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Duralex: Pyrex favori pour la reprise, malgré une offre jugée insuffisante #

1/22/2021, 6:45 PM
Orléans, FRA

Vers un rachat par Pyrex? Le tribunal de commerce d'Orléans a demandé à la maison mère de Pyrex, International Cookware, de revoir son offre pour la reprise de la célèbre verrerie Duralex, en redressement judiciaire depuis septembre 2020.

Les juges ont donné jusqu'à mardi au seul repreneur encore en lice pour détailler certains points, jugés insuffisants sur le plan financier. La décision, mise en délibéré, sera rendue le 28 janvier.

"La présentation (de Pyrex) était d'une grande qualité, aussi bien sur le plan industriel que commercial, cependant, l'offre n'est pas égale au niveau minimum attendu par le tribunal", a déclaré à l'issue de l'audience le président.

Les juges pointent notamment que l'offre intègre la reprise d'un contrat chez Axa, à hauteur d'un million d'euros, ce qui aboutit à un "prix d'acquisition négatif".

"La marque Duralex n'est même pas valorisée à un euro", a-t-il ajouté.

Verres réputés incassables des cantines scolaires, objets design de la boutique du MoMA de New York, contenants à whisky pour 007 dans Skyfall: les créations Duralex n'ont pas attiré beaucoup d'investisseurs malgré leur notoriété.

Sur les trois projets initialement déposés, deux ont avorté dès vendredi, ouvrant la voie à International Cookware, seul en lice pour reprendre la verrerie de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), symbole du "Made in France".

Le premier projet, porté par l'un des principaux actionnaires, André Ioannidès, frère de l'actuel dirigeant Antoine Ioannidès, a été abandonné in extremis la veille. "Nous avons retiré notre offre tard hier soir car nous avons eu trop peu de temps pour rassembler les financements", a justifié son avocat Antoine Poulain.

L'autre offre, émanant d'un agent commercial indépendant, Pierre-Olivier Baron, n'a pas été défendue. Personne ne s'est présenté à l'audience.

La maison mère de Pyrex, contrôlée par le fonds d'investissement européen Kartesia, prévoit, elle, de reprendre l'intégralité des 248 salariés (moins deux cadres dirigeants).

Le groupe basé à Châteauroux promet en outre d'investir 21 millions d'euros sur quatre ans, a précisé son PDG José Luis Llacuna en marge de l'audience.

- "Marque émotionnelle" -

"Duralex est une marque émotionnelle. Nous nous y intéressons depuis deux ans. Des négociations avaient été entamées mais n'avaient pu aboutir. Nous avons dépensé beaucoup de temps et d'énergie pour examiner ce dossier", a réagi M. Llacuna.

"Si nous l'emportons, nous avons l'ambition de redonner à Duralex son leadership dans le monde et de développer un pôle mondial en nous appuyant sur les deux marques", a expliqué le dirigeant, qui entend notamment développer la vente en ligne.

Même si les syndicats regrettent l'absence de valorisation de la marque, cette offre est bien accueillie par les salariés. "L'avantage, c'est qu'elle est financée, qu'elle conserve quasiment tous les emplois et que les repreneurs prévoient des investissements", s'est félicité Pascal Colichet, secrétaire CGT du CSE de Duralex.

L'irruption d'un outsider de dernière minute, qui revendique avoir racheté la verrerie avant son redressement judiciaire, n'a pas rebattu les cartes. La juridiction consulaire a estimé que l'offre de La Compagnie française du verre était "hors délai et sans aucune garantie de financement".

Duralex, en difficulté à la suite d'un incident lors du remplacement de son four en 2017, a vu sa situation se dégrader avec la crise sanitaire du Covid-19. Cette dernière a entraîné une baisse des exportations et le recul des ventes dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration.

Bien que tous deux spécialistes du verre trempé, Pyrex et Duralex n'utilisent pas les mêmes technologies, donnant à leur vaisselle des propriétés différentes. Ainsi le verre Duralex est résistant aux chocs, alors que celui de Pyrex supporte particulièrement bien les températures élevées, d'où sa spécialisation dans les plats à four.

mam-chb/lg/nm

AXA

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JAN 22

Plan social à l'Alliance française à Paris: les salariés "consternés" #

1/22/2021, 5:33 PM
Paris, FRA

Les salariés de l'Alliance française à Paris, dont la mission est de diffuser la langue française et les cultures francophones dans le monde, ont manifesté vendredi leur inquiétude sur un plan social qui vise la suppression d'un quart des postes.

Plusieurs salariés ont confié à l'AFP être "concernés et consternés".

Le 14 décembre 2020, le directeur général de l'Alliance française à Paris, Franck Desroches, a annoncé le début de négociations avec les élus et représentants du groupe, jusqu'au 11 février, à propos d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).

Sur fond de difficultés financières, le PSE "vise à supprimer une trentaine de postes sur 124, dont une vingtaine de licenciements contraints parmi le personnel administratif, et une dizaine de départs volontaires au sein du corps enseignant", ont détaillé les salariés dans un communiqué.

Enseignants et administratifs estiment que l'institution devrait avoir recours à l'activité partielle de longue durée (APLD) ou à d'autres formes d'aide gouvernementale pour sauver des emplois.

"Le processus engagé fait craindre le pire pour l'avenir des emplois, avec le démantèlement, à terme, de ce pilier historique de la francophonie", ont ajouté les salariés.

Il sera difficile de favoriser la diversité culturelle à l'étranger avec des employés en moins, arguent-ils. "Il y a quelques années, on était 200 et quelques, et depuis, on a quasiment perdu la moitié du personnel", a expliqué l'un d'eux.

Contacté par l'AFP, M. Desroches n'a pas souhaité s'exprimer.

L'institution parisienne, créée en 1883, assure des cours depuis 1894 et accueille chaque année 10.000 francophiles de 160 nationalités différentes : chinois, américains, russes, italiens, etc.

Anna Paula, étudiante brésilienne, a ainsi déclaré à l'AFP qu'il s'agissait d'une école de "haute qualité" et manifesté sa tristesse pour l'avenir. "Je m'interroge sur les raisons qui ont mené à cette situation", a-t-elle ajouté.

Le réseau de l'Alliance française compte plus de 800 établissements dans le monde.

anr/cf/bma

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JAN 22

Vivendi croque dans l'Espagnol Prisa et confirme son intérêt pour la presse #

1/22/2021, 5:14 PM
Paris, FRA

Après les magazines Prisma en France, Vivendi continue son offensive tous azimuts vers les médias en acquérant 7,6% du capital de l'Espagnol Prisa, acteur majeur du monde hispanophone avec le quotidien El Pais ou la radio Cadena SER, mais aussi actionnaire du Monde.

"Prisa se félicite de l'investissement d'un actionnaire industriel tel que Vivendi", a réagi le nouveau président du groupe ibérique Joseph Oughourlian, dans un communiqué.

M. Oughourlian est le patron du fonds britannique Amber Capital, premier actionnaire de Prisa avec 29% du capital, et qui se trouve être allié à Vivendi dans la bataille actionnariale pour le contrôle du groupe Lagardère en France.

Le directeur exécutif de Prisa Manuel Mira, également cité dans le communiqué, a souligné son "souhait de travailler en étroite collaboration avec Vivendi et ses équipes".

Selon une source proche du dossier, l'investissement du groupe contrôlé par Vincent Bolloré - environ 50 millions d'euros -, qui place Vivendi au 3e rang des actionnaires derrière l'opérateur Telefonica, n'avait cependant pas été annoncé. Parallèlement, la banque HSBC a déclaré s'être séparée de sa participation de 7,89% dans le groupe.

L'action Prisa montait de 14% à 11H30 à la Bourse de Madrid, signe que le marché semblait reconnaître dans cette opération la stratégie du pied dans la porte, chère au magnat breton.

"La prise de participation dans Prisa s'inscrit dans la stratégie de Vivendi de se renforcer en tant que groupe mondial de contenus, de médias et de communication, et d'élargir son accès aux marchés de langue espagnole en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis", a justifié le groupe français dans un communiqué.

Vivendi est déjà très présent sur ces marchés, notamment à travers Universal Music Group, Havas et Gameloft. Le groupe français gère également des services de billetterie en Espagne, il possède la société de production télévisuelle espagnole Bambu Producciones, et l'un de ses plus grands studios de production de jeux vidéo est basé à Barcelone.

- Un groupe en difficulté -

Fin octobre, le groupe Prisa, qui possède également le quotidien sportif As et une participation de 20% dans la société Le Monde libre, actionnaire à 75% du quotidien Le Monde, avait indiqué avoir essuyé une perte nette de 209 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'exercice, en raison de l'effondrement de ses recettes publicitaires très affectées par la pandémie de Covid-19.

Le groupe espagnol, dont la principale source de revenus reste sa branche d'édition de livres scolaires Santillana, connaît des difficultés diverses ces dernières années et essaie de se tourner vers de nouveaux produits, comme les podcasts.

"La stratégie de Vivendi est très largement en phase avec la feuille de route que s'est fixée Prisa, qui comprend le développement de services éducatifs par abonnement ainsi que de contenus d'information et de divertissement, et un engagement fort dans la numérisation de ses produits et marques", a poursuivi Vivendi, propriétaire de l'éditeur Editis.

Le groupe, qui possède également Canal+, a finalement emporté en décembre son combat judiciaire en Italie contre le régulateur des télécoms et le groupe audiovisuel Mediaset, détenu par la famille Berlusconi, avec qui il est à couteaux tirés depuis un raid jugé hostile en 2016.

Entré il y a un an au capital du groupe Lagardère (propriétaire des médias Europe 1, le JDD, Paris Match), Vivendi en est devenu depuis le premier actionnaire et tente depuis de déloger son patron Arnaud Lagardère.

Enfin le 23 décembre, le groupe a annoncé avoir signé "une promesse d'achat" pour acquérir la totalité du groupe de presse Prisma Media, qui revendique la place de leader de la presse magazine en France.

cd-jub/tq/nth

VIVENDI

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JAN 22

Sous-marins: la France met en demeure Volkswagen au sujet de ses engagements #

1/22/2021, 5:09 PM
Paris, FRA

Le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire a mis en demeure Volkswagen au sujet de ses engagements industriels en France concernant sa filiale Man Energy Solutions, qui produit notamment des moteurs pour les sous-marins de la Marine française, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier, confirmant une information des Echos.

La filiale du constructeur allemand a annoncé début août un plan de restructuration prévoyant la suppression de 2.600 postes dans le monde et une "rationalisation" de ses sites, notamment en France.

Or, sur son site français de Saint-Nazaire, MAN Energy Solutions produit notamment des moteurs diesel de secours pour les sous-marins nucléaires français Barracuda. L'entreprise a informé l'État français en novembre 2019 de son intention d'arrêter la production de ces équipements.

Dans un courrier adressé à Volkswagen, et dont l'existence a été confirmée à l'AFP par une source proche du dossier, Bruno Le Maire rappelle au groupe allemand l'interdiction de prendre toute décision contraire à ses engagements contractuels et le droit d'information de l'État de tout projet de cession, de contrôle ou de transfert d'actifs nécessaires à ces activités, selon Les Échos.

Il donne à Volkswagen jusqu'à lundi pour présenter un plan de politique industrielle qui réponde aux besoins de la France, ajoute le quotidien.

"Le groupe Volkswagen est tenu, au titre des engagements qu'il a pris, de maintenir sur le territoire national les activités de défense et les capacités industrielles qui sont associées", avait affirmé Bruno Le Maire le 12 janvier, insistant sur le fait que ces engagements étaient "des engagements de droit".

"Les organisations syndicales nous ont alertés sur des manquements éventuels à ces engagements dans le cadre du projet de restructuration qui est porté par la direction allemande", avait-il encore dit.

Les sous-marins d'attaque Barracuda sont propulsés par une turbine alimentée par un réacteur nucléaire, mais disposent de moteurs diesel en cas de panne. Le premier de la série, le Suffren, doit entrer en service cette année et le dernier des six en 2030.

Ces navires, qui navigueront jusqu'en 2060, sont stratégiques car ils escortent notamment le porte-avions et les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE).

mra/tq/LyS

VOLKSWAGEN

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JAN 22

Duralex: la voie se dégage pour une reprise par Pyrex #

1/22/2021, 4:24 PM
Orléans, FRA

Vers un rachat par Pyrex? L'examen des offres de reprise de la célèbre verrerie Duralex, en redressement judiciaire depuis septembre 2020, s'est résumé vendredi à l'audition du projet de la maison mère de Pyrex, International Cookware.

Verres réputés incassables des restaurants scolaires, objets design de la boutique du MoMA de New York, contenants à whisky pour 007 dans Skyfall: les créations Duralex n'ont pas attiré beaucoup d'investisseurs malgré leur notoriété.

Sur les trois projets initialement déposés, deux ont avorté dès vendredi, ouvrant la voie à International Cookware.

Le premier projet, porté par l'un des principaux actionnaires, André Ioannidès, frère de l'actuel dirigeant Antoine Ioannidès, a été abandonné in extremis la veille. "Nous avons retiré notre offre tard hier soir car nous avons eu trop peu de temps pour rassembler les financements", a justifié son avocat Antoine Poulain.

L'autre offre, émanant d'un agent commercial indépendant, Pierre-Olivier Baron, n'a pas été défendue. Personne ne s'est présenté à l'audience qui se poursuivait dans l'après-midi à huis-clos.

Plus que jamais International Cookware fait donc figure de favori à la reprise de la verrerie de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), qui porte à l'international les couleurs du "Made in France".

La maison mère de Pyrex, contrôlée par le fonds d'investissement européen Kartesia, prévoit de reprendre l'intégralité des 248 salariés (moins deux cadres dirigeants).

Le groupe basé à Châteauroux promet en outre d'investir 21 millions d'euros sur quatre ans, a précisé son PDG José Luis Llacuna en marge de l'audience.

- "marque émotionnelle" -

"Duralex est une marque émotionnelle. Nous nous y intéressons depuis deux ans. Des négociations avaient été entamées mais n'avaient pu aboutir. Nous avons dépensé beaucoup de temps et d'énergie pour examiner ce dossier", a réagi M. Llacuna.

"Si nous l'emportons, nous avons l'ambition de redonner à Duralex son leadership dans le monde et de développer un pôle mondial en nous appuyant sur les deux marques", a expliqué le dirigeant.

En attendant la décision des juges, cette offre recueille déjà l'approbation des salariés. "L'avantage, c'est qu'elle est financée, qu'elle conserve quasiment tous les emplois et que les repreneurs prévoient des investissements", s'est félicité Pascal Colichet, secrétaire CGT du CSE de Duralex.

"Nous avons encore des interrogations sur les synergies entre les deux usines Pyrex et Duralex", s'est toutefois interrogé le syndicaliste.

Bien que tous deux spécialistes du verre trempé, Pyrex et Duralex n'utilisent pas les mêmes technologies, donnant à leur vaisselle des propriétés différentes. Ainsi le verre Duralex est particulièrement résistant aux chocs, alors que celui de Pyrex supporte particulièrement bien les températures élevées, d'où sa spécialisation dans les plats à four.

L'irruption d'un outsider à la dernière minute pourrait toutefois compliquer la procédure. La juridiction consulaire a en effet auditionné vendredi un autre groupe d'investisseurs, La Compagnie française du verre.

Cette dernière affirme avoir signé un accord pour le rachat de Duralex avant le dépôt de bilan. Invitée à l'audience, elle a défendu un plan de continuation.

Mais La Compagnie française du verre se heurte à un imbroglio juridique, puisque le tribunal a renvoyé au 18 mars l'audience sur sa requête concernant les droits de propriété de la société.

Duralex, en difficulté à la suite d'un incident lors du remplacement de son four en 2017, a vu sa situation se dégrader avec la crise sanitaire du Covid-19. Cette dernière a entraîné une baisse des exportations et le recul des ventes dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration.

mam-chb/gvy/

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JAN 22

FedEx: jusqu'à 279 postes supprimés en France dans le cadre d'un PSE #

1/22/2021, 2:14 PM
Paris, FRA

Le spécialiste américain de livraison de colis FedEx prévoit de supprimer jusqu'à 279 postes en France dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), après l'annonce de 5.500 à 6.300 suppressions d'emplois en Europe, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Selon Yahya Sabri (CFDT, majoritaire), ces suppressions de postes toucheront "majoritairement les fonctions support (commercial, finances, ressources humaines, service clients...) et très peu de postes opérationnels" sur environ 6.050 salariés de FedEx Express FR (transport routier).

Environ 3.000 autres salariés de FedEx FRT (aérien) travaillent au hub de l'aéroport parisien Roissy-Charles-de-Gaulle et ne sont pas concernés par ce plan social.

Une première réunion de négociation avec les organisations syndicales est prévue mercredi. Elle devrait permettre de "préciser" les modalités de ce PSE et de savoir notamment s'il s'agira de départs volontaires. Un CSE (comité social et économique) central est programmé le 1er février, a ajouté M. Sabri, des informations confirmées par la direction.

Interrogée par l'AFP, la direction de FedEx en France indique que "le plan de transformation européenne envisagé pourrait entraîner au maximum 279 suppressions de postes en France dans les équipes de certaines fonctions supports" et qu'il "est encore trop tôt pour évoquer les modalités qui (en) découleront".

"Nous sommes engagés à mener un dialogue ouvert et constructif" dans le "respect" des salariés, assure-t-elle.

Pour la CFE-CGC (2e syndicat) et la CAT (Confédération autonome du travail, 3e), ces 279 suppressions de postes envisagées au sein de FedEx Express FR ne sont "pas une surprise".

En revanche, au vu des annonces faites par le groupe pour l'Europe, ces deux syndicats ne cachent pas leurs craintes de "voir arriver ultérieurement un autre PSE qui pourrait concerner les fonctions opérationnelles".

Le groupe de logistique a annoncé la suppression de 5.500 à 6.300 emplois en Europe pour éviter les doublons à la suite du rachat en 2016 du groupe néerlandais TNT.

Lors du rachat de TNT, le groupe souhaitait étendre sa filiale FedEx Express de l'autre côté de l'Atlantique, "en connectant le plus grand réseau de transport express aérien au monde avec un réseau routier européen sans équivalent et une offre de services mondiale".

Il prévoit aujourd'hui de fusionner les réseaux aériens de FedEx Express et TNT, et de faire de Roissy son principal centre d'activité et de l'aéroport de Liège (Belgique) un centre secondaire.

ls/bfa/bma

FEDEX

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JAN 22

Duralex: début de l'examen des offres de reprise, sans celle des actuels actionnaires #

1/22/2021, 2:01 PM
Orléans, FRA

L'examen des offres de reprise de la célèbre entreprise Duralex, en redressement judiciaire depuis septembre 2020, a débuté vendredi au tribunal de commerce d'Orléans avec l'annonce en marge de l'audience du retrait de l'une des trois offres, celle des actionnaires actuels.

André Ioannidès, frère de l'actuel dirigeant Antoine Ioannidès, a donc jeté l'éponge, ouvrant la voie à International Cookware Holding, la maison mère de Pyrex.

"Nous avons retiré notre offre tard hier soir, car nous avons eu trop peu de temps pour rassembler les financements", a expliqué Antoine Poulain, avocat de Duralex et de la famille Ioannidès.

"L'important, c'est la pérennité de l'entreprise et Pyrex a toute les capacités pour faire repartir l'activité et sauvegarder les emplois", a commenté Antoine Ioannidès.

Trois candidats avaient initialement déposé des offres pour la reprise de la verrerie, située à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) et célèbre dans le monde entier pour sa vaisselle en verre trempé.

Seule offre "crédible", selon des sources proches du dossier, International Cookware Holding, contrôlée par le fonds d'investissement européen Kartesia, prévoit de reprendre l'intégralité des 248 salariés (moins deux cadres dirigeants). L'entreprise basée à Châteauroux promet d'investir 21 millions d'euros sur quatre ans, a précisé son PDG José Luis Llacuna en marge de l'audience.

La dernière offre, peu détaillée et présentée par un "agent commercial indépendant", Pierre-Olivier Baron, semble "fragile" et "incomplète", selon une source proche du dossier.

En outre, la juridiction consulaire doit auditionner un autre groupe d'investisseurs: la Compagnie française du verre affirme avoir signé un accord pour le rachat de Duralex avant le dépôt de bilan et entend présenter un plan de continuation.

La verrerie, en difficulté à la suite d'un incident lors du remplacement de son four en 2017, a vu sa situation se dégrader avec la crise sanitaire. Cette dernière a entraîné une baisse des exportations et le recul des ventes dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration.

mam-chb/gvy/LyS

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JAN 22

Alstom signe un protocole d'accord pour le métro de Belgrade #

1/22/2021, 11:40 AM
Paris, FRA

Le constructeur ferroviaire français Alstom a annoncé vendredi la signature d'un protocole d'accord avec le gouvernement serbe pour la conception et la construction de la première ligne du métro de Belgrade.

"Dans le contrat à venir, Alstom fournira les rames de métro, l'infrastructure et les solutions digitales de contrôle des trains" pour la première phase de la première ligne du futur métro, a précisé le groupe dans un communiqué.

La construction du nouveau réseau de métro --qui doit comporter dans un premier temps deux lignes de 42 km-- devrait débuter à la fin de l'année, en attendant la signature du contrat avec les autorités serbes compétentes, a-t-il ajouté.

Alstom avait évoqué fin novembre un chantier représentant pour lui près de 530 millions d'euros.

"Nous sommes extrêmement fiers de voir que les solutions Alstom participeront à la construction du métro de Belgrade, qui est un projet d'infrastructure hautement important dans la région des Balkans", s'est félicité Antonio Moreno, directeur général du groupe pour l'Europe centrale et orientale, cité dans le communiqué.

Le premier projet de métro à Belgrade remonte à 1972, et la France et la Serbie avaient déjà signé en 2011 un accord confiant à Alstom la construction d'une première ligne de métro dans la capitale serbe avant 2017.

Mais le dossier s'est enlisé, et une offre chinoise "clefs en main" pour la construction de deux lignes de métro, assortie d'une offre de financement globale de 4 milliards d'euros, a failli mettre Alstom hors jeu.

La visite d'Emmanuel Macron à Belgrade en juillet 2019 et l'intervention du président serbe Aleksandar Vucic "ont toutefois permis de réaffirmer l'implication de la France comme partenaire stratégique", ont indiqué les services du ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester en marge d'une visite à Belgrade en novembre.

liu/tq/nth

ALSTOM

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JAN 22

Vivendi croque dans l'Espagnol Prisa et confirme son intérêt pour la presse #

1/22/2021, 11:10 AM
Paris, FRA

Après les magazines Prisma en France, Vivendi continue son offensive tous azimuts vers les médias en acquérant 7,6% du capital de l'Espagnol Prisa, acteur majeur du monde hispanophone avec le quotidien El Pais ou la radio Cadena SER, mais aussi actionnaire du Monde.

"Prisa se félicite de l'investissement d'un actionnaire industriel tel que Vivendi", a réagi le nouveau président du groupe ibérique Joseph Oughourlian, dans un communiqué.

M. Oughourlian est le patron du fonds britannique Amber Capital, premier actionnaire de Prisa avec 29% du capital, et qui se trouve être allié à Vivendi dans la bataille actionnariale pour le contrôle du groupe Lagardère en France.

Le directeur exécutif de Prisa Manuel Mira, également cité dans le communiqué, a souligné son "souhait de travailler en étroite collaboration avec Vivendi et ses équipes".

Selon une source proche du dossier, l'investissement du groupe contrôlé par Vincent Bolloré - environ 50 millions d'euros -, qui place Vivendi au 3e rang des actionnaires derrière l'opérateur Telefonica, n'avait cependant pas été annoncé. Parallèlement, la banque HSBC a déclaré s'être séparée de sa participation de 7,89% dans le groupe.

L'action Prisa montait de 14% à 11H30 à la Bourse de Madrid, signe que le marché semblait reconnaître dans cette opération la stratégie du pied dans la porte, chère au magnat breton.

"La prise de participation dans Prisa s'inscrit dans la stratégie de Vivendi de se renforcer en tant que groupe mondial de contenus, de médias et de communication, et d'élargir son accès aux marchés de langue espagnole en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis", a justifié le groupe français dans un communiqué.

Vivendi est déjà très présent sur ces marchés, notamment à travers Universal Music Group, Havas et Gameloft. Le groupe français gère également des services de billetterie en Espagne, il possède la société de production télévisuelle espagnole Bambu Producciones, et l'un de ses plus grands studios de production de jeux vidéo est basé à Barcelone.

- Un groupe en difficulté -

Fin octobre, le groupe Prisa, qui possède également le quotidien sportif As et une participation de 20% dans la société Le Monde libre, actionnaire à 75% du quotidien Le Monde, avait indiqué avoir essuyé une perte nette de 209 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'exercice, en raison de l'effondrement de ses recettes publicitaires très affectées par la pandémie de Covid-19.

Le groupe espagnol, dont la principale source de revenus reste sa branche d'édition de livres scolaires Santillana, connaît des difficultés diverses ces dernières années et essaie de se tourner vers de nouveaux produits, comme les podcasts.

"La stratégie de Vivendi est très largement en phase avec la feuille de route que s'est fixée Prisa, qui comprend le développement de services éducatifs par abonnement ainsi que de contenus d'information et de divertissement, et un engagement fort dans la numérisation de ses produits et marques", a poursuivi Vivendi, propriétaire de l'éditeur Editis.

Le groupe, qui possède également Canal+, a finalement emporté en décembre son combat judiciaire en Italie contre le régulateur des télécoms et le groupe audiovisuel Mediaset, détenu par la famille Berlusconi, avec qui il est à couteaux tirés depuis un raid jugé hostile en 2016.

Entré il y a un an au capital du groupe Lagardère (propriétaire des médias Europe 1, le JDD, Paris Match), Vivendi en est devenu depuis le premier actionnaire et tente depuis de déloger son patron Arnaud Lagardère.

Enfin le 23 décembre, le groupe a annoncé avoir signé "une promesse d'achat" pour acquérir la totalité du groupe de presse Prisma Media, qui revendique la place de leader de la presse magazine en France.

cd-jub/tq/nth

VIVENDI

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JAN 22

Patrick Drahi va contrôler 92% du capital d'Altice Europe #

1/22/2021, 8:32 AM
Paris, FRA

Le milliardaire Patrick Drahi, fondateur et actionnaire majoritaire d'Altice Europe (SFR, RMC, BFMTV...), va détenir 92,02% du capital du groupe à l'issue de l'opération de rachat d'actions qu'il avait lancée, dans l'objectif de retirer le titre de la Bourse.

"Environ 90,89% des actions qui n'étaient pas encore détenues par l'acheteur ont été remises" lors de cette opération, pour un montant de 3,1 milliards d'euros, indique vendredi Altice Europe dans un communiqué.

Le paiement des actions, vendues au prix unitaire de 5,35 euros, interviendra le 26 janvier, ce qui permettra de retirer dans la foulée le titre d'Altice Europe de la Bourse d'Amsterdam, où il était jusqu'à présent coté.

Cette opération permet à M. Drahi de contrôler "95,11% des actions cotées et environ 92,02% du capital total d'Altice Europe", précise le document.

Un temps contesté par certains actionnaires minoritaires, M. Drahi, qui détenait auparavant 77,6% du capital du groupe, avait réussi fin décembre à rallier plusieurs fonds d'investissements en relevant le prix de son offre de 4,11 à 5,35 euros par titre.

Lancée officiellement fin novembre, l'opération, approuvée par le conseil d'administration de l'entreprise et validée par le régulateur financier, s'est achevée le 21 janvier.

Elle doit permettre au groupe de mettre en place plus facilement sa stratégie et de mieux se concentrer sur des objectifs de long terme, sans avoir ses performances trimestrielles scrutées par les marchés, avait expliqué le dirigeant.

"Ne plus être sous le regard quotidien des marchés financiers va lui enlever certainement une forme de pression et de contrainte d'immédiateté pour la gestion de son activité. Cela va lui donner certainement un petit peu plus de latitude notamment pour gérer sa dette et ses projets stratégiques", avait indiqué à l'AFP Thomas Coudry, analyste télécoms de Bryan, Garnier & Co.

La dette d'Altice, dont les activités européennes et américaines ont été séparées en 2018, a longtemps inquiété les marchés. Celle d'Altice Europe, gonflée par des acquisitions successives, s'affichait à 28,5 milliards d'euros à fin septembre.

vac/tq/spi

ALTICE

L'OREAL

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JAN 22

Médias: Vivendi prend 7,6% du capital de Prisa, éditeur d'El Pais #

1/22/2021, 8:16 AM
Paris, FRA

Le groupe français Vivendi a annoncé vendredi avoir investi à hauteur de 7,6% dans le capital de Prisa, acteur majeur des médias et de l'éducation du monde hispanophone avec notamment le journal El Pais ou la radio Cadena SER.

"La prise de participation dans Prisa s'inscrit dans la stratégie de Vivendi de se renforcer en tant que groupe mondial de contenus, de médias et de communication, et d'élargir son accès aux marchés de langue espagnole en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis", précise un communiqué, qui ne détaille pas le montant de l'investissement consenti par Vivendi.

Vivendi est déjà très présent sur ces marchés, notamment à travers Universal Music Group, Havas et Gameloft. Le groupe français gère également des services de billetterie en Espagne, il possède la société de production télévisuelle espagnole Bambu Producciones, et l'un de ses plus grands studios de production de jeux vidéo est basé à Barcelone.

Fin octobre, le groupe Prisa, qui possède également le quotidien sportif As et connaît des difficultés diverses ces dernières années, avait indiqué avoir essuyé une perte nette de 209 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'exercice, en raison de l'effondrement de ses recettes publicitaires très affectées par la pandémie de Covid-19.

Désireux d'économiser 40 millions d'euros en 2020, le groupe espagnol avait indiqué sans plus de détail avoir conclu "un accord satisfaisant sur des réductions de salaires".

Le groupe, dont la principale source de revenus reste sa branche d'édition de livres scolaires Santillana, essaie de se tourner vers de nouveaux produits, comme les podcasts.

"La stratégie de Vivendi est très largement en phase avec la feuille de route que s'est fixée Prisa, qui comprend le développement de services éducatifs par abonnement ainsi que de contenus d'information et de divertissement, et un engagement fort dans la numérisation de ses produits et marques", poursuit Vivendi.

Le 23 décembre, Vivendi a également annoncé avoir signé "une promesse d'achat" pour acquérir la totalité du groupe de presse Prisma Media, qui revendique la place de leader de la presse magazine en France.

cd/soe/nth

VIVENDI

PRISA - PROMOTORA DE INFORMACIONES SA

HAVAS

GAMELOFT

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JAN 22

Médias: Vivendi prend 7,6% du capital de Prisa, éditeur d'El Pais #

1/22/2021, 8:15 AM
Paris, FRA

Le groupe français Vivendi a annoncé vendredi avoir investi à hauteur de 7,6% dans le capital de Prisa, acteur majeur des médias et de l'éducation du monde hispanophone avec notamment le journal El Pais ou la radio Cadena SER.

"La prise de participation dans Prisa s'inscrit dans la stratégie de Vivendi de se renforcer en tant que groupe mondial de contenus, de médias et de communication, et d'élargir son accès aux marchés de langue espagnole en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis", précise un communiqué, qui ne détaille pas le montant de l'investissement consenti par Vivendi.

Vivendi est déjà très présent sur ces marchés, notamment à travers Universal Music Group, Havas et Gameloft. Le groupe français gère également des services de billetterie en Espagne, il possède la société de production télévisuelle espagnole Bambu Producciones, et l'un de ses plus grands studios de production de jeux vidéo est basé à Barcelone.

Fin octobre, le groupe Prisa, qui possède également le quotidien sportif As et connaît des difficultés diverses ces dernières années, avait indiqué avoir essuyé une perte nette de 209 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'exercice, en raison de l'effondrement de ses recettes publicitaires très affectées par la pandémie de Covid-19.

Désireux d'économiser 40 millions d'euros en 2020, le groupe espagnol avait indiqué sans plus de détail avoir conclu "un accord satisfaisant sur des réductions de salaires".

Le groupe, dont la principale source de revenus reste sa branche d'édition de livres scolaires Santillana, essaie de se tourner vers de nouveaux produits, comme les podcasts.

"La stratégie de Vivendi est très largement en phase avec la feuille de route que s'est fixée Prisa, qui comprend le développement de services éducatifs par abonnement ainsi que de contenus d'information et de divertissement, et un engagement fort dans la numérisation de ses produits et marques", poursuit Vivendi.

Le 23 décembre, Vivendi a également annoncé avoir signé "une promesse d'achat" pour acquérir la totalité du groupe de presse Prisma Media, qui revendique la place de leader de la presse magazine en France.

cd/soe/nth

VIVENDI

PRISA - PROMOTORA DE INFORMACIONES SA

HAVAS

GAMELOFT

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JAN 22

Médias: Vivendi annonce avoir pris 7,6% du capital de Prisa, éditeur d'El Pais #

1/22/2021, 7:57 AM
Paris, FRA

Le groupe français Vivendi a annoncé vendredi avoir investi à hauteur de 7,6% dans le capital de Prisa, acteur majeur des médias et de l'éducation du monde hispanophone avec notamment le journal El Pais ou la radio Cadena SER.

"La prise de participation dans Prisa s'inscrit dans la stratégie de Vivendi de se renforcer en tant que groupe mondial de contenus, de médias et de communication, et d'élargir son accès aux marchés de langue espagnole en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis", précise un communiqué, qui ne détaille pas le montant de l'investissement consenti par Vivendi.

cd/soe/nth

VIVENDI

PRISA - PROMOTORA DE INFORMACIONES SA

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JAN 21

Veolia/Suez: "On ne s'est pas très bien débrouillés", admet Le Maire #

1/21/2021, 8:43 PM
Paris, FRA

"On ne s'est pas très bien débrouillés" dans le projet de fusion Suez-Veolia, a reconnu jeudi soir le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, admettant des erreurs "dans la méthode".

"Des décisions que je regrette ? Non. Des erreurs dans la méthode ? Oui", a affirmé Bruno Le Maire sur LCI, évoquant l'opération de rapprochement entre les deux géants historiques de l'eau et des déchets, feuilleton sur la place de Paris depuis l'été dernier.

"Veolia-Suez, dans le fond, c'était absolument indécidable (...) Lorsque vous êtes à la fois juge et partie, vous êtes à la fois actionnaire de référence d'Engie, donc vous voulez vendre au meilleur prix", a-t-il expliqué.

"En même temps, vous êtes l'Etat garant que l'opération est amicale. Sur cette opération-là, on ne s'est pas très bien débrouillés, soyons clairs", a-t-il enchaîné.

Veolia est devenu premier actionnaire de son éternel rival, après en avoir acquis 29,9% auprès du groupe Engie, dont l'Etat est actionnaire de référence.

Les représentants de l'Etat ont voté non à la cession, mais cela n'a pas empêché l'énergéticien de vendre ses parts le 5 octobre, pour 3,4 milliards d'euros.

Mais Veolia ne peut jouir notamment de ses droits de vote, suspendus par la justice en attendant une consultation des personnels de Suez, ni encore mener à bien son OPA "amicale" sur le reste des actions.

Suez, qui refuse de se laisser absorber, a récemment dévoilé l'existence d'un "plan B" avec une offre des fonds français Ardian et américain GIP.

as/tq/bat

VEOLIA ENVIRONNEMENT

ENGIE

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JAN 21

L'Etat va soutenir Eurostar, assure Jean-Baptiste Djebbari #

1/21/2021, 7:39 PM
Paris, FRA

L'Etat va soutenir la compagnie transmanche Eurostar, en grande difficulté à cause de la crise sanitaire, en lien avec le gouvernement britannique, a indiqué jeudi le ministre délégué chargé des Transports Jean-Baptiste Djebbari.

"L'Etat sera présent aux côtés d'Eurostar de manière à maintenir cette liaison stratégique entre nos deux pays", a assuré M. Djebbari devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale.

"Nous sommes en train de travailler en lien avec les Anglais à des mécanismes d'aide proportionnés au prorata de l'implication de chacun dans Eurostar, de manière à pérenniser sur le plan financier le modèle économique" de la compagnie, a-t-il ajouté, précisant qu'il en discutait "depuis de nombreuses semaines" avec son homologue britannique Grant Shapps.

"Nous poserons, quand le temps sera venu, les principes et les modalités de soutien, qui passeront très certainement par la SNCF", laquelle est actionnaire à 55% d'Eurostar, a poursuivi le ministre.

Outre la SNCF, Eurostar est détenu à 40% par le consortium Patina Rail - composé pour 30% de la Caisse de dépôt et placement du Québec et 10% du fonds britannique Hermes Infrastructure - et à 5% par la SNCB belge.

Interrogé par l'AFP, le gouvernement britannique n'a pas souhaité faire de commentaires, tout comme Hermes Infrastructure.

Une source proche du dossier a indiqué à l'AFP que Londres allait continuer à discuter avec le gouvernement français de la situation financière d'Eurostar. Mais "il n'y a actuellement pas d'accord en place", est-il précisé.

Très affectée par la pandémie de Covid-19, Eurostar a prévenu qu'elle risquait de se retrouver en cessation de paiement à la fin du printemps si les gouvernements britannique et français ne venaient pas à sa rescousse.

"La catastrophe est possible", a déclaré à l'AFP lundi son directeur général Jacques Damas, notant que le chiffre d'affaires avait baissé de 82% l'an dernier et que la situation avait encore empiré depuis le début de l'année.

"C'est bien sûr une situation qu'on veut éviter", a indiqué jeudi soir sur France 5 le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou.

"On a besoin d'une aide des gouvernements. (...) Et on souhaite comme c'est le cas pour les compagnies aériennes, que les gouvernements français et britannique nous aident à traverser cette mauvaise passe", a-t-il ajouté.

"On a encore quelques mois pour se mettre d'accord", a estimé M. Farandou.

Eurostar a tout fait pour réduire ses coûts et a emprunté 450 millions d'euros. Ses actionnaires, qui lui ont apporté 210 millions d'euros, ne peuvent guère faire plus, selon M. Damas.

Or, la compagnie souffre d'être perçue au Royaume-Uni comme une entreprise publique française, tandis qu'elle est considérée en France comme une compagnie britannique puisqu'elle est basée à Londres. De ce fait, elle n'a pas eu droit à des aides directes ou à des prêts garantis par les Etats.

Eurostar voudrait bénéficier de prêts garantis ainsi que d'une réduction temporaire sur les péages acquittés pour faire circuler ses trains. La compagnie transmanche espère aussi une coordination des contraintes sanitaires entre les quatre pays desservis - le Royaume-Uni, la France, la Belgique et les Pays-Bas -, selon M. Damas.

liu-jbo/tq/bat

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JAN 21

Natixis: plan de départ volontaire en France visant 245 postes #

1/21/2021, 7:30 PM
Paris, FRA

Natixis, la filiale cotée du groupe bancaire BPCE, a lancé cette semaine un plan de départ volontaire dans ses activités en France, qui va concerner 245 postes, a déclaré jeudi à l'AFP un porte-parole, confirmant des informations de L'Agefi.

La direction a présenté ce projet lundi aux organisations syndicales, écrit L'Agefi.

"Je confirme ces informations", a déclaré à l'AFP un porte-parole, assurant qu'il n'y aurait "aucun départ contraint" dans le cadre de ce plan de départ volontaire.

Ce plan s'inscrit dans le cadre d'un projet plus large de transformation, annoncé en novembre par Natixis à l'occasion de la publication des ses résultats trimestriels et visant à réaliser 350 millions d'économies d'ici à la fin 2024.

Dans le détail, le plan de départ volontaire dévoilé cette semaine comportera deux volets.

D'une part, la suppression de 36 postes liée au repositionnement des activités et des risques de l'activité dérivés actions, où Natixis a essuyé de lourdes pertes l'an passé.

D'autre part, le plan prévoit la relocalisation de 209 postes à Porto, au Portugal, où la banque exploite depuis 2016 un centre de services informatiques, qu'il veut développer pour en faire un centre multi-expertises pour l'ensemble des métiers du groupe.

En ce qui concerne les 209 postes qui seront supprimés en France, le groupe prévoit de faire jouer la mobilité interne pour repositionner les salariés concernés sur d'autres fonctions.

Filiale cotée du groupe bancaire mutualiste BPCE, Natixis réunit divers métiers tels que les activités de marché, la gestion de fortune et d'actifs, ainsi que l'assurance ou encore le paiement.

bt/tq/LyS

NATIXIS

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JAN 21

Bridgestone-Béthune: progrès dans les négociations sur le PSE #

1/21/2021, 6:21 PM
Lille, FRA

Bridgestone France et les organisations syndicales de l'usine de Béthune, vouée à la fermeture, ont signé jeudi un accord "améliorant significativement" les indemnités de départ initialement prévues dans le PSE, a annoncé la direction, l'avocat du CSE se disant "très satisfait".

"Cet accord, qui améliore significativement le niveau d'indemnisation prévu initialement dans le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) prévoit, en plus de l'indemnité légale, une indemnité supra-légale composée d'un montant forfaitaire et d'une majoration par année d'ancienneté", détaille la direction dans un communiqué jeudi.

"Ces mesures positionnent le PSE de Bridgestone parmi les plans les plus ambitieux proposés dans la profession dans des situations de ce type", assure-t-elle.

Ce texte complète un accord déjà signé le 18 décembre sur le salaire de référence, le dispositif de pré-retraite et le congé de reclassement, jugé alors "très satisfaisant" par l'avocat du Comité social et économique (CSE) Stéphane Ducrocq.

Selon lui, le nouvel accord prévoit "une indemnité supra-légale à minima de 46.500 euros, plus 2.500 euros par année d'ancienneté".

"Quelqu'un qui a un an d'ancienneté partira par exemple avec 49.000 euros. Si on fait le calcul sur dix ans ou vingt ans, on atteint des sommes très importantes", s'est-il réjoui auprès de l'AFP.

"C'est une vraie réussite", le résultat "est sans comparaison possible avec ce que l'on voit habituellement" a-t-il estimé. Le tout sans que l'usine ne "s'enflamme, sans un pneu cramé".

Dans les prochains jours, "les discussions vont se poursuivre sur les derniers sujets restant à traiter (...) La procédure de consultation doit s'achever le 26 février 2021", l'accord devant ensuite être validé par la Direccte, précise la direction.

"Il reste encore tout le fond des mesures du plan à discuter (...): formation, création d'entreprise, mesures de mobilité géographique, par exemple", a précisé Me Ducrocq.

Le géant japonais du pneumatique avait annoncé mi-septembre la fermeture courant 2021 du site de Béthune, qui emploie 863 personnes.

tmz-eva/cab/nm

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JAN 21

EDF: les collectivités s'inquiètent du projet de réorganisation "Hercule" #

1/21/2021, 3:58 PM
Paris, FRA

Une fédération de collectivités locales s'est inquiétée jeudi des conséquences du plan "Hercule" de réorganisation d'EDF, notamment sur le gestionnaire du réseau de distribution Enedis.

Ce projet pourrait se traduire par une scission du groupe en trois entités: une entreprise publique (EDF bleu) pour les centrales nucléaires, une autre (EDF vert) cotée en Bourse pour la distribution d'électricité et les énergies renouvelables, et une troisième (EDF azur) qui coifferait les barrages hydroélectriques.

Dans un communiqué, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) indique avoir voté une motion pour faire part au gouvernement de ses "inquiétudes".

"L'ouverture d'EDF vert à un actionnariat privé massif pourrait casser la dynamique d'investissement d'Enedis, affecter la qualité des services publics de distribution qui lui sont confiés par les collectivités locales concédantes, et conduire à un renchérissement du prix de l'électricité pour financer les versements de dividendes aux nouveaux actionnaires privés", craint-elle notamment.

"Le capital d'Enedis doit demeurer public pour préserver le rôle d'Enedis dans le système de la distribution publique d'électricité", plaide-t-elle.

Le gouvernement a engagé une négociation avec Bruxelles sur ce projet, voulant notamment mieux rémunérer EDF pour son parc nucléaire.

"La négociation prend du temps, car le gouvernement tient bon dans les négociations sur les points essentiels avec la Commission européenne", avait récemment souligné la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili au Sénat.

Une éventuelle réforme se fera après une "discussion spécifique" avec le Parlement, a-t-elle promis.

jmi/tq/LyS

EDF - ELECTRICITE DE FRANCE

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JAN 21

Sanofi: la CGT appelle à une grève reconductible à partir du 1er février #

1/21/2021, 3:55 PM
Paris, FRA

La CGT de Sanofi appelle les salariés du groupe pharmaceutique à une grève reconductible, à partir du 1er février, pour protester notamment contre les suppressions d'emplois, a annoncé le syndicat jeudi à l'AFP.

Après avoir lancé une grève d'une journée mardi, "la CGT appelle tous les salariés de Sanofi, sur tous les sites, à se mettre en grève reconductible à partir du 1er février", a déclaré à l'AFP Jean-Louis Peyren, coordinateur CGT au sein du groupe.

Le syndicat réclame "l'arrêt de la casse des emplois", "refuse le nouveau plan d'économies" de la direction dévoilé en juin, demande une amélioration "urgente" des conditions de travail et souhaite la "réouverture des négociations annuelles obligatoires" (NAO) sur les salaires, a détaillé M. Peyren.

La grève de mardi a été "importante, mais pas suffisante pour que la direction daigne répondre aux salariés", a expliqué le responsable CGT.

Mardi, la direction avait compté "moins de 5% de grévistes sur les effectifs France de Sanofi", avait indiqué un porte-parole du groupe. Cette première journée de grève avait été décidée en décembre par la CGT, qui avait été rejointe par d'autres syndicats, les coalitions intersyndicales pouvant varier localement d'un site à l'autre. "Si ces 5% sont réels, je pense qu'il y a longtemps que la direction n'avait pas compté 5% de grévistes", a ironisé M. Peyren, en s'interrogeant sur la méthode de calcul de la direction.

Comme lors de la première mobilisation, "les autres organisations syndicales pourront nous suivre" pour la grève reconductible, a-t-il ajouté. Dans certains sites, faire grève pendant "deux heures est suffisant pour perturber l'activité" d'une journée, a-t-il dit.

En juin dernier, Sanofi avait annoncé la suppression de 1.700 emplois en Europe, dont un millier en France, dans le cadre de la stratégie mise en place par le nouveau patron, Paul Hudson.

Jeudi 28 janvier, le comité social et économique central (CSEC) de l'entité Sanofi Aventis Recherche et Développement (R&D) est convoqué pour une "réunion préliminaire" sur "l'évolution de la R&D en France à l'horizon 2022", a indiqué à l'AFP Aline Eysseric de la CFDT. "Environ 400 postes en R&D" devraient disparaître, a-t-elle ajouté. La procédure d'information-consultation du CSEC doit débuter le 8 février.

Lundi, le président France de Sanofi, Olivier Bogillot, avait déclaré à l'AFP, sans donner de chiffre, que les suppressions d'emplois à réaliser en R&D se feraient via des "départs volontaires".

er/bfa/caz

Sanofi

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JAN 21

L'Etat va soutenir Eurostar, assure le ministre Djebbari #

1/21/2021, 3:40 PM
Paris, FRA

L'État va soutenir la compagnie transmanche Eurostar, en grande difficulté à cause de la crise sanitaire, en lien avec le gouvernement britannique, a indiqué jeudi le ministre délégué chargé des Transports Jean-Baptiste Djebbari.

"L'État sera présent aux côtés d'Eurostar de manière à maintenir cette liaison stratégique entre nos deux pays", a assuré M. Djebbari devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale.

"Nous sommes en train de travailler en lien avec les Anglais à des mécanismes d'aide proportionnés au prorata de l'implication de chacun dans Eurostar, de manière à pérenniser sur le plan financier le modèle économique" de la compagnie, a-t-il ajouté, précisant qu'il en discutait "depuis de nombreuses semaines" avec son homologue britannique Grant Shapps.

"Nous poserons, quand le temps sera venu, les principes et les modalités de soutien, qui passeront très certainement par la SNCF", laquelle est actionnaire à 55% d'Eurostar, a poursuivi le ministre.

Outre la SNCF, Eurostar est détenu à 40% par le consortium Patina Rail - composé pour 30% de la Caisse de dépôt et placement du Québec et 10% du fonds britannique Hermes Infrastructure - et à 5% par la SNCB belge.

Interrogés par l'AFP, le gouvernement britannique n'a pas souhaité faire de commentaires, tout comme Hermes Infrastructure.

Une source proche du dossier a indiqué à l'AFP que Londres allait continuer à discuter avec le gouvernement français de la situation financière d'Eurostar. Mais "il n'y a actuellement pas d'accord en place", est-il précisé.

Très affectée par la pandémie de Covid-19, Eurostar a prévenu qu'elle risquait de se retrouver en cessation de paiement à la fin du printemps si les gouvernements britannique et français ne venaient pas à sa rescousse.

"La catastrophe est possible", a déclaré à l'AFP lundi son directeur général Jacques Damas, notant que le chiffre d'affaires avait baissé de 82% l'an dernier et que la situation avait encore empiré depuis le début de l'année.

Eurostar a tout fait pour réduire ses coûts et a emprunté 450 millions d'euros. Ses actionnaires, qui lui ont apporté 220 millions d'euros, ne peuvent guère faire plus, selon lui.

Or la compagnie souffre d'être perçue au Royaume-Uni comme une entreprise publique française, tandis qu'elle est considérée en France comme une compagnie britannique puisqu'elle est basée à Londres. De ce fait, elle n'a pas eu droit à des aides directes ou à des prêts garantis par les États.

Eurostar demande à accéder aux mêmes prêts garantis que les compagnies aériennes et voudrait bénéficier d'une réduction temporaire sur les péages acquittés pour faire circuler ses trains. La compagnie transmanche espère aussi une coordination des contraintes sanitaires entre les quatre pays desservis - le Royaume-Uni, la France, la Belgique et les Pays-Bas -, selon M. Damas.

liu-jbo/LyS

RTL GROUP

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JAN 21

Les technologies quantiques commencent à peine à sortir du laboratoire #

1/21/2021, 3:30 PM
Paris, FRA

L'ambitieux plan quantique présenté jeudi par Emmanuel Macron porte sur des technologies au potentiel révolutionnaire, mais qui sortent encore à peine du monde des chercheurs et des laboratoires, avec de premières applications commercialisables attendues seulement d'ici quelques années.

Partout dans le monde, chercheurs et industriels travaillent à mettre au point des ordinateurs quantiques dont les performances ridiculiseraient celles des ordinateurs classiques, des nouveaux capteurs quantiques bien plus performants que les capteurs actuels ou encore des systèmes de communication inviolables.

Mais la réalisation reste difficile à maîtriser, parce que les technologies quantiques exploitent les propriétés surprenantes de la matière à l'échelle de l'infiniment petit (atome, ion, photon, électron...). Or ce dernier est très difficile à manipuler, explique Marko Erman, vice-président chargé de la science au sein de Thales.

Le défi du quantique, "c'est d'arriver à faire un pont entre le monde de l'infiniment petit et notre monde physique. On a désormais les technologies qui nous permettent de le faire", et "on est aujourd'hui à une étape où les manipulations de labo sont en train de basculer vers les prototypes", résume-t-il.

D'ici "deux à cinq ans", les premiers capteurs quantiques Thales devraient sortir de l'étape du prototype pour entrer dans celui de l'industrialisation et de la commercialisation, estime-t-il. "La révolution qu'on est en train de vivre est tout autant une révolution scientifique qu'une révolution d'ingénierie."

"Il n'y a pas encore beaucoup de technologies sorties des laboratoires" pour entrer dans l'ère commerciale, abonde Pascale Senellart, l'une des chercheuses qui a accueilli jeudi matin Emmanuel Macron sur le plateau de Saclay. L'entreprise dont elle est cofondatrice, Quandela, fait partie de la vingtaine de start-up qui existent aujourd'hui dans le domaine quantique en France.

Mais ces technologies "commencent à trouver leurs premiers clients, qui sont souvent eux-même des grands industriels ou des spécialistes qui commencent à développer" des applications quantiques, indique Mme Senellart à l'AFP.

Qandela, qui compte une quinzaine de salariés et commercialise des outils permettant l'émission de photons uniques, "a ainsi décroché des contrats "en Australie, en Russie, en Autriche, aux Pays-Bas et en Italie", relève-t-elle.

- Accélérateurs quantiques "d'ici 2022-2023" -

Chez le géant informatique français Atos, un des acteurs mondiaux du supercalculateur, le directeur général Elie Girard estime lui aussi que les technologies quantiques sont au bord d'une entrée dans le monde industriel.

Atos espère commercialiser ses premiers "accélérateurs quantiques" (où un module quantique est ajouté à un supercalculateur classique pour démultiplier la puissance sur certains types de calcul) "d'ici 2022-23", a-t-il indiqué à l'AFP. "Et dans les années suivantes, on va augmenter la puissance" de ces accélérateurs.

"Je pense qu'à l'horizon" du plan de cinq ans dévoilé par Emmanuel Macron, "on a une chance d'atteindre la supériorité quantique", c'est-à-dire "résoudre des problèmes que le plus puissant des ordinateurs classiques ne nous permet pas de résoudre", estime-t-il.

Investir dans les start-up du quantique aujourd'hui, c'est "faire un pari, qui a une chance raisonnable d'aboutir", complète Xavier Lazarus, du fonds de capital-risque Elaia.

Ce dernier a investi dans la start-up française Alice et Bob, qui veut développer un ordinateur quantique se basant sur un nouveau type de Q-bit - l'élément de base d'un ordinateur quantique - moins soumis au risque d'erreur.

"Ce serait présomptueux de dire qu'on est certain de produire un ordinateur quantique, mais Alice et Bob a une vraie chance d'arriver à produire des Q-bits" efficaces, explique-t-il. Et même si la start-up ne parvient pas elle-même à construire un ordinateur quantique, elle aura toujours probablement "fait avancer un bout du problème" et donc "acquis une valeur stratégique" susceptible d'intéresser des acteurs plus importants.

La France compte un fonds de capitaliste-risque spécialisé dans le quantique, Quantonation, dirigé par Charles Beigbeder. Ce fonds a levé une vingtaine de millions d'euros, et investi dans 12 start-up, dont 5 en France.

lby/soe/LyS

THALES

ATOS

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JAN 21

Neurologie: Servier s'associe au britannique MiNA dans l'ARN #

1/21/2021, 3:06 PM
Paris, FRA

Le laboratoire français Servier a signé un partenariat avec le britannique MiNA Therapeutics pour identifier et développer des thérapies utilisant l'ARN dans le traitement des troubles neurologiques, a-t-il fait savoir dans un communiqué, jeudi.

MiNA, société pionnière dans les thérapies par activation de l'ARN (l'acide ribonucléique, une classe de molécules que l'on trouve chez tous les êtres vivants, NDLR), utilisera sa plate-forme, recourant à de petits ARN activateurs (saRNA) pour identifier de nouveaux traitements potentiels qui visent à restaurer la fonction normale des cellules dans les troubles neurologiques, selon le communiqué.

Servier assurera le développement préclinique et clinique des principaux candidats-médicaments et détiendra les droits de commercialisation de tout produit résultant de la collaboration.

En échange, MiNA Therapeutics pourrait recevoir jusqu'à 220 millions d'euros de paiements initial, d'étapes de développement et de commercialisation.

Le groupe Servier a publié mardi un bénéfice net en forte hausse pour 2020, à 204 millions d'euros, pour des ventes à 4,69 milliards d'euros.

lem/cd/LyS

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JAN 21

Akka: mobilisation à Toulouse contre la suppression de 900 emplois #

1/21/2021, 2:49 PM
Blagnac, FRA

Quelque 200 personnes se sont rassemblées jeudi près de Toulouse contre un projet de plan social de l'entreprise d'ingénierie Akka, touchée par la crise aéronautique, qui prévoit la suppression de 900 postes de travail.

Au milieu d'une majorité de drapeaux rouges de la CGT, les manifestants, dont des représentants d'autres syndicats d'Akka, FO, CFDT et Unsa, ont appelé à la mobilisation, voire à la grève, contre ces suppressions de postes selon eux "inadmissibles", a constaté un journaliste de l'AFP.

Les manifestants s'étaient donné rendez-vous devant les bureaux d'Akka à Blagnac, où sont prévues 800 suppressions de postes sur un total de 2.000 salariés employés dans la banlieue toulousaine.

Le groupe d'ingénierie français avait annoncé fin décembre son projet de suppression de 900 emplois et lancé une procédure de consultation des syndicats.

"Je fais partie d'Akka depuis trente ans et je n'avais jamais entendu parler de licenciements économiques", a déclaré à l'AFP Marc Vicens, délégué syndical FO chez Akka.

"Nous ne nions pas les difficultés mais nous voyons aussi un lien entre l'arrivée au capital du groupe belge CNP (famille Frère) et ce plan social. On nous expliquait depuis un moment qu'Airbus, dont Akka est un sous-traitant, tirait les prix vers le bas et qu'il fallait délocaliser. Puis l'occasion (le Covid) a fait le larron", a-t-il ajouté.

Dans les négociations entamées avec la direction mi-janvier "nous n'avons pas l'impression de participer à un dialogue sincère", a également regretté M. Vicens.

S'exprimant devant les manifestants, Jean-François Tortajada, de la CGT de la Haute-Garonne, a affirmé de son côté que "l'entreprise appartient aux salariés, pas aux actionnaires. Il faut se le mettre dans la tête !", a-t-il ajouté.

Sollicitée par l'AFP, la direction d'Akka n'avait pas donné suite jeudi après-midi.

dmc/ap/nm

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JAN 21

ADP: les syndicats dénoncent la menace de licenciements en cas de refus de baisse de salaire #

1/21/2021, 11:31 AM
Paris, FRA

Les syndicats d'Aéroports de Paris (ADP) ont dénoncé jeudi par voie de communiqué la menace de la direction d'organiser un PSE en cas de refus du "plan d'adaptation des contrats de travail" qui prévoit des baisses de salaire conséquentes pour les salariés.

La direction s'était engagée "à ne pas procéder à des licenciements pour motif économique" avant le 1er janvier 2022, après la signature d'un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) en décembre prévoyant le départ de 1.150 salariés, dont 700 non remplacés.

Or, elle a inscrit à l'ordre du jour d'un comité social et économique (CSE) prévu jeudi "l'ouverture d'une négociation relative à un PSE", écrivent les syndicats CFE-CGC, CGT et FO dans un communiqué commun.

Ce CSE devait être consacré au "plan d'adaptation des contrats de travail", qui prévoit des baisses de salaires pour les employés d'ADP, confronté à une importante chute d'activité en raison de la pandémie de covid-19.

Selon Véronique Pigueron de la CFE-CGC, premier syndicat chez ADP, le plan conduirait à des baisses de salaire "allant jusqu'à -15%". "Ce qui ne bouge pas, c'est le traitement de base, la prime d'ancienneté et celle pour famille nombreuse. Toutes les primes annexes sont revues à la baisse", a-t-elle détaillé auprès de l'AFP. "Certains accord sont également dénoncés", a ajouté Daniel Bertone, secrétaire général CGT chez ADP.

"Les mesures de modification du contrat de travail (...) pourraient avoir pour conséquence un rejet massif qui induirait des licenciements", prévient de son côté l'Unsa, qui fustige "une perspective inacceptable" dans un communiqué distinct.

Les salariés d'ADP "sont prêts dans leur ensemble à être les acteurs de leur avenir" mais ont perdu confiance, affirme l'Unsa, comme le montre le nombre de candidats au départ dans le cadre de la RCC (environ 1.200 selon plusieurs sources).

Le PDG Augustin de Romanet souhaite avant tout "diminuer la masse salariale et revenir sur les acquis sociaux pour préparer la privatisation, en utilisant la crise sanitaire comme une opportunité", dénoncent la CFE-CGC, FO et la CGT. Et "l'Etat actionnaire majoritaire laisse faire", ajoutent-ils.

"Comment l'Etat peut-il souhaiter vendre quelque chose dont il est actionnaire majoritaire (...) alors qu'il s'oppose à la vente de Carrefour ? Là il y a quelque chose qui m'échappe", s'est interrogée Véronique Pigueron.

Pour éviter tout licenciement, les syndicats souhaitent la réouverture de négociations sur l'activité partielle de longue durée (APLD), un sujet déjà discuté à l'automne, mais qui n'avait pas débouché sur un accord.

agu/cel/rhl

AEROPORTS DE PARIS

CARREFOUR

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JAN 20

Billets: la Banque de France lance une nouvelle restructuration de son réseau de caisses #

1/20/2021, 5:47 PM
Paris, FRA

La Banque de France a lancé mercredi un nouveau plan de restructuration de son réseau fiduciaire, qui va passer par la fermeture de 14 caisses de tri des billets, a fait savoir l'institution à l'AFP.

La gouvernance de l'institution monétaire a présenté en interne ce plan mercredi matin lors d'un comité social et économique.

"Nous allons passer de 37 caisses actuellement à 23. Nous fermons donc 14 activités de caisses, l'idée étant de réaliser cette évolution d'ici fin 2022", a déclaré à l'AFP Erik Lacourrège, directeur général des services à l'économie et du réseau de la Banque de France.

Ces caisses sont chargées du tri et de la remise en circulation des billets.

"Les caisses fermées vont être remplacées par des stockages auxiliaires de billets dont la gestion va être confiée aux sociétés de transport de fonds privées", a détaillé la secrétaire générale CGT de la Banque de France, Fabienne Rouchy.

"Elles vont trier jusqu'à 60% du nombre de billets. On leur sert sur un plateau notre activité", déplore-t-elle, dénonçant un choix qui "conforte la privatisation de tout un pan" de la Banque de France.

Cela fait en outre "courir des risques à la stabilité de la filière, les deux sociétés de transport de fonds privées (Loomis et Brinks) opérant sur le marché français étant en situation de fragilité financière", a écrit l'intersyndicale (CGT, CFE-CGC, FO, SNABF) dans un communiqué.

Les caisses concernées par une fermeture sont celles "dont l'activité est la plus faible aujourd'hui. Elles sont réparties sur tout le territoire. (...) L'idée est que nous gardions entre une et trois caisses par région, ce qui veut dire que nous supprimons une caisse, voire deux, par région. Il n'y aura pas de zones blanches", a assuré M. Lacourrège, précisant que l'organisation permettra de garantir "le maillage et l'alimentation du territoire en espèces".

Du point de vue de l'emploi, "nous allons assurer un reclassement à tous nos collègues. Tous seront gardés. On va leur proposer un repositionnement dans une autre caisse ou sur un autre métier au sein de la Banque de France. Il n'y aura pas de départ contraint. Ça concerne 134 salariés, moins de 1% de l'effectif total", a précisé M. Lacourrège.

La CGT de son côté table plutôt sur environ 200 suppressions de postes. Et l'intersyndicale alerte sur un projet de la direction annoncé fin décembre de "600 suppressions de postes supplémentaires dans les autres secteurs d'activité, à l'horizon 2024".

"Le réseau des caisses de la Banque de France sera ainsi passé de 210 implantations à 23 en 40 ans", dénonce l'intersyndicale.

Depuis plusieurs années, la Banque de France constate d'un côté une demande croissante et régulière d'espèces de la part du public, mais de l'autre une diminution de leur usage pour le paiement du quotidien.

Ce qui veut dire que de plus en plus de pièces et de billets servent à garnir matelas et bas de laine.

"Sur la décennie 2010-2020, on a constaté une division par deux des billets qui reviennent à nos caisses. Ça entraîne un problème logistique. La configuration de nos caisses était basée sur un volume qui est aujourd'hui divisé par deux. Nous sommes donc en surcapacité du fait de ce mouvement", a expliqué M. Lacourrège.

bt-agu/lum/LyS

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JAN 20

Le CSE du voyagiste TUI, qui demandait la suspension du plan social, débouté en référé #

1/20/2021, 4:42 PM
Paris, FRA

Le juge des référés du tribunal administratif de Cergy (Val-d'Oise) a rejeté mercredi la requête du Comité social et économique (CSE) du voyagiste TUI de suspendre le plan social qui menace 600 des 900 emplois du groupe en France, selon l'ordonnance consultée par l'AFP.

Le CSE de TUI, numéro un mondial du tourisme, demandait la suspension du plan de sauvegarde de l'emploi-plan de départs volontaires (PSE-PDV) en raison de "la condition d'urgence", les premiers licenciements étant "mis en oeuvre dès le mois de janvier".

"Sans qu'il y ait lieu d'examiner s'il existe un doute sérieux quant à la légalité de la décision en litige", le juge stipule que l'urgence "ne peut, en l'espèce, être regardée comme remplie".

En conséquence, "la requête du Comité social et économique TUI France et autres est rejetée".

L'ordonnance précise que 274 salariés de TUI "ont accepté un protocole de départ volontaire".

Lazare Razkallah, secrétaire CGT du CSE de TUI, s'est dit auprès de l'AFP "en colère mais combattif" après cette décision et a précisé sa volonté de faire appel.

Une audience sur le fond est prévue le 2 mars, toujours devant le tribunal administratif de Cergy, pour un jugement qui doit intervenir avant le 23 mars.

Cette deuxième audience doit permettre au CSE de TUI de réclamer "l'amélioration de certaines conditions du plan social", dont le congé de reclassement actuellement jugé trop court, selon Lazare Razkallah.

Ce sont au total 575 postes qui vont être supprimés sur les 904 du voyagiste en France, voire 601 si on compte les 26 salariés qui pourraient choisir de partir car ils se voient imposer une modification substantielle de leur contrat.

Les élus syndicaux de TUI appellent à une manifestation, samedi entre l'Assemblée nationale et le siège du Medef, dans le VIIe arrondissement de Paris. Ils ont obtenu le soutien de plusieurs personnalités politiques de premier plan, dont les députés insoumis Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin.

kau/lum/dlm

TUI AG

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JAN 20

Billets: la Banque de France lance une nouvelle restructuration de son réseau de caisses #

1/20/2021, 2:30 PM
Paris, FRA

La Banque de France a lancé mercredi un nouveau plan de restructuration de son réseau fiduciaire, qui va passer par la fermeture de 14 caisses de tri des billets, a fait savoir l'institution à l'AFP.

La gouvernance de l'institution monétaire a présenté en interne ce plan mercredi matin lors d'un comité social et économique.

"Nous allons passer de 37 caisses actuellement à 23. Nous fermons donc 14 activités de caisses, l'idée étant de réaliser cette évolution d'ici fin 2022", a déclaré à l'AFP Erik Lacourrège, directeur général des services à l'économie et du réseau de la Banque de France.

Ces caisses sont chargées du tri et de la remise en circulation des billets.

"Les caisses fermées vont être remplacées par des stockages auxiliaires de billets dont la gestion va être confiée aux sociétés de transport de fonds privées", a détaillé la secrétaire générale CGT de la Banque de France, Fabienne Rouchy.

"Elles vont trier jusqu'à 60% du nombre de billets. On leur sert sur un plateau notre activité", déplore-t-elle, dénonçant une forme de "privatisation".

Les caisses concernées par une fermeture sont celles "dont l'activité est la plus faible aujourd'hui. Elles sont réparties sur tout le territoire. (...) L'idée est que nous gardions entre une et trois caisses par région, ce qui veut dire que nous supprimons une caisse, voire deux, par région. Il n'y aura pas de zones blanches", a assuré M. Lacourrège, précisant que l'organisation permettra de garantir "le maillage et l'alimentation du territoire en espèces".

Du point de vue de l'emploi, "nous allons assurer un reclassement à tous nos collègues. Tous seront gardés. On va leur proposer un repositionnement dans une autre caisse ou sur un autre métier au sein de la Banque de France. Il n'y aura pas de départ contraint. Ça concerne 134 salariés, moins de 1% de l'effectif total", a précisé M. Lacourrège.

La CGT de son côté table plutôt sur environ 200 suppressions de postes et réclame un plan de départ volontaire avec "zéro mobilité contrainte".

Depuis plusieurs années, la Banque de France constate d'un côté une demande croissante et régulière d'espèces de la part du public, mais de l'autre une diminution de leur usage pour le paiement du quotidien.

Ce qui veut dire que de plus en plus de pièces et de billets servent à garnir matelas et bas de laine.

"Sur la décennie 2010-2020, on a constaté une division par deux des billets qui reviennent à nos caisses. Ça entraîne un problème logistique. La configuration de nos caisses était basée sur un volume qui est aujourd'hui divisé par deux. Nous sommes donc en surcapacité du fait de ce mouvement", a expliqué M. Lacourrège.

bt-agu/cel/LyS

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JAN 20

Suppressions de postes chez FedEx: craintes syndicales en France #

1/20/2021, 11:05 AM

Les syndicats CFDT et FO du groupe FedEx ont exprimé mercredi leurs "craintes" pour les effectifs en France, après l'annonce mardi de 5.500 à 6.300 suppressions d'emplois en Europe pour éviter les doublons à la suite du rachat en 2016 du groupe néerlandais TNT.

"Nous avons des craintes certaines sur la France mais les chiffres ne nous seront précisés que vendredi lors d'un CSE (comité social et économique) central", a déclaré à l'AFP Yahya Sabri, délégué CFDT (majoritaire), sans vouloir s'avancer sur une estimation concernant les effectifs d'environ 9.000 salariés au total en France.

"On s'y attendait mais pas avant 2022; cette annonce a fait l'effet d'une bombe", a commenté Mohammed Hijiaj (FO), qui craint que ces suppressions concernent "10 à 15% des effectifs".

Interrogée par l'AFP, la direction a démenti ces chiffres. "Notre projet n'a pas un tel impact sur l'emploi en France. Nous sommes engagés dans un processus de consultation et, conformément à la réglementation, nous ne pouvons donner plus de détails à ce stade", a précisé un de ses porte-parole.

Lors du rachat de TNT, le groupe souhaitait étendre sa filiale FedEx Express de l'autre côté de l'Atlantique, "en connectant le plus grand réseau de transport express aérien au monde avec un réseau routier européen sans équivalent et une offre de services mondiale", a-t-il rappelé mardi dans un communiqué.

La responsable de FedEx Express Europe, Karen Reddington, a qualifié ces changements d'"essentiels pour tirer parti des avantages de l'intégration et renforcer (la) compétitivité dans un marché en évolution rapide", en estimant qu'il ne sont "jamais faciles car ils ont un impact sur (les) employés".

Le groupe prévoit notamment de fusionner les réseaux aériens de FedEx Express et TNT et de faire de l'aéroport Charles de Gaulle à Paris son principal centre d'activité et de l'aéroport de Liège en Belgique un centre secondaire.

ls/lum/rhl

FEDEX

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