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Présidentielle: "la primaire aura lieu", assure Retailleau (LR) #

3/25/2021, 9:10 AM
Paris, FRA

Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau a assuré jeudi que "la primaire aura lieu" à droite, même si le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand, qui a officialisé mercredi sa candidature à la présidentielle 2022, n'en veut pas.

"La primaire, elle aura lieu, je ne sais pas si on va l'appeler la primaire, on va l'appeler la démocratie" car "dès lors qu'il y aura plusieurs candidats et que vous souhaitez qu'il y ait un vote pour départager des candidats, appelons la méthode de départage, il faut bien voter", a estimé au micro de Sud Radio celui qui a fait acte de candidature pour cette primaire.

"Je pense qu'il vaut mieux que les militants, nos sympathisants, puissent faire un choix qui sera absolument décisif", a-t-il ajouté.

"En démocratie, on n'a pas fait mieux que le vote, j'attends qu'on me donne d'autres méthodes qui puissent être à la fois transparentes et surtout respectueuses des voix de chacun", a-t-il souligné.

"Je ne participerai pas à une primaire" de la droite, a assuré mercredi Xavier Bertrand en officialisant sa candidature pour 2022, dans un entretien au Point.

La direction de LR renâcle à ce mode de désignation qui a laissé des marques, et espère qu'un candidat naturel finisse par émerger.

M. Retailleau a aussi mis en garde contre la "tentation" de certains dans son camp de rallier Emmanuel Macron pour la présidentielle.

"On l'a déjà vu en 2017, où certains d'entre nous sont allés à la soupe pour devenir ministre", a-t-il rappelé. Et "il y a encore une tentation d'un certain nombre qui considère que finalement Macron, si on négocie, on aura des places, des postes", a-t-il déploré.

"Macron est-il un président de droite? Non il n'est pas un président de droite lorsqu'il a généré le désordre, toujours plus d'immigration, il n'est pas un président de droite, lorsque la France, notre pays, ma patrie est désormais la plus mal gérée d'Europe", a-t-il ajouté.

el/jk/pb

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MAR 24

Présidentielle: Bertrand officialise sa candidature pour 2022 #

3/24/2021, 8:38 PM
Paris, FRA

"Totalement déterminé", le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand a officialisé mercredi sa candidature à la présidentielle de 2022 sur une ligne de "droite sociale et populaire", coupant court à l'idée de primaires dans son camp.

"Oui, je serai candidat. (...) Je suis totalement déterminé", a affirmé à l'hebdomadaire Le Point M. Bertrand, dont la candidature faisait peu de doutes puisqu'il répétait depuis l'été se "préparer" à la présidentielle.

Dans son interview fleuve, l'ancien ministre, 56 ans, défend sa vision d'"une France fière, redressée et réconciliée" à qui il promet de "restaurer l'autorité de l'État, tourner la page du centralisme parisien et refaire du travail la clé de voûte de notre projet national".

Plusieurs autres candidats se sont déjà lancés officiellement dans la course à l'Elysée, dont Marine Le Pen (RN) et Jean-Luc Mélenchon (LFI).

Dans le sillage de son message de fermeté régalienne développé cet automne, M. Bertrand promet que le "premier acte" de son mandat serait de "présenter aux Français une loi de programmation quinquennale pour leur sécurité".

Il propose aussi d'"abaisser à 15 ans l'âge de la majorité pénale", d'instaurer "des peines minimales automatiques" et de construire 20.000 places de prison.

"La droite sociale que j'incarne veut l'ordre et la justice", martèle l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy pour qui La valeur travail "doit redevenir l'essentiel, le ciment de la nation".

Sur l'immigration, il promet de "reprendre le contrôle" et assure sur le plan économique qu'"il n'y aura pas d'augmentation des prélèvements obligatoires".

M. Bertrand, pour qui la crise des Gilets jaunes n'est "pas un accident" mais "un dernier avertissement", estime aussi, à trois mois des régionales, qu'il faut "instaurer la République des territoires".

"Mon devoir est de battre Marine Le Pen et de tout faire pour rassembler les Français", résume-t-il.

Selon un récent sondage Ifop pour Marianne, au second tour Xavier Bertrand battrait Marine Le Pen avec 57% des voix. Mais la même enquête le crédite de 14% des voix seulement au premier tour, avec 10 points de retard sur Emmanuel Macron et 14 sur Marine Le Pen.

- "Ambitions" -

Même si elle est sans surprise, cette annonce risque de raviver les crispations au sein d'une droite encore convalescente après deux échecs à la présidentielle.

Car l'ancien ministre de la Santé l'assure: "je ne participerai pas à une primaire" de la droite.

La direction de LR renâcle à ce mode de désignation qui a laissé des marques, et espère qu'un candidat naturel finisse par émerger. Certains, comme le patron des députés Damien Abad ou le numéro 2 du parti Guillaume Peltier n'ont pas caché leur bienveillance pour M. Bertrand -- qui, pourtant, a quitté LR en 2017.

Xavier Bertrand "apparaît, aujourd'hui, comme le seul capable de faire gagner nos idées d'une droite patriotique et fière", a réagi dans un message à l'AFP M. Peltier.

Mais d'autres candidats potentiels à la présidentielle voient les choses d'un autre oeil. La présidente de l'Ile-de-France Valérie Pécresse (ex-LR elle aussi) a plaidé dimanche pour une "primaire la plus ouverte possible", et le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau a assuré la semaine dernière que "les primaires, c'est la démocratie".

D'autres ténors aux ambitions plus ou moins avouées se sont d'ailleurs rappelés mercredi soir au bon souvenir de leur camp: "je ne sais pas ce qui va se passer, mais je ne veux pas être spectateur", a affirmé Laurent Wauquiez au Parisien, tandis que Michel Barnier assurait au groupe Ebra que "oui sans hésiter" il gardait "la force" de se lancer dans une campagne.

"Le moment n'est pas aux ambitions personnelles mais à l'écoute des Français, dans le respect", a ajouté l'ancien négociateur de l'UE pour le Brexit.

Pour Xavier Bertrand l'équation est simple: "Ma famille politique dispose de nombreux talents, et je les rassemblerai tous autour de mon projet".

Le président de LR Christian Jacob, face à cette annonce de candidature qui "n'est pas une surprise", a assuré: "on verra à la sortie de l'été où on en est, comme on l'a toujours dit: soit on a un candidat naturel qui s'impose, soit ce n'est pas le cas et il faudra réfléchir à un système de départage", a-t-il assuré à l'AFP.

cg/jk/it

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MAR 24

Covid: vers un report des législatives partielles à Paris et dans le Pas-de-Calais #

3/24/2021, 8:19 PM
Paris, FRA

La préfecture a informé les candidats d'un report des législatives partielles, prévues les 4 et 11 avril à Paris et dans le Pas-de-Calais, en raison de la situation sanitaire, ont indiqué mercredi des responsables politiques.

"Les préfets des deux départements concernés vont mener des concertations à ce sujet", a affirmé à l'AFP une source proche du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, sans confirmer ni démentir la tenue de ces élections dans deux régions où le gouvernement a imposé la semaine dernière de nouvelles restrictions face à l'épidémie de virus.

Antoinette Guhl, la candidate EELV aux législatives dans le XXe arrondissement de Paris a affirmé à l'AFP avoir reçu la confirmation du report par la préfecture.

"La préfecture m'a appelée pour m'informer du report des élections. Elle propose trois dates: 16/23 mai 23/30 mai ou 30 mai/6 juin", a-t-elle expliqué.

La candidate (LFI) Danielle Simonnet en a également été informée: "Le report est bien décidé. La préfecture vient de me téléphoner pour connaître la préférence des candidats pour la date du report", a-t-elle indiqué à l'AFP.

Un peu plus tôt, la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, avait laissé entendre que la législative partielle serait repoussée à plus tard : "On vient de nous dire que ce serait sans doute reporté", a-t-elle affirmé sur RTL, sans citer de source.

Dans le Pas-de-Calais, la législative devrait être reportée pour la troisième fois depuis l'automne, a indiqué à l'AFP Faustine Maliar, candidate LR aux législatives partielles.

"Je viens d'avoir de source plus que sûre l'annonce que, sur décision du Premier ministre, l'élection dans la 6ème circonscription est reportée", a-t-elle expliqué.

"Le préfet doit nous contacter pour nous demander notre avis sur des dates possibles", a-t-elle ajouté, en estimant pour sa part que "la dernière fenêtre de tir possible est le 30 mai - 6 juin".

En septembre, le député Ludovic Loquet avait démissionné de son mandat pour pouvoir rester maire après avoir remplacé l'élue LREM Brigitte Bourguignon, dont il était le suppléant, quand elle a été nommée en juillet ministre déléguée chargée de l'Autonomie.

bur-arz/jk/it

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MAR 24

Congo: le décès de l'opposant Kolélas bien "compatible" avec le Covid-19 (justice française) #

3/24/2021, 8:08 PM
Bobigny, FRA

La mort lundi en France de l'opposant congolais Guy-Brice Parfait Kolélas, au lendemain de l'élection présidentielle au Congo-Brazzaville, est bien "compatible" avec une contamination par le coronavirus qui a été détecté dans son corps, a annoncé mercredi la justice française.

"À ce stade", les investigations réalisées par l'institut médico-légal de Paris ont révélé que les poumons de l'homme politique de 61 ans "étaient très altérés", a indiqué dans un communiqué le parquet de Bobigny (Nord-Est de Paris) qui dirige l'enquête sur ce décès.

"L'autopsie réalisée le 23 mars 2021 a conclu à une insuffisance cardio-respiratoire due à une pneumopathie diffuse sévère bilatérale compatible avec la constatation médicale congolaise de Covid 19, la contamination au virus SARS-CoV-2 étant confirmée par la virologie moléculaire", a-t-il poursuivi.

Principal rival du président Denis Sassou Nguesso - lequel a été réélu avec 88,57% des voix selon les résultats provisoires - Guy-Brice Parfait Kolélas avait été testé positif vendredi après-midi au Covid-19 et n'avait pu tenir son dernier meeting de campagne. Sa santé s'était dégradée depuis le 14 mars, selon le parquet de Bobigny.

Hospitalisé depuis vendredi dans une clinique de Brazzaville, l'opposant a été évacué dimanche en avion médicalisé vers la France pour y être soigné. Mais son état s'est détérioré pendant le voyage et son décès a été constaté lundi à 01H40 (00H40 GMT), quelques minutes après l'atterrissage de son avion à l'aéroport du Bourget, en banlieue parisienne.

À quelques heures du scrutin dans son pays, celui qui fut ministre de M. Sassou Nguesso, avait publié une vidéo dans laquelle il affirmait "se battre contre la mort" mais appelait la population à "voter pour le changement".

Le parquet de Bobigny, sur le territoire duquel est situé l'aéroport du Bourget, a confié l'enquête pour recherche des causes de la mort à la brigade criminelle de la police.

amd/emd/ayv

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MAR 24

Xavier Bertrand candidat à la présidentielle: vives critiques de ses opposants des Hauts-de-France #

3/24/2021, 7:51 PM
Paris, FRA

Les adversaires de Xavier Bertrand (ex-LR) pour l'élection régionale dans les Hauts-de-France ont vivement dénoncé mercredi l'officialisation dans le Point de sa candidature à la présidentielle de 2022, estimant qu'il s'agissait d'une marque de mépris pour les électeurs de la région.

"Ce soir, @xavierbertrand a annoncé pour la énième fois qu'il était candidat à l'élection présidentielle de 2022. Il est pourtant déjà candidat aux élections #régionales de 2021... La région l'intéresse-t-il encore ? Pour lui, les Hauts-de-France ne sont qu'un tremplin", a écrit sur son compte Twitter le député RN et tête de liste pour les régionales Sébastien Chenu, fustigeant "une insulte aux habitants qui attendent un président de région qui les protège du chômage, de l'insécurité et de l'islamisme".

"Que Xavier Bertrand ait envie d'être candidat à la présidentielle, je peux l'entendre. Mais dans son interview, il ne dit rien des Hauts-de-France", a pointé auprès de l'AFP Laurent Pietraszewski, qui occupe, lui, la tête de liste pour la majorité présidentielle.

"Il met en difficulté la démocratie en faisant cela, alors qu'aujourd'hui il faut être au rendez-vous de la démocratie! Il se présente à un scrutin dont il ne parle pas", a poursuivi l'actuel secrétaire d'Etat chargé des retraites.

"Et d'ailleurs, il n'est pas fichu de nous dire qui serait président des Hauts-de-France s'il était élu", a-t-il encore souligné. "Les électeurs des Hauts-de-France n'ont pas envie de servir de marche-pied aux ambitions de Xavier Bertrand".

L'équipe de campagne de Karima Delli, à la tête d'une alliance EELV-PCF-LFI-PS, a fait savoir qu'elle ne comptait pas réagir à cette annonce de son principal adversaire.

"Comment voulez-vous candidater à deux élections en même temps ? A moins d'avoir le don d'ubiquité..." a en revanche fait mine de s'interroger le sénateur socialiste Patrick Kanner, qui avait également été pressenti comme tête de liste à gauche, avant de devoir céder la place à l'eurodéputée écologiste.

"Cela veut dire que son intérêt politique, intellectuel, n'est pas pour la région. Cela ne me paraît pas possible d'être candidat pendant trois mois à deux élections aux logiques si différentes", a ajouté M. Kanner, soulignant que Xavier Bertrand "n'a pas le destin historique d'un de Gaulle auquel il se réfère en permanence".

L'actuel président du conseil régional des Hauts-de-France, élu en 2015, a assuré mercredi qu'il serait candidat à la présidentielle de 2022 et ne participerait pas à une éventuelle primaire de la droite.

bj/rl/it

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MAR 24

Présidentielle: Bertrand officialise sa candidature pour 2022 #

3/24/2021, 7:30 PM
Paris, FRA

"Totalement déterminé", le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand a officialisé mercredi sa candidature à la présidentielle de 2022 sur une ligne de "droite sociale et populaire", coupant court à l'idée de primaires dans son camp.

"Oui, je serai candidat. (...) Je suis totalement déterminé", a affirmé à l'hebdomadaire Le Point M. Bertrand, dont la candidature faisait peu de doutes puisqu'il répétait depuis l'été se "préparer" à la présidentielle.

Dans son interview fleuve, l'ancien ministre, 56 ans, défend sa vision d'"une France fière, redressée et réconciliée" à qui il promet de "restaurer l'autorité de l'État, tourner la page du centralisme parisien et refaire du travail la clé de voûte de notre projet national".

Plusieurs autres candidats se sont déjà lancés officiellement dans la course à l'Elysée, dont Marine Le Pen (RN) et Jean-Luc Mélenchon (LFI).

Dans le sillage de son message de fermeté régalienne développé cet automne, M. Bertrand promet que le "premier acte" de son mandat serait de "présenter aux Français une loi de programmation quinquennale pour leur sécurité".

Il propose aussi d'"abaisser à 15 ans l'âge de la majorité pénale", d'instaurer "des peines minimales automatiques" et de construire 20.000 places de prison.

"La droite sociale que j'incarne veut l'ordre et la justice", martèle l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy pour qui La valeur travail "doit redevenir l'essentiel, le ciment de la nation"

Sur l'immigration, il promet de "reprendre le contrôle" et assure sur le plan économique qu'"il n'y aura pas d'augmentation des prélèvements obligatoires".

M. Bertrand, pour qui la crise des Gilets jaunes n'est "pas un accident" mais "un dernier avertissement", estime aussi, à trois mois des régionales, qu'il faut "instaurer la République des territoires".

"Mon devoir est de battre Marine Le Pen et de tout faire pour rassembler les Français", résume-t-il.

Selon un récent sondage Ifop pour Marianne, au second tour Xavier Bertrand battrait Marine Le Pen avec 57% des voix. Mais la même enquête le crédite de 14% des voix seulement au premier tour, avec 10 points de retard sur Emmanuel Macron et 14 sur Marine Le Pen.

- "Ambitions" -

Même si elle est sans surprise, cette annonce risque de raviver les crispations au sein d'une droite encore convalescente après deux échecs à la présidentielle.

Car l'ancien ministre de la Santé l'assure: "je ne participerai pas à une primaire" de la droite.

La direction de LR est hostile à ce mode de désignation qui a laissé des marques, et espère qu'un candidat naturel finisse par émerger. Certains, comme le patron des députés Damien Abad ou le numéro 2 du parti Guillaume Peltier n'ont pas caché leur bienveillance pour M. Bertrand -- qui, pourtant, a quitté LR en 2017.

Mais d'autres candidats potentiels à la présidentielle voient les choses d'un autre oeil. La présidente de l'Ile-de-France Valérie Pécresse (ex-LR elle aussi) a plaidé dimanche pour une "primaire la plus ouverte possible", et le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau a assuré la semaine dernière que "les primaires, c'est la démocratie".

D'autres ténors aux ambitions plus ou moins avouées se sont d'ailleurs rappelés mercredi soir au bon souvenir de leur camp: "je ne sais pas ce qui va se passer, mais je ne veux pas être spectateur", a affirmé Laurent Wauquiez au Parisien, tandis que Michel Barnier assurait au groupe Ebra que "oui sans hésiter" il gardait "la force" de se lancer dans une campagne.

"Le moment n'est pas aux ambitions personnelles mais à l'écoute des Français, dans le respect", a ajouté l'ancien négociateur de l'UE pour le Brexit.

Pour Xavier Bertrand l'équation est simple: "Ma famille politique dispose de nombreux talents, et je les rassemblerai tous autour de mon projet".

L'annonce a été fraîchement accueillie par ses adversaires aux régionales, en plein regain de l'épidémie de Covid. "Xavier Bertrand étale ses ambitions personnelles", a raillé Laurent Pietrasweski (LREM), tandis que Sébastien Chenu (RN) estimait que "pour lui, les Hauts-de-France ne sont qu'un tremplin" en dénonçant une candidature qualifiée d'"insulte aux habitants" de la région.

cg/jk/cbn

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MAR 24

France: l'ancien ministre de Sarkozy, Xavier Bertrand, candidat à la présidentielle #

3/24/2021, 7:14 PM
Paris, FRA

L'ancien ministre français de la Santé des présidents Chirac et Sarkozy, Xavier Bertrand (droite), a annoncé mercredi sa candidature à la présidentielle de 2022, en se réclamant du "gaulliste social".

"Oui, je serai candidat. (...) Je suis totalement déterminé", a affirmé M. Bertrand, 56 ans, à l'hebdomadaire Le Point, précisant qu'il ne participerait pas à une éventuelle primaire de la droite.

"Mon devoir est de battre Marine Le Pen (présidente du Rassemblement National, extrême droite) et de tout faire pour rassembler les Français", a ajouté celui qui est aujourd'hui président de la région des Hauts-de-France (Nord).

Défendant sa vision d'"une France fière, redressée et réconciliée" il développe un projet "clair: restaurer l'autorité de l'État, tourner la page du centralisme parisien et refaire du travail la clé de voûte de notre projet national".

Mais "je ne participerai pas à une primaire" de la droite pour désigner son candidat, ajoute-t-il, un sujet délicat alors que la droite française peine à trouver l'homme providentiel pour 2022.

"Ma famille politique dispose de nombreux talents, et je les rassemblerai tous autour de mon projet", promet l'ancien ministre qui avait régulièrement fait part de ses ambitions présidentielles ces derniers mois.

Plusieurs autres candidats se sont déjà lancés officiellement dans la course dont Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise, gauche).

L'ancien négociateur de l'Union européenne sur le Brexit Michel Barnier s'est lui aussi positionné mercredi en assurant être prêt à mener une campagne présidentielle.

Un chef de l'Etat "doit être à l'écoute et apaiser les tensions, jouer collectif, être stratège et avoir la capacité d'entraîner le pays vers l'avenir", a déclaré l'ancien ministre et commissaire européen dans un entretien au groupe de presse Ebra (qui regroupe des quotidiens de l'est de la France).

Sur sa capacité à mener une campagne présidentielle, l'ancien ministre (Agriculture et Affaires étrangères) de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy répond que "oui", il a "toujours la même capacité d'enthousiasme et d'indignation, la même force" qu'à sa "toute première élection".

bur-fio

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MAR 24

France: l'ancien ministre de Sarkozy, Xavier Bertrand, candidat à la présidentielle #

3/24/2021, 6:59 PM
Paris, FRA

L'ancien ministre français de la Santé des présidents Chirac et Sarkozy, Xavier Bertrand (droite), a annoncé mercredi sa candidature à la présidentielle de 2022, en se réclamant du "gaulliste social".

"Oui, je serai candidat. (...) Je suis totalement déterminé", a affirmé M. Bertrand, 56 ans, à l'hebdomadaire Le Point, précisant qu'il ne participerait pas à une éventuelle primaire de la droite.

"Mon devoir est de battre Marine Le Pen (présidente du Rassemblement National, extrême droite) et de tout faire pour rassembler les Français", a ajouté celui qui est aujourd'hui président de la région des Hauts-de-France (Nord).

Défendant sa vision d'"une France fière, redressée et réconciliée" il développe un projet "clair: restaurer l'autorité de l'État, tourner la page du centralisme parisien et refaire du travail la clé de voûte de notre projet national".

Mais "je ne participerai pas à une primaire" de la droite pour désigner son candidat, ajoute-t-il, un sujet délicat alors que la droite française peine à trouver l'homme providentiel pour 2022.

"Ma famille politique dispose de nombreux talents, et je les rassemblerai tous autour de mon projet", promet l'ancien ministre de la Santé des présidents Chirac et Sarkozy qui avait régulièrement fait part de ses ambitions présidentielles ces derniers mois.

Plusieurs autres candidats se sont déjà lancés officiellement dans la course dont Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise, gauche).

M. Bertrand promet que le "premier acte" de son mandat serait de "présenter aux Français une loi de programmation quinquennale pour leur sécurité" ce qui signifie "augmenter les budgets de la sécurité et de la justice".

Il propose aussi d'"abaisser à 15 ans l'âge de la majorité pénale", d'instaurer "des peines minimales automatiques" et de construire 20.000 places de prison, "pas moins".

"La droite sociale que j'incarne veut l'ordre et la justice", martèle l'ancien ministre qui veut "que nous soyons fiers d'être français, de notre histoire, de nos valeurs".

Sur l'immigration il promet de "reprendre le contrôle" avec "une politique de quotas", et que les expulsions soient "systématiquement exécutées".

cg/jk/cbn/fio

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MAR 24

2022: Michel Barnier prêt à faire campagne #

3/24/2021, 6:42 PM
Paris, FRA

Un président de la République doit "apaiser les tensions" et "jouer collectif", estime l'ancien négociateur de l'UE sur le Brexit Michel Barnier, en assurant être prêt à mener une campagne présidentielle.

Un chef de l'Etat "doit être à l'écoute et apaiser les tensions, jouer collectif, être stratège et avoir la capacité d'entraîner le pays vers l'avenir", souligne l'ancien ministre et commissaire européen dans un entretien au groupe de presse Ebra.

Sur sa capacité à mener une campagne présidentielle,l'ancien ministre (Agriculture et Affaires étrangères) de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy répond que "oui", il a "toujours la même capacité d'enthousiasme et d'indignation, la même force" qu'à sa "toute première élection, comme élu local en Savoie".

Son interview est parue mercredi au moment où le président ex-LR de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand annonçait dans Le Point qu'il serait candidat à la présidentielle de l'an prochain.

Michel Barnier considère également que la droite, qui se cherche un candidat pour 2022, "a un devoir : être une force d'équilibre dont le pays a besoin, préparer un projet alternatif et fédérateur" et que "pour cela elle doit d'abord se rassembler et jouer collectif tout en travaillant avec d'autres, venus du centre ou d'ailleurs".

Désireux de "répondre" à la "colère" et au "sentiment populaire, qu'il ne faut pas confondre avec le populisme", l'ancien négociateur considère que "les Français ont à la fois besoin de liberté et de protection, ce qui n'est pas du protectionnisme".

Pour lui, "il faut parler à tous les citoyens y compris à ceux qui ont la tentation d'un vote pour l'extrême droite ou l'extrême gauche. (L'ancien président) Nicolas Sarkozy en 2007 avait réussi à le faire, ramenant nombre de ces Français au sein de la droite républicaine".

"Je crois que c'est à nouveau possible et nécessaire", dit-il.

are/adc/cbn

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MAR 24

France: l'ancien ministre Xavier Bertrand candidat à la présidentielle #

3/24/2021, 6:36 PM
Paris, FRA

L'ancien ministre français du Travail et de la Santé, actuel président de la région des Hauts-de-France (Nord) Xavier Bertrand (droite), a annoncé mercredi sa candidature à la présidentielle de 2022, en se réclamant du "gaulliste social".

"Oui, je serai candidat. (...) Je suis totalement déterminé", a affirmé M. Bertrand, 56 ans, à l'hebdomadaire Le Point, précisant qu'il ne participerait pas à une éventuelle primaire de la droite.

"Mon devoir est de battre Marine Le Pen (présidente du Rassemblement National, extrême droite) et de tout faire pour rassembler les Français", a-t-il ajouté.

Défendant sa vision d'"une France fière, redressée et réconciliée" il développe un projet "clair: restaurer l'autorité de l'État, tourner la page du centralisme parisien et refaire du travail la clé de voûte de notre projet national".

Mais "je ne participerai pas à une primaire" de la droite pour désigner son candidat, ajoute-t-il, un sujet délicat alors que la droite française peine à trouver l'homme providentiel pour 2022.

"Ma famille politique dispose de nombreux talents, et je les rassemblerai tous autour de mon projet", promet l'ancien ministre de la Santé des présidents Chirac et Sarkozy qui avait régulièrement fait part de ses ambitions présidentielles ces derniers mois.

Plusieurs autres candidats se sont déjà lancés officiellement dans la course dont Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise, gauche).

M. Bertrand promet que le "premier acte" de son mandat serait de "présenter aux Français une loi de programmation quinquennale pour leur sécurité" ce qui signifie "augmenter les budgets de la sécurité et de la justice".

Il propose aussi d'"abaisser à 15 ans l'âge de la majorité pénale", d'instaurer "des peines minimales automatiques" et de construire 20.000 places de prison, "pas moins".

"La droite sociale que j'incarne veut l'ordre et la justice", martèle l'ancien ministre qui veut "que nous soyons fiers d'être français, de notre histoire, de nos valeurs".

Sur l'immigration il promet de "reprendre le contrôle" avec "une politique de quotas", et que les expulsions soient "systématiquement exécutées".

Il estime aussi qu'il faut "instaurer la République des territoires", et que "sans changer de Constitution, il nous faut changer de régime".

Promettant sur le plan économique qu'"il n'y aura pas d'augmentation des prélèvements obligatoires" mais une action sur la dépense publique, il estime sur les retraites qu'il faudra "aller jusqu'à 65 ans" après 2030.

cg/jk/cbn/fio

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MAR 24

Covid: vers un report des législatives partielles à Paris et dans le Pas-de-Calais #

3/24/2021, 6:27 PM
Paris, FRA

Les législatives partielles, prévues les 4 et 11 avril à Paris et dans le Pas-de-Calais, deux régions où le gouvernement a imposé de nouvelles restrictions,pourraient être reportées en raison de la crise sanitaire, ont indiqué mercredi des responsables politiques.

"Les préfets des deux départements concernés vont mener des concertations à ce sujet", a affirmé à l'AFP une source proche du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, sans confirmer ni démentir la tenue de ces élections.

Pour sa part, la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, a laissé entendre que la législative partielle dans le XXe arrondissement serait repoussée à plus tard : "On vient de nous dire que ce serait sans doute reporté", a-t-elle affirmé sur RTL, sans citer de source.

Dans le Pas-de-Calais, la législative pourrait être reportée pour la troisième fois depuis l'automne, a indiqué à l'AFP Faustine Maliar, candidate LR aux législatives partielles.

"Je viens d'avoir de source plus que sûre l'annonce que, sur décision du Premier ministre, l'élection dans la 6ème circonscription est reportée", a-t-elle expliqué.

"Le préfet doit nous contacter pour nous demander notre avis sur des dates possibles", a-t-elle ajouté, en estimant pour sa part que "la dernière fenêtre de tir possible est le 30 mai - 6 juin".

En septembre, le député Ludovic Loquet avait démissionné de son mandat pour pouvoir rester maire après avoir remplacé l'élue LREM Brigitte Bourguignon, dont il était le suppléant, quand elle a été nommée en juillet ministre déléguée chargée de l'Autonomie.

bur-arz/jk/bma

RTL GROUP

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MAR 24

Présidentielle: Xavier Bertrand (ex-LR) annonce qu'il sera candidat en 2022 #

3/24/2021, 6:17 PM
Paris, FRA

Le président (ex-LR) des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a assuré mercredi au Point qu'il serait candidat à la présidentielle de 2022, en se réclamant comme "gaulliste social" et en ajoutant qu'il ne participerait pas à une éventuelle primaire de la droite.

"Oui, je serai candidat. (...) Je suis totalement déterminé", a affirmé M. Bertrand, 56 ans, qui explique: "mon devoir est de battre Marine Le Pen et de tout faire pour rassembler les Français".

Défendant sa vision d'"une France fière, redressée et réconciliée" il développe un projet "clair: restaurer l'autorité de l'État, tourner la page du centralisme parisien et refaire du travail la clé de voûte de notre projet national".

Mais "je ne participerai pas à une primaire" de la droite pour désigner son candidat, ajoute-t-il, un sujet délicat alors que la droite peine à trouver l'homme providentiel pour 2022. "Ma famille politique dispose de nombreux talents, et je les rassemblerai tous autour de mon projet", promet l'ancien ministre de la Santé qui avait déjà régulièrement fait part de ses ambitions pour 2022 ces derniers mois.

Plusieurs autres candidats se sont déjà lancés officiellement dans la course à l'Elysée, dont Marine Le Pen (RN) et Jean-Luc Mélenchon (LFI).

Dans le sillage de son message de fermeté régalienne développé cet automne, M. Bertrand promet que le "premier acte" de son mandat serait de "présenter aux Français une loi de programmation quinquennale pour leur sécurité" ce qui signifie "augmenter les budgets de la sécurité et de la justice".

Il propose aussi d'"abaisser à 15 ans l'âge de la majorité pénale", d'instaurer "des peines minimales automatiques" et de construire 20.000 places de prison, "pas moins".

"La droite sociale que j'incarne veut l'ordre et la justice", martèle l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy qui veut "que nous soyons fiers d'être français, de notre histoire, de nos valeurs".

Sur l'immigration il promet de "reprendre le contrôle" avec "une politique de quotas", et que les expulsions soient "systématiquement exécutées".

M. Bertrand, pour qui la crise des Gilets jaunes n'est "pas un accident" mais "un dernier avertissement", estime aussi qu'il faut "instaurer la République des territoires", et que "sans changer de Constitution, il nous faut changer de régime".

Promettant sur le plan économique qu'"il n'y aura pas d'augmentation des prélèvements obligatoires" mais une action sur la dépense publique, il estime sur les retraites qu'il faudra "aller jusqu'à 65 ans" après 2030.

La valeur travail "doit redevenir l'essentiel, le ciment de la nation" pour permettre de "mettre un terme au déclin de notre pays et au déclassement des Français", ajoute-t-il, car selon lui "la réussite d'un pays ne peut pas reposer sur les seuls +premiers de cordée+"

cg/jk/cbn

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MAR 24

Présidentielle: Xavier Bertrand (ex-LR) annonce qu'il sera candidat en 2022 (au Point) #

3/24/2021, 5:40 PM
Paris, FRA

Le président (ex-LR) des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a assuré mercredi au Point qu'il serait candidat à la présidentielle de 2022, en se réclamant "gaulliste social, d'une droite sociale et populaire".

"Oui, je serai candidat", a affirmé M. Bertrand, "totalement déterminé". "Dans la situation actuelle de la France, j'estime que c'est mon devoir", a-t-il ajouté, assurant qu'il ne "(participerait) pas à une primaire" de la droite.

cg/jk/cbn

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MAR 24

Entre Mélenchon et Roussel, les tensions s'accumulent #

3/24/2021, 4:52 PM
Paris, FRA

Simple "bataille de polochons" ou clé de la présidentielle à gauche? Les relations entre l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon et le communiste Fabien Roussel se sont encore tendues ces derniers jours, au point de compromettre une alliance.

Le chef de La France insoumise a publié mercredi un billet de blog offensif contre l'attitude de la direction communiste à son égard. Lui qui est déjà candidat à la présidentielle de 2022 s'attendait au soutien du PCF, comme en 2012 et 2017.

Or Fabien Roussel a récemment proposé sa candidature à son parti, et ses militants doivent trancher par un vote le 9 mai, après une conférence de débat stratégique en avril. L'aboutissement de plusieurs mois de campagne médiatique pour expliquer l'envie des communistes de s'émanciper de la tutelle des Insoumis, mal vécue en 2017.

Le communiste a assorti cette démarche d'une remarque au JDD dimanche dernier, estimant à propos de Jean-Luc Mélenchon: "Moi je ne suis pas compliqué. Lui, si".

La sortie a déplu à l'intéressé, qui le fait savoir en détail sur son blog. "Cette façon de ramener la politique à des questions psychologiques m'a toujours insupporté", s'indigne le président du groupe des députés LFI.

Et M. Mélenchon de retourner le compliment à Fabien Roussel: "Il est +compliqué+ pour nous de comprendre comment on peut à la fois prôner l'unité et se présenter à l'élection présidentielle à l'inverse de notre accord constant depuis 12 ans (certes avec des hauts et des bas). Sauf à la considérer comme perdue d'avance."

Il dénonce, sans expliciter s'il parle en creux des communistes: "Nous ne voulons être ni la roue de secours des sociaux-libéraux, ni des témoins impuissants, ni un groupuscule négociant son pouvoir de nuisance".

Car Jean-Luc Mélenchon est conscient de l'importance capitale de rassembler au moins la famille de la gauche radicale pour la présidentielle. Alors qu'il tente actuellement de démontrer que LFI est la plus ouverte des formations à gauche aux régionales, la perspective de ne même pas pouvoir attirer à lui des communistes en perte de poids électoral serait un frein à sa dynamique.

Il reconnaît: "Si les communistes n'en veulent pas nous en serons meurtris, c'est certain. Affaiblis ? C'est probable et c'est bien le projet de beaucoup de monde."

Une allusion notamment aux grandes manoeuvres dans le reste de la gauche, avec des écologistes conquérants aux élections européennes et municipales et qui espèrent être le fer de lance à l'alternative à Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

- "Pas de fourberie" -

M. Mélenchon espère cependant en fin de billet convaincre finalement les communistes de s'allier pour "changer radicalement" la société. Et dit vouloir éviter "des batailles de polochons entre garçons simples et compliqués".

Côté PCF, on relativise. "On sait avec Jean-Luc qu'une telle colère va finir par arriver, on ne sait juste pas quand", glisse l'entourage de Fabien Roussel.

Le porte-parole Ian Brossat, qui en 2018 avait échangé des mots durs avec LFI, confie la détermination des communistes à décider sans subir la pression du député des Bouches-du-Rhône.

Il constate: "Les choses ne se sont peut-être pas clarifiées dans le sens que Jean-Luc Mélenchon souhaitait, mais Fabien Roussel a toujours été très clair, lors de son élection (à la tête du parti) il avait dit qu'il y aurait une candidature PCF à la présidentielle. Il n'y a pas fourberie, toutes les cartes étaient sur la table".

Les Insoumis vont devoir se reposer sur la frange sceptique envers Fabien Roussel qui existe à l'intérieur du PCF. N'allant pas encore jusqu'au soutien à l'Insoumis affiché par l'ancienne ministre communiste Marie-George Buffet, le député Sébastien Jumel a tout de même estimé en "homme de gauche", mercredi sur franceinfo, "qu'il faudra choisir le meilleur d'entre nous pour porter la bataille contre Macron".

bap/jk/nm

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MAR 24

Bobigny: plainte contre l'ancien directeur de la société d'économie mixte de la ville #

3/24/2021, 3:52 PM
Bobigny, FRA

La société d'économie mixte de Bobigny a annoncé mercredi avoir déposé une plainte contre son ancien directeur accusé d'avoir touché plusieurs centaines de milliers d'euros lors de son départ contre son "silence" aux élections municipales de 2020, nouvel exemple des méthodes contestées de l'ancienne municipalité UDI.

L'ex-directeur général visé par la plainte avait pris la tête en 2014 de cette structure, la Semeco, chargée de gérer parkings, dalles et réseau de chaleur municipaux. Un poste à responsabilités pour ce proche de l'équipe municipale de cette ville de Seine-Saint-Denis alors tout juste remportée par Stéphane de Paoli (UDI).

Débarqué début 2020, le litige autour de son départ s'est soldé par un protocole d'accord transactionnel signé le 4 février 2020, soit environ un mois avant le premier tour des élections municipales, qui ont vu la victoire des communistes.

Ce document stipule que pour bénéficier de cette transaction financière, il prend "un engagement de neutralité politique jusqu'à la proclamation définitive du résultat du scrutin municipal", compte-tenu de "sa détention de données socio-économiques privilégiées" acquise par sa fonction, relate la plainte.

En clair, il s'engage à ne participer "à aucune manifestation à caractère politique", "s'abstenir de formuler une quelconque opinion à caractère politique", "plus généralement à ne participer à aucun titre que ce soit aux élections municipales de Bobigny de 2020, ni la propagande qui les précède", détaille cet accord, consulté également par l'AFP.

Contacté par l'AFP, l'ex-directeur a indiqué ne pas pouvoir faire de déclaration, tant que la Semeco "ne l'y autorise pas".

En échange, la société lui a versé un montant global d'environ 259.000 euros, selon les calculs du nouvel exécutif de cette structure. L'objectif était "d'acheter le silence de l'ancien directeur de la Semeco avec de l'argent public", cingle Mario Luciano, actuel directeur.

L'ancien président de la Semeco est également visé par cette plainte pour abus de biens sociaux, recel d'abus de biens sociaux, complicité et abus de pouvoir. Il figurait en 2020 sur la liste du candidat UDI Christian Bartholmé, lui-même également visé et par ailleurs ex-premier adjoint et proche du patron du parti de Jean-Christophe Lagarde.

Cette procédure s'accompagne de six autres plaintes visant quatre anciens dirigeants de la Semeco, qui les soupçonne d'avoir "détourné des fonds" publics dans leur seul intérêt personnel en s'octroyant des indemnités de départ pour 1,2 million d'euros.

Fin 2020, une première salve de plaintes avaient été déposées pour des soupçons de fraude au sein de l'organisme HLM de la ville. L'ancien président de cet office avait dénoncé une manoeuvre "politique".

La gestion contestée de la maire de Bobigny pendant la mandature centriste fait par ailleurs l'objet d'une enquête pilotée par la Brigade de répression de la délinquance économique.

fan/pga/it

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MAR 24

Patriat (LREM) pour les régionales en juin "à tout prix" #

3/24/2021, 1:53 PM
Paris, FRA

Le chef de file des sénateurs LREM François Patriat s'est prononcé mercredi pour que les élections régionales se tiennent "à tout prix" en juin comme prévu, malgré l'épidémie de Covid-19.

"Il faut à tout prix s'en tenir au mois de juin. On ne pourra pas expliquer qu'on va travailler, qu'on va à l'école et qu'on ne va pas voter", a-t-il déclaré devant l'Association des journalistes parlementaires.

"Après ce sera tard, on sera dans la campagne présidentielle", a appuyé le président du groupe RDPI (à majorité En marche) et élu de Côte d'Or.

Le Conseil scientifique rendra dimanche au Premier ministre son rapport concernant la tenue des élections régionales et départementales les 13 et 20 juin.

Alors que le pays fait face à un nouveau regain épidémique, Jean Castex avait fait savoir la semaine passée qu'il s'en remettrait "strictement à l'avis du Conseil scientifique" quant à la possibilité ou non de tenir en juin ces élections, qui avaient déjà été reportées.

D'après M. Patriat, "le gouvernement consultera les formations politiques" puis "la décision sera prise".

La participation à ce scrutin pourrait cependant être faible, s'est-il inquiété, alors qu'il faut que "la démocratie respire" comme demandé par les oppositions.

"Ca fait quasiment un an que le gouvernement procrastine sur la question démocratique", a de son côté affirmé le porte-parole du groupe PS au Sénat, Rachid Temal, regrettant qu'il n'ait engagé "aucun travail", après les municipales, sur les "modalités de candidatures et de campagne en cas de Covid".

"Nous souhaitons que le gouvernement entende, écoute, travaille de concert avec les groupes parlementaires et les partis", a-t-il ajouté lors du point de presse hebdomadaire du groupe.

Néerlandais, Américains et Portugais notamment se sont rendus aux urnes au cours des derniers mois malgré l'épidémie.

L'ancien président du conseil régional de Bourgogne, ex-socialiste, estime que le parti présidentiel peut réaliser de bons scores en juin même si, pour gagner une région, "il faut 10-15 ans" pour un jeune mouvement.

En Bourgogne-Franche-Comté néanmoins, si LREM est "deuxième ou troisième" à l'issue du premier tour, "tout est possible" dont la victoire, a avancé M. Patriat.

reb-vm/jk/nm

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MAR 24

Patriat (LREM) pour les régionales en juin "à tout prix" #

3/24/2021, 1:29 PM
Paris, FRA

Le chef de file des sénateurs LREM François Patriat s'est prononcé mercredi pour que les élections régionales se tiennent "à tout prix" en juin comme prévu, malgré l'épidémie de Covid-19.

"Il faut à tout prix s'en tenir au mois de juin. On ne pourra pas expliquer qu'on va travailler, qu'on va à l'école et qu'on ne va pas voter", a-t-il déclaré devant l'Association des journalistes parlementaires.

"Après ce sera tard, on sera dans la campagne présidentielle", a appuyé le président du groupe RDPI (à majorité En marche) et élu de Côte d'Or.

Le Conseil scientifique rendra dimanche au Premier ministre son rapport concernant la tenue des élections régionales et départementales les 13 et 20 juin.

Alors que le pays fait face à un nouveau regain épidémique, Jean Castex avait fait savoir la semaine passée qu'il s'en remettrait "strictement à l'avis du Conseil scientifique" quant à la possibilité ou non de tenir en juin ces élections, qui avaient déjà été reportées.

D'après M. Patriat, "le gouvernement consultera les formations politiques" puis "la décision sera prise".

La participation à ce scrutin pourrait cependant être faible, s'est-il inquiété, alors qu'il faut que "la démocratie respire" comme demandé par les oppositions.

Néerlandais, Américains et Portugais notamment se sont rendus aux urnes au cours des derniers mois malgré l'épidémie.

L'ancien président du conseil régional de Bourgogne, ex-socialiste, estime que le parti présidentiel peut réaliser de bons scores en juin même si, pour gagner une région, "il faut 10-15 ans" pour un jeune mouvement.

En Bourgogne-Franche-Comté néanmoins, si LREM est "deuxième ou troisième" à l'issue du premier tour, "tout est possible" dont la victoire, a avancé M. Patriat.

reb/grd/jk/nm

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MAR 24

Covid-19: Dupont-Aignan veut rouvrir le Val-de-Grâce pour la réanimation #

3/24/2021, 10:55 AM
Paris, FRA

Le candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan a réclamé de nouveau mercredi la réouverture de l'hôpital du Val-de-Grâce pour augmenter les capacités de réanimation des malades du Covid-19, dénonçant les mesures "moyenâgeuses" et "d'enfermement" du gouvernement.

"Un an après le début de la crise sanitaire, nous en sommes encore réduits à des mesures moyenâgeuses, d'enfermement et de fermeture, et ce sur la base d'une saturation des lits de réanimation dans certains hôpitaux", a affirmé à l'AFP le député de l'Essonne avant un débat à l'Assemblée mercredi après-midi sur la crise sanitaire.

"Le manque de lits de réanimation ne date malheureusement pas d'hier et a été aggravé par des décennies d'insouciance au sommet de l'Etat", a-t-il souligné.

Le président de Debout la France réclame à cet égard d'affecter davantage d'internes aux spécialités afférentes à la réanimation et de "mobiliser" la réserve sanitaire.

Aucun lit de réanimation "pérenne" n'a été ouvert depuis le début de la crise sanitaire, estime l'ancien allié de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle 2017, qui juge "possible de doubler" leur nombre avec 2,5 milliards d'euros sur 5 ans, plutôt que "de dépenser 1,2 milliard par mois pour fermer les magasins de jeux, de sport ou de vêtements".

Il réclame également une "politique préventive" de l'épidémie de Covid-19 avec la vitamine D et des études sur l'ivermectine, traitements dont l'efficacité contre le virus n'a pas été prouvée.

Le nombre de malades du Covid-19 soignés en réanimation ne cesse de progresser. Il était à 4.634 mardi, se rapprochant du pic de la 2e vague de l'automne (4.900 le 16 novembre), selon le ministère de la Santé.

Les capacités d'hospitalisation en réanimation sont passées de 5.080 lits installés au 1er janvier 2020 à 10.707 lits le 15 avril de la même année, selon un récent rapport de la Cour des comptes, qui juge cependant les services de réanimation "mal préparés" et prône des réformes structurelles.

are/el/sp

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MAR 23

Macron : "il y aura des tentatives d'ingérence" de la Turquie dans l'élection présidentielle #

3/23/2021, 9:32 PM
Paris, FRA

Le président Emmanuel Macron a mis en garde mardi contre "les tentatives d'ingérence" de la Turquie dans la prochaine élection présidentielle française de 2022, sans pour autant fermer la porte à une amélioration des relations avec Ankara, exécrables depuis plus d'un an.

"Evidemment. Il y aura des tentatives d'ingérence pour la prochaine élection. C'est écrit, et les menaces ne sont pas voilées", a déclaré M. Macron, interrogé dans le cadre d'un documentaire de l'émission Cdans l'Air de la chaîne de télévision France 5 sur le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Evoquant la brûlante controverse sur la question religieuse, déclenchée après son discours à l'automne sur "le séparatisme islamiste", M. Macron a fustigé "une politique de mensonges d'Etat relayés par les organes de presse contrôlés par l'Etat turc", ainsi que "par certaines grandes chaînes contrôlées par le Qatar".

M. Erdogan a déjà été accusé d'ingérence électorale, notamment en Allemagne, quand il avait demandé aux électeurs germano-turcs de voter contre le parti d'Angela Merkel en 2017.

"Il faut qu'on soit très lucide", a poursuivi Emmanuel Macron, dont les relations avec son homologue turc ont été extrêmement tendues avant un début de dégel il y a quelques mois.

"J'ai noté depuis le début de l'année une volonté d'Erdogan de se réengager dans la relation. Je veux croire que c'est possible", a déclaré le président français, se défendant de toute "animosité à l'égard de la Turquie".

"Mais je pense qu'on ne peut pas réengager (une relation) quand il y a des ambiguïtés. Je ne veux pas réengager une relation apaisée si il y a derrière de telles manoeuvres qui se poursuivent", a-t-il dit.

Les relations bilatérales se sont dégradées avec l'offensive turque en octobre 2019 contre les forces kurdes en Syrie, alliées des Occidentaux. L'interventionnisme turc en Libye, en Méditerranée orientale (où un incident a opposé des bâtiments turc et français en juin 2020) et la politique française contre l'extrémisme islamique ont ensuite creusé les antagonismes entre Paris et Ankara.

"La France a été très claire. Quand il y a eu des actes unilatéraux en Méditerranée orientale, nous les avons condamnés et nous avons agi en envoyant des frégates", a souligné M. Macron, déplorant que l'Otan ne soit "pas suffisamment clair" avec Ankara. "Nous avons besoin de clarifier la place de la Turquie dans l'Otan", a-t-il estimé.

Cependant, "il faut un dialogue avec la Turquie, il faut tout faire pour qu'elle ne tourne pas le dos à l'Europe et n'aille vers plus d'extrémisme religieux ou des choix géopolitiques négatifs pour nous", a-t-il poursuivi.

"C'est un partenaire sur des sujets sécuritaires, sur les sujets de migration", a rappelé le président français. L'UE et la Turquie ont conclu en 2016 un accord migratoire revenant à confier à Ankara la gestion de l'immigration illégale.

Soulignant que la Turquie accueillait sur son sol plus de trois millions de réfugiés syriens, M. Macron a estimé qu'elle avait "pris ses responsabilités".

"Sur le sujet migratoire nous devons travailler avec la Turquie. Si ils (les Turcs) ouvrent les portes, vous avez trois millions de réfugiés syriens qui arrivent en Europe", a-t-il mis en garde.

cf/fz/bds

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MAR 23

Macron : "il y aura des tentatives d'ingérence" de la Turquie dans l'élection présidentielle #

3/23/2021, 9:30 PM
Paris, FRA

Le président Emmanuel Macron a mis en garde mardi contre "les tentatives d'ingérence" de la Turquie dans la prochaine élection présidentielle française de 2022, sans pour autant fermer la porte à une amélioration des relations avec Ankara, exécrables depuis plus d'un an.

"Evidemment. Il y aura des tentatives d'ingérence pour la prochaine élection. C'est écrit, et les menaces ne sont pas voilées", a déclaré M. Macron, interrogé dans le cadre d'un documentaire de l'émission Cdans l'Air de la chaîne de télévision France 5 sur le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Evoquant la brûlante controverse sur la question religieuse, déclenchée après son discours à l'automne sur "le séparatisme islamiste", M. Macron a fustigé "une politique de mensonges d'Etat relayés par les organes de presse contrôlés par l'Etat turc", ainsi que "par certaines grandes chaînes contrôlées par le Qatar".

M. Erdogan a déjà été accusé d'ingérence électorale, notamment en Allemagne, quand il avait demandé aux électeurs germano-turcs de voter contre le parti d'Angela Merkel en 2017.

"Il faut qu'on soit très lucide", a poursuivi Emmanuel Macron, dont les relations avec son homologue turc ont été extrêmement tendues avant un début de dégel il y a quelques mois.

"J'ai noté depuis le début de l'année une volonté d'Erdogan de se réengager dans la relation. Je veux croire que c'est possible", a déclaré le président français, se défendant de toute "animosité à l'égard de la Turquie".

"Mais je pense qu'on ne peut pas réengager (une relation) quand il y a des ambiguïtés. Je ne veux pas réengager une relation apaisée si il y a derrière de telles manoeuvres qui se poursuivent", a-t-il dit.

Les relations bilatérales se sont dégradées avec l'offensive turque en octobre 2019 contre les forces kurdes en Syrie, alliées des Occidentaux. L'interventionnisme turc en Libye, en Méditerranée orientale (où un incident a opposé des bâtiments turc et français en juin 2020) et la politique française contre l'extrémisme islamique ont ensuite creusé les antagonismes entre Paris et Ankara.

cf/fz/bds

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MAR 23

Régionales: l'avis du conseil scientifique attendu dimanche #

3/23/2021, 6:46 PM
Paris, FRA

Le Conseil scientifique rendra dimanche au Premier ministre Jean Castex son rapport concernant la tenue des élections régionales et départementales les 13 et 20 juin, a annoncé mardi une source gouvernementale confirmant une information du Parisien.

Cet avis est prévu dans le cadre de la loi, votée en février, reportant de mars à juin ces élections en raison de la circulation active de l'épidémie de Covid-19.

Les scientifiques doivent éclairer le gouvernement "sur l'état de l'épidémie de Covid-19, sur les risques sanitaires à prendre en compte et sur les adaptations nécessaires à la tenue des scrutins et des campagnes électorales les précédant", selon le texte.

Alors que le pays fait face à un nouveau regain épidémique, Jean Castex avait fait savoir la semaine passée qu'il s'en remettrait "strictement à l'avis du conseil scientifique" quant à la possibilité ou non de tenir les élections en juin.

"Je suis attaché à ce que ces élections aient lieu, mais je ne sais pas ce que dira le rapport. Pas de calculs politiques, la santé d'abord", avait-il insisté devant quelques journalistes.

Un nouveau report commanderait cependant l'accord du Parlement, par le biais d'un projet de loi.

Lundi, des associations d'élus ont mis la pression sur le Conseil scientifique en contestant sa légitimité de remettre en cause la tenue des élections.

jmt/cs/nm

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MAR 23

Marine Le Pen veut rembourser la dette sans toucher aux retraites ni aux impôts #

3/23/2021, 2:14 PM
Paris, FRA

Marine Le Pen a redit mardi vouloir rembourser la dette notamment de la crise sanitaire, mais sans austérité budgétaire et sans toucher aux retraites ni aux impôts, misant sur des "investissements d'avenir" pour doper la croissance.

"Sans mépriser ceux qui souhaitent une annulation de la dette, je les appelle à la raison. Quand vous expliquez à vos créanciers que vous n'allez pas les rembourser, c'est assez difficile d'aller leur redemander éventuellement un prêt par derrière", a fait valoir sur France Inter la candidate à l'Elysée, qui préside un parti lui-même très endetté.

La cheffe du Rassemblement national a mis en garde contre "la perte de confiance dans la parole de la France" si cette dernière ne remboursait pas sa dette, ce qui pourrait conduire à "une augmentation importante des taux d'intérêt".

Le gouvernement martèle depuis des mois que la dette devra être remboursée, mais une partie de l'opposition, à gauche surtout, défend l'idée d'une annulation au moins partielle de la dette Covid.

Si elle estime qu'il faut rembourser, Mme Le Pen a assuré pour autant qu'il n'y aurait "pas dans (son) projet d'austérité budgétaire", qui "aggrave la dette", qu'elle n'augmenterait pas les impôts et qu'elle "continuerait à défendre" la retraite à 60 ans et 40 annuités de cotisations.

Le départ à la retraite à 60 ans et 40 annuités de cotisations est "juste et économiquement tenable, pour peu qu'on se donne les conditions d'un retour à la création de richesse, à la création d'emplois, avec une modification de ce modèle économique qui a démontré son incapacité à protéger, qui est le modèle ultralibéral, dont il faut définitivement se séparer", a justifié la présidente du RN.

La dirigeante d'extrême droite a plaidé pour "des dépenses d'investissements d'avenir" qui porteraient sur la "réindustrialisation" et "une transition écologique qui est utile", en plaidant à nouveau pour le nucléaire et contre les éoliennes.

Pour financer ces investissements, elle avait proposé, début mars sur BFMTV, de lancer "un grand emprunt national" rémunéré à 2%, susceptible de libérer 450 milliards d'euros.

Des propositions "incohérentes" motivées par "la volonté d'avoir les pseudo-codes du sérieux", a réagi auprès de l'AFP la députée européenne Place publique, et économiste, Aurore Lalucq. "On ne lance pas un grand emprunt quand on veut rembourser la dette, d'autant moins avec un taux de 2%, bien supérieur aux taux actuels".

Elle a défendu la proposition de plusieurs économistes classés à gauche: "La crédibilité de la France (évoquée par Marine Le Pen) n'est pas en question puisqu'on parle d'annuler la dette côté BCE. Le faire permettrait de forcer les Etats à de nouveaux investissements fléchés sur la santé, l'éducation et la transition écologique".

are-bap/ggy/sp

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MAR 23

Israël: un an de pandémie, deux élections et un vaccin qui "a changé la donne" #

3/23/2021, 12:23 PM
Jérusalem, ZZZ

Le 2 mars 2020, aux premiers jours de la pandémie, Hadas votait entourée "d'extraterrestres" en combinaison spatiale dans un bureau de vote destiné aux premiers Israéliens placés en quarantaine. Un an plus tard, la jeune avocate a voté telle une électrice lambda, et vaccinée.

Lorsque l'AFP a rencontré Hadas Vinograd-Haber en mars 2020, elle revenait d'un voyage en Italie, alors épicentre de la pandémie de coronavirus en Europe, et avait été privée de sortie pendant 14 jours par les autorités israéliennes.

Seule incartade alors autorisée: aller voter.

Sur le parking d'une zone industrielle de Jérusalem, là où ont habituellement lieu les examens du permis de moto, elle s'inquiétait auprès de l'AFP de voir autant de personnes susceptibles d'avoir été contaminées rassemblées au même endroit.

Les malades potentiels étaient alors accueillis par des policiers et des membres de la commission électorale en combinaison blanche intégrale, les intimant de garder leurs distances, dans une ambiance de fin du monde.

"C'était le début de la pandémie, tout le monde était déboussolé", se rappelle-t-elle un an plus tard, alors qu'Israël retourne aux urnes pour des quatrièmes législatives en moins de deux ans.

"Les gens se comportaient comme des fous, se tenaient tous à des mètres les uns des autres (...) On aurait dit des extraterrestres", ajoute-t-elle. "Comme si c'était la fin du monde, comme si de toute façon il était inutile de voter parce qu'il n'y aurait pas de lendemain".

Depuis, elle a retrouvé son bureau de vote traditionnel, une école du centre de Jérusalem où elle vit. Et seule son masque sanitaire bleu clair lui barrant le visage trahit la survivance de la pandémie.

- Deux doses, un vote -

Le 2 mars 2020, seuls 12 cas de contamination avait été détectés en Israël. Au 23 mars, le bilan du ministère de la Santé fait état de plus de 828.200 personnes ayant été infectées, dont près de 6.100 sont décédées, depuis le début de la pandémie.

Au plus haut de la crise sanitaire, les autorités ont recensé près de 10.000 nouveaux cas quotidiens.

Mais lundi, seuls 942 cas ont été détectés, résultat d'une massive et rapide campagne de vaccination ayant permis d'administrer deux doses de vaccin à près de la moitié de la population, dont 90% des personnes âgés de plus de 70 ans.

"Les vaccins ont changé la donne", estime Mme Vinograd-Haber, 27 ans et qui a aussi reçu ses deux doses. "C'était parfait, on l'a eu à temps et beaucoup ont pu se faire vacciner".

Le Premier ministre sortant Benjamin Netanyhau, qui joue sa survie politique dans le scrutin de mardi, a lui-même lancé la campagne de vaccination en décembre et mise sur sa stratégie vaccinale pour rester à son poste.

"Les gens ne pensent pas que la crise du coronavirus est derrière eux (...), ils pensent maintenant que le gouvernement gère bien la crise", indique Adi Geva, vice-président d'institut de sondages Migdam.

Quelque 700 bureaux de vote éphémères ont été installés mardi à travers le pays pour les personnes en quarantaine --celles susceptibles d'avoir été en contact avec des personnes infectées ou de retour de l'étranger-- et pour les personnes infectées.

Mais "il n'y a presque personne", note Omer Shefer, de permanence à un bureau de vote sur un parking de Holon, ville au sud de Tel-Aviv. "Je pense qu'ils avaient prévu (ces bureaux de vote) un mois ou deux en avance et ne savaient pas que le taux d'infection chuterait".

Au fur et à mesure de la campagne de vaccination, le taux d'infection a reculé pour passer d'environ 9% en janvier à 1,6% cette semaine, d'après les données du ministère de la Santé.

"Notre situation est très bonne ici en Israël comparé aux autres pays", se réjouit Hadas, qui ne souhaite pas dire pour qui elle a voté mardi, disant seulement être restée fidèle à ses votes passés. Ayant joué son va-tout sur le vaccin, Benjamin Netanyahu espère toutefois obtenir son vote.

cgo-dac/gl/feb

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MAR 23

Région Nouvelle-Aquitaine : plainte au PNF contre l'exécutif d'Alain Rousset (PS) #

3/23/2021, 11:55 AM
Bordeaux, FRA

Une plainte pour détournement de fonds publics visant l'exécutif socialiste de la Région Nouvelle-Aquitaine présidée par Alain Rousset, a été transmise au Parquet National Financier (PNF), a-t-on appris mardi auprès du parquet de Bordeaux.

Le parquet, confirmant une information du quotidien Sud Ouest, indique s'être dessaisi de cette plainte contre X, déposée le 8 mars à Bordeaux, au profit du PNF.

David Angevin, collaborateur de cabinet de février 2015, année de campagne électorale, à février 2018 comme "plume" du président Rousset, accuse l'équipe dirigeante socialiste d'avoir "fait payer avec de l'argent public" la campagne électorale, en utilisant les moyens et le travail des salariés de la Région.

M. Angevin, journaliste et écrivain, avait ensuite dirigé l'Université du Futur, organisme de réflexion de la Région sur la révolution numérique, dont il a été licencié "comme un chien", a-t-il dit à l'AFP, en janvier 2020 après des désaccords selon lui avec des responsables politiques.

Dans un communiqué de la Région après le dépôt de cette plainte, M. Rousset s'était "inscrit en faux contre les allégations le mettant en cause", indiquant que "cinq ans après les faits allégués et à quatre mois du scrutin régional", elle relevait d'"une intention de nuire".

Affirmer que les règles de campagne n'auraient pas été respectées en 2015 est "dénué de tout fondement " et "pas acceptable", selon le communiqué, qui ajoute que M. Angevin a été "licencié pour insuffisance professionnelle" en janvier 2020, en raison de "son incapacité à collaborer de manière apaisée avec ses collègues et ses partenaires".

M. Rousset, qui n'a pas encore officiellement annoncé sa candidature, devrait vraisemblablement briguer un cinquième mandat (dont trois à la tête de l'ex-Aquitaine) aux futures régionales.

ff/pjl /dlm

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MAR 23

TPE: les commissions paritaires régionales, des structures en devenir #

3/23/2021, 11:17 AM
Paris, FRA

Peu connues, dépourvues de moyens, éloignées du terrain... Les commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI), censées faire vivre depuis 2017 le dialogue social dans les très petites entreprises, et pour lesquelles votent depuis lundi les salariés de ces TPE, sont encore des structures en devenir.

- DES COMMISSIONS ISSUES DE LA LOI REBSAMEN

Les CPRI ont été créées par la loi du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l'emploi, pour pallier l'absence de représentants syndicaux dans les entreprises de moins de onze salariés et permettre l'émergence d'un dialogue social de proximité.

Elles se composent de dix représentants des organisations patronales, et de dix représentants syndicaux, tous issus de TPE et désignés par leurs organisations. Les sièges syndicaux sont répartis proportionnellement à l'audience des syndicats dans la région auprès des salariés des TPE.

Ces commissions ont pour mission de conseiller salariés et employeurs sur les dispositions qui leur sont applicables, de prévenir les conflits individuels ou collectifs dans les entreprises sur demande des intéressés, de faire des propositions en matière d'activités sociales et culturelles.

Lors des débats à l'Assemblée, des députés PS frondeurs avaient déposé des amendements pour que les CPRI puissent négocier pour les salariés, avant de les retirer face à l'avis défavorable du gouvernement.

- DES "COQUILLES VIDES" ?

La loi prévoyait que les CPRI soient mises en place dès le 1er juillet 2017. Dans les faits, "cela dysfonctionne beaucoup", et certaines commissions n'étaient toujours pas opérationnelles à l'été 2019, selon les remontées du terrain obtenues par Karen Gournay, en charge du dossier chez FO.

En cause, selon la syndicaliste: la mauvaise volonté, parfois, du patronat; l'absence de "cadrage" sur les missions exactes de ces CPRI; le manque de moyens.

"A part une ou deux, elles sont toutes perdues et ne savent pas ce qu'on attend d'elles", résume Mme Gournay, qui n'hésite pas à parler de "coquilles vides".

Contrairement à ce qui a été prévu pour les CPRIA et les CPR-PL, des commissions équivalentes mises en place pour l'artisanat et les professions libérales, "il n'y a pas de financement, ce qui fait que ces commissions ont du mal à démarrer ou à se mettre en oeuvre", confirme Inès Minin, secrétaire nationale CFDT.

La prévention des conflits reste à peu de chose près un voeu pieux, l'accord des deux parties étant nécessaire pour engager une démarche. Parfois "c'est très tendu pour qu'on puisse entrer dans l'entreprise", témoigne Christophe Destaing, représentant CFDT à la CPRI d'Occitanie.

"On a un patronat qui estime qu'il n'a pas besoin d'un dialogue avec les organisations syndicales puisqu'il discute déjà avec ses salariés", pointe Mme Minin.

Les CPRI souffrent aussi d'être trop peu connues. "La réalité c'est que nous n'avons reçu aucune demande de ces salariés et patrons (...). Nous n'avons tout simplement pas trouvé notre public", déplore Angélique Schwartz (CFDT), qui a siégé à la CPRI de Provence Alpes-Côte d'Azur.

Autre écueil, selon Lynda Bensalla (CGT), membre de la CPRI d'Auvergne-Rhône Alpes, la taille des bassins d'emploi couverts: "On rayonne sur toute la région", avec au total "600.000 salariés" à représenter, souligne-t-elle.

- QUELLES EVOLUTIONS ?

Dans l'ensemble, les syndicats sont d'accord pour reconnaître l'utilité sur le papier de ces CPRI, tout en pointant leurs faiblesses. Plusieurs évoquent la nécessité de mettre en oeuvre ces commissions au niveau départemental, de les doter de moyens, de mieux définir leurs missions.

"On a bien conscience qu'on est dans un début de processus (...). Aller vers une représentation pleine et entière des travailleurs de ces toutes petites entreprises, c'est un long chemin. Les CPRI sont une étape", souligne le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.

Interrogé par l'AFP, le chef du bureau de la démocratie sociale à la direction générale du travail, Paul Cassavia, reconnaît "qu'il y a des choses qui fonctionnent plus ou moins bien".

Les CPRI doivent être renouvelées avant le 31 décembre, ce qui sera l'occasion de "réaliser un bilan", affirme-t-il.

sl/bfa/sp

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MAR 23

Covid : le Conseil d'État valide les élections municipales dans un village cluster #

3/23/2021, 9:39 AM
Grenoble, FRA

Le Conseil d'État a rejeté lundi la décision du tribunal administratif de Grenoble d'annuler les élections municipales de mars 2020 à La-Balme-de-Sillingy (Haute-Savoie), où s'était déclaré l'un des premiers clusters de Covid-19 en France, a indiqué mardi la municipalité.

"Il rejette la décision du tribunal administratif de Grenoble qui demandait l'annulation des élections. L'équipe municipale de la majorité reste donc en place pour les cinq prochaines années", a-t-elle précisé sur son site internet.

Dans son jugement, rendu le 16 septembre 2020 suite au recours déposé par François Daviet, le maire sortant, la juridiction iséroise avait notamment estimé qu'à la date du vote, le 15 mars, "de nombreux électeurs étaient soient hospitalisés, soit isolés à domicile en application des recommandations officielles".

Elle avait également souligné que compte-tenu du contexte, et alors que la gendarmerie était fermée, il résultait de l'instruction menée que les procurations à domicile n'avaient pas pu être mises en oeuvre.

L'élection, qui s'était tenue sur un taux d'abstention (60,37%) supérieur de 5% supérieur à la moyenne nationale, s'était jouée sur un faible écart de voix (4%, soit 61 voix) entre la liste du maire sortant, qui avait été malade et hospitalisé, et celle de son ancienne adjointe Séverine Mugnier, devenue rivale.

"L'irrégularité relative à la procédure d'établissement des procurations à domicile est de nature à altérer le scrutin et à justifier l'annulation du scrutin", avait fait valoir le tribunal administratif.

Séverine Mugnier avait fait appel de la décision devant le Conseil d'État.

cor-bp/mb/dlm

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MAR 23

Marine Le Pen veut rembourser la dette sans toucher aux retraites ni aux impôts #

3/23/2021, 8:58 AM
Paris, FRA

Marine Le Pen a redit mardi vouloir rembourser la dette notamment de la crise sanitaire, mais sans austérité budgétaire et sans toucher aux retraites ni aux impôts, misant sur des "investissements d'avenir" pour doper la croissance.

"Sans mépriser ceux qui souhaitent une annulation de la dette, je les appelle à la raison. Quand vous expliquez à vos créanciers que vous n'allez pas les rembourser, c'est assez difficile d'aller leur redemander éventuellement un prêt par derrière", a fait valoir sur France Inter la candidate à l'Elysée, qui préside un parti lui-même très endetté.

La cheffe du Rassemblement national a mis en garde contre "la perte de confiance dans la parole de la France" si cette dernière ne remboursait pas sa dette, ce qui pourrait conduire à "une augmentation importante des taux d'intérêt".

Le gouvernement martèle depuis des mois que la dette devra être remboursée, mais une partie de l'opposition, à gauche surtout, défend l'idée d'une annulation au moins partielle de la dette Covid.

Si elle estime qu'il faut rembourser, Mme Le Pen a assuré pour autant qu'il n'y aurait "pas dans (son) projet d'austérité budgétaire", qui "aggrave la dette", qu'elle n'augmenterait pas les impôts et qu'elle "continuerait à défendre" la retraite à 60 ans et 40 annuités de cotisations.

Le départ à la retraite à 60 ans et 40 annuités de cotisations est "juste et économiquement tenable, pour peu qu'on se donne les conditions d'un retour à la création de richesse, à la création d'emplois, avec une modification de ce modèle économique qui a démontré son incapacité à protéger, qui est le modèle ultralibéral, dont il faut définitivement se séparer", a justifié la présidente du RN.

La dirigeante d'extrême droite a plaidé pour "des dépenses d'investissements d'avenir" qui porteraient sur la "réindustrialisation" et "une transition écologique qui est utile", en plaidant à nouveau pour le nucléaire et contre les éoliennes.

Pour financer ces investissements, elle avait proposé, début mars sur BFMTV, de lancer "un grand emprunt national" rémunéré à 2%, susceptible de libérer 450 milliards d'euros.

are/jk/shu

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MAR 23

Israël: quatre scrutins législatifs en moins de deux ans #

3/23/2021, 3:00 AM
Jérusalem, ZZZ

En moins de deux ans, les Israéliens ont été appelés à voter quatre fois, en raison de l'incapacité des partis politiques à former, ou maintenir, des coalitions gouvernementales.

- Premières élections -

Le 9 avril 2019, les Israéliens votent pour des législatives anticipées au terme desquelles Benjamin Netanyahu, au pouvoir depuis 2009 et sous la menace d'une inculpation pour corruption, espère rester Premier ministre.

Face à lui, Benny Gantz, ancien chef d'état-major, mène la nouvelle alliance centriste Kahol-Lavan ("Bleu-Blanc").

Le Likoud (droite) de M. Netanyahu et "Bleu-Blanc" obtiennent chacun 35 sièges.

Le 17, le président Reuven Rivlin charge M. Netanyahu de former le gouvernement, les partis de droite et ultra-orthodoxes, représentant une majorité de 65 sièges sur les 120 du Parlement, l'ayant recommandé comme prochain Premier ministre.

Mais le 29 mai, devant l'incapacité de M. Netanyahu à former une coalition, le Parlement vote pour sa propre dissolution et de nouvelles élections en septembre. Le Premier ministre a préféré provoquer un nouveau scrutin que de voir le président confier à un autre le soin de former un gouvernement.

- Netanyahu et Gantz au coude-à-coude -

Le 17 septembre, le Likoud et "Bleu-Blanc" sont de nouveau au coude-à-coude.

M. Gantz plaide pour "un large gouvernement d'union". Pour M. Netanyahu, le pays a deux options: "soit un gouvernement que je dirige, soit un gouvernement dangereux qui repose sur les partis arabes".

La "Liste unie" des partis arabes, troisième force politique, recommande M. Gantz comme Premier ministre.

Le 25, M. Netanyahu est désigné pour former le gouvernement. M. Gantz refuse de "siéger dans un gouvernement dont le chef est sous le coup d'un grave acte d'accusation", en référence aux ennuis judiciaires de son rival.

Le 21 octobre, M. Netanyahu renonce et laisse la voie libre à M. Gantz, que le président charge de former le gouvernement.

Mais le 21 novembre, le président demande au Parlement de trouver un Premier ministre, ni M. Netanyahu ni M. Gantz n'ayant réussi à former un gouvernement.

Le même jour, le procureur général, Avichaï Mandelblit, inculpe M. Netanyahu pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires. C'est la première fois qu'un Premier ministre en exercice est mis en examen en Israël.

Le 11 décembre, les députés votent la dissolution du Parlement et convoquent un nouveau scrutin pour mars 2020.

- Nouvel échec -

Le 2 mars 2020, lors d'élections qui se tiennent alors que la pandémie de coronavirus a fait irruption en Israël, le Likoud obtient 36 sièges et "Bleu-Blanc" 33.

Le 16, le président Rivlin charge M. Gantz de former le gouvernement: la veille, au terme de consultations avec les représentants des partis élus, 61 députés avaient recommandé Benny Gantz contre 58 pour M. Netanyahu.

Fin mars, M. Gantz n'étant pas parvenu à obtenir une majorité décide, à la surprise générale, de se rallier à son grand rival pour former un "gouvernement d'urgence" face à la crise sanitaire.

Le 20 avril, après bien des vicissitudes, les deux hommes s'entendent sur un gouvernement d'union et d'urgence. Leur pacte, d'une durée de trois ans, prévoit une rotation, M. Netanyahu devant laisser la place de Premier ministre à M. Gantz après 18 mois.

Le 6 mai, la Cour suprême, saisie par différentes organisations mettant en doute la légalité de l'accord, le valide.

Le lendemain, Reuven Rivlin charge M. Netanyahu de former le gouvernement d'union, auquel le Parlement accorde la confiance le 17 mai.

Le 23 décembre 2020, après l'échec des parlementaires à adopter un budget, le Parlement se dissout, entraînant la convocation de nouvelles élections pour mars 2021.

- Quatrième scrutin -

Les Israéliens votent de nouveau mardi, pour la quatrième fois en deux ans. Cette fois, l'hypothèse d'un coude-à-coude entre MM. Netanyahu et Gantz est hautement improbable, le centriste ayant dégringolé dans les sondages. De nombreux partisans ne lui ont pas pardonné l'alliance avec M. Netanyahu, considérée comme une "trahison".

Pour ce scrutin, le Premier ministre sortant n'a pas un opposant mais trois: le centriste Yaïr Lapid, le conservateur Gideon Saar et le chantre de la droite radicale Naftali Bennett.

acm/cgo/feb/uh

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MAR 22

Le président de la région Bretagne retire ses délégations à son adjoint candidat contre lui #

3/22/2021, 8:34 PM
Rennes, FRA

Le président de la région Bretagne Loïg Chesnais-Girard (PS) a annoncé lundi soir retirer ses délégations à l'un de ses vice-présidents Thierry Burlot, candidat contre lui aux élections régionales.

"Thierry Burlot vient de m'annoncer sa candidature aux élections régionales. J'ai pris la décision de lui retirer ses délégations", a fait savoir, dans une brève déclaration, le président sortant candidat à sa propre succession.

"Les Bretonnes et les Bretons méritent de la clarté et de la franchise", a ajouté M. Chesnais-Girard.

Thierry Burlot, qui a fait toute sa carrière politique au PS, appartient, comme Loïg Chesnais-Girard, au groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates de Bretagne au sein de l'institution régionale où il était jusqu'à présent vice-président chargé de l'Environnement, eau, biodiversité et climat.

Lors des dernières élections régionales, en 2015, MM. Chesnais-Girard et Burlot figuraient sur la liste victorieuse menée par l'actuel ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, à l'époque ministre de la Défense sous François Hollande.

En 2017, à la demande du nouveau président Emmanuel Macron, M. Le Drian avait rénoncé à la présidence de région et ce poste était revenu à M. Chesnais-Girard.

La candidature de M. Burlot pour mener une liste de la majorité présidentielle était évoquée depuis plusieurs semaines.

La presse régionale s'était fait l'écho ces derniers jours de négociations menées par M. Le Drian et par le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand - également membre de l'actuelle majorité régionale - pour rapprocher MM. Chesnais-Girard et Burlot. Ce dernier n'a toutefois pas exprimé jusqu'à présent sa volonté de rejoindre LREM.

L'actuelle majorité régionale - 53 élus sur 83 sièges - comprend, outre l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates dont des membres de la majorité présidentielle, des communistes, des régionalistes ainsi que trois élus classés "groupe radical social et européen".

mcl/or

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MAR 22

Le neveu d'Olivier Dassault candidat à sa succession à la députation dans l'Oise #

3/22/2021, 8:07 PM
Lille, FRA

Le neveu d'Olivier Dassault, député LR de l'Oise et industriel décédé le 7 mars dans le crash de son hélicoptère, a annoncé lundi dans les colonnes du Courrier Picard qu'il briguait la succession de son oncle à la députation.

"J'ai 28 ans et mes études d'avocat sont terminées. Si je veux choisir un chemin, c'est maintenant. Et le drame que nous venons de vivre m'a conduit à accélérer ma décision. J'ai souvent songé à marcher dans les pas de mon oncle, mais j'avais le temps. Malheureusement, on ne prévoit pas l'imprévisible", déclare Victor Habert-Dassault dans un entretien publié lundi soir sur le site internet du journal.

"On ne naît pas Dassault. On le devient. J'assume un destin tragique que je n'ai pas voulu. Je suis fait d'un bois qui m'oblige. Si je ne répondais pas à ce moment dans l'histoire qui lie ma famille et l'Oise, je le regretterais probablement toute ma vie", poursuit celui qui indique avoir "participé à la campagne de Valérie Pécresse en Ile-de-France" et connu une "expérience d'attaché parlementaire auprès de Jérôme Chartier (LR)".

Il explique également avoir eu "une relation privilégiée" avec son oncle, "y compris au niveau artistique".

Olivier Dassault, fils de Serge Dassault, est mort à 69 ans dans le crash de son hélicoptère à Touques, près de Deauville.

Il était député de l'Oise depuis 2002.

Après le décès de son grand-père Marcel Dassault en 1986, son père Serge l'avait nommé directeur-adjoint d'Europe Falcon Service et directeur de la stratégie des avions civils de l'entreprise Dassault Aviation, fabriquant des avions de combat Rafale et avions d'affaires Falcon.

En 2011, il avait été nommé président du conseil de surveillance du groupe Dassault, ce qui le plaçait en bonne position pour reprendre un jour la holding familiale.

Mais sept ans plus tard, quelques mois avant la mort de son père, il avait annoncé à l'AFP sa décision de démissionner de la présidence du conseil de surveillance de la holding familiale "pour cause d'incompatibilité avec son mandat de député".

rl/or

DASSAULT AVIATION

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MAR 22

Régionales: testée positive au Covid, Najat Vallaud-Belkacem suspend sa campagne #

3/22/2021, 7:29 PM
Lyon, FRA

L'ancienne ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem, candidate à la présidence d'Auvergne-Rhône-Alpes, a suspendu lundi sa campagne de terrain après avoir été testée positive au Covid-19, a indiqué son équipe dans un communiqué.

"Elle s'applique immédiatement la règle qui s'impose à toutes et à tous, en toutes circonstances: un isolement total de 10 jours. Testée régulièrement, tous ses contacts rapprochés au cours des 48 dernières heures sont prévenus", a-t-elle précisé, ajoutant que "la campagne sur le terrain (était) suspendue jusqu'au 2 avril prochain".

L'ex-ministre de l'Education nationale de François Hollande, qui a fait sa déclaration "dans l'application +Tous anti-Covid+", a appelé "les Auvergnats, les Rhônalpins et tous les Français à faire preuve de la plus grande vigilance, de respecter tous les gestes barrières".

Mme Vallaud-Belkacem avait annoncé le 14 mars sa candidature aux régionales de juin dans une interview aux trois grands quotidiens de la région, Le Progrès, Le Dauphiné Libéré et La Montagne.

Elle y avait dit vouloir incarner "une alternative" à la politique et à la gouvernance de Laurent Wauquiez (LR), qui s'était emparé de la région en 2016 et qu'elle taxe de "clientélisme" et de "court-termisme". Outre le PS, sa liste rassemble le PRG, Cap écologie et la Gauche républicaine et sociale.

Mme Vallaud-Belkacem plaidait pour une union de la gauche pour espérer déboulonner M. Wauquiez, en tête dans les sondages, mais la tête de liste EELV Fabienne Grébert lui a répondu ne pas voir "de raison" de se ranger derrière elle.

dfa/fga/sp

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MAR 22

Pour Marine Le Pen, le rassemblement c'est maintenant #

3/22/2021, 5:04 PM
Paris, FRA

Marine Le Pen, que les sondages actuels donnent au second tour de la présidentielle, a souhaité lundi rassembler au-delà de son camp dès le premier tour, en accueillant le ralliement d'une centaine de dissidents souverainistes de son ancien allié de 2017 Nicolas Dupont-Aignan.

"Ce rassemblement doit se faire dès le premier tour", a fait valoir la candidate à l'Elysée, en vantant "la logique unificatrice voulue par le général De Gaulle", longtemps honni par ses partisans mais auquel elle rend désormais hommage.

Marine Le Pen honorait de sa présence une conférence de presse organisée par les dissidents du mouvement de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France, qui ont appelé lundi à "s'unir" autour de sa candidature.

La présidente du Rassemblement national n'a plus le soutien de Nicolas Dupont-Aignan, qui avait conclu avec elle un accord de gouvernement entre les deux tours de la présidentielle de 2017 et devait devenir son Premier ministre.

Le souverainiste a finalement décidé de faire cavalier seul en 2022. Il était crédité de 4% des voix début mars selon l'Ifop.

Les dissidents de DLF, qui sont plus d'une centaine selon une liste présentée à la presse, ont présenté leur nouveau mouvement de "droite gaulliste", nommé L'Avenir français, appelé à jouer un rôle de "trait d'union" avec le Rassemblement national.

- "Compromis" -

La nouvelle formation, "statutairement et financièrement indépendante" du RN, rejoint ainsi d'autres mouvements satellites du RN, comme la Droite populaire de l'ancien ministre sarkozyste Thierry Mariani et le Mouvement localiste animé par le député européen du RN et chantre de l'écologie identitaire Hervé Juvin, censés rallier des soutiens frileux de prendre leur carte au RN.

Son logo, un chêne, symbolise selon eux "l'âme gaulliste" et "l'enracinement". C'est aussi le nom d'un ancien journal militant du MNR (Mouvement national républicain) du dissident du Front national Bruno Mégret, note le politologue Jean-Yves Camus.

Marine Le Pen s'est même dite "prête" au "compromis", mettant en avant de récentes "inflexions programmatiques". Le RN ne veut par exemple plus sortir de l'UE ni suspendre les accords de libre circulation de Schengen.

Désireuse de ratisser large, la cheffe du RN prévoit de former, si elle est élue, un "gouvernement d'union nationale" auquel elle associerait des personnalités pas forcément encartées RN, comme l'ancien LR Jean-Paul Garraud à la Justice.

La candidate fait fi ainsi des mises en garde de son père et ancien président du FN (devenu RN) Jean-Marie Pen, pour qui au premier tour, "il faut rassembler tous les Français qui sont légitimement excédés", c'est-à-dire un électorat traditionnel plus radical.

- "Hégémonique" -

Alors que l'extrême droite conservatrice, identitaire, et proche de sa nièce Marion Maréchal, pousse la candidature du polémiste Eric Zemmour, et que M. Dupont-Aignan pense qu'elle va perdre face à Emmanuel Macron, elle a fustigé les "candidatures vaines, de témoignage" qui seraient "dommageables" à sa "famille de pensée".

Elle a assuré que "la démarche" du RN n'était "pas hégémonique mais partenariale" et qu'elle ne serait pas la candidate "du RN" mais "soutenue par le RN" alors qu'elle songe à abandonner la tête de son mouvement, pour ne pas être "enfermée dans une présidence de parti politique".

Son départ de la présidence n'aura pas lieu cependant au congrès début juillet, qui doit entériner sa candidature, mais plutôt après l'été, selon un haut cadre.

Pour autant la cheffe du RN, qui peine à forger des alliances avec d'autres formations, considère que "le compromis n'est pas la compromission" et met "trois limites" à l'ouverture politique: "la cohérence globale du projet", "le respect des engagements", et "le respect en toute circonstance de l'unité nationale".

Accusée de manquer de personnel politique, la candidate du "peuple" a assuré qu'elle travaillait à "faire émerger une nouvelle élite pour le pays".

Mais les personnalités avancées à ce stade pour devenir d'éventuels ministres sont les mêmes que Mme Le Pen avait investies aux élections européennes et qu'elle a désignées pour les régionales.

are/cs/sp

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MAR 22

Auvergne-Rhône-Alpes: les écologistes signalent la gestion de Laurent Wauquiez à la justice #

3/22/2021, 3:44 PM
Grenoble, FRA

Des élus écologistes ont signalé au procureur de Lyon une accumulation de griefs sur la gestion "clientéliste" de la région Auvergne-Rhône-Alpes par son président (LR) Laurent Wauquiez, qui dénonce de son côté une "agitation procédurale (...) pathétique".

Ce signalement, sur la base de l'article 40 du code de procédure pénale et enregistré le 16 mars, liste nombre d'accusations visant l'ensemble de la mandature de Laurent Wauquiez, déjà visé par une récente saisine du parquet national financier (PNF) par le groupe socialiste à la région concernant l'attribution de subventions régionales.

Myriam Laïdouni-Denis, conseillère régionale EELV, dénonce le "système" du président Les Républicains (LR), et fait l'inventaire de multiples "illégalités" et "irrégularités" déjà connues: les budgets 2016 et 2017 annulés par le tribunal administratif, une accusation de conflit d'intérêts, un amendement modifié après un vote, des refus de communication de documents administratifs, etc.

S'y ajoute "un fonctionnement antidémocratique", écrit Myriam Laïdouni-Denis, et un récent article de Mediapart qui assure, en analysant les subventions, que celles-ci sont trois fois plus importantes pour les communes administrées par la droite que pour celles gérées par la gauche.

Le groupe socialiste à la région - concurrent des écologistes pour les élections régionales de juin - avait saisi le 11 mars le PNF pour enquêter sur ces attributions "opaques".

Probable candidat à sa réélection, Laurent Wauquiez avait répliqué en annonçant avoir déposé plainte pour "diffamation et dénonciation de faits mensongers" et saisi à son tour le PNF sur la gestion de son prédécesseur socialiste.

La saisine des écologistes auprès du procureur de Lyon se veut "complémentaire" à la saisine du PS et plus large, a expliqué Mme Laïdouni-Denis lors d'une conférence de presse lundi à Grenoble.

"Chaque élément est une pièce du puzzle, qui, quand il va être constitué en entier, va relever l'étendue des dérives qui mènent notre région dans une situation dramatique", a encore estimé la conseillère régionale.

"Le jour même où le conseil régional prépare la sortie de crise avec la mise en place d'un fonds souverain à destination des entreprises régionales, l'agitation procédurale de l'opposition est pathétique", a réagi auprès de l'AFP l'entourage de Laurent Wauquiez, qui dénonce "l'agressivité, la caricature, le dénigrement" de cette procédure.

"Les citoyens n'attendent ni agressivité, ni mensonges", poursuit-il, dénonçant une opposition "qui a vu toutes ses actions (contentieuses) intentées sombrer".

ube/ag/mpm

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MAR 22

Covid/régionales: les élus mettent le Conseil scientifique sous pression #

3/22/2021, 2:09 PM
Paris, FRA

Les associations d'élus ont mis la pression lundi sur le Conseil scientifique en contestant sa légitimité de remettre en cause la tenue des élections régionales et départementales en juin, dix jours avant qu'il ne remette son avis sur le déroulement des scrutins.

Le débat sur un nouveau report des élections, relancé après les restrictions annoncées jeudi par le Premier ministre Jean Castex dans 16 départements face à l'épidémie du Covid-19, ont provoqué une véritable levée de boucliers de la part des élus qui ont multiplié depuis communiqués et déclarations.

La cible de leurs attaques: le Conseil scientifique qui doit rendre un avis d'ici le premier avril sur le déroulement de ces élections les 13 et 20 juin, dans le cadre d'une "clause de revoyure" prévue dans la loi qui a entériné en février le report de trois mois des élections initialement prévues en mars.

"Si le Conseil scientifique dicte le calendrier des élections, alors nous avons changé de régime politique sans l'avouer", s'insurgent François Baroin, président de l'Association des maires de France (AMF), Dominique Bussereau, de l'Assemblée des départements de France (AdF), et Renaud Muselier, de Régions de France, dans un communiqué commun diffusé lundi sous l'étiquette "Territoires unis".

"Toutes les élections sont essentielles. Ce n'est pas au Conseil scientifique de confiner la démocratie!", renchérissent dix présidents de région de droite comme de gauche dans une tribune conjointe dimanche au Figaro.

Pour Territoires unis, les échéances électorales doivent donc "être respectées pour que les Françaises et les Français choisissent leurs élus locaux, et expriment ainsi leurs aspirations à plus d'écoute et de proximité. C'est une évidence démocratique qui doit faire consensus", ajoutent-ils.

Rappelant que Néerlandais, Américains et Portugais se sont rendus aux urnes au cours des derniers mois malgré l'épidémie, les associations d'élus nient à cet organisme la capacité de remettre en cause le déroulement des élections. L'avis du Conseil scientifique a été présenté comme une "boussole" mercredi dernier par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, n'écartant pas un report ce qui nécessiterait alors une nouvelle loi.

"Notre cible n'est pas du tout le gouvernement, mais bien le Conseil scientifique", explique à l'AFP une source territoriale qui reconnaît s'attendre "à un avis négatif" compte tenu de la progression de l'épidémie.

- Arrières-pensées ? -

Chez LR, les incertitudes sur les élections ravivent les critiques déjà formulées à l'automne contre la majorité et Emmanuel Macron, accusés de vouloir renvoyer à plus tard des scrutins qui pourraient leur être défavorables avant la présidentielle de 2022.

"L'intérêt d'Emmanuel Macron est d'essayer d'éviter les élections territoriales, qui pourraient être une nouvelle défaite avant la présidentielle", assure dans L'Opinion le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau.

A droite, les régionales pourraient servir de tremplin pour lancer son candidat à l'Elysée, en départageant Xavier Bertrand (Hauts-de-France), Valérie Pécresse (Ile-de-France) ou encore Laurent Wauquiez (Rhône-Alpes-Auvergne).

Du côté de la majorité, le délégué général de La République en marche Stanislas Guerini a nié tout calcul politique. "Il n'y a pas d'intention cachée, tout le monde est d'accord, ces élections doivent avoir lieu en juin", a-t-il affirmé sur FranceInfo.

"Le président n'a jamais eu peur de se confronter aux électeurs et il ne faut jamais avoir peur de la démocratie, en tout cas c'est jamais le cas du président", a-t-il ajouté.

Dans l'opposition, à l'exception de Nicolas Dupont-Aignan qui n'est pas défavorable à la tenue des scrutins en septembre, les voix s'élèvent pour s'opposer à un report, à l'image de Marine Le Pen.

"Ne pas (les) maintenir, cela voudrait dire les repousser à un moment où nous serons déjà dans le cadre d'une élection présidentielle, ce serait très néfaste pour notre démocratie. On ne peut pas confiner la démocratie", a fait valoir la présidente du Rassemblement national lundi.

Du côté des Verts, l'écologiste et ex-député LREM Matthieu Orphelin, tête de liste dans la région Pays de la Loire, rejette également un report: ce "serait une grave erreur démocratique", alors qu'"il est possible d'organiser le vote dans le cadre d'un protocole sanitaire très sûr", estime-t-il.

arz/jk/vk

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MAR 22

Israël polarisé à la veille de nouvelles élections, en mode "vaccination" #

3/22/2021, 2:03 PM
Jérusalem, ZZZ

Gouvernement de droite mené par Benjamin Netanyahu ou coalition contre lui? Ou encore une nouvelle impasse? Divisé, Israël votera mardi pour ses quatrièmes élections législatives en moins de deux ans sur fond d'intense campagne de vaccination contre le Covid-19.

Lors du dernier scrutin en mars 2020, la pandémie n'en était qu'à ses balbutiements en Israël qui avait déployé des bureaux de vote spéciaux pour les quelques personnes en quarantaine, de retour de l'étranger.

Un an plus tard, l'Etat hébreu sort la tête de l'eau à la faveur d'une vaste campagne de vaccination ayant permis d'administrer les deux doses de vaccin nécessaires à 49% de la population. Une "victoire", clame haut et fort le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu, vacciné lui-même mais toutefois pas immunisé contre une défaite électorale.

L'année écoulée a aussi été marquée par l'ouverture du procès contre le Premier ministre pour "corruption" et "abus de pouvoir", qui a servi de cri de ralliement à un mouvement de contestation sociale à travers le pays, incarné par des manifestations le samedi soir devant sa résidence de Jérusalem.

A moins de 24 heures de ces nouvelles élections, deux grands camps s'affrontent: les pro et les anti-Netanyahu. Mais comme le système électoral à la proportionnelle favorise l'accès au Parlement des petits partis, chaque camp se subdivise.

"Les discussions sur la corruption ont remplacé tous les anciens débats. Mais cela n'a pas semblé nuire à Netanyahu", note lundi le journal le plus vendu de la presse israélienne, le Yediot Aharonot.

Les derniers sondages créditent le Likoud (droite) de M. Netanyahu de la première place avec environ une trentaine de sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement, suivi de la formation Yesh Atid ("Il y a un avenir") du centriste Yaïr Lapid, des partis de droite dirigés par Gideon Saar et Naftali Bennett avec chacun près de dix sièges, et près d'une dizaine d'autres formations...

Dans sa quête du Graal pour obtenir la majorité de 61 députés afin de former un gouvernement et d'éviter la tenue d'un nouveau scrutin, Benjamin Netanyahu compte faire alliance avec la droite religieuse et l'extrême droite, et Yaïr Lapid avec des partis de la gauche, du centre et de la droite déçue par le Premier ministre.

"La question est de savoir s'il y aura un résultat permettant de donner à l'un des deux camps --les partis pro-Netanyahu et ceux tentant de former une coalition sans Netanyahu-- un avantage clair. A l'heure actuelle, il semble qu'aucun des deux camps ne puisse y parvenir", note Dahlia Scheindlin, spécialiste des sondages politiques en Israël.

Malgré tout, estime-t-elle, Benjamin Netanyahu a pour l'heure le "plus de chance" de rester Premier ministre au terme de ces élections.

- La carte Bennett -

Pour former son gouvernement de droite tant souhaité, Benjamin Netanyahu compte sur les appuis de deux partis ultra-orthodoxes et sur la nouvelle formation "Sioniste religieux" menée notamment par Itamar Ben Gvir, une personnalité phare de l'extrême droite israélienne, qui pourrait faire son entrée au Parlement.

Entouré de ses gardes du corps et le visage barré d'un masque sanitaire, le Premier ministre a fait une visite surprise lundi après-midi dans le marché central de Mahané Yehuda à Jérusalem, sous les vivats de ses supporters.

"Il ne nous manque que deux sièges" pour former le gouvernement, a-t-il relevé, lançant à la foule: "Allez voter" pour le Likoud.

Pour un gouvernement, Netanyahu devrait avoir besoin de l'appui de Naftali Bennett, chef de la droite radicale, mais sans que ce dernier n'obtienne un trop bon score électoral, qui risquerait de le placer en position de force pour s'imposer comme possible Premier ministre à la place de M. Netanyahu.

Depuis le début de la campagne, M. Bennett entretient le flou sur ces intentions, se montrant à la fois critique de la gestion de M. Netanyahu mais proche de son idéologie.

Dimanche soir, M. Bennett s'est présenté sur le plateau d'une grande chaîne de télévision pour "signer" un document stipulant qu'il ne rejoindrait pas un gouvernement dirigé par Yaïr Lapid, sans s'engager toutefois concernant M. Netanyahu.

Si les anti-Netanyahu n'arrivent pas, de leur côté, à atteindre le nombre crucial de 61 députés, ils devront voir comment --si possible-- se rapprocher de M. Bennett ou de partis arabes pour déloger "le roi Bibi", surnom que donnent ses partisans au Premier ministre.

Et si aucun camp n'arrive à former un gouvernement, Benjamin Netanyahu reste de facto Premier ministre. Pour Gideon Rahat, professeur de sciences politiques à l'université hébraïque de Jérusalem, point de doute: "Netanyahu est prêt à une cinquième, sixième ou septième élection".

gl/cgo/elm

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MAR 22

Une centaine d'anciens cadres de DLF appellent à "s'unir" autour de Marine Le Pen #

3/22/2021, 1:39 PM
Paris, FRA

Une centaine de dissidents du mouvement de Nicolas Dupont-Aignan ont appelé lundi à "s'unir" autour de la candidate à l'Elysée Marine Le Pen, en présentant leur nouveau mouvement de "droite gaulliste" nommé L'Avenir français, qui jouera un rôle de "trait d'union" avec le Rassemblement national.

"Il faut s'unir et se rassembler autour de la candidate naturelle de notre famille politique", a déclaré lors d'une conférence de presse le coordinateur national de L'Avenir français, Jean-Philippe Tanguy, ancien numéro deux de Debout la France, parti en raison d'une "stratégie d'isolement et de division" de Nicolas Dupont-Aignan.

La conférence de presse, en présence de Marine Le Pen, avait lieu dans les salons où la présidente du RN et Nicolas Dupont-Aignan avaient présenté un accord de gouvernement entre les deux tours de la présidentielle de 2017.

Mais cette fois, le député souverainiste a décidé de faire cavalier seul à la présidentielle de 2022, provoquant une vague de départs - plus de 130 selon la liste transmise par la nouvelle formation, une "trentaine" selon M. Dupont-Aignan.

Marine Le Pen est la "meilleure candidate" à la présidentielle, parce qu'elle est "la championne des libertés fondamentales" et qu'elle aspire au "redressement" industriel, a vanté M. Tanguy. Il a aussi évoqué un "déferlement de violences" que "plus rien ne pourra arrêter à part l'élection de Marine Le Pen".

La nouvelle formation, "statutairement et financièrement indépendante" du RN, rejoint d'autres mouvements satellites du RN comme la Droite populaire de l'ancien ministre sarkozyste Thierry Mariani, et le Mouvement localiste animé par le député européen du RN Hervé Juvin.

"Ce rassemblement doit se faire dès le premier tour", a fait valoir Marine Le Pen, en vantant "la logique unificatrice voulue par le général De Gaulle".

"Les candidatures vaines, de témoignage, d'humeur ou (...) de divergences font courir le risque à toute notre famille de pensée d'une diversion électorale, dommageable", a-t-elle expliqué. "Au premier tour, chaque famille se rassemble, au second tour, les deux familles politiques qualifiées composent avec les autres pour élargir l'unité nationale".

Elle a assuré que "la démarche" du RN n'était "pas hégémonique mais partenariale" et qu'elle ne serait pas la candidate "du RN" mais "soutenue par le RN" alors qu'elle songe à abandonner la présidence du parti pour 2022.

Marine Le Pen s'est dite "prête" au "compromis", mettant en avant de récentes "inflexions programmatiques". Le RN ne veut par exemple plus sortir de l'UE ni suspendre les accords de libre circulation de Schengen.

are/cg/vk

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MAR 22

Régionales en juin: "une absolue nécessité", selon Guerini (LREM) #

3/22/2021, 11:52 AM
Paris, FRA

La tenue des élections régionales en juin comme prévu est "une absolue nécessité", a plaidé lundi le délégué général de La République en marche Stanislas Guerini en plein débat sur un éventuel nouveau report face au regain de l'épidémie de Covid-19.

Les élections régionales et départementales ont déjà été reportées aux 13 et 20 juin. "Nous avons décidé collectivement, et c'est le parlement qui l'a fait, de les tenir en juin; il faut qu'elles aient lieu en juin", a-t-il justifié.

Le débat sur un nouveau report a été relancé par la situation sanitaire qui a conduit l'exécutif à prendre de nouvelles restrictions dans 16 départements, alors qu'un avis du Conseil scientifique sur la tenue du scrutin est attendu d'ici au 1er avril.

"Evidemment c'est cet avis qui sera notre boussole et derrière cet avis, c'est évidemment la situation sanitaire", a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal mercredi, laissant entendre qu'un report était possible.

Marine Le Pen s'est dite lundi "contre un report" de ces élections. "Ne pas (les) maintenir, cela voudrait dire les repousser à un moment où nous serons déjà dans le cadre d'une élection présidentielle, ce serait très néfaste pour notre démocratie. On ne peut pas confiner la démocratie", a fait valoir la présidente du Rassemblement national lors d'une conférence de presse.

La candidate à l'Elysée a aussi réclamé le retour, "le plus rapidement possible", de "conditions d'égales capacités à faire campagne" dans les régions, qui ne sont pas toutes confinées, pointant un "vrai problème sur le plan constitutionnel".

Le député LREM et tête de liste aux régionales en Ile-de-France Laurent Saint-Martin a dit lundi sur Radio J "souhait(er) ardemment qu'elles puissent avoir lieu" en juin, "si les conditions sanitaires le permettent".

Dix présidents de région de droite comme de gauche se sont opposés dans une tribune conjointe publiée dimanche dans Le Figaro à un éventuel nouveau report.

Dans un entretien à L'Opinion lundi, le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau estime que ce serait "une terrible défaite de mettre la démocratie entre parenthèses, une dérive autocratique très préoccupante".

"Il n'est pas besoin d'être un grand politologue pour comprendre que l'intérêt d'Emmanuel Macron est d'essayer d'éviter les élections territoriales, qui pourraient être une nouvelle défaite avant la présidentielle", juge-t-il aussi.

ggy-are/ib/rhl

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MAR 22

Régionales: la sénatrice Goulet (centriste) propose un report en septembre #

3/22/2021, 10:48 AM
Paris, FRA

La sénatrice Nathalie Goulet, tête de liste UDI en Normandie pour les prochaines régionales, a déposé une proposition de loi pour reporter le scrutin en septembre et encadrer les pouvoirs des exécutifs sortants, afin de "rétablir l'égalité entre les candidats".

La proposition de loi n'a guère de chance de prospérer en l'état, la prochaine "niche" parlementaire du groupe centriste au Sénat étant prévue en juin. Mais il est pour la sénatrice le moyen de faire entendre la voix des "challengers" aux régionales en plein débat sur un éventuel nouveau report.

"C'est impossible de faire campagne", a affirmé lundi à l'AFP la sénatrice, alors que dix présidents de région se sont opposés dimanche à un éventuel nouveau report de la date des élections régionales en raison de l'épidémie de Covid-19.

"Le déni de démocratie, n'est pas dans le fait de tenir ou pas les élections, le déni de démocratie est dans le fait que les candidats sont dans une rupture complète d'égalité en ce qui concerne la campagne", selon la sénatrice de l'Orne.

"Les sortants se baladent avec leur chéquier et il n'y a aucune limitation de leurs pouvoirs", a-t-elle déploré, pointant "un joker pour leur réélection".

Le texte qu'elle a déposé propose d'une part de repousser de juin en septembre les élections régionales et départementales et d'autre part de limiter, en cas de prorogation de la durée de leurs mandats, les décisions des exécutifs locaux aux "actes de gestion strictement nécessaires".

Le scrutin a déjà été repoussé une première fois de mars à juin.

vm/ib/shu

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MAR 22

Israël polarisé à la veille de nouvelles élections, en mode "vaccination" #

3/22/2021, 9:50 AM
Jérusalem, ZZZ

Gouvernement de droite mené par Benjamin Netanyahu ou coalition contre lui? Ou encore une nouvelle impasse? Divisé, Israël votera mardi pour ses quatrièmes élections législatives en moins de deux ans sur fond d'intense campagne de vaccination contre le Covid-19.

Lors du dernier scrutin en mars 2020, la pandémie n'en était qu'à ses balbutiements en Israël qui avait déployé des bureaux de vote spéciaux pour les quelques personnes en quarantaine, de retour de l'étranger.

Un an plus tard, l'Etat hébreu sort la tête de l'eau à la faveur d'une vaste campagne de vaccination ayant permis d'administrer les deux doses de vaccin nécessaires à 49% de la population. Une "victoire", clame haut et fort le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu, vacciné lui-même mais toutefois pas immunisé contre une défaite électorale.

L'année écoulée a aussi été marquée par l'ouverture du procès contre le Premier ministre pour "corruption" et "abus de pouvoir", qui a servi de cri de ralliement à un mouvement de contestation sociale à travers le pays, incarné par des manifestations le samedi soir devant sa résidence de Jérusalem.

A moins de 24 heures de ces nouvelles élections, deux grands camps s'affrontent: les pro et les anti-Netanyahu. Mais comme le système électoral à la proportionnelle favorise l'accès au Parlement des petits partis, chaque camp se subdivise.

"Les discussions sur la corruption ont remplacé tous les anciens débats. Mais cela n'a pas semblé nuire à Netanyahu", notait lundi le journal le plus vendu de la presse israélienne, le Yediot Aharonot.

Les derniers sondages créditent le Likoud (droite) de M. Netanyahu de la première place avec environ une trentaine de sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement, suivi de la formation Yesh Atid ("Il y a un avenir") du centriste Yaïr Lapid, des partis de droite dirigés par Gideon Saar et Naftali Bennett avec chacun près de dix sièges, et près d'une dizaine d'autres formations...

Dans sa quête du Graal pour obtenir la majorité de 61 députés afin de former un gouvernement et d'éviter la tenue d'un nouveau scrutin, Benjamin Netanyahu compte faire alliance avec la droite religieuse et l'extrême droite, et Yaïr Lapid avec des partis de la gauche, du centre et de la droite déçue par le Premier ministre.

"La question est de savoir s'il y aura un résultat permettant de donner à l'un des deux camps --les partis pro-Netanyahu et ceux tentant de former une coalition sans Netanyahu-- un avantage clair. A l'heure actuelle, il semble qu'aucun des deux camps ne puisse y parvenir", note Dahlia Scheindlin, spécialiste des sondages politiques en Israël.

Malgré tout, estime-t-elle, Benjamin Netanyahu a pour l'heure le "plus de chance" de rester Premier ministre au terme de ces élections.

- La carte Bennett -

Pour former son gouvernement de droite tant souhaité, Benjamin Netanyahu compte sur les appuis de deux partis ultra-orthodoxes et sur la nouvelle formation "Sioniste religieux" menée notamment par Itamar Ben Gvir, une personnalité phare de l'extrême droite israélienne, qui pourrait faire son entrée au Parlement.

Des jeunes ont distribué dimanche à tout vent dans des quartiers religieux de Jérusalem des tracts pro-Ben Gvir et des drapeaux de sa formation étaient visibles aux balcons.

Mais ces appuis seraient insuffisants pour former un gouvernement Netanyahu, d'où l'importance pour lui d'obtenir l'appui de Naftali Bennett, chef de la droite radicale. Mais sans que ce dernier n'obtienne un trop bon score électoral, qui risquerait de le placer en position de force pour s'imposer comme chef de gouvernement à la place de M. Netanyahu.

Depuis le début de la campagne, M. Bennett entretient le flou sur ces intentions, se montrant à la fois critique de la gestion de M. Netanyahu mais proche de son idéologie.

Dimanche soir, M. Bennett s'est présenté sur le plateau d'une grande chaîne de télévision pour "signer" un document stipulant qu'il ne rejoindrait pas un gouvernement dirigé par Yaïr Lapid, sans s'engager toutefois concernant M. Netanyahu.

Si les anti-Netanyahu n'arrivent pas, de leur côté, à atteindre le nombre crucial de 61 députés, ils devront voir comment --si possible-- se rapprocher de M. Bennett ou de partis arabes pour déloger "le roi Bibi", surnom que donnent ses partisans au Premier ministre.

Et si aucun camp n'arrive à former un gouvernement, Benjamin Netanyahu reste de facto Premier ministre. Pour Gideon Rahat, professeur de sciences politiques à l'université hébraïque de Jérusalem, point de doute: "Netanyahu est prêt à une cinquième, sixième ou septième élection".

gl/cgo/elm

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MAR 22

Tenir les régionales en juin, "une absolue nécessité", selon Guerini (LREM) #

3/22/2021, 9:42 AM

La tenue des élections régionales en juin comme prévu est "une absolue nécessité", a plaidé lundi le délégué général de La République en marche Stanislas Guerini en plein débat sur un nouveau report face au regain de l'épidémie de Covid 19.

Interrogé également sur Radio Classique sur l'appel d'une centaine d'élus à accorder le droit de vote à 16 ans aux municipales, il a considéré que c'est "un sujet secondaire", qui n'est "pas la priorité du moment": "la première bataille qu'on doit gagner, c'est celle de la participation et de diminuer l'abstention", a-t-il estimé.

Pour lui, tenir les élections régionales et départementales les 13 et 20 juin, après un premier report, "est une absolue nécessité".

"Nous avons décidé collectivement, et c'est le parlement qui l'a fait, de les tenir en juin; il faut qu'elles aient lieu en juin", a-t-il justifié.

Le débat sur un nouveau report a été relancé par la situation sanitaire qui a conduit l'exécutif à prendre de nouvelles restrictions dans 16 départements, alors qu'un avis du Conseil scientifique sur la tenue du scrutin est attendu d'ici au 1er avril.

"Evidemment c'est cet avis qui sera notre boussole et derrière cet avis, c'est évidemment la situation sanitaire", a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal mercredi, laissant entendre qu'un report était possible.

Dix présidents de région de droite comme de gauche se sont opposés dans une tribune conjointe publiée dimanche dans Le Figaro à un éventuel nouveau report.

Dans un entretien à L'Opinion lundi, le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau estime que ce serait "une terrible défaite de mettre la démocratie entre parenthèses, une dérive autocratique très préoccupante".

"Il n'est pas besoin d'être un grand politologue pour comprendre que l'intérêt d'Emmanuel Macron est d'essayer d'éviter les élections territoriales, qui pourraient être une nouvelle défaite avant la présidentielle", juge-t-il aussi, en remarquant qu'"aujourd'hui, on peut faire de vraies campagnes avec le numérique", avec les "télévisions et radios locales", "les marchés" et la distribution de "tracts dans les boîtes aux lettres".

L'ex-député LREM Matthieu Orphelin s'est dit lundi sur Twitter "en phase avec la position de ces 10 présidentes et présidents de région de tous bords politique". "Oui, il est possible d'organiser le vote dans le cadre d'un protocole sanitaire très sûr. Décaler les élections serait une grave erreur démocratique", a-t-il estimé.

ggy/ib/vk

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