministère de l'Intérieur, les forces de l'ordre avaient été déployées en grand nombre dans le quartier nord de Blois, afin d'éviter une deuxième nuit de violences.

"Il n'y a jamais eu de déploiement de cette ampleur. Pour l'instant, c'est calme. Nous avons des patrouilles permanentes", a expliqué à l'AFP le préfet du Loir-et-Cher, François Pesneau, dans la soirée.

Ainsi, plus de 200 hommes étaient sur le terrain dans la nuit de mercredi à jeudi, a indiqué le directeur zonal Ouest de la sécurité publique, François Angelini. Un escadron de gendarmes mobiles, une compagnie de CRS, des policiers locaux, renforcées par des effectifs de l'Essonne, d'Orléans, Châteauroux et Le Mans, patrouillaient ainsi dans le nord de Blois mercredi soir.

Le quartier nord de Blois a connu plusieurs heures de violences urbaines dans la nuit de mardi à mercredi. Elles avaient été déclenchées après un accident provoqué par un véhicule en fuite, suite à un contrôle routier.

Si le conducteur du véhicule était parvenu à s'enfuir après avoir percuté deux autres voitures, ses deux passagers, connus des services de police et âgés de 15 et 18 ans, ont été évacués en état d'urgence absolue.

Le mineur, transféré au CHU Trousseau de Tours, était toujours en urgence absolue mercredi soir.

Lors des violences, un camion de livraison avait notamment été lancé contre les forces de l'ordre, sans faire de blessé.

mam/gvy/ao

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MAR 17

Déambulation festive des intermittents du spectacle à Montreuil (Seine-Saint-Denis) #

3/17/2021, 6:39 PM
Montreuil, FRA

Aux sons des trompettes et des djembés, des intermittents du spectacle, accompagnés du public, ont déambulé mercredi dans les rues de Montreuil (Seine-Saint-Denis) pour "exiger la réouverture de tous les lieux de culture", a constaté une journaliste de l'AFP.

Dans une ambiance festive, plus d'une centaine de personnes se sont rassemblées en fin d'après-midi sous la banderole "No culture, No future" pour marquer un "triste anniversaire", un an après le début du premier confinement.

Les pancartes: "Rends l'art Jean", "Un homme sans culture, c'est comme un zèbre sans rayures" ont accompagné cette déambulation musicale jusqu'au théâtre de Montreuil, occupé depuis mardi par des étudiants en art.

"C'est un cri de colère pour sauver les artistes trop longtemps emmurés", a expliqué à l'AFP Natascha Rudolf, metteuse en scène en résidence au théâtre de la Noue à Montreuil.

"On a beau faire des (réunions vidéo par) Zoom, continuer à garder des liens, il y a beaucoup de tristesse et de manque", a confié cette intermittente du spectacle, qui bénéficie jusqu'au 31 août d'une prise en charge par l'assurance chômage au titre de "l'année blanche".

Pour l'artiste de 55 ans, il est possible de faire du théâtre "sans courir de risques. On peut se voir avec des masques, on peut avoir des pratiques en les adaptant et sans se toucher".

Masques, costumes de carnaval, sculptures géantes en papier mâché, les artistes ont ravi les badauds amusés à Montreuil où résident de nombreux intermittents du spectacle.

Déguisé en Pierrot de fortune, Olivier, danseur et chorégraphe, a avoué son incompréhension. "Tous les magasins sont ouverts, les mètres cubes d'un métro ne sont pas très importants, tandis que ceux d'un théâtre sont beaucoup plus grands". "Cela fait un an que tout est arrêté, on est en train de mourir sans la culture", a assuré cet intermittent de 54 ans dont les trois spectacles ont été reportés.

Le mouvement d'occupation des salles de spectacles a débuté le 4 mars par le théâtre de l'Odéon à Paris, et s'est depuis répandu dans plus de 45 salles, selon la CGT-Spectacle lundi.

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot, vivement critiquée par les manifestants, a jugé la semaine dernière "inutile" et "dangereuse" l'occupation des théâtres.

we/lbx/bma

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MAR 17

Renault: les syndicats dénoncent un projet de "départs contraints" dans l'ingénierie #

3/17/2021, 5:42 PM
Paris, FRA

Les syndicats CGT, CFDT, CFE-CGC et SUD du centre technique de Renault à Lardy (Essonne) ont dénoncé mercredi un projet de "départs contraints" d'une "trentaine de salariés" de différents sites chargés de "la maintenance des moyens d'essais", que la direction veut "externaliser totalement", selon ces organisations.

"Cette fois, la ligne rouge est franchie!", protestent les quatre syndicats, opposés au "transfert" de ces salariés chez un sous-traitant. "L'ingénierie vend désormais ses salariés avec leur activité! Aujourd'hui, la maintenance et demain...?", s'inquiètent ces syndicats dans un tract commun.

Interrogée par l'AFP, la direction de Renault a répondu qu'elle ne ferait "pas de commentaire".

Les syndicats estiment de leur côté que Gilles Le Borgne, directeur de l'ingénierie du constructeur automobile, "sort du bois et veut désormais imposer des départs contraints", alors qu'un accord de suppression de 2.500 postes dans l'ingénierie en France a été conclu en novembre, prévoyant des départs volontaires via des pré-retraites ou une rupture conventionnelle collective (RCC) ouverte jusqu'à l'automne prochain.

"Ce projet est un coup de couteau dans le dos", s'indignent les syndicats, en craignant que cette première externalisation ne soit "qu'un début".

Sur la trentaine de salariés évoqués dans le tract, "une vingtaine" travaillent au centre technique de Lardy et "une dizaine" dans celui d'Aubevoye (Eure), a précisé à l'AFP Guillaume Ribeyre, délégué syndical central CFE-CGC de Renault.

Si ce projet était confirmé, "on ne serait plus sur du départ volontaire mais sur du départ contraint. Ces salariés n'auraient pas le choix et ils ne bénéficieraient pas des mesures d'accompagnement de la RCC", a souligné M. Ribeyre, en ajoutant que ce dossier pourrait être "évoqué fin mars en CSE" (comité social et économique).

"Si les salariés désignés volontaires ne veulent pas partir, ils risquent le licenciement sans indemnités", alors que "le président de Renault Jean-Dominique Senard avait promis un plan +sans licenciements ni souffrance sociale+", a relevé Florent Grimaldi, responsable CGT à Lardy.

Pour dénoncer ce projet, les syndicats appellent les salariés à débrayer et à se rassembler à partir de 10H00 jeudi, à Lardy et Aubevoye.

Concernant la RCC, qui permet "1.900 départs maximum", actuellement "environ 300 départs ont été validés", soit un démarrage "encore un peu timide", a indiqué M. Ribeyre.

Fin mai 2020, Renault avait annoncé un plan de suppression de 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 au total en France.

er/cel/it

Renault

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MAR 17

Les avocats "en défense de la défense" après l'expulsion d'un des leurs #

3/17/2021, 3:32 PM
Aix-en-Provence, FRA

Des dizaines d'avocats se sont rassemblés "en défense de la défense" mercredi à travers la France, à Aix-en-Provence notamment, après l'expulsion d'un des leurs, Me Paul Sollacaro, par des policiers, une semaine plus tôt, devant le tribunal correctionnel de la ville.

"Je n'avais jamais vu ça en 40 ans de barre", a témoigné Me Benoît Hubert, venu devant le palais de justice d'Aix-en-Provence, en début d'après-midi, avec quelque 200 collègues de tout le sud de la France: "Nous sommes là en défense de la défense, si la voix de l'avocat n'est plus entendue, le justiciable n'est plus entendu".

Parmi les dizaines de robes noires à Aix, celle de Me Paul Sollacaro, fils du bâtonnier d'Ajaccio Antoine Sollacaro, assassiné en 2012 en Corse, une affaire dans laquelle des membres de la bande criminelle du "Petit Bar" sont mis en examen.

Une semaine après son expulsion de force, jeudi, alors qu'il assistait un prévenu dans un dossier de trafic de drogue, "la colère et le traumatisme sont toujours là", a-t-il assuré à la presse, en dénonçant "la violence judiciaro-policière".

"Je suis toujours autant révolté et scandalisé", a insisté l'avocat, qui a déposé plainte pour violences aggravées contre le magistrat qui l'a fait expulser, Marc Rivet, et contre les policiers qui l'ont traîné hors de la salle.

Son client ayant été testé positif au Covid-19, l'avocat du barreau de Nice avait demandé la disjonction de son cas. Une requête rejetée par le président d'audience, qui s'était également opposé à ce que le prévenu se présente devant le tribunal. Après de vifs échanges entre l'avocat et le magistrat, le président avait demandé l'intervention de la police pour l'expulser.

Parlant d'un "incident d'audience grave", le premier président de la cour d'appel d'Aix-en-Provence avait reconnu dans un communiqué qu'ordonner l'éviction d'un avocat était "une décision rare et extrême, tout comme l'a été le comportement de l'avocat concerné".

"Ce qui est grave, c'est le contenu de ce communiqué", a répondu Me Sollacaro mercredi, en assurant qu'il "rapporte des mensonges" et qu'il allait saisir le Conseil supérieur de la magistrature.

"A ma connaissance, c'est la première fois de l'histoire moderne que ça se passe comme ça, depuis que les droits de la défense sont consacrés", a plaidé le bâtonnier de Besançon, Me Mikaël Le Dennat

Le gouvernement a annoncé mardi la saisine de l'Inspection générale de la Justice. "Les conclusions" de cette enquête "devront être remises dans une quinzaine de jours au plus tard", a assuré le porte-parole du gouvernement.

ol-bur/jp/bma

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MAR 17

La ville de Blois en proie à des violences urbaines après un accident #

3/17/2021, 2:11 PM
Blois, FRA

Camion lancé contre les forces de l'ordre, supermarché vandalisé: Blois a été, dans la nuit de mardi à mercredi, le théâtre de violences urbaines inhabituelles qui ont éclaté après un refus d'obtempérer.

Bitume brûlé, voiture et caddies calcinés devant un supermarché Aldi, ouvert moins d'une semaine plus tôt, qui a été dégradé: des habitants, venus faire leurs courses mercredi matin, étaient consternés.

"Nous sommes terriblement en colère, on a besoin de ce commerce. Huit jours après son ouverture, il est déjà détruit. On a l'impression d'être punis alors qu'on n'a rien fait", a regretté Marie-Claude, une habitante du quartier.

Mercredi matin, quelques véhicules de gendarmes mobiles patrouillaient dans le calme dans les quartiers nord de cette ville de 46.000 habitants, a constaté un journaliste de l'AFP.

Tout a commencé mardi vers 18H30 par un refus d'obtempérer, lors d'un contrôle routier de la Brigade anticriminalité (Bac). Le véhicule a pris la fuite et les policiers se sont alors lancés à sa poursuite, selon le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier.

Devant les risques pris par le conducteur, les policiers mettent un terme à la poursuite, mais "le véhicule franchit un nouveau feu rouge" et percute deux autres voitures. Le conducteur parvient alors à s'enfuir tandis que ses deux passagers, connus des services de police et âgés de 15 et 18 ans, sont évacués en état d'urgence absolue.

Selon plusieurs sources, ils ne portaient pas de ceinture de sécurité au moment du choc.

Le mineur a été transféré au CHU Trousseau de Tours, en urgence absolue. État dans lequel il était toujours mercredi midi. Le majeur était lui toujours en soins à l'hôpital de Blois, dans l'attente d'un état de santé compatible avec une garde à vue.

"J'affirme qu'il n'y a jamais eu d'usage des armes par les policiers de Blois" pour arrêter le véhicule, a assuré M. Chevallier lors d'une conférence de presse.

Les conductrices des deux voitures percutées, blessées légèrement, ont également été transportées à l'hôpital.

Un rassemblement de plusieurs dizaines de personnes s'est formé mardi soir sur les lieux de l'accident et ce n'est que plus tard que la situation a dégénéré avec, selon les autorités, une centaine d'émeutiers.

Vers 23H00, une station-service Avia est incendiée et certains émeutiers volent un fourgon "sans faire usage de la force", selon le procureur. L'un d'eux prend le volant, le lance vers les forces de l'ordre et les pompiers, puis saute du véhicule.

Les policiers font alors feu à douze reprises pour tenter de l'arrêter. Le camion termine sa course "dans une haie végétale", sans faire de blessé, a précisé le procureur.

"Un camion est arrivé, il a commencé à foncer vers la police", a raconté Hounir, un jeune homme témoin de la scène. "La police a commencé à stresser, elle a eu peur, et là, pan, pan, pan!"

De nombreuses vidéos ont été diffusées sur les réseaux sociaux, montrant un véhicule incendié, un hélicoptère de la gendarmerie. Mais celle de ce camion fonçant vers les forces de l'ordre a particulièrement marqué les esprits. Un acte qualifié d'"inacceptable" et d'"incroyable", par le préfet du Loir-et-Cher François Pesneau.

Le procureur a ouvert une enquête, confiée à la police judiciaire d'Orléans, pour tentative d'homicide volontaire sur personnes dépositaires de l'autorité publique.

Deux autres enquêtes de flagrance ont été confiées aux policiers de Blois. L'une pour "refus d'obtempérer aggravé" concerne le volet de l'accident, l'autre concerne "l'aspect violences urbaines".

Pour mettre un termes à ces violences, des policiers de Châteauroux, Tours, Orléans et Le Mans ont été appelés en renfort dans la nuit. Deux escadrons de gendarmes mobiles, 50 gendarmes départementaux et une antenne du GIGN, (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) ont également été dépêchés sur place.

Le calme est revenu peu après 01H00. Les forces de l'ordre n'ont fait état d'aucun blessé et n'ont réalisé aucune interpellation.

"La priorité, c'est le retour au calme de façon durable", a affirmé le préfet, qui a décidé, en accord avec le cabinet du ministre de l'Intérieur, de déployer un dispositif "impressionnant" mercredi soir.

"De tels événements ne s'étaient pas produits depuis l'automne 2014", a souligné le maire de Blois Marc Gricourt (PS), en appelant au calme après des "faits de violence (...) inexcusables".

"Toute la soirée, des rumeurs, parfois extravagantes, ont défilé sur les réseaux sociaux, ces dernières n'ont évidemment pas concouru ni au calme, ni à la vérité", a dénoncé M. Gricourt.

Deux escadrons de gendarmes mobiles, des renforts des Bac de Tours, du Mans et Châteauroux seront ainsi mobilisés en soirée. "L'objectif est que le déploiement des forces empêchent de contrevenir au couvre-feu à 18h00", a expliqué le préfet, évoquant "au moins 300" membres des forces de l'ordre sur le terrain.

sm-pvt-aag-mam/gvy/mas/pb

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MAR 17

La ville de Blois en proie à des violences urbaines après un accident #

3/17/2021, 11:08 AM
Blois, FRA

"Wesh man, Blois c'est Los Angeles!" Supermarché vandalisé, station-service incendiée: le chef-lieu du Loir-et-Cher a été, dans la nuit de mardi à mercredi, le théâtre de violences urbaines inhabituelles qui ont éclaté après un refus d'obtempérer.

Bitume brûlé, voiture et caddies calcinés devant un supermarché Aldi dégradé, ouvert moins d'une semaine plus tôt. Des habitants, venus faire leurs courses, consternés. Plus connue pour son château royal, la ville de Blois a connu une nuit de violences urbaines peu fréquentes pour une commune de cette taille (46.000 habitants).

Tout a commencé vers 18H30 par un refus d'obtempérer, lors d'un contrôle de la Brigade anticriminalité (Bac) dans les quartiers nord de la ville. Le véhicule prend la fuite, grille un feu rouge et percute deux autres voitures, selon une source policière. Le conducteur parvient alors à s'enfuir tandis que ses deux passagers de 15 et 18 ans, blessés, sont transportés à l'hôpital.

"Contrairement aux rumeurs, il n'a pas été fait usage d'armes à feu pour intercepter le véhicule", a précisé le maire de Blois Marc Gricourt (PS) dans un communiqué.

Selon la préfecture du Loir-et-Cher, ces deux blessés en urgence absolue ont été hospitalisés à Tours et Blois. De source proche du dossier, ils sont tous deux connus pour des faits de délinquance: celui de 18 ans pour vingt faits de droit commun et celui de 15 ans pour sept faits de droit commun.

Les conductrices des deux voitures percutées, blessées légèrement, ont également été transportées à l'hôpital.

A la suite de cet accident, des violences urbaines éclatent dans la soirée: des barricades, des tirs de mortiers d'artifice, des véhicules incendiés. Un supermarché Aldi est endommagé par l'incendie d'une voiture garée à proximité et une crèche dégradée.

Vers 23H00, une station-service Avia est incendiée. Puis un camion de livraison est attaqué par des émeutiers. L'un d'eux prend le volant et le lance vers les policiers et les pompiers, sautant juste avant le choc. Les policiers font feu pour tenter de l'arrêter.

Aucun blessé n'est à déplorer parmi les forces de l'ordre, selon le parquet, qui a précisé qu'il n'y avait eu aucune interpellation durant la nuit.

"L'heure était au maintien de l'ordre, tout en préservant les éléments utiles à l'enquête, immédiatement confiée à la police judiciaire", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Blois Frédéric Chevallier.

"De tels événements ne s'étaient pas produits depuis l'automne 2014", a souligné le maire, en appelant au calme après des "faits de violence (...) inexcusables".

"Toute la soirée, des rumeurs, parfois extravagantes, ont défilé sur les réseaux sociaux, ces dernières n'ont évidemment pas concouru ni au calme, ni à la vérité", a dénoncé M. Gricourt.

De nombreuses vidéos des violences urbaines ont été diffusées sur les réseaux sociaux, montrant un véhicule incendié ou l'hélicoptère de la gendarmerie survolant la ville. "Wesh man, Blois c'est Los Angeles!", commente un internaute sur une des vidéos, comparant la scène au jeu vidéo Grand Theft Auto.

Des policiers des commissariats de Châteauroux, Orléans et Le Mans ont été appelés en renfort. Deux escadrons de gendarmes mobiles, 50 gendarmes départementaux, un hélicoptère et une antenne du GIGN (groupement d'intervention de la gendarmerie nationale) ont également été dépêchés sur place, selon la gendarmerie.

Le calme est revenu vers 01H00 du matin. Et mercredi matin, quelques véhicules de gendarmes mobiles patrouillaient dans les quartiers nord, sans incident, a constaté un journaliste de l'AFP.

Une conférence de presse du procureur et du préfet était prévue à 11H30 à la préfecture.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a suivi la situation de près, selon son entourage.

sm-pvt-aag-mam/gvy/sp

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MAR 17

La ville de Blois en proie à des violences urbaines après un accident #

3/17/2021, 10:14 AM
Blois, FRA

"Wesh man, Blois c'est Los Angeles!" Supermarché vandalisé, station-service incendiée: le chef-lieu du Loir-et-Cher a été, dans la nuit de mardi à mercredi, le théâtre de violences urbaines inhabituelles qui ont éclaté après un refus d'obtempérer.

Bitume brûlé, voiture et caddies calcinés devant un supermarché Aldi dégradé, ouvert moins d'une semaine plus tôt. Des habitants, venus faire leurs courses, consternés. Plus connue pour son château royal, la ville de Blois a connu dans la nuit de mardi à mercredi une nuit de violences urbaines peu fréquentes pour une commune de cette taille (46.000 habitants).

Tout a commencé vers 18H30 par un refus d'obtempérer, lors d'un contrôle de la Brigade anticriminalité (Bac) dans les quartiers nord de la ville. Le véhicule prend la fuite, grille un feu rouge et percute deux autres voitures, selon une source policière. Le conducteur parvient alors à s'enfuir tandis que ses deux passagers de 15 et 18 ans, blessés, sont transportés à l'hôpital.

Selon la préfecture du Loir-et-Cher, ces deux blessés en urgence absolue ont été hospitalisés à Tours et Blois. De source proche du dossier, ils sont tous deux connus pour des faits de délinquance: celui de 18 ans pour vingt faits de droit commun et celui de 15 ans pour sept faits de droit commun.

Les conductrices des deux voitures percutées, blessées légèrement, ont également été transportées à l'hôpital.

A la suite de cet accident, des violences urbaines éclatent dans la soirée: des barricades, des tirs de mortiers d'artifice, des véhicules incendiés. Un supermarché Aldi est endommagé par l'incendie d'une voiture garée à proximité et une crèche dégradée.

Vers 23H00, une station-service Avia est incendiée. Puis un camion de livraison est attaqué par des émeutiers. L'un d'eux prend le volant et le lance vers les policiers et les pompiers, sautant juste avant le choc. Les policiers font feu pour tenter de l'arrêter.

Aucun blessé n'est à déplorer parmi les forces de l'ordre, selon le parquet, qui a précisé qu'il n'y avait eu aucune interpellation durant la nuit.

"L'heure était au maintien de l'ordre, tout en préservant les éléments utiles à l'enquête, immédiatement confiée à la police judiciaire", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Blois Frédéric Chevallier.

De nombreuses vidéos des violences urbaines ont été diffusées sur les réseaux sociaux, montrant un véhicule incendié ou l'hélicoptère de la gendarmerie survolant la ville. "Wesh man, Blois c'est Los Angeles!", commente un internaute sur une des vidéos, comparant la scène au jeu vidéo Grand Theft Auto.

Des policiers des commissariats de Châteauroux, Orléans et Le Mans ont été appelés en renfort. Deux escadrons de gendarmes mobiles, 50 gendarmes départementaux, un hélicoptère et une antenne du GIGN (groupement d'intervention de la gendarmerie nationale) ont également été dépêchés sur place, selon la gendarmerie.

Le calme est revenu vers 01H00 du matin. Et mercredi matin, quelques véhicules de gendarmes mobiles patrouillaient dans les quartiers nord, sans incident, a constaté un journaliste de l'AFP.

Une conférence de presse du procureur et du préfet doit se tenir à 11H30 à la préfecture.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a suivi la situation de près, selon son entourage.

sm-pvt-aag-mam/gvy/sp

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MAR 17

Nuit de violences urbaines à Blois après un accident de la route #

3/17/2021, 8:30 AM
Orléans, FRA

Supermarché vandalisé, crèche dégradée et station-service incendiée: la nuit de mardi à mercredi a été marquée par de nombreuses violences urbaines dans un quartier de Blois, après un refus d'obtempérer suivi d'un accident de la route, a-t-on appris de source policière.

Tout a commencé vers 18H30 par un refus d'obtempérer: le véhicule prend la fuite, grille un feu rouge et percute deux autres voitures, selon la même source. Le conducteur s'enfuit tandis que ses deux passagers de 15 et 18 ans, blessés, sont transportés à l'hôpital.

Selon la préfecture du Loir-et-Cher, ces deux blessés en urgence absolue ont été hospitalisés à Tours et Blois. Le refus d'obtempérer est intervenu lors d'un contrôle de la brigade anticriminalité (BAC), a-t-elle précisé.

De source proche du dossier, les deux blessés sont connus pour des faits de délinquance: celui de 18 ans pour vingt faits de droit commun et celui de 15 ans pour sept faits de droit commun.

Les conductrices des deux véhicules percutés, blessées légèrement, ont également été transportées à l'hôpital.

A la suite de cet accident, des violences urbaines ont éclaté dans la soirée: des barricades, des tirs de mortiers d'artifice, des véhicules incendiés.

Un supermarché Aldi a été vandalisé et une crèche dégradée.

Vers 23H00, une station service Avia a été incendiée. Puis un camion de livraison a été attaqué par des émeutiers. L'un d'eux l'a lancé à vive allure vers les policiers, sautant juste avant le choc. Les policiers ont fait feu.

Des policiers des commissariats de Châteauroux, Orléans et Le Mans ont été appelés en renfort. Deux escadrons de gendarmes mobiles, 50 gendarmes départementaux, un hélicoptère et une antenne du GIGN (groupement d'intervention de la gendarmerie nationale) ont également été dépêchés sur place, selon la gendarmerie.

Le calme est revenu vers 01H00 du matin.

Aucun blessé n'est à déplorer parmi les forces de l'ordre, selon le parquet, qui a précisé qu'il n'y avait eu aucune interpellation durant la nuit.

"L'heure était au maintien de l'ordre, tout en préservant les éléments utiles à l'enquête, immédiatement confiée à la police judiciaire", a déclaré à l'AFP le procureur de Blois Frédéric Chevallier.

Une conférence de presse du procureur et du préfet doit se tenir dans la journée.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a suivi la situation de près, selon son entourage.

sm-mam-aag-gvy/db/sp

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MAR 17

Nuit de violences urbaines à Blois après un accident de la route #

3/17/2021, 8:11 AM
Orléans, FRA

Supermarché vandalisé, crèche dégradée et station-service incendiée: la nuit de mardi à mercredi a été marquée par de nombreuses violences urbaines à Blois, après un refus d'obtempérer suivi d'un accident de la route, a-t-on appris de source policière.

Tout a commencé vers 18H30 par un refus d'obtempérer: le véhicule prend la fuite, grille un feu rouge et percute deux autres voitures, selon la même source. Le conducteur s'enfuit tandis que ses deux passagers de 15 et 18 ans, blessés, sont transportés à l'hôpital.

Selon la préfecture du Loir-et-Cher, ces deux blessés en urgence absolue ont été hospitalisés à Tours et Blois. Le refus d'obtempérer est intervenu lors d'un contrôle de la brigade anticriminalité (BAC), a-t-elle précisé.

De source proche du dossier, les deux blessés sont connus pour des faits de délinquance: celui de 18 ans pour vingt faits de droit commun et celui de 15 ans pour sept faits de droit commun.

Les conductrices des deux véhicules percutés, blessées légèrement, ont également été transportées à l'hôpital.

A la suite de cet accident, des violences urbaines ont éclaté dans la soirée: des barricades, des tirs de mortiers d'artifice, des véhicules incendiés.

Un supermarché Aldi a été vandalisé et une crèche dégradée.

Des gendarmes et des policiers des commissariats de Châteauroux, Orléans et Le Mans ont été appelés en renfort.

Vers 23H00, une station service Avia a été incendiée. Puis un camion de livraison a été attaqué par des émeutiers. L'un d'eux l'a lancé à vive allure vers les policiers, sautant juste avant le choc. Les policiers ont fait feu.

Le calme est revenu vers 01H00 du matin. Il n'y a pas eu d'interpellations.

Contacté, le parquet de Blois n'était pas joignable dans l'immédiat.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a suivi la situation de près, selon son entourage.

sm-mam-aag/gvy/sp

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MAR 16

Au tribunal de Lyon, boycott "bon enfant" d'Israël ou "dérive antisémite" ? #

3/16/2021, 11:51 PM
Lyon, FRA

"Peut-on mettre en cause une société au nom d'un débat géopolitique ?": à Lyon, la directrice de publication du site Europalestine était assignée par l'entreprise pharmaceutique israélienne Teva pour avoir relayé un appel au boycott lancé dans cette ville par des militants de la cause palestinienne.

"Je ne vois pas ce qu'on me reproche", affirme à la barre Olivia Zemor, dont une centaine de soutiens sont restés aux portes de la salle d'audience, pandémie oblige.

L'ancienne journaliste comparaît devant le tribunal correctionnel pour diffamation et incitation à la discrimination économique après avoir fait état sur son site, sous le titre "Teva, on n'en veut pas", de l'action de militants lyonnais pro-palestiniens devant la plus grande pharmacie de cette ville en 2016.

La société Teva Santé, implantée en France et dont la maison-mère a son siège en Israël, est le leader mondial des médicaments génériques.

Vêtus de sweats verts sur lesquels on pouvait lire "Free Palestine" et "Boycott Israël", des activistes avaient incité les consommateurs à ne pas acheter de médicaments produits par Teva et à placer des autocollants de refus de la marque sur leur Carte vitale.

L'initiative s'inscrivait dans le mouvement BDS ("boycott, désinvestissement et sanctions"), une campagne mondiale de boycott économique, culturel ou scientifique d'Israël, visant à obtenir la fin de l'occupation et de la colonisation des Territoires palestiniens.

"Une action bon enfant" relevant d'une "démarche citoyenne", selon le président du collectif 69 de soutien palestinien, cité comme témoin. "Des attitudes qui nourrissent le nouvel antisémitisme", avance plutôt Franck Serfati, avocat du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme, qui, avec deux autres associations pro-israéliennes, s'est constitué partie civile. Il évoque le spectre des tueries de l'Hypercacher et de l'école Ozar Hatorah, "des crimes commis au nom de cet idéal politique".

"Jusqu'à quand va-t-on jouer à ça ?", s'indigne Mme Zemor dont "une partie de la famille n'est jamais revenue des camps". "J'ai boycotté les produits thaïlandais à l'époque où ce pays faisait travailler des enfants et on ne m'a jamais dit que je discriminais à raison de l'appartenance à une nation", se défend-elle.

Pour Dominique Cochain, qui a assisté dans d'autres procès Olivia Zemor, "les parties civiles sont dans une démarche harcelante et contraire à la liberté d'expression".

Un médecin de Villeurbanne dit de son côté avoir refusé les Cartes vitales anti-Teva, redécorées avec les autocollants distribués par les militants qui en revendiquent 300.000 dans tout le pays. "Je ne veux pas de la politisation du système de santé", explique ce témoin au tribunal. Le praticien propose plutôt aux patients une feuille de soins. L'un d'eux filme la scène avant de le livrer à la vindicte sur Facebook. Titrée "Médecin juif refuse la carte vitale", la vidéo donne lieu à de nombreux commentaires antisémites.

"Je suis dépassé par ce débat", recentre Me Frédéric Jeannin qui plaide pour Teva qui "paie ses impôts en France et dont les médicaments génériques permettent à l'assurance maladie de faire 275 millions d'euros d'économie par an", quand ses contempteurs l'accusent de financer Tsahal.

L'affaire, qui aurait initialement dû être jugée lors du premier confinement, a été plaidée après qu'en juin dernier un arrêt de la Cour européenne des droits de l'Homme a condamné la France dans une affaire similaire (des militants s'étaient infiltrés dans un supermarché d'Alsace pour y appeler au boycott de produits israéliens).

La CEDH avait alors estimée que les faits "relevaient de l'expression politique et militante", ce que n'ont pas manqué de rappeler les avocats de la défense.

Au terme de 7 heures d'audience, le procureur a requis une amende 2.000 euros à l'encontre d'Olivia Zemor. Décision des juges attendue le 18 mai.

ari/fga/ao

FACEBOOK

TEVA PHARMACEUTICAL INDUSTRIES

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MAR 16

"Sécurité globale": plusieurs centaines de manifestants réunis en France #

3/16/2021, 5:49 PM
Paris, FRA

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées mardi dans le calme en France pour réclamer le retrait de la proposition de loi "Sécurité globale", qu'ils jugent liberticide et dont l'examen par le Sénat vient de débuter, ont constaté des journalistes de l'AFP.

A Paris, les manifestants étaient réunis devant la Haute assemblée, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Démocratie matraquée", "Police floutée, justice aveugle". Plusieurs élus étaient également présents, dont la sénatrice écologiste Esther Benbassa, le sénateur communiste Pierre Laurent ou le député LFI Eric Coquerel.

Dans le cadre d'une semaine de mobilisation, d'autres rassemblements étaient organisés dans plusieurs villes.

A Nantes, selon le décompte de la police, 500 personnes ont défilé mardi après-midi de la préfecture au Théâtre Graslin, occupé depuis près d'une semaine par des intermittents dans le cadre du mouvement national d'occupation des lieux culturels.

Rassemblement également dans le calme à Rennes où une vingtaine de personnes se sont réunies devant la permanence de la sénatrice PS d'Ille-et-Vilaine Sylvie Robert, pour dire non au texte mais aussi au fichage des syndicalistes.

Les manifestants répondaient à l'appel de la coordination Stop loi sécurité globale, mobilisée depuis novembre à l'initiative des syndicats de journalistes et de la Ligue des droits de l'homme, rejoints par diverses organisations de défense des libertés et des "gilets jaunes".

Ce texte est "attentatoire aux libertés fondamentales, à la liberté d'informer et d'être informé", a résumé devant la foule parisienne Emmanuel Poupard, premier secrétaire général du Syndicat national des journalistes (SNJ).

Déjà adoptée par les députés, cette proposition de loi très controversée, notamment pour son article 24 qui vise à pénaliser la diffusion malveillante de l'image des policiers, est examinée dès mardi en première lecture au Sénat.

Des centaines d'amendements ont été déposés et l'article 24 a été totalement réécrit en commission.

Mais pour le collectif, la proposition de loi est irrécupérable.

"L'ensemble de la loi élargit de manière indiscriminée les pouvoirs de surveillance de la police, en généralisant l'usage des drones et de caméras-piétons, dispositifs pouvant être reliés à des logiciels de reconnaissance faciale qui annihilent toute notion de vie privée dans l'espace public", souligne la coordination.

Ce texte, "avec le projet de loi +confortant les principes de la République+, les décrets élargissant le fichage politique ou les récentes attaques contre les libertés académiques, est le symbole d'une évolution d'un Etat de droit vers un Etat de police", plaident les membres du collectif.

La dernière mobilisation nationale contre le projet de loi, le 30 janvier, a rassemblé 32.770 personnes, selon le ministère de l'Intérieur, "plusieurs dizaines de milliers" selon la coordination.

La plus importante journée de mobilisation, le 28 novembre, avait rassemblé 500.000 personnes dans le pays selon la coordination, 133.000 selon le gouvernement.

lg-ac-faa-cgu/abb/dch

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MAR 16

"Sécurité globale": des centaines de personnes réunies devant le Sénat #

3/16/2021, 5:04 PM
Paris, FRA

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées mardi devant le Sénat à Paris pour réclamer le retrait de la proposition de loi "Sécurité globale", qu'ils jugent liberticide et dont l'examen par la Haute assemblée vient de débuter, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les manifestants brandissaient dans le calme des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Démocratie matraquée", "Police floutée, justice aveugle". Plusieurs élus étaient également présents, dont la sénatrice écologiste Esther Benbassa, le sénateur communiste Pierre Laurent ou le député LFI Éric Coquerel.

Ils répondaient à l'appel de la coordination Stop loi sécurité globale, mobilisée depuis novembre à l'initiative des syndicats de journalistes et de la Ligue des droits de l'homme, rejoints par diverses organisations de défense des libertés et des "gilets jaunes".

Ce texte est "attentatoire aux libertés fondamentales, à la liberté d'informer et d'être informé", a résumé devant la foule Emmanuel Poupard, premier secrétaire général du Syndicat national des journalistes (SNJ).

Dans le cadre d'une semaine de mobilisation, d'autres rassemblements étaient organisés mardi dans plusieurs villes, notamment à Rennes, où une vingtaine de personnes se sont réunies également dans le calme devant la permanence de la sénatrice PS d'Ille-et-Vilaine Sylvie Robert, pour dire non au texte mais aussi au fichage des syndicalistes.

Déjà adoptée par les députés, cette proposition de loi très controversée, notamment pour son article 24 qui vise à pénaliser la diffusion malveillante de l'image des policiers, est examinée dès mardi en première lecture au Sénat.

Des centaines d'amendements ont été déposés et l'article 24 a été totalement réécrit en commission.

Mais pour le collectif, la proposition de loi est irrécupérable.

"L'ensemble de la loi élargit de manière indiscriminée les pouvoirs de surveillance de la police, en généralisant l'usage des drones et de caméras-piétons, dispositifs pouvant être reliés à des logiciels de reconnaissance faciale qui annihilent toute notion de vie privée dans l'espace public", souligne la coordination.

Ce texte, "avec le projet de loi +confortant les principes de la République+, les décrets élargissant le fichage politique ou les récentes attaques contre les libertés académiques, est le symbole d'une évolution d'un Etat de droit vers un Etat de police", plaident les membres du collectif.

La dernière mobilisation nationale contre le projet de loi, le 30 janvier, a rassemblé 32.770 personnes, selon le ministère de l'Intérieur, "plusieurs dizaines de milliers" selon la coordination.

La plus importante journée de mobilisation, le 28 novembre, avait rassemblé 500.000 personnes dans le pays selon la coordination, 133.000 selon le gouvernement.

lg-ac/cgu/may/dch

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MAR 16

Plusieurs centaines d'étudiants manifestent en France contre la précarité #

3/16/2021, 4:48 PM
Paris, FRA

Plusieurs centaines d'étudiants ont manifesté mardi en France, notamment à Paris, Bordeaux, Lille ou Lyon, à l'appel d'une dizaine d'organisations syndicales et politiques de gauche, pour réclamer un plan d'urgence de lutte contre la précarité étudiante.

A Paris, quelques centaines de personnes se sont retrouvées dans le calme pour aller des alentours du ministère du Travail aux abords du ministère de l'Enseignement supérieur. Sur une large banderole en tête de cortège on pouvait lire: "nous ne serons pas la génération sacrifiée, exigeons un droit à l'avenir".

"Les étudiants continuent d'être ignorés du gouvernement et quand Jean Castex dit il y a deux jours qu'il a largement mis les moyens sur les jeunes, c'est inadmissible. On demande concrètement un retour en cours à 50% et non à 20%, un cadrage de nos examens pour savoir comment on va être évalués et surtout un plan de 1,5 milliard d'euros pour lutter contre cette précarité", a lancé en début de manifestation la présidente de l'Unef Mélanie Luce devant la presse.

Elle décrit "des jeunes qui continuent de faire la queue aux distributions alimentaires, qui dorment dans leur voiture car ils n'ont plus de logement". "On a donc besoin de vraies mesures car jusqu'ici le gouvernement ne nous a donné qu'une seule aide de 150 euros, qui correspond donc à 12,50 euros par mois", a-t-elle regretté.

A ses côtés, Léon Deffontaines, secrétaire général du Mouvement jeunes communistes de France a évoqué "des milliers d'étudiants qui vivent sous le seuil de pauvreté". Selon lui "un étudiant sur 6 a dû arrêter ses études car il jongle entre précarité et petits boulots".

"Nous demandons le renforcement du système de bourses et surtout la mise en place d'un revenu étudiant pour l'ensemble des étudiants pour les sortir durablement de la précarité", a-t-il ajouté.

A Lyon, environ 250 personnes ont défilé en milieu de journée à l'appel de l'Unef et de plusieurs partis de gauche, selon la préfecture.

A Bordeaux, une centaine de personnes se sont rassemblées place de la Victoire à l'occasion d'une "fête de la génération sacrifiée".

"Il y a beaucoup de détresse psychologique et de décrochage scolaire à l'université. La perspective de se lever et de passer la journée devant son ordinateur, ça n'est plus possible", a expliqué Tristan Marin Barbosa, 19 ans, en deuxième année de psychologie.

A Lille, entre 200 et 300 jeunes se sont rassemblés face à la préfecture avant de défiler dans plusieurs rues de la ville, derrière une banderole clamant "jeunesse précaire, jeunes en colère".

"Je viens dire ma lassitude, mon ras-le-bol de Zoom. On n'est pas des machines, on n'en peut plus de rester cloîtrés. On est tous en train de craquer, d'abandonner. On ouvre l'ordi, on se met à pleurer", déplore Lisa, étudiante en droit de 19 ans.

A Toulouse, quelques dizaines de manifestants se sont mobilisés. Dans la petite foule, Samya Molthar, 23 ans, étudiante en première année de licence de Sciences politiques déplore "qu'une partie des étudiants vivent de la charité". "Financièrement, c'est de plus en plus compliqué. J'ai passé des semaines à essayer de trouver un boulot. Vivre, se loger avec 400 euros, c'est pas possible".

asm-leo-mb-hj-eva/pga/or

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MAR 16

Salaires, emploi, mission: la fonction publique appelée à la mobilisation le 6 avril #

3/16/2021, 4:42 PM
Paris, FRA

Quatre syndicats de la fonction publique, CGT, FA-FP, FSU et Solidaires appellent mardi à une journée d'action nationale le 6 avril associant agents publics, citoyens et élus, "pour les salaires, l'emploi et les missions publiques".

"Sur nombre d'enjeux fondamentaux, le président de la République et le gouvernement maintiennent un cap gravement préjudiciable à la fonction publique", déclarent les syndicats dans un communiqué commun.

Ils revendiquent "l'abrogation" de "la loi de transformation de la fonction publique attentatoire à la démocratie sociale, porteuse d'accroissement de la précarité, d'allongement de la durée du temps de travail et, plus globalement, qui remet en cause le statut général" des agents publics, selon eux.

Ils réclament aussi "la défense et le renforcement du statut général des fonctionnaires (...) garantissant aux citoyens et aux usagers la mise en oeuvre d'un service public impartial", des "moyens budgétaires nécessaires à l'accomplissement effectif de toutes les missions", "l'arrêt des suppressions d'emplois, la mise en oeuvre d'un plan pluriannuel de recrutement de fonctionnaires" et le "dégel immédiat de la valeur du point d'indice" qui sert à calculer la rémunération des agents publics et qui est gelé depuis 12 ans.

"C'est dans ce sens que nos organisations syndicales réitèrent leur demande d'ouverture d'une négociation salariale dans la fonction publique comme outil de l'égalité au sein de la société", rappellent-ils, estimant que la crise sanitaire "a de nouveau confirmé le rôle irremplaçable de la fonction publique".

Selon Benoît Teste (FSU), les modalités concrètes de cette "première journée de mobilisations" ne sont "pas encore arrêtées" et pourront prendre la forme de "manifestations, rassemblements voire grèves ainsi que toute autre forme d'action choisie par les agents, citoyens et élus qui luttent pour la défense, la reconquête et le développement des services publics et de la fonction publique".

ls/cel/nm

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MAR 16

La maison de la culture de Grenoble occupée #

3/16/2021, 4:16 PM
Grenoble, FRA

Dans le sillage du mouvement national, la maison de la culture de Grenoble, la MC2, est occupée depuis mardi midi par des manifestants qui réclament la réouverture des lieux culturels, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Ils se sont installés dans le hall, ça se passe bien", a confirmé la direction de la MC2, qui décrit une ambiance "bon enfant", avec une cinquantaine de personnes restées à l'intérieur.

"On est parti pour durer", explique Ienisseï Teicher, une danseuse de 42 ans.

Pour l'occupation, une jauge de 50 personnes à l'intérieur la journée et 10 la nuit a été négociée avec le directeur, assure-t-elle: "on s'est engagé à respecter les lieux et les consignes sanitaires".

"On meurt, et même pas sur scène", "rendez-nous nos théâtres", "En attendant Bachelot", pouvait-on lire sur des pancartes.

L'occupation a été votée à l'issue d'une manifestation pour la culture organisée devant la MC2 à midi, indique à l'AFP Ienisseï Teicher, confirmant une information de France Bleu Isère.

"Ce mouvement ne s'arrêtera pas tant que le gouvernement ne reculera pas sur la question de la réforme de l'assurance chômage", ajoute Michel Szempruch, réalisateur et membre du syndicat SPIAC-CGT selon lequel "tous les précaires vont être en difficulté, c'est un scandale absolu."

L'espace Malraux, à Chambéry (Savoie), est également occupé depuis lundi soir, et une centaine de personnes s'y sont rassemblées mardi, a indiqué à l'AFP la direction, confirmant une information de France 3 Alpes.

Le mouvement d'occupation des salles de spectacles a débuté le 4 mars par le théâtre de l'Odéon à Paris, et s'est depuis répandu dans plus de 45 salles, selon la CGT Spectacle lundi.

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot, vivement critiquée par les manifestants, avait jugé la semaine dernière "inutile" et "dangereuse" l'occupation des théâtres.

bp-ube/cca/dch

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MAR 16

La Poste: en grève dans les Hauts-de-Seine, les facteurs manifestent #

3/16/2021, 4:14 PM
Issy-les-Moulineaux, FRA

Appelés à la grève en Ile-de-France et particulièrement dans les Hauts-de-Seine, environ 200 facteurs ont manifesté mardi devant le siège de La Poste à Paris pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, a constaté l'AFP.

"Cette journée est un succès, s'est réjoui Gaël Quirante, secrétaire départemental SUD Poste 92. Dans le département, on a repris des habitudes de piquets de grève et il y a entre 60 et 70% de grévistes".

Selon le groupe, "82% des postiers de la direction Courrier-Colis des Hauts-de-Seine avaient assuré leurs missions".

Le préavis reconductible a été lancé par l'intersyndicale CGT, FO et SUD-PTT du département, qui ne s'était plus rassemblée depuis 11 ans.

Renforcés par d'autres délégations d'Ile-de-France (Paris, Val d'Oise, Yvelines) et de régions (Nord, Gironde, Vienne), les grévistes ont rejoint depuis Issy-les Moulineaux, le siège national de La Poste en périphérie de Paris.

A l'origine de plusieurs conflits durs avec leur direction, les syndicats alto-séquanais dénoncent une "dégradation continue des conditions de travail" aggravée selon eux par les réorganisations "depuis le début de la crise sanitaire".

"En plein Covid et alors que la boîte a fait 2,1 milliards d'euros de bénéfices, on ne peut pas avoir zéro prime d'intéressement", a poursuivi M. Quirante, accusé d'avoir séquestré des cadres du groupe en 2010.

Son licenciement en mars 2018, autorisé contre l'avis de l'inspection du travail par la ministre du Travail d'alors, a été validé fin janvier par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise.

Les syndicats accusent les projets de réorganisation d'être responsables de la suppression d'emplois, de repos et de tournées.

"Cette politique va se traduire par de nouveaux drames, des suicides, a alerté Christophe Massé, représentant CGT de la Vienne. Dans les dix ans à venir, cela pourrait se traduire par la suppression de deux emplois sur trois dans la branche courrier".

"La Poste fait face depuis plusieurs années à une mutation profonde de son environnement, marquée par une baisse continue du courrier, a réagi la direction dans un communiqué. Certains sites postaux des Hauts-de-Seine peuvent être concernés par un projet d'adaptation de leur organisation".

"Ces projets sont systématiquement conduits dans le respect du dialogue social et sans aucun licenciement", a assuré La Poste.

"La Poste est un service public de haut niveau mais comme tous elle est aussi confrontée à des enjeux de développement numérique couplé à la baisse du trafic courrier dont découle une dégradation de sa situation financière", a reconnu lors des Questions au gouvernement Olivia Grégoire.

La secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale en a profité pour indiquer que le gouvernement partagerait "d'ici la fin du mois de mars" les conclusions d'une mission confiée à l'ancien député Jean Launay pour explorer des pistes permettant de "limiter le déficit du service universel postal".

La Poste vient d'annoncer un bénéfice net de 2,1 milliards d'euros en 2020, notamment grâce à l'intégration de CNP Assurances qui a apporté 3,6 milliards d'euros au résultat net du groupe.

cd/cel/pb

CNP ASSURANCES

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MAR 16

Plusieurs centaines d'étudiants manifestent en France contre la précarité #

3/16/2021, 3:24 PM
Paris, FRA

Plusieurs centaines d'étudiants ont manifesté mardi en France, notamment à Paris, Bordeaux ou Lyon, à l'appel d'une dizaine d'organisations syndicales et politiques de gauche, pour réclamer un plan d'urgence pour lutter contre la précarité étudiante.

A Paris, quelques centaines de personnes se sont retrouvées dans le calme pour aller des alentours du ministère du Travail aux abords du ministère de l'Enseignement supérieur. Sur une large banderole en tête de cortège on pouvait lire : "nous ne serons pas la génération sacrifiée, exigeons un droit à l'avenir".

"Les étudiants continuent d'être ignorés du gouvernement et quand Jean Castex dit il y a deux jours qu'il a largement mis les moyens sur les jeunes, c'est inadmissible. On demande concrètement un retour en cours à 50% et non à 20%, un cadrage de nos examens pour savoir comment on va être évalués et surtout un plan de 1,5 milliard d'euros pour lutter contre cette précarité", a lancé en début de manifestation la présidente de l'Unef, Mélanie Luce, devant la presse.

Elle décrit "des jeunes qui continuent de faire la queue aux distributions alimentaires, qui dorment dans leur voiture car ils n'ont plus de logement". "On a donc besoin de vraies mesures car jusqu'ici le gouvernement ne nous a donné qu'une seule aide de 150 euros, qui correspond donc à 12,50 euros par mois", a-t-elle regretté.

A ses côtés, Léon Deffontaines, secrétaire général du mouvement jeunes communistes de France a évoqué "des milliers d'étudiants qui vivent sous le seuil de pauvreté". Selon lui "un étudiant sur 6 a dû arrêter ses études car il jongle entre précarité et petits boulots".

"Nous demandons le renforcement du système de bourses et surtout la mise en place d'un revenu étudiant pour l'ensemble des étudiants pour les sortir durablement de la précarité", a-t-il ajouté.

A Lyon, environ 250 personnes ont défilé en milieu de journée à l'appel de l'Unef et de plusieurs partis de gauche, selon la préfecture.

A Bordeaux, une centaine de personnes se sont rassemblées place de la Victoire à l'occasion d'une "fête de la génération sacrifiée".

"Il y a beaucoup de détresse psychologique et de décrochage scolaire à l'université. La perspective de se lever et de passer la journée devant son ordinateur, ça n'est plus possible", a expliqué Tristan Marin Barbosa, 19 ans, en deuxième année de psychologie.

Venu soutenir les étudiants, Martin Zumpe, 51 ans, professeur d'économie à l'université de Bordeaux, observe au quotidien des étudiants "en grande détresse" et réclame "un retour en présentiel intégral à 100%", pour lutter contre "l'hécatombe" de l'enseignement en ligne.

asm-leo-mb/pga/dch

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MAR 16

La Poste: en grève dans les Hauts-de-Seine, les facteurs manifestent #

3/16/2021, 3:00 PM
Issy-les-Moulineaux, FRA

Appelés à la grève en Ile-de-France et particulièrement dans les Hauts-de-Seine, environ 200 facteurs ont manifesté mardi devant le siège de La Poste à Paris pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, a constaté l'AFP.

"Cette journée est un succès, s'est réjoui Gaël Quirante, secrétaire départemental SUD Poste 92. Dans le département, on a repris des habitudes de piquets de grève et il y a entre 60 et 70% de grévistes".

Selon le groupe, "82% des postiers de la direction Courrier-Colis des Hauts-de-Seine avaient assuré leurs missions".

Le préavis reconductible a été lancé par l'intersyndicale CGT, FO et SUD-PTT du département, qui ne s'était plus rassemblée depuis 11 ans.

Renforcés par d'autres délégations d'Ile-de-France (Paris, Val d'Oise, Yvelines) et de régions (Nord, Gironde, Vienne), les grévistes ont rejoint depuis Issy-les Moulineaux, le siège national de La Poste en périphérie de Paris.

A l'origine de plusieurs conflits durs avec leur direction, les syndicats alto-séquanais dénoncent une "dégradation continue des conditions de travail" aggravées selon eux par les réorganisations "depuis le début de la crise sanitaire".

"En plein Covid et alors que la boîte a fait 2,1 milliards d'euros de bénéfices on ne peut pas avoir zéro prime d'intéressement", a poursuivi M. Quirante, accusé d'avoir séquestré des cadres du groupe en 2010.

Son licenciement en mars 2018, autorisé contre l'avis de l'inspection du travail par la ministre du Travail d'alors, a été validé fin janvier par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise.

"On a montré nos forces", a-t-il ajouté, précisant qu'en cinq ans le nombre de bureaux de poste de son département était passé de 103 à 80.

Les syndicats accusent les projets de réorganisation d'être responsables de la suppression d'emplois, de repos et de tournées.

"Cette politique va se traduire par de nouveaux drames, des suicides, a alerté Christophe Massé, représentant CGT de la Vienne. Dans les dix ans à venir, cela pourrait se traduire par la suppression de deux emplois sur trois dans la branche courrier".

"La Poste fait face depuis plusieurs années à une mutation profonde de son environnement, marquée par une baisse continue du courrier, a réagi la direction dans un communiqué. Certains sites postaux des Hauts-de-Seine peuvent être concernés par un projet d'adaptation de leur organisation".

"Ces projets sont systématiquement conduits dans le respect du dialogue social et sans aucun licenciement", a assuré La Poste.

La Poste a annoncé un bénéfice net de 2,1 milliards d'euros en 2020.

cd/lum/mpm

CNP ASSURANCES

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MAR 16

Marne: amende avec sursis pour trois décrocheurs d'un portrait d'Emmanuel Macron #

3/16/2021, 2:26 PM
Reims, FRA

Trois militants écologistes ont été condamnés mardi par le tribunal de Reims à 250 euros d'amende avec sursis chacun pour avoir décroché et emporté en mars 2020 un portrait du Président de la République à la mairie de Taissy (Marne), afin de protester contre l'inaction climatique du gouvernement.

Ces sympathisants d'Action Non Violente COP-21 étaient poursuivis pour vol en réunion. Une quatrième sympathisante a quant à elle été relaxée du chef de refus de se soumettre à un prélèvement biologique pour identifier son empreinte génétique.

"Le fond du procès c'est le vol de Taissy et pas le réchauffement climatique", avait expliqué à l'audience du 16 février le substitut du procureur Pedro Texeira. Il requérait 500 euros d'amende pour les voleurs de portrait et 300 pour la prévenue ayant refusé le prélèvement.

"C'était symbolique. Si on ne fait rien, c'est la fin du monde !", avait fait valoir à la barre le plus âgé des quatre prévenus.

"Le portrait a-t-il été restitué?" lui avait demandé la présidente Elise Rosenberg. "Non ! Macron n'a pas changé sa politique" lui avait-il répondu tout de go.

Le ton était donné d'un procès dont les militants écologistes ont voulu faire une caisse de résonance de leurs angoisses face au dérèglement climatique.

"Quand la politique entre dans les prétoires, la justice en sort" avait prévenu le substitut du procureur.

"Ne condamnez pas ces lanceurs d'alerte" avait demandé Marie Toussaint, députée européenne "Europe Ecologie Les Verts" citée comme témoin par la défense qui demandait la relaxe. "Un délit peut être justifié par la liberté d'expression", avait plaidé Me Simon Miravette.

L'action des militants marnais s'inscrivait dans la campagne nationale "Décrochons Macron", menée par le mouvement ANV COP21, qui a revendiqué des "réquisitions" symboliques partout en France, donnant lieu à des procès aux décisions disparates.

La semaine dernière, Patrick Proisy, le maire France insoumise de Fâches-Thumesnil, dans la banlieue de Lille, avait lui aussi décroché le portrait d'Emmanuel Macron dans sa mairie et l'avait placé dans la salle des mariages, au côté des portraits des autres présidents de la Ve République, "un geste symbolique pour montrer le vide de la politique écologique du gouvernement" et marquer son soutien aux décrocheurs de portraits.

Chd/bj/rl/pb

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MAR 16

France: indemnisation pour un leader des "Gilets Jaunes" éborgné lors d'une manifestation #

3/16/2021, 1:02 PM
Paris, FRA

Une Commission d'indemnisation du tribunal de Paris a alloué 30.000 euros d'indemnisation provisoire à Jérôme Rodrigues, un des leaders du mouvement des "gilets jaunes" protestant contre la politique sociale et fiscale du gouvernement français, éborgné lors d'une manifestation en 2019.

Dans ce dossier, un policier a été mis en examen le 14 janvier par les juges d'instruction chargés depuis février 2019 d'établir les responsabilités dans la mutilation de Jérôme Rodrigues, survenue place de la Bastille à Paris, le 26 janvier 2019.

Après un long travail d'enquête, basé sur des recoupements vidéos et des témoignages, le policier soupçonné d'avoir lancé la grenade de désencerclement, dont un éclat a frappé l'oeil de M. Rodrigues, a été mis en examen pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente", aggravées par plusieurs circonstances.

Le 11 mars, la Commission d'indemnisation des victimes d'infractions (Civi) a estimé qu'il était désormais possible d'allouer 30.000 euros à M. Rodrigues "à titre provisionnel au regard de la gravité de ses blessures", contre l'avis du ministère public qui avait demandé d'attendre la fin de l'information judiciaire avant de statuer sur cette demande.

Selon la Civi, "il est établi que M. Rodrigues a été blessé par un tir de grenade (...) qui présente le caractère matériel d'une infraction de violences, alors que la légitime défense ne peut être opposée" à M. Rodrigues, pas plus qu'un acte qui aurait été légitimement accompli dans l'exercice du maintien de l'ordre, "ni même une faute" qu'il aurait commise.

Les experts ont notamment fait "le constat d'absence de comportements violents ou hostiles de (M. Rodrigues) ou des personnes qui se trouvaient à proximité de lui, tandis que les policiers étaient la cible de manifestants se trouvant à un endroit bien différent de la place de la Bastille", selon cette décision.

Pour fixer le montant de l'indemnisation définitive, la Civi a ordonné une expertise qui doit être rendue en septembre.

"Une justice spécialisée dans les violences policières commence à se faire jour, intégrant l'indemnisation des victimes dont les vies sont détruites par l'appareil policier" s'est félicité l'avocat de Jérôme Rodrigues, Me Arié Alimi.

Né le 17 novembre 2018, le mouvement de gilets jaunes a embrasé la France pendant près d'un an, entre occupations de ronds-points et manifestations parfois violentes.

gd/mk/pga/pb/thm

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MAR 16

30.000 euros d'indemnisation provisoire pour Jérôme Rodrigues, "gilet jaune" éborgné #

3/16/2021, 12:40 PM
Paris, FRA

La Commission d'indemnisation des victimes d'infractions (Civi) du tribunal judiciaire de Paris a alloué 30.000 euros d'indemnisation provisoire le 11 mars à Jérôme Rodrigues, "gilet jaune" éborgné lors d'une manifestation le 26 janvier 2019, selon une décision consultée mardi par l'AFP.

Dans ce dossier, un policier a été mis en examen le 14 janvier par les juges d'instruction chargés depuis février 2019 d'établir les responsabilités dans la mutilation de Jérôme Rodrigues, place de la Bastille lors de l'acte 11 des "gilets jaunes".

Après un long travail d'enquête, basé sur des recoupements vidéos et des témoignages, le policier soupçonné d'avoir lancé la grenade de désencerclement, dont un éclat a frappé l'oeil de M. Rodrigues, a été mis en examen pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente", aggravées par plusieurs circonstances. Une qualification criminelle relevant des assises.

Le 11 mars, la Civi a estimé qu'il était désormais possible d'allouer 30.000 euros à M. Rodrigues "à titre provisionnel au regard de la gravité de ses blessures", contre l'avis du ministère public qui avait demandé d'attendre la fin de l'information judiciaire avant de statuer sur cette demande.

Selon la Civi, "il est établi que M. Rodrigues a été blessé par un tir de grenade (...) qui présente le caractère matériel d'une infraction de violences, alors que la légitime défense ne peut être opposée" à M. Rodrigues, pas plus qu'un acte qui aurait été légitimement accompli dans l'exercice du maintien de l'ordre, "ni même une faute" qu'il aurait commise.

Les experts ont notamment fait "le constat d'absence de comportements violents ou hostiles de (M. Rodrigues) ou des personnes qui se trouvaient à proximité de lui, tandis que les policiers étaient la cible de manifestants se trouvant à un endroit bien différent de la place de la Bastille", selon cette décision.

Pour fixer le montant de l'indemnisation définitive, la Civi a ordonné une expertise qui doit être rendue en septembre.

Pour l'instant, une expertise ordonnée dans le cadre de l'information judiciaire a évalué le préjudice du "gilet jaune" à "un déficit fonctionnel permanent de 25%".

"Une justice spécialisée dans les violences policières commence à se faire jour, intégrant l'indemnisation des victimes dont les vies sont détruites par l'appareil policier" s'est félicité l'avocat de Jérôme Rodrigues, Me Arié Alimi.

gd/mk/pga/pb

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MAR 15

De Lyon à Bordeaux, le mouvement d'occupation de salles s'intensifie #

3/15/2021, 6:59 PM
Lyon, FRA

"Qu'on nous donne des perspectives": elles sont désormais près de 50 salles à être occupées à travers la France, dont l'Opéra de Lyon et le Grand Théâtre de Bordeaux lundi, intermittents et étudiants réclamant la réouverture des lieux culturels et le retrait des projets de décret de la réforme de l'assurance-chômage.

Le mouvement parti le 4 mars du Théâtre de l'Odéon à Paris a eu un effet boule de neige depuis. Au moins 45 salles sont occupées et "ça s'élargit d'heure en heure", dit-on à la CGT Spectacle.

A l'Opéra de Lyon, l'une des principales scènes lyriques françaises, une cinquantaine d'étudiants issus des filières artistiques de la ville sont entrés lundi matin dans le bâtiment du XIXème siècle.

"On fait un métier qui, en dehors de l'école, est totalement à l'arrêt et on se demande bien ce qui va se passer à notre sortie", s'inquiète Kainana Ramadani, comédienne en dernière année de formation.

Comme dans certains théâtres, fermés depuis le 30 octobre, les étudiants concentrent leur présence dans le hall car des répétitions --qui sont autorisées-- ont lieu dans la salle.

La direction de l'Opéra s'est dit "à l'écoute" des inquiétudes des étudiants "qui seront demain les artistes et les artisans de notre vie culturelle".

A Bordeaux, plusieurs dizaines de personnes ont occupé en fin d'après-midi le hall du Grand Théâtre de Bordeaux, et une quinzaine d'entre elles ont prévu d'y passer la nuit. La mairie, qui gère ce monument historique, a demandé le respect d'une jauge de 30 personnes.

"On occupe un bâtiment classé et fragile, alors on en prend soin! Et on respecte le protocole Covid, on ne veut pas être traités d'irresponsables", a intimé un membre de la Coordination des intermittents et des précaires (CIP) locale aux personnes présentes.

"Le mot culture n'est même plus prononcé lors des rendez-vous de MM. Castex et Véran", regrette Dimitri Boutleux, adjoint au maire pour la culture.

Même son de cloche à Pau, où les intermittents occupent désormais le Zénith, après avoir quitté le Théâtre Saragosse pour des raisons de sécurité et de distanciation sociale. "Qu'on nous donne des perspectives, car le monde de la culture n'en a aucune", a déclaré Martin Patris (SYNPAC-CGT).

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a jugé la semaine dernière "inutile" et "dangereuse" l'occupation des théâtres. Le gouvernement a débloqué 20 millions d'euros supplémentaires en soutien au monde de la culture, mais cela n'a pas empêché le mouvement d'occupation de s'intensifier.

Lundi également, à Clermont-Ferrand, le hall de La Comédie était occupé pour "se battre et dénoncer les choix arbitraires sur ce qui essentiel et ce qui ne l'est pas", selon Sébastien Guerrier (CGT-Spectacle).

Et à Toulouse, où l'occupation du Théâtre de la Cité se poursuit depuis jeudi, on pouvait lire sur les banderoles "il y a ceux qui font les réformes et ceux qui en crèvent".

Le Théâtre de Lorient tait occupé lundi par une vingtaine de personnes qui réclament le "retrait pur et simple des projets de décret de la réforme Macron de l'assurance-chômage, explique Youen Paranthoën, représentant du Syndicats d'Artistes Musiciens de France-CGT. "Depuis un an, on ne génère pas de cotisations sociales, nos caisses sont en péril".

Le mouvement a également gagné le Grand Théâtre de Dijon, le Théâtre National de Nice, le CDN de Montpellier, la scène de Musiques actuelles Paloma à Nîmes ou encore le Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis.

burs-ram/fmp/dlm

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MAR 15

Paris: affichages sauvages contre les textes "liberticides" et la police #

3/15/2021, 3:22 PM
Paris, FRA

Des affiches dénonçant les projets de loi "liberticides" et la répression policière à la place des publicités: plusieurs panneaux d'affichages ont été détournés ce week-end dans le centre de Paris, ont constaté lundi des journalistes de l'AFP.

"Souriez vous êtes fiché.e.s", "Télétravail pour les CRS", "22 vl'a les drones", "Ma caméra contre ta matraque", "Nous on s'en floutent pas", proclament plusieurs de ces affiches, placardées notamment sur des abribus dans le quartier de la bourse et des grands boulevards.

D'autres caricaturent la répression policière: l'une représente ainsi des bottes noires surmontant des flaques de sang et des gilets jaunes, ornée du slogan "Un pays qui se tient sage", titre d'un documentaire sorti l'an dernier et dénonçant notamment les graves blessures de manifestants ces dernières années.

Une vise également le préfet de police de Paris, Didier Lallement, accusé par ceux qui manifestent depuis plusieurs années contre le pouvoir ("gilets jaunes", syndicats, associations...) de favoriser une répression violente de ces rassemblements. "Un préfet qui fait fureur", y lit-on sous un symbole des soldats SS allemands.

Selon une source proche des auteurs de ces détournements, une cinquantaine d'affiches auraient au total été placardées sur des abribus et dans le métro parisiens.

Sur certaines est inscrit le hashtag #stoploisécuritéglobale, qui rassemble les opposants, associations de défense des droits et organisations de journalistes notamment, mobilisés contre des textes de loi qu'ils jugent "liberticides".

Rassemblés dans une "coordination sécurité globale", ils manifestent depuis l'automne dernier pour demander le retrait de plusieurs de ces textes, notamment le controversé article 24 de la proposition de loi "sécurité globale" encadrant la diffusion d'images des forces de l'ordre. Le texte est actuellement examiné au Sénat, qui est chargé de réécrire l'article 24.

L'un de leurs coordinateurs, Emmanuel Poupard, premier secrétaire général du Syndicat national des journalistes (SNJ), a indiqué à l'AFP ne pas avoir d'informations sur les affichages sauvages.

"Ce sont des gens qui apparemment partagent nos idées sur les dérives du gouvernement, qui malgré le contexte difficile de la pandémie, veut contrôler encore plus la population et réduire ses droits, par des textes de loi comme par les arrestations arbitraires de ceux qui s'y opposent", a-t-il ajouté.

La coordination appelle à de nouveaux rassemblements mardi après-midi, à Paris près du Sénat, et dans d'autres régions devant les sous-préfectures et préfectures.

emd/tib/ide

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MAR 15

France: des étudiants en arts occupent un opéra, fermé pour cause de pandémie #

3/15/2021, 2:59 PM
Lyon, FRA

Une cinquantaine d'étudiants issus des filières artistiques de Lyon ont débuté lundi matin une occupation de l'opéra de la ville, la 3e de France, fermé en raison de la pandémie, en solidarité avec les intermittents du spectacle.

"On voulait réagir car on est à la jonction de deux endroits: le monde de la culture et celui des étudiants", explique Lucas Martini, 23 ans, étudiant en première année à l'Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT), et l'un des porte-parole de cette action.

L'entrée dans les lieux s'est faite dans le calme selon les étudiants et la direction de l'opéra, via une porte latérale du bâtiment du XIXème siècle rénové par l'architecte Jean Nouvel.

Les participants devaient se réunir dans l'après-midi pour élaborer les modalités précises de leur occupation en tenant compte du protocole sanitaire.

"La scène et la salle de spectacles où il y a actuellement des répétitions ne seront pas occupées", explique Matéo Esnault, étudiant à l'ENSATT. "Les étudiants concentreront leur présence dans le hall et la cafétéria du bâtiment."

Dans un communiqué, la direction de l'opéra affirme partager "l'objectif que cette occupation ne mette pas en péril les répétitions, les résidences et les captations audiovisuelles prévues dans les prochains jours et semaines" et qu'elle se fasse "selon un protocole sanitaire défini et rigoureusement respecté".

L'opéra de Lyon se dit également "à l'écoute" des inquiétudes des étudiants "qui seront demain les artistes et les artisans de notre vie culturelle".

La semaine dernière, l'occupation d'une grande salle parisienne, le Théâtre de l'Odéon, a déclenché un mouvement qui s'est étendu notamment au Théâtre de la Colline et au Théâtre national de Strasbourg avant de faire tache d'huile dans de nombreuses salles du pays.

ari/fga/nm/fio

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MAR 15

"Gilet jaune" matraqué à Nancy: un CRS condamné à deux mois avec sursis #

3/15/2021, 2:54 PM
Strasbourg, FRA

Un commandant de CRS a été condamné lundi à Nancy à deux mois d'emprisonnement avec sursis pour avoir matraqué en 2019 un "gilet jaune", un geste capté par une vidéo devenue virale, a-t-on appris auprès du parquet.

Ce policier de 54 ans, à la carrière jugée jusqu'alors exemplaire, a été condamné par le tribunal correctionnel pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Nancy François Pérain.

Le tribunal a également prononcé une dispense d'inscription au bulletin numéro 2 du casier judiciaire du policier. Ce dernier encourait trois ans de prison et 45.000 euros d'amende, selon le magistrat.

Ce jugement est conforme aux réquisitions prononcée par M. Pérain lors de l'audience jeudi dernier.

Les faits remontent au samedi 14 septembre 2019 à Nancy, lors de "l'acte 44" des "gilets jaunes", une manifestation "particulièrement violente", a indiqué M. Pérain à l'AFP.

Une vidéo avait circulé après la manifestation montrant un homme, seul au milieu de plusieurs policiers, face à un CRS qui lui assène subitement un coup de bâton de défense au niveau du visage.

Le manifestant recule alors précipitamment, pour s'engouffrer dans un hall d'immeuble, suivi par le CRS. Casque sur la tête, ce dernier est difficilement identifiable mais s'avèrera être le commandant de la CRS 30, basée à Châtel-Saint-Germain (Moselle).

La vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, déclenche la saisine de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) par M. Pérain, pour qui le geste du CRS "pouvait légitimement interroger".

Dans son rapport, l'IGPN conclut notamment à un geste "disproportionné" de la part du CRS, selon le magistrat.

Celui-ci, qui n'a pas été suspendu, dit avoir été "insulté à voix basse" par le manifestant. Il a décidé de l'interpeller en faisant usage de son bâton de défense, a rapporté M. Pérain.

Le manifestant, qui avait initialement porté plainte mais ne s'est pas constitué partie civile à l'audience, disait avoir reçu le coup de bâton alors qu'il demandait au CRS son référentiel des identités et de l'organisation (RIO), autrement dit son numéro d'identification personnel, selon le procureur.

A l'audience, l'avocat du CRS, Me François Battle, avait plaidé la relaxe, estimant que son client avait été "jeté aux chiens".

L'avocat avait qualifié le manifestant de "black bloc qui fait toutes les manifestations pour ennuyer et cogner les policiers", selon le quotidien régional L'Est Républicain.

cor-dsa/bdx/or

SOCIETE DU JOURNAL DE L'EST REPUBLICAIN

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MAR 15

L'opéra de Lyon occupé par des étudiants en arts #

3/15/2021, 2:07 PM
Lyon, FRA

Une cinquantaine d'étudiants issus des filières artistiques de Lyon ont débuté lundi matin une occupation de l'opéra de cette ville, fermé en raison de la pandémie de Covid-19, en solidarité avec les intermittents du spectacle, a constaté un journaliste de l'AFP.

"On voulait réagir car on est à la jonction de deux endroits: le monde de la culture et celui des étudiants", explique Lucas Martini, 23 ans, étudiant en première année à l'Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT), et l'un des porte-parole de cette action, organisée en lien avec l'occupation, entamée vendredi, du TNP de Villeurbanne.

L'entrée dans les lieux s'est faite dans le calme selon les étudiants et la direction de l'opéra, via une porte latérale du bâtiment du XIXème siècle rénové par Jean Nouvel.

Les participants devaient se réunir en assemblée générale dans l'après-midi pour élaborer les modalités précises de leur occupation en tenant compte du protocole sanitaire.

"La scène et la salle de spectacles où il y a actuellement des répétitions ne seront pas occupées", explique Matéo Esnault, en Master 1 en conception sonore à l'ENSATT. "Les étudiants concentreront leur présence dans le hall et la cafétéria du bâtiment."

Dans un communiqué, la direction de l'opéra affirme partager "l'objectif que cette occupation ne mette pas en péril les répétitions, les résidences et les captations audiovisuelles prévues dans les prochains jours et semaines" et qu'elle se fasse "selon un protocole sanitaire défini et rigoureusement respecté".

L'opéra de Lyon se dit également "à l'écoute" des inquiétudes des étudiants "qui seront demain les artistes et les artisans de notre vie culturelle".

"On fait un métier qui, en dehors de l'école, est totalement à l'arrêt et on se demande bien ce qui va se passer à notre sortie", s'inquiète Kainana Ramadani, comédienne en dernière année de formation à l'ENSATT.

La semaine dernière, l'occupation du Théâtre de l'Odéon à Paris a déclenché un mouvement qui s'est étendu notamment au Théâtre de la Colline à Paris et au Théâtre national de Strasbourg avant de faire tache d'huile dans de nombreuses salles du pays.

Mercredi, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot avait jugé "inutiles" et "dangereuses" ces occupations. Jeudi, le gouvernement a débloqué 20 millions d'euros supplémentaires en soutien au monde de la culture.

ari/fga/nm

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MAR 15

L'opéra de Lyon occupé par des étudiants en arts #

3/15/2021, 12:25 PM
Lyon, FRA

Une cinquantaine d'étudiants issus des filières artistiques de Lyon ont débuté lundi matin une occupation de l'opéra de cette ville, fermé en raison de la pandémie de Covid-19, en solidarité avec les intermittents du spectacle, a constaté un journaliste de l'AFP.

"On voulait réagir car on est à la jonction de deux endroits: le monde de la culture et celui des étudiants", explique Lucas Martini, 23 ans, étudiant en première année à l'Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT), et l'un des porte-paroles de cette action, organisée en lien avec l'occupation, entamée vendredi, du TNP de Villeurbanne.

L'entrée dans les lieux s'est faite dans le calme d'après les étudiants y ayant participé, via une porte latérale du bâtiment du XIXème siècle rénové par Jean Nouvel.

Les participants devaient se réunir en assemblée générale dans l'après-midi pour élaborer les modalités précises de leur occupation en tenant compte du protocole sanitaire.

"La scène et la salle de spectacles où il y a actuellement des répétitions ne seront pas occupées", explique Matéo Esnault, en Master 1 en conception sonore à l'ENSATT. "Les étudiants concentreront leur présence dans le hall et la cafétéria du bâtiment."

"On fait un métier qui, en dehors de l'école, est totalement à l'arrêt et on se demande bien ce qui va se passer à notre sortie", s'inquiète Kainana Ramadani, comédienne en dernière année de formation à l'ENSATT.

La semaine dernière, l'occupation du Théâtre de l'Odéon à Paris a déclenché un mouvement qui s'est étendu notamment au Théâtre de la Colline à Paris et au Théâtre national de Strasbourg avant de faire tache d'huile dans de nombreuses salles du pays.

Mercredi, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot avait jugé "inutiles" et "dangereuses" ces occupations. Jeudi, le gouvernement a débloqué 20 millions d'euros supplémentaires en soutien au monde de la culture.

ari/fga/rhl

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MAR 15

Appels à une mobilisation de la jeunesse mardi dans toute la France #

3/15/2021, 11:49 AM

Une dizaine d'organisations syndicales et politiques de gauche appellent les jeunes à se mobiliser mardi dans toute la France "pour leur avenir", en réclamant notamment un plan d'urgence contre la précarité.

Cette mobilisation pourra prendre la forme de manifestations ou de rassemblements. A Paris, un cortège doit partir à 14H00 du ministère du Travail, en direction du ministère de l'Enseignement supérieur.

C'est un point de départ "symbolique", a expliqué à l'AFP la présidente de l'Unef Mélanie Luce, pour réclamer la création pour les jeunes d'emplois stables, en CDI, et l'accès au RSA pour les moins de 25 ans.

Depuis le début de la crise sanitaire, "nous n'avons toujours aucun filet de sécurité, aucune protection sociale à la hauteur", déplorent les organisations qui appellent à cette mobilisation (Unef, mouvements des jeunes communistes de France, jeunes insoumis, NPA jeunes, UNL, FIDL, MNL...)

"Bon nombre d'entre nous vivent sous le seuil de pauvreté", assurent-ils. Depuis plusieurs mois, le gouvernement estime avoir entendu ce message et a annoncé une série de mesures de lutte contre la précarité comme la création de "chèques psy" ou des repas à un euro dans les restaus U.

Ces mesures sont jugées "insuffisantes" par bon nombre d'organisations. "Ces aides sont un pansement sur une jambe de bois. Nous demandons un plan d'urgence d'1,5 milliard d'euros" en commençant par une augmentation immédiate des bourses et des APL (aides au logement), rappelle Mélanie Luce.

Son syndicat demande aussi l'ouverture d'une concertation en vue de la création d'une allocation d'autonomie pour tous les étudiants.

Les organisations de jeunesse réclament par ailleurs la réouverture à 50% des universités. Pour les lycéens, elles souhaitent l'abandon du processus de sélection de Parcoursup et un plan de recrutement massif d'enseignants pour rattraper les retards accumulés.

ito/lbx/rhl

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