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Régionales: le député Laurent Saint-Martin tête de liste LREM en IIe-de-France #

1/29/2021, 10:24 AM
Paris, FRA

Le député du Val-de-Marne Laurent Saint-Martin sera tête de liste LREM en Ile-de-France pour les élections régionales, a annoncé vendredi la députée et porte-parole du parti présidentiel Aurore Bergé, après que le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a jeté l'éponge.

"C'est Laurent Saint-Martin qui conduira notre liste pour les régionales", a-t-elle indiqué sur franceinfo, en précisant que la décision, "naturelle", avait été prise "de manière très large" jeudi lors d'une réunion "à distance".

"Il est aujourd'hui notre chef de file et je crois que c'est lui qui est le mieux à même, il est député du Val-de-Marne, il est extrêmement engagé', a-t-elle justifié.

Elle a aussi souligné un "besoin de proposer une alternative en Ile-de-France": "on ne peut pas rester la région la plus inégalitaire de France et on n'a pas envie pour autant que la région devienne une mairie de Paris bis qui fera que vous aurez une ségrégation entre Paris et le reste de la petite ou de la grande couronne".

Le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer avait fait début décembre un pas décisif pour se soumettre pour la première fois au scrutin populaire en devenant le chef de file de LREM pour la campagne en Ile-de-France.

Mais ses déclarations publiques avaient depuis entretenu le doute, et lundi, il avait dit ne "pas avoir de temps pour les processus électoraux", affirmant être "accaparé par la crise sanitaire".

La veille, Laurent Saint-Martin, par ailleurs rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale, avait dit être sur les rangs pour conduire la majorité aux régionales en Ile-de-France si M. Blanquer venait à renoncer.

ggy/mep/sp

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JAN 29

Présidentielle chez LR: Damien Abad (LR) invoque Sarkozy et le libéralisme économique #

1/29/2021, 10:09 AM
Paris, FRA

Le patron des députés LR à l'Assemblée nationale Damien Abad a invoqué vendredi la figure tutélaire de l'ancien président Nicolas Sarkozy pour inviter son camp à défendre à la présidentielle de 2022 son "ADN politique", libéral et pro-entreprises.

Damien Abad a affirmé sur BFM Business qu'il fallait à la droite une personnalité capable, comme Nicolas Sarkozy en 2007, de "rassembler tout le monde", classant le président ex-LR des Haut-de-France Xavier Bertrand parmi "l'un de ceux" qui pourraient le faire.

"La droite ne doit pas sortir de son ADN politique", a-t-il souligné: "le libéralisme économique, la défense des entreprises", "la baisse des charges" et "l'absence de normes et de contraintes". Le député LR a toutefois précisé qu'il fallait concilier ces fondamentaux, du fait de la crise sanitaire, avec "une protection sociale à construire".

"Nicolas Sarkozy l'avait fait avec le fameux +travailler plus pour gagner plus+ (lors de la campagne de 2007, ndlr), c'est cela dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est à dire de repenser notre logiciel économique sans sortir de notre ADN politique qui fait la marque de fabrique de la droite" a estimé le député de l'Ain.

Ce rappel du responsable LR s'inscrit dans une suite de mises en garde cette semaine à l'égard de Xavier Bertrand contre la "chimère" d'une alliance avec Arnaud Montebourg, alors que le parti LR a été décontenancé mi-janvier par l'évocation de convergences entre le président des Hauts-de-France et l'ancien ministre socialiste.

L'idée a fait bondir les pro-entreprise, au moment où LR se rapproche du président des Hauts-de-France et de sa ligne de "droite sociale" pour la présidentielle.

jnb/cs/or

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JAN 28

Vaccination: X. Bertrand appelle à la "transparence" mais veut "faire bloc" #

1/28/2021, 7:09 PM
Paris, FRA

Le président ex-LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, possible candidat de la droite à la présidentielle de 2022, a appelé jeudi le gouvernement à la "transparence" sur la vaccination, tout en appelant à "faire bloc" sur ce sujet.

"Les éléments scientifiques doivent être rendus publics" et il faut "jouer la carte de la vérité et de la transparence", a affirmé sur France5 M. Bertrand, selon qui "si c'est nécessaire, il faut reconfiner".

Mais "si on veut réussir la vaccination qui est la sortie de la crise, il faut vraiment qu'on fasse bloc, chacun à sa place, chacun avec ses responsabilités, ça s'appelle l'intérêt général", a-t-il ajouté.

Lundi déjà sur RTL, M. Bertrand avait jugé nécessaire "que l'on fasse bloc ensemble, le gouvernement et les élus" et "que nous arrêtions de nous regarder en chiens de faïence les uns et les autres".

"Nous ne réussirons cette accélération de la vaccination que si nous travaillons tous ensemble" et "on ne peut pas donner le sentiment que chacun est de son côté, dans son couloir", avait-il ajouté.

Début janvier pourtant, le président des Hauts-de-France avait estimé qu'Emmanuel Macron avait commis "une faute gravissime" avec sa stratégie de vaccination qui "nous conduit inévitablement à l'échec".

Rappelant qu'il avait averti dès le 22 septembre qu'on n'avait "pas le droit de se louper" sur la vaccination, M. Bertrand a estimé jeudi que "le gouvernement en a tenu compte".

"J'assume totalement ce que j'ai dit, et si j'ai un regret c'est de ne pas l'avoir dit encore plus fort et plus fermement le 22 septembre", a-t-il ajouté.

L'appel à "faire bloc" de M. Bertrand n'était pas passé inaperçu car son nom revient régulièrement pour représenter la droite à la présidentielle de 2022.

"Le problème c'est pas Macron- Bertrand aujourd'hui, ça on y reviendra plus tard, je vous donne rendez-vous", a assuré M. Bertrand jeudi.

cg/cs/caz

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JAN 28

Primaire écolo: Sandrine Rousseau espère "perturber" les plans de Jadot et Piolle #

1/28/2021, 2:38 PM
Paris, FRA

L'ancienne numéro 2 d'EELV Sandrine Rousseau, candidate à la primaire écologiste de septembre pour la présidentielle, veut "perturber" les plans de Yannick Jadot et Eric Piolle, ses probables adversaires, en portant "une radicalité environnementale", a-t-elle déclaré jeudi à l'AFP.

Mme Rousseau, qui a été secrétaire nationale adjointe du parti et candidate aux régionales en Île-de-France en 2015, est pour l'heure la seule candidate officiellement déclarée à la primaire du pôle écologiste.

Mais les nombreuses interventions médiatiques de l'eurodéputé Yannick Jadot et du maire de Grenoble Eric Piolle laissent peu de doutes sur leurs intentions.

"Ils avaient un plan en tête que j'ai perturbé" fin 2020, a confié Sandrine Rousseau à l'AFP, avant sa conférence de presse jeudi.

Sa candidature est en partie motivée par "un message à envoyer aux victimes de violences sexuelles: leur parcours ne s'arrête pas quand elles décident de les dénoncer", a-t-elle ajouté.

Elle faisait référence aux accusations d'agressions et harcèlements sexuels qu'elle et plusieurs femmes du parti avaient formulées contre l'ancien député de Paris, Denis Baupin, dans la presse en 2016. L'affaire, prescrite, avait été classée sans suite, mais un procès en diffamation intenté par Denis Baupin en avril 2019 avait débouché sur sa condamnation pour procédure abusive.

"Le moment est aux femmes politiques", a estimé Mme Rousseau, chercheuse en économie de l'environnement, spécialiste de la précarité, actuellement vice-présidente de l'Université de Lille en charge de la vie étudiante.

Sandrine Rousseau a aussi jugé se démarquer de ses futurs adversaires en portant "une radicalité environnementale": "on peut être sincère sur la situation avec les Français car on ne peut pas continuer comme ça".

Elle a par exemple cité la reprise "sans filtre" des propositions de la Convention citoyenne sur le climat, "une taxation carbone des entreprises" remplaçant en partie les impôts de production ou encore des politiques favorisant l'agriculture urbaine, la biodiversité et ne subventionnant plus les activités polluantes.

La candidate a prévenu: "Il n'y aura pas de transition écologique sans un Etat fort, qui intervient", notamment via la fiscalité, qui porte actuellement "beaucoup trop sur le travail".

En outre selon elle, la crise sociale qui s'annonce exige une expérimentation de la diminution du temps de travail.

bap/jk/caz

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JAN 28

Dupont-Aignan se demande s'il ne faut pas destituer Macron #

1/28/2021, 2:33 PM
Paris, FRA

Le candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan s'est demandé jeudi s'il fallait "en arriver à" la destitution d'Emmanuel Macron pour "qu'il cesse de nuire" et de "détruire la démocratie", notamment à propos de la crise sanitaire.

"A force d'être enfermés, provoqués, méprisés, attention les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir le révoquer. On ne compte plus les appels au déclenchement de l'article 68 (de la Constitution) sur la destitution du président de la République", a affirmé le président de Debout la France, lors de ses voeux à la presse, en citant un appel dans ce sens du chanteur Francis Lalanne.

"Faudra-t-il en arriver là, pour qu'il rende des comptes à la nation, pour qu'il cesse de détruire notre démocratie, pour qu'il cesse de nuire ?" a-t-il demandé.

"Il y a urgence à changer de politique avant l'explosion populaire", a ajouté le député de l'Essonne, qui ne souhaite "pas qu'on en arrive là" parce qu'il est "respectueux des institutions".

Mais "à un moment, quand des ordres sont stupides et inefficaces, le peuple se rebelle", a prévenu Nicolas Dupont-Aignan, qui a déjà manifesté aux côtés de l'ex-FN Florian Philippot près du ministère de la Santé contre la "coronafolie".

"A l'enfermement à perpétuité", il a dit "préférer rendre le contrôle effectif" aux frontières, distribuer des masques FFP2 aux plus fragiles, doubler les lits de réanimation. Il a aussi défendu la réouverture des restaurants.

Le candidat à l'Elysée a par ailleurs jugé "prometteur" le taux de 7% de voix dont le crédite un récent sondage Harris Interactive.

Il a aussi fustigé à nouveau le duel Le Pen-Macron annoncé pour le second tour en 2022. "C'est un peu comme au foot. Quand on veut battre l'équipe adverse, on ne met pas les mauvais joueurs sur le terrain. Marine Le Pen n'est pas la meilleure joueuse à mettre sur le terrain pour battre Emmanuel Macron", a-t-il dit.

L'ancien allié de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017 a choisi cette fois de faire cavalier seul. Ce qui a généré des départs de cadres de DLF vers le RN, que M. Dupont-Aignan a recensé à 38 personnes, sur 12.000 adhérents.

are/jk/bma

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JAN 28

"Rien n'est aujourd'hui écrit" pour 2022, avertit Pécresse #

1/28/2021, 1:12 PM
Paris, FRA

"Rien n'est aujourd'hui écrit" pour l'élection présidentielle de 2022, affirme jeudi la présidente du mouvement Libres! Valérie Pécresse dans les voeux en ligne adressés à ses adhérents.

"Mais ce qui est certain, c'est que nous aurons des choses à dire et à faire", ajoute la présidente de la région Ile-de-France, qui a quitté Les Républicains en 2019, mais dont le nom est régulièrement évoqué pour représenter la droite en 2022.

Mme Pécresse, qui préfère rester évasive sur le sujet de sa possible candidature pour se concentrer sur sa région à l'heure de la crise, était créditée de 14% des intentions de vote à la présidentielle dans un sondage Harris Interactive paru dimanche.

Plus présent dans les médias, le président ex-LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand, en qui beaucoup à droite voient leur probable "candidat naturel" pour 2022, recueillait lui 16% des intentions de votes, selon ce sondage.

"La République est ma boussole", ajoute Mme Pécresse dans ces voeux en forme de profession de foi, en insistant: "Ma République, elle est généreuse, mais je la veux aussi inflexible face à ses adversaires. Je combats leur violence, leur mépris des femmes, leur antisémitisme, leur racisme, leur haine anti-française"

"Je crois en la liberté qui par le travail, l'innovation, la création, émancipe les femmes et les hommes" et "en l'égalité par l'éducation, la formation, l'emploi, l'accès aux meilleurs équipements pour tous", ajoute-t-elle.

Mme Pécresse, qui n'a pas encore dit si elle se représenterait à la tête de l'Ile-de-France, assure à ses militants qu'"à l'occasion des prochaines élections régionales, (leur) engagement, (leur) soutien, sera décisif".

"Vous serez en première ligne pour convaincre et rassembler", assure-t-elle.

cg/ggy/swi

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JAN 28

Faure "conseille" aux candidats de gauche "d'incarner plus large que leur propre parti" #

1/28/2021, 12:34 PM
Paris, FRA

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a "conseillé" aux candidats de gauche à l'élection présidentielle de 2022 "d'incarner plus large que leur propre parti", jeudi lors de ses voeux à la presse.

M. Faure a réitéré ses propositions de "primaire des idées" avant la désignation d'un candidat commun au "bloc social-écologiste", tout en rappelant que le PS était en train de concevoir un projet qu'il présenterait fin août lors de son université d'été de Blois.

En attendant, il s'est fait le chantre de la discussion à gauche, dont les multiples candidats potentiels, de Jean-Luc Mélenchon à Anne Hidalgo en passant par Yannick Jadot, sont donnés par les sondages très loin d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen au premier tour.

"J'entends dire trop souvent: +Il faut se rassembler, mais derrière nous+. Moi je dis: +Il faut se rassembler derrière ceux qui sont les mieux placés" pour incarner le bloc social-écologiste, a lancé le député de Seine-et-Marne.

Aux candidats putatifs, "mon conseil, c'est d'incarner plus large que leur propre parti", a-t-il ajouté.

"Je n'ai pas de problème avec l'ambition des gens, seulement, qu'ils acceptent l'idée qu'il doit y avoir un moment de rassemblement, qu'ils acceptent un processus pour un seul candidat" représentant ce "bloc".

Le socialiste a regretté que les Verts n'aient pas donné suite à sa proposition d'accord national pour les régionales de juin. EELV va par ailleurs désigner son candidat à la présidentielle via une primaire interne au pôle écologiste en septembre.

Interrogé sur l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, crédité du meilleur score à gauche par les premières études, Olivier Faure a estimé que "ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon qui est en tête, c'est potentiellement ce candidat de la gauche écologiste et sociale" à faire émerger par la collaboration des gauches.

"Les insoumis nous disent : +On a déjà un candidat+. Ce n'est pas comme ça que fonctionne une coalition", a-t-il insisté.

bap/ggy

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JAN 28

Faure "conseille" aux candidats de gauche "d'incarner plus large que leur propre parti" #

1/28/2021, 12:08 PM
Paris, FRA

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a "conseillé" aux candidats de gauche à l'élection présidentielle de 2022 "d'incarner plus large que leur propre parti", jeudi lors de ses voeux à la presse.

M. Faure a réitéré ses propositions de "primaire des idées" avant la désignation d'un candidat commun au "bloc social-écologiste", tout en rappelant que le PS était en train de concevoir un projet qu'il présenterait fin août lors de son université d'été de Blois.

En attendant, il s'est fait le chantre de la discussion à gauche, dont les multiples candidats potentiels, de Jean-Luc Mélenchon à Anne Hidalgo en passant par Yannick Jadot, sont donnés par les sondages très loin d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen au premier tour.

"J'entends dire trop souvent : +Il faut se rassembler, mais derrière nous+. Moi je dis : +Il faut se rassembler derrière ceux qui sont les mieux placés", a lancé le député de Seine-et-Marne.

Aux candidats putatifs, "mon conseil, c'est d'incarner plus large que leur propre parti, d'incarner le bloc écologique et social", a-t-il ajouté.

"Je n'ai pas de problème avec l'ambition des gens, seulement, qu'ils acceptent l'idée qu'il doit y avoir un moment de rassemblement, qu'ils acceptent un processus pour un seul candidat" représentant ce "bloc".

Le socialiste a regretté que les Verts n'aient pas donné suite à sa proposition d'accord national pour les régionales de juin. EELV va par ailleurs désigner son candidat à la présidentielle via une primaire interne au pôle écologiste en septembre.

Interrogé sur l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, crédité du meilleur score à gauche par les premières études, Olivier Faure a estimé que "ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon qui est en tête, c'est potentiellement ce candidat de la gauche écologiste et sociale" à faire émerger par la collaboration des gauches.

"Les insoumis nous disent : +On a déjà un candidat+. Ce n'est pas comme ça que fonctionne une coalition", a-t-il insisté.

bap/ggy/tes

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JAN 28

Chantiers de l'Atlantique: les écologistes pour une entrée de la Région au capital #

1/28/2021, 11:35 AM
Rennes, FRA

Les écologistes souhaitent une entrée au capital des Chantiers de l'Atlantique de la région Pays de la Loire pour peser sur l'avenir de ce mastodonte industriel, a-t-on appris jeudi, au lendemain de l'abandon définitif du projet de rachat par l'italien Fincantieri.

"Nous faisons la proposition d'une entrée de la Région au capital des Chantiers de l'Atlantique à hauteur d'environ un quart du montant des actions rachetées par l'Etat à STX en 2017, soit 20 millions d'euros", afin d'"accompagner la transition écologique", annonce dans un communiqué le collectif de "l'Appel pour une région Pays de la Loire écologique, citoyenne et solidaire", constitué en vue des prochaines élections régionales.

"Les propositions concrètes d'implication des acteurs publics et privés pour construire un nouveau projet industriel pour les trente années à venir se font toujours attendre, notamment celles du Conseil régional", souligne le collectif soutenu par EELV, Génération.s et Génération Ecologie, qui rappelle "l'importance stratégique" du site avec ses plus de 3.000 salariés.

Le collectif, animé notamment par le député Matthieu Orphelin, souhaite envoyer "un signal fort à de nouveaux investisseurs", l'Etat n'ayant pas forcément vocation à maintenir l'ensemble de sa participation.

Depuis la faillite de leur maison mère sud-coréenne, les Chantiers sont détenus par l'État français (84,3% du capital), Naval Group (11,7%), les salariés (2,4%) et des sociétés locales (1,6%).

Dans leur projet, les écologistes envisagent une participation de l'Etat à 30%, tandis que la Région entrerait à hauteur de 16,7%. Ils prévoient également une arrivée à 35% de "nouveaux investisseurs" dont l'identité n'est pas précisée et de faire passer les salariés de 2,4% à 5% en ajoutant une "épargne citoyenne".

"Le renforcement du tissu industriel ligérien, associé à une démarche de conversion écologique de notre industrie, sera l'une de nos priorités", expliquent-ils dans leur communiqué.

Cette volonté de repenser l'avenir du site est "renforcée par les interrogations qui pèsent actuellement sur le marché de la croisière en raison de la crise sanitaire".

hdu/db/tes

NAVAL GROUP

STX OFFSHORE & SHIPBUILDING

Fincantieri

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JAN 27

2022: le RN se félicite d'un sondage non publié donnant Le Pen et Macron au coude-à-coude au 2e tour #

1/27/2021, 7:50 PM
Paris, FRA

Le Rassemblement national s'est félicité mercredi soir d'un sondage non publié plaçant Marine Le Pen au coude-à-coude avec Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle de 2022.

"Avec 48% des intentions de vote au second tour de l'élection présidentielle face à Emmanuel Macron, Marine Le Pen confirme qu'elle est en capacité de l'emporter en 2022", s'est réjoui le vice-président du RN Jordan Bardella sur son compte Twitter. "On arrive", a tweeté le RN.

M. Bardella réagissait aux résultats d'un sondage Harris Interactive non publiés mais révélés par le Parisien et l'Express.

Dans ce sondage, réalisé en ligne les 19 et 20 janvier, le chef de l'Etat serait crédité de 52% des intentions de vote du second tour de la présidentielle contre 48% pour la présidente du RN, un écart se situant dans la marge d'erreur de l'enquête d'opinion.

Le premier volet de ce sondage, commandé par le cabinet CommStrat et le quotidien L'Opinion, avait lui été publié dimanche et portait sur les intentions de vote du premier tour.

L'enquête, réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 1.403 personnes, donnait Marine Le Pen en tête au premier tour, avec entre 26 et 27% des intentions de vote exprimées, dans toutes les configurations électorales testées, devant Emmanuel Macron, crédité lui de 23 à 24% des suffrages.

Pour le deuxième tour, le sondage indique, selon le Parisien, qu'un tiers des électeurs de François Fillon (LR) en 2017 seraient prêts à voter Marine Le Pen au second tour face au président sortant. Et un électeur de gauche sur deux ne verrait pas l'utilité d'aller aux urnes en cas de duel Macron-Le Pen.

Contacté par l'AFP, le directeur délégué de Harris Interactive, Jean-Daniel Levy, a expliqué que "la commande du client portait sur le premier tour et nous avons publié tout ce qui concernait cette commande". Concernant le second tour, "je n'ai pas publié cette donnée, donc je ne la commente pas", a-t-il ajouté.

En juin 2020, un sondage Ifop-Fiducial pour CNews et Sud Radio avait crédité le chef de l'Etat de 55% des intentions de vote pour le second tour contre 45% pour la présidente du RN.

Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication des rapports de force au jour de la réalisation du sondage.

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron avait obtenu 66,1% des suffrages contre 33,9% pour Marine Le Pen.

arz-mep/jk/swi

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JAN 27

Les élections régionales en Ile-de-France, laboratoire pour la gauche avant 2022 #

1/27/2021, 4:46 PM
Paris, FRA

2022 acte I? Avec trois candidats de gauche sur la ligne de départ, les élections régionales en Ile-de-France s'annoncent comme un baromètre du rapport de force entre écologistes, communistes, socialistes et insoumis, à un an et demi de la présidentielle.

"Compte tenu de la visibilité de l'Ile-de-France et de certains des candidats, le scrutin va servir à tester des scénarios et donnera notamment des clefs sur le rapport de force à l'intérieur de la gauche", souligne le politologue et chercheur au Cevipof Bruno Cautrès. "Il permettra notamment de savoir où on en est entre écologistes et socialistes".

A ce stade, trois candidats de gauche sont officiellement en lice pour un scrutin dont la tenue - en juin - reste conditionnée à l'évolution de l'épidémie: Audrey Pulvar, dont la liste "Ile-de-France en commun" est soutenue par le PS, Place publique et le PRG ; le numéro un d'Europe Ecologie-Les Verts Julien Bayou et la députée de la France insoumise (LFI) Clémentine Autain.

Les rares sondages montrent pour l'instant un coude-à-coude entre l'adjointe d'Anne Hidalgo et l'écologiste (14% et 15%), devant Clémentine Autain autour des 10%. Tous sont donnés largement battus par l'actuelle présidente de région Valérie Pécresse (ex-LR, Libres! 30%) et devancés par Jean-Michel Blanquer (16%) dont le nom circulait jusqu'à peu comme potentiel candidat pour LREM.

"Il y a une vraie compétition à gauche pour savoir qui va arriver en tête au premier tour", estime Jean-Daniel Lévy, directeur délégué d'Harris Interactive. "Il y a eu une petite prime aux écologistes dans un contexte où on parlait beaucoup d'environnement et d'écologie. Ce qui sera intéressant c'est de voir dans quelle mesure ça va se maintenir pour eux".

Laboratoire pour les uns en vue, match aller avant 2022 pour les autres, le scrutin régional ravive également le spectre d'une division mortifère à gauche qui plane sur la présidentielle.

"Ce que nous donnons à voir avec les régionales est une image d'éclatement et de divisions alors qu'à gauche monte la nécessité de se mettre d'accord sur un programme de rupture et de créer une alternative crédible en 2022", regrette ainsi Céline Malaisé, présidente du groupe communiste au Conseil régional d'Ile-de-France, dont le parti devrait, sauf coup de théâtre, annoncer son soutien à la liste LFI pour les régionales.

- "Jeu des sept différences" -

Conscient des risques d'une lutte fratricide, les candidats de la gauche ont baissé d'un ton ces dernières semaines après un échange de piques à l'automne.

"Notre adversaire, c'est Valérie Pécresse qui abîme la Région", a martelé Julien Bayou début janvier, assurant ne pas "avoir d'ennemis à gauche".

"Je ne doute pas que nous parvenions à trouver un chemin commun (avec EELV) s'il faut faire barrage à la droite de Valérie Pécresse et de la République en Marche", souligne pour sa part Audrey Pulvar.

Les divergences ne manquent pas toutefois entre les différentes sensibilités. Julien Bayou relève auprès de l'AFP l'absence de "la social-démocratie" au rassemblement de la mi-février contre le projet de gare en plein champ à Gonesse, après l'annulation d'Europa city.

Audrey Pulvar insiste pour sa part sur "la justice sociale", jugeant "irresponsable et injuste de refuser la construction de logements sociaux au nom de l'écologie". Et fait remarquer, dans le Parisien, qu'il reste à "aplanir certains désaccords" avec les Verts, "en particulier sur les questions fondamentales comme la laïcité", source de nombreuses frictions entre les deux camps cet automne.

Clémentine Autain estime qu'il faut à tout prix éviter "le jeu des sept différences avec les autres candidats de gauche". "Les électeurs de gauche seront découragés si on passe nos journées à se taper dessus", dit-elle à l'AFP.

Reste à savoir quel impact le scrutin régional aura sur de potentielles nouvelles candidatures pour la présidentielle. Un mauvais score d'Audrey Pulvar scellerait-il le sort d'une entrée en lice de la maire de Paris?

"Anne Hidalgo n'a pas besoin de moi pour devenir présidente de la République", réplique Audrey Pulvar dans le Parisien. "Je me suis déjà fait traiter d'alibi, de noire de service mais pas encore de marche pied".

mep-bap/jk/it

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JAN 27

Mignola (MoDem) en appelle à tous les partis pour ouvrir un débat sur la proportionnelle #

1/27/2021, 3:37 PM
Paris, FRA

Le chef du groupe MoDem à l'Assemblée nationale Patrick Mignola en a appelé mercredi à tous les partis politiques pour lancer un débat sur la proportionnelle, une proposition phare de la formation centriste aujourd'hui en panne.

"De l'extrême droite à l'extrême gauche en passant par les écologistes", Patrick Mignola a demandé à "toutes les familles politiques de la démocratie française" de "s'exprimer dans les deux ou trois semaines qui viennent" sur cette question.

"Si un consensus se dégage, si les deux tiers d'entre elles souhaitent que ce débat soit ouvert à l'Assemblée nationale, il faut que nous ayons ce débat", a-t-il ajouté devant l'Association des journalistes parlementaires (AJP).

La veille devant l'Assemblée, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait déclaré que cette question n'était "pas la priorité". Mais "si le Parlement et les partis politiques, dans un mouvement unanime ou presque, souhaitaient inscrire à l'ordre du jour cette question", le gouvernement "serait prêt à les entendre".

M. Mignola, élu de Savoie, a souligné le manque de représentativité de l'Assemblée actuelle, relevant notamment que les écologistes n'y avaient aucun siège malgré leurs succès électoraux, et le RN seulement une poignée bien qu'il réalise des scores autour de 25% aux élections nationales.

"Comment prendre des décisions quand la démocratie représentative n'est plus représentative?", a-t-il demandé, en affirmant que la gravité de la crise plaidait pour cette réforme qui renforcerait la légitimité du pouvoir politique.

"Quand on traverse des crises pareilles, nous avons des décisions politiques extrêmement lourdes, parfois privatives de libertés fondamentales, il faut donc une légitimité du politique", a plaidé M. Mignola.

Argument de campagne d'Emmanuel Macron, la proportionnelle aux législatives apparaît aujourd'hui enlisée, même si le chef de l'Etat en 2019 a assuré vouloir l'introduire à hauteur de 20% en 2022. Dans l'opposition, LR y est tout particulièrement opposé.

Interrogé mercredi en commission à l'Assemblée sur cette question, l'ancien président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré a jugé que la proportionnelle était une "fausse bonne idée". "Vous aurez un émiettement des partis politiques" et "l'attache personnelle avec les électrices et les électeurs est beaucoup moins grande", a torpillé l'ancien ministre de droite.

"La IVe (République) est morte de la proportionnelle", a aussi rappelé le fils de Michel Debré, un des rédacteurs de la Constitution de la Ve République.

cr-reb/cs/caz

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JAN 27

Présidentielle: Mélenchon présentera son programme révisé à l'automne #

1/27/2021, 2:58 PM
Paris, FRA

Le candidat de La France insoumise à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a annoncé mercredi qu'il présentera son programme définitif à l'automne, après une révision qui vient d'être ouverte à contributions publiques.

LFI a procédé à cette révision du programme de l'élection de 2017, nommé "L'Avenir en commun", en trois étapes, a détaillé le patron des députés insoumis lors d'une conférence de presse à son local de campagne.

Une actualisation prenant en compte la pandémie a eu lieu au moment du premier confinement de mars 2020, puis une consultation interne des militants et des autres forces politiques, et enfin une phase participative élargie à tout un chacun qui s'ouvre en janvier.

LFI a pour l'instant reçu 3.500 contributions individuelles via le site "Nous sommes pour", auxquelles s'ajouteront les rencontres des Insoumis avec des citoyens sur le terrain, au nombre de 500 actuellement, ou encore des questionnaires inclus dans les revues programmatiques, a précisé Clémence Guetté, coordinatrice du programme.

Le mouvement va en effet éditer quatre revues jusqu'à l'été, qui seront distribuées en kiosque. Chacune aura un thème: "démocratie et VIe République"; "planification écologique"; "progrès humain et social"; "indépendance de la France".

La dimension participative, présente désormais dans plusieurs partis, "ce ne sont pas des artifices, on prend ça au sérieux" chez LFI, a assuré Jean-Luc Mélenchon.

Il a annoncé qu'il tiendrait le 7 février une émission en réalité augmentée, dans la lignée de son premier meeting avec cette technique en décembre. Y interviendront les hologrammes de plusieurs Français enregistrés actuellement au cours de rencontres avec des vans Insoumis.

Après synthèse de toutes les formes de contributions, "le programme sera présenté en septembre ou octobre", a indiqué le député des Bouches-du-Rhône. "Ca tombera bien, c'est le moment où les autres formations de gauche désigneront leur candidat".

Avec elles, M. Mélenchon a ouvert la porte à des discussions sur le fond. Par exemple, "je suis disponible pour une discussion avec Benoît Hamon sur le revenu universel, ce n'est pas mon idée et nous avons un certain scepticisme, mais dans la période du Covid-19, une forme de revenu garanti" doit être à l'ordre du jour.

L'Insoumis a aussi prévenu que lorsque la campagne s'accélérera, LFI présentera des "plans", par exemple sur la production alimentaire.

bap/jk/dch

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JAN 27

Face aux crises et l'abstention, le MoDem propose de "moderniser" le vote #

1/27/2021, 11:55 AM
Paris, FRA

Vote par correspondance ou électronique, reconnaissance du bulletin blanc, proportionnelle: le MoDem a adopté mardi soir un Livre blanc destiné à "moderniser" les élections, en espérant mettre en place certaines propositions dès les régionales et départementales de juin prochain.

Cette réflexion, qui reprend des mesures portées depuis longtemps par le mouvement centriste, avait été initiée par François Bayrou à l'issue des élections municipales de 2020, dont le 2e tour avait dû être reporté de mars à juin en raison de l'épidémie de coronavirus.

"La France doit pouvoir traverser les crises sans mettre la démocratie à l'arrêt", souligne auprès de l'AFP le député des Yvelines Jean-Noël Barrot, qui a chapeauté ce Livre blanc. Pointant le "taux d'abstention record" des dernières municipales, le secrétaire général du MoDem observe ainsi que "la meilleure garantie que les élections puissent se tenir c'est de moderniser notre processus".

Parmi les propositions formulées, une partie devrait être transformée en amendements au projet de loi sur le report des élections régionales et départementales, qui arrive à l'Assemblée le 9 février. Cela concerne l'instauration du "vote par correspondance, en complément du vote classique", la facilitation de l'inscription sur les listes électorales (automatisation en cas de déménagement, délais plus courts) ou encore la reconnaissance du vote blanc, que le MoDem souhaite réellement voir mise en place à l'horizon des municipales de 2026.

Alors que le parti centriste mène actuellement une offensive tous azimuts sur ce thème, l'instauration de la proportionnelle à un tour dès les élections législatives de 2022 fera aussi l'objet d'un amendement, mais qui sera probablement retoqué en raison de son éloignement du sujet.

La question du scrutin proportionnel est devenue épidermique dans la majorité, depuis plusieurs jours, notamment après la proposition de François Bayrou d'organiser un référendum pour la trancher, alors que La République en marche suggère de traiter le sujet - promesse de campagne du candidat Macron en 2017 - après la présidentielle de 2022.

Le parti présidentiel avait par ailleurs lui aussi formulé des propositions, la semaine dernière, de "nouveaux outils démocratiques", parfois convergents avec les préconisations de ses partenaires du MoDem.

Notamment, M. Barrot plaide pour "autoriser la publicité politique dans la presse et sur les réseaux sociaux jusqu'à trois semaines avant" les élections régionales et départementales, à l'unisson de LREM.

A propos du vote par internet, le secrétaire général du MoDem pousse pour son déploiement lors des européennes de 2024, une date qui permettra selon lui "de traiter les sujets techniques et juridiques" induits, alors que La République en marche entend attendre 2027.

Par ailleurs, le parti présidentiel prône un système de réservation non-obligatoire de créneau horaire de passage dans les bureaux de vote, ainsi que le retour des machines à voter.

Le MoDem plaide pour sa part pour l'ouverture du portage des procurations aux citoyens d'un même département - et non plus d'une même commune -, la photo du candidat ou de la tête de liste obligatoire sur les bulletins de vote, ou encore la création d'une "application électorale qui permettrait à chacun de vérifier son inscription électorale, être informé des dates, accéder à un comparateur entre les programmes simplifiés des candidats, faire une procuration, faire un vote électronique".

jmt-pab/jk/shu

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JAN 27

Une femme à l'Elysée? "Ce sera aux Français d'en décider", déclare Anne Hidalgo #

1/27/2021, 11:03 AM
Paris, FRA

Une femme à l'Elysée? "Ce sera aux Français d'en décider", a botté en touche mercredi Anne Hidalgo tout en soulignant les "avancées positives pour la société toute entière" de la présence accrue de femmes à des postes de responsabilité.

La maire de Paris, qui avait longtemps répété qu'elle n'avait pas l'intention de briguer l'Elysée en 2022, s'est montrée moins catégorique ces dernières semaines en affirmant qu'elle prendrait "toute sa part" au débat.

Ses déclarations, ainsi que le lancement par ses proches d'une plateforme d'idées en vue de l'élection présidentielle, ont relancé les spéculations autour d'une possible candidature de l'édile socialiste âgée de 61 ans.

La question lui a une nouvelle fois été posée mercredi avant un échange avec la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, concernant l'amende de 90.000 euros infligée à la mairie de Paris pour avoir nommé "trop de femmes directrices".

Cette amende, dont la mairie de Paris va finalement être exemptée, a donné l'occasion à Mme Hidalgo d'insister sur l'importance de l'égalité femmes-hommes dans le public, le privé mais également dans la sphère politique.

A la question de savoir si ce "serait une bonne chose d'avoir plusieurs candidates femmes crédibles" à l'élection présidentielle, elle a répondu: "Ce sera d'abord aux femmes de se décider, ce sera aux Français d'en décider, ce sera aussi aux médias peut-être de porter l'idée que des femmes dans des postes de responsabilité ça change positivement la vie des femmes et des hommes".

"Tout ce qu'on a pu faire avancer ces dernières années à partir justement de cette plus grande présence de femmes dans les lieux de décisions a permis des avancées positives pour la société toute entière et les hommes n'y perdront rien, ils sont d'ailleurs très nombreux à nous accompagner, à soutenir ces politiques-là", a-t-elle ajouté.

"Il faut changer, on est dans des rapports trop brutaux, trop violents (...) et ça passe par la place qu'on réserve à chacun", a-t-elle souligné.

Dans ce contexte, sa potentielle entrée en lice ne constituerait-elle pas un bon signal? "Ce n'est pas le sujet aujourd'hui", a glissé Mme Hidalgo dans un sourire.

L'élection d'une femme à l'Elysée serait une première. Sous la Ve République, seules deux femmes sont parvenues à se hisser au second tour de l'élection présidentielle, Ségolène Royal (PS) en 2007 et Marine Le Pen (RN) en 2017.

Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) avait été en 1974 la première femme à s'être présentée à l'élection présidentielle en France.

Selon un sondage Harris Interactive publié début janvier par RTL, 71% des Français jugent "souhaitable qu'une femme soit élue présidente de la République d'ici 2030", 57% estiment la "situation probable".

mep/jk/tes

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JAN 27

La droite "doit conserver son ADN politique", selon Abad (LR) #

1/27/2021, 9:34 AM
Paris, FRA

La patron des députés LR Damien Abad a mis en garde contre la "chimère" d'une alliance avec Arnaud Montebourg en estimant que la droite devait "conserver son ADN politique" pour répondre aux attentes de ses électeurs.

"La droite ne peut pas être contre-nature et doit conserver son ADN politique", a affirmé au Figaro de mercredi M. Abad, en se disant "convaincu qu'il existe un espace pour la droite libérale, pro-entreprises, capable de porter avec force un discours sur les libertés et prête à défier Emmanuel Macron sur ces sujets".

Alors que certains, dans le sillage de Xavier Bertrand, regardent avec un certain intérêt du côté d'Arnaud Montebourg, M. Abad a estimé qu'"avoir des échanges est une chose, bâtir des alliances en est une autre".

"Nos électeurs nous demandent d'être de droite, que ce soit sur les questions régaliennes ou les thématiques économiques", a-t-il affirmé. Selon lui "nous devons conserver ce fil consistant à défendre les libertés, lutter contre l'excès de normes, alléger les charges pesant sur les entreprises, soutenir l'entrepreneuriat, le risque, le travail, la méritocratie et l'ascenseur social".

Interrogé par L'Opinion mardi, le président des Hauts-de-France avait assuré: "Je suis de droite. Je sais qui je suis. Je sais où j'habite. Si j'ai dit que le personnage Montebourg méritait l'attention, je pointe aussi nos différences. Et celles-ci sont telles qu'on ne peut pas parler d'alignement".

"Il est important pour nous de ne pas surjouer nos différences au sein de la droite car une ligne majoritaire existe et elle peut tous nous rassembler", a-t-il souligné.

La "porte d'entrée" est selon lui "l'économie sociale de marché", et le patriotisme d'entreprise "ne doit pas être le monopole des souverainistes".

cg/ggy/rhl

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JAN 27

Face aux crises et l'abstention, le MoDem propose de "moderniser" le vote #

1/27/2021, 9:02 AM
Paris, FRA

Vote par correspondance ou électronique, reconnaissance du bulletin blanc, proportionnelle: le MoDem a adopté mardi soir un Livre blanc destiné à "moderniser" les élections, en espérant mettre en place certaines propositions dès les régionales et départementales de juin prochain.

Cette réflexion, qui reprend des mesures portées depuis longtemps par le mouvement centriste, avait été initiée par François Bayrou à l'issue des élections municipales de 2020, dont le 2e tour avait dû être reporté de mars à juin en raison de l'épidémie de coronavirus.

"La France doit pouvoir traverser les crises sans mettre la démocratie à l'arrêt", souligne auprès de l'AFP le député des Yvelines Jean-Noël Barrot, qui a chapeauté ce Livre blanc. Pointant le "taux d'abstention record" des dernières municipales, le secrétaire général du MoDem observe ainsi que "la meilleure garantie que les élections puissent se tenir c'est de moderniser notre processus".

Parmi les propositions formulées, une partie devrait être transformée en amendements au projet de loi sur le report des élections régionales et départementales, qui arrive à l'Assemblée la semaine prochaine. Cela concerne l'instauration du "vote par correspondance, en complément du vote classique", la facilitation de l'inscription sur les listes électorales (automatisation en cas de déménagement, délais plus courts) ou encore la reconnaissance du vote blanc, que le MoDem souhaite réellement voir mise en place à l'horizon des municipales de 2026.

Alors que le parti centriste mène actuellement une offensive tous azimuts sur ce thème, l'instauration de la proportionnelle à un tour dès les élections législatives de 2022 fera aussi l'objet d'un amendement, mais qui sera probablement retoqué en raison de son éloignement du sujet.

M. Barrot plaide également pour "autoriser la publicité politique dans la presse et sur les réseaux sociaux jusqu'à trois semaines avant" les élections régionales et départementales.

Fervent défenseur du vote par internet, le secrétaire général pousse pour son déploiement lors des européennes de 2024, une date qui permettra "de traiter les sujets techniques et juridiques" induits. "Les risques de fraude sont limités et ne sont pas plus élevés que pour n'importe quel type d'élection", assure-t-il.

Il souhaite également ouvrir le portage des procurations aux citoyens d'un même département - et non plus d'une même commune -, rendre obligatoire la photo du candidat ou de la tête de liste sur les bulletins de vote, ou encore la création d'une "application électorale qui permettrait à chacun de vérifier son inscription électorale, être informé des dates, accéder à un comparateur entre les programmes simplifiés des candidats, faire une procuration, faire un vote électronique".

jmt/cs/shu

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JAN 26

Nouvelles étincelles entre l'Alsace et le Grand Est avant les élections #

1/26/2021, 8:30 PM
Strasbourg, FRA

En Alsace, revigorée par la création de sa nouvelle collectivité, les attaques contre la mal aimée région Grand Est, essentiellement portées par des élus de droite, sont reparties de plus belle à la faveur d'une petite phrase du Premier ministre Jean Castex.

De passage samedi à Colmar, au siège de la toute récente Collectivité européenne d'Alsace (CEA), le chef du gouvernement a fait des heureux en déclarant n'avoir "jamais été convaincu" par la création d'"immenses régions".

Dès lundi, le nouveau président LR de la CEA Frédéric Bierry souhaitait, sur Public Sénat, "le démembrement de la région Grand Est", évoquant "une demande récurrente" en Alsace de quitter la grande région créée en 2015 lui associant les ex-régions Lorraine et Champagne-Ardenne.

Soutenu par sept élus régionaux, M. Bierry a également rapidement été rejoint par le maire LR de Colmar Éric Straumann qui, dans un courrier à Jean Castex, a souligné que la création de la CEA ne constituait qu'"une première étape" vers la transformation du "territoire alsacien en collectivité régionale".

Le sénateur de la Moselle Jean-Louis Masson (non-inscrit) a applaudi ces déclarations, proposant que les trois anciennes régions élisent séparément leurs élus régionaux, mais son amendement a été rejeté mardi. Et, sans surprise, le parti autonomiste alsacien Unser Land a demandé "des actes" et "l'établissement d'une feuille de route précise pour la sortie du Grand Est".

"Chacun marque son territoire en vue des prochaines élections" régionales et départementales, résume le politologue strasbourgeois Richard Kleinschmager, interrogé par l'AFP.

"En Alsace, le thème de l'opposition au Grand Est est toujours populaire, cela reste un thème d'entraînement", qui permet de mobiliser, considère également Bernard Schwengler, docteur en sciences politiques et chercheur à l'Observatoire de la vie politique en Alsace (Ovipal). Il note toutefois que c'est "en grande partie un débat interne à LR".

Selon M. Kleinschmager, il ne fait aucun doute que la revendication de Frédéric Bierry est "un acte profondément politique pour s'ancrer de manière forte dans le paysage et se positionner comme celui qui défend le plus les intérêts des Alsaciens".

La réponse du gouvernement ne s'est pas fait attendre. Mardi, la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault a affirmé à l'Assemblée nationale qu'il n'y aurait "pas de remise en cause des périmètres actuels des régions".

- "Déclaration à l'emporte-pièce" -

"Fermez le ban. Poursuivons notre travail", a réagi sur Twitter Jean Rottner, diffusant la réponse de Mme Gourault.

Le président LR de la région Grand Est, lui aussi Alsacien, avait critiqué dimanche les propos de Jean Castex, estimant dans le Grand Jury sur RTL-Le Figaro-LCI que le Premier ministre était "venu rallumer les feux".

Ses confrères alsaciens ne se gênent néanmoins jamais pour rappeler à cette désormais forte voix du Grand Est sa propre opposition aux grandes régions il y a quelques années, quand la droite vitupérait contre la réforme de François Hollande.

Hasard du calendrier, l'ancien chef de l'État était mardi à Strasbourg, dans son rôle de président de la Fondation "La France s'engage". Il a critiqué "une déclaration à l'emporte-pièce (du Premier ministre) pour satisfaire une partie du public".

"On aurait tous intérêt à ce que le débat ne soit pas prolongé", a-t-il ajouté selon une vidéo des Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA).

La présidente du groupe socialiste du conseil régional et élue strasbourgeoise Pernelle Richardot a aussi fustigé "l'irresponsabilité du Premier ministre" venu "souffl(er) sur les braises de la +machine+ identitaire alsacienne" en pleine crise sanitaire.

Côté lorrain et champenois, le retour des velléités alsaciennes a aussi fait grincer des dents. Le député LREM de Moselle Christophe Arend a estimé qu'un éventuel élargissement de la CEA devait répondre à deux conditions: "permettre aux autres collectivités de la région Grand Est de bénéficier des mêmes prérogatives", et que cela ne se fasse "pas au détriment des prérogatives régionales".

Le maire LR de Reims, Arnaud Robinet, avait lui jugé "tout simplement incompréhensible" qu'un "tel débat" soit rouvert maintenant. Son collègue de Metz, François Grosdidier (LR) a lui écrit au président de la République pour lui demander de "faire part le plus rapidement possible" de sa position.

La résurgence de ce débat sur l'Alsace et le Grand Est met en lumière la "situation un peu hybride" de la CEA qui a récupéré le 1er janvier les compétences des deux anciens départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, mais également de nouvelles compétences comme la coopération transfrontalière, synthétise Richard Kleinschmager. "Deux départements se sont associés et se positionnent comme concurrents de la région dont ils font partie".

maj-rz/swi

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JAN 26

Régionales-Audrey Pulvar officialise sa candidature en Ile-de-France #

1/26/2021, 6:37 PM
Paris, FRA

"Je suis prête!" : Audrey Pulvar officialise, dans une interview au Parisien mise en ligne mardi soir, sa candidature aux élections régionales en Ile-de-France à la tête de la liste de gauche "Ile-de-France en commun" avec la volonté de tourner la page de "l'ancien monde".

"Je suis officiellement candidate", déclare l'adjointe de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo. "Nous avons beaucoup de propositions pour sortir de la politique de Valérie Pécresse (actuelle présidente de région-NDLR) qui est celle de l'ancien monde".

Parmi les mesures phares du programme de Mme Pulvar, néophyte en politique avant d'être élue en juin à la mairie de Paris, la gratuité des transports en commun en Ile-de-France, chiffrée à 2,2 milliards d'euros et raillée par ses adversaires.

Cette gratuité concernerait dès septembre les moins de 18 ans, les étudiants et les demandeurs d'emploi de moins de 25 ans avant d'être élargie progressivement aux bénéficiaires des minima sociaux et aux personnes en situation de handicap puis ouverte en 2026 à tous les Franciliens, précise-t-elle.

L'ancienne journaliste, âgée de 48 ans, propose également la mise en place pour les 18-25 ans d'un "Pass unique Jeune Francilien" qui centraliserait l'ensemble des aides départementales, régionales, gouvernementales auxquelles ils peuvent prétendre. Elle défend également l'idée d'un RSA étendu pour les 18-25 ans, mesure écartée pour l'heure par l'exécutif.

Secret de polichinelle, l'entrée en lice dans la course aux régionales d'Audrey Pulvar, qui est soutenue par le Parti socialiste, Place publique et le parti radical de gauche, se heurte toutefois à celle du numéro un d'Europe Ecologie-Les Verts Julien Bayou.

"Il faudra aplanir certains désaccords, en particulier sur les questions fondamentales comme la laïcité", reconnaît Audrey Pulvar. "Mais je ne doute pas que nous parvenions à trouver un chemin commun s'il faut faire barrage à la droite de Valérie Pécresse et de la République en Marche".

Dans le dernier sondage en date, réalisé par Harris-Interactive, les listes écologiste (15%) et socialiste (14%) sont au coude-à-coude, devant celle de Clémentine Autain (LFI, 9%). Valérie Pécresse (Libres! ex LR) caracole elle en tête (30%), suivie de loin par Jean-Michel Blanquer (16%) dont le nom circulait comme potentiel candidat pour LREM mais qui a prévenu lundi "être accaparé" par la crise sanitaire. Le RN, potentiellement représenté par Jordan Bardella, est crédité de 14%.

Reste à savoir quand se tiendront les élections régionales. Initialement prévu en mars, le scrutin devrait être repoussé, à cause de l'épidémie de coronavirus, au mois de juin.

mep/cs/dch

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JAN 26

Elections régionales: le Sénat donne son accord au report en juin #

1/26/2021, 6:32 PM
Paris, FRA

Le Sénat a donné mardi son accord au report en juin des élections régionales et départementales, du fait de l'épidémie de Covid-19, Marlène Schiappa assurant qu'"il n'y a pas de projet caché du gouvernement" pour un report au-delà.

Le texte adopté en première lecture à main levée par les sénateurs sera examiné par les députés le 9 février.

Contre l'avis du gouvernement, le Sénat dominé par l'opposition de droite a prévu dans un amendement que le second tour aurait lieu "au plus tard le 20 juin". L'objectif est d'éviter un second tour le 27, premier dimanche des départs en vacances d'été, qui favoriserait l'abstention.

Comme le report des élections en juin, cet amendement a fait consensus sur les bancs du Sénat, bien que tendant à déroger au code électoral qui prévoit que les dates des élections soient fixées par le décret de convocation des électeurs pris par le gouvernement.

Conformément aux recommandations de l'ancien président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, le projet de loi prévoit que "le prochain renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux, de l'Assemblée de Corse et des assemblées de Guyane et de Martinique, aura lieu en juin 2021".

"Jusqu'ici mais pas plus loin", a prévenu le rapporteur LR Philippe Bas, se faisant le porte-parole de ses collègues de tous bords.

"Je ne voudrais pas, comme certains en ont prêté l'intention au président de la République et au gouvernement, que derrière l'utilisation de la crise sanitaire se cache en réalité le souhait d'un report plus lointain que le mois de juin", a-t-il dit, mettant en garde contre la tentation de "dégager la voie pour qu'elle soit libre jusqu'à l'élection présidentielle".

Un report des régionales après la présidentielle de 2022 se heurterait "à des difficultés constitutionnelles", a-t-il souligné.

A gauche, Eric Kerrouche (PS) a estimé que "sur le plan politique cette inversion du calendrier traduirait encore une fois la dérive de nos institutions où tout procéderait de l'élection d'un monarque républicain".

- Procurations facilitées -

La ministre chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa s'est voulu rassurante, affirmant qu'"il n'y a pas de projet caché du gouvernement en ce qui concerne le calendrier ". Le gouvernement fera "tout" pour que les élections régionales et départementales se tiennent en juin, a-t-elle insisté.

Pour tenir compte d'une menace sanitaire toujours en évolution, le texte initial comportait une "clause de revoyure" prévoyant que le comité de scientifiques remette, avant le 1er avril, un rapport au Parlement se prononçant sur "l'état de l'épidémie de Covid-19" et les risques sanitaires attachés à la tenue des scrutins.

Les sénateurs ont recentré le contenu du rapport non plus sur "l'opportunité" de tenir les élections, mais sur l'"encadrement sanitaire" requis.

Ils ont également adopté plusieurs mesures pour faciliter l'exercice du droit de vote, en veillant en particulier à faciliter le recours aux procurations.

Ainsi, chaque électeur pourrait disposer de deux procurations, contre une seule habituellement. Cette facilité avait été utilisée pour le second tour, reporté, des élections municipales en juin dernier, mais le gouvernement ne souhaite pas la voir reconduite, estimant les risques de fraude "trop élevés".

De même, le gouvernement s'est opposé à ce qu'une procuration puisse être confiée à un proche parent n'habitant pas la même commune.

Les sénateurs ont encore prévu que les électeurs les plus fragiles puissent établir leur procuration depuis leur domicile.

Mme Schiappa a indiqué, qu'outre les mesures sanitaires dans les bureaux de vote (port du masque, distanciation...), le gouvernement envisage pour ce double scrutin régionales/départementales la possibilité d'une mutualisation des fonctions de président et de secrétaire des bureaux de vote ainsi que des isoloirs.

Concernant la campagne électorale, le projet de loi prévoit une augmentation de 20% du plafond de dépenses.

Les sénateurs souhaitent en outre que les chaînes de radio et de télévision du service public diffusent des "clips de campagne" des candidats aux régionales comme pour les élections législatives ou européennes. Le gouvernement a retiré un amendement visant à la suppression de cette disposition.

vm/cs/swi

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JAN 26

Toulouse: un ex-chef du fisc, une ex-députée et un magistrat mis en cause par la justice #

1/26/2021, 6:24 PM
Toulouse, FRA

Une tentative de déstabilisation électorale a-t-elle eu lieu en 2017, lors des législatives à Toulouse? Une information judiciaire a été ouverte, elle vise un ancien responsable régional des Finances publiques, une ex-parlementaire et un ancien procureur adjoint.

"J'ai ouvert une information judiciaire le 18 janvier visant quatre personnes, soupçonnées d'avoir engagé une démarche visant à décrédibiliser la candidature" de Corinne Vignon, finalement élue en 2017 députée LREM dans la 3e circonscription de Haute-Garonne, a dit à l'AFP le procureur de Toulouse Dominique Alzéari.

Une autre source a précisé à l'AFP que les mis en cause, liés par "une sorte de pacte", étaient à l'époque des faits procureur adjoint de Toulouse, Patrice Michel, une députée LR, Laurence Arribagé, et le directeur adjoint des finances publiques de la région Occitanie. Le 4e mis en cause est un dirigeant d'entreprise du secteur immobilier.

"Les investigations et les auditions recueillies ont permis de réunir des présomptions graves", précise un communiqué du parquet de Toulouse, qui évoque "une entreprise frauduleuse et concertée visant à interférer dans cette campagne".

Le parquet de Toulouse a notamment requis leur mise en examen pour prise illégale d'intérêt, complicité ou recel du même chef.

Le réquisitoire introductif du parquet de Toulouse mentionne également les chefs de corruption et de violation du secret professionnel pour le responsable du fisc, pour avoir dénoncé, sans en informer sa hiérarchie, sans enquête préalable, des faits de nature à porter préjudice à Corinne Vignon, au bénéfice de Laurence Arribagé, avec la complicité du magistrat, selon une source proche de l'enquête.

- Dépaysement -

La complicité de violation du secret professionnel et la corruption sont retenus contre Laurence Arribagé, épouse d'une ancienne figure du Toulouse football Club et actuelle adjointe aux Sports du maire de la Ville rose.

Son avocat Eric Mouton reconnaît que l'ancienne députée a été "entendue par les services d'enquête ainsi que d'autres personnes". Elle démontrera "sa totale bonne foi et l'absence de toute infraction pénale" car "il n'y a jamais eu de pacte avec quiconque, souligne-t-il, ni aucune corruption d'aucune sorte".

Désormais à la retraite, l'ex-procureur adjoint a quant à lui confié à l'AFP sa surprise, réfutant "catégoriquement cette notion de prise illégale d'intérêt".

"C'est surréaliste. Le responsable des Finances publiques a téléphoné pour dénoncer des faits de travail clandestin et de fraude fiscale. J'ai agi comme n'importe quel parquetier aurait agi, en lui demandant de formaliser ses allégations par un courrier que je n'ai à aucun moment ni lu, ni traité , ni suivi", a-t-il assuré.

L'affaire remonte à l'entre-deux tours des élections législatives en juin 2017. La candidate LREM était alors aux prises avec la députée sortante, Laurence Arribagé, lorsqu'une dénonciation qualifiée de "bidon" par une source proche de l'enquête, pour travail dissimulé, a été lancée par le cadre du fisc contre Mme Vignon.

Mme Vignon, astrologue amateur en plus d'être commerciale, avait réalisé trois thèmes astraux quelques années plus tôt, pour un montant d'environ 200 euros, sans les déclarer. Les faits ayant été jugés dérisoires, le parquet avait finalement classé sans suite.

Interrogé par l'AFP, le procureur général de la cour d'appel de Toulouse Franck Rastoul a indiqué qu'il allait saisir la Cour de cassation pour que le présent dossier soit dépaysé.

Il appartiendra alors à un juge d'instruction de donner d'éventuelles suites judiciaires.

- "Instrumentalisation de la justice" -

"L'instrumentalisation de la justice est inacceptable, a fortiori par détournement du Code de procédure pénale", dénonce le procureur général.

"La justice passe partout, y compris chez elle si nécessaire", a-t-il commenté en référence au magistrat mis en cause qui était dernièrement conseiller juridique du préfet de région.

L'ancien N.2 des Finances publiques d'Occitanie Marc Menvielle, à l'origine de la dénonciation de juin 2017 contre la députée, est également impliqué dans une autre affaire, qui lui a valu d'être suspendu de ses fonctions.

Lui et son épouse, également fonctionnaire des impôts, seront jugés pour corruption, violation du secret professionnel et concussion le 5 mars par le tribunal correctionnel de Toulouse.

Ils sont soupçonnés d'avoir prévenu des chefs d'entreprises d'un contrôle fiscal imminent et d'avoir freiné le mécanisme de recouvrement de la dette fiscale de connaissances, visées par un redressement fiscal.

ap/cpy/cal

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JAN 26

Elections régionales: feu vert du Sénat au report en juin #

1/26/2021, 6:19 PM
Paris, FRA

Le Sénat dominé par l'opposition de droite a adopté mardi en première lecture, à main levée, le projet de loi reportant de mars à juin les élections régionales et départementales, en raison de l'épidémie de Covid-19,

Le texte, modifié par les sénateurs dans l'objectif de prévenir un nouveau report au-delà du mois de juin, sera examiné en première lecture par les députés le 9 février.

vm/cs/swi

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JAN 26

Nouvelles étincelles entre l'Alsace et le Grand Est avant les élections #

1/26/2021, 5:48 PM
Strasbourg, FRA

En Alsace, revigorée par la création de sa nouvelle collectivité, les attaques contre la mal aimée région Grand Est, essentiellement d'élus de droite, sont reparties de plus belle à la faveur d'une petite phrase du Premier ministre Jean Castex.

De passage samedi à Colmar, au siège de la toute récente Collectivité européenne d'Alsace (CEA), le chef du gouvernement a fait des heureux en déclarant n'avoir "jamais été convaincu" par la création d'"immenses régions".

Dès lundi, le nouveau président LR de la CEA Frédéric Bierry souhaitait, lors d'une interview sur Public Sénat, "le démembrement de la région Grand Est", évoquant "une demande récurrente" en Alsace de quitter la grande région créée en 2015 lui associant les ex-régions Lorraine et Champagne-Ardenne.

Soutenu par sept élus régionaux, M. Bierry a également rapidement été rejoint par le maire LR de Colmar Eric Straumann qui, dans un courrier à Jean Castex, a souligné que la création de la CEA ne constituait qu'"une première étape" vers la transformation du "territoire alsacien en collectivité régionale".

Le sénateur de la Moselle Jean-Louis Masson (non-inscrit) a applaudi ces déclarations, proposant que les trois anciennes régions élisent séparément leurs élus régionaux, mais son amendement a été rejeté mardi. Et, sans surprise, le parti autonomiste alsacien Unser Land a demandé "des actes" et "l'établissement d'une feuille de route précise pour la sortie du Grand Est".

"Chacun marque son territoire en vue des prochaines élections" régionales et départementales, résume le politologue strasbourgeois Richard Kleinschmager, interrogé par l'AFP.

"En Alsace, le thème de l'opposition au Grand Est est toujours populaire, cela reste un thème d'entraînement", qui permet de mobiliser, considère également Bernard Schwengler, docteur en sciences politiques et chercheur à l'Observatoire de la vie politique en Alsace (Ovipal). Il note toutefois que c'est "en grande partie un débat interne à LR".

Selon M. Kleinschmager, il ne fait aucun doute que la revendication de Frédéric Bierry est "un acte profondément politique pour s'ancrer de manière forte dans le paysage et se positionner comme celui qui défend le plus les intérêts des Alsaciens".

La réponse du gouvernement ne s'est pas fait attendre, puisque mardi la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault a affirmé à l'Assemblée nationale qu'il n'y aurait "pas de remise en cause des périmètres actuels des régions".

- "Déclaration à l'emporte-pièce" -

"Fermez le ban. Poursuivons notre travail", a réagi sur Twitter Jean Rottner, diffusant la réponse de Mme Gourault.

Le président LR de la région Grand Est, lui aussi Alsacien, avait critiqué dimanche les propos de Jean Castex, estimant dans le Grand Jury sur RTL-Le Figaro-LCI que le Premier ministre était "venu rallumer les feux".

Ses confrères alsaciens ne se gênent néanmoins jamais pour rappeler à cette désormais forte voix du Grand Est sa propre opposition aux grandes régions il y a quelques années, quand la droite était vent debout contre la réforme de François Hollande.

Hasard du calendrier, l'ancien chef de l'Etat était mardi à Strasbourg, dans son rôle de président de la Fondation "La France s'engage". Il a critiqué "une déclaration à l'emporte-pièce (du Premier ministre) pour satisfaire une partie du public".

"On aurait tous intérêt à ce que le débat ne soit pas prolongé", a-t-il ajouté selon une vidéo des Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA).

La présidente du groupe socialiste du conseil régional et élue strasbourgeoise Pernelle Richardot a aussi fustigé "l'irresponsabilité du Premier ministre" venu "souffl(er) sur les braises de la +machine+ identitaire alsacienne" en pleine crise sanitaire.

Côté lorrain et champenois, le retour des velléités alsaciennes a aussi fait grincer des dents. Le député LREM de Moselle Christophe Arend a estimé qu'un éventuel élargissement de la CEA devait répondre à deux conditions: "permettre aux autres collectivités de la région Grand Est de bénéficier des mêmes prérogatives", et que cela ne se fasse "pas au détriment des prérogatives régionales".

Le maire LR de Reims, Arnaud Robinet, avait lui jugé "tout simplement incompréhensible" qu'un "tel débat" soit rouvert maintenant.

La résurgence de ce débat sur l'Alsace et le Grand Est met en lumière la "situation un peu hybride" de la CEA qui a récupéré le 1er janvier les compétences des deux anciens départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, mais également de nouvelles compétences comme la coopération transfrontalière, synthétise Richard Kleinschmager. "Deux départements se sont associés et se positionnent comme concurrents de la région dont ils font partie".

maj/bdx/or

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JAN 26

Nouvelles étincelles entre l'Alsace et le Grand Est avant les élections #

1/26/2021, 4:16 PM
Strasbourg, FRA

En Alsace, revigorée par la création de sa nouvelle collectivité, les attaques contre la mal aimée région Grand Est, essentiellement d'élus de droite, sont reparties de plus belle à la faveur d'une petite phrase du Premier ministre Jean Castex.

De passage samedi à Colmar, au siège de la toute récente Collectivité européenne d'Alsace (CEA), le chef du gouvernement a fait des heureux en déclarant n'avoir "jamais été convaincu" par la création d'"immenses régions".

Dès lundi, le nouveau président LR de la CEA, Frédéric Bierry souhaitait, lors d'une interview sur Public Sénat, "le démembrement de la région Grand Est", évoquant "une demande récurrente" en Alsace de quitter la grande région créée en 2015 lui associant les ex-régions Lorraine et Champagne-Ardenne.

Soutenu par sept élus régionaux, M. Bierry a également rapidement été rejoint par le maire LR de Colmar Eric Straumann, qui, dans un courrier à Jean Castex, a souligné que la création de la CEA ne constituait qu'"une première étape" vers la transformation du "territoire alsacien en collectivité régionale".

Le sénateur de Moselle Jean-Louis Masson (non-inscrit) a applaudi ces déclarations, proposant que les trois anciennes régions élisent séparément leurs élus régionaux. Et, sans surprise, le parti autonomiste alsacien Unser Land a demandé "des actes" et "l'établissement d'une feuille de route précise pour la sortie du Grand Est".

"Chacun marque son territoire en vue des prochaines élections" régionales et départementales, prévues pour être reportées en juin, résume le politologue strasbourgeois Richard Kleinschmager, interrogé par l'AFP.

"Ce sera intéressant de voir comment sera menée une campagne à la fois régionale et départementale dans un département qui affirme ne pas vouloir faire partie d'une région", ajoute-t-il.

Selon M. Kleinschmager, il ne fait aucun doute que la revendication de Frédéric Bierry est "un acte profondément politique pour s'ancrer de manière forte dans le paysage et se positionner comme celui qui défend le plus les intérêts des Alsaciens".

La réponse du gouvernement ne s'est pas faite attendre, puisque mardi la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault a affirmé à l'Assemblée nationale qu'il n'y aurait "pas de remise en cause des périmètres actuels des régions".

- "Déclaration à l'emporte-pièce" -

Président de la région Grand Est et néanmoins Alsacien, Jean Rottner avait taclé dès dimanche les propos de Jean Castex, estimant dans le Grand Jury sur RTL-Le Figaro-LCI que le Premier ministre était "venu rallumer les feux".

"Et je trouve ça dommage", a ajouté celui qui a récemment agacé dans les rangs du gouvernement en criant au "scandale d'Etat" concernant la stratégie vaccinale contre le Covid-19.

Ses confrères alsaciens ne se gênent néanmoins jamais pour rappeler à cette désormais forte voix du Grand Est sa propre opposition aux grandes régions il y a quelques années, quand la droite était vent debout contre la réforme régionale de François Hollande.

Hasard du calendrier, l'ancien chef de l'Etat était mardi à Strasbourg, dans son rôle de président de la Fondation "La France s'engage". Il a critiqué "une déclaration à l'emporte-pièce (du Premier ministre) pour satisfaire une partie du public".

"On aurait tous intérêt à ce que le débat ne soit pas prolongé", a-t-il ajouté selon une vidéo des Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA).

D'ailleurs, la présidente du groupe socialiste du conseil régional et élue strasbourgeoise, Pernelle Richardot a fustigé "l'irresponsabilité du Premier ministre", venu "souffl(er) sur les braises de la +machine+ identitaire alsacienne" en pleine crise sanitaire.

Côté lorrain et champenois, le retour des velléités alsaciennes a aussi fait grincer des dents. Le député LREM de Moselle, Christophe Arend, a estimé qu'un éventuel élargissement de la CEA devait répondre à deux conditions: "permettre aux autres collectivités de la région Grand Est de bénéficier des mêmes prérogatives", et que cela ne se fasse "pas au détriment des prérogatives régionales".

Le maire LR de Reims, Arnaud Robinet, avait lui jugé "tout simplement incompréhensible" qu'un "tel débat" soit rouvert maintenant.

La résurgence de ce débat sur l'Alsace et le Grand Est met en lumière la "situation un peu hybride" de la CEA, qui a récupéré le 1er janvier les compétences des deux anciens départements alsaciens du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, mais également de nouvelles compétences comme la coopération transfrontalière, synthétise Richard Kleinschmager. "Deux départements se sont associés et se positionnent comme concurrents de la région dont ils font partie".

maj/bdx/dch

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JAN 26

Toulouse: un ex-chef du fisc, une ex-députée et un magistrat mis en cause par la justice #

1/26/2021, 2:51 PM
Toulouse, FRA

Une tentative de déstabilisation électorale a-t-elle eu lieu en 2017, lors des législatives à Toulouse? Une information judiciaire a été ouverte, elle vise un ancien responsable régional des Finances publiques, une ex-parlementaire et un ancien procureur adjoint.

"J'ai ouvert une information judiciaire le 18 janvier visant quatre personnes, soupçonnées d'avoir engagé une démarche visant à décrédibiliser la candidature" de Corinne Vignon, finalement élue en 2017 députée LREM dans la 3e circonscription de Haute-Garonne, a dit à l'AFP le procureur de Toulouse Dominique Alzéari.

Une autre source a précisé à l'AFP que les mis en cause, liés par "une sorte de pacte", étaient à l'époque des faits procureur adjoint de Toulouse, Patrice Michel, une députée LR, Laurence Arribagé, et le directeur adjoint des finances publiques de la région Occitanie. Le 4e mis en cause est un chef d'entreprise dans l'immobilier.

Le parquet de Toulouse a notamment requis leur mise en examen pour prise illégale d'intérêt, complicité ou recel du même chef.

Le réquisitoire introductif du parquet de Toulouse mentionne également les chefs de corruption et de violation du secret professionnel pour le responsable du fisc, pour avoir dénoncé, sans en informer sa hiérarchie, sans enquête préalable, des faits de nature à porter préjudice à Corinne Vignon, au bénéfice de Laurence Arribagé, avec la complicité du magistrat, selon une source proche de l'enquête.

- Dépaysement -

La complicité de violation du secret professionnel et la corruption sont retenus contre Laurence Arribagé, épouse d'une ancienne figure du Toulouse football Club.

Contactée par l'AFP, Mme Arribagé n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.

Désormais à la retraite, l'ancien procureur adjoint a quant à lui confié à l'AFP sa surprise en réfutant "catégoriquement cette notion de prise illégale d'intérêt".

"C'est surréaliste. Le responsable des Finances publiques a téléphoné pour dénoncer des faits de travail clandestin et de fraude fiscale. J'ai agi comme n'importe quel parquetier aurait agi, en lui demandant de formaliser ses allégations par un courrier que je n'ai à aucun moment ni lu, ni traité , ni suivi", a-t-il assuré.

L'affaire remonte à l'entre-deux tours des élections législatives en juin 2017. La candidate LREM était alors aux prises avec la députée sortante, Laurence Arribagé, lorsqu'une dénonciation qualifiée de "bidon" par une source proche de l'enquête, pour travail dissimulé, a été lancée par le cadre du fisc contre Mme Vignon.

Mme Vignon, astrologue amateur en plus d'être commerciale, avait réalisé trois thèmes astraux quelques années plus tôt, pour un montant d'environ 200 euros, sans les déclarer. Les faits ayant été jugés dérisoires, le parquet avait finalement classé sans suite.

Interrogé par l'AFP, le procureur général de la cour d'appel de Toulouse Franck Rastoul a indiqué qu'il allait saisir la Cour de cassation pour que le présent dossier soit dépaysé.

Il appartiendra alors à un juge d'instruction de donner d'éventuelles suites judiciaires.

- "Instrumentalisation de la justice" -

"L'instrumentalisation de la justice est inacceptable, a fortiori par détournement du Code de procédure pénale", dénonce le procureur général.

"La justice passe partout, y compris chez elle si nécessaire", a-t-il commenté en référence au magistrat mis en cause qui était dernièrement conseiller juridique du préfet de région.

L'ancien N.2 des Finances publiques d'Occitanie Marc Menvielle, à l'origine de la dénonciation de juin 2017 contre la députée, est également impliqué dans une autre affaire, qui lui a valu d'être suspendu de ses fonctions.

Lui et son épouse, également fonctionnaire des impôts, seront jugés pour corruption, violation du secret professionnel et concussion le 5 mars par le tribunal correctionnel de Toulouse.

Ils sont soupçonnés d'avoir prévenu des chefs d'entreprises d'un contrôle fiscal imminent et d'avoir freiné le mécanisme de recouvrement de la dette fiscale de connaissances, visées par un redressement fiscal.

ap/cpy/cal

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JAN 26

Régionales: "nous ferons tout pour que ces élections se tiennent en juin" (Schiappa) #

1/26/2021, 2:51 PM
Paris, FRA

Le gouvernement fera "tout" pour que les élections régionales et départementales se tiennent en juin, a insisté mardi la ministre chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa, lors de l'examen en première lecture au Sénat du projet de loi organisant leur report.

"Proposer un tel report", de mars à juin, "n'est jamais une décision facile. Elle est directement liée au contexte épidémique. Nous ferons tout pour que ces élections se tiennent en juin prochain", a assuré la ministre, face aux craintes exprimées dans l'opposition de les voir repoussées par l'exécutif après la présidentielle de 2022 pour des considérations politiques.

"Le choix précis des dates relève du pouvoir réglementaire et sera fait au plus vite", a-t-elle précisé. "En revanche, seule la loi pourrait décider d'un nouveau report (...) ce que le gouvernement ne souhaite pas", a-t-elle insisté.

La ministre a détaillé les mesures qui seront prises pour limiter le risque sanitaire, citant notamment le port du masque obligatoire, la mise à disposition de gel hydralcoolique, la prise en charge par l'Etat des matériels nécessaires, l'organisation de la distanciation...

Le nombre d'électeurs présents simultanément dans le bureau de vote sera limité à trois personnes.

"Au-delà de ces aménagements sanitaires, le gouvernement prépare des mesures réglementaires pour faciliter l'exercice du droit de vote", a ajouté la ministre, indiquant en particulier qu'un décret "est en cours de discussion avec le Conseil d'Etat" pour aménager l'organisation du double scrutin.

Le gouvernement envisage une mutualisation des fonctions de président et de secrétaire du bureau de vote, ainsi que des isoloirs. Il proposera aussi que, s'il manque un assesseur, ce soit l'électeur le plus jeune qui soit désigné par défaut, et non le plus âgé comme c'est normalement le cas.

vm/jk/dch

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JAN 26

RN aux régionales: Chenu investi dans les Hauts-de-France, Juvin en Pays de la Loire #

1/26/2021, 1:16 PM
Paris, FRA

Le porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu conduira sans surprise la liste du parti d'extrême droite aux élections régionales dans les Hauts-de-France, où la présidente du RN Marine Le Pen ne se représente pas, parmi sept têtes de liste rendues publiques par le RN mardi.

Hervé Juvin, élu eurodéputé avec le soutien du RN et inspirateur du parti sur l'écologie civilisationnelle, animateur depuis décembre du "mouvement localiste", mènera la liste du parti dans les Pays de la Loire, ajoute le bureau exécutif du RN dans un communiqué.

Le conseiller régional Julien Odoul a été investi en Bourgogne-Franche-Comté. Le responsable des fédérations et ancien directeur de la campagne des municipales, Gilles Pennelle, conduira la liste en Bretagne où il préside le groupe RN.

Un inconnu, Aleksandar Nikolic, responsable du RN en Eure-et-Loir, mènera la liste en Centre-Val de Loire. En Corse, le RN a investi François Filoni, responsable du parti sur l'île et ancien candidat sans étiquette aux municipales à Ajaccio.

Le parti a choisi une femme en Nouvelle-Aquitaine, la conseillère régionale Edwige Diaz, qui avait oeuvré au rapprochement avec des militants de la droite.

Pour les autres régions, les recrues de LR Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud sont pressenties pour mener les listes du RN respectivement en Provence-Alpes-Côte d'Azur et en Occitanie où M. Garraud a reçu le soutien de l'influent maire RN de Perpignan Louis Aliot, à la défaveur du maire de Beaucaire Julien Sanchez.

En Auvergne-Rhône-Alpes, le RN pourrait choisir un inconnu, Alexis Jolly, au lieu d'Andréa Kotarac, venu de La France insoumise et co-animateur du "mouvement localiste", mais qui pourrait jouer un rôle dans la campagne présidentielle de Marine Le Pen.

Pour l'Ile-de-France, terre de conquête, le numéro deux du parti Jordan Bardella aurait finalement accepté d'y conduire la liste du RN, selon un haut cadre du parti.

Les eurodéputés Nicolas Bay et Virginie Joron sont respectivement pressentis pour la Normandie et le Grand Est.

Marine Le Pen se refuse à tout pronostic, après avoir échoué de peu en 2015 à remporter des régions comme Paca ou les Hauts-de-France, et des municipales décevantes l'an dernier. "Ca dépend si on est en duel, en triangulaire ou en tête. Dans une triangulaire, on peut gagner avec 34%", assure-t-on au RN.

are/ggy/or

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JAN 26

Toulouse: un ex-chef du fisc, une ex-députée et un magistrat mis en cause par la justice #

1/26/2021, 10:32 AM

Un ancien responsable régional des Finances publiques, un ancien procureur adjoint, une ex-parlementaire sont visés par une information judiciaire pour tentative de déstabilisation électorale lors des législatives de 2017 à Toulouse, a indiqué mardi le parquet.

"J'ai ouvert une information judiciaire le 18 janvier visant quatre personnes, soupçonnées d'avoir engagé une démarche visant à décrédibiliser la candidature" de Corinne Vignon, finalement élue en 2017 députée LREM dans la 3e circonscription de Haute-Garonne, a dit à l'AFP le procureur de Toulouse Dominique Alzéari.

Une autre source a précisé à l'AFP que les mis en cause, liés par "une sorte de pacte", étaient à l'époque des faits procureur adjoint de Toulouse, Patrice Michel, une députée LR, Laurence Arribagé, et le directeur adjoint des finances publiques de la région Occitanie. Le 4ème mis en cause est un chef d'entreprise dans l'immobilier.

Le parquet de Toulouse a notamment requis leur mise en examen pour prise illégale d'intérêt, complicité, ou recel du même chef.

Le réquisitoire introductif du parquet de Toulouse mentionne également les chefs de corruption et de violation du secret professionnel pour le responsable du fisc, pour avoir dénoncé, sans en informer sa hiérarchie, sans enquête préalable, des faits de nature à porter préjudice à Corinne Vignon, au bénéfice de Laurence Arribagé, avec la complicité du magistrat, selon une source proche de l'enquête.

La complicité de violation du secret professionnel et la corruption sont retenus contre Laurence Arribagé, épouse d'une ancienne figure du Toulouse football Club. Contactée par l'AFP, Mme Arribagé n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.

L'affaire remonte à l'entre-deux tours des élections législatives en juin 2017. La candidate LREM était alors aux prises avec la députée sortante, Laurence Arribagé, lorsqu'une dénonciation qualifiée de "bidon" par une source proche de l'enquête, pour travail dissimulé, a été lancée par le cadre du fisc contre Mme Vignon.

Mme Vignon, astrologue amateur en plus d'être commerciale, avait réalisé trois thèmes astraux quelques années plus tôt, pour un montant d'environ 200 euros, sans les déclarer. Les faits ayant été jugés dérisoires, le parquet avait finalement classé sans suite.

Interrogé par l'AFP, le procureur général de la Cour d'appel de Toulouse Franck Rastoul a indiqué qu'il allait saisir la cour de cassation pour que le dossier soit dépaysé.

Il appartiendra alors à un juge d'instruction de donner d'éventuelles suites judiciaires.

"L'instrumentalisation de la justice est inacceptable, a fortiori par détournement du code de procédure pénale", dénonce le procureur général.

"La justice passe partout, y compris chez elle si nécessaire", a-t-il commenté en référence au magistrat, qui était dernièrement conseiller juridique du préfet de région.

ap/cpy/bat

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